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 It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)

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MessageSujet: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyVen 29 Déc - 19:37



It turns out freedom ain't nothing
James & Jessica



Jessica… Je sentais bien à la voix de ma soeur que quelque chose ne lui plaisait pas. La cuillère de glace coinçait entre mes dents, je me tournais vers elle. Tu n’es pas entrain de manger une Ben&Jerry’s sans moi ? Un sourire coupable, dissimulé en partie par la cuillière j’espérais, je hochais la tête. J’étais totalement entrain de taper dans nos réserves, importantes, de glace. Tu bouffes de la glace en robe de soirée ? Mais tu risques de te tâcher. Essuyant bien avec mes lèvres tous les restes de glace qu’il pouvait y avoir dessus, je retirais la cuillière de ma bouche et la plantais dans le pot. Je baissais les yeux sur ma robe en satin pour vérifier que je n’y avais pas fait de tâche. Je la mettais pas souvent mais j’y tenais à cette robe là, souvenir d’un autre temps. J’étais d’ailleurs surprise d’encore rentrer dedans. Mais elle n’était pas tâchée. Je sais manger proprement. J’attrapais une serviette pas loin pour m’essuyer tout de même la bouche pendant que ma soeur attrapait le pot de glace qu’elle m’avait sommé de laisser. Tu sors pour t’habiller comme ça ? Je levais les yeux au ciel en lissant ma robe du plat de ma main. Oui. Comme si c’était pas évident. Comme si j’allais mettre ce genre de tenue pour rester à la maison-bunker, affalée dans mon canapé. J’aurais gardé un sweat et un pantalon fluide. Bien plus confortable qu’une robe. Bien plus décent quand vous décidez de vous asseoir en tailleur. Et tu sors le grand jeu je vois… Ne pas se facepalm Jessica. En même temps… elle n’avait pas tort. Je savais bien que je donnais l’impression de sortir le grand jeu quand j’étais dans cette tenue. Mais je n’avais pas trente six mille robe de soirée qui fasse un peu habillée. C’était pas tout à fait mon genre d’aller faire du shopping dans les magasins. Et j’avais pas eu besoin de ce genre de tenue pendant un très grand temps. C’est un journaliste, faut que je fasse bonne impression… et ça va ? Je suis pas ridicule ? Je ne disais pas toute la vérité. C’était effectivement un journaliste. Mais si je voulais faire bonne impression c’était pas tant pour son métier qu’à cause des informations qu’il avait sur moi et que je voulais désespérément qu’il garde secrètes. Chose que bien entendu j’allais éviter de dire à ma soeur pour ne pas la stresser et pour m’épargner ses longs monologues sur ce que je devais ou ne devais pas faire. Elle essayait de m’aider. Je le savais. Mais j’étais pas tout à fait réceptive à ses discours. Je ne l’étais déjà pas forcément à ceux de Hal pour me motiver et sur ce genre de sujet je l’écoutais plus lui. Laissant ma soeur à son pot de glace, vu qu’elle avait seulement souri quand je lui demandais si j’étais ridicule ou pas, m’aidant pas vraiment, je repartais vers ma salle de bain.Je me maquillais rapidement, dissimulant surtout mes cernes qui devaient bien se remarquer. L’absence de soleil était mauvais pour le sommeil, surtout quand vous passez une partie de votre vie derrière un ordinateur. Je passais une main dans mes cheveux pour les arranger avant de me souvenir comment j’avais prévu de me rendre à ce dîner. Autant me “recoiffer” une fois arrivée sur place. Attrapant mon sac à main, je retournais dans la pièce principale où Sara s’était installée devant la télé. T’as pas l’impression d’oublier quelque chose ? Encore en train de trifouiller dans mon sac à main, je relève la tête et la regarde avec interrogation. Pour être honnête j’avais bien l’impression d’oublier quelque chose. Ma raison surement parce qu’il fallait au moins oublier cela pour aller passer une soirée complète à l’extérieur. Pourquoi avais-je accepté déjà ? Ah oui, pour le convaincre de laisser mon identité secrète. C’était une bonne raison. Fallait que ce soit une bonne raison. Sauf que ma soeur ne parlait pas de ça. Elle devait être trop contente de me voir mettre les pieds dehors pour parler de ça. Ca partait d’un bon sentiment mais son air satisfait me donnait envie de rester et d’annuler. Ca et l’impression que la soirée allait partir en vrille, comme à chaque fois que je sortais de chez moi en même temps. Ou que je sortais de mon lit tout simplement… T’es nu pieds… Je baissais les yeux avant de lâcher un léger “oups” amusé. J’aurais pu improvisé des chaussures grâce à ma bague mais il était tout de même mieux de ne pas en arrive là. J’enfilais une paire d’escarpin, priant pour les supporter toute la soirée. Tu te souviens comment fonctionne le système de sécurité ? Je suis pas stupide Jessica. Il vaut mieux vérifier. Surtout si y a le moindre truc, appelle moi. J’embrassais ma soeur sur la joue, rieuse, alors qu’elle me poussait limite à l’extérieure de la maison.

Une fois dehors j’inspirais grandement. La douce odeur du jardin pendant la nuit, humide d’une rosée qui ne finissait plus. C’était pour ces instants que je tenais encore. Ces moments de rire avec ma soeur, nos échanges agités quand on se moquait l’une de l’autre. Ces moments où j’arrivais à me rapprocher de la nature comme quand j’étais simplement dans mon jardin. Je levais la tête. La nuit était assez claire aujourd’hui, je pouvais voir des étoiles. Je pouvais identifier celles qui étaient des planètes, en ayant visité quelques unes en patrouillant avec Kyle. Je fermais les yeux, m’attardant quelques instants. Quelques instants de plénitudes sans mon stress habituel. Le genre de moment que je savourais. Je retenais ma respiration, passant une main dans mes cheveux. Tu peux le faire Jessica. Ce n’était pas grand chose. Un repas, un bon moment à passer. Ring ? J’aimerais aller à Gotham s’il te plait… Et arriver présentable si possible. Je me voyais mal voler jusqu’à Gotham avec ma robe. Je baissais les yeux et regardais ma tenue se changer seule pour ma combinaison de Green Lantern. Je ne peux m’empêcher de sourire. Il y avait quelque chose de parfaitement ironique à la situation. Après tout, j’avais rencontrer James Olsans il y a quelques jours justement quand il m’avait surprise entrain de faire l’opération inverse. Quand ma tenue n’était qu’à moitié dématerialisée, mon visage encore plus à découvert qu’en temps normal. Et maintenant je matérialisais cette même tenue pour aller le rejoindre. Je sentis mes pieds quitter le sol avant de prendre de la vitesse. Et, plus rapidement que je ne l’aurais cru, toujours surprise par les capacités de l’anneau, je me retrouvais au dessus de Gotham. Je sélectionnais une allée isolée et après avoir vérifié, avec plus de zèle que d’habitude, qu’il n’y avait personne à proximité, je faisais disparaître mon uniforme. Mon sac tenu bien fermement dans ma main, je sortais des ruelles pour rejoindre une plus grande rue. Gotham était pas vraiment ce qu’on appelle une ville safe, un peu de prudence ne me ferait pas de mal. Surtout avec Owlman en ville. Je m’arrêtais un peu plus loin pour regarder mon reflet dans la vitrine d’une boutique. Ca va, c’est présentable. Je finis par sortir mon téléphone portable pour trouver le restaurant. Je connaissais pas super bien Gotham alors trouver un lieu… J’aurais du me poser juste à côté mais mon petit manège dans la ruelle aurait été encore moins discret. Pour le peu que je l’étais. J’allais devoir changer ça rapidement. Je finis sans trop de mal par trouver la rue du restaurant. Je rangeais mon téléphone dans mon sac quand j’apercevais James. je me dirigeais vers lui en souriant. Bonsoir James. Je vous ai pas trop fait attendre, j’espère. J’avais aucune idée de si j’étais à l’heure ou pas, pour être honnête. J’avais juste espoir que ça ne soit pas trop le cas. Je n’avais plus l’habitude de ce genre de sortie, ni de me préparer pour ce genre de sortie. Mon timing n’était pas forcément le plus efficace.
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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyMar 2 Jan - 19:07

It turns out freedom ain't nothing
jessica & jimmy
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J’ajustais mon nœud de cravate. Les yeux fixés sur le miroir qui ornait la salle de bain de mon appartement de fortune, je me préparais avec calme pour mon rendez-vous de ce soir. Si je ne considérais pas cela comme un rendez-vous galant, il n’en restait pas moins que nous avions convenu d’un certain standing. Ne connaissant pas vraiment Gotham City, j’avais choisis le restaurant le mieux côté sur le net. Ce n’était qu’après avoir réservé une table pour deux que je m’étais rendu compte qu’il s’agissait d’un restaurant à tendance… romantique. Autant dire que sur celle-là, je m’étais bien foiré. Je ne lui avais pas communiqué l’information. Avec un peu de chance, j’arriverais à faire passer cela discrètement et personne ne se rendra compte du fond du sujet. Mon objectif ce soir était double : le premier, le plus évident, c’était de réussir à obtenir un maximum d’information à son sujet et au sujet de sa position au sein du Green Lantern Corps ; le deuxième, c’était malgré tout d’essayer de passer une bonne soirée en sa compagnie. Il ne m’était pas souvent donné d’avoir un diner en tête à tête avec une jeune femme. Encore moins une super-héroïne. Les repas à tenir la chandelle entre Lois et Clark, merci mais non merci. C’est bien sympa de temps en temps, mais je n’en ferais pas une habitude. J’aime autant être un peu plus au centre de l’attention. Ne pas être là pour faire le service de table, c’est également agréable. Je naviguais lentement dans mon appartement à la recherche de mes affaires. Je n’étais pas encore parfaitement habitué à ce dernier, il m’arrivait donc souvent de perdre mes affaires. Je prenais discrètement avec moi un petit bloc note que j’insérais dans la poche intérieur de ma veste avec un stylo. Je comptais bien récolter un maximum d’informations.

Enfin, je prenais la direction du restaurant. Le rendez-vous était fixé à 20h devant le restaurant. Je ne savais même pas où elle habitait, j’étais donc bien incapable de passer la récupérer chez elle. Et je savais que sa manière de se mouvoir était bien différente de la mienne. D’un geste de la main, j’appelais un taxi. Après plusieurs tentatives, l’un d’entre eux s’arrêta enfin devant moi. Je grimpais dedans rapidement et lui donnait l’adresse. Je savais que le restaurant n’était pas à côté : Gotham était une grande ville. Le chauffeur tenta de me faire la conversation mais je ne l’écoutais qu’à moitié. Je me concentrais sur l’objectif central de la soirée et sur la réaction qu’auraient mes bosses à cette nouvelle. Je connaissais l’identité secrète d’une héroïne et je la gardais pour moi. Pour un journaliste, c’est un crime. Un crime très grave. Sa réaction au moment où je l’avais busted m’avait apitoyé, ou en tout cas, m’avais convaincu. Il n’était dans l’intérêt de personne (sauf peut-être moi professionnellement) de divulguer l’information. Si les héros avaient une identité secrète, c’était pour une raison, et je ne pourrais jamais m’en remettre si je mettais en danger la vie d’une famille d’innocents, de sa famille d’innocents, pour promulguer ma propre avancée ou pour mon propre intérêt. Je ne pouvais pas le faire. J’avais du faire un choix. Je n’étais pas sûr qu’il s’agisse du bon mais je devais suivre ce principe. L’intérêt collectif avant le mien. Et, parfois, la recherche de la vérité ne suffit pas à expliquer les choses que l’on peut faire ou publier. Parfois, un journaliste doit faire preuve d’empathie et de sympathie, ainsi que de logique. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, semble-t-il. J’avais d’ailleurs eu un grand débat avec moi-même : est-ce que je devais garder les photos ou les détruire ? Devais-je garder des preuves ? J’avais imprimé une seule version de la photo – au cas où – et l’avais bien précieusement caché. Elle pourrait s’avérer utile, un jour.

