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 Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)

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MessageSujet: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyMer 7 Fév - 20:31




Prologue
Pour qui sonne le glas

Harvey Bullock entra dans le bureau de Gordon.

« Vous m'avez demandé commissaire ? »

« Fermez la porte sergent. »

Harvey s’exécuta. Gordon le fixa façon frigidaire, regard froid au plus fort de l'ère glaciaire. Il ouvrit un dossier de surveillance des affaires internes, la police des polices. Il en retira tout un tas de tirages photo et les balança vers Bullock. Elles retombèrent sur le sous-mains du bureau. Bullock les regarda et compris qu'il s'était prit les pieds dans un guêpier. Un sergent du GCPD foutu par la faute de quelques photos.

« Harvey, ils vous savent intègre. Vous n'avez jamais touché de pots-de-vin. Mais vu ce que vous faîtes pendant les heures de services, la Brigade des Moeurs pourraient vous tomber dessus. »

Sur les photos : Bullock en train de faire l'amour avec Helen Galagan Douglas, la mère maquerelle plus de première jeunesse qui tenait le principal bordel de Gotham City. Sur une autre photo, Bullock en train de tirer dans les toilettes du lycée Franklin de Gotham, l’acariâtre directrice de l'établissement. Sur une autre photo, en plein extase, Bullock emmêlé avec l'hommasse Ethel Victrola, condamnée pour fraude fiscale. Sur un autre cliché, Bullock terré contre Hattie McDaniel, l'actrice en bout d'un course d'un sitcom. A l'apogée de sa ventripotence, il était serré contre elle, abruti par l'alcool et libidineux, en train de lorgner Lassie (la star canine du sitcom) et son lascif compagnon de litière. Sur une autre photo, Bullock rond comme une bille dans un bar ambigu. Complètement pété sur une banquette. Une poulette malpropre était en train de lui pomper le pontif. Merde ! C'était un travelo traîne-lattes attifé en femme.

Le commissaire Gordon lança sévère :

« Ne demandez pas pour qui sonne le glas sergent, car il sonne pour vous. »

Harvey tomba à genoux de tout son poids sous le coup de la nervosité et du désespoir, se concentrant de toute ses forces pour concocter une excuse à Gordon. Il n'en trouva pas. Harvey lança intérieurement une malédiction aux enfoirés des affaires internes qui l'avaient prit en filature et faits tous ces clichés. Le chef de la police leva les yeux au ciel.

« Et j'ai votre fiche à propos de la dernière visite médicale que vous avez faîtes ici. Sergent. Je ne vais pas mâcher mes mots. Vous avez attrapé une maladie honteuse. »

Fiche codée par NyxBanana





Coast City Confidential
Kyle Rayner • Carol Ferris

Journal intime d'Harvey Bullock

Je tiens ce journal parce que je m'emmerde et que j'ai rien d'autres à faire. Voilà, j'ai choppé une maladie vénérienne. Le problème quand on a choppé la blennorragie, c'est justement que vous l'avez et que plus aucune femme ne souhaite coucher avec vous. L'autre problème juste après et en un peu moins pire. C'est que tout le monde est persuadé que vous fréquentez les prostituées. Gordon m'a mis à pied et m'a obligé à aller me faire soigner dans une clinique privée de Coast City spécialisée dans les maladies vénériennes. Le commissaire était quand même sympa. Il a fait croire à tous les collègues qu'il m'avait donné un congé pour aller assister aux funérailles de mon père sur la côte Ouest (alors qu'il est mort y'a 8 ans). Bon dieu tous mes collègues y ont cru. Même Barb ! La pauvre, j'ai honte, mais elle a organisé une collecte auprès des autres flics pour envoyer des fleurs à une chapelle ardente qui n'existe pas. Brave petite.

Me voilà donc souterrainement dissimulé avec 63 autres patients de sexe masculin et 16 médecins. Ils ignorent hypocritement le serment d'Hippocrate. Ils ne vendront leur remède exclusivement qu'aux riches. De mon lit, je vois 6 criminels raccordés à leur perf qui souffrent du même truc que moi. C'était des types qui ont fuit Gotham pour Coast City, ils en avaient marre de Batman. Ces gus me stressent stratégiquement en dirigeant sur moi leur regard qui regorge de rancœur. Ils n'ont pas oublié l'inspecteur Bullock qui bouffait des donuts tout en menant les interrogatoires à coup d'annuaires téléphoniques dans la tronche. Ils m'assiègent du regard pendant que je rédige mon journal intime sur mon lit. Je suis prudent. Gordon m'a retiré ma plaque, mon flingue, ma matraque (et même mon annuaire) le temps de ma convalescence. Mais j'ai planqué sous mon plumard un couteau pointu. Un cran d'arrêt que j'ai piqué à une petite frappe de Gotham, un tocard que j'ai secoué après qu'il ait volé le sac à main d'une vieille dame.

Le pégriot qui pieute 3 paddocks plus loin me fixe avec fascination. J'ai beau chercher dans les archives de mes affaires criminelles, sa tronche ne me dit rien. Quoique… attendez, son visage me rappelle de plus en plus quelqu'un. Il s'extirpe subrepticement de mes souvenirs. J'ai son pedigree sur le bout de la langue… Je crois que je sais, oui c'est ça… Un connard de musicien gay de jazz à l'Iceberg Lounge, qui planquait des joints de marijuana dans l'étui de son sax alto ! Il m'en veut parce que je l'ai fait virer par le Pingouin qui voulait pas d'emmerdes dans son night-club avec la Brigade des Narcotiques !

(Le journal est interrompu brusquement ici, s'ensuit une nouvelle entrée bien plus tard)

Il ne m'a pas laissé le choix. C'est lui qui m'a contraint à le défoncer. Le connard a fait un bon dans ma direction. Il serrait une seringue saturée de saloperies funestes façon virus. Il voulait me buter pour avoir sa revanche sur le GCPD et moi-même. J'ai empoigné le cran d'arrêt pointu planqué sous mon plumard. Je l'ai lacéré et je l'ai laissé pour mort. Hélas une infirmière de nuit a noté son absence et repéré ses pieds  qui dépassaient de sous mon lit, alors que j'avais essayé de bien le planquer. Elle l'a tiré de là. Elle l'a réhydraté. Elle a trafiqué une transfusion et l'a requinqué avec je ne sais quoi. Elle lui a sauvé la vie. Elle a persuadé un tribunal fantoche de me déclarer coupable d'agression à main armée dans un service hospitalier pour maladies vénériennes. Elle a concocté une cour truquée et mijotée un jury. Elle a déniché 5 médecins qui m'ont étiqueté « patient violent » et condamné à rester confiné pendant tout le reste de mon traitement dans une cave envahie par des piles de vieux périodiques.

Les toubibs me rendent visite et tripatouillent mes perfusions. Des pharmacos me prescrivent leurs potions. Un infirmier homophobe qui passe me voir me vénère juste parce que j'ai lacéré le musicien gay. Je suis devenu son héros hétéro. C'est mon seul compagnon. Je le régale de mes récits policiers. Je lui conte les tours de force du GCPD auxquels j'ai assisté. Le matin je me morfonds et je me promène dans les couloirs du sous-sols en traînant ma perf. L'après-midi je parcours les piles de vieux périodiques. Tous les jours je philosophe avec mon admirateur infirmier. Il est fan de Superman et le préfère à Batman. Il s'est prit de sympathie pour moi. J'en ai profité. Voyez vous j'en peux plus DU TOUT de ce séjour au frais. J'ai pas mangé un seul donuts depuis des jours et j'en ai MARRE. Mais je suis coincé au sous-sol et les infirmiers m'ont à l'oeil. Je peux pas m'enfuir comme ça. J'ai essayé 3 fois sans succès. C'est dans le contrat que j'ai signé en entrant dans la clinique. Je ne peux pas sortir contre avis médical, tant que le traitement n'est pas finis. Mais si je reste plus longtemps ici je vais finir par devenir fou. Y'a qu'un seul et unique type que je connais à être natif de cette foutue ville de Coast City. Un môme qui m'en doit une. Il s'appelle Kyle Rayner.

