Tu ris, tes doigts autour du coup de cet homme tremblant de peur. Tu passes ta langue sur tes lèvres, le fixant alors que tu « Pauvre petit homme sans défense.. Incapable de résister à mon charme ! ha ha ! » Tu ris à nouveau alors que tu serres simplement son cou entre tes doigts. Tu regardes autour de toi, avançant sur le chemin recouvert de sang et de corps inanimés. Ils sont là depuis un moment, c'est même étonnant qu'aucun héro ne soit encore venue régler ce problème depuis l'apparition du soleil. C'est assez drôle, ils ont surement mieux à faire. Ils ont gotham, metropolis, central city et les autres villes mais après tout, les petites villes aux alentours ne comptent pas vraiment, et leurs populations ne semblent pas les inquiéter. Tu finis par te stoppera alors que tu tournes le regard vers cet homme que tu traines encore. Tu t'avances sur ta rampe de glace, si haute et si belle. Tu hausses un sourcil quand tu l'entends te demander pardon, et pitié. Ha ha, la bonne blague, avoir pitié de lui ? Et puis quoi encore ? Tu secoues la tête pour finalement créer dans ta main un long pique de glace. Tu ricanes alors qu'il a compris ce que tu allais faire, alors qu'il pleure et demande pitié pour sa vie. Et toi, tu hausses les épaules, plantant simplement ton arme de glace au niveau de sa poitrine. Lentement, pour l'entendre crier sa douleur. « Owi.. Encore ! Ça m'excite ! » Tu te mordilles la lèvre jusqu'à ce qu'il décède et que tu le lâches. Comme ça dans le vide. « Pas très résistant.. »
Tu tombes. Il a fallut quelques secondes à peine pour que toute la glace disparaissent, pour que le combat entre Caitlin et Killer Frost ne reprennent, et tu tombes.
Tu ne sais pas ce qui se passe. Enfin si tu le sais bien mais tu ne supportes plus ce genre de situation. Tu pleures, tu trembles, tu ne sais plus vraiment quoi faire pour garder le contrôle, pour continuer à être toi même. Tu te retrouves toujours dans ce genre de situation et c'est plus tenable. Tu es dans un état pitoyable, t'as les fringues a moitié déchiré, sales, couvert de sang. Tu ne t'inquiète pas plus que cela pour le moment. Killer est toujours là, non loin, tu le sens, elle est prête à reprendre le dessus. Tu papillonnes des paupières un instant, fermant ensuite les yeux pour reprendre une grande inspiration alors que ton corps continue de trembler par la peur. Tu frisonnes, tu n'as pas spécialement froid, il semblerait que cette psychopathe a su absorber assez de chaleur pour que tu puisses garder le contrôle et ne pas mourir tout de suite. Mais tu t'inquiéterais un peu plus si tu avais remarqué ta blessure sur le flanc gauche, et les autres hématomes qui font leur apparition. Tu te redresses, tu as la tête qui tourne et si tu distingue une silhouette au loin, tu n'as pas le temps de t'attarder parce que tu retombes lourdement sur le sol. Ta main se pose sur cette plaie saignant lourdement. Tu regardes ta main, pour une fois c'est ton propre sang qu'il y a dessus. Comment t'as fait ? Tu es tombée en tant que Caitlin ? Tu as été blessé en tant que Killer Frost ? T'en sais rien, c'est rare les fois ou Killer est blessée après tout. C'est surement la première fois que tu t'en rend compte dans tout les cas. Tu as mal. Et la peur ne fait que prendre plus de place. Tu tentes de te redresser a nouveau, tu regardes autour de toi mais tu ne sais pas comment faire. Tu fais un pas, mais tu chancelles un peu. Tu tombes a nouveau, tu ne tiens plus debout, tu perds trop de sang ? Peut-être tu n'arrives pas vraiment à distinguer. Ta vision est devenue floue. « à l'aide... » c'est qu'un murmure, alors que tu fixes quelque chose que tu ne distingues même pas. Tu vas mourir là ? Comme une idiote ? Ca t'apprendra, c'est surement mieux ainsi, tu as tué tous ces gens. Même si ce n'était pas vraiment toi.
