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 amor gignit amorem (JASON)

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Anonymous


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MessageSujet: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptySam 3 Mar - 0:09

“love creates love”
diana & jason


Diana quitte le monde des hommes sans se retourner. Dire que les neuf derniers mois ont été éprouvants serait un euphémisme. La rampe d'accès du jet se referme derrière eux, et elle va prendre sa place de pilote sans songer une seule seconde que quiconque pourrait avoir besoin de Wonder Woman. L'heure est venue pour elle d'être égoïste. L'heure est venue pour elle de retourner chez elle. Dans l'appareil, ils sont quatre. Jason, son frère, le fils de Superwoman et elle-même. La Ligue de Justice est prévenue, ils vont devoir se passer d'elle pour une durée indéterminée. Elle en a bien assez fait, et quand bien même une part d'elle-même continuera toujours à craindre que sa présence ne soit essentielle à une situation, cette fois il ne s'agit plus seulement d'elle. Elle va mettre au monde leur fille, et il n'est pas question une seule seconde que cet événement soit autre chose que parfait. Le voyage vers Themyscira ne sera pas long, deux ou trois heures tout au plus grâce à la technologie hyper-développée de son appareil. Deux ou trois heures où l'excitation sera mêlée à l'angoisse. Son dernier départ fut précipité par l'arrivée sur Terre du Syndicat, peu de temps après l'affrontement entre les Amazones et les forces d'Héra. Diana a la désagréable impression d'avoir manqué à ses devoirs de princesse en quittant Themyscira si vite pour aller s'occuper de ces ennemis venus d'ailleurs, et la plus terrible encore d'avoir abandonné ses sœurs et sa mère alors qu'elles avaient besoin d'elle. Lui en tiendront-elles rigueur, ou comprendront-elles ? Et puis, plus important encore... Hippolyte ignore absolument tout de sa grossesse – qui arrive à son terme – et à moins qu'un oracle n'ait aperçu cet avenir là, elle sera probablement bouleversée en la découvrant ainsi. Diana ne revient pas uniquement pour revoir sa famille et son peuple, elle revient pour mettre au monde sa fille sur l'île, comme l'ont fait toutes les Amazones de la famille royale avant elle. La seule différence, c'est qu'elle sera la première à le faire avec un homme à ses côtés.

Pendant le voyage, Diana reste silencieuse, perdue dans ses pensées. Elle ne s'agite que pour s'occuper du bébé lorsqu'il pleure, mais Philon semble être de ces nourrissons que l'on remarque à peine, qui s'évertuent à ne pas s'agiter pour n'agacer personne. Sur le point de donner la vie, Diana ne peut que se demander quels traumatismes prématurés peuvent pousser un si petit être à se comporter ainsi. Elle se souvient du regard presque dédaigneux de Superwoman lorsque celle-ci lui a tendu son fils, en lui disant d'en faire "ce qu'elle voudrait". Elle ne sait toujours pas comment interpréter ce geste ; comme celui d'une mère préférant jouer la carte du cœur de pierre pour sauver son enfant d'un sort funeste, ou comme une véritable femme sans sentiments ? Tout ce que Diana peut espérer pour lui à présent, c'est que les Amazones acceptent de l'élever parmi elles. Il serait le premier et unique garçon à grandir sur Themyscira, et elle sait par avance que cela ne plaira pas aux plus conservatrices d'entre elles. Mais après des millénaires et des millénaires des mêmes traditions, les choses commencent à changer. Peut-être un peu trop vite au goût de certaines, mais le progrès est parfois difficile à accepter au premier abord. Themyscira ne deviendra jamais une nation mixte, mais les hommes ne seront peut-être plus tous considérés comme des nuisances d'ici quelques années. En attendant, c'est pas à pas qu'elles devront avancer, en apprenant des erreurs du passé pour s'assurer un avenir plus brillant. Et qui sait, cela commencera peut-être en prenant sous leur aile le fils d'une Amazone furieuse venue d'un autre univers.

Le jet commence à amorcer sa descente, et l'île semble soudain apparaître au milieu de nulle part. Diana soupire de soulagement, comme à chaque fois que les Dieux la laissent retrouver le chemin de Themyscira. Zeus étant son père, sans doute ferait-elle mieux à présent de mettre cette crainte de côté. Son cœur se met à battre un peu plus fort à mesure qu'ils approchent d'une plaine qui leur servira de zone d'atterrissage. Leur arrivée ne passera pas inaperçue, sans doute Hippolyte est-elle déjà en route. L'appareil se pose et les moteurs sont coupés. Diana remet Philon entre les bras de son frère, et déploie la rampe d'accès du jet. Il fait chaud, les rayons du soleil de Méditerranée réchauffent immédiatement sa peau. L'air est frais, libre de toute pollution et autres odeurs de la ville. C'est toujours après une si longue absence que Diana réalise à quel point Themyscira mérite son surnom de Paradis. Chaque voyage est une véritable renaissance, et celui là plus que les autres. Ils ne tardent pas à entendre le grondement de chevaux qui se rapprochent au grand galop, il s'agit sans aucun doute d'Hippolyte et de sa garde rapprochée. C'est un peu idiot, mais elle ne sait pas comment se tenir, aucune position ne saurait dissimuler ne serait-ce qu'un peu son ventre arrondi pour qu'elle puisse annoncer la nouvelle en douceur à sa mère. Non, elle est littéralement sur le point d'accoucher alors toute tentative d'amoindrir le choc sera un échec. Alors elle se contente de joindre nerveusement les mains sous son ventre en se tenant droite, attendant impatiemment l'arrivée de la cavalerie amazone.

Les Amazones en vue, Diana sent son cœur bondir furieusement dans sa poitrine. Hippolyte n'est pas encore descendue de sa monture qu'elle se précipite vers elle, elle redevient une enfant qui a désespérément besoin de sa mère. « Diana... ? » Ses yeux s'écarquillent lorsqu'elle voit le ventre rond de sa fille, mais elle n'a pas le temps de réellement interpréter l'information qu'elle voit que déjà Diana s'est jetée dans ses bras. Les autres Amazones finissent de mettre pied à terre, mais elle les voit à peine, trop occupée à serrer sa mère dans ses bras. Hippolyte fait de même en caressant doucement ses cheveux, et c'est quand elle commence à la rassurer en lui murmurant des paroles apaisantes qu'elle fond en larmes, laissant s'échapper toute la pression accumulée au cours des derniers mois. Elle pleure, soulagée d'être de retour chez elle, soulagée de retrouver sa famille, soulagée d'en avoir enfin terminé avec cette effroyable période. « Laisse-moi te regarder, Diana, laisse-moi te regarder. » A contrecœur, Diana s'écarte et essuie ses joues trempées. Hippolyte la regarde de la tête au pied, avec un mélange d'incrédulité et d'émerveillement. Elle tend la main pour la poser sur son ventre, et Diana voit bien qu'elle lutte pour ne pas céder à un accès d'émotion. Elle pose sa main sur la sienne, et affiche un sourire ému. « C'est une fille. » « Bien sûr que c'est une fille. » Pas juste une fille, un miracle. Plus que jamais, Diana maudit le Syndicat de l'avoir privée de moments de partage avec Hippolyte. Elle a tellement de questions, tellement de doutes, tellement de craintes... Et elle deviendra mère avant d'avoir pu profiter des conseils de la sienne. Mais ce temps là n'est pas perdu, n'est-ce pas ? Elle doit se faire violence pour libérer Hippolyte, qui se tourne vers son fils et Jason, pour les enlacer eux aussi. Quand elle remarque le bébé, elle interroge Diana d'un regard, avant de confier Philon à Menalippe, qui fait mine d'ignorer qu'elle tient un garçon dans les bras. C'est un sujet qu'elles devront aborder, mais plus tard. « Vous devez être épuisés, après ces longs mois de conflit. Venez, ne restons pas ici. » Elle envoie une paire d'Amazones récupérer leurs affaires, puis ensemble ils prennent le chemin de la capitale de l'île.

Le retour n'ayant pas été annoncé, Hippolyte a beaucoup à organiser. Les retrouvailles plus privées vont devoir attendre encore un peu, elle doit organiser les cérémonies qui suivront la naissance d'Ophelia, s'occuper de confier Philon à des Amazones dignes de confiance en attendant de réunir le conseil... Et bien d'autres choses encore. Diana sent bien que ce jour là, son rôle de reine lui pèse, elle aimerait pouvoir déléguer pour pouvoir les retrouver. En attendant, Diana et Jason sont escortés jusqu'à leur chambre, qui n'a pas beaucoup changé depuis leur dernier séjour. Mais bientôt, ils y trouveront un berceau, et c'est probablement dans ce lit qu'elle mettra Ophelia au monde... Déjà, Diana est submergée par l'émotion. Elle se débarrasse de ses vêtements inconfortables pour enfiler une robe ample qui ne lui donne pas l'impression d'étouffer à moitié. Et quand une douleur de plus en plus familière lui vrille les entrailles, elle s'appuie contre le mur. En temps normal, elle se serait retenue à Jason, mais elle craint de plus en plus de ne pas réussir à contenir sa force. Elle grimace, attendant que la contraction passe, mais elle s'attarde. « Je crois... Je crois qu'elle s'impatiente... » Elle prend une profonde inspiration, la douleur est intense mais encore minime comparée à ce qui l'attend. La contraction passée, elle relève les yeux vers Jason, légèrement pâle. « C'est pour bientôt, très bientôt... » Ce n'est pas Diana qui parle, c'est l'instinct maternel. Elle le sait, elle le sent, c'est un sixième sens de femme aussi vieux que le monde. « Tu savais que les Spartiates considéraient qu'enfanter revenait à livrer une guerre... ? » Elle hoche la tête. « Je commence à vraiment comprendre pourquoi... Mais c'est beaucoup plus facile de manier une lance ou une épée... » Et bien moins douloureux. Une main sur le ventre, et l'autre toujours appuyée sur le mur, Diana se redresse lentement. Elle regarde Jason, avec une expression à mi-chemin entre l'angoisse et l'impatience. « Tu es prêt ? »

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Jason Todd


Jason Todd

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Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : amor gignit amorem (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

amor gignit amorem (JASON) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyDim 4 Mar - 22:10


Diana & Jason

I'd choose you ; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Retour au bercail. Bientôt, l'île de Themyscira se dessinera sous vos yeux, quittera sa secrète boule de neige pour vous laisser contempler ses merveilleuses. Ce n'est pas ton monde, c'est celui de celle que tu aimes, mais chaque fois que tu y poses les pieds, il devient un peu plus le tien également. L'excitation qui s'empare de toi, tu peines à la contenir, et au contraire de Diana, tu ne parviens pas à simplement rester assis sans rien faire. Tu fais les cent pas, tu observes le monde à travers les hublots, t'assures qu'elle n'a besoin de rien, et tu restes attentif à l'enfant qui vous accompagne. Tu tiens à savourer ce moment, cet avant. L'avant les retrouvailles d'une mère et sa fille, avant qu'elle ne lui passe le flambeau. La fille va devenir mère. Ton regard se pose sur son ventre arrondi, plus gros que jamais, dans lequel loge une locataire qui ne va pas tarder à arriver à terme de son bail. Tu souris, pour toi-même, tentant déjà d'imaginer à quoi elle va ressembler. T'es prêt à parier qu'elle aura les cheveux de sa mère, d'un châtain si foncé qu'ils auront l'air aussi sombres que les plumes d'un corbeau. Quant à ses yeux, et bien, là c'est un grand mystère. Elle pourrait les avoir aussi clairs que ceux de sa grand-mère, ou teintés de mille couleurs, comme les tiens, selon l'impact des rayons du soleil sur tes iris. Dans tous les cas, elle sera le plus beau bébé du monde, avant de devenir la plus magnifique des jeunes filles. C'est une évidence. Et tu ne penses pas uniquement ça parce qu'elle est ton enfant, mais parce que tu en es, au fond de toi, persuadé. Tout autant qu'elle sera une inspiration pour ce monde, bonté, générosité et douceur, à l'image de sa mère. Tu l'aimes. Terriblement fort. Alors tu peux presque imaginer le bonheur que va éprouver Hippolyte quand Diana va se dresser devant elle. Un amour vrai, incontestable, et sans limite. Ce que tu n'as jamais eu la chance d'avoir, mais que tu offriras à ta fille et à ta femme.

Quand le jet se pose sur les plaines de Themyscira, les Amazones à cheval sont déjà presque toutes à votre hauteur, avec Hippolyte à leur tête. C'est drôle, l'excitation s'est transformée en une légère appréhension. Même si tu sais que la reine t'a accepté sur leur île, ce n'est pas encore le cas de tout le monde, et tu ne peux t'empêcher d'avoir l'impression d'être encore qu'un étranger. Epoux de leur princesse, père de leur descendante, mais un homme malgré tout. Et c'est suffisant pour être considéré par certaines comme un ennemi à abattre. Jason est à tes côtés, et il éprouve peut-être le même ressentiment que toi. Mais t'y crois, un jour, les barrières tomberont toutes. Avant que la passerelle ne touche complètement le sol terreux, tu déposes un baiser sur la tempe de Diana. Tu ressens toutes ses émotions diverses et variées, aussi bien que si vous étiez une seule et même personne. Tu la connais bien trop pour ne pas être conscient de ce qui se passe dans sa tête, les quelques secondes précédant leurs retrouvailles. Mais tout va bien se passer. Comment pourrait-il en être autrement ? Quand mère et fille se rejoignent, dans un élan d'affection débordante, après de longs mois de séparation douloureuse, tu restes en retrait, les bras croisés sur ta poitrine, sourire touché aux lèvres. Elle est à sa place. Elle est chez elle. Sur son île, contre sa mère, et entourée de son peuple. Même si tu fais toujours de ton mieux pour la rendre heureuse chaque jour que vous partagez, ça, tu ne pourras jamais lui donner. C'est au-delà de tes pouvoirs, et tant mieux. L'instant est bien trop magique pour que tu ne cherches à l'égaler. Tu ne quittes pas la scène des yeux, et ton cœur se gonfle quand toutes remarquent le ventre de Diana. Une petite fille de plus va bientôt arpenter cette île paradisiaque. Tu t'attendais à ce que certaines te regardent avec un air de mépris, comme étant celui qui a osé engrosser leur princesse, mais il n'y a rien de tout cela. Juste... du bonheur. Et ta présence semble même plus les réjouir que les agacer. Quand Hippolyte s'approche finalement de toi, tu songes un instant la traiter avec l'égard d'une reine, mais c'est avec une étreinte chaleureuse qu'elle te devance, et fait le choix de t’accueillir. Et alors, aussitôt, toute la pression redescend d'un seul coup. Tu es le bienvenu ici. Et tu le seras toujours. Tu viens d'en avoir la certitude.

Tu arpentes à nouveau ces longs couloirs bordés de statues d'anciennes guerrières, comme te l'a raconté Diana il y a ce qui te semble être une éternité. Tes deux dernières venues ont été synonymes de malheur, mais aujourd'hui, elle est placée sous une toute autre aura. Vous êtes ici pour qu'elle puisse mettre au monde votre bébé. Les Amazones ont été prises de court par la nouvelle, mais elles s'adonnent déjà à la tâche pour préparer les festivités, avec la joie palpable de voir leur princesse donner vie à sa première petite fille. T'as hâte de découvrir leurs traditions, et t'es plus que satisfait et soulagé de savoir ta femme en sécurité parmi les siennes. Evidemment, quand elle t'a demandé d'accoucher sur l'île, tu as eu une crainte compréhensible, bien qu'irrationnelle, que les soins ne soient pas à la hauteur de l'événement. Pour toi, les enfants naissent dans des hôpitaux, assistés par des médecins et des infirmières, avec surveillance constante de la mère et de son bébé. Mais les Amazones ne sont pas un peuple en retard sur leur temps, au contraire, elles ont accès à un savoir qui est inconnu au plus commun des mortels. Elle ne court aucun danger, et Ophelia va venir au monde dans les meilleures des conditions. A peine venez-vous de retrouver sa chambre, qu'une contraction lui tord l'intérieur. Tu as horreur de ça. Tu détestes la voir souffrir. Tu sais que c'est nécessaire, que cela fait partie du long processus de la grossesse qui est loin d'être toujours agréable, mais c'est plus fort que toi, la voir ainsi se tordre de douleur te serre le cœur. T'aimerais pouvoir la soulager. Trouver quoi faire pour apaiser cette souffrance que tu ne comprendras jamais. Et le plus frustrant, c'est que désormais, tu dois commencer à prendre tes distances, sous peine de sentir tes os se briser sous une empoignade qui pourrait être trop brutal pour un simple humain comme toi. Tu ne caches pas ton inquiétude, bien que sa douleur soit parfaitement justifiée. « Va t'allonger, le trajet t'a fatigué. » En plus de ces longs mois à se battre contre le Syndicat. La pression accumulée retombe lourdement. Un an que tu partages sa vie, et de par son statut de déesse immortelle, tu ne l'avais que très rarement vu souffrir auparavant. Ce qui rend la chose d'autant plus compliquée pour toi. « Arrête, me dis pas ce genre de trucs. Je supporte déjà plus de te voir comme ça. » Sa comparaison te fait encore plus prendre conscience à quel point ses contractions sont douloureuses, tout en sachant pertinemment que ce n'est que le début, et que la suite sera bien pire. Si tu es déjà dans tous tes états, comment vas-tu faire le moment venu ?

