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 Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner

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MessageSujet: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyLun 29 Jan - 20:43



       

         
Í hjartanum logar brennandi bál.

Avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissez derrière vous ? Non. Ça m’étonnerait, parce que la plupart des cicatrices ne se voient pas a l’œil nu.


Lilith & Conner
Une légère brise suffit à faire onduler quelques mèches de cheveux du brun immobile, le temps en cette matinée avait de quoi être des plus appréciable. Une chose aisée à admettre même pour un grincheux de nature comme Conner, le regard porté vers la vaste étendue bleutée le surplombant. Un jour il le savait son chemin le ménerait bien loin dans les étoiles, enfin savoir demeurait un bien grand mot, croire serait un terme plus précis pour cette pensée encore bien brumeuse. Mais pour être honnête n'était pas à cet endroit par hasard, non le lyrisme poétique d'un voyage spirituel au sein du cosmos ne serait pas la clé de sa venue dans le coin. Quelques heures avant, pour ne pas dire tout bonnement au coeur de la nuit, Tim lui avait annoncé la bonne nouvelle, suite aux nombreuses menaces ayant frappés notre Terre, ainsi que pour pallier le manque flagrant de compétences de la nouvelle génération, il avait était décidé que des entraînements communs seraient à l'ordre du jour, avec comme mission primaire de renforcer le travail avec des personnes du même camp.

Il aimait la Young justice ainsi que ceux luttant pour le même idéal que lui, cependant Conner ne pouvait se résoudre à placer en eux une confiance sincère. Non pas par arrogance, enfin si un peu mine de rien. Principalement car ils étaient plus fragiles que lui, en lui résidait toujours la peur de perdre une personne qui, avec le temps serait devenue précieuse à ses yeux. Quoi de plus logique alors de voir Superboy partir toujours droit devant vers le danger, s'était son devoir intime de mettre un terme à toutes menaces pouvant blesser les autres. Après tout ce n'est pas comme s'il donnait une certaine valeur à son existence, le monde aurait toujours besoin d'un Superman, que pourrait-il bien faire d'une pâle copie ? Pour tout dire Conner avait bien plus le sens du sacrifice que du devoir.

L'homme n'avait même pas cherché à savoir qui serait son ou sa partenaire du jour pour la session, une personne de toute façon plus faible que lui à n'en pas douter. Le soleil brûlant avait finit par l'aveugler quelque peu, il s'était donc autorisé à fermer les yeux. Ses paupières avaient beau être baignées de lumière, le garçon ne pu ressentir que l'obscurité. Celle tellement présente dans son tube de verre au labo, il pouvait en tendant la main au dessus de lui, sentir le contact glacial de la vitre, sentir le relief des lettres K.R gravées dessus. Au sommet d'une montagne et pourtant jamais véritablement sorti de Cadmus dans son esprit abusé et fatigué.

Perdu dans ses pensées, Conner n'avait jamais arrêté d'écouter les environs avec son don d'ouïe surdéveloppé. Il pouvait entendre la circulation de la petite ville en contre bas, les différents membres de l'équips vacants aux occupations diverses et variées. Soudain sa respiration se bloqua. Une nouvelle arrivante était dans le coin, il n'avait aucune mémoire des noms, encore moins des pseudos de héros. Son petit truc à lui était de reconnaître les voix, cellec-ci appartenait à un des membres des Teens Titans. Il soupira presque instinctivement au son de cette dernière, hors de question de lever la main sur une femme de plus faible constitution que lui. Conner pu entendre Tim balancer sa localisation, puis ensuite les pas de la jeune femme passant du béton du centre à la Terre puis, au métal des marches menant en direction du plus haut point du mont. Superboy ne prit même pas la peine d'ouvrir les yeux pour la regarder une fois sur place. " Une rouquine comme adversaire ? Ne me fait pas perdre mon temps, Tim sera un partenaire plus adapter à tes faibles compétences. Tu es jolie, évitons de te blesser sans raison."

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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyMar 30 Jan - 17:54

Í hjartanum logar brennandi bál
conner  & lilith
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Ce matin je m'étais levée avec la boule au ventre. J'étais stressée. Terrifiée même quelque part. Pourtant je ne partais pas à l'abattoir. J'avais clairement affronté plus dangereux et plus effrayant que ce qui m'attendait pour la journée. Malgré tout, je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir nerveuse. Nerveuse et agitée. Un duo d'émotions qui rendirent ma séance de méditation matinale complètement inutile.  La mauvaise énergie qui courrait dans mon corps m'empêchait de rester immobile. Le regard de Raven en disait long sur ce qu'elle pensait de moi ce matin. Je la dérangeais. Je la fatiguais. Je m'excusais d'une petite voix et quittais la pièce. A quoi bon de toute façon. Je n'arrivais à rien. Je ne lui en voulais aucunement de vouloir me mettre dehors. Pas besoin de lire dans ses pensées pour le savoir. Son corps le criait pour elle. Mais ce n'était pas de la méchanceté. Raven était sensible à tout cela. Je le savais. Je ne m'en formalisais donc pas. Au contraire, je pouvais toujours compter sur elle pour être honnête.