Nous arrivions devant le restaurant et le chauffeur me déposa. Je me rendais compte avec un petit pincement au cœur que le trajet était bien plus cher à Gotham qu’à Métropolis. La ville me manquait. Ma ville me manquait. Je savais que je ne pourrais pas réinvestir les lieux avant un bon moment et je me contentais des locaux actuels des Daily Planet. Mais je ne désespérais pas pour autant. Je devrais retrouver un jour ma maison, ma ville, mon travail. Je lui glissais donc les billets qui lui revenait et me rapprochait du restaurant. J’attendais à deux pas de l’entrée. Je portais une veste au-dessus de mon costume ainsi que des gants. Depuis la nuit perpétuelle, la température normale était naturellement de plusieurs degrés et à une période comme l’hiver, on le ressentait bien. Les ressources énergétiques tournaient à leur maximum depuis bien trop longtemps, les pannes d’électricité finiraient par arriver fréquemment. J’avais participé à un article là-dessus. L’attente n’était pas trop longue mais j’attendais avec impatience de rentrer dans le restaurant chauffé. À chaque fois que la porte s’ouvrait, je sentais les effluves de la nourriture qui me parvenaient. L’odeur était alléchante au possible et malgré le cadre bien trop romantique à mon goût, j’étais bien heureux d’avoir choisis ce restaurant. Je sentais – littéralement – que j’allais me régaler ce soir. Un bon repas et, je l’espère, de la bonne compagnie.

Ce n’est que lorsque ma mâchoire se décrocha du reste de mon visage que je compris à quel point j’avais raison. La jeune Jessica Cruz apparu devant mes yeux et je ne pu qu’être émerveillé par elle. Au placard la super héroïne ou même la jeune femme que j’avais croisé dans cette ruelle. J’avais en face de moi une véritable femme fatale. Elle s’approcha rapidement de moi lorsque je lui adressais un signe de la main. Il n’y a pas à dire. Elle a réussi à trouver le parfait mélange entre la classe, le glamour et le sexy. Beaucoup de femmes pourraient prendre exemple sur elle. Elle s’arrêta finalement en face de moi et m’adressa un magnifique sourire. Maintenant qu’elle était plus proche de moi, je me rendais compte qu’elle maîtrisait également parfaitement l’art du maquillage. Ni trop, ni pas assez. Un parfait équilibre. « Bonsoir Mademoiselle Cruz. Ne vous inquiétez pas pour ça. Et appelez moi Jimmy, personne ne m’appelle James en ce monde. ». Je lui adressais un sourire avant de lui tendre le bras pour qu’elle y glisse le sien. Nous marchions, bras dessus, bras dessous en direction du restaurant. Je poussais la porte et les effluves que j’apercevais quelques minutes plus tôt me sautaient au visage. L’odeur était fabuleuse. Nous nous approchions du comptoir et j’adressais un sourire amical au serveur. « Bonsoir monsieur, une table pour deux au nom de Olsen. Si possible, un peu à l’écart. ». Il me gratifia d’un signe de tête. Son sourire laissait sous-entendre des choses que je ne laissais moi-même pas sous-entendre. Si je voulais être assez seul avec elle, c’était pour pouvoir discuter de son métier secondaire à l’abris des oreilles indiscrètes. Il nous fit signe de la main et nous entamâmes notre marche derrière lui. Avec un grand sourire, je traversais la salle du restaurant, la jeune femme toujours à mon bras. Je pouvais voir dans les yeux des hommes la jalousie et dans ceux des femmes, l’énervement significatif qu’une femme bien plus belle qu’elles venaient de passer la porte. Cette jalousie ne pouvait que me plaire. Finalement, nous arrivâmes à notre table, le serveur allait tirer la chaise de la jeune femme mais je pris sa place, invitant Jessica à s’installer. Je m’asseyais enfin en face d’elle.

L’ambiance qui régnait était en effet assez romantique. Et nous étions habillés en circonstances. Mais, après tout, rien n’empêche de jeunes personnes de passer un diner cordial, même bien habillés. Nous n’avions quasiment dit aucun mot et ce n’est que lorsque le serveur nous donna la carte du menu, et qu’elle m’adressa un sourire à faire tomber n’importe quel homme, que j’essayais de parler. « Je dois avouer que vous êtes somptueuse. Je ne crois pas avoir déjà diné avec une aussi belle femme que vous. ». Je baissais la tête, mes joues s’empourprant. J’observais encore des regards d’hommes se tourner vers nous et je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine fierté. Ce soir, c’était moi l’homme qui avait de la chance. Ça change. « Ce n’est pas une surprise mais le vert vous va à plus que ravir. ». Je lui adressais un clin d’œil joueur.


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by Wiise
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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyMer 3 Jan - 22:39



It turns out freedom ain't nothing
James & Jessica



J’observe sans réussir à déchirer l’air sur le visage de James Olsen quand j’arrive devant le restaurant. Il semble… je ne sais pas. Le problème d’avoir passé tant de temps à l’écart de la civilisation c’est que je ne reconnais pas ce genre d’expression ou tout plein de choses du même genre. Innocemment je met cela sur le compte de mon retard, lui posant même la question sans savoir si je suis en retard ou pas. J’avais cru partir à peu près à l’heure mais peut être que l’épisode avec mes chaussures et mon instant de plénitude avaient fini de me mettre en retard. Il me rassure. Je n’étais donc pas en retard… ou pas… Il avait seulement dit de ne pas m’inquiéter de cela. Si ça se trouve j’étais en retard ! Et je l’avais fait attendre ! Oh bon dieu… J’espérais juste qu’il ne m’en tenait pas rigueur. Enfin, il venait de dire que je devais pas m’en inquiéter donc surement qu’il ne m’en tenait pas rigueur mais peut être qu’il disait ça juste pour que je ne sache pas qu’il m’en tenait rigueur. Je sentis soudainement une vague de panique me traverser. J’inspire, essayant de rester discrète pour ne pas qu’il s’en rende compte. Calme toi Jessica. Je réussis à garder mon sourire, l’entendant me dire de l’appeler Jimmy plutôt que James. S’il m’en voulait il le cacher bien alors. J’incline la tête sur le côté, vaguement rieuse. Si je dois vous appelez Jimmy, il est hors de question que vous m’appeliez Mademoiselle Cruz. Jessica ça sera très bien. Mademoiselle Cruz… ça allait me stresser. Mais j’avais bien senti que lui dire de m’appeler par mon nom avait réussi à quelques peu me calmer. C’était essayer de faire confiance. Après tout, il voulait que je l’appelle Jimmy. Il m’en voudrait réellement d’être en retard, il ferait pas ça peut être ? Je n’en savais rien. Je ne pouvais que supposer. Et je n’étais pas particulièrement douée à ce jeu. Vous remettiez un écran entre nous, j’aurais beaucoup mieux réussi. J’attrape le bras qu’il me tend et j’en profite pour lui jeter un discret coup d’oeil. Je ne m’étais pas trop trompée dans le choix de la tenue au vu du costume qu’il avait mis. C’était élégant, comme semblait l’être le restaurant d’extérieur. J’espérais que ma tenue ferait l’affaire. J’espérais aussi que je ferais l’affaire, que je ne me ridiculiserais pas trop, que je ne dirais pas quelque chose que j’aurais mieux fait de taire.

Je laissais James, ou Jimmy devrais-je dire, pousser la porte de restaurant. Encore une fois j’inspire mais cette fois ci ce n’est pas pour calmer mon permanent état de panique mais seulement pour profiter de l’odeur. L’odeur délicieuse de la cuisine. Huuuum… Je ne suis clairement pas une habituée des restaurants mais cette odeur avait quelque chose de délicieux. Je regardais autour de moi pendant que James faisait signe à un serveur. Les gens semblaient passer un bon moment. Ils étaient tous tellement bien habillés, j’avais l’impression de faire extrêmement tâche au milieu du paysage. Je vis d’ailleurs quelques premières tête se tourner vers nous de curiosité et je dis commence à me sentir mal à l’aise. Genre vraiment mal à l’aise. Je dois me concentrer pour ne pas serrer ma main autour du bras de James et risquer de lui faire mal au passage. Ne panique pas Jessica. Pourtant, j’ai l’impression de voir des accusations dans leur regard. Ils savent aussi ? Eux aussi ils savent qui je suis et ce que j’ai fait ? Non. C’était pas possible. Ils ne pouvait pas savoir. Je ne devais pas penser à ça. Je me retiens de partir. J’avais envie de partir, de rentrer chez moi et de me lover dans mon canapé. Mais je ne devais pas. Je m’étais promise de faire un effort. D’au moins essayer que la soirée se passe bien. Et j’étais là pour une raison précise qui faisait que je ne pouvais pas partir. Je soupirais presque de soulagement… non pas presque : je soupirais de soulagement en entendant James demander une table à l’écart. Ca semblait assez logique vu le sujet de conversation que nous avions prévu d’avoir mais je ne pouvais m’empêcher d’apprécier le geste, même s’il ne savait pas pourquoi je l’appréciais tant. Je ressers légèrement ma prise sur son bras, pour assurer mon équilibre et ne pas tomber du haut de mes talons, alors qu’on traverse le restaurant. Je ne peux m’empêcher de jeter des coups d’oeils aux assiettes des autres clients et quelque chose me laisse à penser que je vais très bien manger. Ca a l’air succulent. Et regarder les assiettes m’empêchent de les regarder eux, d’éventuellement croiser leur regard, de rester pétrifiée faire à tant de monde au même endroit. Je me demande comment James peut faire. Il a l’air tellement… assuré ? Tous ces gens qui se tournent vers nous ne semblent pas le perturber une seule seconde. Comme s’il était fait pour cela… Ou peut être simplement est-ce que tout le monde l’est sauf moi. Enfin non, là il y avait à mes yeux un stade d’assurance supérieur. On aurait dit Hal quand il m’expliquait quelque chose par rapport à notre volonté.

Je lui adresse un sourire alors qu’il tire la chaise pour moi. Merci. Au moins, maintenant que je suis assise, je ne risque pas de tomber du haut de mes talons. C’était déjà ça de gagner. La chute aurait été bien honteuse. Je le vois s'asseoir du coin de l’oeil pendant que je jette un rapide coup d’oeil autour de nous. Le serveur revient vers nous. J’attrape la carte qu’il me tend et adresse un sourire à James qui me regarde. Doucement, j’ouvre la carte en me demandant bien ce que je vais pouvoir choisir. Mais je n’ai pas vraiment le temps d’y réfléchir que James reprend la parole, coupant un silence qui commençait à devenir long et n’aurait pas été loin de me mettre encore plus mal à l’aise que je ne l’étais déjà. Quoique finalement… Le silence c’était bien non ? Je sentis le rouge me montait aux joues alors que James me complimente. Je ne m’y attendais pas. Moi qui me demandait si ma tenue faisait illusion, voilà qu’il me disait que non seulement j’étais somptueuse mais aussi que j’étais la plus belle femme avec qui il avait mangé. Je me serais bien cachée là. Ou j’aurais bien pris la fuite. Mais j’étais… paralysée à ma chaise. Ou plutôt estomaquée. Je paniquais pas, j’étais juste très très surprise. Merci. Vous êtes très élégant vous même. Je n’ajoutais pas qu’il devait être l’homme le plus élégant avec qui j’avais dîné parce que cela n’aurait pas grande valeur vu le peu de fois où j’étais allée diner. Surtout qu’on ne pouvait pas prendre en référence mes amis de quand j’avais une vingtaine d’année à peine. Je ne pus m’empêcher de rire légèrement quand il me dit que le vert était une couleur qui m’allait à ravir. J’aurais commencé à dé-rougir que son clin d’oeil aurait ramené à nouveau le rouge sur mes joues. Sans surprise le vert est une couleur que j’affectionne. Cela aurait été dommage qu’en Green Lantern, je n’aime pas le vert. Mais déjà bien avant, j’aimais le vert. Je me suis dit que vous apprécierez le clin d’oeil. Heureusement pour moi je m’étais contenté de dire cela. Parce qu’à peine avais-je fini de dire cette phrase là, que je voyais le serveur revenir dans mon champ de vision. Voulez-vous boire quelque chose ? Il est tourné vers moi alors qu’il pose la question ce qui me fait hausser un sourcils. Je chercher James du regard pour voir ce qu’il allait répondre mais clairement c’était à moi de répondre en premier. Je me pince les lèvres. Je ne sais pas quoi prendre. Je suppose que la plupart des gens prennent un verre de vin ou quelque chose du genre. Sauf que je ne bois pas, ou plutôt presque pas. Et… c’était pas une bonne idée. Je prendrais une eau gazeuse, s’il vous plait. Et vous Jimmy ? Je vois l’air surpris sur son visage et je dois me retenir de très fort de lui tirer simplement la langue. Ca serait totalement puéril. Ca se faisait pas. J’étais pas sur internet. J’étais dans un lieu public, ce qui était flippant. J’étais en présence de quelque que je ne connaissais pas réellement, je pouvais pas deviner sa réaction. J’attendais que le serveur reparte pour reprendre la parole. Alors, Jimmy Olsen, vous avez pris la première photo  de Superman. Je devrais surement me sentir flattée non ? A la différence près que c’était la première de Superman avec son costume et non en civil, ce que personne n’avait réussi à faire pour le moment. Donc j’étais déjà un stade en dessous. En même temps, quand on comptait que mon déguisement de superhéros ne cachait mon visage qu’avec un logo de Green Lantern sur mon oeil droit, j’étais toujours surprise qu’on me reconnaisse pas. Mais Jimmy avait fait beaucoup mieux que seulement me reconnaitre. J’ai fait quelques recherches avant de venir. Vous ne m’en voudrez pas j’espère. Ce que je disais pas, par politesse, c’était que j’avais poussé la recherche un peu plus loin que simplement tapper son nom dans google, ce qui m’aurait donné l’info pour la photo de Superman, mais rien hacker non plus. Il était fou tout ce qu’on pouvait trouver sur internet sans même avoir besoin des quelques talents que j’avais de ce côté là. Que j’allais peut être pas révéler à google. Je suppose que vous avez fait de même ? Après tout c’est vous le journaliste. Je me demande bien ce que vous avez trouvé... C’était à moitié faux. Je savais très bien ce qu’on pouvait facilement trouver sur moi. Mais on sait jamais, des trucs pouvaient m’avoir échappé. J’étais douée mais pas autant que beaucoup de mes collègues hackeurs. Et surtout j’étais curieuse de savoir ce que Jimmy pouvait avoir retenu sur moi. Une façon comme une autre de lancer le sujet.