Tandis qu'elle tente de reprendre ses esprits, tu installes sur le lit, à l'aide de coussins, un endroit où elle va pouvoir se reposer sans trop avoir mal au dos. C'est malheureusement, l'une des seules choses que tu puisses faire pour lui venir en aide. Quand tu reviens vers elle, t'es à la fois paniqué et heureux. T'as très, très, très hâte que tout soit terminé. Que sa souffrance prenne fin et qu'Ophelia soit avec vous. « Je suis aussi prêt que je pouvais l'être. » Malgré l’inquiétude, tu parviens à lui adresser un sourire sincère. Ta vie a complètement changée depuis qu'elle est là, et encore maintenant, tu apprends à comment gérer cette relation. Si tu commences à t'en tirer pas trop mal en tant qu'époux, il va falloir maintenant devenir papa. Et ça, même google ne va pas pouvoir te l'apprendre. « J'ai jamais été aussi impatient de toute ma vie. » Et pourtant, l'impatience figure sur ta liste de défauts les plus prononcés. Doucement, tu accompagnes Diana jusqu'au lit, et l'incite à s'allonger. Tu cales les coussins dans son dos, en espérant naïvement qu'elle en soit un peu soulagée. « T'es bien ? » Avant même qu'elle ait le temps de répondre quoi que ce soit, tu te baisses vers elle pour déposer plusieurs baisers sur son front. « Est-ce que tu veux que je te masse le bas du dos ? » Ou les épaules. Ou les jambes. Peu importe. « Ou tu préfères que j'aille demander si elles ont pas de quoi te soulager ? » Non, ce n'est pas une impression, tu es bien plus angoissé qu'elle. C'est Diana qui va accoucher, souffrir, se faire déchirer – et cette simple idée te donne des frissons – mais même si ça paraît invraisemblable, il y a des chances pour que tu sois encore plus mal. Conscient de ton état, tu prends exemple sur elle, et prends de profondes inspirations pour essayer de te calmer. Tu t'assois sur le bord du lit, et pose ses jambes sur tes genoux pour les caresser. « Heureuse ? » Un peu plus détendu, tu cherches son regard et lui souris. Heureuse d'être là, avec sa famille, de retrouver sa mère, et évidemment, d'être sur le point d'enfin devenir maman.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyLun 5 Mar - 22:17

“love creates love”
diana & jason


Donner la vie est une véritable aventure, du début à la fin. Il y a des hauts et des bas, de merveilleux moments et d'autres plus difficiles, du bonheur et de la douleur, de la joie et de la peine. Impossible d'y échapper, mais Diana n'effacerait pour rien au monde le moindre de ces instants. Porter Ophelia aura été la plus belle des expériences et elle en est persuadée, cet épisode douloureux n'est rien de plus qu'un mauvais moment à passer. Elle a mal, et ses souffrances ne vont aller qu'en s'empirant, mais c'est une épreuve que la plupart des mères doivent endurer avant de pouvoir serrer leur progéniture contre elles. Elle acquiesce doucement lorsque Jason lui conseille d'aller s'allonger, il faut qu'elle économise ses forces avant le grand moment. « Ne te rends pas malade inutilement, ce n'est rien de grave. » Elle sait qu'il ne supporte pas de la voir souffrir, mais cette fois, ils n'ont absolument pas le choix. C'est ainsi que la Nature est faite, et cela fait des millénaires que les femmes mettent au monde leurs enfants. Dans la douleur, mais cela n'enlève rien à leur courage ou à la beauté de l'événement. Diana est familière avec la douleur, mais cette fois sera la première où elle donnera naissance – littéralement – à quelque chose de beau. Avec l'aide de Jason, elle s'installe sur le lit, en s'efforçant de ne pas grimacer. « Je suis aussi bien qu'il est possible de l'être en pareil moment, je crois. » Elle lui adresse un sourire après qu'il ait déposé plusieurs baisers sur son visage, et s'allonge à moitié, un coussin calé contre ses reins. « Non, non, ce n'est pas la peine. Il n'y a rien qui puisse me soulager, si mon organisme est immunisé contre toutes les toxines, il l'est également contre toutes les drogues bénéfiques... » Elle rit doucement, pas le moins du monde incommodée. « Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Je vais accoucher comme des milliards de femmes avant moi, ce n'est pas une mauvaise chose. » Elles sont tellement nombreuses à l'avoir fait avant elle, avec ou sans une quelconque aide, alors pourquoi ne le pourrait-elle pas ? Diana se redresse un peu, pour pouvoir poser sa main sur la joue de Jason. « Tout ira bien, je te le promets. Ce ne sera peut-être pas un moment aussi agréable que sa conception, mais de toute façon, je n'ai pas vraiment le choix, elle ne va pas pouvoir rester là où elle est indéfiniment. » Elle rit doucement, pour essayer de le rassurer. C'est un comble, c'est elle qui va accoucher et c'est lui qui est le plus nerveux des deux.

Du mieux qu'elle le peut, et en essayant de ne pas changer de position toutes les cinq minutes, Diana se repose en attendant qu'Hippolyte vienne les retrouver. Elle leur propose de leur apporter leur dîner dans la chambre pour qu'ils restent au calme, mais Diana lui assure qu'elle est encore tout à fait capable de passer le repas en compagnie de sa famille et du reste des Amazones. Ce ne sont pas quelques contractions qui vont l'empêcher de vivre, et puis si elle s'occupe l'esprit, la douleur ne sera pas l'unique chose sur laquelle elle sera concentrée, alors peut-être aura-t-elle l'impression de moins la ressentir. Si elle ne peut rien prendre pour se soulager, alors elle se tourne vers un effet placebo. Difficile d'ignorer complètement les contractions de plusieurs dizaines de secondes, mais être de nouveau parmi ses sœurs rend la chose bien plus supportable. Elle sait que quoi qu'il arrive, elle sera entre de bonnes mains. Pour rien au monde elle ne préférerait mettre au monde Ophelia dans un hôpital et en se soumettant aux pratiques soit-disant modernes qu'elle trouve terriblement déshumanisantes. Parmi les Amazones, elle se sent à sa place, bien plus qu'elle ne le sera jamais à Metropolis, Gotham ou n'importe où ailleurs. Elle retrouve sa complicité naturelle avec Hippolyte, apprend auprès de Menalippe les derniers exploits des guerrières et l'avancée de l'entraînement des plus jeunes, échangent quelques mots avec de vieilles amies qui ne perdent aucune occasion de la féliciter tout en posant une main sur son ventre. Elle sent que les regards posés sur elle sont différents, comme si elle avait soudainement gagné un nouveau statut et avait une nouvelle aura. Chaque grossesse est célébrée, chaque naissance est célébrée, et la naissance d'une petite Amazone appelle à la célébration. Elles ne forment pas juste un peuple, mais une véritable famille. Ophelia sera aimée par des centaines d'Amazones, et cette perspective la réjouit terriblement.

Trop incommodée par ses contractions, Diana n'avale presque rien, elle manque d'appétit et se contente de boire beaucoup d'eau. Quand la fatigue se fait plus présente et la douleur un peu trop persistante, elle le fait savoir à Jason et ensemble ils retournent jusqu'à sa chambre. Là, elle abandonne sa robe de jour pour une bien plus légère pour la nuit. Une nuit qui sera sans doute très longue, puisqu'elle doute parvenir à trouver le sommeil. De nouveau sur le lit, elle s'allonge sur le côté en adaptant sa position de façon à essayer de minimiser la douleur. Elle reste silencieuse, concentrée sur sa respiration et se répétant en boucle les conseils de sa mère et des accoucheuses qu'elle a vues au cours de la soirée. Elle essaie de ne pas trop s'agiter, mais lorsque les contractions commencent à s'intensifier, à s'allonger et à se rapprocher, elle est bien forcée d'admettre l'évidence. « Cette nuit. Elle va naître cette nuit. » Le doute n'est pas permis, ce ne sont plus de fausses contractions qu'elle ressent, mais celles qui marquent le début du véritable travail. « Il faut que je me lève, il faut que je bouge. » C'est peut-être son premier accouchement, mais Diana sait très bien ce qu'elle doit faire. Ne pas rester prostrée sur le lit mais marcher, bouger, changer de position à intervalles réguliers. En revanche, c'est bien moins facile à faire que la théorie ne le suggère, en raison de la douleur qui lui donne l'impression que quelqu'un essaie de lui arracher les entrailles. Mais elle ne se plaint pas – pas encore, elle serre les dents en attendant que les contractions passent.

Elle n'en est pas encore au stade où elle risque de briser les os de Jason par mégarde, elle a encore assez de maîtrise d'elle-même pour contrôler sa force, alors elle en profite pour s'appuyer sur lui. Les mains sur ses épaules, sa tête contre son torse, elle fait le dos-rond pour faciliter sa gestion de la douleur, en n'oubliant pas de respirer convenablement. « N'oublie pas de respirer, toi aussi. » Une petite remarque pleine d'humour, mais pas seulement. Elle le voit bien, Jason semble arrêter de respirer à chaque fois qu'elle grimace, mais à ce rythme il risque de rapidement manquer d'oxygène.  Et puis d'un coup, c'est comme si on venait de lui jeter un seau d'eau tiède sur les pieds. Il faut plusieurs secondes à Diana pour réaliser. Ce n'est pas de l'eau, du moins pas à proprement parler. C'est... « Oh. Eh bien voilà, c'est fait, je viens de perdre les eaux. » Qu'ils soient prêts ou non, Ophelia va arriver dans les prochaines heures. Entre deux contractions, Diana retourne s'asseoir sur le lit, consciente qu'elle s'apprête maintenant à vivre les instants les plus difficiles avant de pouvoir enfin tenir sa fille dans ses bras. « Ma mère a certainement laissé une Sentinelle devant la porte, il faut que tu ailles la prévenir, pour qu'elle aille chercher les accoucheuses, et ma mère. » Sur Themyscira, la maternité a toujours été complètement une histoire de femmes. Sans maris ni amants, les Amazones accouchent en se soutenant les unes et les autres, alors elle imagine sans mal que les sage-femmes de l'île vont probablement regarder Jason d'un drôle d'air. Et après tout... Eh bien, autant dire la vérité, les hommes ne sont pas les plus courageux lorsqu'il s'agit d'assister à un accouchement. « Ne panique pas, tout va bien, tout ira bien. » Elle a l'impression d'être un perroquet, mais elle voit bien à son expression qu'il n'est pas du tout serein. Elle n'ose même pas imaginer son état lorsqu'elle ne pourra plus se retenir d'exprimer à voix haute – peut-être même très haute – sa douleur.

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Jason Todd


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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyMer 7 Mar - 0:00


Diana & Jason

I'd choose you ; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Non, ce n'est pas une mauvaise chose, bien au contraire, mais c'est plus fort que toi. Même si c'est stupide, et même si tu sais pertinemment que les femmes accouchent sans problème depuis la nuit des temps. Mais là, ce n'est pas n'importe quelle femme, c'est la tienne. Et la voir souffrir est un véritable supplice. Chaque trait qui se tire, chaque grimace, chaque position inconfortable, tu vis tout le cœur serré. Tu te concentres, prends une profonde inspiration, et fais de ton mieux pour chasser toute cette inquiétude. Oui, elle a raison, tout va bien se passer. Tu te sens idiot d'être celui qui a besoin d'être rassuré. Tu t'en veux. Alors tu vas tout faire pour reprendre le contrôle de toi-même, pour elle. Pour être le roc dont elle a besoin, le soutien qu'il va lui falloir pendant l'épreuve la plus difficile de sa vie. C'est le rôle que tu es censé avoir dans cet accouchement, qui est bien moindre en comparaison du sien. Tu continues de caresser ses jambes, attendant qu'elle trouve un peu le sommeil. Il faut qu'elle prenne le plus de force possible avant de passer à la phase la plus difficile de la grossesse. Quand Hippolyte vous rejoint, prévenante comme à son habitude, Diana insiste pour se joindre aux festivités. Etre entourée des siens ne pourra lui faire que du bien. Et il est vrai que tu n'es pas mécontent de revoir certaines des Amazones, et de pouvoir t'aérer un peu l'esprit. C'est donc sourire aux lèvres que tu accompagnes les deux femmes dans la cour extérieur. Ce n'est pas la première fois que tu as l'honneur de participer à un banquet themyscirien, mais ça ne t'empêche pas d'être à nouveau époustouflé. Tu restes planté là, au milieu de tout le monde, à simplement observer tous les mets qui se trouvent sur la table et qui te mettent l'eau à la bouche, pendant que Diana profite de ses retrouvailles. De temps en temps, tu lui adresses quelques regards, encore touché par toute cette attention qu'elles lui accordent, et ce bonheur qu'elles expriment en touchant son ventre. Mais tu n'es pas en reste, et contre toute attente, tu as le droit, toi aussi, à quelques félicitations. Quand tu vois une petite flèche foncer droit sur toi, les bras tendus, tu ris de bon cœur, avant d'attraper Sibylle pour la soulever. T'es heureux de revoir la petite fille, en espérant qu'elle se remet doucement de sa perte, sans bien évidemment oser lui demander. Et après quelques banalités, bloqués par la langue, elle accepte de t'apprendre quelques mots en themyscirien. L'exercice n'est pas aisé, mais d'après elle, à la fin du cours, tu t'en est sorti avec les honneurs.

De retour dans la chambre, tu crains de ne pas réussir à dormir cette nuit. La douleur semble être de plus présente et prolongée. Elle ne se plaint pas, jamais, mais elle n'a pas besoin de le faire pour que tu interprètes ses gestes. Elle ne sait plus comment se mettre pour atténuer les contractions et tu la vois se crisper de plus en plus. Tu ne trouveras pas le sommeil, c'est évident. Tu vas veiller sur elle jusqu'au petit matin, pour être certain qu'elle ne manque de rien. A moins que … ? « Cette nuit... » D'accord. Très bien. Cette nuit. Tu fais de ton mieux pour ne pas lui communiquer ton stress, mais c'est peine perdue. « Je-je-j'te lève. » Tu l'aides à se remettre sur pieds, le cœur qui tambourine dans ta poitrine, et les mots qui tremblent. Si Diana semble presque sereine et certaine de ce qui est en train de se passer, toi, tu ne peux t'empêcher de repenser aux horreurs que tu as lu sur internet. Mettre un enfant au monde, c'est beau, mais c'est aussi... déchirant, littéralement. Et tu ne peux t'empêcher d'y songer à mesure que le grand moment approche. Tu sais que c'est une procédure normale et naturelle, que rien n'est irréversible et qu'elle mettra même moins de temps que d'autres pour s'en remettre, mais encore une fois, c'est plus fort que toi. Et c'est seulement quand elle te le fait remarquer, que tu réalises que tu t'étais arrêté de respirer. En couple et en choeur, vous inspirez et expirez ! L'image doit être drôle, mais toi, ça ne te fait pas du tout rire, tu prends ce qui se passe très au sérieux. Peut-être même un peu trop ? Splash. Tu entends distinctement le bruit, celle d'une déversée d'eau qui vient de s'écraser contre le sol. Tu blêmis, et fixe la flaque à vos pieds. La poche a rompu, le liquide est tombé. « Oh putain... » Il est l'heure. C'est cet instant précis que tu t'es repassé des centaines de fois dans la tête, pour t'y préparer et réussir à gérer la situation le moment venu, la perte des eaux. Mais maintenant que tu y fais face, tu n'es plus sûr de rien. Tu hoches la tête, machinalement, complètement absorbé dans tes propres pensées. Sentinelle. Devant la porte. Accoucheuse. Les mots entrent partiellement dans ton esprit, mais c'est suffisant pour que tu puisses restituer l'information initiale. Tu ne lui réponds pas, puisque tu sais déjà que tu ne parviendras pas à parler sans bégayer bêtement, et te diriges en courant vers la porte de la chambre. Respire, elle t'a dit de respirer !

Te confronter à une vingtaine de mafieux en même temps, pas de problème. Un duel avec Bane, pas de problème. Sauter des toits, rouler à 200km/h sur une moto, encaisser des coups de couteau et des balles, pas de problème. Mais vivre sereinement l'accouchement de ta femme, très difficile. Semelles humides, tu manques de glisser avant d'atteindre la porte que tu ouvres violemment. Il y a effectivement quelqu'un devant, qui sursaute en te voyant aussi brutal et paniqué. « Diana va accoucher, préparez tout ! Et prévenez tout le monde ! » Tu ignores si elle te comprend, alors dans le doute tu laisses la porte grande ouverte pour qu'elle voit par elle-même. Il ne lui faut pas plus d'une seconde pour réaliser ce qui est en train de se passer, et rapidement elle disparaît dans les longs couloirs assombris par l'obscurité. Bon, maintenant, c'est à toi de l'emmener. N'ayant pas de fauteuil roulant à disposition, c'est donc dans tes bras que tu la soulèves le plus délicatement possible. Hors de question qu'elle marche jusque là bas. Ce sera plus rapide si tu la portes. « Ça va aller mon amour, ça va aller. » C'est pour elle que tu dis ça, mais aussi pour toi. Encore quelques heures pénibles, et après vous pourrez enfin voir votre bébé. Ophelia sera là. A la fois angoissé et pris d'une vague puissante de bonheur, tu souris, te rendant compte à quel point ce que vous vivez est précieux. Mais ce n'est pas le moment de se laisser distraire, aussi merveilleux l'instant soit-il, et tu te hâtes de l'amener dans la salle d'accouchement. Elle te dicte où aller, quel chemin le plus rapide emprunter, et à mi-chemin, c'est Hippolyte qui prend le relais. Tout comme toi, tu la vois assénée de plusieurs émotions différentes. Mais malgré toutes ces incertitudes, et ton inquiétude palpable, t'es l'homme le plus heureux du monde. Si tu n'étais pas aussi tétanisé, tu pourrais le crier au monde entier.

