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 partners in crime (Rosalie)

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MessageSujet: partners in crime (Rosalie)   partners in crime (Rosalie) EmptyDim 7 Jan - 18:01


Rosalie & Lucian

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Nouvelle journée, nouvelle enquête. Ce matin tu as appelé la nounou en urgence, afin qu'elle vienne deux heures plus tôt que l'heure convenue initialement. Parfois, t'as l'impression qu'elle te déteste, tu l'entends au ton grommelant de sa voix quand elle décroche son téléphone, encore à moitié endormie. Et tu peux le comprendre. Toi aussi tu te détesterais à sa place. Se faire lever du lit à cinq heures du matin, c'est agréable pour personne. Mais voilà, tu n'as pas choisi de voir ta vie ainsi perturber. Sasha non plus. Vous avez été tous les deux balancés dans le quotidien de l'autre, sans temps d'adaptation. Tes gestes envers elle sont encore maladroits, tu n'as pas le réflexe de la prendre dans tes bras, et elle ne cherche pas y être non plus. Vous tâtonnez, apprenez à vous connaître, et tu la soupçonnes d'être plus à l'aise avec sa nounou qu'avec toi. Toi, elle ne te connait pas. Tu fais de ton mieux, mais tu sais bien qu'à ses yeux tu n'es qu'un courant d'air. Elle te voit un peu le matin, rarement le soir. Tu n'es pas celui qui joue avec elle. Pas celui à qui elle se confie. Pour ainsi dire, avant d'en devenir son tuteur légal, tu n'étais absolument rien. Oncle qu'elle n'a vu qu'une ou deux fois dans sa courte existence, quand tu faisais l'effort de venir aux fêtes de famille. Une famille avec qui tu n'as presque plus de contact, et une sœur à qui tu n'as pas pu dire au revoir. La gamine a déjà perdu son père, et voilà qu'elle vient de perdre son second repère. T'en as conscience, tu te reposes un peu trop sur la nourrice. Quand les choses t'échappent, tu l'appelles. Attitude en totale contradiction avec qui tu es. Le Commandant, le militaire, l'agent gouvernemental qui a besoin d'avoir tout sous son contrôle et qui aime prendre des initiatives. Là, t'es perdu. Plus perdu que tu ne l'as jamais été. Ta vie est véritable foutoir. Comment es-tu censé élever une enfant dans un quotidien aussi chaotique ?

Les questions existentielles de Lucian Thorne ont pris fin sur la scène de crime, quand tu t'es transformé en Commandant Thorne, agent A.R.G.U.S. Sept heures du matin tapante, t'as à peine eu le temps de te prendre un café, de quoi nourrir ta mauvaise humeur. Il y a deux heures, t'as reçu une alerte sur ton téléphone, la stridente, celle où t'as presque l'impression d'entendre la voix de Waller qui te hurle dans l'oreille Commandant Thorne, bougez-vous le cul ! Peut-être même qu'elle te l'a vraiment dit, une fois, et que le son de sa voix s'est imprimé pour toujours dans ton esprit. Il fait encore nuit – merci le Syndicat – quand tu foules la terre qui s'étend juste devant le bar bâtiment en retrait, au bord d'une route, entouré d'un parking et... c'est tout. Encore un coin à roublards. Sur le sol, tu distingues de longues lignes crantés en zigzagues. L'indice est clair, les responsables se sont enfuis en moto, et très rapidement. Tu n'as pas encore vu les corps, mais déjà tu peux émettre une hypothèse. Des mecs qui ont trop bu, des esprits qui s'échauffent, et la bagarre inévitable qui éclate. Sauf que dans le tas, il y avait des méta-humains. Et à mesure que tu t'avances, tu distingues le carnage. Des corps, tu en comptes six, tous étalés sur le dos, sur le parking de terre. Le premier a un trou béant dans la poitrine, de la taille d'un poing. A la place du cœur, le néant. Le second a la cage thoracique entièrement brûlée, comme si le feu s'était déclenché à l'intérieur, détruisant tous les organes et les tissus aux alentours. L'odeur de chair carbonisée te provoque un haut le cœur, douloureux souvenir de guerre. « Y a t-il deux corps identiques ? » Tu t'adresses à l'un de tes équipiers, qui dresse en même temps un rapide premier constat sur une feuille de papier. « Non. Nous avons six corps, et six causes de décès apparemment différentes. Ce sera à confirmer auprès du légiste. » Six causes de décès pour six suspects ? Si c'est le cas, il ne s'agit pas là d'un accident, mais de quelque chose de voulu, de prémédité. Et quand c'est prémédité, l'enquête est tout de suite plus compliquée. Tu ne comptes pas sur les aveux. Encore moins sur les regrets.

Division NIGHTSHADE, spécialisée dans les crimes impliquants les méta-humains ou les êtres d'un autre monde. En gros, un foutu bordel. A l'image de tout ce qui te touche de près ou de loin en ce moment. Mais c'est ton bordel, ta responsabilité, et malgré toutes les difficultés, c'est un job que tu affectionnes réellement. T'as besoin de cette adrénaline. Toute ta vie elle a coulé dans tes veines, t'es plus capable de t'en passer. Minutieusement, tu observes les six corps, tout en fouillant dans ta mémoire infaillible, à la recherche de crimes similaires. Des récidivistes ? Tu n'en pas l'impression. Pour avoir confirmation à tes soupçons, il va te falloir quelques informations en plus, et tu sais parfaitement où les trouver. D'un pas déterminé, tu t'approches de Rosalie, après un sourire poli, et un peu gêné. « Agent Rosewood. Vous allez bien en cette belle matinée sordide ? » Si tu poses cette question, c'est parce que la veille ne s'est pas déroulée comme tu l'aurais souhaité. Après l'incident du micro-onde et le nettoyage du plafond, Rosalie t'a proposé de rester manger avec elle l'indien que tu venais d'apporter. Invitation que tu as poliment refusée. Pas parce que tu n'en avais pas l'envie – bien au contraire ! – mais parce que tu as des obligations qui t'empêchent désormais de faire comme bon te semble. Une petite fille t'attend à la maison. Et une nounou attend sagement d'être libérée de ses fonctions. Tu ne serais pas capable de pleinement profiter de ta soirée en sachant qu'elles patientent toutes les deux chez toi, attendant que tu daignes enfin rentrer. Et à l'heure actuelle, c'est un secret que tu aimerais encore garder. Waller est au courant, c'est bien assez. « Qu'est-ce que vous pouvez me dire sur cette scène de crime ? » C'est toujours avec un léger pincement au cœur que tu viens lui soutirer ces infirmations. Parce que tu sais que ce qu'elle voit et entend n'a rien de réjouissant. Si Waller n'a aucun scrupule à exploiter ses pouvoirs, toi, tu te montres de plus en plus réticent.

