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 We got that love, the crazy kind

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Carol Ferris


Carol Ferris

independent soul

Messages : 462
Date d'inscription : 07/08/2017
Face Identity : Crystal Reed.
Crédits : tearsflight
We got that love, the crazy kind Original
Age du personnage : 34 ans.
Ville : Coast City.
Profession : Directrice de Ferris Aircraft ; pilote ; super héros parfois à ses heures perdues.
Affiliation : Star Sapphire corp.
Compétences/Capacités : We got that love, the crazy kind Tumblr_pstogql4MQ1r5jrizo1_540

Humaine
x Corps à corps / sport de combat
x Maniement d'armes
x Pilotage d'avions militaires
x Parle Anglais, Espagnol et Portugais

Star Sapphire
x Rayon énergétique
x Vol / lévitation
x Création de structures
x Localisation des êtres aimés dans la galaxie
x Pouvoir de l'Amour

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INTERGALACTIC LOVERS

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Situation Maritale : Fiancée à l'amour de sa vie, le Green Lantern Hal Jordan.









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MessageSujet: We got that love, the crazy kind   We got that love, the crazy kind EmptyVen 12 Jan - 14:54

We got that love, the crazy kind
hal & carol
••••

Le soleil était finalement revenu et la vie avait repris le dessus sur Coast City. La transition ne s'était pas fait sans mal. Remettre la lune à sa place avait eu des conséquences sur la Terre et sur toutes les villes côtières comme la mienne. Je remerciais le ciel d'avoir pensé à acheter une ville qui -en étant certes au bord de la plage- était en peu en hauteur.  Un sourire accroché aux lèvres, je quittais ma demeure pour prendre ma voiture. Fenêtre baissée et lunettes de soleil sur le nez, je conduisais jusqu'à Ferris Aircraft sans trop me presser.  Même pendant la crise avec la syndicat, je n'avais cessé d'y mettre les pieds. Je m'étais assurée chaque jour que tout était en ordre. Que tout était à sa place. Bien sur, j'avais été la seule.  L'Air Force n'avait pas perdu de temps pour nous ordonner de laisser les appareils au sol. Après ça, je n'avais eu que d'autres choix que de fermer les locaux pour une période indéterminée. De toute façon, il avait eu tôt fait de faire trop froid pour espérer décoller. Mais aujourd'hui, le cauchemar état terminé. Je pouvais reprendre mes petites habitudes. Autant dire que j'en étais plus qu'heureuse. Je détestais rester inactive et cette longue période de plusieurs mois avait été difficile à vivre. Malgré tout, elle avait tout de même apportée son lot de bons moments. Aussi surprenant que cela pouvait sonner.  Disons que rien n'était jamais noir dans la vie.  Il y avait toujours des événements ou des personnes pour vous rappeler que tant qu'il y avait de la vie quelque part, il y avait aussi de l'espoir. De l'espoir pour un avenir meilleur. «  Bonjour Boss ! ». Sans réellement m'en rendre compte, j'avais fini par arriver  au check point d'entrée. «  Bonjour Ben. Comment allez vous ? ». «  Heureux d'être de retour. Je commençais à tourner en rond  d'ennui comme un lion en cage si vous voyez ce que je veux dire ». L'homme m'offrit un clin d'oeil amusé. «  Je vois très bien.. ». «  Puis le soleil c'est pas si mal non plus ». Je riais de bon cœur à sa remarque. Je le questionnais sur l'état de santé des membres de sa famille avant de finalement libérer le passage pour aller trouver ma place de parking attitré. Un soupir de bonheur s'échappa d'entre mes lèvres lorsque je remarquais la présence d'autres voitures.  Malgré tout, le parking était loin d'être  plein comme à son habitude. Certains employés avait demandé quelques jours de congé pour se remettre des derniers événements et profiter en famille de ce renouveau. Je n'avais pas eu le cœur de refuser. Je comprenais la nécessité de profiter de l’accalmie avec sa famille. J'avouais sans mal que j'aurais bien aimé en faire de même. Mon père cependant avait décidé de ne pas rentrer. Il avait encore trop de choses à voir selon lui.  Mise à part secouer la tête, je n'avais rien dit.