" Le combat faire rage en ville, La criminelle Killer Frost est aux prises avec quelques justiciers de la league. Il semble que le camp des gentils pourrions nous dire, ne lésigne pour une fois pas sur les moyens pour mettre un terme au bain de sang causé par la meurtrière de glace. On compte plusieurs quartiers en ruine, en ce qui concerne les victimes trop tôt pour le dire." Conner serra le point au son de cette nouvelle, n'ayant qu'une envie. Partir dans le ciel et et écraser son poing sur le visage de cette sorcière, il lui suffirait d'un coup bien placé pour lui arracher quelques dents. A deux doigts de partir, ce n'est que par l'intervention de Tim qu'il s'arrêta. Son ami ayant reçu comme consigne de ne pas faire sortir l'équipe sans l'accord de la league: Tu n'en as pas assez Tim ? Attendre bien à l'abri que notre jour vienne ? Pour Batman tu es le plus faible de ses apprentis, même Nightwing à plus de marge que toi." Cela était sortit sous le coup de la colère, ne voulant absolument pas blesser son ami il tenta de faire un pas vers lui, lui même dans l'ombre de Superman ne pouvait que partager le sentiment de celui l'ayant arrêter. Dans le fond Tim ou Cassandra demeuraient comme lui, impatient d'en découdre, de sauver le monde.
"Excuse moi mon ami, tu n'es en rien fautif je le sais..." Il termina d'enfiler son t-shirt au symbole des EL, continuant à regarder la télé en silence. Il pu sentir que certains de l'équipe étaient de son avis, aussi Tim envoya un message à Superman & compagnie. Dans le but de qui sait au moins aider les victimes du combat, faire sortir ses amis de cette cage de sécurité: Comment on peut vivre avec un esprit aussi perturbée cracha Roy dans son coin." Comme à son habitude la league la ferait prisonnière, cette bonne femme vivrait heureuse dans un trou sans lumière pour toujours, une fin bien trop douce pour cette chose immonde et sanguinaire. " On a le feu vert les gars ! On peut y aller" Hurla Tim aux autres. " La league nous autorise à nous rendre sur place, il y a beaucoup de gens coincés sous les débris et de blessés. Ok je sais que c'est pas un combat, mais au moins on aidera... Cependant Atom précise que Killer Frost à est parvenue à prendre la fuite, elle est gravement blessée donc dangereuse. Si on la trouve on doit avertir la league ou les titans."
" Le dernier qui arrive fera pas joujou avec Killer" murmura Conner à Cassie, la seule capable de se rendre sur place aussi vite que lui. Enfile un sweat noir simple sur les épaules, Conner se propulsa haut dans les airs. Il pouvait enfin voler, se nourrir de la chaleur solaire et se sentir puissant. Les yeux fermés il inspira profondément l'air dans ses poumons, savourant cette petite dose de liberté. trouvant l'endroit le plus large pour atterrir, son arrivée souleva une large masse de poussière et de cailloux. Succédé ensuite par Cassandra et les autres ayant du prendre un véhicule aérien, ni une ni deux tout le monde se mit au boulot, les deux surhumains soulevant les bouts de bâtiment pour en faire sortir les victimes. Conner n'étant pas trop instruit en médecine se contentait de déposer les victimes aux secours les plus proches, il demanda le silence aux personnes proches de lui. Pour ainsi pouvoir entendre des cris ou signes de vies dans le quartier, pointant au fur et à mesure les endroits utiles aux ambulanciers, cherchant le moindre bruit de coeur son oreille fut attirée par une voix. Faible mais assez clair pour qu'il puisse en savoir la distance: Une femme la-bas, je m'en charge." Décollant dans sa direction il ne fallut à Kon que quelques secondes pour l'atteindre, terminant le reste du chemin en courant.
" Je vous ai entendu madame, je suis la pour vous aider." Conner posa un genou à terre, glissant une main sous la nuque fébrile de l'inconnue. Il prit le temps d'observer son corps, chose aisée car relativement dénudée. Cette dernière portant une tenue laissant peu de place à l'imagination, Conner ne s'attarda nullement à des pensées obsène. Il détacha la fermeture de son sweat pour en recouvrir le buste de la demoiselle, par pudeur autant que par soucis de conserver sa chaleur: J'ai ici une femme gravement blessée, pas le temps d'attendre une ambulance je la dépose au centre médical le plus proche terminé." Conner fit un sourire rassurant à la victime maintenant soulevée et dans ses bras, contrairement à son habitude il s'éleva doucement du sol puis prit la direction d'un lieu pouvant aider cette femme. Son regard bleu azur plongea dans celui de Catlin: Il faut s'accrocher madame, je ne compte pas vous perdre d'accord ? Madame ?"