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MessageSujet: Re: partners in crime (Rosalie)   partners in crime (Rosalie) EmptyLun 8 Jan - 14:16

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LUCIAN & ROSALIE


Rosie déteste l'odeur du sang. Les effluves aux accents métalliques lui écorchent les narines et lui serrent la gorge, et les nausées ne sont jamais très loin. Ce dégoût lui vient de ses quinze années passées en hôpital psychiatrique pour une erreur de diagnostique. Toutes les semaines, des prises de sang et des piqûres. Presque tous les jours, des coups qui pleuvaient et le sang qui coulait. Alors naturellement, Rosie a du mal à tolérer l'hémoglobine. Un problème, quand on exerce une profession comme la sienne – encore que profession soit un bien grand mot pour qualifier ce qu'elle fait. Quand elle reçoit l'alerte, elle ne dort pas. Cinq heures du matin, et elle est aussi éveillée qu'en plein milieu de journée. Et elle sait que ce n'est pas la faute à un organisme perturbé par l'interminable éclipse qui a plongé l'humanité dans l'ombre. À chaque fois que Rosie ferme les yeux, les images dansent derrière ses paupières, les voix s'éveillent et se font assourdissantes. Son esprit est comme une boite noire, plein d'informations qu'il faut déchiffrer, certaines incompréhensibles au premier abord. Quand elle s'endort, c'est souvent d'épuisement, ou après avoir avalé quelques pilules qui lui permettent de rapidement trouver le sommeil. Hélas, aucune invention humaine n'est capable de la préserver des rêves qui perturbent la plupart de ses nuits. Rares sont les fois où elle se réveille sans le souvenir de ces visions qui n'ont malheureusement rien de chimérique. Son esprit est en constante activité, surexploité, un peu comme un ordinateur dont le logiciel n'aurait pas été mis à jour. Ce ne sont certainement pas les traitements violents de l'hôpital qui ont changé quoi que ce soit à sa condition, les voix ne se sont jamais tues. Pendant quinze ans, Rosie a été traitée comme un mystère médical, un cas désespéré pour lequel la science ne pouvait rien. Parce que contre l'occulte, la science ne peut effectivement rien.

Fébrile, elle reste à bonne distance des corps sans vie étendus sur le parking, les bras croisés sous sa poitrine. Elle peut déjà sentir tout un tas d'énergies négatives sur la scène, et c'est uniquement par effet de dissociation qu'elle parvient à ignorer les voix. Elle attend patiemment, immobile, pétrifiée comme une statue de marbre, qu'on vienne lui demander son aide. Elle se tient à bonne distance du reste des agents, et fait mine d'ignorer les regards qu'ils posent sur elle. Aucun ne semble s'être habitué à sa présence. Ils ne font que la tolérer parce qu'Amanda Waller l'a intégrée à NIGHTSHADE, et que personne n'a ni le droit, ni le courage de discuter ses décisions. Mais Rosie n'est pas dupe, et elle n'a même pas besoin de faire appel à ses dons pour deviner ce qu'ils pensent d'elle. Au mieux, ils ne veulent rien avoir à faire avec elle parce qu'ils la trouvent dérangeantes. Au pire, ils la haïssent et la traitent comme un oiseau de mauvais augure. Tout le monde sait que Rosalie Rosewood est capable d'entrevoir la mort de chaque personne qu'elle touche, alors on l'évite soigneusement – pas par égard pour elle, mais pour se préserver d'une terrible découverte. Waller lui a formellement interdit de révéler à un seul de ses agents son avenir, afin de s'assurer que chacun d'entre eux demeure au maximum de ses capacités. En conséquence, Rosie n'entretient de contact physique humain avec personne, à l'exception de Lucian, et est traitée comme une véritable pestiférée. Personne ne veut être dans la même pièce qu'elle, personne ne veut lui adresser la parole à moins d'y être obligée. Ironie du sort, elle ne s'est jamais sentie aussi seule que depuis qu'elle est entourée. Elle n'a fait que troquer une prison pour une autre, d'un genre différent.

Elle sursaute quand on s'adresse à elle. Tirée de sa transe, elle bat des paupières plusieurs fois pour retrouver son attache à la réalité. Elle est incapable de rendre son sourire à Lucian et se contente de lui répondre par un petit haussement d'épaules. Matinée sordide, c'est bien le mot. Et puis, il y a aussi le souvenir encore frais et piquant de son énième soirée passée en solitaire après qu'il ait poliment refusé de dîner avec elle. Sans doute en a-t-il bien assez de ses faux pas et de leurs journées de travail baignant littéralement dans le sang. Un pincement au cœur, elle s'approche des cadavres en attrapant la paire de gants que lui tend un équipier du bout des doigts. Elle les enfile et s'agenouille auprès du premier homme, qui semble avoir eu le cœur littéralement arraché. Cela ressemble à s'y méprendre à un rituel occulte, mais il n'y a qu'une façon de s'en assurer. Le cœur au bord des lèvres, Rosie pose une main à plat sur le front de la victime. Elle reste ainsi de longues minutes, les yeux fermés et une expression impassible sur le vissage, à l'exception d'un rictus qui tord ses lèvres de temps à autre. Et quand elle a terminé, elle passe au suivant. Puis au suivant. Et ainsi de suite, jusqu'à avoir étudié les six corps à sa façon. Quand elle se relève, Rosie est elle aussi d'une pâleur cadavérique, une lueur écarlate dans le regard, qui passe presque inaperçue sans la lumière du jour, mais est intensifiée par les projecteurs qui éclairent la scène.