Une fois dans la pièce, où s'attèlent déjà plusieurs femmes à tout préparer, tu déposes Diana sur le lit. Toutes te regardent d'un drôle d'air. Est-ce que c'est parce que ta pâleur est à faire peur, ou parce que tu es un homme ? Tu respectes profondément son peuple et ses traditions, mais là, tu te fiche complètement de ce qu'elles vont penser, ou de ce qui risquerait de les offenser. Tu ne quitteras pas Diana d'une semelle. Tu ne l'abandonneras pas une seule seconde. Tu attrapes sa main que tu parsèmes de quelques baisers tant que tu le peux encore. Dans quelques minutes, elle n'aura plus la maitrise nécessaire, et il faudra te retirer pour ne pas sentir tes os se briser. Tu la distrais, tandis que l’auscultation commence. Tu sais ce qu'elles sont en train de faire, elles mesurent la dilatation du col. Elles échangent des mots, entre elles, à Hippolyte, à Diana. Tu n'en comprends pas le sens, mais tu parviens à deviner ce qui se passe. Vu l'agitation, tout va bientôt commencer. Tu sens déjà la sueur couler le long de ton dos et perler sur ton front. Tu caresses ses cheveux, aussi bien pour la calmer elle que toi. Mais si c'est là un geste attentionné, il est inutile. Elle va bientôt devoir se mettre au travail, et toi, et bien, il va falloir que tu entendes ses cris sans faire de malaise. « Ophelia sera bientôt avec nous. C'est la dernière étape, demain elle sera avec nous. » Tu lui donnes du courage, de la motivation, parce que c'est la bien la seule chose que tu puisses faire. Tu vois la douleur déformer son visage. Les prochaines heures vont être longues, très longues. Hippolyte fait de même de son côté, elle lui donne des conseils pour que tout se passe au mieux. Et c'est à cet instant que tu réalises que les accoucheuses attendent quelque chose. Elles attendent que tu partes pour poursuivre. Sourcils froncés, tu hoches négativement de la tête. Non, non, non. « Je reste. » Ton ton est ferme. Ce n'est pas négociable. Les hommes ne sont peut-être pas les bienvenus dans cette pièce, où aucun n'est probablement jamais venu, mais qu'elles l'acceptent ou non, tu seras le premier. « Je reste. » Même si ça va être pénible de l'entendre hurler. Même si tu vas devoir contrôler tes émotions et accepter de ne pas pouvoir lui tendre la main. Tu restes. T'as toujours été présent quand elle en avait besoin, ça ne changera pas aujourd'hui. Tu veux assister à la naissance de ta fille, et soutenir celle que tu aimes.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyJeu 8 Mar - 0:30

“love creates love”
diana & jason


Cette fois-ci, le doute n'est plus permis, le moment à la fois tant attendu et redouté est enfin arrivé. Aucun retour en arrière n'est plus possible – non pas que ça ait jamais été une option, c'est maintenant et qu'elle soit prête ou non, elle ne va avoir d'autre choix que de mettre leur fille au monde. Mais paradoxalement, Jason est bien plus paniqué qu'elle par l'événement. Elle le comprend, il ne supporte pas de la voir souffrir d'aucune façon et là il ne pourra rien faire pour la soulager. C'est ainsi que la nature est faite, accoucher est douloureux, et pourtant des milliards de femmes avant elle l'ont fait et refait. Le plus difficile sera surtout de ne pas pouvoir s'accrocher à lui, puisqu'elle risquerait de lui briser les os bien malgré elle. Quand elle devra user de toutes ses forces pour aider Ophelia à naître, elle ne sera pas capable de contrôler la pression trop importante qu'elle risquerait d'exercer sur lui. Rares sont les moments où leurs différences se remarquent, Diana aurait préféré que cela n'arrive pas cette nuit, mais c'est ainsi. C'est bête, et peut-être n'est-ce qu'une réaction nerveuse, mais elle ne peut s'empêcher de rire quand elle l'entend hurler qu'elle est sur le point d'accoucher et qu'il faut tout préparer. Jason est capable de faire face à n'importe quel monstre et s'en sortir victorieux, mais que les Dieux lui viennent en aide, elle est à peu près certaine qu'il fera une crise de nerfs avant la fin de la nuit. Elle s'imagine déjà, entre deux contractions déchirantes, lui hurler de respirer. Ce n'est même pas la peine d'essayer de lui dire qu'elle peut tout à fait marcher jusqu'à la salle d'accouchement, il semble déterminé à l'y porter alors elle ne proteste pas et se contente de lui indiquer le chemin à suivre du mieux qu'elle le peut en s'efforçant de respirer convenablement. Hippolyte les rejoint et prend le relais, tandis qu'elle serre nerveusement le tissu de sa robe pour supporter une contraction particulièrement douloureuse.

Jason la dépose sur le lit, et l'une des accoucheuses s'empresse de l'examiner pour déterminer l'avancée du travail. Elle lui apprend qu'elle en est à la dernière stade de la dilatation du col, mais que cette dernière prendra encore deux ou trois heures. Elle n'a pas besoin d'ajouter que la douleur deviendra de plus en plus difficile à supporter, Diana le devine seule. Deux heures, trois heures, les minutes vont lui sembler durer une éternité et pourtant tout sera terminé plus vite qu'elle ne se l'imagine. C'est du moins ce dont elle essaie de se persuader alors qu'une nouvelle contraction lui tord les entrailles. « Demain... Demain sera le début d'une nouvelle vie. » Littéralement. Mais pour le moment il y a juste beaucoup, beaucoup de douleur. Une plainte lui échappe, les contractions sont de plus en plus rapprochées et bientôt elle aura sans doute l'impression qu'il n'y a même plus d'interruption entre elles. Focalisée sur sa respiration, elle ne réalise pas tout de suite que tous les regards sont tournés vers Jason, comme s'il était un éléphant dans un magasin de porcelaines. En l'occurrence, il est un homme sur une île de femmes, dans la pièce où l'une d'entre elles s'apprête à vivre le moment le plus intime et le plus bouleversant de son existence. Et même s'ils sont mariées, pour les Amazones c'est... Eh bien, ce n'est pas habituel, c'est même une première, alors leurs réactions ne la surprennent pas. « Il reste », grogne-t-elle entre ses dents serrées. « J'ai besoin de lui. Il reste, c'est un ordre. » De princesse à sujet. C'est bien la première fois que Diana profite de son statut royal pour imposer quelque chose à d'autres Amazones, mais la situation est exceptionnelle. Elles adressent néanmoins un regard à Hippolyte, qui acquiesce d'un signe de la tête. « Diana est simplement sur le point d'accoucher, elle n'a pas perdu la raison. Vous l'avez entendue comme moi, Jason reste. » Et en parlant de Jason, elle imagine que son jumeau ne tardera pas à faire les cent pas derrière la porte, pendant qu'elle mettra sa nièce au monde. L'épreuve est difficile, mais Diana est rassurée, entourée par sa famille. Elle se surprend même à souhaiter que Zeus fasse son apparition, lui aussi.

Pour la soulager un peu pendant cette dernière phase avant la naissance d'Ophelia, on lui prépare un bain. Hippolyte l'aide à retirer sa robe, puis elle s'appuie sur l'aide de Jason pour rentrer dans la baignoire. Diana n'est plus très bavarde, elle laisse échapper quelques gémissements de douleur de temps à autre, malgré ses efforts pour se montrer courageuse. Hippolyte se montre apaisante, elle lui caresse les cheveux, lui assure qu'il n'y a absolument aucune honte à exprimer ce qu'elle ressent, ce n'est pas faire preuve de faiblesse que de hurler de douleur alors qu'on s'apprête à donner la vie. Mais Diana, elle a l'habitude d'encaisser les coups, l'habitude de garder pour elle ses souffrances. C'est parfaitement ridicule, elle en a bien conscience, mais elle ne veut pas paraître complètement impuissante face à cette douleur jusque là inconnue et presque devenue ingérable. Et puis à chaque fois qu'elle croise le regard de Jason, comble de l'ironie, elle s'en veut de lui imposer une telle vision, lui qui déteste la voir vulnérable ou en souffrance. Elle prend de profondes et longues inspirations, les doigts crispés sur les rebords en marbre du bassin. Elle perd la notion du temps, et c'est quand le marbre craque sous la pression exercée que les accoucheuses décident de la faire sortir de l'eau. Elle a bien du mal à rester en place le temps d'être séchée au mieux, elle a des bouffées de chaleur et ressent de plus en plus l'envie impérieuse de pousser. Ce qu'on lui interdit encore de faire, et en guise de réponse elle se contente de hurler – adieu, communication verbale. Quand elle est de nouveau installée sur le lit, Hippolyte passe une couverture autour de ses épaules afin qu'elle ne soit pas entièrement nue, et n'ait pas froid, puisqu'elle passe des coups de chaud aux frissons en même temps que ses contractions commencent et se terminent.

Les minutes s'écoulent lentement, et la douleur semble avoir atteint son pic. Autrement dit, elle est devenue insupportable pour Diana qui a l'impression que quelque chose ou quelqu'un cherche à l'éventrer. Et l'envie de pousser est devenue parfaitement irrépressible, il faut qu'elle commence à pousser. Faute de mieux, elle se raccroche aux draps tandis que l'accoucheuse l'ausculte une dernière fois. Elle se sent un peu démunie, dans l'impossibilité de se raccrocher à qui que ce soit dans ce moment si important pour elle. Elle serre les draps nerveusement, partagée entre l'envie de fondre en larmes et de hurler aux accoucheuses de la laisser pousser puisqu'elle en ressent le besoin.  Hippolyte se rapproche et essuie la sueur de son front avec un linge, jamais Diana n'a été aussi heureuse de l'avoir à ses côtés. La reine pose alors une main sur l'épaule de Jason, voulant se montrer rassurante. « Elle ne peut pas s'accrocher à toi, mais cela ne veut pas dire que tu ne peux pas la toucher. Assieds-toi derrière elle, soutiens-la, encourage-la. » Diana laisse à peine le temps à Jason de faire ce qu'Hippolyte lui dit avant de se laisser aller contre lui, sa poitrine de soulevant de plus en plus rapidement. Une minute. Elle a besoin d'une minute pour reprendre ses esprits et rassembler tout son courage avant d'attaquer la phase la plus difficile du travail. C'est long, la douleur est plus intense qu'elle ne l'aurait cru, c'est épuisant. Mais il lui suffit de songer à Ophelia pour retrouver toute sa volonté. Le moment est venu, et elle est prête.

Elle se redresse, serre les dents et pousse de toutes ses forces. Ses ongles s'enfoncent dans les draps, elle laisse échapper un grognement presque animal et continue à pousser tant que la contraction dure. Une fois qu'elle est passée, elle prend de profondes inspirations, et recommence. Une fois. Deux fois. Trois fois. La douleur est à son paroxysme, elle hurle en même temps qu'elle pousse. Les minutes s'écoulent, elle sent de mieux en mieux Ophelia, mais le plus dur reste à faire. Elle écoute attentivement les conseils des unes et les encouragements des autres, et redouble d'efforts jusqu'à ce qu'elle sente plus distinctement la tête du bébé. Là, elle se fait violence pour faire abstraction de la sensation de brûlure qui l'envahit pour se concentrer sur l'essentiel. Elle sait qu'une fois que la tête et les épaules seront passées, ce sera presque terminé. Ce sera le plus difficile, mais elle y est presque. Alors plus déterminée que jamais, elle s'assoit pour être plus droite, s'accroche à ses genoux et recommence à pousser en laissant échapper un hurlement presque guerrier. Tant pis si tout Themyscira l'entend, seule sa tâche compte. Elle y est presque, elle y est presque, elle y est presque. Elle a perdu toute notion du temps, et c'est comme si elle était seule. Elle se fie à son instinct, écoute son corps, fait confiance à son sixième sens de mère. Et puis, tout se passe très vite. Elle tend les bras, attrape son bébé et.. Boom. Explosion d'émotions.


Elle serre Ophelia contre sa poitrine pour la première fois. Son premier cri résonne dans la pièce, et c'est la plus belle chose qu'elle ait jamais entendu. Son premier cri, sa première inspiration d'oxygène, son premier peau à peau avec sa mère. Diana est sidérée, incapable de réagir pendant une poignée de secondes. Elle ne réalise pas immédiatement que ça y est, elle tient Ophelia contre elle, ça y est elle est devenue mère. Puis d'un coup, c'est comme si son cœur venait de tripler de volume, il est submergé d'un amour entier et indescriptible. Ce petit être qu'elle serre contre elle, c'est sa fille. Elle lui semble être minuscule, fragile, délicate comme une petite poupée de cristal. Elle la couvre immédiatement avec la couverture pour qu'elle n'ait pas froid, elle qui vient de quitter son cocon chaleureux et découvre le monde pour la première fois. Elle caresse doucement sa tête, ses cheveux humides, en glissant sa main dans son dos pour la rassurer. C'est une épreuve, venir au monde. « Tout va bien... Tout va bien, mon amour, tout va bien... Je suis là, maman est là, tout va bien... » Elle dépose plusieurs baisers sur son crâne, en caressant sa peau, sans prêter attention aux larmes qui roulent sur ses joues. C'est son petit miracle qu'elle tient, le désir silencieux de toute une vie. Ophelia s'accroche fermement à ses doigts, elle arrête de pleurer. Diana, elle, ne fait que commencer. Tout doucement, elle replace sa fille dans ses bras pour pouvoir mieux la regarder. Ophelia elle aussi la regarde, de ses grands yeux bleu-gris de nouveau-né, un premier échange de regards indescriptible. Diana sourit, émue à en avoir le vertige. De grands yeux clairs, de jolies mèches noires qui recouvrent son crâne, de minuscules petits doigts accrochés aux siens... Elle est tellement, tellement belle. Parfaite de la tête au pied et jusqu'au moindre de ses cheveux. Tout doucement, Diana la berce, et puis elle prend conscience ses larmes lorsque sa vision devient floue  et elle bat des paupières pour ne pas perdre une miette de ce qu'elle considère être le plus beau spectacle qu'elle ait jamais vu. « Tu es parfaite... Ma magnifique, ma précieuse Ophelia... » Diana est familière avec le sentiment d'amour. Elle aime le monde. Elle aime les gens. Elle aime sa famille, elle aime ses amis. Elle est même capable d'aimer ses ennemis. Elle croyait aimer Jason d'un amour impossible à surpasser. Elle s'est trompée. Ce qu'elle ressent pour Ophelia... C'est au delà de tout cela, au delà du descriptible et du compréhensible. C'est de l'Amour.

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

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Face Identity : Matthew Daddario.
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blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : amor gignit amorem (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

amor gignit amorem (JASON) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyJeu 8 Mar - 23:53


Diana & Jason

I'd choose you ; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Une nouvelle vie. Ça n'aura jamais été aussi vrai que pour toi. L'enfant abandonné. L'adolescent perturbé. L'homme torturé. L'enfant mis de côté. L'adolescent qui vole. L'homme qui cogne. Ils sont tous les trois une image d'un passé qui disparaît peu à peu, comme un ballon qui s'échappe vers les cieux, bien à l'abri derrière les nuages. Tu n'es plus ton pire ennemi. Tu as fait la paix avec toi-même, à l'instant où tu as compris que tu pouvais être aimé d'une femme comme elle. Même si comme elle c'est faux, parce que tu doutes qu'il en existe une qui puisse rivaliser. Maintenant tu n'as plus peur, tu sais que tu peux être celui qui lui donnera tout ce dont elle aura besoin. A partir du moment où vos yeux se croiseront au réveil, jusqu'à ce que vos paupières se ferment dans l’obscurité de votre chambre parentale. Tu ne vivras que pour la rendre heureuse. Tu ne vivras que pour les rendre heureuse. On dit que l'on voit sa vie défiler avant de mourir. Tu n'as rien vu quand tu es mort. Mais tu vois tout aujourd'hui. Vos retrouvailles électriques. Votre premier baiser après une nuit éprouvante. La tente. Les premiers je t'aime. Themyscira. Le porche en Norvège. Tout, le bon comme le mauvais, vous a mené ici, à cet instant. Votre amour est tellement fort qu'il va donner naissance à un petit être qui portera vos traits. Un mélange de vous deux, une façon de sceller pour toujours votre union, de crier au monde et de montrer combien vous vous aimez. Regardez, c'est le fruit de notre amour. Regardez, il y a un peu d'elle, un peu de moi. Tu restes. Maintenant. Demain, Toujours. Tu ne bougeras pas. Jamais. Tu vas être son soutien, son partenaire. Tu l'as été dans le bonheur et dans la tristesse. Dans l'exaltation et le désespoir. Tu l'observes un instant, sans rien dire, donner l'ordre aux accoucheuses. Elle ne s'en rend pas compte, mais elle est magnifique. Une femme sur le point de donner la vie, de te faire le plus beau des cadeaux. Elle a accepté de porter ton enfant, et maintenant elle va le mettre au monde. Et à tes yeux, elle est plus belle que jamais. Plus belle qu'elle ne le verra jamais. Il n'y a pas de mots pour exprimer combien tu es amoureux d'elle. L'enfant de la foudre s'unie à l'enfant du bitume. Ciel et terre réunis pour concevoir un pont entre deux mondes.

