gods among us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €


Partagez
 

 Une nouvelle ère [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous


Invité

Invité










Une nouvelle ère [Libre] Empty
MessageSujet: Une nouvelle ère [Libre]   Une nouvelle ère [Libre] EmptyMer 28 Mar - 22:03

Nouvelle ère
Libre

Gotham est d'un calme surnaturel, est-ce là les prémices d'une tempête prochaine ? Personne ne semblait se soucier une seule seconde de la menace qui planait autour d'eux, de l'instigateur d'une nouvelle ère qui risque de changer bien des choses au sein de cette ville en déclin. Un avis que ne semblait pas partager l'un des policiers présents non loin d'un restaurant à l'angle d'une rue principale du quartier de Burnley. « Je dois t'avouer que je ne suis pas habitué à un tel calme et encore moins dans cette ville de malheur. Peut-être qu'on a enfin droit à un peu de paix après tout. » Debout à l'extérieur avec un café à la main, il le sirotait tranquillement aux côtés de son coéquipier qui pour sa part était proie à une pensée lointaine, une pensée se dirigeant vers son épouse qui l'attendait patiemment chez eux. « Hé ! Tu es avec nous ?! Ne t'en fais pas mec, tu vas rejoindre Lily bien assez vite. D'ailleurs, tu as trouvé le nom du restaurant ? » Le policier et plus précisément futur marié comptait demander en mariage son épouse et pour ça il s'attelait à la tâche et c'est bien un restaurant au sein de Métropolis qui le tentait clairement. Un véritable conte de fée pour ce jeune homme. « Oui ! On se rend à Métropolis demain. Crois-moi que je suis probablement plus stressé qu'elle. Imagine si telle dit non ?! Elle se doute surement de quelque chose, j’espère juste qu'elle ne frôlera pas la crise cardiaque, c'est son rêve de se marier. » Il était heureux, son visage s'illuminait en pensant à ce qu'il réserve à sa futur épouse, son sourire ne cessa de s'élargir sous les yeux admiratifs de son collègue. Comme quoi tout est possible même pour des résidents de Gotham. De nombreuses voitures circulaient sur la rue principale, une certaine animation qui réchauffait les cœurs. « Félicitations mon vieux ! Tu m'inviteras au mariage au moins ? » Le futur marié termina son café avant de jeter son gobelet dans une poubelle à quelques mètres de lui. Il jeta un dernier coup d'oeil à son collègue et lui lança une petite taquinerie. « Oh mais bien sûr. Il me manque juste la réservation de la salle, de l'orchestre et du buffet. Merci à toi Pete ! » Une franche rigolade assez brève avant que le futur marié ne parte rejoindre sa voiture, mais...