Ne recevant aucune réponse il se propulsa encore plus vite pour atteindre la clinique, une fois aux urgence il déposa Catlin sur un brancard, la confiant aux soins des docteurs. Un infirmier balança son sweat au sol dans la précipitation des sois, Conner l'enfila de nouveau même si le vêtement était recouvert de sang encore humide et brillant à la lumière des néons. Il porta son attention sur sa main gauche recouverte de sang, celui de cette femme. Rien ne disait qu'elle allai s'en tirer, aussi Conner décida de rester dans le coin. Au moins saurait-il s'il avait encore échoué dans son rôle de Superboy, de sa main propre il subtilisa une paire de lunette appartenant à un homme âgé prit en charge par d'autres secouristes pour les poser sur son petit nez.
Plus pratique pour attendre dans la salle d'attente, une heure et puis deux, puis bientôt quatre heures passèrent. Conner guettant le passage d'un lit suportant le corps de la pauvre victime, chose qui arriva finalement au coeur de la nuit. Il en profita pour se présenter au bureau des infirmières, arborant un sourire timide comme un Clark Kent peu assuré. Oui il avait Observer Kal dans sa vie humaine: Bon..Bonjour je...J'ai aidé la jeune femme durant l'accident, je peux avoir de ses nouvelles ?" On le rassura alors, lui disant qu'elle n'était plus en danger pour le moment. La dame lui parlant lui proposa même d'aller voir la jeune femme dans sa chambre, lui expliquant que voit un visage amical même inconnu ne pourrait faire que du bien à cette petite.
D'un pas discret Conner pénétra alors dans le lieu, découvrant une femme au visage fin et fatiguée. Toujours en sommeil suite à son opération, des câbles la parcourant alors de partout pour la maintenir sous surveillance. Il tira une chaise pour sa rapproche d'elle, l'observant longuement en silence, prenant doucement la main de l'inconnue pour lui faire sentir une présence: Je n'étais pas la pour vous sauver de cette créature, je m'en excuse, mais je suis la maintenant. Il faut ouvrir les yeux, ne pas donner une victoire de plus à Killer..."
C'est un cauchemar. Une fois de plus tu te réveil en plein milieu d'un cauchemar. Elle a fait des siennes encore, elle a tué encore toutes ses personnes sans même avoir une once de remords ou de pitié. C'est pas toi, cette femme, c'est pas toi. Tu as peur, depuis qu'elle existe tu vis dans la peur de ne plus etre maitresse de ta propre vie, de ne plus avoir de vie tout simplement. Tu finis par t'ecrouler au sol, tu as perdu beaucoup de sang et tu ne peux même plus tenir debout. Ca t'apprendra Killer, dommage que ce soit finalement toi qui en subit les conséquences. " Je vous ai entendu madame, je suis la pour vous aider." Tu ne sais pas qui parle, tu vois trop flou pour le voir. Un héro ? Un homme lambda ? T'en sais rien. Mais tu lui es reconnaissant de venir à ton aide. Il finit par te porter, tu ne comprends pas vraiment ce qui se passe, tu ne remarques même pas qu'il se met a s'élever dans les airs parce que tu es à moitié consciente. Tu luttes pour ne pas sombrer, mais c'est trop difficile. Tu n'as plus de force, tu as froid. "Il faut s'accrocher madame, je ne compte pas vous perdre d'accord ? Madame ?" Mais tu n'es déjà plus là. Tu perds finalement connaissance. Faire partie des victimes de son alter-ego, c'est tout de même un comble. Tu arrives rapidement aux urgences mais toi tu n'as pas conscience de tout cela. tu n'as pas conscience de ce que peuvent dire les médecins, de ce qui se passe au bloc opératoire, ou même dans les couloirs. tu ne sais rien, t'es juste en train de vivre un cauchemar qui ne s'arrête pas, même une fois réveillée.