Tu es fébrile, déjà secoué par l'émotion qui te submerge, mais tu l'accompagnes jusqu'à son bain. Accroupis juste à côté d'elle, séparés seulement de quelques centimètres, ta main glisse dans l'eau chaude pour caresser sa peau. Tu profites des derniers moments de contact en serrant de temps en autre tes doigts avec les siens. Elle souffre, les gémissements de douleur sont de plus en rapprochés, mais quand son regard croise le tien, tu lui fais comprendre qu'elle ne doit pas s’inquiéter pour toi. Hippolyte a raison, elle doit extérioriser sa souffrance, ne pas avoir honte de la laisser s'exprimer. Tu sais ce qu'elle ressent, toi qui a toujours vu ça comme une faiblesse. Pas de larmes. Pas de cris. Juste un silence assourdissant et difficile à tenir. Mais tu t'étais trompé. Les émotions sont une force, et tu peux encaisser les siennes, aussi pénibles soit-elles présentement. Ce soir il ne s'agit pas de toi, il s'agit d'elle. Elle ne peut pas te protéger à ses propres dépends. Cette fois, c'est à toi d'être celui sur lequel elle va pouvoir se reposer. Et tu ne vacilleras pas. Tu l'aides à sortir du bain, prête pour la partie la plus difficile du travail. Ta gorge est nouée, tes mains sont moites, mais tu fais tout ton possible pour ne rien laisser transparaitre. Evidemment que tu t'inquiètes. Et si quelque chose ne se passait pas comme prévu ? Le risque zéro n'existe pas. Tu prends une profonde inspiration. Puis une seconde. Avant de regarder Hippolyte et d'hocher la tête. Ta place est auprès d'elle, t'es prêt. Quoi qu'il arrive, quoi que tu entendes, tu l'encourageras.

Tu t'installes derrière elle, son dos collé contre ton torse. Elle ne le sent probablement pas se soulever frénétiquement. Ni ta respiration se saccader. Elle va pousser, c'est maintenant. La dernière étape. Le dernier effort avant la ligne d'arrivée. Alors pour lui donner du courage, tu lui chuchotes à l'oreille, comme si c'était là un secret que tu craignais de voir dévoiler : « Il me paraît si loin ce moment où je t'ai vu avec cet enfant dans les bras. Où tout s'est arrêté. Où j'ai su que tu étais prête pour ça. Si loin ce porche sous les étoiles, où je t'ai promis que tout irait bien, et que plus que quiconque tu avais le droit à ce bonheur. » Tu sens les larmes te monter aux yeux. Une dernière fois tu serres ses mains. Fort, très fort. « C'est maintenant. Tout ce que tu as toujours voulu, c'est maintenant. » Tu retires la pression sur ses doigts à regret, le cœur douloureux. Mais t'es là. Juste là. Et elle pousse. Elle pousse, et ses cris te déchirent la poitrine. C'est comme une lame en plein dans l'âme. Même si tu t'y étais préparé, ils sont tétanisants. Même si c'est une souffrance éphémère, pendant un bref instant, tu crains de ne pouvoir t'y accoutumer. Et l'idée de sacrifier une de tes mains ne te semble plus si inconcevable. Qu'est-ce que quelques os brisés si elle peut sentir que tu es là pour elle ? Qu'est-ce qu'une douleur si c'est pour en soulager une autre ? Tu ignores depuis combien de temps elle pousse, tout te paraît être une éternité. Ses cris raisonnent dans ta tête même pendant les très brèves secondes d'accalmies. « C'est bientôt terminé, c'est bientôt terminé. Tu t'en sors merveilleusement bien. » Tu ne sais par quel miracle tu parviens à te focaliser sur les réactions des accoucheuses, mais t'es soulagé de comprendre que tout se passe pour le mieux. S'il y avait une complication, tu le saurais, pas vrai ? Pour te rassurer, ta mèche blanche collé à ton front par la sueur, tu viens chercher une réponse dans le regard d'Hippolyte. Tout va bien. Tu te le répètes une dizaine de fois, tout va bien. Tu ignores si les gouttes qui s'écoulent le long de tes joues sont dû aux larmes ou à la transpiration, tu n'es plus capable de grand chose, si ce n'est serrer le haut de ses bras pour qu'elle sente ta présence. Toute l'énergie qu'il te reste, tu essayes de lui communiquer. Tu concentres tes dernières forces, fais abstraction des cris qui te déchirent, et l'encourage encore à pousser. Encore. Encore. Et puis...



… ce cri.

Ce petit être encore tout sale, mais déjà exceptionnel, c'est ta fille. Elle vit ses premières secondes, respire pour la première fois, et fait une entrée fracassante dans vos vies. Tu ne peux pas la quitter des yeux. Ses iris clairs, ses cheveux sur sa toute petite tête, ses minuscules jambes qui s'agitent. C'est... Tu n'as pas de mots. Ton cœur se remplit d'une joie sans limite. Puis, fatalement, tu pleures. Tu pleures parce que tu as traversé l'enfer pour arriver jusqu'à elle. Elles. Tu t'es battu contre les démons de ton existence. T'as enterré les traumatismes de ton passé. T'es sorti d'une tombe pour pouvoir les trouver. Tu as beaucoup donné pour ce monde, pour cette humanité en qui tu n'as pas toujours cru. T'as beaucoup sacrifié pour le bien d'inconnus. Certains diraient même que tu un héros. Mais ce soir, tout ça n'a plus aucun sens. Ton plus bel accomplissement, c'est elle, Ophelia. C'est elle ta plus belle victoire. Ta plus belle fierté. Quand tu te lèves, tes jambes ont beaucoup de mal à te maintenant debout elles tremblent dangereusement. Mais il faut que tu la vois. Que tu contemples sa beauté. Est-ce réellement toi qui a fait un si beau bébé ? C'est un miracle. La vie est un miracle. Et si toutes les souffrances traversées ont été les épreuves qui t'ont mené jusqu'à elle, alors tu ne regrettes absolument rien. « Elle... elle est magnifique. » D'un revers de main tu essuies tes larmes et t'autorises à poser timidement le bout de tes doigts sur sa peau. Elle est là, elle est réelle. T'as besoin de t'en assurer. Après neuf mois à l'avoir attendu, elle est enfin avec vous. Votre famille. Tu te penches pour pouvoir embrasser Diana sur le front. Un long baiser appuyé. Pour la féliciter. Pour la remercier. « Je t'aime. » Pour un milliard de raisons. Mais ce soir, parce qu'elle t'a donné Ophelia. De quelques pas, tu recules. Pour l'instant, tu veux la laisser profiter de cet instant magique. Après avoir attendu des millénaires, elle mérite quelques minutes de première complicité. Tu sais qu'elle en a besoin. Quand tu sens une main se poser dans ton dos, tu sursautes presque, ayant oublié que vous n'étiez pas seuls. « Elle est superbe. » Le regard d'Hippolyte est tout aussi brouillé que le tien, les mots lui manquent, alors elle hoche de la tête, simplement, avant de te prendre dans les bras.

Toujours dans les bras de sa mère, et n'y tenant plus, tu te rapproches à nouveau des deux femmes de ta vie. Tu te penches au-dessus d'elles, et fais preuve d'une extrême délicatesse, peut-être même un peu trop. Mais elle est si petite, si fragile, tu ne veux surtout pas lui faire mal. Tu contemples ses traits, tu la dévores des yeux. Ton bébé. Ta fille. « Je t'aime. » Cette fois, c'est à Ophelia qu'il est destiné. Le premier d'une éternité. Le premier qu'elle peut réellement entendre. Les premiers mots que tu lui adresses. Les premiers, qui ne sont ni plus ni moins qu'une déclaration d'amour. Ton index caresse un bref instant ses petits bras, et alors que tu allais le retirer, elle l'attrape dans ses mains. Ses minuscules et adorables petites mains. Elle te regarde, et alors, tu arbores un sourire que tu n'avais jamais porté. Celui d'un père qui découvre son enfant. « Elle-elle m'a attrapé le doigt. Elle sait que je suis son papa. » Simple impression ou véritable instinct ? Qu'importe. Tu souris. Tu pleures. Ton cœur bat si fort. Qu'est-ce que tu as fait pour les mériter ?
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyVen 9 Mar - 21:58

“love creates love”
diana & jason


C'est vrai, ce que l'on dit. Une fois qu'une mère tient son bébé dans ses bras pour la toute première fois, elle oublie les longues heures de douleur qui ont précédé sa naissance. Cela n'a déjà plus la moindre importance, qu'importe si tout son corps est engourdi et courbaturé. Elle se moque de tout cela, elle n'a plus d'yeux que pour la petite merveille qu'elle serre contre elle. Une merveille, un miracle, le nouvel amour de sa vie. Diana ne réalise pas que Jason se lève, absorbée dans la contemplation du petit être dans ses bras. Elle réalise à peine qu'elle est devenue mère, que ce bébé est leur bébé. Ophelia est enfin là, elle est arrivée dans leur vie comme un boulet de canon. Elle croyait être prête à vivre ce moment après l'avoir portée pendant neuf mois, mais ce qu'elle ressent est au delà de tout ce à quoi elle s'attendait. Ophelia est un cadeau inespéré, elle l'a attendue tellement, tellement longtemps... Elle n'est pas juste magnifique, elle est parfaite. Diana caresse doucement ses cheveux, c'est comme si elle avait de la soie sous les doigts. Elle s'agite doucement, découvre son nouvel environnement, bien différent de celui qu'elle a connu jusque là dans le ventre de sa mère. Diana la rassure en la berçant, en lui murmurant quelques mots, en la serrant contre sa poitrine pour la garder au chaud. Qu'on ne se méprenne pas, venir au monde est une épreuve. Ophelia a quitté le confort et la sécurité de son ventre pour découvrir un monde plus froid, plus bruyant, plus agité... Un monde dont elle ignore encore tout, parfois cruel et injuste. Mais il ne lui arrivera rien, jamais. Diana ne laissera rien ni personne lui faire le moindre mal, tant pis pour le reste de la planète, protéger et préserver Ophelia est sa nouvelle, son unique priorité. Elle vient de tout changer, c'est comme si tout le reste était devenu brusquement superflu et sans importance.

Diana se souvient qu'elle n'est pas seule dans l'univers avec sa fille lorsque Jason dépose un baiser sur son front, et elle ferme les yeux pour profiter de ce geste plein de tendresse. Encore trop bouleversée pour lui répondre, elle se contente de lui sourire avant, une fois de plus, de redonner toute son attention à Ophelia. Elle est véritablement la plus belle chose qu'elle ait jamais vue, avec ses yeux clairs et ses cheveux noirs, ses petites mains et ses petits pieds, sa peau veloutée, son petit nez, ses petites lèvres charnues... Elle pourrait passer l'éternité à la regarder sans s'en lasser. Les larmes continuent à brouiller sa vision, mais elle les chasse de quelques battements de cils à chaque fois. Elle relève les yeux vers Jason lorsqu'il revient vers elles, pour découvrir sa fille à son tour. Ophelia s'accroche alors au doigt de son père, comme elle l'a fait avec celui de sa mère. « Elle sait. Bien sûr qu'elle sait. » Elle reconnaît la voix de celui qui lui a parlé pendant des mois, et cela ne fait aucun doute, son instinct l'aide à comprendre qu'il est son père. Diana tend la main vers Jason pour caresser sa joue tendrement et essuyer ses larmes, même si ce sont des larmes de joie. « Elle sait qui tu es, mon amour. Elle sait. » Ils sont ses parents, personne ne l'aimera jamais plus qu'ils ne l'aiment – comment serait-ce possible ? Il y a un millier de choses qu'elle veut lui dire, mais pour cela elle préfère attendre qu'ils soient seuls, seuls avec leur fille. Quand Diana croise enfin le regard de sa mère, celle-ci est aussi émue aux larmes, elle a momentanément oublié son titre de reine et personne dans la pièce ne lui en tiendra rigueur. Elle s'approche pour découvrir sa toute première petite-fille de plus près, et s'assoit sur le bord du lit. « Diana, elle est magnifique... » Elle caresse doucement sa petite joue rose et rebondie, un large sourire sur le visage. « Elle s'appelle Ophelia. Ophelia Hippolyte Venelia. » Hippolyte affiche une expression surprise. « C'est la tradition dans le monde des hommes, de donner à ses enfants les prénoms d'êtres chers. » Ophelia pour ce qu'elle représente pour Jason et elle. Hippolyte, parce qu'elle est pour Diana l'une des personnes qu'elle aime et admire le plus au monde. Et Venelia, pour honorer la mémoire et le sacrifice de sa plus chère amie. « J'espère être à la hauteur de cet honneur. » « Bien sûr que vous l'êtes. » Hippolyte dépose un baiser sur le front de sa fille, puis sur celui de sa petite-fille.

Quand la reine s'écarte, c'est pour laisser les accoucheuses reprendre le relais auprès d'Ophelia et Diana. Elle ressent un drôle de pincement au cœur lorsque le cordon d'Ophelia est coupé, marquant définitivement la séparation physique entre elles. Puis vient l'étape de la délivrance, qui n'est pas la plus agréable, mais elle n'est pas vraiment douloureuse. En revanche, quand on lui annonce qu'elle va devoir lâcher Ophelia quelques minutes, le temps de la laver et de la vêtir afin qu'elle n'ait pas froid, elle fait la grimace. Elle a beau savoir que c'est nécessaire et parfaitement anodine, elle n'est pas prête à la donner à quiconque, pas déjà. Si elle était de nouveau en état de marcher, elle l'aurait fait elle-même, mais... Elle tend doucement Ophelia à Jason. « Fais-le. » Si ce n'est pas elle qui lui donnera son premier bain, alors ce sera son père. Délicatement, elle la dépose entre les bras de Jason. Au moins ne quitteront-ils pas la pièce, puisque les accoucheuses ont préparé pour elle une petite vasque d'eau tiède dans laquelle la laver. Momentanément séparée de sa fille, Diana reprend doucement son souffle, Hippolyte l'aide à s'installer plus confortablement dans le lit, et la seconde accoucheuse s'occupe de lui prodiguer les soins qui aideront sa guérison – qui sera déjà rapide,  pour une fois Diana bénie ses origines divines. Depuis le lit, elle essaie de voir Ophelia, mais elle est cachée par Jason et l'accoucheuse. Elle soupire doucement, prenant son mal en patience. Hippolyte quitte la pièce quelques minutes, et lorsqu'elle revient c'est avec un plateau qu'elle pose à côté d'elle. En en découvrant le contenu, Diana grimace. « Tu n'es pas obligée de le faire tout de suite, mais il faut que tu manges. Tu dois reprendre des forces, avant que la fatigue ne s'installe réellement. Bois, au moins. » Diana acquiesce, ne remettant pas en question une seule seconde le savoir de sa mère, d'autant plus qu'à côté d'elle, l'accoucheuse hoche silencieusement la tête pour approuver ses paroles. Bon gré mal gré, elle avale une infusion et se force à manger quelques fruits, avant d'avoir l'impression d'avoir l'estomac rempli. Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver son bébé, c'est le seul réel besoin qu'elle ressente.