L'écran géant situé dans la rue principale s'éteignit brusquement sous les quelques regards surpris des citoyens se promenant tranquillement dans le quartier. Allaient-ils diffuser un match de football américain ? Un concert ? Des informations de dernière minutes ? Vu les quelques messes basses qui semblaient annoncer l'incompréhension des citoyens, un visage masqué terrifiant apparut. « Bonsoir le peuple de Gotham, vous avez l'immense honneur d'être aux premières loges d'une nouvelle ère qui entrera dans la légende. Penses-tu que la justice est une fin honorable ? Combien de vie tu détruiras pour ce que tu appelles la justice ? Le seul responsable c'est toi, tu engendres la violence, l'obscurité et le déclin qui règne tout autour de nous. Oublie. Oublie tout. Ce soir je vais trainer Gotham dans l'oubli quoiqu'il arrive. J'ai entreposé des bombes dans tout Gotham qui ont pour but de libérer une toxine deux fois plus puissantes que les précédentes et à l'heure actuelle vous en respirez. Sentez-vous ce changement ? Cette peur irrépressible qui domine votre esprit ?» La toxine est libérée depuis quelques minutes et déjà il y a des conséquences. Le futur marié vit sa femme traverser le trottoir pour le rejoindre, heureuse de le retrouver, une joie partagée qui fut de courte durée lorsqu'une voiture fonça sur elle, l'envoyant voler sur plusieurs mètres. Le cou se brisa sous l'impact, du sang ruissela sur le sol sous les yeux horrifiés de l'agent du GCPD qui avait du mal à y croire alors que la voiture bifurqua violemment pour venir s'écraser dans une vitrine sur le trottoir de gauche. Cette accident n'incluait pas son épouse, sa vision reflétait simplement sa peur la plus profonde. Rien n'était réel, mais ils ne le savaient pas, pour eux tout se qui se passait était vrai. D'ailleurs, l'agitation se fit entendre tout autour de lui, des cris, des bruits de klaxons, des coups de feu, un bordel monstrueux anima le quartier de Burnley qui succomba de plus en plus dans le chaos alors que le policier se rua vers sa "femme" étendue sur le sol qu'il prit dans les bras avant de partir en sanglots. Il était impossible pour lui de se calmer, son chagrin était tellement grand qu'il prit son arme de poings avant de poser le canon sur sa tempe. Comment pouvait-il vivre alors que la personne qui comptait le plus dans sa vie venait de mourir sous ses yeux ? Non. Il devait la demander en mariage, vivre dans une petite maison, fonder une famille. Tout venait de s'écrouler en quelques instants. Un homme armé se précipita sur lui, l'arme dirigé vers son visage. L'homme en pleur leva sa propre arme et tira en pleine tête de l'assaillant qui en réalité était son coéquipier. « Non ! Non !!! Lily ! NONNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!! » Guidé par le désespoir et une tristesse sans nom, le policier se tira une balle avant de s'écrouler sur le sol avec sa "femme" dans les bras. C'est à ce moment que l'épouvantail reprit et termina son discours. « Pour tout les vandales qui sont dans l'ombre depuis bien trop longtemps, amusez-vous, vous êtes sous ma protection. Gotham, j'ai vidé ta ville, j'ai gagné et à l'aube tu sera en ruine c'est alors que je tournerai mon regard vers de nouveaux horizons.» Une promesse effrayante et combiné à une assurance assumée.

Le discours effectué, il se réjouissait des premières conséquences de sa toxine libérée sur Gotham. Son objectif a atteint la phase 2, il ne reste plus qu'une étape avant qu'enfin il puisse accomplir son ultime but. La légende de Batman ne sera plus qu'un vague souvenir et c'est à ce moment qu'il règnera pleinement sur la ville du chevalier noir. Suivi de quelques uns de ses sbires armés jusqu'aux dents, Crane sortit vagabonder dans Gotham pour rejoindre sa planque à bord d'un camion blindé qu'il a réussit à voler grâce à ses nouveaux sujets.


Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Une nouvelle ère [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Une nouvelle ère [Libre]   Une nouvelle ère [Libre] EmptyJeu 29 Mar - 9:46




Une nouvelle ère
Intrigue Gotham


« Le salopard de foutriquet d'enfant de salaud ! Maudit Épouvantail ! Pourquoi cet empaffé  de mocheté de Crane a décidé de faire son show toxique, le soir qui précède le combat entre « Donkey » Wendell et « Monster » Hillerman ? C'est presque comme si je m'étais endetté sur 3 générations pour me payer une place devant le ring au Gotham Stadium pour le championnat du monde des poids lourds. Crane ! Espèce d'emmerdeur sans nom ! Je vais t'apprendre à m'embabaouter le combat de l'année !  On va te renvoyer à coup de pied dans le fondement à Arkham, tu vas rien comprendre ! »

Le sergent Harvey Bullock ne cessait de fulminer non stop depuis une heure contre l’Épouvantail et la situation cauchemardesque dans laquelle il avait foutu la ville. Visez le tableau : une émeute sur Norton Avenue, une fusillade au centre commercial Gotham Ranch Market, et déjà 8 policiers tombés à terre dans les rues. L'East-End était déjà devenu une zone de non droit d'après les premiers rapports radios.

Bullock roulait dans le véhicule de tête d'un cortège de voitures du GCPD. Tohu bohu. Ils montaient jusqu'à 100 km en pleine agglomération, sirènes hurlantes et gyrophare en action. Tous les flics à bord du convoi de patrouilleuse portaient des masques à gaz. La brigade anti-émeute du GCPD avait fait une large distribution après le petit speech de l’Épouvantail. Bullock avait l'air d'un ahuri. Il portait un gros masque à gaz sur sa figure, alors que sous sa veste ouverte, il exhibait une magnifique chemise hawaïenne qu'il avait rapporté de Coast City. On aurait dit un extraterrestre débarqué de la planète donuts. Les rôdeuses de police foncèrent à travers Chinatown. Le quartier avait été épargné par le gaz toxique de Crane pour le moment, même si ça n'allait pas durer. Le diagnostique de Bullock c'était : il a du placer tellement de bombes dans Gotham, qu'on n'arrivera pas à mettre la main sur toutes, autant prendre des devants.