Alors j'ai griffonné un mots pour lui. Je lui explique que je suis retenu contre mon grès à l'intérieur de ces murs. Je le supplie de venir me faire évader. J'ai confié le mots à mon ami infirmier pour qu'il fasse sortir le message de la clinique et le fasse parvenir à Rayner. L'homophobe a accepté en rigolant. Pourvu que le môme soit plus dégourdi qu'il en à l'air. Pourvu que mon message de détresse lui parvienne.


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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyJeu 8 Mar - 22:05


Carol Ferris & Detective Donut & Kyle Rayner
Chapitre 1 :mission de sauvetage



L'heure était grave. La tension, à son comble. L'opération allait être dangereuse, peut-être même que je n'en reviendrais pas, mais je me devais d'essayer. Un innocent - ou pas - avait fait appel à Kyle Rayner, et Kyle Rayner n'était pas homme à tourner le dos aux gens dans le besoin, non. Il était un Green Lantern. J'étais un Green Lantern. Le choix ne m'était pas laissé. Je devais agir.



« T'as compris ? » « Je suis ton cousin éloigné transexuel de Gotham City, je viens pour l'étape numéro 4 de Jordan Garden : m'excuser de lui avoir refilé une MST et obtenir son pardon. » « C'est ça, ça fait partie du processus de guérison, la phase psychologique, ils doivent pardonner, oublier la colère, accepter leur maladie, aller de l'avant en lâchant le passé, blabla. Garden est dans la même chambre que Bullock. Une fois rentré, je pourrai pas vous aider, vous devrez vous démerder pour sortir. » « Compris. Je vais gérer. » « Et oublie pas, je veux ce rencard, sinon je raconte tout aux flics en disant que tu m'as forcé à t'aider avec une arme. » « T'inquiètes Gérarld, j'lui ai déjà parlé de toi, ça va l'faire, » rassurai-je l'infirmier gay, qui ne s'appelait pas Gérald d'ailleurs. Mais il ne m'avait pas dit son prénom, alors j'avais choisi pour lui. Comme il avait des sourcils épais, j'avais de suite fait le lien avec Gérarld, le phoque idiot monosourcil du Monde de Dori. J'avais effectivement dit à mon pote top-model, connu uniquement localement sur ce petit bout de côte ouest, que Gérald voulait un rencard. Bien sûr, il m'avait rit au nez. Mais il m'en devait une, je l'avais sauvé de sacrées emmerdes par le passé à cause de nos soirées incontrôlables, alors il avait fini par céder. De toute façon, ça ne l'engageait pas à plus.

Je manœuvrai donc, déguisé en travelot, à travers la clinique secrète des maladies de la honte de Coast City. J'étais arrivé seulement quatre jours auparavant, chez ma mère. Retrouvailles, tout ça. Beaucoup de choses à raconter, sauf sur les raisons de mon retour inattendu. J'étais là pour pas mal de temps, le temps de mener à bien mon enquête laissée trop longtemps sous le tapis, avec le reste de mes traumatismes. Ma mère ne demandait pas plus que de savoir que j'allais rester avec elle pour les semaines à venir. J'étais allé sur la tombe d'Alex, pour m'excuser. M'excuser d'avoir fui après sa mort, m'excuser de ne pas avoir eu le courage d'aller plus loin, de chercher à savoir pourquoi, et pas qui, elle était morte. Trop de peur, trop de chagrin. J'y étais allé pour raviver ma promesse et me jurer cette fois de la tenir. J'avais commencé par aller revoir mes anciens potes, avec qui pour certains, mon départ s'était mal passé. Le temps avait fait son affaire, beaucoup était pardonné. Et puis, j'étais retourné au commissariat, mais l'inspecteur en charge de l'affaire avait pris sa retraite juste après le meurtre, étrangement. Il était ma première piste, car j'avais toujours trouvé ça louche, cette retraite anticipée. Très anticipée. Et le classement de l'affaire par son successeur. J'étais à la recherche du logement du premier inspecteur précisément quand j'avais été contacté par Gérald. Et voilà où je me retrouvais : dans une clinique de MST à la recherche de l'inspecteur le plus what the fuck de Gotham City.

Dans la clinique, pimpant et cliquetant de toute part avec ma tonne de faux bijoux, je passai crème. Je réalisai même que finalement, le plan était peut-être presque too much car personne ne semblait plus choqué de rien dans cet endroit. Parfait. Gérald me conduisit dans l'aile concernée, après m'avoir fait passer par la paperasse. Je m'inventai une signature rock'n'roll et voilà que je déboulais dans la chambre du vieux Donut. Gérald me laissa comme prévu, désormais, nous étions seuls. Je m'approchai de son lit, posai la main sur son épaule et le secouai légèrement pour le réveiller de son état somnolent. Pas trop de réaction. Je le voyais les yeux à demi-ouverts, il avait l'air d'être dans le coltard, ou bien pensait que je me trompais de lit peut-être, sans me reconnaître. Aux grands maux, les grands remèdes. Ni une ni deux je plongeai la main dans mon décolleté avantageux, et en retirai un donut au citron emmitouflé dans du papier craft. « Il est vivant ! » m'amusai-je en le voyant réagir comme un ours devant un pot de miel. Je crus perdre la main en le lui donnant. « Kylita pour vous servir, beau brun, » précisai-je en baissant la paire de lunettes de soleil rose pétasse de mes yeux pour qu'il puisse enfin me reconnaître. « Alors inspecteur, on cultive les microbes ? Les plantations de Donuts ça te suffisait pas ? Cool de vous voir à Coast City ! J'vais pouvoir vous faire visiter ! On va commencer par la crème solaire sinon avec votre peau de Gothamite vous allez cramer dès le pied mis hors de ce bâtiment, » le charriai-je en cognant gentiment mon poing contre son épaule. Malgré notre dernière rencontre chaotique, j'étais content de le revoir. Je l'aimais bien, et il fallait dire que grâce à lui, mes bandes dessinées marchaient du tonnerre, et que des produits dérivés et des bandes dessinées hors journal étaient même en projet. Et puis, dans sa tenue blanche de malade, et hors de l'atmosphère ténébreuse de sa ville, je ne le craignais plus de la même manière. Après avoir combattu le Syndicat, il fallait dire aussi que j'avais plutôt gagné en assurance. Enfin, un peu.

« Allez, debout Sergent Garcia, y a pas d'temps à perdre, y a pas mal de rondes, mais bientôt ils vont tous êtres occupés par la pause déjeuner, faut se préparer à tracer discretos jusqu'à la sortie, » expliquai-je en me penchant par l'encadrement de la porte pour surveiller le couloir encore animé. Mais dans quelques dizaines de secondes, selon les dires de Gérald, le personnel allait prendre sa pause et changer de services tour à tour. Notre fenêtre d'escapade était mince, mais rien n'était impossible pour Starsky et Hutch.

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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyDim 11 Mar - 17:56




Coast City Confidential
Kyle Rayner • Carol Ferris

UC effacé par erreur
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Dernière édition par Harvey Bullock le Dim 25 Mar - 20:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyDim 25 Mar - 14:42


Carol Ferris & Detective Donut & Kyle Rayner
Chapitre 2 : l'enquête



Nous avions réussi. Notre évasion aurait mérité de faire la une de tous les tabloids de la côte ouest, mais si ça avait été le cas, c'est que nous aurions été arrêtés en chemin. On ne pouvait pas tout avoir, entre la réussite d'une mission et le succès, il fallait parfois choisir. J'étais devenu un habitué avec mon alter-égo. Green Lantern était peut-être un héros admiré, surtout auprès des ados, Kyle Rayner lui, n'était pas connu pour sauver le monde et devait faire profil bas, et se contenter d'avoir son petit succès naissant dans le monde de la bande dessinée. En soi, c'était bien plus que ce que j'aurais jamais osé rêver, moi qui me fichait au fond pas mal de la célébrité. Je voulais juste faire ce que j'aimais, et la chance voulait que ça me soit à ce point bénéfique. Un bonus plutôt cool dans ma vie qui ne l'était pas toujours, même si je m'évertuais à le faire croire en surface, en bon petit jeune jovial et plein d'entrain.