Quand Ophelia se met à pleurer, Diana se redresse immédiatement dans le lit, et si Hippolyte n'avait pas posé sa main sur son épaule pour la rassurer, elle aurait cherché à se lever, non, à bondir hors du lit. Quand Jason revient auprès d'elle avec une Ophelia en pleurs, Diana tend les bras pour la récupérer et instinctivement, elle sait ce qu'elle doit faire. Mettre un bébé au sein n'est pas un exercice aussi facile qu'il semble l'être, mais Diana refuse l'aide des accoucheuses. Elle guide Ophelia doucement, elle l'encourage, et surtout elle la laisse chercher seule comment réussir à téter. Rien ne presse, et tant qu'elle ne s'énerve pas, inutile de la brusquer. C'est un apprentissage, Diana n'est pas naïve au point de croire que tout ce qui concerne la maternité est inné. Il leur faudra un peu de temps avant que les gestes appris ne deviennent des réflexes, mais chaque chose viendra en son temps. Après quelques minutes à tâtonner, victoire, Ophelia commence à téter, sa petite main reposant contre la poitrine de sa mère. Fière de leur petit exploit, Diana caresse doucement ses cheveux de sa main libre. Une fois certaines que tout va pour le mieux, les accoucheuses prennent congé, et après avoir passé quelques instants avec sa fille et sa petite-fille, Hippolyte fait de même. Ils sont seuls tous les trois, mais Diana ne le réalise qu'après de longues minutes, quand elle quitte Ophelia des yeux et ne croise que le regard de Jason. Elle lui sourit, et son sourire veut dire un millier de choses. « Viens là. » Elle désigne la place juste à côté d'elle, et une fois qu'il s'y est installé, elle se laisse aller contre lui en posant sa tête contre son torse. Elle ferme les yeux quelques secondes, pour reprendre ses esprits, réaliser qu'elle ne rêve pas. « Elle est parfaite. J'ai du mal à réaliser que c'est nous qui avons fait ça... C'est nous qui avons créé cette petite merveille... » Elle se redresse un peu, et dépose un baiser sur sa joue. « C'est grâce à toi qu'elle est là. » Et pas uniquement parce qu'il est son père, son géniteur. S'il n'était pas parvenu à la convaincre de vivre sa vie, Diana n'aurait jamais osé avoir un enfant. En parvenant à lui faire réaliser que son désir de devenir mère était légitime, il lui a quelque sorte sauvé la vie. Et puis, naturellement, ensuite, c'est lui qui lui a fait l'enfant qu'elle désirait tant. « Je ne sais pas... Je ne sais pas comment te remercier, ni même si je le pourrai un jour. » De nouveau, elle regarde Ophelia. Cette toute petite fille blottie contre elle, occupée à prendre sa première tétée et accrochée à elle. Cette vie, qu'ils ont créée ensemble, ni plus ni moins.  

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Jason Todd


Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : amor gignit amorem (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

amor gignit amorem (JASON) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyLun 12 Mar - 1:01


Diana & Jason

I'd choose you ; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Est-ce que tu as été accueilli avec autant d'amour quand tu es venu au monde ? Tu ne connais pas la réponse, mais il est aisé de la deviner. Tu étais un accident. Quelqu'un qui n'a jamais été désiré et qui n'aurait jamais dû naitre. Pour tes parents, un fardeau. Un moment de plaisir un peu trop intense, qui n'a pas été maitrisé, et aussitôt regretté. Ils ne t'ont pas attendu, ils n'ont pas préparé avec impatience ta venue. Et dès ton plus jeune âge, tu as été livré à toi-même. Combien de minutes as-tu crié avant qu'ils ne daignent venir te bercer ? Combien de minutes à attendre que ta mère vienne te donner le sein ? Combien de minutes à espérer leur attention ? C'est triste, horriblement triste, mais aujourd'hui, ça ne t'atteint plus. Ce passé qui a longtemps été une souffrance ne représente plus rien. Tout ce qui t'importe c'est ta famille, Diana et Ophelia. Elle n'aura jamais à connaître ce que tu as traversé, car votre amour pour elle est réel et infini. Elle va être le bébé le plus aimé au monde. Ton doigt entre ses petites mains, tu la contemples avec la plus grande des admirations. Et lorsque vos regards se croisent, ton cœur menace de bondir hors de ta poitrine. Elle est si belle. Si parfaite à tes yeux. Mais c'est un bonheur que tu veux partager, alors tu laisses ta place à Hippolyte, qui attend elle aussi avec impatience de découvrir sa petite-fille. T'es incapable de décrocher ton regard d'elle, comme si tu ne réalisais encore pas sa présence. Elle est là. Après neuf mois à l'attendre, tu vas enfin pouvoir la tenir contre toi. Ce petit bout que vous avez décidé de concevoir, au nom de l'amour. N'est-ce pas la meilleure décision que vous ayez prise ? Elle est à peine née, que déjà une vie sans elle est inimaginable. Ce n'est que le début du bonheur. Vous allez partager des milliers d'instants magiques. Ses premiers pas. Ses premiers mots. Ses premières gamelles aussi. Une perspective qui te fait sourire et couler doublement tes larmes.

Le cordon est coupé, et comme tu sais que Diana risque d'en être un peu affectée, tu déposes un autre baiser sur son front pour la réconforter. Tu ne pourras jamais comprendre le lien qui unit un enfant et sa mère. Pendant neuf mois elles ont tout partagé, Ophelia a grandit en son sein, alors cette coupure, si elle n'est clairement pas quelque chose de mal, annonce un changement qu'elle doit accepter. A contre-coeur, Diana laisse Ophelia lui échapper le temps de la nettoyer et de l'habiller, et c'est à toi que revient la tâche de l'amener jusqu'au bain. D'abord incertain, avec cette crainte stupide de mal t'y prendre, tu accueilles ton petit bébé au creux de tes bras. Elle est si légère. C'est comme si tu portais une plume. La sensation est grisante. Il n'y a aucun mot pour décrire ce que tu ressens, ta fille enfin contre toi. Et tout aussi envouté que Diana, tu ne peux te résoudre à la confier tout de suite à l'accoucheuse. T'aimerais profiter encore quelques secondes de ta fille contre toi. « Coucou. » Elle te regarde, et tout doucement, tu viens lui chatouiller le ventre. En réaction, elle agite ses bras et ses jambes. Ces premiers contacts sont importants, t'aimerais qu'elle sente déjà à quel point tu l'aimes. Qu'elle s'habitue à ton odeur. Qu'elle te reconnaisse comme étant un endroit sûr où se réfugier. Puis finalement, tu acceptes de l'amener jusqu'au bain, mais uniquement pour que Diana puisse la récupérer au plus vite. Tu te souviens de tout ce qu'elle t'a dit, tout ce dont vous avez discuté avant son arrivée. Tu sais combien elle a besoin d'elle, de l'avoir à ses côtés, alors tu acceptes d'attendre ton tour. Qu'elle soit prête à pleinement la partager avec toi, quand elle aura réalisé qu'Ophelia n'est pas un mirage qui finira par s'estomper. Elle a attendu cinq mille ans, tu peux donc bien patienter quelques jours. Doucement, tu la déposes à l'intérieur de la vasque, tandis que l'accoucheuse la nettoie avec un tissu délicat. Tu gardes tes mains sous elle, pour ne pas qu'elle soit trop paniquée par cette nouvelle sensation.  

Mais malgré tous tes efforts, Ophelia se met à pleurer. Un son que tu as déjà en horreur. Non pas par agacement, jamais, mais parce que t'aimerais qu'elle soit toujours au mieux, toujours dans le confort. Tu sais que les bébés ne sont pas forcément très adepte de l'eau au début, mais c'est plus fort que toi, ton cœur se serre. « Oh non Ophelia, tout va bien. C'est rien. On a bientôt terminé. » Encore quelques secondes, et la voilà prête à être habillée. C'est toi qui t'en occupe, autant commencer tout de suite. Et avec précaution, tu fais passer ses petites saucisses dans chaque trou du vêtement. Elle se débat un peu, mais tu parviens malgré tout à un résultat concluant. « Un bébé tout propre mais pas très content. » Tu rends votre fille à sa mère, qui n'attendait que de la retrouver. Maintenant, il n'y a qu'elle qui va pouvoir faire taire ses cris. Accroupis à côté du lit, tu observes avec attention la première tétée. Ça aussi c'est une sensation que tu ne connaitras jamais, celle de nourrir directement son enfant. Pour une première fois, Diana s'en sort très bien, et t'es fier d'à quel point elle parvient aussi vite à s'habituer à son rôle de maman. Parfois, il ne suffit pas de s'y préparer pour que ce soit une réussite, mais elle, c'est comme si elle était faite pour tout ça. Et c'est terriblement soulageant de vivre ce défi avec elle. Tu sais qu'elle saura te reprendre si jamais tu fais quelque chose de travers. Tu te relèves quelques minutes, juste le temps de remercier les accoucheuses et Hippolyte, et retrouve ta place initiale, toujours fasciné par la scène qui se joue devant toi. Attendri par ce lien d'une mère et sa fille.

Quand vos regards se croisent, tu lui rends son sourire radieux, et tu ne te fais pas prier pour t'installer sur le lit à ses côtés. Votre premier moment en famille, rien que tous les trois. Ta famille. Celle que tu es parvenu à fonder. Il y a encore un an, tu n'aurais jamais imaginé avoir un jour cette chance. En plus d'avoir trouvé ton âme-soeur, la femme que tu aimeras pour l'éternité, elle vient d'accoucher de votre premier bébé. Tu passes un bras autour d'elles, et te penches pour pouvoir embrasser le haut de sa tête. « Bien sûr qu'elle est parfaite, puisque tu l'es. » Non, non, ce n'est pas un élan de niaiserie, c'est réellement ce que tu penses. Une petite fille avec les traits de Diana, comment la trouver autre que parfaite ? « Je trouve déjà qu'elle te ressemble. » Tu l'as longuement regardé, et tu as plus de mal à distinguer ce qu'elle tient de toi. Mais c'est sans doute parce que tu es aveuglé par l'amour que tu portes à Diana, et toujours affecté par ce manque d'estime de toi-même. « Grâce à moi ? C'est toi qui vient de souffrir pour qu'elle puisse venir au monde. » Tu sais très bien ce qu'elle veut dire. Cette discussion que vous avez eu sur le porche a changé beaucoup de choses dans vos vies. Mais pour toi, tout a toujours été évident. Tu lui as simplement ouvert les yeux. Wonder Woman n'est pas qui elle est, ce dont elle a besoin. Elle ne trouvera jamais pleine satisfaction dans ses exploits. Il n'y a qu'Ophelia qui pouvait lui apporter un bonheur absolu. Il était temps qu'elle commence à vivre pour elle, et tu l'as simplement incité à le faire. « Tu viens de m'offrir le plus beau des bébés, je pense que tu m'as largement remercié. » Même si en soit, tu n'attendais aucun remerciement. Pour quoi faire ? En quel honneur ? N'est-ce pas normal pour un époux de tout faire pour rendre sa femme heureuse ? N'est-ce pas ainsi qu'une relation saine est censée fonctionner ? De ta main libre, tu attrapes le raisin qu'il reste dans le panier sur le petit meuble à côté et commence à le manger. Tu crèves de faim. « Tu sais ce qui me ferait plaisir là tout de suite ? Après cette épreuve et toutes ces émotions ? Un bon gros burger. Avec plein de fromage et du bacon. » Mais non. Tu te fais du mal. Va falloir te contenter des fruits.

Après avoir dévoré le raisin, et une fois qu'Ophelia est rassasiée elle aussi, tu viens doucement lui caresser le visage, toujours dans les bras de sa mère. « Elle est toute douce. » Une peau de bébé. Une odeur de bébé. Des petites saucisses de bébé. Tu pourrais la contempler des heures sans te lasser. Il est encore difficile de réaliser ta chance. Tu pousses un soupire de bien être, entouré de tes deux princesses. « Tu dois rester ici sous observation des accoucheuses ou tu peux retourner dans la chambre ? » Il se fait tard, très tard, et elle n'en a probablement aucune envie, mais il va bientôt falloir qu'elle se repose et reprenne des forces. Elle vient de vivre le moment le plus éprouvant de sa vie, et même si elle risque de contester, tu vas t'assurer qu'elle aille bientôt dormir. D'autant qu'Ophelia ne va pas tarder elle aussi à trouver le sommeil. Pour combien de temps ? Telle est la question. Raison de plus pour profiter de ce moment de calme. Mais ne voulant pas la presser ou la brusquer, tu n'engages aucune amorce pour l'instant. « Dans tous les cas je reste avec vous. Je veux pas qu'on soit séparé. » Si tu dois dormir sur un fauteuil dans cette pièce, tu le feras sans hésiter. Tu n'envisages pas une seule seconde retourner seul dans la chambre. Et si Ophelia se met à pleurer, tu veux être présent pour essayer de l'apaiser, et apporter ton soutien à une Diana à bout de force. Vous êtes une famille, la plus soudée et aimante qui soit.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyMar 13 Mar - 23:37

“love creates love”
diana & jason


Avec Jason, Diana pensait être enfin complète, mais il lui manquait encore quelque chose. Une ultime pièce pour compléter le puzzle. Cette pièce, elle la tient dans ses bras, elle s'appelle Ophelia et elle vient tout juste de venir au monde. Elle est incapable de détacher son regard d'elle, elle est comme envoûtée... Elle caresse tout doucement sa peau tandis qu'elle tète pour la première fois, bouleversée et impressionnée par ce petit être. Après neuf mois et des épreuves éprouvantes, elle est enfin là. En parfaite santé et en sécurité sur une île dissimulée au reste du monde. Pour la première fois depuis longtemps, les choses sont exactement comme Diana espérait qu'elles soient. Aucun imprévu n'est venu gâcher la naissance d'Ophelia, comme si pour une fois l'univers avait décidé d'être juste. Elle sait que bientôt, tout le monde voudra faire la rencontre de leur fille, mais pour le moment ses précieux premiers moments n'appartiennent qu'à eux. Tout est à sa place dans le meilleur des mondes. L'amour de sa vie, leur petit miracle... Diana ne se souvient pas avoir un jour plus heureuse que cela. Tout ce qu'elle a toujours voulu est là. « Si tu continues à me dire que je suis parfaite, je risque de prendre la grosse tête. »  Elle rit doucement. Ils savent tous les deux que ça ne lui ressemblerait pas. « Et puis tu sais, tu n'es pas mal non plus. »  S'ils sont parfaits c'est l'un pour l'autre, et c'est tout ce qui compte, n'est-ce pas ? « Quoique... Tu as peut-être raison.  Nous sommes peut-être parfaits, puisque nous avons créé cette petite merveille. »  Ophelia est indéniablement parfaite, il n'y a aucun doute à avoir sur le sujet. Diana fronce les sourcils. Est-ce qu'elle lui ressemble déjà ? Peut-être bien, elles semblent avoir la même forme de visage, les mêmes lèvres charnues, le même teint doré... « Je crois qu'elle a ton nez. Et puis, je ne pense pas qu'elle ait les yeux aussi foncés que moi, une fois qu'ils auront leur couleur définitive... Ils seront peut-être ambrés comme les tiens. Ou verts comme ceux de ma mère. »  Cela importe peu, au fond. Diana n'a jamais voulu mettre un monde une copie conforme d'elle-même, ni même une version féminine de Jason. Un savant mélange d'eux deux et de leurs lignées, voilà ce qu'elle est.

La douleur de l'accouchement ? Diana hausse les épaules ; elle est déjà oubliée. « Je recommencerais mille fois pour elle. C'est vrai ce qu'on m'a dit, la douleur était insupportable, mais réellement insignifiante comparée à ce que j'ai ressenti quand je l'ai prise dans mes bras. »  Elle soupire doucement. Elle n'est malheureusement pas certaine que Jason puisse comprendre ce qu'elle veut dire. Elle ne doute pas une seule seconde de son amour pour Ophelia et elle, mais comment pourrait-il comprendre exactement ce qu'elle ressent ? Il ne l'a pas portée pendant neuf mois, il ne l'a pas mise au monde. Uniquement parce que la nature est ainsi faite, ce sont les femmes qui portent et mettent au monde les enfants – avec peut-être quelques exceptions divines, mais Diana n'a guère envie de cauchemarder après un nuit si spéciale. « Je ne t'aurais jamais assez remercié, Jason. Ou du moins, je n'en aurai jamais l'impression. »  Et il ne pourra rien y faire. Il lui a offert ce qu'elle voulait le plus au monde, ce dont elle a rêvé pendant des millénaires. Ensemble ils ont créé la vie, c'est tout sauf un acte anodin pour elle. Non, elle n'est pas la première femme à porter un enfant et à devenir mère, mais pour elle c'est quelque chose de réellement spécial, puisqu'elle ne pensait pas un jour connaître les joies de la maternité. « C'est paradoxal... J'ai envie de la montrer au monde entier, et en même temps j'aimerais la garder pour moi toute seule. »  Enfin, pour elle et lui. C'est certain, elle ne pourra pas garder Ophelia éternellement loin du monde, elle va grandir et apprendre un millier de choses, mais si tôt... Non, pour le moment, la seule chose dont Ophelia ait besoin, c'est d'être protégée et de passer ses premiers jours au calme, avec ses parents. Et le reste de Themyscira, puisque Diana sait qu'elle ne pourra pas la garder secrète bien longtemps. Pour les Amazones, la naissance d'Ophelia est un événement, elle est l'une de leurs futures reines, en plus d'être la première à naître cette décennie.