« Tous ces hommes... Tous ces hommes étaient des activistes passionnés de la cause méta-humaine. Ils travaillaient uniquement pour aider les méta-humains à bien s'intégrer dans la communauté locale. » En résumé, ils n'étaient pas d'horribles criminels victimes de leurs propres travers. « Toutes leurs morts ont été violentes, douloureuses... et extrêmement lentes. » Elle le sait, parce qu'elle est capable de capter les dernières émotions ressenties par un être humain avant sa mort. Encore une fois, ce qu'elle ressent est terrible et éreintant. « J'ai... pressenti la présence de quatre assassins, tous... tous méta-humains. » Rosie secoue la tête. On ne lui demande pas de présenter des éléments logiques, juste ce qu'elle perçoit. De toute façon, il y a rarement quoi que ce soit de réellement logique dans ce genre d'affaire, le mystique, l'alien et l'évolution humaine ne forment rien de plus qu'un mélange explosif. « Ils étaient en colère. Furieux, même... Mais je ne saurais dire pourquoi, ces pauvres hommes n'ont pas compris... Mais ce n'était pas une attaque gratuite, il y a quelque chose de terriblement sombre derrière tout cela... Je n'arrive pas encore à percevoir quoi, mais je ne pense pas que ce soit un acte isolé. » Autrement dit, il y aura d'autres assassinats. Rosie secoue la tête, et s'éloigne des corps de quelques pas, tremblante, comme morte de froid. Elle l'est, s'approcher si près de la mort n'est jamais sans conséquences et ce n'est pas une chose à laquelle on s'habitue. « Quand quelqu'un... quand quelqu'un meurt aussi violemment, il ne parvient pas toujours à... à aller là où il est censé aller après. » Il arrive que les âmes des assassinés ne rejoignent pas l'au-delà auquel elles sont destinées. Rosie peut les sentir, comme de électricité statique dans l'air et surtout, une mélancolie indescriptible.

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MessageSujet: Re: partners in crime (Rosalie)   partners in crime (Rosalie) EmptyVen 12 Jan - 22:56


Rosalie & Lucian

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Tu l'as déjà vu en action sur des centaines de scènes de crime, et pourtant, cette fois encore, t'es frappé par le pouvoir qu'elle détient entre ses mains. Un fardeau qui courbe son échine, un énorme boulet qu'elle traine à ses chevilles. Une malédiction qui a détruit sa vie. Tu ne peux imaginer ce qu'elle voit à travers ces visions mystiques, mais t'es prêt à parier que très peu d'entre vous pourraient supporter de telles horreurs. C'est pour cette raison que tu ne tolères pas les rires moqueurs que tu entends dans ton dos. Certains s'amusent du malheur d'une autre. Une femme qui ne mérite pas d'être ainsi traitée et humiliée. Rosalie a quitté un endroit sordide pour en retrouver un autre, où là aussi, elle est considérée comme une paria. Pourtant, tu l'as bien regardé, tu l'as observé, parfois minutieusement, et pour en avoir vu beaucoup au cours de ton existence, Rosalie n'a absolument rien d'un monstre. Ces hommes derrière-toi, ils ont peur, ils sont terrifiés par ce qu'elle pourrait leur révéler sur leur pathétique existence. Et si ils n'achetaient pas le dernier bolide de leurs rêves ? Et si ils ne se tapaient pas cette petite serveuse sexy qu'ils voient au bar chaque vendredi soir ? Tu as appris à lire en eux, parfois tu les connais mieux qu'ils ne se connaissent eux-même. Vivement, lassé de ces rires étouffés pendant que la seule qui puisse vous aider tente de faire son travail, tu te rapproches des deux éléments perturbateurs. Le regard sévère, le ton que tu emploies est calme mais ferme. « Messieurs, si je vous entends encore une seule fois glousser comme deux abrutis j'écrirais un rapport à votre sujet à Waller. » Tous les regards se rivent soudainement sur vous, tu sais que ce ne sera pas suffisant, et qu'ils reprendront rapidement leurs petites habitudes, mais maintenant, ils savent que tu ne laisseras plus passer ce genre de débordement. En ta présence, c'est le respect entre agents qui prévaut. Envers tous les agents. « Après vous avoir moi-même donné une leçon de respect et de tolérance. » Tu souris, un sourire forcé qui contraste avec la menace que tu viens de faire planer au-dessus d'eux. Tu as pour habitude de gérer une équipe aux membres qui proviennent de tous les horizons, et à chaque fois, tu es parvenu à imposer ton autorité. Un leader strict mais juste, une main de fer dans un gant de velours. Celui que tu es à A.R.G.U.S ne sera pas différent de celui que tu étais dans l'armée.

Mains dans le dos, tu te rapproches à nouveau de Rosalie quand cette dernière sort de sa transe et te confie ce qu'elle a pu voir à travers les corps étendus. Une mort lente et douloureuse, voilà qui semble on ne peut plus évident au vu de leurs restes. Quatre assassins pour six victimes. Tous méta-humains. Là aussi, ça n'a rien d'une surprise. En revanche, la suite des informations complique soudainement l'affaire. Pourquoi auraient-ils assassinés des gens qui soutiennent leur cause ? Des gens qu'on pourrait considérer dans leur camp ? Ça n'a pas de sens. Aucune logique. « Peut-être un rituel. » A moins que ce ne soit que de la pure sauvagerie. Parfois les hommes s'adonnent à une violence extrême dans l'unique but d'assouvir leurs pulsions primaires. Tu en as vu tuer, violer, uniquement parce qu'ils en avaient le pouvoir. Parce qu'ils en avaient l'envie. « Merci agent Rosewood. » Ce sont de précieuses indications, mais il est encore bien trop tôt pour émettre une conclusion. C'est à peine le temps des hypothèses. Rosalie est fébrile, pâle comme la mort qu'elle vient d’apercevoir, alors tu restes à une distance rapprochée pour être certain d'être présent si jamais elle venait à vaciller. Combien de temps va t-elle pouvoir vivre tout ça avant de perdre pieds ? Tu t'inquiètes pour elle, plus que tu ne le devrais, et cela se manifeste à travers le regard préoccupé que tu lui adresses. Ce qu'elle te confie sur l'au-delà est toujours perturbant. Avant de faire sa rencontre, tu n'étais pas certain de ce qui se passait une fois le corps inerte. L'existence des âmes, d'un autre monde, d'une vie après la mort. N'importe qui se retrouverait déboussolé après une telle révélation. Après tout, n'est-ce pas la plus grande question de l'humanité ? Qu'advient-il de nous une fois que nous sommes morts ? Tu as désormais la précieuse réponse. Et peut-être bien que tu aurais préféré ne pas la connaître.