« Fils, à mes yeux, désormais tu es un membre honoraire de la confrérie du donut. » La musique nous forçait à hurler, comme toujours dans des endroits pareils. Mais j'étais content, je connaissais ces lieux comme ma poche, et c'était marrant de revenir après quasiment un an. Seulement un an et j'avais l'impression d'être parti pendant des années. « C'est un honneur, Captain, » répondis-je en me redressant pour effectuer un salut militaire de la main, très solennel. « Je promets de défendre les donuts, jeunes, vieux, femmes, enfants, hommes, au citron comme au chocolat, et ce au péril de ma vie ! » déclarai-je tel un véritable serment, avant d'en rigoler et de me laisser retomber dans le canapé moelleux. Je bus une gorgée de mon cocktail et regardai les nanas se trémousser sur la piste de danse un peu plus loin. Elles étaient jolies. Alcoolisées, clairement, mais jolies. Dans une autre vie, je serais allé les aborder. Mais en ce moment, j'avais envie de rien, surtout pas de nanas. Trop de prises de tête et j'avais vraiment besoin de faire une pause après ce qui s'était passé avec Barbara.

« Et pourquoi t'es venu en séjour ici sans la rouquine ? Ne me dis pas que... » Et voilà. Il suffisait d'y penser pour qu'il matérialise le problème à haute voix, et à grand renfort de phalanges en train de craquer. « Oh, hey ! Tout doux, elle est pas facile à vivre okay ? C'est... c'est compliqué ! C'est pas moi qui lui ait fait du mal, ça serait plutôt elle qu'il faudrait menacer ! » me défendis-je en levant les mains devant moi en signe de paix et de protection. Okay en vérité, je l'avais un peu poussée à bout pour l'obliger à sortir de son mutisme pathologique. Mais j'avais bien fait au regard de ce qu'elle m'avait balancé à la tronche. « Et puis de toute façon, elle est majeure et vaccinée, elle a clairement pas besoin de protection dans son genre... » maugréai-je. Elle mordait comme un bulldog dès qu'on commençait à vouloir gratter la carapace. Je préférais changer de sujet, et mon visage s'assombrit.

« Je suis pas là à cause de ça. Je cherche à résoudre un meurtre qui a eu lieu ici. L'ancien inspecteur est parti en retraite anticipée après ça, et son remplaçant a de suite classé sans suite, sans même chercher à creuser le sujet alors que de toute évidence, y a eu meurtre ! C'est pas normal, et j'aurais dû faire ça depuis le début... j'aurais dû chercher à savoir... au moins pour sa famille, je leur dois bien ça, » expliquai-je. Et pour moi, aussi. Pour tourner la page, pour faire mon deuil, et avancer enfin dans ma vie. Au fond, Barbara avait un peu raison, je restais puéril parce que je refusais de devenir adulte, parce que ce meurtre, ce drame, m'avait laissé bloqué, choqué, dans le déni. Dans la facilité.

« Je sais que ta juridiction est à l'autre bout du pays mais si jamais tu as un contact au commissariat de Coast City, qui pourrait m'aider à comprendre pourquoi la police a fermé les yeux, je te serais reconnaissant. Je te paierai en Donuts si tu veux, » lui souris-je. J'essayais de parler sans rien montrer, comme s'il s'agissait de quelque chose certes de personnel, mais que je gérais parfaitement bien, alors qu'il n'en était rien. Je devais avouer me sentir dans une impasse, et n'avoir pas trop d'espoir d'avancer vite dans l'histoire. Je comptais en vérité, en cas de blocage sous Kyle Rayner, infiltrer le commissariat la nuit pour aller y lire les dossiers au moyen de mon alter-égo. Ce serait facile de me rendre indétectable. Mais peut-être aussi qu'il n'y avait plus d'informations dans les dossiers, et que seuls les êtres humains liés à cette affaire avaient les réponses. Auquel cas il allait falloir les trouver et les interroger. Voilà pourquoi Bullock et ses ressources improbables pouvaient peut-être m'aider.

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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyDim 25 Mar - 20:02




Coast City Confidential
Kyle Rayner • Carol Ferris

Bullock observa Rayner en faisant sa tête de méchant. Il ne savait pas ce qui le foutait le plus en rogne dans la rupture entre la rouquine et le môme. Soit c'était le fait que le p'tit idiot avait brisé le coeur de Barb en rompant, soit c'était le fait que la p'tite idiote avait envoyé paître un type potable pour elle aux yeux du flic. Dans les secondes suivantes, Bullock se fantasma en cupidon sauveur, tirant Kyle de force par le col de sa chemise, pour le ramener manu militari à Gotham. Il le planterait devant la rouquine. Il les enfermerait dans une pièce, menaçant de ne pas les laisser sortir tant qu'ils ne se seraient pas remis ensemble (le pire c'est que Bullock pensait sincèrement que son initiative tordue pouvait marcher). Mais le môme changea opportunément de sujet, remettant à plus tard le sujet sensible qu'il avait mis sur la table. Rayner évoqua un meurtre ancien d'ici, de Coast City. Bien qu'Harvey ne sache pas de quoi il retournait, il fixa aussitôt Kyle avec le regard du poisson ferré. La formule magique « meurtre non résolu » avait suffit à captiver Bullock. Lui et le crime c'était une longue histoire, une très longue histoire.

Bullock avait travaillé sur tellement d'homicides, à débouler dans l'existence dévasté des familles des victimes. Le taux de criminalité de Gotham City ne cessait d'augmenter. Bullock avait le sentiment d'avoir passé la moitié de son existence de flic à abattre de la paperasse en retard et à être resté coincé dans les embouteillages à cause des meurtres. A la division Criminelle du GCPD, il ne cessait de se récupérer de nouveaux meurtres et de jongler avec les anciens. Entre deux il répondait à des appels au suicide et à des accidents du travail. Sur les meurtres parfois il travaillait avec de bons partenaires comme Montoya et faisait la moitié du boulot. Parfois il travaillait avec de mauvais partenaires et se tapait tout le boulot. Certaines affaires lui excitaient les neurones, certaines l'ennuyaient à mourir. Il avait travaillé sur un million de crime où Papa-tue-Maman et Maman-tue-Papa. Il avait travaillé sur 2 millions de meurtres de bar entre mecs du Pingouin et mecs de Black Mask, où les 40 témoins oculaires se trouvaient tous aux toilettes et prétendaient n'avoir rien vu. Certaines affaires le faisaient méditer sur des putains de sujets complètement déments. Il avait réussit à faire tomber quelques grands méchants au cours de sa carrière.  Souvent les meurtres s'accumulaient au point de lui coller un syndrome d'épuisement du chasseur de meurtre. Il partait alors en vacance dans un trou paumé du Colorado ou de l'Idaho. Il souffrait alors du syndrome de manque du chasseur de meurtre. Les rendez-vous au tribunal s'accumulaient, certains lui excitaient les neurones, d'autres l'ennuyaient à mourir. Il jonglait avec un large éventail de faits devant procureurs et avocats et tentaient de ne pas se gourer quand il témoignait devant la cour.


« Malheureusement pour toi, je ne connais absolument personne chez les flics de Coast City, j'ai fait toute ma carrière à Gotham.»


Bullock attrapa le bout d'orange qui était accolé sur son verre à cocktail et en croqua la pulpe.

« Mais c'est ton soir de chance. Il se trouve que je suis bloqué ici pour encore quelques jours. Le commissaire Gordon va me tuer si je reviens à Gotham avant la date prévue. Et comme j'ai rien d'autres à faire ici en attendant, allons y, sortons le grand jeu pour ton dossier. »

Bullock s'étira et fit coucou à quelques beautés en maillot en train de se trémousser sur la piste de danse. Elles lui répondirent par un doigt d'honneur.

« Le problème c'est que c'est un non résolu, le tueur est un fuyard. Le temps favorise toujours les fuyards. Leurs traces disparaissent. Pour alpaguer ce genre de gibier il faut 3 choses. D'abord un investigateur. »

Bullock se désigna du pouce.

« Ensuite un agent provocateur. »

Bullock désigna Kyle de l'index.

« Et enfin une pointure. »

Bullock désigna Coast City en pointant les lumières de la ville.