« Oh par Athéna, toi et tes burgers ! C'est une véritable histoire d'amour, n'est-ce pas ? Fais attention, je vais vraiment finir par devenir jalouse... » Ou pas. « Tu ne trouveras pas de burger ici, mais tu devrais pouvoir demander à ce qu'on t'apporte autre chose que des fruits. Mère a dû laisser quelqu'un pour surveiller, va lui demander, si tu meurs de faim. » Personnellement, Diana ne peut rien avaler – pas encore. Elle dévorera peut-être un repas monstrueux le lendemain, pour le moment elle préfère laisser Ophelia téter tranquillement, sans la presser. « Elle est toute douce, oui... » Diana caresse ses cheveux en souriant. « Dix petits doigts, dix petits orteils, un petit nez... Et visiblement, elle a aussi l'appétit de son père. » Elle étouffe un rire, pour ne pas déranger sa fille, avant de déposer un baiser sur la joue de Jason. « Tu as été parfait. » Elle n'a pas pu s'accrocher à lui ou lui tenir la main, pour ne pas risquer de le blesser, mais elle ne s'est pas sentie seule ou désemparée pour autant. Il l'a accompagnée à chaque seconde, l'a encouragée, a fait exactement tout ce qu'elle attendait de lui. « Rien ni personne ne m'oblige à rester ici, mais... Eh bien, pour être tout à fait honnête, j'ai l'impression que tous les os de mon corps ont été brisés en même temps, j'ai littéralement eu les entrailles retournées, alors... Si ça ne t'ennuie pas, j'aimerais éviter de trop bouger pour le moment. Juste le temps de me remettre un peu. » Diana sait bien que son corps guérira rapidement, elle se sent encore comme n'importe quelle femme venant d'accoucher. Courbaturée, épuisée, mais heureuse. Elle redresse doucement Ophelia pour l'aider à faire son rot, et l'exercice se révèle être bien plus facile que prévu.  Il est encore beaucoup trop tôt pour se faire une idée du tempérament d'Ophelia, mais Diana doute qu'elle soit autre chose qu'un bébé calme et patient, appelez ça l'instinct maternel.

Doucement, Diana s'allonge et s'installe un peu mieux dans le lit, grimaçant légèrement lorsqu'elle ressent quelques élancements douloureux dans le bas de son corps. Contre elle, Ophelia semble déjà prête à s'endormir, épuisée sa première grande aventure. Diana caresse doucement son dos pour l'apaiser et l'aider à s'assoupir, et sourit quand elle réalise qu'Ophelia s'est accrochée à une mèche de ses cheveux. « Elle est tellement petite. Enfin, pas vraiment, elle est en parfaite santé, mais... Elle est tellement petite. » Un peu comme les poupées de chiffon avec lesquelles elle avait l'habitude de jouer, sauf qu'elle est faite de chair et de sang, bien vivante et un milliard de fois plus précieuses que ces poupons faits de tissu. « Je n'arrive pas à réaliser qu'elle est là... Je n'y arrive pas, c'est presque comme si c'était trop beau pour être vrai... » Elle caresse encore une fois les cheveux soyeux d'Ophelia, sa tête tient dans le creux de sa main. Elle dépose quelques baisers sur le haut de son crâne, respire à fond son odeur de bébé, ce parfum si particulier dont elle ne peut déjà plus se passer. « Je sais... Je sais qu'elle est là, je sais qu'elle n'est pas un cruel mirage... Mais c'est plus fort que moi, j'ai peur de m'endormir et de ne plus la retrouver à mon réveil. » C'est une crainte irrationnelle, mais pas injustifiée. Diana sait très bien de quoi le monde est fait, elle consacre sa vie à combattre le crime et les injustices. Mais contre ces dernières, il arrive qu'elle ne puisse rien faire et c'est bien là le plus effrayant. Les catastrophes ont malheureusement tendance à être plus fréquentes que les miracles, c'est juste ainsi que le monde est fait.

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Jason Todd


Jason Todd

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Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : amor gignit amorem (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyVen 16 Mar - 0:02


Diana & Jason

I'd choose you ; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Tu ris de bon cœur face à son désarroi. Oui, toi et les burgers c'est une grande histoire d'amour. T'aimes en manger quand t'es heureux. T'aimes en manger quand t'es malheureux. T'aimes en manger en toutes circonstances. Quand elle a fait de toi son époux, elle a accepté tes drôles de penchants avec. C'était à prendre ou à laisser, et elle a tout pris. Pour ton plus grand bonheur. Il y a toujours de l'espoir. Il y a toujours des raisons de se battre. D'être un survivant. Tu reviens de si loin que tu te souviens à peine de ton point de départ. Tellement de chemin parcouru. Tellement d'embuches. Mais tout, absolument tout, t'a amené jusqu'ici, à ce moment précis, ta femme et ton enfant dans les bras. Et désormais, tu ne parviens plus à te lamenter de quoi que ce soit, bien trop conscient de la chance qui t'a été offerte. « Pourquoi Athéna ? Elle aime les burgers elle aussi ? » Tu la taquine, profitant de ce nuage sur lequel vous êtes depuis qu'Ophelia est arrivée dans vos vies. Ils sont trop rares ces instants où vous n'avez à vous soucier de rien. Où le sort du monde ne pèse pas sur vos épaules. La normalité vous manque. Alors être là, à Themyscira, et simplement passer vos journées en famille, est un privilège que tu ne prends pas à la légère. Tu sais que beaucoup donnerait tout pour pouvoir être à votre place. Parvenir à trouver un équilibre entre vie privée et vie héroïques n'est pas chose aisée, et quelque part, tu t'en veux d'avoir réussi aussi jeune, quand Diana a attendu cinq mille ans avant de toucher son rêve des doigts. « Non, non, ne bouge surtout pas alors. Je vais m'adapter pour pouvoir rester avec vous. » Il est inimaginable que tu passes ta nuit seul dans le grand lit froid. Tu ne te souviens plus de la dernière fois où tu as dormi sans elle, mais c'est une sensation que tu ne veux plus ressentir. Tu veux être là pour elle, pour Ophelia, si jamais elles ont besoin de quoi que ce soit. Si Diana t'a trouvé parfait pendant l'accouchement, toi, t'as l'impression ne pas avoir fait grand chose. Ou du moins, pas assez. T'aimerais pouvoir faire plus. Soulager ses douleurs, lui offrir quelques heures de sommeil. Elle a souffert pendant des heures alors que toi tu te contentais de la regarder. C'est bien trop peu.

Avant qu'elle ne s'installe plus confortablement dans le lit, tu te lèves, pour lui laisser tout l'espace dont elle aura besoin. Tu cales un coussin contre son dos, essayant de la mettre la plus à l'aise possible, pendant qu'Ophelia est encore en train de prendre sa première tétée. Les bras croisés contre ton torse, debout à côté du lit, tu observes attendri les deux femmes de ta vie. C'est vrai qu'elle a quand même quelque chose de toi. Le nez, le menton, et peut-être plus tard le regard. Tu t'imprègnes de cette vision, de cette image qui va restera graver dans ta mémoire. La naissance de son premier enfant est l'un des plus beaux jour d'une vie, tu peux aujourd'hui en témoigner. Et même si t'as l'impression d'être un peu cliché, et déjà papa gâteau sur les bords, tu ne peux pas t'empêcher de la dévorer des yeux. Tu découvres chaque seconde une nouvelle raison d'en être complètement fou. Quand tu viens t'assoir au bord du matelas, c'est pour caresser les cheveux de ton bébé et de Diana. « C'est parce que tu l'as attendue pendant des années. C'est comme un rêve qui se réalise. » Et quel rêve. Pourquoi as-tu été le premier à réaliser combien elle désirait cet enfant ? Que le rôle de Wonder Woman ne pouvait pas la satisfaire entièrement ? Malgré ses pouvoirs, malgré ce nouveau statut de déesse, Diana reste une femme avant tout. Une femme avec des besoins et des envies. Tout ce que tu as fait, c'est les écouter. Tu t'es intéressé à elle chaque minute de chaque jour depuis que vous êtes ensemble. Et même avant. Elle t'a réparé, elle a recollé les morceaux cassés de ton coeur, mais tu as vu en elle, autant qu'elle a vu en toi. « Je te promets qu'elle sera toujours là quand tu te réveilleras. Je vais la surveiller toute la nuit si tu veux. » T'es très sérieux. Si rester éveiller jusqu'à son prochain repas peut la rassurer, tu le feras sans hésiter. Tu ne ne veux pas qu'elle s'endorme avec la crainte de ne plus revoir Ophelia.

Maintenant, il va falloir la convaincre de dormir, et ça, tu sais que c'est loin d'être gagné. Ordinairement, c'est Diana la raisonnable du couple, mais ce soir, c'est toi qui va devoir prendre les choses en mains. Quand tu les regardes toutes les deux, tu comprends bien qu'il va être difficile de les séparer. Mais l'une comme l'autre ont besoin de sommeil. Rares vont être vos nuits complètes, voir même inexistante pendant ces prochains mois, alors t'aimerais qu'elle récupère le plus rapidement possible de cet accouchement. « Mon amour... » Tu te racles la gorge, cherchant avec précaution les mots que tu vas utiliser pour la convaincre d'aller se coucher. « Il va falloir aller dormir maintenant. Faut que tu reprennes des forces. Et d'ici quelques heures Ophelia va à nouveau réclamer son lait. Profitons qu'elle soit sur le point de s'endormir pour récupérer un peu. » Dans un hôpital normal, ils lui auraient déjà enlevé le bébé pour la laisser se reposer. Mais là, Diana est libre de ses décisions, en plus d'être la princesse de ce lieu, et tu devines aisément que sans ton intervention, elle passerait encore des heures et des heures à simplement contempler Ophelia. « Je... Je te laisse y réfléchir le temps que j'aille chercher quelques affaires. » Surtout, ne pas brusquer la jeune maman, t'as entendu dire que les hormones continuaient de s'affoler même après l'accouchement. Tu veux faire passer l'idée en douceur. Un bisou sur leur front, et tu les laisses un moment seule à seule. Diana a vu juste, il y a quelqu'un qui garde la porte de la pièce, et c'est à elle que tu t'adresses pour trouver tout ce dont tu as besoin. Par chance, elle comprend ta langue, et tu bénis Hippolyte de vous avoir laissé quelqu'un avec qui tu peux communiquer.

Quand tu reviens, c'est accompagné d'une accoucheuse qui vient placer un berceau dont la hauteur est équivalente à celle du lit. Comme ça, Diana pourra dormir presque à côté d'Ophelia, et vite la récupérer quand elle pleurera pour manger. Elle en profite également pour nettoyer une dernière fois ses plaies, et s'assurer qu'il n'y a aucune complication. Puis, sa tâche accomplie, elle referme la porte derrière elle, non sans avoir échangé quelques mots avec vous. Tu n'as strictement rien compris, mais t'espères secrètement qu'elle vient de vous conseiller de reprendre des forces. Pour lui laisser encore quelques minutes de répit, tu humidifies un bout de tissu, puis viens essuyer son front à l'eau tiède. « Pour te rafraichir un peu. » Tu croises son regard, puis lui souris tendrement. Elle n'est peut-être pas en état de prendre un bain, mais tu fais ce que tu peux pour qu'elle se couche la plus propre possible. Sans ôter Ophelia de ses bras, bien évidemment, tu nettoie tout ce qui t'est accessible sans la déranger, puis termine sur ses jambes où quelques traces un peu rosées restaient encore. Voilà, de quoi être en bonne condition pour essayer de trouver le sommeil. « Je sais que t'en as aucune envie, mais il faut que tu la mettes dans son berceau. T'as peut-être pas l'impression d'être fatiguée à cause de l'euphorie, mais t'en as besoin, tu viens d'accoucher, ton corps est complètement vidé de son énergie. » Cette fois, tu ne caches pas ton inquiétude. Ce n'est pas parce qu'elle guérit mieux que les autres qu'elle est dispensée de dormir. « S'il te plait. » Tu te penches vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. Pour montrer l'exemple, et en refusant catégoriquement de lui arracher Ophelia des bras pour l'y obliger, tu attrapes la couette que tu as ramené avec le berceau, et t'installe sur le fauteuil à côté du lit. T'aimerais dormir avec elle, à ses côtés et la serrer contre toi, mais le matelas est étroit, et t'es pas certain qu'elle soit suffisamment à l'aise si tu l'y rejoins. « Si tu veux je dors pas. Je monte la garde. » Tu lui souris, un peu taquin, mais encore une fois, t'es très sérieux. Si ça peut l'aider à s'endormir, tu feras n'importe quoi. C'est ton devoir de veiller sur le bien être de tes princesses.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyDim 18 Mar - 18:10

“love creates love”
diana & jason


Diana se sent différente, comme si tout avait changé en elle, jusqu'à son ADN. Comme si elle était soudain devenue une nouvelle personne en devenant mère. Elle sait que ce n'est pas le cas de toutes les femmes, certaines ne ressentent aucun désir de maternité ou instinct maternel – et il n'y a rien de mal à cela – mais ce n'est pas son cas. Ophelia est tout juste née qu'elle est déjà la personne la plus importante de son existence, pour elle elle ferait absolument tout et n'importe quoi. Tout enfant venant au monde devrait être aimé du même amour infini qu'elle ressent pour Ophelia. Aucune autre alternative n'est juste, et pourtant Diana sait que ce n'est pas toujours ainsi que les choses se déroulent. Jason, pour ne citer que lui, n'était hélas pas attendu comme l'était leur fille, et ça ne lui a jamais autant fait mal au cœur que cette nuit. Mais Ophelia devrait être pour lui le meilleur moyen de mettre définitivement son passé douloureux derrière lui. Tant pis si son père et sa mère étaient de terribles personnes, ils seront eux des parents exemplaires pour Ophelia ; ou du moins feront de leur mieux pour l'être, et rien que cela suffira. C'est drôle. Diana pensait qu'elle aurait bien du mal à reprendre les armes une fois sa fille née, mais elle réalise que c'est finalement tout le contraire. Pour elle, elle affronterait toutes les menaces de l'univers, alors qu'elles viennent si elles l'osent. Tout ce que Diana veut pour Ophelia, c'est un monde en paix. Tant pis si c'est elle qui doit saigner ou se salir les mains pour que sa fille puisse connaître une existence paisible. Son instinct de guerrière n'a pas disparu, il s'est juste mêlé à celui de mère. Est-ce que cela la rend plus dangereuse ? Probablement ; bien mal avisés sont ceux qui tenteront de s'en prendre à son enfant. Elle sait qu'il y en aura mais étrangement, cela ne lui fait plus peur. Parce qu'elle sait que personne ne sera de taille à lutter contre une lionne prête à tout pour protéger son petit.

« Dormir ? Je n'ai aucune envie de dormir, je me sens merveilleusement bien. » Dit la femme qui vient d'accoucher... Mais Diana n'a pas la moindre envie de s'endormir. Elle veut encore profiter de ce contact en peau à peau avec Ophelia, appréhender pleinement ce nouveau lien avec elle. Elle sait que cela part d'une bonne intention de la part de Jason, elle ne doit pas avoir l'air aussi fraîche que la rosée après avoir passé une bonne partie de la nuit à mettre leur fille au monde, mais elle n'est pas encore prête à rejoindre le royaume de Morphée, c'est trop tôt, elle n'en a pas la moindre envie. Ce n'est pas parce qu'Ophelia semble sur le point de s'endormir qu'elle doit en faire de même. Au diable la raison, elle tient enfin contre elle des millénaires de rêves et d'espérances. Elle se contente de hocher doucement la tête lorsque Jason lui fait savoir qu'il va s'éclipser un instant pour aller chercher quelques unes de leurs affaires. Une fois qu'il a quitté la pièce, Diana se redresse doucement et ramène ses jambes contre elle. Elle pose Ophelia entre ses cuisses, faisant attention à ne pas faire mal à ses toutes petites jambes. Visiblement peu perturbée par la légère agitation de sa mère, elle n'émet aucune plainte, et continue à battre lentement des paupières alors que le sommeil la gagne peu à peu. Diana prend ses petites mains entre les siennes et se penche pour déposer un baiser sur son front. Jason absent, elle laisse la langue anglaise de côté pour repasser à son themyscirien natal. « Je t'ai attendue. Tu n'imagines pas à quel point je t'ai attendue. J'ai rêvé de toi pendant des millénaires, j'ai rêvé de pouvoir te serrer dans mes bras... » Elle caresse tendrement ses cheveux ; Ophelia est déjà endormie, sa petite poitrine se soulevant doucement au rythme de ses respirations. « Tu étais le bébé le plus désiré au monde, je t'ai aimée à la seconde où j'ai su que tu étais là, tu es devenue la personne la plus importante de toute mon existence... » Elle se penche, et pose son front contre celui de son bébé. « Je t'aime. Je t'aime, plus que tout au monde, plus que n'importe qui. Il ne t'arrivera rien, jamais, je te le promets. » Elle dépose quelques baisers sur sa peau, sans cesser de lui murmurer combien elle l'aime, combien elle est importante, combien elle a changé sa vie. Elle la reprend dans ses bras pour la bercer, et Ophelia n'est pas le moins du monde perturbée par ces changements de position, elle se sent parfaitement en sécurité dans les bras de sa mère.