Maintenant que tu en sais un peu plus sur la scène de carnage dans sa globalité, tu t'abaisses près du premier corps, à la recherche d'autres indices. Tout ce que tu pourrais voir à l'oeil nu, sans la nécessité d'une autopsie. Tu entrouvre sa bouche déjà rigide, afin d'évaluer ses dents, intacts ou non. Rien à signaler. Ces hommes ne se sont donc pas battus, et ont rapidement étaient à la merci de leurs assaillants. D'un geste de la main, ganté, tu examines ensuite ses poignets. Rougis, violacés par endroit. Ils ont été attaché afin de subir ces tortures. Et soudainement, un flash te revient, violent, t'obligeant à te redresser brusquement, comme frappé dans l'estomac. Tu te revois toi, les poings liés à un poteau, et les sévices s'enchainer jusqu'à ce que tu perdes connaissance. Tout te revient, parfois, depuis que tu es sorti du coma. Voilà un an que tu as envoyé balader ta psy, et il t'arrive d'amèrement le regretter. Pour n'alerter personne, tu caches ton malaise en t'approchant comme si ne rien n'était d'un second corps. Cette fois, un détail te saute aux yeux, sans que tu n'aies besoin de chercher. Sur sa nuque, gravé sur la peau à la lame, se trouve un dessin rouge sang. « C'est un œil. » Aussitôt, et rapidement, tu vérifies la nuque d'un autre cadavre. « Là aussi. » Et tu n'as pas besoin de la confirmation de ton équipe pour deviner que c'est le cas sur les six corps. « C'est leur signature. » Voilà qui trahit une certaine mégalomanie. Ils se pensent au-dessus de tout, et plus fort que quiconque. C'est une façon de provoquer, et d'avertir de l’inévitable : il y aura bientôt d'autres cadavres.

Tu te redresses, et ordonne à deux hommes de mettre les corps dans des housses pour une examination plus poussée en temps voulu. Toi, il te reste encore à faire ici, il y a plusieurs choses que tu aimerais éclaircir avant de pouvoir lier tous les éléments. Tout est beaucoup trop flou. « Ils ont été torturé sur place ou leurs corps ont été jetés ici par hasard ? » C'est à Rosalie que tu t'adresses, pour qu'elle puise dans son esprit, à la recherche de détails qu'elle aurait pu sonder sans s'en apercevoir. Des indications sur le lieu. Est-ce ici ? A proximité ? Ou dans endroit tenu secret ? Tout est important dans ce qu'elle a pu voir, absolument tout. « J'ai du mal à croire qu'ils aient pu commettre ces meurtres sans que personne ne s'aperçoive de rien. Je veux bien que des gens bourrés ne soient plus trop aux aguets, mais là on parle de torture, c'est impossible. » Si tout s'est déroulé ici, des gens ont forcément vu ou entendu quelque chose. Mais qu'ils ont trop peur pour parler. Hormis le responsable du bar qui a trouvé les corps. Tes sourcils se froncent. Le responsable du bar. Le seul pour l'instant qui puisse parler sur ce qui s'est passé. « Est-ce que... » Et si il était lié à tout ça ? Complice ? « Est-ce que vous pourriez aller voir notre ami le barman ? Je suis certain qu'il ne nous dit pas tout. » Et quand tu dis voir, tu veux dire toucher. D'un geste de la main, tu t'assures que ton arme est fixée à ta ceinture. On ne sait jamais. Plus on s'approche de la vérité, plus le danger s'accrois.

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MessageSujet: Re: partners in crime (Rosalie)   partners in crime (Rosalie) EmptyDim 21 Jan - 21:28

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LUCIAN & ROSALIE


La mort, la mort et encore la mort. Rosie n'a jamais connu que cela, comme si la Faucheuse avait décidé de s'accrocher à elle pour ne plus la lâcher. Et maintenant, d'une certaine façon, elle travaille pour elle. Pour elle, pour Amanda Waller... C'est du pareil au même, non ? Elle a quitté un charnier pour un autre, et Lucian est le seul en mesure de la comprendre. Elle le voit dans ses gestes, dans ses réactions. Il est toujours aux aguets, comme s'il craignait de voir un ennemi surgir de n'importe où. À chaque fois que Rose le regarde, son cœur se serre et se tord dans sa poitrine. Elle n'est pas encore parvenue à lui avouer la vérité. Elle ne sait pas si elle y arrivera un jour, dans le déni de l'inacceptable. Elle ne peut pas le perdre, pas déjà, pas comme ça. « Si c'est un rituel, il ne ressemble à aucun de ceux que je connais. » Et pourtant, personne ne s'y connaît mieux en magie qu'elle, chez A.R.G.U.S. C'est pour cela qu'elle a été engagée, pour ses capacités mystiques. Pour aider les agents de NIGHTSHADE à expliquer l'inexplicable. Les bras croisés sous sa poitrine, elle observe à son tour Lucian étudier les corps des victimes, et fronce les sourcils lorsqu'elle perçoit son soudain mal-être. Puisqu'elle semble être la seule à l'avoir remarqué elle ne dit rien, elle se contente de se promettre silencieusement de lui demander s'il va bien une fois le reste de l'équipe occupé ailleurs. Elle se rapproche de lui – et accessoirement des corps – lorsqu'il remarque un détail qui n'a rien d'anodin. « Ce n'est pas juste un œil. C'est l' Œil d'Odin. C'est un symbole de connaissance absolue, généralement associé à la sagesse en mythologie nordique... Aucun sacrifice n'est trop grand pour le savoir, Odin a donné son œil pour percevoir l'avenir et devenir plus sage... Mais je doute que ce soit le cas ici. Je pense... Je pense que cela veut dire qu'ils nous observent, qu'ils savent beaucoup de choses... » Plus qu'ils ne le devraient ? Pour en avoir la certitude, Rosie devra se replonger dans l'étude de la magie des Völur et si elle le peut, avoir une conversation productive avec ses ancêtres. Rien qui ne l'enchante, mais elle le fera pour aider Lucian et pour que justice soit rendue. Et bien sûr, pour que Waller soit satisfaite.