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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptySam 6 Jan - 1:27

It turns out freedom ain't nothing
jessica & jimmy
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Le restaurant était magnifique. L’ambiance romantique qui y régnait était facilement oubliable car nous avions pris le bon pli. Celui de deux connaissances qui partagent un repas pour parler de boulot et pas que. On ne sait jamais ce qu’on peut attendre d’une soirée. On peut très bien commencer par parler du boulot et finir par parler, comme deux amis de longue date le feraient. Je ne suis pas coutumier de ce genre de repas. Quand on est journaliste, on est d’avantages habitués au sandwich et autre repas sur le pouce qu’à un diner assis, dans un bon restaurant, avec une jeune femme plus que charmante que l’on ne connaît pas. Apprendre à découvrir quelqu’un est toujours une étape intéressante. Ne pas s’intéresser uniquement à l’histoire qu’il y a derrière lui ou encore à la photo que l’on pourrait faire, c’est presque une détente. Une partie de plaisir. Enfin, une partie de plaisir si nous n’étions pas tout les deux aussi stressés et tendus à l’idée de passer une soirée en compagnie d’un inconnu. Je n’avais pas manqué de remarquer les petites pressions que la jeune femme avait eu quand elle me tenait les bras, je n’avais pas manqué de remarquer que son bras se tendait, que ses muscles se raidissaient. Je n’avais rien dis car après tout, mes muscles faisaient sûrement de même. Je n’étais pas à l’aise aux bras d’une aussi jolie femme. Malgré le sourire éclatant que j’affichais, je ne savais pas vraiment ce que je devais faire, ce que je devais dire. Est-ce que si je parlais de boulot tout de suite, les choses tourneraient mal ? Est-ce que si je lui posais des questions au sujet des Green Lantern, elle le prendrait mal ? Je n’ai pas envie de la froisser car elle m’a l’air foncièrement gentille et agréable. Et mêler l’utile à l’agréable a toujours été un angle intéressant d’après moi.

Lorsque le serveur arriva, je ne savais pas trop quoi commander. Je n’avais pas encore pris le temps de bien regarder la carte. Et le fait qu’il demande uniquement les boissons ne fit pas baisser la pression qui tombait sur moi soudainement. J’étais rarement doué pour prendre le bon choix sous pression. Sur le terrain, j’avais souvent pour habitude de prendre le choix qui allait me mettre le plus danger quand j’étais sous pression. Le fait qu’elle prenne de la simple eau gazeuse n’aida pas ma pression à redescendre. J’étais surpris, je l’imaginais plus le genre de femme à boire de la bière et emmerder le monde qui la juge pour cela. Je suppose qu’elle emmerde tout de même le monde qui la juge. Et elle aurait bien raison. « Et bien vous savez quoi, c’est une merveilleuse idée. Mettez une bouteille, s’il vous plait. Évitez la tranche de citron pour moi, en revanche. Merci bien. ». J’adressais un sourire cordial au serveur alors qu’il partait en direction du bar. Je me reconcentrais sur la jeune femme. Je pouvais à présent l’admirer d’une manière plus convenable. Malgré la très bonne qualité de mon appareil photo, je n’avais pas très bien vu le visage de la jeune femme lorsque nous nous étions rencontré. La ruelle était sombre et je n’avais pas pris le temps de l’observer. Elle était vraiment belle. Du peu que j’avais vu des Green Lantern, il semblait que leur méthode de sélection incluait également un test physique car peu d’entre eux avaient un physique ingrat. Jessica ne dérogeait absolument pas à la règle. Je ne voulais pas trop la fixer car j’avais peur qu’elle finisse par s’en rendre compte, je me concentrais donc sur ce qu’elle me disait.

« Ce n’était pas grand chose vous savez, juste des semaines à préparer mon appareil photo pour avoir la bonne photo. Le travail de photographe, vous savez. » Au fond de moi, j’éprouvais une fierté particulière à cela bien sûr mais j’essayais de rester le plus distant à ce sujet. Je ne voulais pas que le monde me prenne pour quelqu’un de particulièrement imbu de sa personne. Ma fierté tenait plus au fait d’avoir une photo de Superman. Pas tellement d’être le premier. Ou en tout cas, pas d’avoir battu les autres. Superman se suffit en lui-même, pas besoin de se battre pour ou devant lui. « Non, bien sûr que non, je suppose que ce genre de choses se font maintenant. En revanche, vous m’excuserez mais non, je n’en ai pas tant fait que ça… ». Face à sa mine étonnée, je lui rendais un sourire plutôt satisfait. Et oui, le journaliste n’a pas fait le travail de recherche qu’on lui attendait. Déjà, la première raison, c’est que je ne suis qu’un photographe. Ce n’est pas réellement mon travail que de faire des recherches sur les gens. La deuxième raison, c’est que je n’en avais pas envie. Après tout, que pouvais-je découvrir de plus sur la jeune femme et de plus intéressant que le fait qu’elle soit une Green Lantern. Du moins, LA Green Lantern. Elle mérite largement ce détour là. « J’avais envie de découvrir Jessica Cruz en direct live. Je suis sûr que tout ce que j’ai à savoir, vous pouvez me le dire d’une bien plus belle manière que Google. ». J’étais sincère. Voilà le plus étonnant. Je me suis dis que le repas risquait de devenir particulièrement gênant à un moment ou un autre et que ça pourrait s’avérer utile d’avoir un sujet de conversation. Et vu que je suis toujours bien meilleur pour écouter les autres parler de eux-mêmes, quel meilleur sujet que celui-là ? « Alors Jessica, qu’y a-t-il d’intéressant à savoir à votre sujet ? Vos « activités parallèles » mises de côtés ? Qu’est-ce qui vous motive le matin ? Qu’est-ce qui vous pousse à travailler ? Qu’est-ce qui vous pousse à enfiler votre bague ? ». Le serveur arrivait avec la bouteille d’eau gazeuse qu’il ouvrit et posait sur notre table. Je le gratifiais d’un large sourire, attendant la réponse de Jessica. « Je vous promets une seule chose, je ne juge jamais les gens, donc n’ayez pas peur. ». J’essayais de lui montrer que c’était la vérité et que j’étais profondément un gentil garçon. Mais de nos jours, ce n’est peut-être pas si simple à croire.

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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyLun 8 Jan - 11:57



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James & Jessica



Je ne regardais même pas le serveur partir. Pourquoi faire ? De toute façon, je ne le trouvais pas spécialement agréable pour le moment et j’étais trop méfiante pour m’intéresser plus que cela à lui. Et puis à vrai dire je préférais délibérément me concentrer sur la personne que j’avais en face de moi à cet instant : James Olsen. Décidée à engager la conversation pour ne pas poursuivre dans les silences gênants qui allaient me faire paniquer, je posais une question à James. Enfin une question… J’énonçais un fait, quelque chose que je savais être sur : il était le premier photographe à Superman. Ce qui moi m'impressionnait. Non parce que quand on savait à quelle vitesse pouvait aller Kal-El, il fallait être doué pour le prendre en photo sur le fait. C’était pas pour rien que tous les journaux télévisés s’excitaient à chaque nouvelle image de lui. Donc soit James était vraiment un photographe hors du commun pour avoir réussi à prendre sur le fait soit Superman avait laissé exprès James le prendre sur le fait ce qui était loin de démériter le photographe. Je doutais que beaucoup de personnes avait eu ce genre de coup de pouce. Mais il en s’en vanta pas, chose que tout le monde n’aurait pas forcément fait. C’était… intéressant ? Oui intéressant. Il me dit qu’il n’y avait rien d’extraordinaire ou plus exactement que ce n’était pas “grand chose”. Cela me fit sourire, parce que soyons honnête : c’était loin d’être pas grand chose. Une certaine modestie en plus d’être gentleman donc. Je n’avais pas choisi le pire des photographes pour me faire prendre sur le fait. Bon d’accord, je n’avais pas choisi. Si quelqu’un avait choisi, cela aurait plutôt. Et le fait que nous soyons assis tous les deux à cette table était déjà la preuve que j’étais très très loin d’être tombé sur le pire. Même si je me serais bien gardée de le dire à voix haute. Je le croyais volontiers quand il disait que cela lui avait demandé beaucoup de préparation. Ma connaissance et, surtout, ma pratique de la photographie étant assez limitée, je n’aurais pas pu le contredire sur ce point là. Mais je le croyais moins sur ce “pas grand chose” qui m’avait fait sourire. Je doute qu’on puisse dire que c’est “pas grand chose”, mais soit. Mon sourire n’était pas moqueur, juste quelques peu rieurs. Et si… et s’il le prenait pour quelque chose de moqueur ? Buen Dios, j'espérais que non. Il… stop Jessica. Il n’y avait que Jimmy Olsen. Bon d’accord, c’était déjà beaucoup. Mais il n’avait pas l’air méchant, il semblait assez sympathique même. Alors cela ne sert à rien de paniquer et d’empirer la situation. Même si c’était plus facile à dire qu’à faire.