Tu ne sais pas depuis combien de temps tu es là, depuis combien de temps tu n'as pas ouvert les yeux ? Dans le fond tu as l'impression que ca fait plus de deux ans que tu dors, que tu ne vis plus comme avant, que cette seconde partie de toi ruine tes efforts pour vivreune belle et grande vie. Tu ne sais pas depuis combien de temps tu as perdu connaissance, ni même ce qui se passe véritablement. Tu as chaud pourtant. Y'a une main dans la tienne, si tu es incapable de la serrer entre tes doigts, tu sens pourtant sa chaleur. Si chaude. Ca te fait du bien, cette chaleur, c'est doux, c'est pas agressif, c'est pas une vague impressionnante, c'est juste un fluide lent et doux qui parcours ta main et grimpe le long de ton bras avant même de réchauffer ton coeur. Tu te sens bien, est-ce à cause du sédatif ? T'en sais trop rien, tu ne peux pas raisonner normalement quand il s'agit de ton propre corps parce que tu sais que tout est différent, parce que tu es différente. Tu commences un peu a bouger, tes doigts serrent un peu cette main encore dans la tienne alors que tu reprends doucement tes esprits. tu ouvres les yeux, difficilement. Tu ne le vois pas, que la couleur change, que tu dois papillonner un peu des paupière pour te faire à la lumière qui t'éclaire. Tes prunelles d'un bleu presque translucide pour finalement reprendre la couleur normale de tes yeux. Tu gardes le dessus. T'es rassurée, mais pas pour longtemps. tu bouges la tête, mais ça te fait grimacer avant de voir cette main dans la tienne. Cette chaleur.. tu comprends enfin comment tu pouvais sentir cette chaleur. Mais ce que tu ne comprends pas c'est qu'il ne bouge pas, on ne voit rien physiquement sur ce que tu as fait sans même t'en rendre compte. Mais c'est pas ces questions que tu te poses tout de suite, tu paniques. Ton coeur s'affollant alors que tu le relaches, alors que tu bouges pour te reculer sans te soucier de ta blessure, de tes sutures et de la plaie. Tu ne sais pas ce qui s'est passé, tu ne t'en souviens plus vraiment. Tu te rappelles simplement de ces corps, de ces ruines, et de toi au milieu avant de tomber. tu te souviens de cette voix qui voulait te rassurer. mais là c'est différent parce que tu veux t'éloigner de lui, de tout le monde. Tu aurais pu le tuer dans ton sommeil sans même le savoir, tu aurais pu tuer tout le monde ici si ce n'était pas toi qui avait repris le controle. Tu aurais pu détruire et tuer tous le personnel médical, les patients, petits et grands. Tu aurais pu tous les réduires en poussière de glace alors qu'ils viennent de te sauver la vie. tu pleures, les larmes roulant sur tes joues alors que tu te moques de tout pour finalement te mettre à bouger dans ta panique. Tu attrapes les cables, ces tuyaux qui sont là pour t'aider, et tu les arraches et tant pis pour les perfusions et le sang qui coule de ton bras. « M'approchez pas ! partez ! » que tu te mets à crier en pleurant, tu trembles comme une feuille, quittant ton lit pour aller te mettre contre un mur plus loin, gardant une distance de sécuriter. C'est lui qui t'a sauver ? tu ne veux pas lui faire de mal, tu ne veux pas le blesser, ou pire. Il ne devrait même pas être là.
C'est finalement le personnel médical qui débarque, et qui éloigne ce pauvre jeune homme de toi. Ils ont été alerté dès que tu as retirer les tuyaux et le capteur de fréquence cardiaque. t'as pas besoin de ça, t'as pas besoin d'eux. Tu t'en percuade, tu ne veux pas les blesser. tu as peur et quand tu as peur, tu sais généralement que ca finit dans un bain de sang. On te met sous sédatif. Tu seras a moitié consciente et tu ne pourras plus fuir. On t'allonge à nouveau dans le lit alors que le médecin en charge de ton cas finit par se tourner vers l'inconnu « Elle est en état de choc, c'est normal après ce qu'elle vient de vivre. Vous pouvez lui parler et la rassurer. » Qu'il finit par ajouter avant de quitter la chambre avec le personnel médical. Toi, tu poses tes yeux sur lui, t'es droguée mais tu sais encore ce que tu fais ou ce que tu dis. tu espère juste que Killer n'en profitera pas.
Il n'avait ensuite troublé en aucune façon le repos de la patiente, continuant d'avoir envers elle un regard empli d'inquiétude. La peur d'avoir échoué une fois encore laissa peu à peu la places aux fantasmes, aux pensées concernant la vie passée et surtout possible de cette personne. Avait-il sauver une femme unique et singulière ? Une femme aimée par une famille unie et nombreuses ? Ou alors avait-il sous les yeux une âme en perdition ? Une de ces filles brisant des cœurs, écrasant moins fort ou bien moins jolie qu'elle ? Dans un cas comme dans l'autre ce sauvetage aurait-il moins de valeur ? Une personne médiocre mérite t-elle une mort rapide et sanguinaire ? Dans le Conner dessina le portait d'une femme simple et douce, ayant vu le jour à Boston. Elle travail dans le domaine de l'art. Jamais à l'heure pour un rendez vous, une tâche de café au niveau d'un sein sur ses tenues. Typique d'une femme pressée, écrasant un gobelet de plastique contre sa poitrine en sortant d'un taxi. Par la suite elle devint une fille de fermier, venue dans cette ville en quête d'une vie plus frissonnante et passionnée. C'est ainsi l'esprit avait besoin d'imaginer pour faire face à une perte imminente et injuste, une partie de son cœur refusait avec hargne de voir mourir une personne inconnue.