Rosie soupire tout bas lorsque le reste de l'équipe s'occupe des corps ; elle grimace à chaque fois qu'elle voit ces énormes sacs noirs se refermer sur les morts. « Non, ils ont été torturés ailleurs et déposés ici pour qu'ils soient rapidement trouvés. Mais je ne crois pas qu'ils soient morts très loin... S'ils avaient été déplacés sur une grande distance, compte tenu de leurs blessures, ils auraient perdu énormément de sang... Mais regarde, il y a des flaques à nos pieds. C'est ici qu'ils se sont vidés de leur sang, post-mortem. » Elle ferme les yeux un instant, essayant de percevoir davantage de détails, quelque chose qu'elle aurait pu rater dans un premier temps. Il lui est souvent compliqué de discerner les bonnes informations, alors elle écoute avec attention les pistes que lui donne Lucian et les suit pour essayer d'en tirer quelque chose de concret. « Il faisait sombre, extrêmement sombre... Peut-être ont-ils été tués dans une cave, ou en tout cas dans une pièce sans fenêtre. Mais cet endroit n'est pas loin d'ici, j'en suis certaine. » Hélas, ses visions ne viennent pas avec un plan détaillé, il doit y avoir des dizaines d'endroits de ce genre dans les environs. Et si ce n'est pas déjà fait, à moins qu'ils n'aient énormément de chance, les extrémistes auront eu le temps d'effacer les traces de leur passage avant qu'ils ne trouvent le lieu du crime. « Les gens préfèrent parfois prétendre ne rien avoir vu ou entendu. Par peur, pour éviter de s'attirer des ennuis... » Et parfois, parce qu'ils approuvent. Si Rosie a appris une chose, c'est que les gens sont rarement aussi ignorants ou innocents qu'ils le prétendent. Elle hoche la tête lorsque Lucian évoque le barman ; elle aussi a eu l'impression qu'il leur dissimulait des choses. Il était nerveux, sur la défensive, un peu trop pour être honnête... Elle sait donc ce qu'il lui reste à faire. Elle va devoir s'arranger pour entrer en contact physique avec l'homme, pour en apprendre davantage. Il n'y a guère que pour Lucian qu'elle accepte de s'infliger ce genre de choses.

Une fois à l'intérieur de l'établissement particulièrement glauque, Rosie s'approche du comptoir pour demander un verre d'eau au barman. Elle tend volontairement la main vers lui pour le récupérer et éviter qu'il ne le pose directement devant elle, et prend le verre de façon à pouvoir effleurer ses doigts. C'est immédiat, un frisson traverse tout son corps et elle blêmit légèrement avant de reprendre une expression un peu plus joviale pour le remercier. « Joli tatouage. Sur votre poignet, je veux dire. » Il en est couvert, mais c'est celui sur son poignet qui a attiré son attention. En réalité, il n'a rien d'élégant, mais elle a besoin que Lucian le voie lui aussi. « Ce n'est pas courant, un œil de ce genre là. » Le même que celui gravé sur la peau des victimes. Le barman baratine brièvement sur une soit-disant erreur de jeunesse, mais Rosie devine à la couleur de l'encre qu'il est plus récent que les autres. Elle avale quelques gorgées d'eau pour faire bonne figure avant de reposer le verre sur une table au hasard. Son cœur tambourine furieusement dans sa poitrine, elle sait exactement où les hommes ont été tués. Au sous-sol, là, juste sous leurs pieds. Sans trop se presser pour ne pas éveiller les soupçons, Rosie se dirige vers la sortie du bar. Et c'est au moment où elle pose la main sur la porte qu'elle entend le clic distinctif d'un revolver auquel on vient d'ôter la sécurité.

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MessageSujet: Re: partners in crime (Rosalie)   partners in crime (Rosalie) EmptyMar 23 Jan - 22:50


Rosalie & Lucian

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Oeil d'Odin. Voilà un domaine qui t'échappe encore, et il est évident que sans Rosalie, tes enquêtes prendraient le double de temps. La vérité, c'est que tu n'es pas inspecteur de police, toutes ces scènes de crime, tu n'as jamais réellement appris à les étudier. Toi, t'es un soldat, c'est arme à la main que tu as toujours vécu, au coeur de l'action, au front. Être minutieux, étudier les détails à la loupe, à force, tu adoptes les bons réflexes, mais tu resteras toujours moins efficace que sur un terrain de guerre. L'aide que t'apporte Rosalie est vitale, elle est même l'agent sur lequel tu comptes le plus pour t'aider à résoudre toutes ces énigmes. Sans elle, tu aurais mis des jours à associer la mutilation à un mythe nordique. Et même là, tu n'es pas encore certain de tout ce qu'il signifie. Silencieux, tu tentes de dresser le portrait psychologique des criminels, comme le ferait un profiler. S'ils ont fait le choix de laisser leurs cadavres derrière eux, à la vue de tous, c'est pour être vu, connu, et faire passer un message. Tu pousses un long soupire, enregistrant avec précaution chaque information que t'offre ta partenaire. Tout semble s'assembler doucement, pourtant t'as cette étrange impression que tout va se révéler plus compliqué que prévu. Appelons ça l'instinct de soldat, celui qui t'empêche soudainement de faire un pas de plus, sentant presque la mine qui se situe quelques mètres plus loin. Quand on risque sa vie chaque jour dans un pays en guerre, il faut apprendre à tout écouter, la moindre sensation peut vous éviter de commettre une terrible erreur. Là, t'en es persuadé, le barman a un rôle à jouer. Il possède une pièce sur le jeu d'échecs. Et malheureusement, tu n'as pas d'autres choix que d'envoyer Rosalie à lui, un agneau dans la gueule du loup. Tu dois déterminer s'il s'agit d'un roi, d'un cavalier, ou d'un fou. « A moins que personne ne se trouvait ici hier soir ? » Ce qui signifierait que l'endroit que vous cherchez se trouve encore plus près que vous ne le pensiez. Peut-être même ici même.