Comme toujours lorsque j'étais dans ce genre d'état, je me dirigeais vers la cuisine. Vu l'heure matinale cette dernière était déjà occupée par le reste de mes coéquipiers déjà debout. Certains étaient plus réveillés que d'autres. D'autres dormaient littéralement à moitié dans leurs tasses de café, thé ou autres gourmandises. Je les saluais et me servis une tasse de café. Je choisissais de ne pas m'asseoir et au contraire parcourais la pièce, mug en main, à la recherche d'ingrédients dans les placards. Je n'allais rien faire de bien extraordinaire. Je n'avais pas la tête à ça. Ce qui était bien une première. Surtout lorsqu'on connaissait mon amour pour la cuisine et mon talent pour faire des gâteaux. De toute façon, je n'avais absolument pas assez de temps devant moi pour me laisser aller à ce genre de concoction. Même un simple gâteau au yaourt blanc prendrait trop de temps. Et c'était sans compter le fait que ce cake était une insulte à la pâtisserie. Je n'en faisais jamais et je n'allais pas commencer aujourd'hui. «  Tu vas faire quoi ? ». Je tournais mon regard vers Garfield qui avait quitté sa position pour venir se placer à mes côtés. Un sourire se posa sur mes lèvres alors que j'amassais mes victuailles de manière méthodique. «  Pas grand chose. J'allais juste faire une omelette avec des poivrons et un peu de fromage ». Un sourire fendit sa bouche. Apparemment il était conquis par l'idée. «  Tu en voudras ? ». «  Toujours, ça se mange ». Je secouais la tête, amusée malgré moi par ses pitreries. Il n'était jamais le dernier lorsqu'il s'agissait de manger. Et chez lui, tout était bon à prendre. Il ne faisait jamais le difficile. Avec lui, tout était comestible. Probablement même lorsque cela ne l'était pas. Il fallait dire que nous n'avions pas la même physionomie. «  Moi aussi j'en veux ! ». Un rire remonta le long de ma gorge. J'aurais du m'en douter. Bart n'était jamais loin pour se joindre à la fête. Surtout lorsqu'il s'agissait de s'empiffrer.

Vu leurs organismes, je doublais voir triplais les doses et me mis à ma cuisine. Les deux jeunes ne me quittèrent pas d'une semelle et gardèrent leurs yeux fixés sur mes mouvements. Je comprenais leur fascination. J'avais fait exactement pareil avec ma mère lorsque j'étais bien plus jeune qu'eux. Il y avait quelque chose de magique à regarder quelqu'un cuisiner. C'était d'autant plus vrai lorsqu'on savait que c'était pour nous nourrir. Cela ne me dérangeait pas. Puis j'avouais aimer leurs compagnies. Ils étaient gentils et toujours de bonne humeur. L'omelette ne tarda pas à être prête. Je les servis pour leur plus grand plaisir.  Au vu de mes obligations pour la journée, je mangeais bien plus vite qu'eux. Après ça, je disparus en direction de ma chambre. Dans cette dernière, je récupérais mes affaires. Par chance, je n'avais pas besoin de me changer. Ma nervosité revint au galop. Victor me sourit lorsque j'arrivais à ses côtés. Seul lui pouvait m'envoyer au Mont Justice comme ça. Ses boum tubes étaient des petits trésors technologiques. Surtout, ils étaient pratiques. En deux secondes, je fus téléportée de l'autre côté du pays. Là bas, je fus accueilli par Red Robin qui m'indiqua ensuite l'endroit où se trouvait mon adversaire du jour. L’initiative était intéressante et intelligente. C'était important pour nous de nous entraîner. Entre nous et avec des personnes que l'on voyait moyen. En outre, je n'avais pas d'autres choix que de me plier à ce qui avait décidé. Je savais aussi que j'en avais besoin. Je devais encore faire mes preuves. Je pouvais encore m'améliorer. Je pouvais devenir meilleure. Bien meilleure. De plus, vu que Garth ne m’entraînait plus, j'avais besoin d'un nouvel adversaire. Je ne l'avais juste pas choisi. Mais cela ne faisait rien. C'était du pareil au même. L'important était que la session soit bénéfique. Qu'elle nous serve. Qu'elle me serve. Comme à chaque fois, j'étais prête à travailler dure.

« Une rouquine comme adversaire ? Ne me fait pas perdre mon temps, Tim sera un partenaire plus adapter à tes faibles compétences. Tu es jolie, évitons de te blesser sans raison ». Conner Kent en revanche ne semblait pas être de mon avis. Immédiatement en arrivant à sa hauteur, je me sentis agressée. Ma boue se tordit et mon mal être revint en force. Cela me faisait toujours du mal d'entendre quelqu'un juger mes compétences sur mon physique. Je n'avais pas besoin qu'on me rappelle à quoi je ressemblais. Combien je faisais gentille. Combien j'étais frêle. J'avais le miroir dans ma salle de bain pour me le rappeler. Cela me faisait souffrir aussi parce que quelque part cela faisait parfaitement écho à mes pensées. A mon manque de confiance en moi. Je n'étais pas comme les autres. Physiquement je ne valais pas grand chose. J'en étais plus que consciente. A côté de me coéquipiers, je faisais tâche. Et le mot n'était même pas assez fort dès que je me retrouvais malgré moi à côté de Kory. Néanmoins, il y avait une raison à ma présence chez les Teen Titans. Ma spécificité...elle était ailleurs. Elle était mentale. Invisible à l’œil nu et pourtant dévastatrice et handicapante pour qui conque la subissait. «  Si ils ont jugés bons de nous mettre partenaire sur ce projet, c'est qu'il y a une raison ». J'envoyais mon regard sur le décor. La vue était magnifique d'ici. «  Je suis plus coriace que j'en ai l'air ». Du moins j'essayais de m'en convaincre. Malgré l'incident avec Garth, je savais qu'il avait raison. Je devais utiliser mon pouvoir sur mes alliés pour m'améliorer. J'avais eu le temps de le reconnaître depuis. Je ne connaissais pas Conner, je n'avais donc pas les mêmes réserves. «  Oh je suis Omen. Enfin tu peux m'appeler Lilith ». Son immobilisme me mettait mal à l'aise. Si bien que je me retenais de lui tendre la main. Je savais qu'elle allait restée tendue dans le vide sans être prise. Je n'avais pas envie de passer pour une idiote. Il avait une déjà assez piètre opinion de moi comme ça.


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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyDim 4 Fév - 17:43



       

         
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Avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissez derrière vous ? Non. Ça m’étonnerait, parce que la plupart des cicatrices ne se voient pas a l’œil nu.