Une larme à la texture de cristal perla sur le coin de l’œil de la belle aux yeux clos, il s'avança plus en avant sur sa chaise pour la récolter du bout d'un ongle. Rien de bien étrange, les yeux devant rester humides même dans un genre de coma. Jamais Conner ne c'était montré aussi méticuleux et attentif à une autre personne, mais pour une femme inconsciente qui ne l'aurait pas fait ? Attentif était une particularité humaine si cher au cœur de Kal, au départ cela n'avait été que quelque chose de lent et passif. Comme une eau glacée, s'écoulant subtilement au sein d'un café brûlant. Cette sensation est à prime abord agréable. Donnant au corps une sensation de fraîcheur naturelle, son pouce frôlant la chaire froide du dos de la main de Catlin remarqua le changement discret. Catlin passant de froide à tiède.
Le changement va finir par se produire elle revient de son sommeil, elle gesticule comme un nouveau né à la sortie d'une sieste, elle respire d'un réveil difficile mais salvateur. Conner voit l'oeil de Catlin. Cette prunelle de glace qui comme un renard prit dans les feux d'un phare disparaît dans la nuit noire. Était-ce une illusion, un effet secondaire que seul un médecin pourrait expliquer à un néophyte comme lui ? Alors que tout s'emballa qu'elle s'écartait de lui, Conner se redressa, puis se mit debout dans le calme. Il était bien rare de le voir paniquer, avait-elle peur qu'il n'est découvert son secret ? Ou avait t-elle peur tout court ? Il l'observa tout arracher, fuir pour se mettre contre un mur. Elle lui faisait de la peine, mais ne la jugea en rien capable de comprendre la raison de cette attitude.
Conner ne su pas trouver les mots pour la rassurer, laissant le soin aux docteurs de le faire. Un doute, une idée avait pénétré le cerveau de Kon. Elle n'avait pas eu peur de lui, ni du lien. En ville cette femme avait peur de mourir oui, mais en aucun cas que Killer ne la trouve, sinon pourquoi prendre le risque de se faire entendre. Alors qu'elle était remise dans son lit il secoua la tête pour chasser cette pensée aussi stupide que précoce. Pour respecter cette personne il ne poserait plus la main sur elle sans sa permission, il posa la chaise contre un des murs. Pour ensuite remplir un verre d'eau dans lequel il plongea une paille, posant par la suite le récipient sur la table de chevet: Je suis la pour vous aider." Une phrase déjà prononcer au coeur d'une ville en ruine, dite cette fois avec calme et douceur.
Une nouvelle fois assit sur sa chaise Conner se contenta de lui sourire maladroitement. Il ne pouvait rien faire, rien dire qui aurait produit chez la jeune fille un sentiment de sécurité. Partir ? Le choix le plus judicieux, elle était en vie, la finalité de sa mission était chose faite. Il pointa son doigt vers la fenêtre, exprès pour qu'elle y porte son attention dessus: Ce qu'il y a dehors peut nous faire peur c'est vrai. Moi j'en ai peur. Il y a des gens voulant nous faire mal, d'autres au contraire qu'on voudrait blesser plus que de raison. Je pourrais débuter en disant un prénom ? Mais que serait un prénom pour une femme ayant peur ? Je propose une promesse, je ne vous ferez aucun mal. Et vous en retour la même chose, puis on se présentera à l'autre. L'anonymat n'est une bonne chose ni pour le sauveur, ni pour la personne sauvée non ? Ensuite je vais simplement partir et après quelques jours ici tout ira mieux pour vous."