«  Bonjour Tom ». Mon fidèle collègue et ami m'offrit une tasse de café dès que je passais un orteil dans mon bureau. Nous discutâmes un moment de tout et de rien avant de se pencher sur des problèmes un peu plus sérieux avec le reste du conseil d'administration qui venait d'arriver. A commencé par les dégâts matériels causés par la glace et le gel. Certains appareils de plusieurs millions d'euros avaient besoin de réparations importantes. Une moue s'installa sur mon visage et resta là jusqu'à la fin de la discussion. La situation n'était pas aussi catastrophique qu'elle aurait pu l'être. Pour autant, elle n'était pas au beau fixe. Nous avions perdu beaucoup d'argent. Je savais par avance que nous allions avoir du mal à redresser la barre. Je promis cependant de faire tout ce qui était en mon pouvoir. Des centaines de vies en dépendaient. Mes employés comptaient sur moi. Il était hors de question que je les laisse tomber. Nous firent d'ailleurs les comptes de ces derniers. Certains n'avaient plus donné de signe de vie. Nous avions perdu du monde. Peut-être avaient-ils fui. Peut-être étaient-ils décédés. Il était difficile pour nous de savoir ce qu'il en était réellement. La seule chose dont nous étions sûrs était que nous manquions à présent de main d’œuvre. Pour arranger le tout. Les ressources humaines se chargeraient de faire le point sur cette question. Pour le moment, nous allions devoir faire avec ce que nous avions. La réunion terminée, je partis avec Tom jusqu'au poste de contrôle. Dans un premier temps, je pris des nouvelles de toutes les personnes présentes. Par la suite, je prévoyais avec leur aide et leur expertise les vols du mois à venir. Le point fut fait sur les appareils encore en état de vol et sur les pilotes disponibles. «  Eva, appelez le Général Krager et dites lui que nous sommes opérationnels et prêts à reprendre du service ». La jeune femme hocha la tête et tapota sur son téléphone pour contacter l'Air Force.

Je les laissais retourner à leurs occupations et descendis aux divers hangars. J'y retrouvais des têtes connues et passais quelques minutes avec eux. Je fis le tour des avions et demandais telle ou telle réparation suivant ce que j'entendais.  Chacun se mit au boulot et bientôt les hangars retrouvèrent leurs cacophonies et odeurs familières. L'après midi était bien avancée lorsque je retrouvais à mon bureau. Je me laissais tomber dans mon fauteuil de bureau. Je le tournais face à la vitre pour profiter des rayons du soleil tout en observant ce qui se passait à l’extérieur.  Des coups furent porter à ma porte de bureau. «  Entrez ». Je ne tournais pas mon fauteuil pour autant, presque sûre qu'il s'agissait de ma secrétaire.


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by Wiise
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Hal Jordan


Hal Jordan

hero of earth

Messages : 1328
Date d'inscription : 25/09/2017
Face Identity : Chris Hemsworth
Crédits : Feuilledecarote
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Age du personnage : 35 ans
Ville : Coast City
Profession : Pilote chez Ferris Aircraft
Affiliation : Green Lantern Corps & Justice League
Compétences/Capacités : We got that love, the crazy kind 90689269d7d6e5e95c5161a19d339b1248721c8e
Le pouvoir de Hal est transmit par l'anneau. C'est lui qui lui confère tout. La connaissance de tout ce que savent les Gardiens est inscrites à l’intérieur même de l'anneau. Ce dernier fonctionne avec une batterie, une lanterne.
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Hal a besoin de la recharger au moins une fois toute les 24 heures minimums s'il ne veut pas tomber à cours. L'anneau lui permet de créer ce qu'il souhaite. Du moment qu'il le visualise, le reste se fait tout seul.
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Porter l'anneau est quelque chose d’éprouvant. L'anneau lui permet de voler et de pouvoir se déplacer extrêmement rapidement dans l'espace. L'anneau est considéré comme l'une des armes les plus puissantes de la galaxie. .