Diana fait mine de ne pas remarquer le berceau qu'on lui amène, et ne quitte Ophelia des yeux que lorsque l'accoucheuse vient s'assurer une dernière fois qu'elles se portent toutes les deux au mieux. Il n'y a absolument rien à signaler, aucune inquiétude à avoir. Leurs gènes olympiens les aident toutes les deux à se remettre de cette naissance, et Diana ne doute pas d'être très vite sur pied. « Je sais ce que tu essaies de faire », soupire-t-elle quand Jason vient passer un linge humide sur son front pour la rafraîchir. Il utilise les mêmes stratégies détournées qu'elle lorsqu'elle devait le convaincre de se reposer après une nuit un peu trop agitée dans les rues du Gotham. Elle n'est pas dupe, c'est elle qui a inventé ce petit jeu là. « Mon corps va très bien. » Elle secoue la tête. Elle aussi sait se montrer plus têtue qu'une mule. Elle regarde le berceau à côté lit avec dédain, comme si ce petit lit en bois allait pouvoir remplacer ses bras. Ophelia y dormira bien assez tôt, nul besoin de précipiter l'échéance. « Je me sens bien, Jason. Tu n'as pas besoin de me materner. » Diana soupire doucement. Il ne pense pas à mal, loin de là, mais elle non plus. Elle pourrait rester éveillée tout le reste de la nuit elle aussi, uniquement pour lui donner tort, aussi ridicule que ce soit. Elle regarde Jason d'un drôle d'œil pendant qu'il s'installe sur le fauteuil à côté du lit, plus que consciente de ses petites tactiques destinées à la faire céder. Son regard fait l'aller-retour entre le berceau et Ophelia, et finit par jurer entre ses dents serrées. Elle s'assure que le berceau soit bien collé contre le lit, et attrape l'un des barreaux de bois qu'elle fait céder pour ensuite le laisser tomber au sol négligemment. Elle dépose ensuite Ophelia sur le matelas en faisant attention à ne pas la réveiller, mais elle s'agite quand elle quitte les bras de sa mère, alors Diana laisse sa main posée sur son ventre le temps qu'elle s'apaise. « Fais attention à ce qu'elle n'ait pas froid. » Sans y mettre beaucoup de bonne volonté, Diana s'allonge en restant au plus près du bord du lit, calant au mieux les coussins pour soulager son inconfort. Puis elle passe la main à travers l'ouverture entre les barreaux du berceau pour serrer les petits doigts d'Ophelia entre les siens, mettant Jason au défi de dire quoi que ce soit d'un regard.

Sans surprise, Diana ne dort pas vraiment, elle ne fait que somnoler, et à chaque fois qu'elle semble sur le point de s'endormir, c'est comme si un pic d'adrénaline traversait son corps pour la maintenir éveillée et alerte, attentive au moindre des mouvements d'Ophelia. C'est du repos sans en être, et quand après une poignée d'heures elle commence à geindre, Diana la prend immédiatement pour lui éviter d'avoir à pleurer. D'ici peu de temps, tout ne sera plus qu'une affaire de réflexes. « Je devrais peut-être changer mon nom d'héroïne... Laisser tomber Wonder Woman pour devenir Wonder Mom, ou quelque chose comme ça... » Elle rit, avant de faire taire son amusement pour ne pas gêner Ophelia. Diana fronce légèrement les sourcils lorsqu'elle réalise que l'extérieur n'est plus aussi silencieux qu'auparavant. « Il pleut depuis longtemps ? » Le ciel était pourtant parfaitement dégagé, quelques heures plus tôt... Peut-être était-elle concentrée sur la naissance d'Ophelia, mais pas au point d'avoir des hallucinations. Et puis, elle réalise. « C'est mon père. Il est ici. » Où exactement, elle l'ignore. Mais elle en a la certitude, il est sur Themyscira. C'est plus fort qu'elle, elle serre Ophelia un peu plus contre elle. Ce n'est pas Zeus qu'elle craint, ce sont la plupart des autres Olympiens, même ceux qui sont pourtant bien intentionnés. « Je suppose que j'aurais dû m'en douter. J'espère seulement qu'il n'est pas venu accompagné. Ou trop accompagné. Je n'ai pas très envie de la partager pour le moment. »

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyMar 20 Mar - 0:42


Diana & Jason

I'd choose you ; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


N'est-elle pas la mieux placée pour comprendre ce qu'il est judicieux et raisonnable de faire ? Tu ne déments pas l'évidence. Que cela lui plaise ou non, c'est ton rôle de veiller sur sa santé. Et même si tu ressens clairement son agacement, tu n'en démords pas. Elle a été à ta place, face à un Red Hood le costume en sang, sous lequel se trouvait des blessures fraiches et une peau martyrisée. Elle sait pertinemment que le bien être de celui ou celle qu'on aime est primordial, que leur souffrance est intolérable. Elle ne se sent peut-être pas épuisée, mais tu sais qu'elle l'est. Tu connais trop bien l'adrénaline et cette sensation de toute puissance après des événements intenses. C'est ce qu'elle ressent, mais c'est factice, une illusion. Son corps est brisé, déchiré, il a besoin de se régénérer. Chez elle, ce sera beaucoup plus rapide que ce qui fut le cas pour toi un nombre incalculable de fois, raison de plus pour accepter de s'y plier quelques jours. Ce n'est aucunement dans le but de l'embêter ou de la priver de son bébé. Tu le vois très bien, comme le nez au milieu de la figure, combien elle aime son enfant, et à quel point il est difficile pour elle de s'en séparer. Et qu'elle ne s'y méprenne pas, tu ne le fais pas de gaité de cœur, ayant parfaitement conscience de que cela risque de lui coûter. La materner ? Est-ce ce que tu es en train de faire ? Pourquoi dans sa façon de le prononcer cela sonne comme quelque chose de négatif ? Tu n'as pas accouché, tu n'as pas eu à subir ce qu'elle a subi, et pour quelqu'un comme toi, qui déteste rester dans la passivité, cette sensation de n'être d'aucune utilisé t'est insupportable. Peut-être que ta réaction est disproportionnée et ton agacement injustifié, mais la fatigue et l'épuisement de ces derniers mois ont probablement leur rôle à jouer. Tu voulais simplement l'aider à se sentir un peu mieux après tous ces efforts. Qu'importe. Ça ne mènerait à rien de te défendre ou d'insister. Elle est dans un état tout aussi critique que le tien, et il est hors de question de venir perturber cette journée parfaite avec une dispute futile. Assis dans le fauteuil, tu ne cherches plus à intervenir, tu la laisses simplement faire ce que bon lui semble. Tu ne dis plus un mot, et par miracle, elle finit par abdiquer. Après un effort considérable, elle accepte de poser Ophelia dans son berceau, mais non sans renoncer à un contact avec elle.

Tu fais mine de ne pas voir son regard, et te lève en pliant plusieurs fois ta propre légère couverture, de laquelle tu recouvres ensuite Ophelia. Avec cette épaisseur, elle n'aura pas froid. Tu souris à la vue de ta magnifique petite fille, et caresse doucement sa tête avant de reprendre place sur ton lit de fortune. De toute façon, tu doutes trouver le sommeil, alors tu t'en contentes aisément. Le calme s'installe peu à peu dans la pièce. Si elle ne dort pas, elle récupère au moins un peu d'énergie. Loin d'elles, assistant à leur proximité avec distance, tu ne te sens pas à l'aise. Frustré de ne pouvoir établir tout de suite un lien avec ta fille, et de ne pas partager pleinement cette première nuit avec elles. Mais encore une fois, tu ne la priveras pas de ce rêve de cinq milles ans, même si tu dois te sacrifier un peu au passage. Avec Diana, tu es l'homme le plus patient du monde, et tu ne tiens pas rigueur de son entêtement de ce soir. Comment le pourrais-tu ? Son comportement est instinctif, normal pour une femme qui vient de devenir mère après autant d'attente. Alors même si ce n'est pas facile, tu prends sur toi, et attends patiemment que les choses se fassent naturellement. Tu sais qu'il faut un temps d'adaptation, pour vous trois. Comme pour le couple, tu vas devoir apprendre à maitriser cette nouvelle situation. Tu n'es pas parfait, tu ne le sera jamais, et il faut que tu l'acceptes. Ce n'est pas parce que tu commettras des erreurs que cela fera de toi un mauvais père, tout comme cela n'a pas fait de toi un mauvais compagnon. Tu n'as aucune expérience, aucun exemple à suivre, aucun modèle à reproduire. Mais tu vas y arriver, parce que tu aimes ta fille comme un fou, et que tu ne désires rien de plus que la rendre la plus heureuse possible. Tu observes Diana et Ophelia, unis même en dormant, et l'image finit par te faire sourire. Elle te fait chaud au cœur, gonflé d'amour pour les deux femmes de ta vie. Et rien que pour ça, tu refuses de fermer les yeux. Pour rien au monde tu ne voudrais en manquer une miette.

Les heures défilent et tu ne te lasses pas de la contempler. T'as besoin de la regarder pour réaliser qu'elle est bien avec vous, qu'elle a bien quitté le ventre de sa mère pour vous rejoindre. Le début d'une nouvelle vie que tu as hâte de découvrir. Quand Ophelia commence à s'agiter, il ne faut pas plus de quelques secondes à Diana pour la reprendre dans ses bras. Tu te doutais qu'elle ne dormait pas vraiment, et qu'au premier signe de réveil elle récupérerait son bébé. Au moins elle a essayé, et c'est déjà pas mal, tu ne lui en demanderas pas plus pour cette nuit, tout en espérant qu'elle soit moins bornée demain. Tu ignores quelle heure il est, ni depuis combien de temps tu es sur ton fauteuil, mais dehors il fait encore noir. « Wonder Mum, qui lutte contre les couches pleines et les régurgitations ? » Tu ris à ton tour, avant que l’inquiétude ne vienne subitement marquer son visage. « Depuis une heure je dirais. » Son père. Zeus. Grand-père d'Ophelia. Evidemment qu'il est là, et tu te sens idiot de ne pas avoir fait le rapprochement avec le temps à l'extérieur. La pluie, la foudre, tout est annonciateur de la venue du dieu de l'Olympe. Elle redoute sa présence, tout autant que celles des autres membres du Panthéon, et tu ne le nies pas, tu n'es pas beaucoup plus rassuré. Tu ne les as pas tous rencontré, et tu es très loin de les connaître autant qu'elle, mais de ce que tu en as vu, certains ont tout pour te déplaire. S'il y en a un que tu méprises plus que les autres, c'est bien évidemment Arès. Mais même lui n'aurait pas l'audace de se montrer à cette porte, les Amazones ne le permettraient pas. Quant à ton beau-père, et bien, tu n'as jamais fait sa connaissance, et t'es pas certain d'y être prêt. « Je vais voir. » Tu te lèves et quitte la pièce pour mener ta petite investigation. La première que tu interroges est celle qui garde la porte, mais qui de toute évidence, n'a aucune idée de ce qui se passe en dehors de ce couloir pour le moment. Qui vas-tu trouvé d'éveillé et susceptible de te renseigner à une heure aussi tardive ? Tu parcoures les allées déserte du palais, jusqu'à arriver aux cuisines, où miracle, tu trouves des Amazones qui s'activent déjà. Auprès d'elles, tu parviens à trouver quelques réponses.

Quand tu rejoins la chambre, tu lui adresses un sourire qui se veut rassurant. « Apparemment, il est avec ta mère. Pour le moment il est tout seul. Je pense qu'elle va essayer de le dissuader de ramener tout l'Olympe tout de suite. C'est tout ce que j'ai pu obtenir comme informations. » De celles qui ont accepté de te répondre. Tu hausses les épaules, un peu désolé. Malheureusement, tu crains qu'elle ne finisse par devoir passer cette épreuve. Il va vouloir rencontrer sa petite-fille, aucun doute là-dessus. Avec toi, tu as ramené un peu de nourriture des cuisines, quelque chose d'un peu plus consistant que les fruits ! Mais avant de manger, tu veux revoir ta petite merveille, toujours dans les bras de sa maman. « Joyeuse cinq heures de naissance mon bébé. » Tu déposes un baiser sur sa tête, avant de sortir ton téléphone et de prendre une photo de tes deux amours. La première d'une longue série ! « Faut bien que je commence ma collection. » Et tu t'en voudrais à vie si tu n'avais pas pris une photo d'Ophelia à sa naissance. Elle a l'air en forme, les yeux grands ouverts, comme si elle venait de dormir pendant douze heures. Tu sens que le reste de la nuit va être mouvementé. Tu déposes une assiette sur le meuble à côté du lit, si jamais Diana veut manger quelque chose. Un peu échaudé, tu ne prends pas l'initiative de la servir, et te réinstalle sur le fauteuil pour commencer ton premier vrai repas depuis beaucoup trop longtemps pour un estomac sur pattes dans ton genre. « Du coup... je vais bientôt rencontrer ton père. Je sais pas comment je me sens par rapport à ça. » Stressé ? Perturbé ? Tu sais très bien qu'il n'a eu aucun rôle à jouer dans sa vie, et qu'elle n'en est pas assez proche pour se soucier de son avis, mais quand même, il est... Zeus. Et il t'a offert l'immortalité. Difficile de ne pas redouter la rencontre.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyMer 21 Mar - 23:18

“love creates love”
diana & jason


Diana aurait préféré attendre quelques jours avant de faire les présentations officielles entre Ophelia et le reste de la famille, mais de toute évidence Zeus va lui forcer la main. Oh, elle se doute bien que cela ne part pas d'une mauvaise intention de sa part, son père est simplement un peu trop habitué à être le Dieu des Dieux, trop habitué à ce que ses moindres demandes soient exécutées dans la seconde. Elle avait beau savoir que la naissance d'Ophelia ne passerait pas inaperçue, elle aurait préféré que l'Olympe toute entière ne débarque pas sur Themyscira pour découvrir le nouveau membre de la famille, comme si Ophelia était un trophée. Zeus, Athéna, Artémis et Aphrodite, elle pourrait faire l'effort de les tolérer, de leur présenter sa fille à l'aube de sa vie. Mais les autres... ? Elle les connaît trop bien, à moins que Zeus n'ait eu la sagesse d'esprit de calmer leurs ardeurs, certains se précipiteront à sa porte pour découvrir le bébé. D'un côté les Amazones, de l'autre les Olympiens... Ce n'est pas une famille ordinaire, et c'est sans compter sur les Wayne et sur Kal-El, qui n'est même pas originaire de la Terre. Mais à choisir, Diana aurait préféré confier Ophelia à Superman pour qu'il l'emmène faire une promenade dans la galaxie plutôt que de lui faire endurer une armada de dieux curieux. Une chose est certaine, ils ne la feront pas passer de bras en bras comme un vulgaire poupon, c'est parfaitement hors de question, rien que l'idée lui donne des sueurs froides. Les Olympiens ne sont pas connus pour être les êtres les plus dignes de confiance avec les enfants, les mythes sont bourrés d'histoires qui le prouvent. Sans doute doit-elle s'estimer heureuse qu'Héra ait été reléguée au rang de mortelle, faute de quoi c'est elle qu'elle aurait le plus craint.

Elle soupire doucement lorsque Jason va s'enquérir de la situation auprès des Amazones ; en supposant qu'elles soient au courant de la présence de Zeus sur l'île. Diana met de côté son agacement pour se concentrer entièrement sur Ophelia, qui est encore paisible, ignorant tout de l'agitation tout autour de sa venue au monde. Quand Jason revient, elle a terminé sa tétée et semble très intéressée par ses petits doigts, qu'elle porte à se bouche les uns après les autres. « Zeus, seul avec ma mère ? » Diana fait une grimace. Ce doit être étrange pour eux, de se retrouver seul à seule. Ou peut-être pas après tout, elle n'en sait rien, les détails de leur relation présente lui échappent totalement. « Oh, crois-moi, ceux qui veulent venir viendront, d'une façon ou d'une autre... Ils lui laisseront sans doute l'honneur d'être le premier, mais ensuite... » Elle secoue la tête. Ensuite, ils essaieront de s'imposer, parce qu'ils sont des dieux. Et toute déesse qu'elle soit devenue, puisqu'elle est leur cadette de plusieurs millénaires, ils n'en feront qu'à leur tête jusqu'à ce qu'elle leur cède. Du moins, c'est certainement ainsi qu'ils envisagent les choses. « Quelque chose me dit que ton téléphone sera bientôt à court de mémoire pour stocker les photos. » Diana sourit. L'appareil photo, c'est sans aucun doute la plus belle invention des hommes. Si elle devait choisir, ce serait la seule chose qu'elle ferait découvrir aux Amazones, afin qu'elles puissent conserver des souvenirs autrement qu'en les gravant dans le marbre ou en recréant grâce à leurs peintures. Elle plisse légèrement les yeux lorsqu'elle remarque que Jason a déposé une assiette de nourriture à côté d'elle, l'air de rien. Diana fait la moue, puis elle repose Ophelia dans son berceau avant de prendre l'assiette, songeant qu'Hippolyte serait elle aussi rassurée de la voir avaler quelque chose de plus consistant qu'une poignée de fruits.