Le convoi de police tomba dans un embouteillage de circulation qui se traînait, des gens qui cherchaient à quitter la ville en urgence visiblement. Malgré les sirènes de police des rôdeuses du GCPD, personne ne s'activait pour leur libérer le passage. Les gens étaient trop apeurés et inquiets pour leur propre survie.

« Sergent, la circulation est bloquée, faut faire demi-tour et trouver un autre accès. »

« Pas le temps ! Toi donne moi ça ! VITE ! »

Bullock fit signe à l'agent du SWAT assis sur la banquette arrière de sa voiture, de lui passer son fusil d'assaut. Ensuite Harvey ouvrit la portière et sortit dehors. Il tira en l'air et vida un chargeur entier. Le boucan était assourdissant, les douilles retombèrent à ses pieds. Toutes les voitures autours décampèrent vite fait, même en roulant sur le trottoir ou en s'encastrant les unes dans les autres façon Ben Hur. Une fois la route dégagé, le groupe de flic motorisé reprit son chemin en vitesse. Le convoi de patrouilleuse s'arrêta devant un bâtiment appartenant au gang de Black Mask. L'endroit était maculé de graffitis avec le symbole à tête noire macabre. Un flic hasarda vers Bullock :

« Qu'est-ce qu'on vient faire ici sergent ? C'est la fumerie d'opium de Black Mask. »

« Ouais, et tout le monde sait que là dedans y'a un labo qui sert à raffiner pour faire toutes les drogues possibles et imaginables qu'il refourgue dans la rue. Il nous faut ce labo bordel, on en a plus ! Des clowns du Joker ont voulut fêter la petite sauterie de Crane. Ils ont foutu le feu à l'annexe du Commissariat Central, ils ont cramés et détruit notre laboratoire médico-légal dans la confusion ! Allez les enfants, on fonce.»

Les flics menés par Bullock entrèrent en force, armes en avant. Au moins une quinzaine d'agent des forces de l'ordre. Voilà la couverture de l'établissement : un bar avec estrade d'orchestre, des décorations façon têtes réduites toute noir sur les murs. Des têtes réduites fixés au mur, des cendriers en forme de têtes réduites noirs, des mini-têtes de Black Mask qui servent de bougeoirs, appelons ça Roman Sionis le mégalo. Les flics chaperonnés par Bullock montèrent au premier. Voilà la fumerie d'opium : des matelas posés par terre et des accros aux opiacés en pagaille. Des camés en quantités, des envapés en orbite. Les flics traversèrent l'endroit en enjambant les drogués qui pionçaient sur les matelas en suçotant leur pipe à opium. Bullock écrasa un camé sans faire exprès. Un autre flic leur balança un coup de pied. Un flic en rogne délogea un drogué. Le groupe monta au second par l'escalier d'incendie extérieur, à flanc de bâtiment. Voilà le labo, visez un peu le spectacle :

Des réchauds, des cuves, des barils métalliques, des vases à bec, des bouilloires, des casseroles, des étagères, des pots à moutarde sur lesquels étaient scotchés des étiquettes, des filtres à cafés, des sacs de chaux, des pompes aspirantes, des tubes à essais, des agents caustiques dans des flasques des étagères avec des bocaux : ammoniaque, sels de sulfate, acide chlorhydrique, anhydride acétique.

Bullock ouvrit une fenêtre, quelqu'un dehors avait déjà allumé le bat-signal, une chauve souris lumineuse sillonnait le ciel nocturne de Gotham.