« Tu as vécu ici, tu connais cette ville, tu connais forcément LE nom. Tu sais qui fera office de pointure. Il nous faut un cador, un dur, un beau, un vrai, the real deal. »

Bullock se leva.

« Et comme le bonheur n'attends pas, ça commence maintenant le recrutement, allons lui mettre la main dessus. Emmène nous chez la pointure. »

Bullock consulta sa montre : 3h du matin.

« Tu crois que la pointure dort encore à cette heure-ci ? Je veux dire, on va se faire jeter sur le trottoir si on vient sonner à sa porte là tout de suite ? »
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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyMar 10 Avr - 22:19


Carol Ferris & Detective Donut
& Kyle Rayner
Chapitre 3 : la pointure



Je passai par toutes les phases émotionnelles possibles en quelques minutes, rien qu'à écouter les réponses de Donut à mes questions. D'abord par la déception lorsqu'il confessa ne connaître personne à Coast City dans la police à même de m'aider. Ensuite par le regain de joie quand il se proposa pour assumer ce rôle le temps de sa fin de séjour forcé dans les parages. « Wow, et bien... euh... merci beaucoup, j'en demandais pas tant, je... merci, » balbutiai-je, touché au fond par son envie de m'aider. J'avais parié juste : derrière cette ceinture de donuts fondus se cachait un gros coeur en shamallow.

Mais cet élan d'espoir se reprit une vague de contre-espoir, comme un match de tennis, lorsqu'il commença à parler comme le flic qu'il était. Et si je me doutais déjà de tout cela, l'entendre dire était plus déprimant encore. C'était clair que les responsables avaient eu tout leur loisir et leur temps pour fuir et bien effacer leurs traces derrière eux, depuis ces derniers mois. « Euh mais j'ai aucune idée de pointure là de suite, justement c'est pour ça que je te demandais de l'aide, » répondis-je en me grattant la tête, un peu honteux. Je me rendais de plus en plus compte à quel point je partais de rien, pour un objectif pratiquement inatteignable. Mais je gardais espoir, je n'avais plus que ça. Ca et de toute façon une rouquine qui m'avait jeté, alors j'avais du temps libre.

* * * * * * * *

« Non mais... je plaisante pas ! Hal Jordan ! Le pilote ! Grand, beau gosse, veste en cuir brun, la version améliorée de Top Gun ! J'vous jure ! Déconnez pas nous laissez pas là ! Appelez Carol Ferris ! Demandez Carol Ferris ! C'est vraiment important ! Soyez sympa ! » suppliai-je en tendant les bras à travers les barreaux qu'on venait de refermer sur nous. Et voilà. On avait pourtant joué ça fair-play. On avait demandé poliment à la secrétaire de la base à l'accueil à voir Carol Ferris. Alors certes elle était haut placée et très occupée, du coup on s'était pas renvoyer à l'entrée. Loin de nous arrêter devant cet échec, Donut et moi avions fini par tenter d'infiltrer la base discretos en grimpant à l'arrière d'un pick-up entrant sur les lieux, façon immigrés clandestins. « Appelez pas les flics pitié je veux rien sur mon casier ! » La porte du sous-sol se referma, nous laissant dans la cellule comme les deux idiots en chemises hawaiiennes, bermudas et lunettes de soleil que nous étions. Des tâches, voilà ce que nous étions, plus précisément, dans un tel accoutrement au milieu d'une base aérienne arpentée par des hommes et femmes tirés à quatre épingles en uniformes militaires pour la plupart.

Depuis l'évasion et la soirée en boîte de nuit, nous avions donc été de lieux en lieux pendant deux jours pour mener l'enquête. Retour dans l'appartement où elle avait été tuée, et toujours sous scellés. Retour au commissariat pour voir de nos propres yeux le manque de volonté affligeant de l'inspecteur qui avait classé l'affaire et qui, sans nul doute, avait reçu des ordres "d'en haut". Retour à la case départ pour tout avec pas grand chose à se mettre sous la dent. J'avais même dessiné avec des détails pointilleux l'état de l'appartement dévasté lorsque j'étais revenu de ma mission de Lantern pour trouver Alex assassinée dans le frigo. J'étais un artiste par nature, créatif, et très bon en dessin, entre autres talents. Aussi avais-je pu au moins permettre à Donut d'avoir une idée de l'événement dans son ensemble, en plus de mes souvenirs. Il avait l'habitude, il savait voir les détails sur lesquels il fallait s'attarder alors que j'étais passé dessus sans les voir jusqu'alors. En parallèle, j'avais cherché "la pointure", sans avoir beaucoup d'idées. Jusqu'à ce qu'un indice nous mette sur la piste de l'armée. Et là ça m'avait fait tilt. Alors j'avais appelé Hal, à l'autre bout de la galaxie, à l'insu de Donut, mimant un simple appel. Sauf que je n'avais pas parlé dans les petits trous de mon smartphone, mais à mon anneau bien camouflé en simple chevalière. Occupé et ne pouvant venir lui-même, il m'avait alors renvoyé vers cette fameuse Carol Ferris, qu'il avait pour boss. Sans rien me dire de plus que ses coordonnées, et en me prévenant qu'elle était caractérielle et que nous devions y aller avec des pincettes.

Pour le coup, c'était un peu raté. Plus qu'à attendre de se faire embarquer par la flicaille pour rejoindre la prison du commissariat, loin de la base. Rien que l'idée de devoir justifier notre tentative d'intrusion me lassait. Il n'y avait bien que Donut pour rester serein. « Désolé de t'avoir embarqué là-dedans... cette nana est mieux protégée que le Président ! On aurait dû l'attendre à la sortie, » soupirai-je en collant mon front contre deux barreaux, poings serrés sur ces derniers à fixer la porte close en face. Mon impatience nous avait foutu dans la merde. J'avais fait évader Bubu pour le renvoyer derrière d'autres murs. Du génie.

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Carol Ferris


Carol Ferris

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Face Identity : Crystal Reed.
Crédits : tearsflight
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Age du personnage : 34 ans.
Ville : Coast City.
Profession : Directrice de Ferris Aircraft ; pilote ; super héros parfois à ses heures perdues.
Affiliation : Star Sapphire corp.
Compétences/Capacités : Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) Tumblr_pstogql4MQ1r5jrizo1_540

Humaine
x Corps à corps / sport de combat
x Maniement d'armes
x Pilotage d'avions militaires
x Parle Anglais, Espagnol et Portugais

Star Sapphire
x Rayon énergétique
x Vol / lévitation
x Création de structures
x Localisation des êtres aimés dans la galaxie
x Pouvoir de l'Amour

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Situation Maritale : Fiancée à l'amour de sa vie, le Green Lantern Hal Jordan.









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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyDim 15 Avr - 0:56

coast city confidential
kyle & harvey & carol
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«  Un peu plus haut... sur la droite... là c'est parfait ! ». Je levais mes mains vers la banderole comme pour arrêter moi même par magie le geste de mes employés. «  On fixe ça et on touche à rien ! ». Les deux hommes juchés sur leurs échelles parurent tout de suite soulagés. Il fallait dire, pour leurs défenses, que cela faisait bien dix minutes que je les faisais baisser et bouger le tissu dans tous les sens. J'étais parfois assez maniaque de nature. L'objet devait être droit sous peine de me rendre dingue.  Je voulais que tout soit parfait. C'était la même frénésie tous les ans. Le gala annuel de l'entreprise était cependant très important pour moi. J'étais toujours contente de le voir se terminer. C'était beaucoup trop de stress pour une seule personne.  Un stress que je répercutais d'ailleurs en partie sur mon assistante personnelle et secrétaire. Eva était vraiment un bout de femme en or. Pas sûre que j'en aurais supporté autant à sa place. Elle tait toujours ma sauveuse dans ces occasions. C'était d'ailleurs encore elle qui cette année s'occupait de ma robe pour la réception. C'est elle qui avait envoyé les mesures au couturier qu'elle avait retenu. Comme tous les ans, les stylistes de Coast City se bousculaient au portillon. Le gala de Ferris Aircraft n'était pas que de la bonne publicité pour nous. Les autres aussi trouvaient le moment de briller.  L'intéressée se planta d'ailleurs à mes côtés alors que je m'apprêtais à retourner dans mon bureau pour prendre mes conférences téléphoniques de la journée. Son expression me disait rien qui vaille.  Elle avait l'air gênée.  La légère morsure qu'elle faisait subir à sa lèvre inférieure en disait beaucoup sur son état mental. «  Qu'est ce qui se passe ? Est ce que la styliste a annulé la commande à la dernière seconde ? ». Cela serait embêtant mais pas pour autant catastrophique. Je trouverais bien quelque chose à me mettre sur le dos si tel était le cas. Après tout, il y avait bien des magasins en ville. Certains étaient même  spécialisés dans les robes de soirées. Il y avait donc plus d'un plan de secours. Ceci dit c'était bien dommage de ne pas pouvoir reporter les mêmes habits. L’événement était trop médiatisé pour que je me le permette. Je voulais de la publicité mais pas celle qui accompagnait les fashion faux pas.  «  Eva vous commencez à me faire peur ».