Surtout que j’ajoutais, naturellement et sans trop y réfléchir sur le moment, que j’avais fait quelques recherches. C’était vrai que je me retenais d’expliquer plus la teneur de mes recherches, le fait que je m’étais pas non plus arrêter aux trois premières pages google que j’avais en résultat mais ça ce n’était pas tellement parce que j’avais James en face mais plus parce que je ne le disais jamais. Je commençais à sourire quand il dit que c’était le genre de chose qui se faisait maintenant. Il n’avait pas idée. Pour le coup je n’étais pas simplement n’importe quelle personne qui faisait des recherches. J’étais une jeune femme qui avait vécu enfermée pendant un certain temps, coupée du monde, en dehors d’un ordinateur qui était devenu mon outil de travail. J’avais probablement une culture de la recherche sur internet un peu plus prononcé que la majeure partie de la population. Si bien que je n’avais pas le moins du monde vu la suite venir. Il n’avait pas fait de recherches… Pas du tout de recherches ? Ni sur Jessica ni sur la Green Lantern ? Aucune, du moins de ce qu’il disait. J’étais surprise et cela devait se voir amplement sur mon visage. Ca je ne m’y attendais mais vraiment pas. Surtout venant d’un journaliste pour tout vous dire. Mais c’était vrai qu’il était photographe, peut être était-ce à ce point un autre style de journalisme que j’ignorais. Parce qu’il avait envie de me découvrir en direct live. Je ne pus m’empêcher de rougir, désarmée. Je n’étais pas très douée dans les situations de surprises, cela n’avait rien de nouveau. Et je n’étais pas très douée en société. Les deux ensembles… Je ne savais plus trop où me mettre soyons honnête. Surtout que j’étais déjà pas bien sure de me trouver intéressante alors de là à croire que je me débrouillerais mieux qu’un ordinateur pour décrire qui j’étais. Non, ça je l’avais vraiment pas vu venir. J’aurais bien voulu que le serveur soit revenu pour me cacher derrière mon verre mais il n’était pas là et je supposais que lever le menu pour me cacher derrière, outre être parfaitement impoli n’aurait pas vraiment l’effet escompté de dissimuler ma gêne. Surtout que voilà, il arrive avec pleins de questions du coup. Je me mords les lèvres, surprise, déboussolée et sans la moindre idée de ce que je vais pouvoir répondre. Il n’a pas conscience des questions qu’il pose. Il ne peut pas savoir ce qu’elles signifient pour moi, ou plutôt : ce que les réponses les plus honnêtes que je pourrais donner signifient pour moi. Ce qui me motiver le matin ? Ce qui me poussait à mettre la bague ? Je passais une main dans mes cheveux, parfaitement gênée et profitant de quelques secondes de répit, cachée par mon mouvement. Je voulais disparaître.

Finalement, l’arrivée du serveur ne me rassura pas du tout. Cela faisait un regard en plus qui se posait sur moi. J’attrapais le verre qu’il me servit et le porter doucement à mes lèvres. Visiblement James avait remarqué que j’étais mal à l’aise parce qu’il me promit de ne pas juger. Cela me fit sourire. Que lui dire ? Ce n’est pas tant de votre jugement que j’ai peur… mais du mien. J’étais finalement habituée au jugement du grand public. Au moins aussi dans un certain sens. Et si je paniquais en public, si j’avais l’impression que tous les yeux se tournaient vers moi pour me juger et me condamner, je savais que ce n’était pas de leur jugement que j’avais peur. J’avais peur du mien. Parce qu’à mes yeux j’étais jugée et reconnue coupable. Parce qu’à mes yeux, je ne pourrais jamais rien faire pour racheter ce que j’avais fait sous le contrôle de cette bague. Parce qu’à mes yeux, j’étais coupable, coupable d’avoir survécu quand mes amis ne s’en étaient pas sortis. Parce qu’à mes yeux, j’étais la plus pitoyable des lanterns que l’on n’avait jamais vu. Tout cela c’était à mes yeux et pourtant je voyais le reflet de mon regard dans les yeux des autres. Et c’était cela qui créait ma panique. Cela qui justifiait que j’étais devenue comme j’étais. Je pris une inspiration. Ce doit pas sembler tout à fait original mais je ne suis pas certaine de trouver grand chose intéressant à mon sujet, même en englobant mes “activités parallèles”. Je faisais déjà pas grand chose comme Green Lantern donc forcément je trouvais pas ça d’un intérêt particulier. De toute façon, je me rendais bien compte que ce qui m'émerveillait dans ce que pouvait faire Hal ou John les émerveillaient moins que moi. Peut-être était-ce que lorsqu’on y participait nous même cela perdait en intérêt d’une certaine manière ? Ce qui me motive le matin c’est… bonne question. Je crois que je me lève surtout pour me prouver que j’en suis capable. C’était assez ça. Me prouver que j’avais la volonté nécessaire. La volonté qui faisait de moi une Green Lantern : réussir à vaincre ma peur et sortir du lit. Et finalement, les journées passaient, se ressemblaient ou ne se ressemblaient pas et j’étais toujours là. Cette réflexion avait quelque chose de rassurant. J’aime mon travail, pour ce qui me pousser à travailler. Je suppose que c’est quelque chose du genre qui vous pousse vous aussi à travailler ? Le peur qu’il m’en avait dit sur son travail, ces quelques phrases quand il m’avait parlé de la photo de Superman me laissaient deviner qu’il aimait son travail. J’aurais eu tendance à croire, pendant un temps, que si on n’aimait pas son travail on en trouvait un autre. Surement que je ne serais pas restée hackeuse si je n’aimais pas ça, n’était pas challenger tous les jours par la présence de personnes dont le talent m’inspirait l’envie de devenir meilleure. En étant totalement honnête, pour la bague… Vous avez dit ne pas juger n’est-ce pas ? Ce qui me pousse à essayer, parce que je doute qu’on puisse réellement parler de réussite me concernant, c’est la culpabilité. Je marquais une pause, reprenais ma respiration et… attrapais mon verre avant de continuer. Je buvais une petite gorgée d’eau gazeuse, espérant que cela m’aiderait à m’éclaircir les idées. J’avais l’impression que mes oreilles sifflaient. Que mes mains tremblaient, ce qui n’était pas qu’une impression aux mouvement discrets mais nettement perceptibles de ma main quand je reposais mon verre. Je sentais le sang battre dans mes oreilles. Je savais, je le sentais : il voudrait que j’en dise plus. Qui ne voudrait pas ? La bague précédente fut moins une partie de plaisir, que celle-ci. Je me souviens de tout ce qu’elle m’a fait faire avant que je ne puisse reprendre le contrôle. Voilà pourquoi. Voilà qui était dit, oui. Mais je doutais que cela lui suffise. J’aurais essayé du moins. Peut être que ma voix cassée, alors que j’avais eu l’impression que ces mots ne voulaient pas sortir de ma bouche, le convaincra de ne pas pousser plus loin. Peut-être que non. Et puis quand vous enfilez pas la bague alors qu’il le faudrait… elle fait un boucan tel qu’il est difficile de choisir de l’ignorer. Sans compter que survivre était quelque chose auquel je devenais assez doué. Et je savais rationnellement que j’avais beaucoup plus de chance de survivre si je gardais ma bague à proximité. Néanmoins, malgré tous le sentiments mouvementés et parfois contradictoires que cela amenait chez moi de parler de cela, je souris à James. Je souris aussi pour pouvoir enchainer, dire autre chose. Et vous, qu’est-ce qui vous pousse à prendre votre appareil photo ? Et, si ce n’est pas trop indiscret, pourquoi avoir choisi photographe ?


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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptySam 13 Jan - 19:48

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jessica & jimmy
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J’étais parfaitement incapable de dire de quoi était fait la jeune femme qui me faisait face. J’avais maintenant l’habitude de gérer les super-héros, de les côtoyer. Depuis l’interview de Superman et la première photo que j’avais faites de lui, de nombreuses personnalités du monde héroïque avaient eu droit à une interview par l’équipe Lane-Olsen. J’avais donc compris beaucoup de choses au sujet de l’héroïsme et de ce que ça implique dans la vie d’une personne. J’avais compris les sacrifices que cela demandait, les risques encourus, les vies entières gâchées ou sublimées. Superman ne m’avait pas caché à quel point il pouvait être dur d’être qui il était mais également à quel point cela pouvait être bon et bénéfique pour lui. Devoir tous les jours prêter une oreille attentive aux maux de notre monde, ce n’est pas une chose aisée. Je me rendais bien compte d’une chose : les héros n’ont pas de vacances. Si des gens meurent alors qu’ils auraient pu faire quelque chose, il est difficile de vivre avec. Je le comprenais. Je voyais également une stature chez les héros. Et pourtant, une fois l’anneau enlevé, Jessica Cruz semblait être une femme tout ce qu’il y a plus de normal. Elle cachait une timidité, une gentillesse et bien d’autres choses que je n’avais encore pas eu le temps de déceler. Et, même si je n’avais aucun doute sur ses qualités de héros ou sur sa capacité à mettre sa vie en danger quand des gens en ont besoin, je voyais très bien que la femme que j’avais en face de moi n’était pas l’héroïne. À vrai dire, j’avais même du mal à l’imaginer enfiler son anneau et passer de l’autre côté de sa vie, du côté de l’héroïsme, du côté de la Green Lantern. C’était aussi intéressant qu’effrayant. Je ne l’imaginais actuellement que comme une charmante jeune femme avec qui j’allais passer une jolie soirée. Et, si d’habitude, je devenais tout excité à l’idée de rencontrer un héros, je me sentais moins impressionné que de rencontrer la jeune femme dans la robe verte. Clairement.

Ses réponses à mes questions ne me surprenaient pas vraiment. Ce sont des questions simples mais les réponses ne le sont jamais. Je comprenais qu’il y avait une force de la volonté en elle – elle ne serait pas une Green Lantern sinon – mais une volonté de travailler sur elle-même, de se prouver qu’elle en était capable. Parfois, le pire ennemi que l’on puisse avoir, c’est nous-même après tout. Indéfectiblement, je voyais également de la culpabilité chez la jeune femme. Une culpabilité difficile à vivre, je ne pouvais que l’imaginer. J’avais eu vent de cette histoire d’anneau. Un anneau spécial qui avait pris possession d’elle – plus qu’il n’était rentré en sa possession – et qui l’avait forcé à faire des choses que toute personne regretterait. Je pouvais comprendre ce qui se tramait dans sa tête. Comment assumer ce qu’on a fait lorsqu’on ne l’a pas réellement fait. Cet anneau semble être des plus dangereux et pousse la personne qui le porte à faire des choses affreuses, des choses qu’on ne peut que regretter jusqu’à la fin de ses jours, je ne peux en douter. Mais je savais également qu’il y avait de l’espoir en elle. Sinon, l’anneau des Lantern ne serait pas là. Il ne serait pas à ses côtés pour l’aider à prouver qu’elle n’est pas la personne qui a fait les choses horribles. Elle n’était pas cette femme. Elle était une Green Lantern et elle pouvait être sacrément fière de l’être. Car moi, si j’avais un tel anneau en ma possession, j’aurais cette fierté. Cette fierté d’aider les gens. Cette fierté de rendre leur vie meilleure, sans argent en retour, sans rien d’autre que leur regard quand vous venez de leur sauver la vie. Cette vie semble aussi difficile que merveilleuse. J’en ai bien compte.

Je l’observais alors qu’elle me retournait la question. Ma vie était loin d’être aussi palpitante que la sienne, à n’en pas douter. Je n’étais qu’un simple photographe après tout. Pour le Daily Planet, certes, mais un photographe quand même. Ma manière de changer la vie des gens n’était pas aussi belle. Bien souvent, c’était parce que je révélais des photos sur leur activités qu’ils finissaient en prison ou autre, et là, je changeais leur vie. Mais autant dire que je sauvais rarement des vies. Lorsque l’occasion se présente, je ne manque pas de le faire. Pourtant, ce n’est pas aussi beau que ce qu’elle fait elle. « Je suppose que trois choses font que je fais ce que je fais. La première, c’est que la photographie m’a été insufflée par mon père. Il est celui qui m’a donné mon premier appareil photo, avant de partir à la guerre dont il n’est pas revenu. Je suppose que j’ai toujours l’impression de le faire vivre à travers cet appareil. ». Mon père était un homme fabuleux et je me rendais compte qu’essayer de suivre ses pas n’était pas une tâche facile mais c’est lorsque l’on se donne des objectifs qu’on arrive à les remplir, certains disent, peut-être me faut-il faire de même. C’est donc pourquoi je tentais tous les jours de le rendre fier à ma manière. Et je suis sensiblement persuadé de réussir pour l’instant. « La deuxième raison est assez stupide mais c’est parce que je suis doué pour cela. Je suis sûr que vous l’avez déjà remarqué mais il n’y a rien de plus agréable que de faire un métier dans lequel on excelle. Du coup, je ne m’imagine même pas faire autre chose. ». Cette réponse pouvait sembler stupide mais au fond de moi, elle avait du sens. Je savais très bien que ce talent me donnait également envie de me donner encore plus. « La troisième c’est que moi, à mon niveau, c’est la seule chose que j’ai trouvé pour aider les gens. La découverte de la vérité est importante pour moi. Démanteler des réseaux, montrer au monde ce que font certaines personnes ou encore informer le monde que Superman et les héros ne sont pas mauvais pour nous mais bénéfiques, je pense qu’il n’y a rien de mieux. ».