Tu as peur. De tout. De cette situation. De toi même. Et d'elle. Comment peut-on avoir peur de soi même ? Tu sais que tu ne l'as controle pas et c'est de plus en plus fréquent. C'est dangeureux, pour toi, mais surtout pour ces gens que tu ne veux surtout pas faire souffrir. Tu ne veux pas avoir peur, tu rêverais d'être comme avant, juste Caitlin, juste cette scientifique qui rentrait tellement tard chez elle pour repartir si tôt au petit matin. Celle qui pouvait ne pas rentrer du tout pour terminer ses recherches ou continuer de travailler sur un projet important et dangeureux. Tu donnerais surtout tout, pour te retrouver à nouveau il y a deux ans avant d'être envoyée en Antartique. Avant que Killer Frost ne voit le jour. Tu pleures, parce que tu sais que tout ce qui ce passe est entièrement de ta faute. Tu es finalement prise en charge par des médecins, plus fort que toi, qui t'attrape et te sédate afin de te remettre au lit et de remettre les perfusions. Tu n'as pas froid. Tu ne te sens faible que par la drogue qu'on vient de t'administrer. Tu ne sais pas quelle quantité de chaleur tu as pu absorber avec sa main dans la tienne mais tu ne comprends pas comment il peut etre encore là, comme il n'est pas tombé de froid, tombé tout court. Tu reste alors sans avoir la capacité de véritablement bouger. En etat de choc que le médecin dit. S'il savait. Tu es en état de choc à chaque fois que tu te réveilles après que Killer Frost est passée. Les cadavres, le sang, tout cela est devenue une habitude qui te terrifie. Mais tu ne peux pas aller voir les autorités et dire "salut j'suis killer frost". Parce que tu tiens aussi à ta vie, même si souvent tu te dis que tu devrais le faire le temps d'apprendre à tout controler. Mais tu sais que tu ne sortirais jamais, que jamais tu ne reverrais la lumière du jour. Mais tu n'es pas encore prête à faire un tel sacrifice. Tu pries juste pour garder le controle, beaucoup plus souvent, beaucoup mieux aussi. Tu reposes tes yeux sur ce jeune homme. Une curiosité trop grande. Il ne dit rien pour le moment et tu ne fais que le fixer, incapable de bouger. Il finit par bouger, approchant et tu ne peux même pas reculer, pour etre sur qu'il ne te touche pas. Bon cette fois tu es consciente et tu ne le viderais surement pas de sa chaleur. Il remplit simplement un verre d'eau qu'il dépose sur la table chevet après y avoir ajouter une paille. "Je suis la pour vous aider." Pour t'aider.. Il veut faire quoi ? Te tuer ? Non sinon il ne t'aurait pas sauver. A moins qu'il n'est comprit ton identité que trop tard. T'en sais rien t'es pas dans sa tête, tu ne sais même pas qui il est. Il s'assoie a nouveau, et tu ne le quitte pas du regard. Mais il finit par pointer la vitre et tu bouges, difficilement mais tu y arrives, pour regarder ce qu'il te montre. "Ce qu'il y a dehors peut nous faire peur c'est vrai. (...) Ensuite je vais simplement partir et après quelques jours ici tout ira mieux pour vous." Tu as du mal a comprendre ce qu'il raconte, tu n'as pas forcement les idées en ordre et le sédatif n'aide pas du tout. Mais tu comprends le principal. Il ne veut pas te faire de mal et c'est tout ce qui compte. Il pourrait mentir, tu ne le connais pas après tout mais, il vient de te sauver la vie non ? Alors pourquoi il mentirait pour finalement te tuer ? Tu reposes tes yeux sur lui pour enfin répondre « pourquoi... "nous" ? » Tu te demande pourquoi il parle ainsi, pourquoi il vous englobe dans le même lot. Tu as un peu moins peur, tu commences doucement a reprendre un peu d'assurance. Tu fermes les yeux un instant, ton coeur se calmant au même rythme que toi. « merci.. de m'avoir sauver. » tu fais une petite pause à nouveau, reposant tes yeux sur la vitre. Il fait sombre, la nuit est tombée depuis longtemps. Tu ne réponds pas au fait que tu ne passeras certainement pas plusieurs jours ici. A vrai dire, tu partirais, dès que tu le pourras. Dès qu'il ne sera plus là, dès que le sédatif arrêtera de faire effet. tu partiras, plus calmement cette fois pour ne pas eveiller les infirmières de garde trop tot. « Caitlin. » Finis-tu par dire. Il t'a sauvé, tu peux bien lui donner ton prénom. Mais tu es finalement prise d'un tremblement, d'un sanglot sortie de nul part. « me laissez pas.. seule. » Tu ne sais pas pourquoi tu lui demande ça. Parce que tu ne veux pas etre toute seule ici ? Ou parce que s'il y a quelqu'un pour te garder ici, pour que tu restes toi meme, ça évite que Killer ne se montre trop vite ? Un peu des deux, surement.