Lilith & Conner
Conner gromela au son de la voix de la nouvelle arrivante, non pas en guise de réponse à la sonorité de cette dernière. Ce qui provoqua la timide réaction de l'homme, fut le terme de "juger". Il n'avait lui qu'une très mauvaise espérience avec le mot, comment l'en blâmer alors ? Dès sa fuite de Cadmus, on ne lui avait offert que du mépris et de la méfiance. Jugé trop vite comme étant une potentielle menace, lui la pauvre victime d'un plan le dépassant totalement. Son attitude devint différente envers elle, gros changement il ouvrit les yeux pour avoir sur elle un regard interrogatif. De nature renfermée il semblait avoir sur Omen un regard froid. Presque méchant pour ne pas être tendre avec les mots, la vérité cependant était toute autre. Il n'éprouvait aucune haine pour elle, juste une inquiétude. Celle qui doit lui faire mal durant l'excercice: Ils ont jugés ?" Lui lança t-il d'un air menaçant et direct, approchant son visage de celui plus bas de Lilith: Ils ne savent pas qui je suis au fond ? Le savent-ils pour toi ? Non." Son ton s'adoucit sur la fin de sa phrase, laissant apparaitre un très léger sourire sur le coin de sa bouche.

Difficile à croire mais ce bref instant fut pour Conner un symptome de gentillesse gratuite, même si dans le fond le bougre n'était pas mauvais, Conner avait depuis sa naissance passé le plus clair de son temps à repousser les autres, par peur majoritairement. La peur d'être jugé ou tout simplement de perdre une personne trop proche. Avec les membres de son équipe Kon avait essayé de faire autrement, de croire en l'humain, de croire aux liens. Une réussite en demie teinte. Rien ne pouvait prédir le sort à venir de la jeune rousse, de base il ne préferait pas s'atarder sur les peut-êtres concernant les gens. Une rapide utilisation de sa vision suffit à Conner pour déterminé que non, elle n'était pas plus coriace que la moyenne. Une triste surprise pour ce dernier, une personne de plus ne pouvant que lui donner le manque de Cassandra. La seule personne proche de lui d'endurer autant de souffrance que lui, la seule à pouvoir tenir la promesse de ne pas mourir bêtement: Tu es faible, comme les autres Omen. On peut s'entrainer ensemble, mais un jour ? Une menace arrivera sur notre monde, tu vas finir étendue morte et couverte de sang c'est tout."

D'un geste délicat mais ferme il enlaça la jeune fille, pour se propulser en l'air en sa compagnie. Il n'avait pas pour habitude de voler toujours droit, avoir une passagère l'aida à conserver une trajectoire stable. Elle devait comprendre son point de vu, lui faire ressentir une peur si terrible qu'elle en perdrait ses moyens. Son plan devait inclure l'hypothèse qu'elle ne volait pas bien entendu, son coeur battait fort pour tout dire. Conner ne voulait surtout pas blesser une alliée, une personne luttant pour la même cause que lui et certainement plus utile à ce monde que lui: Il n'y a qu'un seul genre de héros... Ceux qui meurent !" Conner se contenta d'ouvrir les bras, laissant tomber comme une pierre Lilith. La voir partir en direction du sol lui fit froid dans le dos, il fit mine de la tester elle. Alors qu'au fond s'était à lui qu'il s'en prenait, sentir la terreur de perdre une vie, rien n'était plus horrible pour lui. Il plongea vers la terre, volant le plus vite possible pour la récupérer plusieurs mètres avant le choc mortel. La déposant doucement il s'en écarta, prenant la direction de l'esclalier: Super session, retourne chez les débiles titans."

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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyLun 5 Fév - 13:42

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« Ils ont jugés ? ». Apparemment, je venais de mettre le feu aux poudres sans même m'en rendre compte. Je reculais mon visage lorsqu'il décida d'envahir mon espace personnel avec le sien. Malgré la surprise que son mouvement soudain provoqua en moi, je soutenais son regard noir. Il allait lui falloir plus qu'un air menaçant pour m'impressionner. Il n'était pas le premier à essayer de m'avoir de cette façon. Il ne m'effrayait pas. Par contre, il me rendit encore plus mal à l'aise que je ne l'étais déjà.  Et il me rendait nerveuse. Je ne le connaissais pas. Je ne savais pas trop sur quel pied danser avec lui. Qui plus est, j'avais l'air d'avoir très mal commencer notre pseudo conversation. Du moins si j'en croyais sa réaction. Immédiatement, je bannissais le mot juger de mon vocabulaire. Du moins, cela à utiliser en sa présence. « Ils ne savent pas qui je suis au fond ? Le savent-ils pour toi ? Non ». Je ne prenais pas la peine d'ouvrir la bouche. Il y avait bien du vrai dans ses paroles. Non ils ne savaient pas qui j'étais. Ils ne savaient pas qui était Lilith Clay. Même moi, je ne savais pas qui elle était la plupart du temps. Nous apprenions chaque jour. Nous nous découvrions à travers les expériences de la vie auxquelles nous étions confrontés. L'on se surprenait. Et en même temps l'on se décevait. On ne pouvait pas toujours être au top. Ce n'était pas possible. Nous n'étions que des êtes vivants pour laquelle la perfection n'était rien d'autre qu'un mythe. Pour autant, ils connaissaient Omen. Du moins autant que moi pour le coup. Je ne savais toujours pas jusqu'où je pouvais aller. J'avais même peur de le découvrir réellement. Je lui renvoyais son sourire, gênée. Perturbée aussi par ses changements soudains d'humeur. Il me rappelait sans mal à ce moment toutes les personnes que je voyais défiler dans mon bureau. Toutes ces âmes blessées et en perdition. Toutes ces personnes brisées par le poids d'une vie trop lourde à porter.  Toutes ces personnes qui ne supportaient plus le regard des autres et le jugement qu'ils pouvaient y lire. Les gens détestaient ce qui n'étaient pas comme eux. Tout ce qui n'était pas normal ou ne rendrait pas dans les carcans d'une civilisation égocentriste.  Toutes ces personnes qui ne voulaient pas devenir ce que le monde voulait qu'elles soient. Rien que pour cela, il eut toute ma sympathie. Sur ce point là, nous n'étions pas bien différent.