Voilà plusieurs minutes que nous étions là. Je trouvais encore étrange que personne ne soit venu nous voir pour prendre notre commande. J’avais déjà fait mon choix, je n’étais pas un homme très difficile concernant la nourriture, j’avais donc choisit un plat assez simple mais dont je ne doutais aucunement du goût. Même si je passais un très bon moment avec la jeune femme, je commençais à légèrement m’impatienter. Je ne voulais pas qu’on attende pendant des heures. J’avais choisis le restaurant, il était également de ma responsabilité que le repas se passe bien. Finalement, un serveur arriva. « Vous avez fait votre choix ? ». Je laissais la jeune femme commander ce qu’elle voulait et j’enchaînais. « Je prendrais l’entrecôte grillée avec l’accompagnement habituel, s’il vous plait. ». « Et pour la cuisson ? ». « Saignante, s’il vous plaît ». Une fois la commande passée, le serveur disparu en cuisine. Et nous pouvions reprendre notre conversation de la manière la plus cordiale possible. J’étais assez heureux de partager ce moment avec la jeune femme. Elle était plus que charmante. « Vous faites quoi dans la OH MON DIEU ! ». Je venais de faire un bond en direction de la jeune femme, tentant d’intercepter en vain un projectile qui venait dans sa direction. Celle-là, je ne l’avais pas vu venir. Quand bien même j’aurais été là à temps, je n’aurais jamais pu arrêter le projectile. Le serveur avait trébuché – à cause d’un enfant qui avait mis jambe – et le gaspacho qu’il portait en main avait décidé de s’envoler et une partie s’était retrouvée sur la robe de Jessica. La manche de mon costume avait également ramassé sa dose mais ce n’était rien à côté de la robe de la jeune femme. Cette robe était magnifique, verte, et maintenant tâchée de rouge. N’importe quel designer sait que le vert et le rouge sont difficiles à associer. « Je suis désolé Jessica ! ». J’attrapais une serviette sans même réfléchir, l’imbibait d’eau gazeuse et commençait essayer de frotter un maximum de la soupe froide pour que cela ne reste pas. Fort heureusement, seule une infime partie de la robe avait été atteinte. Ce n’est que lorsque la résistance que m’accordait sa peau fut plus légère et plus tendre (et agréable) que je fis de nouveau un bond mais cette fois-ci en arrière. « Ohmygod, ohmygod, je suis désolé. ». Je venais en effet de me rendre compte que j’avais essayé d’enlever du gaspacho qui se trouvait au niveau de sa poitrine et que main avait habillement joué avec son sein gauche. N’importe quel homme y aurait vu une opportunité, moi, j’y avais vu, en toute bonne foi, une simple tâche à nettoyer. Je ne pouvais me sentir plus désolé. « Vous… vous voulez peut-être aller aux toilettes ? Je suis désolé si j’ai été pu paraître mal-intentionné… Ce n’était pas volontaire. ».

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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyMar 16 Jan - 23:33



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J’avais menti. J’avais parfaitement menti en disant que je n’avais pas peur du jugement de James. De façon générale, je n’avais pas réellement peur du jugement des gens. Même si mes crises de panique me faisait oublier tout cela, je n’avais pas peur de leur jugement. Je savais bien que j’avais peur du reflet dans leurs yeux de mon propre jugement. Mais je devais avouer que finalement j’avais un peu peur du jugement de Jimmy. Sauf que voilà, il n’y avait pas une seule trace de jugement dans ses yeux. Je n’y voyais ni dégoût ni pitié. J’aurais cru voir du dégoût. Je m’attendais à pire que cela. Non pas parce que je disais avoir du mal à me lever le matin mais parce que j’avais la raison pour laquelle je mettais la bague. Une des raisons, ce n’était pas la seule. Mais quand j’étais dévorée par la culpabilité, quand ça se voyait les gens étaient soit dégoutés parce qu’ils savaient soit curieux. Mais il n’était pas dégoûté ni curieux. J’aurais cru voir de la surprise, à défaut de voir le reste au moins. Mais il n’y en avait même pas. C’était dans les miens que se dessinait la surprise en même temps que ma voix se brisait sur mes paroles. Et cette étonnement fut ce qui fit naître entre autre le sourire sur mon visage. Il aurait probablement fini sur mes lèvres quoi qu’il arrive mais là, à cet instant, il était lié à la réaction de James. Surprenante et agréable. Plus agréable que ce que j’aurais pu croire à vrai dire. Je ne m’y étais jamais attendue. Certe, il n’y avait ni dégoût ni pitié qui venait de Hal ou d’autres. Mais c’était des héros et j’avais l’impression que ce n’était pas pareil. C’était merveilleux venant d’eux, c’était ce qui m’aidait à avancer. Sauf que ce n’était pas pareil. Parce que nous n’avions pas tous la même grille de lecture de tout cela.  Il venait de m’offrir un cadeau magnifique. Je doutais qu’il en avait conscience.

Profitant que le situation me le permettait, je me montrais légèrement indiscrète et posais une question à James. Une question dont je ne trouverais probablement pas la réponse sur internet même en fouillant autant que je le pouvais. Qu’est-ce qui lui le motivait à faire ce qu’il faisait ? Pourquoi faisait-il ce qu’il voulait ? Je me doutais que la photographie devait être une forme de passion pour lui mais j’avais envie d’en savoir plus. Trois choses ? Il savait visiblement beaucoup mieux que moi ce qu’il faisait dans la vie et pourquoi. Je souriais en l’écoutant m’expliquer les raisons qui faisait qu’il était journaliste. Son père donc. Il y avait une certaine tristesse dans ce qu’il disait. Son père n’était pas mort vieux, ça je l’avais trouvé sur internet. Trop jeune pour mourir. Mais ce n’était pas de la tristesse que j’entendais là dans la voix de James Olsen. C’était de la fierté. Les autres raisons sont probablement plus classique, et je l’espérais moins triste. D’ailleurs en l’entendant m’énoncer la seconde : son talent en la matière, je me pinçais les lèvres. Je connaissais assez bien cet argument. C’était une des choses qui m’avait moi même décidé à faire ce que je faisais pour gagner ma vie. Y a pas de mal à faire ce pour quoi on est doué. Je haussais très légèrement les épaules en disant cela. Il était toujours plaisant de faire quelque chose dans quoi on y arrive. Quelque chose qui nous plaisait et il était difficile d’ignorer que cela plaisait à d’y arriver. Et enfin sa troisième raison. Un sourire rieur bien que gentil se posa sur mes lèvres. James Olsen, super-héros armé d’un appareil photo. Démanteler quoique ce soit était déjà un stade bien au dessus de ce que j’étais capable de faire. Et puis, chercher la vérité… C’était une belle cause. Une cause noble. Et je n’allais pas vraiment être quelqu’un qui critiquait le fait que l’on veuille montrer les héros sous leur meilleur jour. C’était plutôt quelque chose que je trouvais appréciable.

Je lève la tête pour regarder le serveur qui arriva à notre table. Je jetais un coup d’oeil à James et vit qu’il semblait prête à commander. J’en profitais pour regarder à nouveau la carte. J’avais beau avoir l’habitude de cuisiner, je restais ce genre de personne qui savait pas trop ce qu’elle allait manger tant que ce n’était pas dans son assiette. Ce qui était particulièrement pire quand je me trouvais au restaurant… enfin je supposais parce que j’étais pas allée au restaurant depuis très longtemps. Je souris en entendant James demander une entrecôte. J’aurais du parier sur une pièce de viande. Il y avait quelque chose de prédictible à ce que les hommes prennent de la viande. Le serveur se tourne vers moi. Oh mince… Bon Jessica, tu choisis quoi ? Des pâtes carbonara s’il vous plait. Le serveur repartit et j’étais bien contente de lui laisser la carte. Ca prenait de la place pour rien ce genre de chose. Mon  Après avoir repris de l’eau, je croisais les mains sous mon menton. Je dois dire que je m’attendais à beaucoup plus de questions. Je me retiens de lui adresser un clin d’oeil, joueuse. D’ailleurs, James prit cela pour une invitation et commença à poser une question. Avant de pousser un sacré juron. Je sursautais tout en me tournant vers la direction que regarder Jimmy. Juste à temps pour voir le serveur encore en train de tomber. Je tentais de me lever, stopper en chemin par la pensée que je ne pouvais pas faire usage de ma bague comme cela en public. Alors je me forçais. Je me forçais à m’immobiliser. Et la soupe me toucha. Ce fut soudain très froid sur mon ventre et humide. Bordel. Je relevais la tête de ma robe, parfaitement tâchée. Je relevais la tête et je vis tous les regards tournés vers moi. Je vis tous leur regard tournés vers moi. Je n’arrivais plus à déglutir. Je serrais mes poings sur ma robe. Ils me regardaient tous. Ils avaient leur yeux rivés vers moi. J’avais l’impression que ma poitrine s’éffondrait. J’avais l’impression que les murs se rapprochaient. Jusqu’à ce que Jimmy apparaisse dans mon champ de vision, une serviette à la main. Je continuais de trembler alors que la serviette, guidée par sa main, se posa sur le tissu, le froissant, essayant d’en retirer la soupe. C’est.. ce n’est… rien. Je fermais les yeux, me mordais les lèvres pour contrôler un peu ce que je ressentais. Une inspiration. Je continuais de trembler quand il retira sa main d’un coup, s’excusant. J’ouvrais les yeux, voyant l’air un peu choqué de James. Je remontais la scène dans ma tête et ma bouche s’ouvrit en forme de “o”. Et merde. Oups… Je comprenais mieux le “ohmygod”. Et je pouvais sentir le rouge me montait sur les joues. Presque autant par ce qui venait de se passer que par sa façon de réagir.

Reprend toi Jessica, maintenant ! Alors que James m’assurer que ce n’était pas volontaire, ma main attrapa la sienne. Doucement mais avec toute la fermeté que j'étais capable d’y mettre pour le moment. Je lui souris, retirant ma main qui s’était emparé de la serviette. Ce n’est rien. Enfin si c’est froid. J’espérais que mon humour, bien que limite, détendrait le jeune homme. J’appliquais moi même la serviette sur la tâche pour essayer d'éponger un peu. Dommage j’aimais bien cette robe. Je la mettais pas souvent certes mais elle était jolie. Bon, au moins cela me faisait une excuse pour en trouver une autre mais je n’étais pas une grande fan de shopping dans les magasins, surtout pendant cette nuit perpétuelle évolution. Rien à faire, que ce soit moi ou James qui frottions, elle ne partirait pas avec cette serviette déjà imbibée de gaspacho. Je vais aller retirer la tâche oui. Enfin si je peux. Attendez moi.

Je m'éclipsais dans les toilettes, faisant signe au serveur qui s’excusait que ce n’était rien. Je refermais la porte derrière moi et dès que je sus que j'étais seule dans la pièce, je me laissais aller. Mon dos rencontra la parois contre laquelle je me laissais glisser. Ça va aller… ça devait aller. J’avais pas le choix. J’étais bloquée ici. Je pouvais pas m’enfuir. Je devais pas m’enfuir. Et le pauvre James Olsen n’y était pour rien dans tout cela. Pour rien si la peur m’enserrait le ventre en permanence. Pour rien si ce crétin de serveur n’avait pas réussi à tenir sur ses deux pieds. Pour rien si je ne supportait pas de voir tous les regards de tourner vers moi. J’inspirais un grand coup et me relevais toute tremblante. J’attrapais la serviette éponge blanche qui servait normalement à s’essuyer les mains pour essuyer ma robe. Je réussissais à en retirer la soupe. Toutefois une large tâche plus sombre s'étendait sur le tissu à la hauteur de ma poitrine. Mauvais genre… mais je n’avais pas mieux pour le moment. Doucement je mouillais mes mains avec l’eau la plus froide que je pouvais avoir et tamponnais mon cou, mon front, mes temps. Si cela pouvait m’aider à garder mon calme. Je le regardais dans la glace. Si on oubliait la tâche, ça allait. J’avais pas aussi mauvaise mine que je le croyais. Je tentais de sourire mais je me trouvais pas convaincante. Aller Jessica, tout n'était pas perdu. La soirée pouvait encore prendre  un cours agréable. James était agréable. Je devais juste essayer. J’avais dit que j’essayerais.