La jeune femme continua de mordre sa lèvre alors que je soulevais un peu plus mes sourcils en signe d'interrogations. «  On a deux... énergumènes sur la base... ». A présent mes sourcils se froncèrent. «  Deux énergumènes ? ». J'étais peu sûre de comprendre où elle venait en venir. «  Oui l'un deux prétend être envoyé par Hal Jordan  et ils demandent à vous voir». Je restais à la regarde encore plus confuse. «  Ils ont essayé de s'infiltrer illégalement dans la base. La sécurité les a placé dans l'une des cellules de détention temporaire ». Nous n'étions pas un commissariat de police mais de part notre statut notre poste dé sécurité était équipé. Ce n'était pas la première fois qu'un petit malin ou deux tentaient de contourner la sécurité des lieux pour aller soit voler du matériel militaire, soit taguer un des avions. Parfois ils venaient même nous espionner pour la concurrence. Une vraie bassesse à laquelle je ne m'étais jamais adonné. Je valais mieux que ça. «  Est ce quelqu'un a prévenu la police ? ». «  Pas encore, nous attendions vos directions ». « N'en faites rien alors je vais aller tirer cette affaire au clair ». Personne ne s'infiltrait chez moi impunément. Je filais à Eva la direction des travaux que j'étais précédemment entrain d'accomplir puis je partis en direction du poste de sécurité. La distance était bien longue et je m'installais donc dans une des petites voitures que nous avions pour nous déplacer. Je remerciais le chauffeur et poussais les portes. Le garde m’accueillit et se confondit en excuse. Je le coupais d'un signe de la main. E n'était pas de sa faute. C'étaient de la leur. De ces deux messieurs qui à présent me faisaient face. Ils avaient risqué gros pour me voir. Seul le nom de Hal leur donnait vraiment le bénéficie du doute. Dans le cas contraire, je ne me serais même pas déplacé. J'avais des choses plus intéressantes à faire. «  Vous avez exactement une minute pour me convaincre de vous laisser sortir de là sans appeler les forces de l'ordre. Passer ce délai, vous allez finir au poste et Ferris Aircraft déposera une plainte contre vous ». Ma menace n'était pas une menace en l'air. Je ne plaisantais pas avec ce genre de sujet. «  50 secondes.. ». Le temps tournait et bientôt ils allaient en être à cours.

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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyDim 15 Avr - 11:23




Coast City Confidential
Kyle Rayner • Carol Ferris

2 jours d'investigation. Bullock sortait enfin de son congé forcé pour retrouver ses bonnes vieilles habitudes de détective. Et ça avec un môme en guise d'acolyte. Le flic gloussa. Après Batman et Robin, voici Harvey et Kyle. Au travail :

L'appart de la victime : encore sous scellé. Un climatiseur de fenêtre en panne depuis des lustres et qui brassait de l'air vicié. Il faisait chaud à Coast City. Nuages bas, air lourd. L'air ambiant propulsait des bestioles. Des moustiques aussi grand que Rodan et Godzilla d'après Bullock. Il avait brandit une bombe d'insecticide et envoyé un moustique au paradis des moustiques en commentant :

« Et un point pour moi ! T'emmerderas plus le sergent Harvey Bullock ! »

Ils s'étaient infiltrés de nuit dans l'appart où avait eut lieu le meurtre d'Alex. 30 degrés à 2h12 du matin. Maudite Coast City. Pour parvenir jusque là, leur voiture avait du survivre à l'invasion de moustique. Les bestioles rebondissaient sur la carrosserie. Bullock préférait Gotham. Au moins là bas des nuages de bestioles ne vous suivaient pas. L'ex appart de l'ancien couple Rayner était un machin en brique vernissé comme on en trouvait partout ici. Ni taudis, ni palais. Harvey et Kyle se prirent l'endroit comme case départ de l'enquête. Bullock éclaira l'endroit à la lampe torche après en avoir brisé les scellés. Il éclaira le plancher, il éclaira une photo encadré du couple, il éclaira le frigo. La cuisine avait l'atmosphère étouffante d'une pièce fermée. Le clair de lune filtrait à travers les stores vénitiens. Le labo médico-légal du légiste avait laissé quelques notes : voilà les tâches sur le lino, voilà les tâches sur le frigo. On a découvert le corps dedans. Jambes meurtries, les pieds dans le bac à légume. Strangulation, cadavre laissée pendue.

Bien maintenant l'heure du boulot de merde. Direction le commissariat au matin. Bullock n'avait plus son insigne, le GCPD lui avait retiré le temps de sa cure. Il y alla au baratin avec l'officier de permanence qui vérifia quand même son numéro. Dossier de la victime absolument introuvable. Dossier classé et sensible. Relégué aux archives confidentielles. Et merde. Reprenons depuis le début, trouvons nous un suspect. Bullock se prit un cagibi et tenta de chercher une bonne poire sur qui il pouvait coller le meurtre à l'époque. Ça serait déjà un début. Bullock seul dans son cagibi avec les monstres. Voyons voir les archives et les casiers des connards qui rôdaient à l'époque. Qui d'entre eux voulait tuer une femme ? Voici les monstres : Tidwell Mccarver. Confesseur. Un faible pour les meurtres de femmes qui faisaient 5 colonnes à la une. « Frappez moi ! Frappez moi ! » Connu pour mordre les cognes de la Brigade Criminelle de Coast City qui refusaient de l'obliger. Tony Douglas. Autre confesseur. Le meurtre de Jésus-Christ c'était lui qui avait fourni les clous. VENGEANCE !!! (Jésus avait baisé sa femme). Tourbillon dans le cagibi, des confesseurs en veux tu, en voilà. Peter Neeley adorait les clamsages de femme, Danny Williams adorait cambrioler les apparts de femme pour en dérober les dessous féminins. Voyeur de femme, espionneur de femmes, rôdeur auprès des femmes, etc… pas de serial killer à la strangulation qui fout sa victime au frigo dans les précédents. Pas de violeur qui étrangle ou qui laisse quelque chose au frigo. Que des voleurs de soutifs. Pas un seul étrangleur, que des branloteurs sur lingerie. Un moustique volait autour de Bullock dans le cagibi. Harvey brandit sa bombe et le désintégra.

« Et un point pour moi ! T'emmerderas plus jamais le sergent Harvey Bullock ! »

Restait plus qu'à mettre la main sur le dossier planqué. Ils y eurent droit la journée suivante.

Voilà le bâtiment fédéral. Grand comme un hangar aérien, façon zone 51. C'est forcément ICI que doit être le dossier d'Alex ? Bullock s'y infiltra en cassant une vitre. Une ventilation monstrueuse : l'air sec combattait la pourriture du papier. Des étagères à dossiers constituant des sections, composées de rangées. Enchaînés aux étagères, des classeurs contenant des index avec l'endroit où trouver le dossier. Bullock ouvrit les classeurs. Il parcourut 16 rangées de dossiers. Les abréviations se brouillaient devant ses yeux. Voilà où se trouvent les pages sur Alex : rangée 17. Il vit le numéro du dossier 48 064, il déglutit, il leva les yeux, il compta les numéros et les étagères jusqu'au sommet.