« Tu es faible, comme les autres Omen. On peut s’entraîner ensemble, mais un jour ? Une menace arrivera sur notre monde, tu vas finir étendue morte et couverte de sang c'est tout ». Ma sympathie il la perdu aussi vite qu'il l'avait gagné. Je soutenais son regard lorsqu'il le reposa sur moi. «  Tout le monde meurt Conner, même toi. Tu n'es pas invincible ». C'était la triste réalité de notre existence. La mort était la seule certitude. C'était la fin du chemin pour tout le monde. Nous n'étions pas fait pour être éternels. Nous étions éphémères. Comme tout le reste. C'était à la fois une malédiction et un don. Évidemment, dans mon milieu nous provoquions notre fin à tous instants. On la cherchait même pour certains. Même si son ton brusque m'énervait, je me surprise à éprouver de la peine pour lui. Il était jeune. Trop jeune. Et déjà on en attendait tellement de lui. Surtout il était terrifié. Je n'avais pas besoin de mon pouvoir pour le savoir. Ses mots parlaient d'eux mêmes. Son attitude aussi. J'aurais voulu lui en dire plus. Mais il ne m'en laissa pas l'occasion. Son bras vint enserrer ma taille. «  Euh... ». Je bafouillais, surprise par cette soudaine proximité. Le rouge me monta aux joues. Que faisait-il au juste ? Un léger cri passa mes lèvres lorsqu'il se propulsa dans les airs. Par réflexe, je fermais les yeux et me cramponnais à ses épaules. Je préférais de loin avoir les deux pieds sur terre. Sans avoir peur des hauteurs ou sans avoir le vertige, j'étais plus à l'aise  en étant en contact avec le sol. Je rouvris néanmoins mes paupières lorsqu'il sembla se stabiliser à une certaine altitude. Je tombais immédiatement dans le bleu de ses yeux. Il me fixait. Je grimaçais et osais jeter un petit regard autour de moi. La vue était évidemment à couper le souffle. De cette hauteur je voyais loin. La mer. La ville. Les montagnes. C'était magnifique. Je ne profitais cependant pas du spectacle bien longtemps. Avant de pouvoir comprendre ce qui se passait réellement, mon corps entama sa chute vers le sol. Mes yeux s'ouvrirent en grand d'horreur alors qu'il me lâchait définitivement. Mon cœur se serra. Mon estomac suivit. Un sentiment de pur terreur s'empara de moi. A tel point, que je me retrouvais incapable de produire le moindre son. Le cri que j'aurais voulu pousser resta bloqué dans ma gorge alors que l'air fouettait mon visage. J'allais m'écraser. Tuée par un de mes alliés. Si ce n'était pas ironique comme situation.

Par chance pour moi, il me rattrapa et me déposa au sol plus ou moins normalement. Je tombais instantanément à genoux, le souffle court et les membres tremblants. Il venait de me donner la peur de ma vie. Un fait qui n'avait pas l'air de trop le déranger. « Super session, retourne chez les débiles titans ». Mes poings se serrèrent et je tentais au mieux de me contrôler. Cette terreur qu'il venait de me faire ressortir avait brisé les barrières que j'exerçais sur mon pouvoir. Je n'arrivais même pas à faire le vide dans mon esprit. Sous la peur et la colère, je me laissais envahir par des pensées qui n'étaient pas les miennes. Des pensées qui n'étaient pas non plus que celle de Conner.  J'entendais celles des autres membres de son équipe. « Arrête toi ». Je l'avais murmuré. Il aurait été normal , il ne m'aurait pas entendu. Mais il n'était pas normal. De toute façon, ça emportait peu. Normal je ne l'étais pas non plus. Et si il s’arrêtait c'était parce que j'étais dans son esprit. Pas parce qu'il le voulait. Non seulement parce que je le voulais. Péniblement, je me relevais. Poings serrés le long de mon corps et lèvres serrées. Grâce à l'emprise que j'avais sur son esprit, je le forçais à se retourner pour me faire face. J'imaginais sans mal le spectacle que je lui offrais.  Une peau certainement pâle, des cheveux dans tous les sens et des yeux d'une couleur à présent tout sauf très naturelle. A ce moment là, je n'étais plus Lilith mais Omen. Et Omen était en colère. «  Tu crois tout savoir de moi n'est ce pas ? Juste en me regardant. Comme tous les autres. Toi qui n'aime pas être jugé tu sembles bien prompt à me condamner en te basant sur ma seule apparence. Si ce n'est pas ironique ». A présent, je n'avais plus envie de rire. Ni même d'être gentille. «  Je n'ai pas ta force. Je n'ai pas ta vitesse. Je ne peux pas voler non plus. A tes yeux cela me rend faible. Mais la vérité Conner c'est que je n'en ai pas besoin. Je n'ai pas besoin de tout ça. Je peux juste rentrer dans ton esprit comme maintenant et m'approprier tout ce qui tu penses être à toi. Tes pensées, tes idées. Même tes cauchemars. Je peux faire de toi ce que je veux». Pourquoi se battre lorsque vous pouviez contrôler vos adversaires ?


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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyDim 11 Fév - 15:15



       

         
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Avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissez derrière vous ? Non. Ça m’étonnerait, parce que la plupart des cicatrices ne se voient pas a l’œil nu.


Lilith & Conner
Plus aucun contrôle sur ses mouvements, chaque muscles refusant avec obstination de réagir aux commandes de son cerveau. Il lutta de toutes ses forces pour rompre l'emprise, ayant dénié à Lilith un dernier regard de sa propre volonté. Voilà que cette dernière par un moyen intrusif l'y poussa, Non content de se sentir faible et prit au piège. Conner pu entendre les paroles de la jeune femme. Néanmoins elle mirent plus de temps que d'habitude à atteindre son esprit, pauvre folle réveillant quelque chose de terrible. Et pourquoi ? Répondre à une critique facile ? Répondre à une expérience ou pas un seul instant elle n'avait été en danger ? " La dose de sédatif n'est pas suffisante, le sujet va ressentir la moindre chose qu'on lui fera monsieur. Nos relevons montrent une activité cérébrale capable de ressentir les choses comme la douleur et..." Oh il y avait toujours une justification pour le contrôle, une raison suffisante pour que notre conscience ne nous chatouille pas.