" Pourquoi nous ?" Répliqua t-il d'un air neutre, il adopta une posture plus avenante pour continuer à la détendre plus encore. " A votre réveil j'ai vu de la peur, chose logique. Mais plutôt que de frapper un étranger vous touchant ? Vous voilà à l'autre bout de la pièce, comme pour ne pas me faire de mal." Une main posée à plat sur son torse à l'emplacement de son coeur et Conner finit par conclure: Parfois ce qu'il y a ici, nous fait bien plus peur que les monstres au dehors. Je connais cette peur, pour avoir la même. Donc nous." Quelque chose clochait chez elle, quelque chose titillait l'oreille du Superboy en lui. Qu'aurait-il du faire ? L'accuser d'être dieu sait quoi ? Faire la même chose que Kal et tant d'autres lui avait faite à lui ? La regardait avec des yeux plein de haine et de colère ?
Lui crachait au visage qu'elle n'était qu'un monstre ? Oui Quelque chose le poussait à croire que pour être dans un aussi sale état, Catlin de son prénom ne devait pas être étrangère à Killer Frost. Non il n'en fit rien bien au contraire, elle ne le menaçait pas. Et même si c'était le cas il serait pensai-il en mesure de la réduire au silence, Ah ! L'orgueil de Conner comme toujours. Il pouvait entendre les cris plusieurs étages plus bas, les bouchons de la ville à plusieurs kilomètres. Le chaos lointain dévorant le monde autour de cette chambre, ce chaos que chaque humain au fond de lui pouvait sentir également. Martha lui avait rétrécir la planète, éloigner les unes après les autres les choses mauvaises. La peur n'est rien de plus qu'un parasite s'accrochant à une forme de vie pour exister, Alors doucement Conner réduisait le monde de Catlin. En temps normal notre personne devait être l'ultime bastion de raison, de paix dans l'orage de l'existence. Pour l'instant il allait être l'ancre de cette femme, même pour quelques minutes et lui faire retrouver une forme de raison. Elle était déjà passé par la, une chose certaine pour un oeil comme celui de Kon: Inutile de me remercier, je sauve naturellement car je suis comme ça. Mais être sauvée, voilà qui va probablement vous changer Catlin.
Une fois que quelque chose comme ça vous arriver, qu'on vous sauve, ça laisse quelque chose à l'intérieur non ? L'espoir d'être sauvé pour de bon ! " Lança Conner en levant les bras en l'air en laissant échapper un petit rire, comment le véritable Conner pouvait-il se révéler quand le monde entier voulait lui donner de l'espoir à lui ? Alors que son ADN lui dictait au contraire dans offrir aux autres. Il réalisa son attitude trop frivole et redevint lentement immobile et discret, Conner se leva pour prendre le verre en main. approchant la paille des fines lèvres d'une possible meurtrière en puissance: J'arrête de dire des bêtises, il vous faut boire un peu, ordre des docteurs jeune fille. Oh moi c'est Conner, le type qui passait par la par hasard." Un petit clin d'oeil accompagna la révélation de son prénom, vu la position difficile de boire sans ne faire couler une partie sur le coin de la bouche. Conner prit en main une serviette de papier du tas présent sur la petite table, l'approchant du visage de Catlin: Puis-je me permettre Catlin ? Car j'accepte de reste un peu, à condition de ne pas avoir une lèvre humide sous mon nez !"
Pourquoi il vous met dans le même lot ? Tu comprends pas ce qu'il veut dire. Quelqu'un lui veut du mal à lui aussi ? Bon tu te doute qu'il n'est pas un simple humain, il aurait du etre épuisé voire même mort avec la chaleur que tu lui as pris durant ton sommeil. Parce que ce n'etait pas quelques secondes, même si tu sais que la notion du temps est bien différente quand on est plongé dans un sommeil profond. mais tout de même, tu aurais du voir des traces de tout cela, mais il n'avait rien, pas même une grimace sur le visage. Alors tu te doutes bien qu'il n'est pas un simple humain lambda. Mais tu ne sais pas qui il est, et tu ne veux pas savoir. Parce qu'une identité secrete ne doit pas etre révéler, même s'il découvre ou qu'il comprend ton secret et tes crimes. "A votre réveil j'ai vu de la peur, chose logique. (...) Je connais cette peur, pour avoir la même. Donc nous. " Merde... C'etait si flagrant que ca ? Evidement que tu ne voulais pas le blesser, pas lui faire de mal, ne pas le tuer. Il t'a sauvé, il t'a aider. Tu ne comprends pas pourquoi il est toujours là alors qu'il devrait surement appeller les flics ou même chopper le premier super héro du coin pour te mettre hors d'état de nuir. Pourquoi il fait semblant de