« Par tous les donuts de Gotham ! »

La série de plus de 40 000 dossiers se terminait TOUT EN HAUT. Il n'y avait pas d'échelle ici, c'était heure de fermeture dans un endroit confiné. Il fallait grimper. Bullock grimpa. Les étagères vacillèrent. Il se démena comme un singe en se demandant comment Batman y arrivait lui ! Bullock s'agrippa par ici et se hissa par là. Il atteignit le sommet, le plafond était tout près. Il rampa, il avala de la poussière, il tomba sur des insectes morts depuis des lustres.

« Et un point pour moi ! Vous emmerderez plus le détective Mullock ! »

Il jeta un œil par dessus le rebord et vit des onglets de dossiers. Il repéra la série des 45 000, celle des 46, celle des 47. Il réprima un éternuement. L'étagère vacilla de droite à gauche. Il arriva aux 48 000. Il vit l'onglet rouge du dossier d'Alex. Il le sortit, il lu la première page. Toutes les pages étaient caviardées. L'étagère tangua. Bullock faillit restituer le dernier donut qu'il avait mangé. Bullock éternua, l'étagère tangua, il faillit lâcher le dossier. Une page tomba en voletant. Bullock aperçut le tampon de l'US Army sur une feuille. Dieu lui parla, il cria à Kyle depuis tout là-haut :

« C'est l'armée qui a étouffée l'affaire ! Parce qu'ils savent qui a dessoudé Alex ! »

………………………..

ça c'était le boulot de merde. Étape suivante. Trouver la pointure. Kyle avait déniché l'oiseau rare, elle connaissait le milieu militaire. L'idée de Kyle les fourra en cellule. Kyle le sous-doué était débrouillard mais limité. Kyle l'audacieux n'avait pas ce solide bon sens gothamien que Bullock entretenait aux dérivés du donut. Les deux hommes bariolés en touriste se retrouvèrent au mitard. Un moustique volait en rond dans leur cellule, Bullock le vaporisa avec sa bombe insecticide.

« Et un point pour moi ! T'emmerdera plus le... »

Tout à coup Carol Ferris s'approcha de leur cellule et Bullock s'émoustilla et en laissa tomber sa bombe anti-nuisible par terre. Il poussa Kyle de sa main en lui chuchotant :

« Je l'ai vu le premier ! Elle est à moi ! Maintenant laisse moi parler et admire l'expert en drague. Quand j'aurais finis de la séduire, tu pourras lui raconter toute l'affaire. Ah et t'as pas intérêt à casser mon coup en lui racontant que j'ai choppé une maladie honteuse.»

Bullock mata l'apparition. Quelles courbes ! Quelles formes ! Quel châssis ! Il ne put s'empêcher de lâcher dans un murmure pour commenter les jambes de Ferris :

« Jolies cannes... »

Et puis ce buste. Bullock commenta dans un murmure presque éteint, les mains agrippés aux barreaux alors qu'elle continuait à s'approcher :

« Beaux poumons... »

Elle dégoulinait par toutes les pores d'une sensualité certaine. Carol la longiligne. Bullock la reluqua dans un frémissement. Elle avait une rotation des hanches à vous écraser toute concurrence. Après l'entrée en matière sévère de la jeune femme qui leur donnait juste une minute pour s'expliquer, Bullock lança :

« Hé jolie pilote ! On ne s'est pas déjà vu ? Tu ne m'aurais pas déchiré mon billet au ciné de Coast City ? »

Charme : 4/10. Humour : 2/10. Subtilité : 0/10. Bullock se demanda un instant si l'ensemble de ses notes allait lui procurer son passage auprès de la demoiselle.

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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyMar 1 Mai - 19:46


Carol Ferris & Detective Donut
& Kyle Rayner
Chapitre 3 : la pointure



« Vous avez exactement une minute pour me convaincre [...] 50 secondes. » Oh punaise, la dame rigolait pas. Passé les premiers instants à buguer sur son entrée tout à fait remarquable, élégante et autoritaire tout à la fois à en donner de fabuleux frissons, voilà que ses paroles sèches me firent retomber sur Terre. Dis donc, le bro' il fréquentait que des canons. Sacré Hal. J'aurais dû m'engager dans l'armée. Ou pas. « Je l'ai vu le premier ! Elle est à moi ! Maintenant laisse moi parler et admire l'expert en drague. » Donut venait de se jeter contre les barreaux pour se rapprocher d'elle, et entamait sa parade nuptiale quelque peu... effrayante.
Son manque de subtilité dès ses premières remarques me donna envie de me cacher mais dans nos petits mètres carrés de cellule, je n'avais aucun meuble ni aucun vêtement assez large pour m'enfouir dedans et attendre que ça passe. J'aurais voulu nier ma connaissance de Donut tellement je crus qu'on allait mourir dans la seconde à mesure que je voyais le regard de la nana virer à l'outrage et à la colère tout à fait justifiée. La seule fois où elle croisa mon regard, je secouai la tête, dépité, niant toute implication. Mais en voyant qu'elle allait perdre patience et risquer de s'en aller, je bondis à mon tour contre les barreaux. « Non attendez ! C'est Hal qui nous envoie ! » lançai-je. « Il m'a dit de vous dire, » Je marquai une pause et levai les yeux d'un air pensif, cherchant la phrase exacte dans ma mémoire bancale. « Ah oui voilà : "Si tu le fais pas pour moi, fais-le pour Teddy." Il a dit que vous comprendriez, » dis-je en haussant les épaules, ne comprenant pas moi-même ce que ça voulait dire. Je me demandais qui était Teddy, j'étais loin de savoir que c'était une peluche. Mais au moins, ça aurait le mérite de lui faire savoir que nous n'étions pas des imposteurs, et que nous connaissions véritablement Hal Jordan. Enfin, moi, tout du moins. « Hum, est-ce qu'on peut parler ailleurs qu'ici ? Déjà parce qu'on est enfermés, c'est pas cool, et ensuite parce que c'est un sujet délicat à aborder ici... au milieu de l'armée...? »

* * * * * * * *

J'émis un long sifflement en pénétrant dans la villa de luxe sur les hauteurs de Coast City. Clairement, PDG ça payait toujours aussi bien, c'était pas d'la blague ! « Waaah visez-moi la taille de cet écran ! Il est plus grand que moi ! » m'exclamai-je en arrivant dans le salon, devant l'immense écran plat qui effectivement devait bien faire ma taille ou plus en diagonale. Pour essayer de vérifier, je me plaçai devant et me mis sur une seule jambe, tendant l'autre au plus loin derrière moi, et mon bras de même en avant. On aurait dit un danseur classique raté. Je faillis tomber d'ailleurs, avant de me remettre sur mes deux pieds. J'osais à peine imaginer toutes les super parties de jeux vidéos immersives qu'on pouvait faire sur un tel écran, ça devait être l'éclate totale ! Pendant un instant, je pensai à Barbara, pour le coup, avec qui justement, j'avais pris l'habitude de partager pas mal de parties depuis mon retour à Gotham, quand nous ne sortions pas. Je me calmai presque de suite à cette seule pensée. « Ooooh dis donc, c'est un vrai ?! » Je m'approchai du cacatoès immobile sur son perchoir. J'avançai mon index pour vérifier que ce n'était pas juste un décor factice, et il manqua de me pincer le doigt dans la foulée. Je le retirai juste à temps, avant de fendre mon visage d'un grand sourire amusé et admiratif. Trop de chance d'en avoir un ! « Trop COOL ! Comment il s'appelle ? Oh y en a même un autre ! » Le premier commença à baisser et monter la tête de manière frénétique. Il tentait de communiquer ! Je me mis à l'imiter et à hocher la tête de haut en bas de la même manière, juste en face de lui. On finit même par le faire en rythme parfaitement synchronisé. Ce fut seulement là que je réalisai que Donut et Carol attendaient des explications. Je me tournai donc vers eux et redevins plus sérieux cette fois.