L'expérience de labo pouvait presque sentir les sangles de métal lui emprisonner les poignets ainsi que la gorge. Ce n'était pas du fait de la rouquine, ceci venait de lui et uniquement de lui. Une partie de lui Superboy pourrions nous dire savait que la bonne chose à faire, était de se calmer, de se recentrer sur le positif. Sans quoi sa rage risquait de mal tourner pour Lilith, n'oublions pas l'autre partie. Kr, une arme plongée dans ce monde au coeur d'un bain de sang et de violence. Elle pourrait contenir son esprit un temps prolongé, mais Conner possédait une force physique largement supérieure à celle d'un humain classique. Il continuait donc de faire usage de toutes ses capacités pour essayer de se mouvoir, son coeur battant plus vite qu'en temps normale. Il pouvait également entendre celui de Lilith, entendre son coeur battre avec de la colère: Com...Combien de temps hein ? Combien de temps avant que tu ne deviennes le monstre de l'histoire ?"

Comment ne pas faire le lien entre elle et Cadmus ? Essayant de le contrôler d'une manière ou d'une autre, Conner la fixait du regard bloquant sans trop effet autant que possible ses pensées. " Qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Tout le monde me regarde comme si j'étais Frankenstein. Le jour ou un enfant arrive dans ce monde, il a droit aux sourires, aux câlins. Moi j'ai eu quoi ? Des coups, des mensonges, une solitude atroce..." Voilà ce que le garçon aurait du répondre à Kal, Cassandra ou les autres à chaque question " Comment vas tu ?" Il savait qu'Omen avait accès a ses pensées de surface, qu'elle pourrait lire ce qu'il ressentait à cet instant: Laisse ma tête tranquille ! Il s'agit de mes souvenirs, de ma rage. LA MIENNE ! Tu n'as aucun droit d'en être témoin ! Quitte mon esprit ou tu ne seras plus jamais capable d'être une héroine !"

Le contour de ses yeux prit une couleur de plus en plus rouge, le bleu de ses yeux virant au rouge également. Il n'avait presque jamais utilisé ce pouvoir, il n'était pas comme Kara ou Clark. Sa colère demeurait le véritable moteur de sa volonté, la mâchoire serrer presque jusqu'au sang il propulsa un laser bleuté en direction de Lilith. Par miracle un instant de lucidité lui donna la force de viser quelques centimétres à proximité d'elle, En réalisant son geste aussi atroce que violent Conner cessa immediatement: C'est une mauvaise idée cet entraînement, J'ai vu trop de personnes blessées par ma faute, aujourd'hui n'allongera pas la liste. Rentre."

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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptySam 24 Fév - 18:48

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Une grimace s'installa sur ma bouche. Les souvenirs qui m'assaillaient étaient horribles. J'avais eu de écho évidemment. Des échos de qui était Superboy. De ce qu'il avait ou non vécu. Mais se le faire dire était bien différent d'en être témoin. Sans surprises, je me sentis mal à l'aise. Je regrettais cette intrusion forcée. Ce sentiment de honte reprit le pas sur la colère sourde qui m'avait assaillie. Sur la terreur qu'il avait lui même provoqué. Sans le vouloir , il avait déclenché une avalanche. Une avalanche dont nous étions à présent tous les deux victimes. Petit à petit, je reprenais le contrôle de moi-même. « Laisse ma tête tranquille ! Il s'agit de mes souvenirs, de ma rage. LA MIENNE ! Tu n'as aucun droit d'en être témoin ! Quitte mon esprit ou tu ne seras plus jamais capable d'être une héroïne ! ». Je grinçais des dents. Il était furieux. Aussi furieux que je l'avais été quelques minutes auparavant. Mes yeux verts scintillants se plantèrent dans les siens. Petit à petit, je construisais à nouveau les murs de contrôle autour de mon pouvoir. Je ne lâchais pas son cerveau d'un coup mais plutôt pas à pas. Un retrait trop brusque pouvait faire autant de dégâts voir même plus que le reste de mes pouvoirs. Je savais qu'il s'accompagnait d'un sentiment de vide. D'une confusion dérangeante et difficile à appréhender. Il n'en allait pas toujours ainsi évidemment. Mais je ne préférais pas prendre de risques inutiles.  Pour autant, je n'allais apparemment pas assez vite. Du moins si j'en croyais le contour rougeoyant de ses yeux. Le laser partit dans ma direction. Par réflexe, je me jeter vers le côté opposé et rompais définitivement tout contact psychique entre nous. Mes iris se posèrent sur la trace de brûlé qui venait de calciner la roche un peu plus loin. Le point d'impact fumait encore. Autant dire, qu'il serait passé à travers mon corps comme un couteau dans du beurre mou.  