« Ok les enfants, on a un labo. Maintenant reste plus qu'à trouver quelqu'un capable de nous concocter un antidote pour mettre fin à tout ce foutoir. »

Des regards s'échangèrent. Quelqu'un prononça : « Poison Ivy ». Bullock dévisagea l'assistance :

« Qui est volontaire pour aller trouver la plante rousse et solliciter son aide ? »

Un flic vacilla, un autre flic fit un geste de la main qui voulait dire : oh-là-là. Un flic fixa le plancher. Un flic secoua la tête, un autre cajola son fusil à pompe en faisant semblant de penser à autre chose. Tous les flics se regardèrent les uns les autres. Une pensée télépathique circula entre eux. Ils regardèrent tous Bullock avec insistance. Derrière leur masque à gaz, ils lui firent tous le coup du certain regard. Bullock fulmina :

« Bande de faux frères ! Pourquoi à chaque fois qu'on a affaire à l'éco-garce, c'est moi qui doit aller me la coltiner ! Bon bah ça va j'ai comprit, je vais aller lui demander de l'aide. Vous avez intérêt à ce que les tarés qui rôdent dehors ne vienne pas détruire ce labo, on en a besoin ! »

Fiche codée par NyxBanana


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Une nouvelle ère [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Une nouvelle ère [Libre]   Une nouvelle ère [Libre] EmptyDim 1 Avr - 13:30

Mini-Event : Your worst Nightmare



Ca commençait à me courir sur le système. On me suivait. Que le gang surveille le territoire et ses membres, j'y étais habitué, je surveillais moi-même parfois d'autres membres pour leur protection après un excès de zèle contre un autre gang ayant juré leur mort de manière personnelle, ou pour m'assurer qu'ils étaient réglo. Que le GCPD me colle au train de temps en temps, passait encore, vu que la plupart du temps ils me pensaient criminel et non indic, ils faisaient leur boulot pour tenter de me coffrer. Bullock ne se risquerait pas à me faire surveiller par d'autres flics, un indic devait garder son identité secrète, et seul l'intermédiaire et quelques rares pontes de la police savaient pour le fichier nous répertoriant. Non, clairement, c'était pas eux qui me tapaient sur le système, ils étaient ma routine. Mais les types qui me filaient au train depuis plusieurs jours, eux, je les connaissais pas, et j'aimais pas ça. Rien ne les reliait à un gang ennemi, ce qui une fois encore, arrivait là aussi. On s'observait tous les uns les autres. Eux, ils étaient inconnus au bataillon et ma patience venait d'arriver à son terme.

En moto, je fis le tour du pâté d'immeuble, changeant ma trajectoire, et coupai le feu pour semer la voiture qui me suivait avec plus ou moins de discrétion. Suivre un citoyen lambda était aisé, il ne s'attendait jamais à l'être. Mais suivre un criminel habitué à devoir couvrir ses traces pour pas se faire coffrer, ou tué par un ennemi, c'était autre chose. J'étais par nature, pour ma survie personnelle comme celle du gang, paranoïaque, et ils venaient juste prouver que j'avais raison de l'être. Enfin, la dernière tendance majeure d'une filature, c'était que lorsque la proie citoyenne se sentait suivie, elle tentait de semer et de fuir, pour sa vie. Les prédateurs s'attendaient rarement à ce que la proie se retourne contre eux.

J'empruntai une ruelle étroite et en remontai l'escalier en bousculant les passants, pour mieux arriver sur la route de la voiture, à petite vitesse néanmoins pour ne pas faire rugir le moteur trop bruyamment. Je me cachai derrière un fourgon blanc de dératisation tout en suivant la bagnole qui me cherchait. Contre une moto, ils étaient mal barrés, je pouvais passer partout et eux non, et en plus j'avais mon casque noir et opaque pour couvrir mon identité aux futurs témoins de ma contre-attaque. Lorsqu'ils furent bloqués à un feu rouge, je sortis de ma cachette et zigzaguait jusqu'à eux. J'abattis la crosse de mon flingue sur la vitre conducteur qui explosa en morceaux. Par réflexe, il accéléra mais la voiture ne fit que se prendre le cul de celle de devant. Ma moto reléguée face à la portière arrière, je descendis, furieux, et allai saisir son col pour le faire sortir de force par la fenêtre, le tirant de toutes mes forces. Ma colère aidant. Les voitures autour paniquèrent, cherchèrent à contourner l'embouteillage et à fuir, pensant à un énième car-jacking avant de voir que ce n'en était pas un. Je m'en foutais pas mal. On était dans un quartier chaud de Gotham, contrôlé par le gang du Black Mask, j'étais chez moi. L'homme hurla mais je le frappai plusieurs fois pour le faire taire. Le sang gicla. Il fut à moitié K.O. dès le deuxième coup donné avec mes gants de protection de motards, au cuir déjà dur, et ma force de boxeur. « Toi tu RESTES là ou je te troue la tronche ! » ordonnai-je à la nana qui avait tenté de fuir du siège passager. Mais je la mis en joue tout en tenant toujours le premier par le col et la gorge, coincé en travers de la fenêtre. « Vous êtes qui ?! Qui vous paye ?! Qui vous envoie ?! » interrogeai-je. J'étais loin d'imaginer que c'était ma sœur qui me faisait suivre. J'entendais déjà les sirènes de flics dans les rues non loin. J'avais peu de temps.