Elle écourte cependant son repas quand Jason évoque de nouveau Zeus, mais en abordant une autre facette du sujet. Elle repose son assiette à côté du lit, reprend Ophelia dans ses bras, et se décale un peu sur le matelas pour lui faire une place à côté d'elles. « Je sais ce que tu penses. Zeus est mon père, Zeus est un roi, Zeus est le dieu des dieux. Et c'est à lui que tu dois notre future éternité ensemble, alors tu ne peux pas t'empêcher de te sentir minuscule et redevable. » Elle tend la main vers son visage et caresse sa joue tendrement. « Tu n'es pas minuscule, et tu ne lui dois rien.   Zeus est Zeus, mais cela n'a pas la moindre importance. J'ai vécu cinq mille ans sans lui, sans sa présence, sans son influence, sans son avis. Je sais qu'il t'apprécie, sinon il ne t'aurait pas accordé l'immortalité, mais... Très honnêtement ? » Elle hausse les épaules. « Je me moque parfaitement de son avis, et tu devrais faire de même. Il est mon père, je le respecte et apprends doucement à l'aimer, mais cela ne changera rien au fait que j'ai vécu sans jamais avoir besoin lui jusque là, et continuerai à vivre ainsi. Je n'ai pas besoin de sa bénédiction, et toi encore moins. » Le passé ne changera pas, mais si Diana est prête à renforcer ses liens avec son père, ce n'est pas pour autant qu'elle deviendra sa petite fille bien obéissante. Si l'un d'eux a quelque chose à se faire pardonner, ce n'est pas elle. « Ma mère t'aime, son avis est le seul qui ait de l'importance à mes yeux. Zeus, lui, doit encore gagner son droit de regard me concernant. Et quoi qu'il arrive, je me sentirai toujours plus Amazone qu'Olympienne. » Autrement dit, Diana ne veut pas qu'il accorde à Zeus plus d'importance qu'il n'en mérite pour le moment. Plus tard, peut-être, mais pour le moment elle reste sur la réserve. Doucement, elle dépose Ophelia dans les bras de son père, en remontant sa petite couverture sur elle. « Ce n'est pas Zeus qui a créé cette petite merveille. C'est toi et moi, et c'est lui qui vient la voir. » Elle dépose un baiser sur sa joue. « Ici, c'est toi le roi, pas lui. »

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Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyMar 27 Mar - 23:33


Diana & Jason

I'd choose you ; in a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Si tu es plus qu'heureux d'appartenir au monde de Diana, il y a malgré tout une limite. Et cette limite, c'est les Olympiens. Tu es loin, très loin de les porter dans ton cœur. Ce que tu sais d'eux, grâce à de nombreuses ouvrages dont tu ignores pourtant la véracité, ne t'enchante pas particulièrement. Égoïste, égocentrique, calculateur, ce n'est pas le genre de personnes que tu as envie de voir rôder autour d'Ophelia. Mais que peux-tu contre ça ? Si Diana ne peut rien y faire, alors toi, simple humain qui n'a qu'un passe-droit dans leur vie, tu es à peine digne d'émettre un avis. Evidemment, ils ne sont pas tous ainsi, et tu généralises parce que tu es agacé par cette épreuve qui vous attend, mais tu te serais largement contenté des Amazones. Au moins, elles, même si elles ne t'apprécient pas toutes, tu sais qu'elles ne porteront jamais un regard ambiguë sur votre fille. Elles n'auront qu'amour et fierté à partager. Ce qui est loin d'être certain avec les Olympiens. En plus d'Ares, tu gardes un souvenir peu flatteur d'Aphrodite, qui malgré ton union à Diana, a tenté de te corrompre dans ses griffes de femme entreprenante. Le respect ne fait visiblement pas partie de leurs valeurs. Savoir Hippolyte seule avec Zeus ne semble pas enchanter ta femme. Tu grimaces à ton tour, peu renseigné sur cette étrange relation qui les unit mais qui te trouble. Que s'est-il passé entre eux ? Que se passe t-il encore aujourd'hui ? Tu sais qu'ils se sont aimés et que de cet amour est née Diana, mais ce qu'il en est désormais, et le degré d'affection qu'ils se portent, tu n'en as pas la moindre idée. Et tu ne poseras pas de questions. Assis dans le fauteuil, tu ne peux t'empêcher de sourire quand tu la vois saisir l'assiette pour se nourrir elle aussi. Un sourire que tu essayes de cacher, mais qui ne lui échappera pas. C'est une nouvelle victoire. Et chaque fois qu'elle cessera d'en faire qu'à sa tête, ça en sera une. Enfin tu parviens à avoir plus d'influence que ses hormones. Pour combien de temps ? Probablement très peu. Mais c'est pas grave, au moins elle râlera le ventre plein.

Tu poses ton assiette sur le côté quand elle te fait de la place sur le matelas, et tu ne te fais pas prier pour t'installer. Malheureusement, t'es bien trop à l'étroit, et il t'est difficile de trouver une position confortable. Oui, elle a raison, tu te sens redevable. Comment pourrais-tu ne pas l'être ? Sans lui, tu serais en train de vieillir, rongé par les futurs adieux qu'il vous aurez fallu faire. Tu n'aurais pas eu la chance de vivre pour toujours avec celle que tu aimes, ni voir ta fille grandir et s'épanouir. Tu aurais eu une vie d'homme, une vie courte. Zeus est ce qu'il est, et ça ne pardonne en rien ses millénaires d'absence, mais c'est une question d'honneur. Quand quelqu'un fait quelque chose pour vous, la coutume et de lui rendre la pareille. C'est un principe que tu as appris dans les rues, quand parfois il a fallu t'allier à quelques individus pour avoir une chance de survivre. Il y a des dettes. Il y a des choses à rembourser. Rien ne se donne. Tout s'échange. T'aimerais que ce ne soit pas le cas avec Zeus, mais tu doutes qu'il ne te demande rien en retour un jour. La bonté pure existe t-elle chez les Olympiens ? Tu en serais bien étonné. Sa tendresse te fait du bien, elle te rassure. Diana parvient toujours à trouver les mots, ceux qui te touchent en plein cœur. Comment ne pas se sentir minuscule et ridicule quand votre beau-père est Zeus ? Quand votre belle-mère est Hippolyte ? Et même parfois quand votre femme est Amazone et déesse ? « Quelque part c'est plus fort que moi, j'ai envie de faire les choses bien. J'ai demandé ta main à Hippolyte avant de te faire ma demande. Et si je n'ai pas autant d'estime pour lui que j'en ai pour ta mère, j'aimerais quand même faire une bonne impression. » Parce que tu veux prouver que tu peux mériter leur fille. Qu'un homme, qu'un être humain, peut réussir à la rendre heureuse. Le challenge est grand, puisque ta belle-famille n'est pas n'importe qui. Mais si Zeus ne t'estimait pas digne, il ne t'aurait probablement pas accordé l'éternité. Disons que c'est un pas vers l'acceptation totale. Et si tu attaches autant d'importance à sa famille, c'est sans doute parce que la tienne te fait défaut.

Tu arrêtes de respirer quand elle pose Ophelia dans tes bras. Comme si le moindre souffle risquait de la casser ou de l'importuner. Elle est si petite et si légère. Dans tes bras c'est encore plus frappant. Et en même temps que ta respiration, tu bloques tes mouvements. Même si tu t'es préparé à son arrivée, t'y retrouver confronter très concrètement te faire perdre tes moyens. Et si tu t'y prenais mal ? Et si elle pleurait à cause de ta maladresse ? Il faut quelques minutes pour t'habituer et reprendre un comportement normal. Enfin, tu peux profiter de ta fille. Le roi. C'est vrai. En regardant votre petite merveille tu pourrais presque y croire. Tu dois avoir un super-pouvoir pour avoir créé un bébé aussi parfait. Les parents disent tous ça de leurs enfants, mais toi, c'est particulier. Elle représente tellement. Une croix sur le passé. Une promesse d'avenir. Une victoire contre tellement de choses. Tu attrapes ses petits doigts pour doucement les caresser, avec la précaution du maniement de quelque chose d'extrêmement précieux. Elle te rend ton regard, et t'as l'impression que c'est là la plus belle sensation du monde. « Ma princesse. » Si tu es le roi, alors c'est ce qu'elle est. Une princesse. La tienne. La votre. Un si petit être qui va entièrement chambouler vos vies. As-tu déjà été aussi heureux que maintenant ? Tu pensais avoir atteint le summum du bonheur quand Diana a accepté de devenir ta compagne. Elle t'a apporté tellement de bien être, tellement de joie. Mais là, alors que tu portes ta petite fille, c'est encore bien différent. C'est l'amour incommensurable d'un père pour son enfant. Tu as maintenant deux personnes à protéger, envers et contre tous, peu importe ce que cela te coûtera.

Alors que tu l'observes attentivement tout en la berçant contre toi, une évidence te frappe. Si ce soir elle semble fragile, tu sais que d'ici quelques mois ce ne sera plus du tout le cas. Sa mère est une Amazone et une déesse, il est donc plus que probable qu'Ophelia ait hérité de quelques uns de ses dons. Si ce n'est de tous. « Tu penses qu'elle va obtenir tous tes pouvoirs ? » Même un seul suffirait à mettre la maison sans dessus dessous. Super force, super vitesse, invincibilité, si certaines caractéristiques sont un avantage, comme celle de ne jamais tomber malade et t'épargner ainsi de profondes inquiétudes, d'autres vont peut-être te causer pas mal de soucis. Car si Zeus t'a accordé l'immortalité, il ne t'a pas fait cadeau de l'invincibilité. Et le moindre petit dérapage pour elle pourrait être conséquent pour toi. « Comment je fais si un jour elle commence à balancer des éclairs ? » Tu en ris maintenant, mais le moment venu, tu ne risques pas de faire le malin. Tu as bien vu de quoi était capable Diana, même en n'utilisant pas toute sa force, alors une enfant qui n'a pas encore appris à maitriser ses capacités ? Une chose est déjà certaine, tu n'auras jamais peur de ta fille, et tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour l'aider à apprivoiser ses dons. « Et si... et si elle se sent différente ? » C'est probablement ce que tu aurais le plus de mal à accepter. Qu'elle se sente à l'écart, mise de côté à cause de ses privilèges. Diana a vécu dans cette différence, pensant être née d'argile, elle sait ce qu'on ressent d'être montré du doigt. Tu ne veux pas ça pour Ophelia. Tu ne veux pas qu'on la prive de jouer avec d'autres enfants. Ou qu'elle ne puisse pas faire le sport qui lui plaira. Cette simple idée te brise le cœur.
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MessageSujet: Re: amor gignit amorem (JASON)   amor gignit amorem (JASON) EmptyJeu 5 Avr - 17:45

“love creates love”
diana & jason


Diana sait que sa famille n'est pas comme les autres. Elle ne l'était déjà pas lorsqu'elle n'était composée que d'Amazones, mais depuis que Zeus et les dieux s'y sont ajoutés, les choses sont d'autant plus compliquées. Sans doute ne réalise-t-elle pas pleinement à quel point ce peut être difficile pour Jason, car contrairement à lui elle baigne dans ce milieu depuis toujours. Certes, apprendre être la fille de Zeus a été un peu plus qu'un léger bouleversement dans sa vie, mais d'une certaine façon elle était déjà en terrain connu. Pour lui, c'est encore récent, et peut-être un peu flou. Et Zeus est Zeus, tout coureur de jupons qu'il soit, il n'en reste pas moins le Dieu des Dieux, celui qui a vaincu les Titans et gouverne l'Olympe d'une main de fer depuis des millénaires. Des erreurs, il en a commises car il n'est pas infaillible, mais il reste un homme impressionnant. Un homme qui s'avère être devenu son beau-père du au lendemain. Et Diana qui pensait ne pas avoir de père se trouve finalement être la fille de l'un des hommes les plus puissants de l'univers... Elle s'en serait bien passée, et Jason n'avait pas besoin de se rajouter une forme de pression supplémentaire sur les épaules. Mais voilà, cette drôle de famille est la leur, et ils vont tous devoir s'y habituer... Pour autant, Diana refuse d'accorder à Zeus et aux siens plus d'importance qu'ils n'en méritent. La plupart d'entre eux n'ont fait partie de sa vie que ponctuellement, ils n'ont été que des courants d'air. Alors pourquoi se soucier d'eux et pourquoi courber l'échine devant Zeus ? Tout aussi puissant qu'il soit, cela ne change rien au fait qu'il a été absent pendant près de cinq mille ans et n'est intervenu que lorsque son épouse est allée trop loin – selon lui. « Tu fais les choses bien, Jason. Crois-moi, il est beaucoup plus difficile d'obtenir le respect d'une reine amazone que d'un Olympien. » Et particulièrement celui d'une mère ayant toujours tout fait pour protéger son enfant. « Reste toi-même, tout ira bien. Si quelqu'un doit faire bonne impression, c'est lui, pas toi. » Contrairement à son père, Jason n'a rien à se faire pardonner. C'est lui qui lui a offert tout ce dont elle a toujours rêvé, pas Zeus. Doit-elle lui répéter encore une fois qu'elle se moque de l'avis de ce dernier ? Qu'il soit son père, le Dieu des Dieux et Dieu du Ciel, peu importe. Elle lui est reconnaissante d'avoir accordé l'immortalité à Jason, mais elle sait aussi que c'était dans son intérêt d'accéder à cette requête, faute de quoi elle l'aurait haï pour le reste de ses jours, une longue éternité.

La tête contre l'épaule de Jason, Diana soupire doucement, sans quitter Ophelia des yeux. Elle a encore tellement de mal à croire que c'est elle qui vient de mettre cette petite merveille au monde, que c'est eux qui l'ont créée. Sans doute est-ce un sentiment répandu parmi les nouveaux parents, mais pour Diana c'est comme un miracle divin – sauf que les dieux n'y sont strictement pour rien. Ce bébé, elle l'a désiré tellement, tellement fort... Et Jason le lui a donné, sans poser de questions, sans lui expliquer par A plus B pourquoi ce ne serait pas raisonnable, sans émettre de réserves ou poser de conditions. Ophelia est arrivée bien plus vite qu'elle n'aurait pu le croire ou seulement l'espérer, et malgré une grossesse pour le moins mouvementée, elle est en parfaite santé. Non, elle est parfaite sur tous les points. Doucement, Diana caresse ses cheveux, attendrie par l'expression sereine de sa fille endormie. Que ce soit dans ses bras ou dans ceux de son père, elle se sent en sécurité. Et ils s'assureront qu'elle le soit toujours, peu importe ce qu'il leur en coûtera. « Je ne sais pas... Le gène olympien est dominant, alors elle aura forcément des capacités extraordinaires. Mais lesquelles... Je serais incapable de le deviner. Elle pourrait être comme moi, comme complètement différente. Peut-être devrais-je interroger l'oracle à ce sujet... » Diana a hérité de la foudre de son père, Ophelia pourrait en hériter également comme développer des pouvoirs tout à fait opposés aux siens. « Rassure-toi, je n'ai commencé à lancer des éclairs qu'à mes cinq mille ans, tu as le temps de le voir venir. » Elle rit, puis dépose un baiser sur sa joue. « Ses capacités se développeront progressivement, et nous serons là pour l'aider à apprendre à les maîtriser. Mais ne t'en fais pas, je n'ai encore vu aucun bébé, humain ou olympien, déplacer des montagnes. » Sauf erreur de sa part, Ophelia ne leur donnera pas de fil à retordre trop vite. Certes, elle ne sera pas tout à fait une enfant comme les autres, mais après tout, ses parents ne sont pas comme les autres eux non plus. « Quoi qu'il arrive, nous serons là pour elle. »

Après quelques minutes, Diana ne résiste pas à l'envie de reprendre sa fille dans ses bras, mais sans trop s'éloigner pour ne pas donner l'impression de vouloir en avoir l'exclusivité. « Elle est différente. Et ce n'est pas quelque chose que nous pourrons changer. Notre travail, ce sera de faire en sorte qu'elle considère cette différence comme une force, et non une faiblesse. Elle sera exceptionnelle quoi qu'il arrive. » Diana caresse sa joue, imaginant déjà le genre de femme qu'Ophelia deviendra en grandissant. « Le monde change. Les dieux, les méta-humains, les sorciers, les aliens et tous les autres font à présent partie du quotidien. Peut-être suis-je un peu trop optimiste, mais j'aime à croire que lorsqu'elle sera en âge de comprendre ce qu'elle est, son identité ne lui fera pas peur. » Elle ne veut pas que leur fille ait honte de ses origines, ou que ses dons l'effraient. Elle veut qu'elle soit fière, qu'elle aime ses racines et en fasse sa force, sans se soucier de ce que le monde autour d'elle pourrait en penser. « Elle ne sera pas comme moi. Elle saura qui elle est, d'où elle vient. Et elle ne sera pas comme toi non plus, elle aura des parents sur lesquels compter éternellement. Nous ne lui mentirons jamais et serons toujours là pour elle. » Et plus important encore, Ophelia sera aimée à la folie. N'est-ce pas le plus important ? Avec un petit soupir résigné, Diana dépose Ophelia dans son berceau et l’emmaillote étroitement dans sa couverture pour qu'elle n'ait pas froid et ait encore l'impression d'être dans le confort de son ventre. « Nous ferions mieux de nous reposer un peu. Tous les trois. Bientôt, tout le monde se pressera pour venir faire sa connaissance. » Diana se rallonge, au bord du lit pour être au plus près d'Ophelia, mais pas seulement. « Je ne prends plus autant de place, tu devrais pouvoir te glisser dans le lit avec moi. » Tant pis si c'est quelque peu inconfortable. De toute façon, dans une poignée d'heures, Ophelia les réclamera à nouveau.

RP TERMINÉ.

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