C'est non sans une certaine appréhension que tu observes Rosalie s'éloigner pour pénétrer à l'intérieur du bar. Tu as peu de temps pour agir, si vous avez vu juste sur le propriétaire de l'établissement, tout risque de s'accélérer très vite. Discrètement, tu ordonnes d'un geste de la main à trois agents de s'approcher de toi. « Encerclez le périmètre. Il se peut qu'on ait à gérer une possible tentative de fuite. Préparez-vous, il y a de fortes chances qu'il soit méta-humain. » Pour ne pas alerter le suspect, la moitié de tes hommes doivent poursuivre leurs tâches comme si ne rien n'était. Certains continuent d'emballer les corps, les autres se positionnent tout autour du bar. Quant à toi, tu prends la direction de l'arrière, là où sont entassées les poubelles, maintenant qu'il devrait logiquement être pris à partie par Rosalie. Toute son attention est supposément portée sur elle. Arme à la main, tu avances prudemment, toujours méfiant et anticipant le pire. RAS. Tu atteins la porte des employés sans aucune embuche. Doucement, tu l'ouvres, mais avant de pénétrer à l'intérieur du local, tu boucles l'entrée avec des poubelles, et tout ce qui te passe sous la main. Si le barman prend la fuite, il passera probablement par là, et les obstacles pourront freiner sa course. C'est quelques précieuses secondes que vous pourriez gagner. Quand tu arrives dans la cuisine, tu parviens enfin à distinguer la voix de l'homme et de Rosalie. Assez pour comprendre que vous tenez la bonne personne. Il est impliqué. Tu ignores encore quel rôle il tient, mais il est en partie responsable des corps étalés dehors. Si vous l'attrapez en vie, il pourra vous fournir de précieux éléments sur l'enquête. Et peut-être même vous donner des noms. Trahi par son tatouage. C'est presque une erreur trop grosse pour être plausible. C'est trop facile. Et quand ça l'est, il y a forcément quelque chose qui cloche.

Tu devines le sang froid dont essaye de faire preuve Rosalie, et subitement, tu t'en veux presque de l'avoir jetée vers lui. Mais c'est ton travail. C'est aussi le sien. Et l'affection que tu éprouves à son égard ne doit jamais interférer dans votre tentative d'élucider des crimes. Même si c'est difficile pour elle, ses dons sont précieux, et tu ne peux pas te permettre de t'en passer. Tu t'approches de plus en plus, de sorte à enfin pouvoir avoir un visu sur la scène qui se dessine sous tes yeux. Tu la vois se diriger vers la porte, puis l'homme glisser sa main pour attraper quelque chose sous le bar. Evidemment, tu sais déjà qu'il s'agit d'une arme. Il fait quelques pas vers elle pour la rattraper, 9mm au poing, canon à quelques centimètres de son crâne. Il n'y a aucune panique dans ta façon de te rapprocher, tu estimes avoir la situation sous ton contrôle. Tu as déjà dû gérer bien pire, que ce soit en Irak, en Afghanistan ou même ici, pour A.R.G.U.S. Il faut toujours être maitre de ses émotions, sinon c'est porte ouverte aux faux pas, et une vie pourrait en dépendre. Les doigts fermement refermés sur la crosse, c'est à ton tour de pointer ton arme. Le chasseur est chassé. Le prédateur est devenue la proie. « Lâche ton arme. MAINTENANT. » Ta voix est tranchante, ferme, elle ne laisse aucune place au doute, si il tente quoi que ce soit, tu n'hésiteras pas à tirer. Et même si Waller exige toujours d'attraper les méta-humains vivants, jamais tu ne prendra le risque de mettre la vie d'un de tes agents en danger. Quoi qu'il advienne, ta priorité absolue sera toujours de les mettre en sécurité. Et Rosalie, plus que d'autres, est ta responsabilité.

Les bras tendues vers le suspect, tu entends son arme s'écraser sur le sol, mais tu ne te laisses pas distraire par le son, et garde le regard rivé droit sur lui. Ce qui suit, tu n'aurais pas pu l'anticiper, bien que tu sentais au fond de toi-même que tout allait finir par déraper. D'un geste vif et adroit, ses mains se joignent pour faire naitre entre ses paumes une force que tu apparenterais à une mini tornade en direction de Rosalie. Tu n'as pas le temps de t'assurer qu'elle va bien, puisque c'est vers toi qu'il se retourne. La balle qui s’échappe de ton barillet est contré par la puissance d'une seconde tornade. Une balle qui tourbillonne au cœur du cyclone, prend de la vitesse, et fuse vers ton épaule. Ta chair est éraflée, simplement éraflée, sauvé par ton réflexe de survie. Dans quelques secondes, les agents seront tous présents pour le cribler de balles. Mais quelques secondes c'est encore beaucoup trop. « Pauvres idiots, vous pensez peut-être pouvoir nous arrêter ? Vous êtes les prochains ! » Ses sombres menaces sont accompagnées d'un dernier acte. Il tient désormais une manette dans sa main, directement reliée à tout un mécanisme de ceinture grenades attaché autour de son torse. Si cet homme s'est laissé aussi facilement prendre, si vous êtes parvenus à l'attraper aussi rapidement, c'est parce qu'ils l'ont bien voulu. Le barman est un kamikaze. Un martyr. Un messager. « Longue vie à Omniscient. » Ton cœur s'affole, en simultané avec l'adrénaline qui frappe soudainement et brutalement les tempes de ton crâne. Tu cours, aussi vite que tu le peux, et te jette sur Rosalie de toutes tes forces. Assez pour vous faire passer à travers la vitre. Boom. Le souffle de l'explosion vous projette encore plus loin. Vos deux corps s'écrasent lourdement sur le sol. Tes oreilles sifflent. Il y a du sang sur ton uniforme, tu ne sais plus si c'est le tien ou celui du barman. « Tu vas bien ? » Tu entends à peine ta propre voix, mais t'as besoin de savoir. Sous toi, se trouve encore Rosalie que tu as entrainé dans ta violente chute. « Est-ce que tu vas bien ?! » Pour l'heure, c'est tout ce qui t'importe.  