« Oh euh oui... on enquête sur un meurtre qui a eu lieu y a quelques mois. Alexandra DeWitt. C'était ma petite amie, on vivait ensemble. Je m'étais absenté et je l'ai retrouvée étranglée et... hum... confinée dans le frigo à mon retour. L'enquête a été classée sans suite très rapidement, l'inspecteur de l'époque a pris sa retraite anticipée dans les quelques jours qui ont suivi et le nouveau a donc classé l'affaire. Depuis quelques jours, Bullock a découvert que l'armée était concernée, elle aurait étouffé l'affaire... L'US Air Force plus précisément. Et comme on n'a tous deux aucun contact dans le milieu... Hal m'a dit de m'adresser à vous, si vous pouviez faire quelque chose avec vos contacts quoi, ce genre de truc... Tout ce qu'on sait de plus, c'est que l'appartement a été dévasté, et que y avait un taux de radiation un peu plus élevé que la normale, sans aucune explication... » expliquai-je en me grattant nerveusement la nuque. Ce n'était jamais très agréable que de ressasser ce passé-là, surtout à voix haute et en présence d'autres personnes. Mais j'espérais sincèrement qu'elle pourrait nous aider, sinon nous étions de nouveau dans une impasse. Et si cette enquête s'éternisait, ça allait user mon moral et mon énergie psychologique. Je voulais en finir, je voulais des réponses, pour faire justice, et pour faire la paix avec tout ça. Ma survie personnelle, mon avenir, en dépendaient bien malgré moi.

Extrait Comic Vine Major Force:

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Carol Ferris


Carol Ferris

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Face Identity : Crystal Reed.
Crédits : tearsflight
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Age du personnage : 34 ans.
Ville : Coast City.
Profession : Directrice de Ferris Aircraft ; pilote ; super héros parfois à ses heures perdues.
Affiliation : Star Sapphire corp.
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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyMar 22 Mai - 11:51

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Bras croisés sur la poitrine, j'attendais plus ou moins patiemment que l'un deux se mette à parler. Le nom de Hal leur avait accord cette entrevue mais ma patience avait des limites. Surtout c'était bien là que s'arrêtait leur passe droit. A une entrevue de quelques secondes. C'était bien tout le temps que j'avais à leur accorder. J'avais un agenda chargé et je n'avais pas de temps à perdre en inepties. « Hé jolie pilote ! On ne s'est pas déjà vu ? Tu ne m'aurais pas déchiré mon billet au ciné de Coast City ? ». Mon regard froid se posa sur celui qui venait de m'interpeller. Étais-ce une plaisanterie ? « Cinq secondes.. » répondis je sèchement. Ils me faisaient perdre mon temps. Chose que je n'appréciais guère. «  Appelez le CCPD ». Le garde hocha la tête et attrapa le combiné pour commencer à composer le numéro des services de police de la ville. Un petit séjour en cellule n'allait probablement pas leur faire de mal. Avec un peu de chance peut être que cela servirait à leur apprendre les bonnes manières. Clairement, ils étaient plus que mauvais dans ce domaine. Et je ne parlais même pas de la grossièreté du plus vieux des deux. Je ne manquerais définitivement pas d'en dire deux mots à Hal. Mais pas pour l'engueuler. Du moins pas dans un premier temps. D'abord j'allais quand même chercher à savoir si ils me les avaient véritablement envoyé. Après tout, ils avaient pu entendre parler de lui comme ça et avaient cherché à utiliser son identité. De nos jours, je m'attendais à tout.

« Non attendez ! C'est Hal qui nous envoie ! ». «  Oh vraiment ? » demandais je excédée en n'y croyant à présent plus un mot. Cela sentait juste la mauvaise blague à présent. Franchement, de là où j'étais, tout cela avait des allures de paris ratés entre amis pas très intelligents. Probablement se croyaient ils très courageux. Ils allaient vite déchanter avec une plainte sur le dos.  « Il m'a dit de vous dire...Ah oui voilà : "Si tu le fais pas pour moi, fais-le pour Teddy." Il a dit que vous comprendriez ». Je restais tout à coup bien silencieuse.   Teddy était difficile à oublier. Il trônait de toute sa fière hauteur dans mon bureau. Il n'avait pas bougé de sa place depuis que Hal me l'avait offert le jour de la saint valentin. Peu connaissaient son existence. Du moins peu connaissaient le nom de l'objet. « Hum, est-ce qu'on peut parler ailleurs qu'ici ? Déjà parce qu'on est enfermés, c'est pas cool, et ensuite parce que c'est un sujet délicat à aborder ici... au milieu de l'armée...? ». «  Boss, le capitaine de bridage veut vous parler ». Le garde me tendit le combiné. Sourcils toujours froncés, j'attrapais l'objet que je plaçais à mon oreille. «  Toutes mes excuses Capitaine, il semblerait que tout cela soit un malentendu ». L'homme à l'autre bout bougonna avant de tout de même me souhaiter une bonne journée. J'en fis de même avant de reposer le téléphone à sa place. «  Libérez les ». Mon employé hésita et s'excuta finalement lorsque je tournais un regard sévère vers lui. «  Un seul pas de travers et vous finissez votre journée au poste. Est ce que je suis claire ? » déclarais je au plus jeune des deux. «  Quand à vous, gardez vos remarques désobligeantes pour vous » ajoutais je, cette fois ci en direction du plus âgé. La menace n'était pas à prendre à la légère. Je saurais lui faire regretter une autre remarque du genre. «  Suivez moi ».

Eva fut plus que déboussolée lorsque je lui appris mon départ de la base. Les préparatifs pour le gala étaient loin d'être terminés et tout allait reposer à présent sur ses épaules. Malgré son air un peu apeuré, elle hocha bravement la tête et pris sur elle. Je lui offrais un sourire reconnaissant. Cette femme méritait une augmentation de salaire. Je gardais l'idée dans un coin de mon esprit pour en discuter avec elle plus tard. Tout de suite, ce n'était pas le moment. Je récupérais en vitesse es effets personnels dans mon bureau et amenais les deux visiteurs vers le parking.  Je déverrouillais ma voiture et leur demandais de monter. Le trajet jusqu'à ma villa se passa dans le silence. Ce calme ne dura cependant pas et chacun y alla de son petit commentaire en découvrant l'intérieur de ma villa. Je levais les yeux au ciel mais ne fis aucune remarque. Je me savais chanceuse. Je grinçais néanmoins des dents lorsque le jeune commença à exciter mes oiseaux. Les calmer n'allait pas être une partie de plaisir après ça. « Oh euh oui... on enquête sur un meurtre qui a eu lieu y a quelques mois. Alexandra DeWitt. C'était ma petite amie, on vivait ensemble [...] l'inspecteur de l'époque a pris sa retraite anticipée dans les quelques jours qui ont suivi et le nouveau a donc classé l'affaire ». Bien que j'étais désolée pour lui, je voyais mal en quoi cela me concernait de près ou de loin.  Je n'étais pas inspectrice de police. Je laissais ça aux professionnels. « Depuis quelques jours, Bullock a découvert que l'armée était concernée, elle aurait étouffé l'affaire... L'US Air Force plus précisément. Et comme on n'a tous deux aucun contact dans le milieu... Hal m'a dit de m'adresser à vous, si vous pouviez faire quelque chose avec vos contacts quoi, ce genre de truc... Tout ce qu'on sait de plus, c'est que l'appartement a été dévasté, et que y avait un taux de radiation un peu plus élevé que la normale, sans aucune explication... ». Un soupir passa mes lèvres alors que je décroisais mes bras et allais me poser dans mon canapé.Hal ou l'art de me mettre dans les situations les plus compliquées lorsque je n'avais rien demandé. « Vous êtes sûr de ce que vous avancez ? Ces accusations sont très graves vous savez Monsieur… c'est quoi votre nom au fait ? ». Avec tout ça, j'avais oublié de demander. Pas que l'information soit capitale en soit mais c'était toujours plus plaisant pour s'adresser à quelqu'un. Ça prouvait que l'on s'intéressait à eux un minimum.. et cela même si ce n'était pas toujours vrai. En l'espèce, il pouvait se vanter d'avoir piqué ma curiosité. Cette curiosité malsaine attirée par le macabre que nous avions tous. Celui qui vous disait non vous mentait impunément. Les histoires chocs entretenaient le suspens et un sens du devoir que nous recherchions tous. Cela nous faisait nous sentir concerné. Qu'importe alors que l'on se nourrissait de la souffrance de quelqu'un. L'humain était un animal. Il ne servait à rien de le nier. L'on vivait bien mieux en acceptant ce que nous étions tous. Là tout au fond de nous.