« C'est une mauvaise idée cet entraînement, J'ai vu trop de personnes blessées par ma faute, aujourd'hui n'allongera pas la liste. Rentre ». Je reportais mon regard sur lui. Sur son visage à moitié fermé d'où on voyait percé la défaite. Il avait beau essayé d'être de marbre, il n'y arrivait qu'à moitié. Poussant sur mes mains, je me remettais debout. Machinalement, je vins épousseter mes vêtements. « Ce n'est pas de ta faute ». Ma voix perça à nouveau à peine le silence qui venait de s'installer entre nous. Je savais pour autant que malgré le vent il m'avait entendu. Et je ne mentais pas. Ce n'était pas de sa faute. Ce n'était pas forcément de la mienne non pus ce ci dit. Et cela même si je ne pouvais m'empêcher de me sentir possible. Je savais cependant que ses propos dépassaient de loin le cadre de notre simple entraînement. En apparence, il y faisait référence mais en réalité son esprit était déjà bien loin. Pour y avoir eu accès, je savais très bien où il était parti. Etre différent n'était jamais aisé. C'était d'autan plus vrai, lorsque comme lui l'on ne connaissait pas vraiment notre place. Ou ce dont nous étions réellement capables. Il était difficile de connaître son rôle lorsque nous ne savions pas qui nous étions. Pour devenir quelqu'un encore fallait il savoir nos racines, nos origines. En ce sens, nous n'étions pas bien différent. Je ne connaissais toujours pas mes vrais parents. Mes parents biologiques. Ceux qui m'avait mis au monde avant de me laisser. J'aimais mes parents adoptifs mais ce n'ait pas la même chose. Je ne savais pas qui j'étais. Ni pourquoi je pouvais faire ce que je faisais. Lui savait ses origines mais pour autant cela ne lui disait pas qui il était. Ni ce qu'il était réellement. «  Ce n'est pas ta faute ».  Je m'étais rapprochée au fur et à mesure, comblant ainsi les quelques mètres qui nous séparaient. Le cœur lourd, je n'hésitais pas à enrouler mes bras autour de son corps. Je n'étais pas forcément très tactile mais je ne pouvais pas rester insensible à la douleur qu'il dégageait. A cette aura qui le suivait et que je pouvais à présent interpréter. Bien entend, je me sentis tout de suite très consciente de mon geste. Geste qui demeurait malgré tout assez cavalier. Surtout après ce qu'il venait de se passer. Mon malaise augmenta en flèche lorsqu'il reste de marbre, certainement surpris par ma soudaine audace. Après tout, nous n'étions même pas amis. Nous n'étions même pas des connaissances. C'était bien la première fois que l'on se voyait. Instantanément, je me raidissais. J'entendis quelques moments de plus avant de le lâcher pour ne pas le vexer. Un recul soudain avait tendance à faire froncer des sourcils. «  Ah pardon ». Mes jours s'empourprèrent légèrement. L’émeraude de mes yeux, elle se posa partout sauf sur son visage.


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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyJeu 1 Mar - 18:04



       

         
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Avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissez derrière vous ? Non. Ça m’étonnerait, parce que la plupart des cicatrices ne se voient pas a l’œil nu.


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Pas de sa faute ? Une phrase bien étrange à son sens, il venait bien de tirer sur elle un rayon capable de mettre un terme à sa vie. Bien entendu que cela ne pouvait être que de sa faute, être en colère ou blessé ne justifiant en aucune façon son geste. Plus puissant que les autres, Conner devait agir avec d'autant plus de responsabilités. Un entraînement sur ce point aurait dû pourtant être la base pour le jeune homme, mais non faire de lui un héros, un bon Kent voilà ce qui fut pour les autres une véritable priorité. Prendre une personne détruite, torturée et violente, en faire un type sympa avec un beau logo "S" sur le torse, voilà une bonne thérapie non ? Il fallut à Superboy un temps certain pour se rendre compte de la suite, pour ne serait-ce que calculer le petit corps l'entourant avec deux bras. Une fois l'idée parcourant son cerveau, impossible de passer à côté de la chaleur contre lui, de ce parfum, virevoltant dans l'air sous l'effet d'un vent timide mais capricieux. Conner ne pu s'empêcher de suivre la course folle des brins rougeoyant à quelques centimètres de ses iris, étrange sensation décidément de ne sentir dans un rapprochement humain aucune haine, ni aucune violence visant à le heurter. Une partie de lui-même lui commandait de faire la même chose en retour, de montrer une attitude humaine à son tour.

Conner en fut incapable cependant. Demeurant toujours aussi Stoïque dans sa posture, si bien que Lilith en avait semblait vexée: Pardon pour ? Ce geste ne m'a fait aucun mal." Encore un propos sans aucun sens de cette femme, à quoi bon s'excuser pour une chose n'étant de fait pas négative. En temps normal un câlin était une pratique visant à remonter le moral, ou à faire sourire une tiers personne. Pourtant Conner n'était pas plus malheureux qu'à son habitude, cette colère faisant partie de lui depuis sa naissance. Il toucha son visage, en quête d'un possible sourire pointant le bout de son nez sur son visage si fermé, là encore aucun changement. Pourquoi lui imposer cela alors ? Est-ce une réponse normale pour une humaine, une réponse à la souffrance dévoilée durant son intrusion dans son esprit ?

Conner ne s'étant jamais considéré comme un humain classique avait quelques doutes sur le succès d'une telle méthode sur lui, avant de réaliser une petite chose. Que la peine à l'intérieur de lui, avait diminué discrètement. Certes elle n'avait aucunement disparue, mais semblait pour un temps plus légère à supporter. Conner serra avec force son poing, l'approchant du visage de la rousse lentement. Il ne savait pas vraiment comment faire pour lui rendre la faveur, c'est en tremblant qu'il avait ouvert sa main. Une fois les doigts écartés, le garçon avait déposé la paume sur l'épaule de Lilith en douceur. Une pratique plus que douteuse pour un être habitué aux gestes tendres. Mais pour Conner cela marquait un signe de rapprochement un bien d'excuse timide: Lilith des Teen débi...Titan, jamais plus je ne te ferais le moindre mal."

Comme pour appuyer ses mots il posa sa main chaude sur la joue un peu rose de sa partenaire du jour, Martha avait pour habitude de faire de même, lui montrant ainsi tout son sérieux. Il n'était ensuite reculé pour lui laisser de l'espace. En profitant pour aller vers un buisson d'ou il tira un gros sac en toile verte, planqué depuis le départ dans le coin. Il posa un genou à terre pour en sortir quelques livres, des fringues. Marmonant dans sa barbe, finalement et non sans mal Conner en dénicha deux petite bouteilles d'eau. Ne tardant pas à revenir vers elle ensuite, il prit soin de lui tendre une des bouteilles sans sourire comme toujours: Recommence à être dans ma tête, je dois apprendre à ne pas faire mal à cause de ce qu'il y a dedans."

Conner lui présenta le sol de la main, n'attendant pas de s'y assoir en croisant les jambes. Il aurait pu demander à Megan d'en faire de même, lire en lui pour l'aider. Mais Conner voyait d'un mauvais oeil d'imposer un tel fardeau à une femme si douce. Lilith à l'inverse dégageait une certaine confiance en elle et ses pouvoirs: Cherche là ou ça fait mal."