Attrapant une autre serviette éponge, la première étant plus vraiment utilisable, je l’humidifiais avant de ressortir des toilettes. Je retrouvais James, qui n’avait pas pris la fuite, qui m’attendait à notre table.  Certe prendre la fuite était plus mon genre que le sien mais sait on jamais. Le regardant, j’ignorais les regards qui me suivait pour le rejoindre. Concentre toi sur James, le reste n’était pas important. Les autres gens ne comptaient pas. Si je les oubliais, tout pouvait bien se passer. Arrivant à la hauteur du journaliste je lui tendais la serviette. J’ai vu que votre veste était tachée également. Quelques secondes à peine après, je fus assailli par un serveur qui se répandait en excuses. J'étouffais. Je jetais un coup d’oeil à James, l'appelant à l’aide du regard. Mais le serveur continuait, posant sa main sur mon bras que je retirais plus violemment que prévu. Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais oublier cet incident et poursuivre cette soirée comme si ça n’était pas arrivé. Et à vrai dire, ce n’est pas à vous que je pose la question mais à James. Qu’en dites vous ? Ce fut avec plaisir que j’entendis le journaliste répondre par la positive à ma question. Je lui adressais un grand sourire avant de reprendre place à table. Je soupirai d’aise de me retrouver assise et de voir le serveur s'éloigner. Je suis désolée… je ne suis pas forcément très à l’aise une fois à l’extérieur. Et je vous avoue que la soupe renversée m’a… déstabilisée, sans mauvais jeu de mot. Une discrète façon de lui glisser que je n'étais pas à l’aise en société et que donc je risquais de me montrer trop visiblement gênée et gênante au cours de la soirée. J’espérais qu’il comprendrait quand cela arriverait. Quels sont les pronostics vitaux pour votre costume ? Et que disons nous avant d’être interrompus ? Je souriais, assez amusée finalement. Après tout, ce n’était pas agréable comme situation, la soupe et tout. Mais j’avais connu largement pire. Sûrement que James aussi avait connu pire que cela. Et nous avions encore la soirée devant nous. On allait manger un bon plat,, continuer notre discussion… Les choses ne pouvaient pas  s'empirer. Du moins ce que je croyais avant d’entendre la vitre du restaurant se briser.


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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptySam 20 Jan - 18:58

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jessica & jimmy
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La jeune femme disparue rapidement de mon regard après avoir juste effleuré ma main pour récupérer la serviette imbibée et aller se nettoyer dans les toilettes. La légère caresse qu’elle avait fait sur ma main avait suffit à me faire travers un frisson. Elle avait la peau très douce, ce qui me surprenait fortement venant d’un super-héros. Après tout, elle utilise un anneau, pas forcément ses poings, ça se tient. J’étais à présent seul à la table et tous les regards étaient tournés vers moi. Je pouvais comprendre pourquoi, certaines personnes avaient forcément remarqué le contact que j’avais eu sur sa poitrine et la gêne que j’avais ressentie devait se propager. Je voyais des chuchotements. Ils devaient se dire qu’elle avait fuit d’énervement. Je ne pensais pas être un goujat. Le contact était réellement non-intentionnel. Je n’aurais jamais osé faire cela sinon. Je n’étais pas le genre de personne tactile et à l’aise avec la gente féminine. J’étais plutôt la personne timide qui sourit et ne dis rien. Et puis même si c’était le cas, je ne connaissais pas Jessica et mon intérêt avec elle était purement professionnel. Nous n’étions même pas des amis, au mieux, de simples connaissances qui partageaient un repas. Un diner qui était d’ailleurs plus un ultimatum qu’autre chose. J’étais suffisamment gêné de cela également. La jeune femme resta longtemps dans les toilettes. J’imagine que la tâche devait être compliquée à enlever. Et puis soyons honnête, si j’étais à sa place, je n’aurais pas particulièrement envie de revenir et d’affronter les regards de la foule. Une serveuse s’arrêta vers moi. « Votre fiancée est au toilette depuis bien longtemps, je devrais peut-être aller voir si elle va bien ? ». À la simple évocation du mot financée, je devins rouge comme une tomate. L’idée que les gens puissent croire que Jessica et moi étions un couple me perturbait. N’étais pas forcément désagréable mais profondément gênante. « Nous ne sommes pas en couple, et je pense qu’il vaut mieux la laisser seule pour le moment. Elle reviendra quand elle aura finit de faire ce qu’elle doit faire. » Elle reparti, se rouant d’excuses.

Éventuellement, la jeune femme passa la tête par la porte des toilettes et, après une certaine hésitation, se dirigea vers moi. Son regard était fixé sur moi, planté dans le mien, comme si je n’étais que la seule chose qui comptait dans tout le restaurant. Voilà de quoi me gêner une nouvelle fois. Mais en même temps, je la comprenais. J’étais la seule personne qu’elle connaissait dans le restaurant et les regards des autres étaient bien trop lourds pour être supportés comme cela. Arrivée à mon niveau, elle me tendit une serviette humide pour que je nettoie ma veste également. J’acquiesçais avec un sourire. En effet, elle n’avait pas été épargnée par ma tentative de sauvetage. Je tapotais la serviette sur mon bras lorsque le serveur revint nous voir, s’excusant comme si ça vie en dépendant. La réponse de Jessica fut assez froide et elle semblait déterminée à passer une bonne soirée tout de même. Elle reportait rapidement son attention sur moi et, avec un sourire, j’acquiesçais. En effet, l’important c’était nous, pas le reste du monde. Je posais la serviette, abandonnant ma veste à son triste sort. J’en avais d’autres. « Je comprends parfaitement, vous savez. Ne vous inquiétez pas, avec moi, vous êtes en sécurité. » Je lui adressais un petit clin d’œil amical. J’observais mon costume après sa remarque. Il était en effet mal en point mais ce n’était pas le plus important après tout. Peu importe ma veste. Le plus important était qu’elle aille bien, non ? « Roh, elle survivra. » Je la regardais avec un sourire affectueux. J’avais envie qu’elle ait un bon souvenir de notre moment, tout de même. Malgré nos gênes respectives, il n’y avait pas de raisons pour que l’on ne soit pas heureux d’être ensemble. Au pire, c’était un bon diner… « Que pensez-vous que nous nous tutoyons ? C’est plus simple, non ? J’ai l’impression d’être à un diner d’affaire et honnêtement, je n’ai pas vraiment envie de me… »

Je n’avais pas le temps de finir ma phrase que j’entendais un bruit sourd venir de l’extérieur, quasi-immédiatement, la vitre qui était à côté de nous se brisa. Dans un réflexe, je sautais au-dessus de la table – cette fois littéralement – et arrivait sur Jessica, la plaquant au sol. Je lui avais peut-être fait mal mais je savais pertinemment que cette douleur là serait moins importante que la potentielle autre douleur sans mon plaquage. Je pourrais reconnaître le bruit d’un coup de feu dans n’importe quelle situation. Et plusieurs balles avaient déjà volés. Je sentais une douleur étrange au niveau de ma cuisse droite mais je n’y prêtais pas une grande attention. Le plus important était de savoir si elle allait bien. « Ça va ? Pas de blessure ? ». Je prenais le temps de regarder plus attentivement et je voyais bien qu’elle n’avait rien de grave ce qui me rassurait. Peu de temps après, trois personnes cagoulées entrèrent dans le restaurant, Jessica était toujours protégée par mon corps, ce qui me rassurait. Dans un réflexe, j’appuyais sur le bouton sur le côté de ma montre avant de me souvenir que Superman n’était pas disponible en ce moment. Tant pis. J’avais une héroïne avec moi, après tout. Je la vis porter sa main à son anneau. Je posais ma main sur la sienne. « Non, pas maintenant, les gens peuvent vous voir. Laissez moi faire. À mon signal, allez y. ». Je portais ma main à ma poche intérieure de veste pour y sortir un petit appareil photo que j’avais toujours sur moi. Mon appareil photo de secours, en quelques sortes. « Restez-là et tenez vous prêtes ». Je devais faire diversion le temps qu’elle puisse enfiler son anneau et son costume de Green Lantern. Je devais attirer l’attention et j’étais particulièrement doué dans ce domaine. « Go ! ». Je me levais en criant et faisait face aux malfrats. « Hey les débiles ! Un petit sourire pour la photo ? Le Daily Planet va adorer ! ». Tout le monde me regardait, eux également, et avec un grand sourire, j’activais le flash de mon appareil photo – prenant une photo au passage, ça peut toujours servir – et les aveuglait le temps nécessaire à ce qu’un grand flash vert illumine la place. Je n’eu que le temps de voir une arme se diriger vers moi que je me jetais par terre. Je compris rapidement la douleur au niveau de ma jambe, je voyais que premièrement, une balle avait très clairement traversée ma jambe et que, deuxièmement, un morceau de verre était fermement ancré dans ma cuisse. La douleur était maintenant bien plus aiguë que précédemment. Mais ce n’était plus à moi de jouer. It’s Green Lantern Time !

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by Wiise
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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyDim 21 Jan - 23:22



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James & Jessica



Je ne pus m’empêcher de sourire quand James me dit qu’il comprenait et que je n’avais pas à m’en faire. Que j’étais en sécurité avec lui… Étonnamment, par rapport à notre sujet de conversation actuelle, le fait que je n’étais pas à l’aise en société, je me considérais en sécurité avec lui. James Olsen avait quelque chose de rassurant, je devais le reconnaître. Quant à en dehors de juste mon malaise en société et le fait qu’il ne me jugeait pas… je devais avouer que je me sentais pas forcément moins en sécurité que pour pas mal d’autres fois. Ce qui m’avait pas empêché de repérer les issues de sécurité, les possibles lieux de confinement. Mais ça c’était encore autre chose. Et je n’étais pas sure de penser que je devrais arrêter d’être survivaliste, de me préparer pour la fin du monde. Parce que plus j’étais proche du monde des héros, plus je trouvais que la fin du monde était réellement quelque chose de probable. Quelque chose à laquelle je ferais mieux de ne pas trop penser si je voulais passer une soirée agréable. Essayant de revenir à une situation normale, je recommençais à faire la conversation. En demandant au jeune homme quelles étaient les chances de survie de sa veste de costume. Je doutais qu’elles ne soient très élevées… Enfin surement plus que celle de ma robe en même. Surement qu’elle finirait à la poubelle dès que je serais rentrée, à défaut de pouvoir la mettre à la poubelle avant. Mais bon James était visiblement plus optimiste que moi sur la durée de vie de sa veste. Je répondis à son sourire avant de rire légèrement quand il me demanda si on pouvait abandonner le tutoiement. J’avoue que cela ne me gênait pas de dire tu. Certes je ne le connaissais que très peu, ce n’était pas forcément très correcte selon je ne sais trop quelles règles de société. Mais je n’avais pas 80 ans et lui non plus. Nous devions avoir à peu près le même âge. Et j’avais pas franchement l’habitude de vouvoyer les gens. Pas trop la démarche sur internet. Alors je hochais la tête quand il souligna le fait que c’était plus simple, pour lui faire comprendre que j’étais d’accord avec lui.