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MessageSujet: Re: partners in crime (Rosalie)   partners in crime (Rosalie) EmptyMer 31 Jan - 15:43

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LUCIAN & ROSALIE


Rosie se fige. Elle relève les mains doucement pour les mettre en évidence avant de se retourner avec une lenteur démesurée, pâle. Elle sait ce qu'elle devrait faire. Utiliser ses pouvoirs pour désarmer le barman, ou au moins pour se protéger. Mais elle en est incapable, trop nerveuse pour s concentrer. Ce n'est pas encore un réflexe chez elle, elle a besoin de temps pour faire ce qu'elle veut, et cela ne fonctionne pas toujours non plus. L'homme la regarde avec mépris, mais bientôt il tourne son attention vers Lucian, qui lui ordonne de lâcher son arme. Elle remarque alors qu'au contraire du barman, ce dernier ne tremble pas. Il sait viser, et s'il tire, la balle atteindra sa cible. Rien n'est moins sûr concernant leur suspect, mais ce n'est pas pour autant que Rosie a envie de le voir appuyer sur la détente. S'il y a bien une chose qu'elle est parvenue à retenir de ces deux années passées chez A.R.G.U.S, c'est que les armes à feu font autant, si ce n'est parfois plus, de dégâts que les pouvoirs de certains méta-humains. Quand le barman lâche son arme, elle ne se détend pas pour autant. C'est trop beau pour être vrai, elle n'a encore jamais vu aucun suspect se rendre aussi aisément et sans discuter. Lucian et elle ont raison de se méfier, l'homme est lui aussi méta-humain et fait naître entre ses paumes ce qui s'apparente à une tornade de taille réduite. Comprenant qu'il va la lancer vers elle, Rosie fait appel aux rares sorts qu'elle maîtrise pour lever un champ de force devant elle avant d'être heurtée par ce projectile hors du commun. Puis tout se passe très vite, trop vite pour qu'elle ait le temps de réagir correctement. D'abord elle entend un coup de feu, mais la balle ne semble atteindre personne. Et puis des menaces, une ceinture d'explosive dévoilée, un message... Elle est pétrifiée. Incapable de réagir, incapable de penser, juste pétrifiée face à l'impensable. Cela, elle ne l'attendait pas, elle ne l'a même pas anticipé, même pas vu.

Boom. Elle percute le béton avant même de réaliser que Lucian s'est jeté sur elle pour la protéger, avant même de réaliser qu'ils sont tous les deux passés à travers la vitre du bar. Son crâne heurte violemment le sol, un sifflement assourdissant dans ses oreilles l'empêche dans un premier temps de reprendre ses esprits. Tout son corps est douloureux, elle est sonnée, choquée. Elle bat plusieurs fois des paupières pour chasser le voile écarlate qui recouvre sa vision et la première chose qu'elle voit, c'est le visage de Lucian près du sien. Peu à peu, le sifflement se transforme en bourdonnement, mais les paroles du jeune homme sont encore comme étouffées. Rosie secoue doucement la tête, et une douleur lancinante à l'arrière du crâne la fait grimacer, elle peut sentir un liquide tiède sur sa nuque – du sang, sans le moindre doute. Et puis elle se met à tousser, incommodée par la poussière autour d'eux. C'est son premier attentat suicide, et on ne peut pas dire que ce soit une expérience très agréable. « Je... Je vais bien... » Une réponse automatique, probablement pas vraie une seule seconde. Son crâne la lance violemment, elle respire difficilement et son épaule gauche est douloureuse. Mais ce n'est rien en comparaison de l'état dans lequel elle aurait pu se retrouver si Lucian ne lui avait pas sauvé la vie en se jetant sur elle pour la protéger. Sans doute serait-elle éparpillée un peu partout, au même titre que la méta-humain prêt à se sacrifier pour sa cause.

« Oh, mon dieu... Mon dieu, Lucian, tu saignes ! » Il est couvert de sang, plus précisément, et en y regardant de plus près, Rosie distingue une plaie sur son épaule et... « Il y a... Il y a un énorme morceau de verre planté dans ton bras... » Ce n'est pas une exagération. Il y a littéralement un morceau de verre d'une quinzaine – vingtaine ? – de centimètres planté dans son bras, un morceau de la baie vitrée qui l'a blessé lui à sa place, très probablement. Si c'est sans aucun doute douloureux, il ne laisse rien paraître, et Rosie est visiblement plus paniquée que lui. Elle se redresse en grimaçant et en faisant attention à ne pas faire de gestes brusques – plus pour lui que pour elle – et observe un peu plus attentivement la plaie de son bras. Elle sait qu'il ne faut surtout pas retirer le morceau de verre n'importe comment, une artère pourrait avoir été coupée, ou des nerfs atteints. Elle a beau savoir que ce n'est pas cette plaie qui aura raison de lui, elle n'est pas rassurée pour autant. D'autant plus que le bâtiment a été ébranlé par l'explosion, et les craquements bruyants qu'elle entend ne lui dit rien qui vaille. « Le bar va s'effondrer ! » Rosie se relève plus vite qu'elle n'aurait dû en entraînant Lucian avec elle, et doit alors lutter contre un violent vertige. Un bras passé autour de lui pour le soutenir au cas où il serait plus blessé qu'elle ne l'aurait remarqué, ils s'éloignent de ce qu'il reste de l'établissement – et accessoirement, des preuves de leur enquête. Mais peu importe, cela ne vaut pas le coup d'être enterrés vivants sous des tonnes de béton. Et puis, Rosie a la certitude qu'elle pourra user de ses dons pour récupérer ces informations quoi qu'il arrive. « Est-ce que... Est-ce que ça va ? » Question idiote. Un morceau de vitre est planté dans son bras. Mais il a vécu bien, bien pire que cela, et elle le sait. Pour autant, cela ne rend pas l'expérience plus agréable. « Il faut qu'on s'occupe de ton bras, le reste peut attendre... » Pas d'hôpital pour les agents d'A.R.G.U.S, c'est l'un de leurs médecins qui va devoir s'occuper de retirer le morceau de verre pour ensuite soigner sa plaie. « Je suis désolée, je ne connais pas de sort qui permette une guérison instantanée... »

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MessageSujet: Re: partners in crime (Rosalie)   partners in crime (Rosalie) EmptyDim 8 Avr - 20:47