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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyDim 4 Mar - 14:34

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« Pardon pour ? Ce geste ne m'a fait aucun mal ». Je me raclais la gorge doucement. J'étais bien plus gênée qu'il l'était par mon geste physique.  Lui se contenta de froncer les sourcils puis d'apporter une main à son visage. Malgré le rouge sur mes joues, je le détaillais curieusement. Il n'était pas habitué. Pas besoin d'avoir fait de longues études pour le savoir. Ni d'être entré dans sa tête. Son comportement parlait de lui même.  Je fus légèrement inquiète lorsqu'il serra le poing, son visage toujours fermé. Presque hermétique mais paradoxalement tellement parlant. Je m'efforçais à ne pas reculer lorsque son poing fut levé dans ma direction. Je me tenais néanmoins sur mes gardes. Il était plus rapide que moi et si il décidait de m'en mettre une, il avait fort à parier que j'aurais pas le temps de réagir. Mais être préparée.. ne faisait pas de mal. Mon pouvoir crépitait en moi, prêt à être utiliser en cas de mécanisme de défense. Je me détendais lorsque son poing se desserra et qu'il ouvrit la main. Ses doigts puis la paume de sa main se posèrent sur mon épaule. Son geste me fit perdre ma posture rigide. Je regardais sa main un instant avant de reporter mes yeux émeraudes sur son visage. Je lui offris un sourire. « Lilith des Teen débi...Titan, jamais plus je ne te ferais le moindre mal ». Mon sourire se dessina un peu plus franchement. Mon rire léger carillonna entre nous. Les Teens débiles. Je ne savais pas d'où sortait cette rivalité entre les jeunes équipes de justiciers. Cela m'amusait cependant. Surtout que bon nombre des membres de mon équipe n'étaient plus des teens. A vingt sept ans bientôt vingt huit, je ne me considérais plus comme tel depuis longtemps. Pour être honnête, je ne m'étais jamais réellement identifiée à ce terme. Ma vie avait été un peu trop compliquée pour que j'ai le temps et le luxe d'avoir une adolescence normale. Mes parents avaient essayé. Je ne les remercierais jamais assez pour ça. Ils avaient tout donné pour m'offrir une vie la plus normale et saine possible. Même eux, cependant, ne pouvaient lutter contre les secrets du passé. Ou contre des pouvoirs qu'ils ne comprenaient pas.

Mes joues se colorèrent de rose lorsque sa main migra de mon épaule à mon visage. Sa peau était chaude contre la mienne un peu plus froide. Je frissonnais malgré moi face à ce contact plus intime que les autres.  Mon sourire mourut sur mes lèvres et je me retrouvais à plonger le vert de mes yeux dans l'eau bleu tourmentée des siens. Tout comme lui, je l'observais en silence. La pulpe de ses doigts glissèrent sur ma peau lorsqu'il s'éloigna.  Le contact rompu, je me ressaisissais. Par chance pour moi, il tourna rapidement le dos pour aller farfouiller dans le sac à dos qu'il tira de sa cachette de fortune.  Je le remerciais lorsqu'il tendit une bouteille d'eau dans ma direction. Plus par réflexe que par véritable soif, je décapuchonnais l'objet et apportais le goulot à mes lèvres. « Recommence à être dans ma tête, je dois apprendre à ne pas faire mal à cause de ce qu'il y a dedans ». Je m'étranglais sur ma gorgée d'eau. Pour ne rien arranger, je fus prise d'une quinte de toux. Avaler de travers n'avait jamais rien de bien agréable. «  Pardon ? ». Je le regardais presque estomaquée par sa demande. Je me demandais un instant si il était véritablement sérieux. Je me rendis rapidement à l'évidence qu'il l'était. Les yeux ronds je le regardais s'asseoir à même le sol. Mon cœur se mit à battre plus rapidement dans ma cage thoracique. J'étais prête à refuser. Je détestais pénétrer dans l'esprit des gens. Surtout dans ceux de mes alliés. Et c'était d'autant plus vrai lorsque ce dit allié était mentalement plus faible que d'autre. Plus enclin à la peur, la colère et la haine. Ce que je comprenais parfaitement au vu de son existence. La démonstration de force que je venais de faire était anecdotique, seulement guidée par la terreur et ma propre colère. « Cherche là ou ça fait mal ». « Conner... ce n'est pas une bonne idée. Je n'ai pas envie de te faire du mal , même si c'est ce que tu viens de me demander. Tu ne comprends pas jusqu'où ça peut aller ». Il se pensait certainement prêt mais je savais par expérience que personne n'était jamais prêt à avoir quelqu'un dans sa tête. Il y avait des souvenirs qui étaient mieux là où ils étaient. Enfouis et oubliés. Bien sur je n'avais pas les mêmes réservations avec lui qu'avec Garth, mais notre situation personnelle était bien différente. Après tout nous étions encore des étrangers l'un pour l'autre. Malgré mon refus, je m'asseyais face à lui. Mes mains trouvèrent les siennes. Je comprenais sa demande. Je comprenais cette envie de se contrôler. Mais je n'étais probablement pas la bonne personne pour ce job.


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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyMer 7 Mar - 20:15



       

         
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Avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissez derrière vous ? Non. Ça m’étonnerait, parce que la plupart des cicatrices ne se voient pas a l’œil nu.


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Au début il ne semble pas écouter son interlocutrice, non toute son attention est fixé sur les mains féminine contre les siennes. Il faut à Conner un laps court mais nécessaire pour les accepter, mais surtout pour en décortiquer chaque millimètre. Elle ne lui veut aucun mal, une partie de lui le sait. Si elle refuse de l'aider autant rompre cette proximité entre eux, au lieu de cela l'homme en avait profité quelques instants. Dévorant les mains de Lilith comme un passionnant sujet d'étude, Il s'attarda sur le rythme cardiaque de la télépathe. Gonflant ses poumons à la même cadence, lui n'avait aucun don pour lire les pensées, encore moins pour comprendre le sens de beaucoup de mots.