Je n’eus pas réellement de temps de comprendre ce qu’il disait ensuite. Juste qu’il parlait d’un repas d’affaire. Ce fut le dernier bruit que j’entendis avant que la vitre la plus proche de nous ne se brise. Un bruit comme une détonation. Puis des coups de feu qui suivent dans les millièmes de secondes, son que je connaissais trop bien. Et alors que c’est moi la supposée super-héro, c’est James qui a la réaction héroïque alors que je reste paralysée. Je le vois passer par dessus la table pour me plaquer au sol. Je n’ai que le temps d’attraper un de ses bras de ma main et de le tirer vers moi alors que nous tombions, m’assurant ainsi qu’il se retrouve tout aussi plaqué au sol que moi. Mon dos rencontre le sol, j’ai le souffle court. Je sens une sorte de douleur dans mon dos et je réalise que l’on est tombé au milieu des débris même si j’ose espérer que nous sommes tous les deux qu’assez peu blessés. Je peux deviner facilement que j’ai les yeux ouverts comme des soucoupes et que je fixe James avec un air presque choqué. Qu’est-ce qu’il va se dire ? Surement pas que je suis le super héro le plus efficace que nous avions sur terre. Mais je suis encore tétanisée, surprise, pas forcément paniquée pour autant. Je sens le souffle de James sur mon visage alors qu’il me parle mais j’ai encore le souffle coupé si bien que je ne lui réponds pas de ma voix mais hoche tout timidement la tête. Je le regarde appuyer sur sa montre alors qu’à l’extrémité de mon champ de vision je vois les jambes des braqueurs, car c’était un braquage. Et c’est ce geste du journaliste, qui appuie presque frénétiquement sur sa montre, ce geste qui semble ne rien avoir à faire ici qui me ramène à la réalité. Mon regard quitte le visage de James, beaucoup trop calme pour ce genre de situation, pour se reporter sur la bague à l’une de mes mains. Mes doigts la touchent, la bougent comme pour bien la remettre en place. Il est là, à mon doigt, l’anneau des Green Lantern. Et même si sa douce voix ne s’est pas exprimé, je sens le besoin de faire ce qu’elle me dit de faire : intervenir, protéger ces gens, arrêter ces criminels.

Toutefois la main de James se pose doucement sur la mienne, plus chaude que je ne l’aurais cru, plus chaude qu’elle ne m’avait paru quand j’avais repris la serviette de sa main tout à l’heure. Il y a quelques minutes à peine mais j’eus soudain l’impression que cela faisait déjà une éternité. Sa voix est calme alors qu’il me dit de ne pas agir maintenant. Il n’avait pas tort. Si j’agissais maintenant, mon identité serait révélée. Identité qu’il aurait pu faire connaître au monde entier et qui venait de m’aider à protéger. Je souris doucement. C’était tout à fait attentionné de sa part. Et tout à fait dangereux, même si ça collait à la réputation que je lui avais découvert en regardant sur internet. Rien de dangereux d’accord ? Mais je doutais qu’il m’écoute réellement. Soyons honnête, à sa place je me serais pas écouté. Qui a envie d’écouter un superhéro qui n’agit pas face au danger et qui n’est même pas capable de penser à préserver le secret de son identité ? Je regarde l’appareil photo qu’il sort de sa poche et je ne peux m’empêcher de penser que ce n’est pas ça qui le protègera des balles. Je grimace mais je le laisse faire. En l’arrêtant maintenant, je m’oterais l’occasion d’enfiler mon costume et ça n’en deviendrait que plus dangereux pour nous tous. Je devais réagir prestement. Calmement, je m’éloigne un peu de James. Je m’éloigne aussi parce que j’ai conscience que si je reste à côté de lui, je vais tenter de l’arrêter. Je l’entends me dire d’y aller et aussi interpeller les criminels. Ne te retourne pas Jessica. Ne le regarde pas. Sinon, je savais que j’allais intervenir et rendre peut être ce qu’il venait de faire encore plus dangereux. Je me levais juste et courais. Je courais sans savoir s’ils m’avaient vu. J’entendais un coup de feu et mon sang ne fit qu’un tour. Je portais les deux mains devant moi, comme quelqu’un qui fuyait mais pour une fois ce n’était pas ce que je faisais. Et je passais la première porte que je trouvais.

Je regardais autour de moi, étant visiblement sortie du restaurant. Peut être même par la sortie de secour que j’avais repéré en arrivant mais l’adrénaline ne m’avait pas vraiment fait regarder où j’allais. Ring… Je n’eus pas besoin de dire un mot de plus que mon costume recouvrait déjà mon corps. Le coup de feu ? Est-ce que Jimmy avait été blessé ? Merde, s’ils avaient tiré sur quelqu’un c’était probablement sur Jimmy qu’ils avaient tiré. Je devais y retourner tout de suite. Sans avoir besoin de formuler quoique ce soit, l’anneau sut ce que j’essayais de faire. Je décollais du sol pour re-rentrer dans le restaurant mais cette fois-ci par la fenêtre que les criminels avaient défoncé. Je voyais les gens au sol, la terreur dans les yeux. Je ne voyais pas Jimmy. Enfin si légèrement, caché par un des hommes cagoulés. Ils durent comprendre qu’il s’était passé quelque chose parce qu’ils commencèrent à se tourner vers moi. Sans plus attendre, j’envoyais mon poing, avec toute la force que je pouvais et la hauteur que mon vol me permettait, dans le visage du plus proche des assaillants. Toutefois… j’avais un peu une force de mouche. Enfin non pas une mouche mais voilà j’étais pas super solide non plus. Il avait à peine l’air sonné. Et son collègue ne l’était pas le moins du monde. Il avait même pas l’air impressionné. Parce que je n’étais pas impressionnante. Et que j’étais particulièrement nulle à ce jeu. Et que je n’allais pas réussir. Et qu’on allait tous crever. Je serrais les poings. Je rivais mon regard sur celui qui, tellement pas impressionné, lever son arme vers moi. Je te déconseille d’essayer. Ma voix tremblait pas… C’était clairement un truc inattendu. Beaucoup moins que de le voir lever son flingue vers moi et tirer. Je devais avouer que je l’avais vu venir. Je levais juste mon bras. Le pouvoir des Green Lantern fit le reste. Je vis le type voler. Et percuter le mur du restaurant. Je regarde son corps retomber et un léger sourire se glisse sur mes lèvres. Les deux autres ne restent pas. Je les vois sortir en hurlant et j’ai envie de rire. J’ai envie de rire mais je vois Jimmy. Je vois le sang qui coule de sa cuisse. Mon souffle se coupe. Ring ? Appelle les secours, dis leur qu’on a un blessé par balle. Je me tournais vers la personne la plus proche de moi. Appelez la police. Je peux pas rester mais il devrait pas se réveiller. Et la jeune femme ? Elle va bien. Je vais lui dire de revenir. Sans plus attendre, je m’envole à nouveau.

J’ai le coeur qui bat beaucoup trop vite. J’ai peur. J’ai peur pas pour moi. J’ai peur pour Jimmy. Je regagnais la ruelle et, ne prenant pas le temps de vérifier que ma robe était bien réapparu à la place de mon costume, je repassais la porte du restaurant. Jimmy ! Manquant de tomber à cause de mes talons, je courais jusqu’au jeune homme, voyant les regardes se tourner vers nous. Il saignait de la cuisse, où était planté un morceau de verre et où je pensais que la balle que j’avais entendu en fuyant avait dû le toucher, et pourtant il me sourit. Il était définitivement beaucoup plus un héros que moi. Il avait été beaucoup plus courageux que moi. Stupidement courageux mais courageux. Et il m’avait probablement sauvé la vie en me plaquant au sol quand les premières balles avaient volées parce que lors de ma fuite, j’avais pu voir le trou qu’une d’elle avait laissé dans le mur, pas loin derrière ma place. Je m’accroupissais à côté de lui comme je le pouvais et attrapais son visage d’une main alors que l’autre se posait doucement sur son torse. Je voulais l’embrasser sur la joue, lui témoigner mon inquiétude et ma reconnaissance. Sauf que je perdais l’équilibre en me penchant et que si mes lèvres rencontrèrent son visage, ce ne fut pas sa joue. Je restais un petit instant confuse, ne réalisant pas que je venais de poser mes lèvres sur les siennes. Oh… oh… c’était… Disons que si mon coeur continuait de battre fort ce n’était plus exactement pour la même raison. Je profitais de ce baiser volé quelques secondes, appuyant mes lèvres contre les siennes. J’aurais pas cru. Pas cru que je me retrouverais à embrasser quelqu’un. Pas cru que ça diffuserait cette douce chaleur bienvenue dans ma poitrine. J’ai cru que… Ma voix se cassa avant que je ne finisse ma phrase. Je fermais les yeux, le rouge me montant aux joues pour ma réaction. C’était héroïque. Mais stupide. Tu aurais pu mourir. Je ne dis pas grand chose de plus, mais j’attrapais sa main dans la mienne et la serrait fort. J’avais eu peur. Très peur. J’avais encore peur d’ailleurs. Heureusement les secours arrivèrent bientôt et je sus très vite qu’il était hors de danger. Enfin, il devait aller à l’hôpital, de toute urgence, mais je sentis le “il ne va pas mourir” dans la voix du pompier qui me dit que ça allait bien se passer. Même si je refusais d’aller dans une autre ambulance. Après tout, j’avais besoin du passage aux urgences également.



Une fois aux urgences, je ne tenais pas en place. Certes j’avais quelques coupures et quelques hématomes mais clairement ce n’était rien. Je pouvais difficilement leur dire toutefois qu’étant morte déjà une fois je m’inquiétais pas vraiment d’un léger coup à la tête. Ni du possible stresse que venait de me générer l'événement. Je souffrais de crise de panique depuis trop longtemps pour me préoccuper de cela. Je voulais juste m’assurer de l’état de Jimmy. J’avais eu peur. Pas comme quand je paniquais souvent sans trop de raison. Non, là j’avais réellement eu peur. J’en tremblais encore quand une infirmière m’apporta une tenue propre, me disant que ma robe salie et déchirée par un morceau de verre était seulement bonne pour la poubelle. Je me changeais rapidement. J’attrapais aussi le verre d’eau qu’elle me tendait et gobait les cachetons qui allaient avec sans même demander ce que c’était. Surement des anti douleurs, surement un truc un peu puissant que je ne voulais pas prendre le reste du temps. Je vidais le verre d’eau et le reposais, redressant le col d’un haut un peu trop large pour moi. Je peux aller voir James Olsen maintenant ? Je sentis plus que je n’entendis le soupir de lassitude de la pauvre fille. Je lui avais déjà posé trois fois la question depuis mon arrivée ici. Elle me dit néanmoins que oui je pouvais et un grand sourire se posa sur mon visage. La suivant dans les couloirs, je gagnais le chevet de Jimmy. Je lui fis un petit signe en rentrant dans la pièce. Hey ! Comment ça va ? Ils ont pas voulu me dire dans quel état tu es… Je gagnais rapidement le bord de son lit, prenant place sur la chaise qui était juste à côté. Je tentais de lui sourire mais j’étais rongée d’inquiétude et de gêne à l’instant présent. Je posais mes mains bien à plat sur mes genoux. Je suis désolée… j’avais vraiment pas prévu que la soirée se finisse comme cela. J’ai juste un don pour attirer les ennuis… Je grimaçais légèrement. Mais je pourrais me rattraper en allant te chercher un truc à manger dans un distributeur de l’hôpital ? Et en proposant de remettre ça, sans le braquage j’espère, prochainement ? Je baissais les yeux en disant cela, pas bien sur de comment il allait réagir. Pas bien sure de ce qu’il pensait de mon petit dérapage de tout à l’heure. Même si ça, je comptais pas m’en excuser.

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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyMer 24 Jan - 17:44

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jessica & jimmy
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En me jetant au sol, j’abandonnais tous mes espoirs à Jessica. Il était temps pour la Green Lantern de me montrer en personne ce dont elle était capable. Levant la tête, je voyais que j’avais évité de justesse les dernières balles qui m’étaient destinées et je sentais bien que si l’héroïne n’arriverait pas dans les quelques secondes suivant mon plongeons, il en était finis de moi. J’avais non-seulement perturbé les voleurs mais également insulté. Bref, j’avais tout fait pour attirer leur attention sur moi, quitte à les énerver. J’espérais que j’en tirerais au moins une bonne photo, ce qui n’est pas gagné. L’objectif était de jouer avec le flash, pas le temps de cadrer. Ceci étant, je suis persuadé que Perry pourra trouver un angle à cette photo, quel qu’en soit le résultat. Mes photos ne sont jamais floues après tout, je suis bien trop doué pour ça. Éventuellement, elle arriva, me sauvant d’une mort quasi certaine. Intérieurement, je priais un dieu en lequel je ne croyais pas d’être allé diner avec la jeune femme. Ceci-dit, il s’agissait d’un braquage, il nous aurait suffit de rester au sol et de nous taire, nous n’aurions pas eu de problème, probablement, certainement. Jessica vint écraser son poing sur le visage d’un assaillant. Visiblement, l’anneau ne comblait pas totalement les lacunes physiques de son porteur car l’homme ne broncha pas beaucoup. J’étais habitué à voir Superman dans ce genre de situations. Si ça avait été lui, l’homme aurait probablement atterrit en plein milieu de Métropolis. Ou plongé, pour le coup. Je tentais tant bien que mal de me glisser sur le côté du restaurant, contre un mur, pour éviter de me blesser d’avantage. La jeune femme à côté de moi, visiblement très effrayée et impressionnée de voir un héros en action tentant de bouger, je plaçais ma main sur la sienne pour lui faire comprendre qu’à l’heure actuelle, nous étions incapable de faire quoique ce soit. Quoique ce soit qu’un Green Lantern ne pourrait pas faire.