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Situation Maritale : Fiancé à la seule et l'unique femme de sa vie, celle qui à tout changé dans sa vie, Carol Ferris









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MessageSujet: Re: We got that love, the crazy kind   We got that love, the crazy kind EmptyLun 29 Jan - 12:42

We got that love, the crazy kind
Carol & Hal
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Se lever, avec le soleil baignant dans la pièce, était une sensation qui m'avait manquée. C’était bien plus chaleureux et bien plus agréable de commencer une journée dans ce sens plutôt qu'une obscurité omniprésente. Certes, en tant que Green Lantern de ce secteur, il me suffisait juste de m'envoler pour sortir de cette obscurité. Mais maintenant, plus besoin. La lune était de nouveau à sa place, et le ciel s’était remis à briller comme si rien ne s’était passé. Je m’étais levé plus tôt que d'habitude, j'avais envie de profiter un maximum de cette journée. Chose que récemment il était difficile à faire. Une fois le petit déjeuner engloutit, je sortais de mon appartement, et prenais la direction de la plage à pied. Elle n’était pas à côte, mais en une petite heure, j'y étais. Une fois les pieds posés sur le sable, j'enlevais mes chaussures pour profiter du sable chaud. Je me jetais à plat ventre sur le sable, avant de faire un demi-tour, et d'y rester une bonne demie heure. Après avoir fait le plein de soleil, je décidais qu'il était temps de faire un petit plongeon. Une autre demi-heure s’écoula avant que je sorte de l'eau. Je restais encore quelques minutes sur le bord de plage avant de partir. Je m'infiltrais dans une ruelle sinueuse et à l’abri des regards, regarda autour de moi d'être belle et bien seul, puis, je m’envolais vêtu de la tenue de la police de l'espace. J’étais à présent en orbite, et tentais de communiquer. Quelques secondes plus tard, la silhouette verte émeraude de mon ami John Stewart sortait tout droit de l'anneau. « John ? Comment-tu vas ? Des nouvelles des Gardiens ? » « Hal ! Ça va mieux depuis que l'assaut est fini. Pas à ma connaissance. Tu devrais voir ça, malgré l’état d'urgence de la Terre et du raffut que ça à causer, ici, on à l'impression qu'il ne s'est jamais rien passé. Ça me laisse perplexe si tu veux mon avis. » Je souriais, le détective Stewart allait reprendre du service ? Possible. « Très bien, bonne nouvelle alors que je sois sur Terre, cette situation m'aurait rendu dingue. Écoute, on se recontacte quand tu as du nouveau ? » Ce à quoi il me répondait positivement. Le petit check-up étant fait, il était grand temps de m'occuper de mon job officiel. Celui d'employé à Ferris Aircraft. Quelques minutes plus tard, j’atterrissais ni vu ni connu. Je marchais le long de la route avant d'arriver à l'entrée. J'étais à présent sur le parking, lorsque Mike m'interpellais.