Son seul moyen pour créer un lien avec elle, apprendre à devenir un miroir physique. Trouver un moyen de l'atteindre sans dire un mot, si Lilith humidifie ses lèvres, lui en faisait de même. La fixant droit dans les yeux, clignant à peine des paupières, son iris devait être la première et la dernière chose qu'elle voyait. " Je ne demande rien d'impossible" Doucement il laissa glisser sa paume dans celle de Lilith, la légère friction provoquant une timide chaleur. " Essaye de ne pas voir les choses dans mon esprit, ne pense à rien dans le tiens. Ce n'est qu'une rivière, laisse la couleur, voyage sans chercher à diriger le courant."

Pour un homme constamment en colère, comprendre cette émotion était une clé obligatoire pour ne pas perdre la tête. Qui mieux que lui pour comprendre la volonté de la télépathe à garder le contrôle, Pour Conner impossible de laisser la peur prendre le pas et mettre en danger une personne bien. Perturbé par son geste, il avait placé autour de son esprit des murs, il se devait de contenir sa colère avant de la laisser repartir au fond de son crâne. Elle aussi risquait de mal tourner si un jour la peur parvenait à la consumé, elle pourrait en venir à faire un acte regrettable.

Ce n'était que dans ce genre de cas ou le vrai Conner se révélait, cette flamme qui le poussait à devenir meilleur pour changer, pour sauver une vie. Alors que ses doigts parcours les poignets puis les avant bras de Lilith, il lui avait adressé un sourire discret. Non il n'y avait rien de pervers dans son geste, il passait le plus possible par les sensations pour amenait  Omen vers son point de rupture. Bon d'accord il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait à cet instant, mais pour lui cela fonctionnait.

Ne voulant d'une façon plus sortir de cette proximité avec elle, ses ongles avaient désormais le champs libre pour terminer de parcourir les épaules puis la nuque délicate de Lilith, toujours sans rien dire. Kon avait placé ses doigts autour du visage fin de la Teen Titan, approchant autant que possible vu la posture son visage du sien: Il y a plus que de la peine, de la peur et de la violence dans un esprit. Ancre toi à l'intérieur, cherche y la paix." Il ne pouvait la guider plus pour faire usage de son don, au mieux ouvrir son esprit à elle complétement.

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MessageSujet: Re: Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner   Í hjartanum logar brennandi bál Lilith & Conner EmptyDim 18 Mar - 0:23

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« Je ne demande rien d'impossible ». J'aurais pu m'étrangler sur mon souffle... pour un peu que j'arrivais  respirer. Je ne m'étais pas attendue à ce qu'il se saisisse de ma personne de cette manière. Avec le seul pouvoir de ses doigts sur ma peau et de ses yeux dans les miens. Il y avait quelque chose chez lui qui me subjuguait.  Je ne savais pas si c'était l'intensité de son regard ou l'aura qu'il dégageait. Il était particulier. Dans tous les sens du terme. Je ne savais pas trop quoi faire de lui. De lui et de ses réactions. Et encore moins des miennes. « Essaye de ne pas voir les choses dans mon esprit, ne pense à rien dans le tiens. Ce n'est qu'une rivière, laisse la couleur, voyage sans chercher à diriger le courant ». Je me sentis hocher de la tête, presque contre ma volonté.  En théorie, cela paraissait tellement simple. Surtout lorsque c'était défini de cette manière. Je savais par expérience que ce n'était jamais un fleuve tranquille. Pourtant j'aurais pu à ce moment là lui donner le bon dieu sans confession. Il me tenait.  Il exerçait sur moi un pouvoir que je ne comprenais. J'en vins à me demander pour le temps d'une seconde si c'était une de ses nombreuses particularités. Je ne m'étais jamais laissée aller de cette façon. Et encore moins avec un inconnu. Parce que c'était encore ce que nous étions l'un pour l'autre. Je ne savais même pas si je pouvais lui aire confiance. Bien sur, il partait avec un avantage. Il était membre de la Young Justice. J'étais donc un peu plus encline à lui faire confiance. Plus encline à lui accorder une chance de me montrer qui il était.  Mes joues chauffèrent d'elles-mêmes lorsqu'il apposa ses mains sur ces dernières.   Elles brûlèrent lorsqu'il approcha son visage pour être au plus près du mien. Près mais sans pour autant être trop prés. Sur le coup, je n'étais pas sûre de savoir si j'appréciais cette dernière distance ou non.

« Il y a plus que de la peine, de la peur et de la violence dans un esprit. Ancre toi à l'intérieur, cherche y la paix ». Je restais silencieuse. L’émeraude de mes yeux se perdit dans l'eau clair des siens.  Même subjuguée, cette soudaine proximité me rendait mal à l'aise. Je déglutissais donc avant d'ouvrir la bouche pour ne laisser passer qu'un son muet. Un soupir m'échappa finalement. Je rompis le contact avec ses yeux un moment  et reprenais mes esprits. Lorsque je les relevais, ils étaient plissés sous le coup de la concentration. « Oublie pas, je t'ai prévenu ». Je le murmurais contre son visage.  Je comprenais son besoin, son envie. Je n'avais pas les mêmes réserves avec lui qu'avec d'autres. Pour autant, je n'étais pas confiante. Tout cela n'était pas une science exacte.il y avait bien trop de variables.  Je lâchais un dernier soupir avant de venir poser mes mains par dessus les siennes, encadrant mon visage entre nos deux poignes.  J'inspirais un bon coup et me laissais emporter par ma télépathie.  Mes yeux changèrent doucement de couleur pour retrouver leur vert électrique si particulier. «  Sers toi de notre contact pour rester présent. Pour rester avec moi ». Je n'avais aucune envie qu'il ne m'écrabouille. J'étais dans une situation délicate. J'en étais plus que consciente. Un geste et ma vie était finie. Ce qui serait bien dommage.  Je libérais enfin mon énergie et m'invitais à nouveau dans les tréfonds de son subconscient. Pour le meilleur comme pour le pire.


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