Enfin, un homme vola, correctement, pour s’écraser sur le mur du restaurant. « YEAH!!! » criais-je de bon cœur, sans arriver à me retenir. Immédiatement, je plaçais ma main ensanglantée devant ma bouche, comme pour me forcer à me terre. Il n’en fallu pas plus pour que les deux autres s’enfuient, la queue entre les jambes, probablement à la recherche d’un trou où se terrer. À ma grande déception – et malgré ma vision qui commence à se troubler – je constate que Jessica ne veut pas les suivre. Elle préfère se concentrer sur un blessé par balle. Qui a été blessé par Superman ? Ah. Oui. Moi. Suis-je con. Je vois plusieurs personnes se grouper autours de moi. Ne leur a-t-on jamais appris qu’il ne faut jamais faire cela ? Du coup de l’œil, je vois la lumière verte qui s’atténue avant de disparaître totalement de l’obscurité de la nuit gothamite. Je tente de me lever mais les autres usagers m’incitent à rester au sol. Les secours allaient bientôt arriver, à Gotham, on est habitué à ce genre de choses, non ? J’entendis mon nom être prononcé à l’autre bout de la pièce. Jessica devait être de retour. Étonnement, je gardais un parfait contrôle de mes émotions et je me trouvais assez lucide. Je n’avais encore jamais été blessé par balle. Une des rares blessures dont je ne pouvais me vanter. Voilà qui allait être différent. Jimmy Olsen était vraiment un attrape-merde. Même sans Lois Lane, faut-il croire. Elle arriva, à côté de moi, s’accroupissant et saisissant mon visage. Je la regardais avec un sourire. Elle avait réussi à les chasser. Elle était une vraie héroïne quoique les autres aient pu penser d’elle. Jessica Cruz était une parfaite Green Lantern. « Tu as été fabu… ». Je n’eu le temps de finir mon chuchotement que je sentis ses lèvres s’écraser sur les miennes. Je n’étais pas prêt à ça, loin d’être prêt. Mais j’appréciais malgré tout le goût de ses lèvres. Je sentais également le goût du fer, probablement celui de mon propre sang mais j’arrivais parfaitement à me concentrer sur les lèvres de la jeune femme. La chaleur du baiser me redonna un peu d’entrain, couvrant la douleur de la blessure et le froid qu’elle prodigue d’une manière générale. Il suffit également de cela pour m’apaiser, un apaisement contre lequel je luttais depuis bien longtemps. Depuis que la balle m’avait touché à vrai dire. J’entendais à peine les mots qu’elle prononça, serrant ma main dans la sienne, je finissais par fermer les yeux, apaisés, lorsque les secours arrivèrent.

***

Lorsque j’ouvrais les yeux, une douleur comme incandescente me frappait. Le mélange blessure-chirurgie me donna une migraine très forte et pourtant très courte. Je voyais de la lumière et les médecins au-dessus de moi. J’avais envie de crier, mais je ne pouvais, un tube était toujours enfoncé dans ma gorge. Une fois les manœuvres normales faites, je me sentais apaisé. Le médecin me conseilla de ne pas parler pendant quelques minutes. J’avais soif, très soif. Ça devait être normal. Je me demandais où était Jessica. Je me demandais si elle allait bien. Les secours avaient du l’emmener également. J’essayais de me souvenir des dernières minutes avant ma perte de connaissance. Je me souvenais de la douleur, de la lumière verte, des gens et d’une étrange sensation de chaleur. Incapable d’en savoir l’origine, je fermais les yeux pour me rendormir.

***

Quelques coups sur ma porte me sortirent de mon sommeil. Incapable de dire combien de temps s’était écoulé depuis l’attaque sur le restaurant. Enfin, je pouvais voir le visage de Jessica passé par la porte. Elle me fit un petit signe de la main que je lui rendis par un sourire. Elle était à côté de moi, assise, gênée. « Euh… La morphine, c’est efficace, je n’en ai jamais douté, mais woah. » Je rigolais en la regardant. J’écoutais ses excuses ne pouvant plus la désapprouver. Elle n’était pas un aimant à ennui. C’était mon job ça, pas le sien. Mon nom est Jimmy Olsen ou pas ? Je rigolais en la regardant. « T’inquiète pas pour moi, j’ai l’habitude. Toi ? Comment ça va ? ». J’attrapais le verre posé à côté de mon lit pour essayer de boire un petit peu. J’en aurais besoin, c’est sûr. Je tentais de tendre la main vers la jeune femme pour attraper la sienne. Elle semblait avoir besoin d’autant de soutient que moi. Elle avait vécu une soirée très difficile, j’en avais bien conscience. Il nous faudrait tous les deux quelques moments pour s’en remettre. Mais je restais confiant. Après tout, c’était mon boulot d’être confiant. D’être joyeux. « Le médecin m’a dit que je devais rester au lit pendant deux semaines minimum puis un bon mois avec des béquilles. Rien de bien méchant. ». L’idée de rester dans un lit pendant deux semaines ne me réjouissait pas vraiment. J’étais plus un homme d’action, pas le genre de personne à rester chez soi, à regarder la TV ou autre. Mais bon, s’il le fallait pour pouvoir aller mieux. « J’aurais besoin d’un peu de compagnie, je suppose. Clark et Lois n’étant pas là… ». Je souriais. Sa main se glissa enfin dans la mienne. Ce n’est que lorsque sa main rentra en contact avec la mienne que je reconnus la chaleur que j’avais ressenti avant de perdre connaissance. Un flashback court mais puissant me frappa. Elle m’avait embrassé. Involontairement, certes. Mais elle l’avait fait. Et j’avais apprécié. Et je suis sûr qu’elle aussi.

« Si la prochaine fois se termine aussi bien que cette fois-là, sans le braquage, bien sûr, je signe tout de suite. »

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by Wiise
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MessageSujet: Re: It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica)   It turns out freedom ain't nothing (James&Jessica) EmptyMer 24 Jan - 23:46



It turns out freedom ain't nothing
James & Jessica



Quand je rentre dans la chambre, Jimmy sourit. C’est bon signe non ? Déjà, il est conscient c’est plutôt bon signe. Et en plus il arrive à sourire c’est que ça doit aller. Après, j’avais eu le temps de voir un peu sa blessure le temps qu’on nous transporte à l’hôpital et je m’étais donc douté qu’il pourrait être conscient. Quoique l'anesthésie aurait pu le shooté beaucoup plus que cela non ? Et que de toute manière, je n’étais pas médecin et même si je m’étais dit qu’il devrait s’en sortir facilement, j’en savais pas grand chose. Et que c’était cela qui m’inquiétait. Alors en le voyant me sourire, visiblement pas gêné que je vienne le voir, je ne pus m’empêcher de lui rendre son sourire tout en m’installant sur la chaise pas loin de son lit. Je me retenais de rire quand il commenta que ça allait, grâce à la morphine. Oui j’avais eu le droit d’essayer ça aussi une fois où deux et c’était sure que c’était plutôt efficace. En plus de créer une sorte d’état d’euphorie. Sauf que moi… j’avais pas eu le droit à la morphine. A moins… a moins que les petits cachetons qu’elle m’avait donné n’en soit mais de toute manière, cela faisait pas assez longtemps que je les avais avalé pour que cela fasse effet. Du coup autant dire que je n’avais pas l’euphorie que la prise des opiacés pouvait générer. J’étais plutôt dans le genre inquiète. Inquiète qu’il aille moins bien que ce qu’il n’y paraissait. Inquiète qu’il m’en veuille. Inquiète de ne jamais pouvoir foutre les pieds en dehors de chez moi sans générer des catastrophes. D’ailleurs je m’excusais auprès de Jimmy. Je lui disais que j’étais vraiment désolée. Que je n’étais qu’un foutu aimant à problème. Je pouvais plus sortir sans que ça se passe mal, plus depuis sept ans. Bon d‘accord, sur une partie quand je sortais c’était parce que l’entité qui me possédait l’avait décidé et cela ne comptait tout de même pas totalement. Mais même en dehors de cela mes sorties n’étaient pas que des choses qui se passaient bien, loin de là. Et on s’étonnait que je préfère vivre enfermée. Pourtant, malgré l’inquiétude, les crises de panique et le déroulé totalement pas prévu de la soirée, je devais avouer que j’avais passé un bon moment en compagnie de James Olsen. Je grimaçais quand il me dit qu’il avait l’habitude. Je n’étais pas sure que cela ne m’inquiétait pas plus qu’autre chose d’entendre ce genre de parole. Avait-il le même don que moi pour s’attirer des ennuis donc ? Et pourtant lui ne patrouillait pas dans la nuit perpétuelle pour empêcher les criminels de faire ce qu’ils voulaient… quoique j’étais pas certaine de réellement empêcher beaucoup de choses. Je passais une main dans mes cheveux quand il me demanda comment j’allais. Je n’étais pas bien sure. Je veux dire… j’avais rien eu, enfin quasiment rien. Et c’était pas pire que pas mal d’autres choses que j’avais connue. Mais pour le moment surement que j’étais un peu secouée. Ca va, j’ai vécu pire… mais j’ai faim. Je tirais la moue en disant cela. j’avais vécu pire. Tellement pire comme genre mourir. Donc je savais que même si là j’étais un peu secouée, ça serait rien finalement. Par contre, j’avais faim. La route de Coast City à Gotham et les évènements de la soirée faisait que mon craquage sur la Ben&Jerry’s me paraissait bien loin. J’écoute Jimmy me donnait le diagnostic que lui avaient annoncé les médecins. Deux semaines allongé ? Ca devait pas être particulièrement pratique ça comme situation. Genre, je pouvais passer beaucoup plus de deux semaine sans sortir de chez moi mais je passais rarement plus de 24h sans sortir de mon lit. Enfin si 36h c’était encore possible parfois. Mais je finissais toujours pas avoir trop faim ou autre pour y rester plus longtemps que cela. Il ne dit rien à ce sujet mais je vis bien que les deux semaines n’avaient pas l’air de lui plaire. Surtout que ça s’accompagnait d’encore d’autres semaines de convalescence en béquille. Rien de bien méchant qui te laissera réfléchir que s’interposer entre une Green Lantern et un criminel, c’était pas l’idée du siècle. Je lui fis un discret clin d’oeil en disant cela, espérant qu’il y verrait que je ne critiquais pas le geste d’essayer de me sauver mais juste celui de se mettre en danger. Je voyais sa main qui tentait d’attraper la mienne alors qu’il disait que ses amis n’étaient pas là. Doucement, je glissais ma main dans la sienne, comme je l’avais accroché dans l’ambulance. Je suppose que je pourrais venir te tenir un peu compagnie de temps en temps… J’avais soufflé, timidement, pas très fort. J’étais peut être… un peu gênée, vaguement mal à l’aise oui. Je n’étais pas bien certaine de sa réaction. Ni de s’il se souvenait. Jusqu’à ce qu’il réagisse sur ce que j’avais dit, de devoir remettre ça sans le braquage. Il aurait pu parler d’autre chose bien sur. Mais je savais que ce n’était pas le cas Je souris, rougissant légèrement. Je me penchais légèrement vers lui et allais l’embrasser sur la joue, faisant bien attention à viser sa joue et non ses lèvres comme j’avais fait avant qu’il ne perde conscience un restaurant. Je doutais qu’un dérapage de ma part le gêne, ou me gêne, à cet instant mais je n’avais pas encore tant d’assurance que cela. Sans parler des milliers d’interrogations qui fuseraient dans ma tête, capable de me déclencher une nouvelle crise de panique qui ne serait pas la bienvenue. Nous aurions tout le temps pour cela une autre fois. Sans le braquage, je ne suis pas contre non plus.
THE END
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