« Hal ! Enfin, tu sais qu'ont t'attend depuis tout à l'heure ? » ce à quoi je répliquais « Ouai, désolé, le bus était pas à l'heure. » Sans trop y réfléchir. Je n'avais pas de voiture, je faisais tout en volant. Je me devais d'avoir des excuses potables, hors, celle-ci avait l'air de ne pas passer.  « Le circuit passant par FA est suspendu depuis quelques.. » Il n'eut le temps de finir que l’interrompis. « le taxi, le taxi. C'est pareil. » Ce à quoi il me lançait un regard peu convaincu. « Tu dois être un sacrement bon pilote pour que Ferris te gardes... » Oh, si tu savais mon petit… Je le suivais à présent, le temps passait et nos réparations commençaient à prendre forme. Certes, ce n’était presque rien comparer à tout ce qu'il y avait à faire, mais petit à petit, nous y arriverons. Les réparations variées en fonction de là où on se trouvait. D'un hangar à l'autre, il se pouvait que ce soit les taules qui ne tenaient plus, alors que celui d'à côte, c’était la porte et l’éclairage qui avait souffert. Une fois ma part du boulot terminé, je me rendais dans les vestiaires, pour pouvoir me mettre un coup de déodorant pour faire partir cette odeur de transpiration, puis je me posais deux minutes. Actuellement, Carol était sûrement présente sur la base, elle l'était toujours. C’était probablement une super occasion pour aller lui parler mais plus j'y songeais, et plus je me rendais compte que c’était tout, sauf une bonne idée. Attendre la fin de service ? C’était le mieux à faire. Approximativement 1 minute 30 s’était écoulé, et mon impatience avait pris le dessus, j’étais en direction de son bureau. Une fois arrivé à destination, Eva, sa secrétaire m’empêchait d'aller plus loin. « Un rendez-vous je suppose ? » Ce à quoi je répondais par un hochement de tête. « Hum, dans un avenir proche ? » « Tout de suite ? » Elle se mit à faire une tête un peu horrifiée. « Mais vous ne pouvez pas ! Pas sans rendez-vous !Mme Ferris n'est pas en mesure de recevoir ! »« Ah bon ? Vous êtes sûre ? Je vais aller vérifié alors » Encore une fois, mon impatience refaisait surface. Je m'approchais de la porte alors que cette dernière se mis à aboyer tout en se levant. Je toquais une fois, puis entrer dans la pièce, Carol était assise dans sa chaise, face aux vitres. Je n'eus le temps de dire quoi que ce soit que la secrétaire se mit à s'excuser plusieurs fois, lui expliquant qu'elle avait tout fait, mais que j'ai persisté. Ouai, facile comme version. Je l'ais laissée continuer de parler en espérant qu'elle finisse par quitter la pièce. Quelques instants plus tard, c'est ce qui se passa. Elle refermait la porte doucement, et en s'excusant une dernière fois. Je pris la parole avant qu'elle ne puisse pester contre moi. « C'est pas moi qui l'ai mis à bout, j'ai demandé gentiment, et je suis entrer . Rien d'autre »  je m’avançais et m'asseyais sur le rebord de la table. Pris l'avion qui se trouvait sur son bureau et l'inspecta. « Je me demandais, tu es libre après le boulot ? » Je regardais un coup derrière moi, m'assurant qu'il n'y avait personne, puis me retourna vers elle, et chuchota « tu sais quoi » suivit d'un sourire.

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by Wiise
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Carol Ferris


Carol Ferris

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MessageSujet: Re: We got that love, the crazy kind   We got that love, the crazy kind EmptyMer 31 Jan - 18:55

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hal & carol
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«  Madame Ferris, je suis vraiment confuse ». Son ton un peu affolé me sortit de mes rêveries. Je fis pivoter mon fauteuil de bureau pour lui faire face. Je haussais un sourcil lorsque je remarquais qui l'accompagnait. «  J'ai essayé de le retenir mais il n'a pas voulu m'écouter». Oui cela sonnait comme lui en effet. Hal ne prenait que très rarement non comme réponse. Eva continua de s'excuser.  «  Ce n'est rien Eva. Je vais m'occuper de Monsieur Jordan ». La jeune femme hocha la tête et s'excusa à nouveau pour la forme. Elle lança un regard noir à Hal avant de finalement quitter la pièce. Eva adorait son boulot et elle le faisait très bien. Elle n'aimait pas que l'on vienne chambouler son programme. « C'est pas moi qui l'ai mis à bout, j'ai demandé gentiment, et je suis entrer . Rien d'autre ». Je lui envoyais un regard qui en disait long.  Je savais qu'il me disait la vérité et je savais aussi comme son attitude parfois cavalière pouvait agacer. Eva n'était pas encore assez habituée pour ne pas s'en émouvoir. Moi au contraire, je l'étais bien trop. «  Et si jamais j'étais en rendez vous ? ». Je posais la question de manière rhétorique. Cela ne l'aurait pas empêché de rentrer. Il m'avait déjà fait le coup. Par chance, mon interlocuteur ce jour là s'en était amusé plutôt qu'offusqué. Apparemment, celui lui avait rappelé ses jeunes années et l'amour fou et fougueux qu'il avait eu pour celle qui était devenue sa femme. Une chance pour moi et le contrat à plusieurs millions que nous avions signé.  Mains croisés sur la surface de mon bureau, je l'observais. Hal semblait mal à l'aise. Agité même. Sans rien dire, je le laissais s'asseoir et jouer avec l'avion miniature qui traînait sur mon bureau. Un parmi la dizaine qu'il y avait dans la pièce. On ne pouvait pas se tromper sur mes activités. Bien entendu, je n'en avais construit aucun. Je n'avais pas de patience pour les maquettes. En outre, cela ne m'avait jamais intéressé. Au contraire de mon père qui avait passé des heures à confectionner ses petites merveilles. « Je me demandais, tu es libre après le boulot ? ». « Pour ? ». Je l'avais demandé machinalement. J'étais curieuse de savoir ce qu'il avait en tête. Curieuse de savoir où il allait avec ça. « Tu sais quoi ». Je n'eus aucun mal à comprendre de quoi il parlait.