Rosalie & Lucian

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Ton tympan bourdonne et tu sens que tes muscles ont du mal à se remettre en route. Il te faut te concentrer pour détailler par toi-même l'état de Rosalie. Une seconde plus tard et vous étiez tous les deux morts. Et si c'est là une situation familière, jamais tu n'avais entrainé avec toi une innocente. Elle n'est pas ici par choix, elle l'est par obligation. Waller l'a envoyé sur un front qu'elle ne maitrise pas, et sur lequel elle risque sa vie chaque jour. T'es en colère. Profondément en colère. Contre l'agence, contre vos supérieurs, contre ces tarés, et contre toi-même. Parce que oui, toi aussi tu t'es servi de ses pouvoirs. Tu l'as envoyé dans ce bar interroger ce barman, tout en sachant pertinemment qu'il était probablement dangereux. Elle ne s'est pas jeté dans la gueule du loup, tu l'y as amené. Depuis l'incident, tu t'étais promis de ne plus laisser un seul de tes hommes mourir sous ta surveillance. Et si cette promesse a malheureusement déjà été brisée, tu peux encore faire en sorte qu'il ne lui arrive rien, à elle. Tu t'es d'ailleurs tellement focalisé sur Rosalie que tu n'as pas vu tes propres blessures. Et c'est seulement quand elle te fait remarquer la plaie ouverte à ton épaule que tu commences à ressentir la douleur. Ce n'est rien, ce n'est jamais rien. Tu en as vu d'autres, des biens pires. Cette blessure superficielle ne te causera aucune séquelle. Pas comme ce séjour au Qurac. « Tout va bien. » Vraiment ? Le morceau de verre planté dans ton épaule semble prouver le contraire. Quand elle se redresse tu grimaces. Si elle n'était pas là tu aurais déjà probablement retiré le parasite de ta chair. Parce que c'est comme ça que ça se passe en terrain de guerre. Tout se fait dans l'urgence. Tout est négligence. Vous n'avez pas le temps de vous attarder trop longtemps sur des blessures. Il faut pouvoir avancer rapidement. Mais aujourd'hui, tu n'es pas en zone de guerre. Tu secoues la tête pour reprendre tes esprits et conscience de ton environnement. Trop de fantômes dans ton esprit.

Suite à son avertissement, tu te relèves non sans difficulté mais avec son aide. Vous fuyez le bar avec hâte avant que les débris ne vous atteignent. Peut-être as-tu sous-estimé l'étendue de ta blessure, puisque présentement tu ne ressens plus ton bras. La douleur irradie de tes doigts jusqu'à l'épaule. Tu hoches cependant la tête pour la rassurer sur ton sort. Tu t'en sortiras.  « Personne n'est parfait. » Tu lui adresses un sourire taquin, preuve que tu n'es pas si amoché que ça, et à nouveau avec son appui, tu te diriges vers le médecin de l'équipe. La mission n'a pas été une réussite, mais vous ne repartirez pas les mains vides pour autant. Vous avez pu récolter quelques informations, en apprendre plus sur ce groupe extrémiste. Et si vous n'êtes pas encore parvenu à les arrêter, ce n'est désormais qu'une question de temps avant qu'ils ne soient envoyé derrière les barreaux. Dès que tu seras rentré, tu te mettras au boulot et tu entameras la partie investigation de ton enquête. Pas celle que tu préfères, loin de là, mais qui reste essentielle. Le médecin de NIGHTSHADE t'invite à t'assoir sur le capot d'une de vos voitures, afin qu'il puisse t'examiner. « Je tire à trois. Un... Deux... » Le verre se retire. Tu grognes de douleur. Il avait dit trois, pas deux. Mais tu connais bien cette technique, celle qui évite la désagréable anticipation. Ton artère ne semble pas avoir été touchée, et tu maintiens une compresse sur la plaie le temps qu'il ramène ses outils de travail.  « Des pertes ? » Ton regard est fuyant, ton cœur serré. C'est toujours la réponse que tu redoutes. Le médecin le sait, c'est pourquoi il choisit toujours ses mots pour te l'annoncer. « Oui, Hopkins. Il a été soufflé par l'explosion. » L'explosion que tu n'as pas su éviter. C'est idiot de t'en vouloir, mais tu ne peux t'en empêcher. Ces hommes sont sous ta responsabilité, c'était à toi de les protéger. Maintenant, c'est ton devoir d'annoncer à sa famille son décès. Tu pourrais laisser quelqu'un d'autre le faire, après tout, Waller a l'habitude de ce genre de dommages collatéraux, mais ce serait aller à l'encontre de tes principes. Il était dans ton équipe, tu iras donc toi-même frapper à la porte de son épouse. Qu'importe si tu es celui qui reçoit la colère. Peut-être l'auras-tu méritée.

L'aiguille s'enfonce dans ta chair, mais tu ne bronches pas. Tu as perdu un homme aujourd'hui. Le bilan aurait pu être plus lourd, mais ce n'est pas ainsi que tu vas te consoler. Cette mort, Rosalie la connaissait déjà. Elle savait ce qui allait se passer. Quelle horrible frustration que de savoir sans pouvoir agir. C'est elle que tu observes tandis que le médecin recoud ta plaie. Tu penses à ce fardeau, à cette malédiction. Comment ferais-tu à sa place ? Tu doutes être aussi courageux qu'elle. « Merci pour votre aide et votre efficacité, agent Rosewood. » Pour toi, c'est fondamental de féliciter ton équipe. Même quand la conclusion n'est pas celle que vous espériez. Tous ont donné le meilleur d'eux-mêmes, ils méritent cette reconnaissance. Ce sont tes hommes oui, mais ce sont aussi des gens qui ont confié leur vie entres tes mains. Ce n'est pas un acte que tu mesures à la légère, et chaque perte est pour toi une terrible souffrance. Bien plus que celle que vient de bander le médecin. Quand tu te relèves, tu fais signe à tout le monde de remballer. Les corps des victimes ont été récupérées. Vous n'avez plus rien à faire ici. Celui du kamikaze a été désintégré. « Félicitations à tous pour votre travail d'aujourd'hui. Rentrez chez vous, on reprendra l'affaire demain. » Ils viennent de perdre un collègue, un ami. Le choc est rude. Tout ce dont ils ont besoin, c'est retrouver leurs proches et passer un peu de temps avec eux. Et tu n'es pas celui qui leur en privera. Qu'importe ce qu'en pensera Waller, c'est ta décision, et tu l'assumeras jusqu'au bout. Votre travail ici est terminé. Tu peux bien leur laisser un peu de répit. Parce que tu sais déjà que tous ne survivront pas à cette affaire.

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