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MessageSujet: Re: Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris)   Coast City Confidential (Kyle Rayner, Carol Ferris) EmptyMar 22 Mai - 20:54




Coast City Confidential
Kyle Rayner • Carol Ferris

Bullock se prit un revers cinglant dans sa tentative de draguer la jolie Ferris. Il maudit intérieurement le dieu des flics de lui avoir présenter un tel appât sous le nez. Il avait espéré qu'elle serait une fille va va voom capable de s'en manger une sévère pour les policiers à l'embonpoint du ventre prononcé tel que lui. Mais non, cette succube tenait plus d'une spartiate que d'une fille à la cuisse légère. Appelons ça Carol la frigide. Bullock ne médita pas plus loin sur l'effet manqué de sa tentative de séduction pour interpeller la belle et accueillit avec joie le sauvetage inespéré de Rayner qui su capter son attention sur leur affaire. Cela leur valut une libération et un ticket d'entrée dans la villa Ferris.

Bullock admira l'endroit. Une villa sur les hauteurs californienne, vu imprenable sur Coast City. Que des villas huppés dans le coin. Bullock prit la mesure des lieux pendant leur trajet en voiture. L'un des voisins de Ferris se tapait un terrain de 20 hectares. Il y élevait des bœufs. Il les abattait pour faire des barbecues. Un autre des voisins fortunés de Ferris hissait des drapeaux dans le jardin de sa villa : celui des USA, celui de la Californie, celui qui disait ne-me-marchez-pas-sur-les-pieds. La voiture s'arrêta devant la propriété Ferris. Bullock admira le logis de Carol la séduisante. Son « taudis » était construit sur 3 niveaux en bois de séquoia et en pierre. Grandes terrasses et vues dégagées sur la ville. Le parking du voisin direct couvrait un demi-hectare. La propriété de Ferris la sévère bordait une piste d’atterrissage privée. Bullock s'approcha de la villa le regard fixé vers le haut. Il gloussa en imaginant que le dressing room de Carol la fatale devait être aussi grand que son propre salon à lui à Gotham.

A l'intérieur, Harvey s'immobilisa devant la cage au perroquet et observa le manège de Kyle. Jolie la bestiole. Devant Carol, Bullock bomba le torse afin de rentrer son lard et paraître moins gros. Il serait peut-être plus à son avantage devant la propriétaire des lieux. Pendant que son jeune acolyte expliquait les tenants et les aboutissants de leur enquête à Carol, Harvey s'approcha d'une des grandes vitres de la véranda pour observer le jardin d'un des voisins. Une vaste piscine. Une douairière à caniche en maillot de bain et lunettes de soleil était allongée sur une chaise longue. Un léopard apprivoisé avec un collier autour du cou, rôdait sur le bord du bassin. Harvey attrapa Kyle par le col et le tira jusqu'à lui et la vitre. Il lui désigna le jardin au loin :

« P'tit regarde un peu ce qui se traîne au bord de cette piscine. T'as vu cet animal de compagnie ? »

Le léopard apprivoisé tendit son postérieur au dessus de la piscine et commença à déféquer. La douairière se plaignit en couinant. Un domestique en livrée blanche se ramena en courant vers la piscine en brandissant une épuisette. Bullock se détourna de la vitre pour reporter son attention sur Carol Ferris. Il jugea plus habile de laisser le môme Rayner la convaincre de les aider à démêler leur affaire, grâce à son bagout juvénil de beau-gosse sur le retour. Si jamais elle était réticente à leur apporter son concours, Bullock était prêt à lui promettre un autographe de Bruce Wayne en personne. Et mentirait en passant en déclarant que lui même natif de Gotham City, il connaissait personnellement le milliardaire. Harvey ne put s'empêcher de dire quand même :

« Une affaire étrange comme celle-ci qui s'entasse parmi les non-résolus du commissariat de cette ville, ça ne peut se résoudre qu'avec plusieurs investigateurs. Si vous nous aidez, on aura plus de chance de réussir. Seul un travail d'équipe peut en venir à bout. C'est comme si on était tous aux bains turcs : une main lave l'autre, et tout le monde s'astique. »

Harvey jeta un regard confus à Carol :

« Euh… façon de parler, c'est une métaphore… une allégorie… tout ça...enfin je me comprends. »

Il se détourna des deux comparses et lança :

« Je m'en vais fouiner chez les militaires. On a cas se retrouver ici demain à la même heure. On pourra échanger les infos qu'on aura glané. »

…………………………

Le dossier de la victime que Bullock avait trouvé aux archives, avait été caviardé par l'armée. Manquait plus de trouver qui avait fait ça à l'US Air Force. Bullock avait une astuce pour cibler des militaires et leur faire cracher le morceaux. Fallait dénicher les officiers de l'Air Force qui se faisait balader par le bout du braquemart. Harvey se rendit au standard téléphonique de Coast City et joua de son insigne de flic pour consulter les appels téléphoniques passés sur portable ou ligne à demeure par les quidams en uniforme de Californie. Bullock eut droit à un ordi. Il consulta les relevés d'appel des 3 dernières semaines pour tous les officiers de l'US Air Force. Il tomba sur 3 d'entre eux dont les prénoms étaient : « Casey », « Wendell » et « Earl ». Les 3 quidams avaient passés chacun 100 fois plus d'appels à une autre femme qu'à leur épouse. Harvey avait ferré le jackpot. Il sortit son calepin et recopia tout.

Bullock envoya des SMS aux 3 types avec un JE SAIS QUE TU TROMPES TA FEMME à vous flanquer la trouille. Il leur donna rendez-vous dans un coffee shop, les 3 à une heure d'intervalle. Bullock arriva sur place une heure en avance et investit un box au fond de la salle. Il se goinfra de donuts et de cafés. « Casey » se pointa à l'heure, il était furieux. Espèce de salopard. Je suis marié. Vous m'avez attiré ici pour me cuisiner sur cette nana que j'ai sauté en douce. Harvey harcela Casey. Casey lui révéla ceci : qui est-ce qui a le pouvoir de caviarder des dossiers dans notre base militaire? Le général Eiling. Lui seul à l'autorité pour ça. Harvey promit le silence et dit à Casey qu'il pouvait partir. Casey décampa.

« Wendell » se pointa. Il était furieux. Espèce d'enfoiré. Je suis marié. Vous m'avez attiré ici pour me cuisiner sur cette nana que j'ai sauté en douce. Harvey harcela Wendell. Wendell lui révéla ceci : Si quelqu'un caviarde des dossiers criminels dans la hiérarchie militaire ? Ouais le général Eiling, lui seul fait ça. Harvey promit le silence et dit à Wendell qu'il pouvait partir. Wendell déguerpit.

Earl se pointa. Il était furieux. Espèce d'ordure. Je suis marié. Vous m'avez attiré ici pour me cuisiner sur cette nana que j'ai sauté en douce. Harvey harcela Earl. Earl lui révéla ceci : Si quelqu'un pratique la destruction de dossiers en haut lieu ? Ouais, uniquement le général Eiling. Mais il les passe pas à la broyeuse, il les caviarde. Harvey promit le silence. Earl détala.

…………………………

Lorsque Bullock revint le lendemain dans le salon de la villa Ferris, il trouva ses comparses. Il leur annonça sa révélation :

« On a un nom d'un quidam à chopper et à interroger. C'est le général Eiling qui a caviardé le dossier d'enquête de police sur le meurtre d'Alexandra Dewitt. Ce qui veut dire qu'il veut cacher quelque chose, donc qu'il connaît sans doutes des détails sur sa mort. Qui sait, il connaît peut-être le coupable. Et vous de votre côté ? Vous avez déniché quelque chose ? On est entre nous, alors on se la montre ! »

Bullock jeta un regard confus à Carol :

« Euh… façon de parler, métaphore, allégorie, tout ça... enfin je me comprends. »

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