Il était vrai que je lui avais promis une démonstration de mes capacités. Même si elles n'étaient pas bien différentes des siennes du moins pour tout ce qui touchait de près ou de loin aux constructions. Bien sur, je ne pouvais pas dans ma volonté ou dans mon imagination. Non, je l'ai crée à partir de quelque chose de beaucoup plus pur. Mais aussi de beaucoup plus imprévisible. A savoir l'amour. L'amour que je lui portais qui plus est. A lui, à mon père, à mes amis les plus proches. «  Donne moi une demi heure ». J'avais quelques papiers à remplir et à signer avant de pouvoir quitter le bureau. Je lui demandais donc de patienter. Mon bureau était équipé d'un petit salon avec canapé et table basse pour les réunions plus informelles. Et il y avait toujours de quoi boire sur le plateau en verre. Rien d'alcoolisé évidemment. Mais de temps en temps j'aimais bien m'enfoncer dans le fauteuil avec une canette de coca pour terminer mes lectures. C'était une autre façon de travailler.

Lorsque j'eus finis, je ramassais mes affaires et lui fis signe de me suivre. Je souhaitais une bonne soirée à ma secrétaire qui elle aussi arrivait à la fin de sa journée. Elle me le renvoya poliment et ignora totalement Hal. Je ne pus m'empêcher de sourire. « Pas de voiture je suppose ? ». Évidemment, il pouvait voler hors d'ici mais ce n'était pas très discret. Quant à moi je n'avais tout simplement pas ma bague. Un saut à ma villa était donc obligatoire. «  Monte ». Je l'embarquais dans mon SUV. Le trajet jusqu'à moi fut court.  Je garais le véhicule dans l'allée et arrêtais le moteur. Je restais immobile quelques secondes avant de récupérer mon sac à main et de quitter la voiture. Je m'avouais nerveuse. Hal n'avait jamais mis les pieds ici. Il y avait deux ans , je vivais encore dans mon appartement en centre-ville. Aujourd’hui, j'avais une villa avec vue sur l'océan. Quelque part, j'avais peur qu'il me juge pour l'apparence luxueuse de l'endroit. Il n'y avait pas à dire je n'avais pas lésiné sur les moyens. J'avais eu un coup de cœur et ne l'avait pas regretté une seule seconde. «  Tu peux faire comme chez toi ». Je me raclais la gorge, soudain mal à l'aise. «  Je vais la chercher ». Je le laissais au milieu de mon salon pour disparaître dans ma chambre. J'en fermais doucement la porte et me laissais gentiment tomber contre cette dernière. Je soufflais un coup. La situation était très étrange. Elle mes rappelait les bons comme les mauvais moments de notre longue histoire à deux. Avec une nouvelle inspiration, je chassais ma nervosité et les papillons dans mon ventre, pris l'anneau et retournais dans la salle principale. « Je vois que tu as fait la connaissance de mon nouvel animal ». Si il avait connu Maui, Mango lui était encore inconnu. «  Il s'appelle Mango ». Du moins jusqu'à maintenant.

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MessageSujet: Re: We got that love, the crazy kind   We got that love, the crazy kind Empty

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