Mais je réalisai bien vite que quelque chose clochait. Que les sirènes s'éloignaient plus qu'elles ne se rapprochaient. Mon regard passa de la nana à la vitrine d'électronique derrière elle, qui exposait plusieurs écrans télé. En grand sur chaque écran, le visage de l'Epouvantail, et de la radio de la voiture, sa voix expliquant la terreur qui menaçait la ville. La nana profita de mon arrêt pour se baisser et s'enfuir. Mon portable sonna. C'était forcément le gang. Tant pis pour le type. Je le lâchai et plongeai la main dans ma veste pour choper le téléphone et écouter les ordres de rassemblement d'urgence. Je renfourchai ma bécane et partit en trombe. Putain d'Epouvantail.

* * * * * * * * *



« Ca va devenir compliqué de pécho des gonzesses si t'as plus aucune dent, même en les payant. » Mes hommes ricanèrent. Bras croisés adossé contre le bord d'une table, je regardais mon pote Rico torturer le pauvre dealer tombé dans nos filets. Un dealer de bas étage de l'Epouvantail. Les ordres du Masque étaient simples : la panique sur la ville, ce serait pas bon du tout pour les affaires. Alors on devait tous faire pression à tous les niveaux sur le gang des camés de Gotham. D'ordinaire, on aimait tous faire du business avec Crane et ses hommes, ils avaient de la super came, mais là, ça allait trop loin. On avait ordre de trouver ces foutus bombes, et soit de les désamorcer, soit de balancer l'info au GCPD pour qu'il s'en charge si on en était pas capable. Tous les gangs étaient à peu près d'accord sur la situation, paix temporaire entre nous pour régler cette histoire, hormis bien sûr, les tarés du Joker, qui eux étaient plutôt partis pour faire la course avec nous pour trouver les bombes, et les faire exploser directement. Histoire "de s'éclater un peu".

« Où sont les bombes ! » répéta Rico. L'homme hurla alors qu'il lui arrachait sa dernière molaire. On aurait pu attendre qu'il soit en manque de drogue, pour la lui faire miroiter et l'obliger à parler pour sa dose, mais le temps était pas mal compté, et c'était pas le premier ni le dernier qu'on cuisinait. « ...MAIS J'EN SAIS RIEN ! L'EPOUVANTAIL A RIEN DIT A PERSONNE TU CROIS QUOI ! » Coup de poing. Nez fracturé. Un chalumeau qui s'allume. « Bones, j'en ai un autre. » J'avisai Creed rentrant dans la pièce en traînant par les cheveux un nouveau dealer chopé je ne savais où, bien amoché. On les "collectait" aussi pour récupérer leurs masques à gaz, entassés dans une caisse non loin, histoire de nous faire un petit stock et d'être parés au pire. « Je vais me charger de celui-là, je commence à m'ennuyer, » dis-je en retroussant mes manches et en commençant à rouler des épaules pour préparer mes articulations à l'heure sportive qui allait suivre. J'hésitai entre le tabassage en règle ou le bidon d'essence avec incendie corporel localisé. Allez, j'allais faire les deux. Cette situation d'angoisse était partie pour durer des jours si personne ne trouvait ces foutus bombes, autant s'occuper.

Résumé:

Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé












Une nouvelle ère [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Une nouvelle ère [Libre]   Une nouvelle ère [Libre] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Une nouvelle ère [Libre]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (M - LIBRE) maxence danet fauvel (libre) ✸ two unique souls united by birth.
» Le début d'une nouvelle vie pour des oiseaux de nuit [Pv : Barbara Gordon]
» Une rencontre particulière et une nouvelle amie ! (Pv avec Zatanna Zatara)
» Round 1 [Libre]
» The other side | Libre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
gods among us :: limbo :: archives :: les rps terminés-