ne pas savoir, tout en indiquant clairement qu'il connait ton secret ? Tu as l'impression de ne plus rien comprendre. Est-ce le sédatif qui fait cet effet là ou simplement la situation que tu ne comprends pas ? Pourquoi il est gentil s'il sait la vérité ? tu n'es qu'un monstre, une meurtriere, une personne méritant clairement de mourir. Alors tu ne comprends pas pourquoi il peut se montrer si... compréhensif avec toi. "Inutile de me remercier, je sauve naturellement car je suis comme ça. L'espoir d'être sauvé pour de bon ! " Te changer ? D'être sauvée pour de bon ? Comment ça pourrait être possible ? Tuer Killer Frost sans tuer Cailin Snow, tu as fait des recherches, tu as même étudier ton propre métabolisme pour savoir s'il y avait un moyen mais tu n'as pas trouver. Tu ne peux demander à personne, tu ne peux pas te permettre que ton secret soit ainsi révélé. C'est ta survie qui est en jeu. Et puis, c'est possible que tout cela échoue, que finalement ce soit Caitlin qui meurt et qu'il ne reste plus que cette psychopathe en liberté, sans rien pour la retenir. Elle est dangeureuse, tu le sais bien, et c'est surement ça qui te fait le plus peur. "J'arrête de dire des bêtises (...) Car j'accepte de reste un peu, à condition de ne pas avoir une lèvre humide sous mon nez !" Tu ne bronches pas, de toute façon tu ne peux pas faire grand chose. Tu lui as juste donner l'autorisation d'un signe de tête. Il t'a donné un peu d'eau et il essuit maintenant le coin de tes lèvres parce que tu n'es clairement pas capable de le faire toute seule. Tu ne réponds encore rien, pas le temps qu'il t'aide et quand finalement il recule et que tu reposes ta tête contre ton oreiller, tu finis par soupirer quelques mots. « il y a des gens qui ne méritent pas d'être sauvé. » Evidement que tu parles pour toi mais que dire de plus ? Tu as demandé de l'aide parce que tu ne veux pas mourir mais finalement, ça aurait été un service pour tout le monde. Killer Frost ne serait plus jamais revenue, elle n'aurait plus fait de mal autour d'elle, tu ne te serais plus jamais réveillé au milieu d'un carnage et tu n'oses même pas imaginer les choses qu'elle doit faire et dont tu n'as pas conscience. Tu sais que ta mort aiderait le monde, sauverait des gens mais tu ne cesses de te répéter que Killer Frost n'est pas toi. Toi, tu es Caitlin, une brillante scientifique, une femme intelligente et qui ne veut faire de mal à personne. Tu fermes les yeux, la respiration calme, même si tu respires profondement pour ne pas paniquer, pour ne pas avoir peur. Le type sait quand même qui tu es et c'est pas facile. Il a beau ne pas le dire clairement et juste le laisser sous entendre, ça ne change rien que tu sais que du jour au lendemain, tu peux voir débarquer la Justice League à ta porte pour t'embarquer. Quoi que t'es pas sur qu'ils soient du genre à frapper à ta porte. Ils s'occuperont de Killer Frost et l'a tueront et tu perdras la vie en même temps. C'est surement ainsi que ça finira, a moins de parfaitement controler tout cela, d'être capable a controler tes pouvoirs sans que Killer ne se pointe, d'etre plus forte qu'elle. Mais tout cela, tu as l'impression que c'est ridicule, que tu n'es pas assez forte. Peut-etre qu'il vaut mieux finir morte, tu veux juste une mort rapide, c'est tout ce que tu veux. Tu soupires à nouveau en reposant tes yeux sur Conner. « pourquoi.. tu m'aides ? » ouai tu le tutoies, même pas peur. evidement tu sous entends que tu aimerais savoir pourquoi il te dénonce pas.
Conner prit son temps pour enlever la fine pélicule d'eau ayant coulée sur la peau blessée de Caitlin, contrôlant au maximum sa force pour ne pas lui causer plus de douleur. Son geste était lent, méthodique. Il ne frôlait que peu les humains, cette enveloppe si fragile, si précieuse aussi. Il plia le bout de papier humide pour le glisser dans sa poche, il avait un sweat toujours couvert de sang, par chance la couleur noir diminuait l'impacte visuel de se dernier. Il dégageait une odeur métallique, le sang séchant alors doucement sur le tissu. Pourtant aucune inquiétude n émanait de sa personne, ce n'était pas la première fois qu'il en était recouvert. Depuis qu'il avait vu l'oeil, il ne pouvait plus douter. Tout en lui parlant il évaluait les options, le dire à clark ? Stupide car le connaissant il prendrait des mesures drastiques pour mettre en cage Killer Frost, faisant passer cette Caitlin au second plan. Quel genre de héros ferait passer une seule vie avant des centaines d'autres ? C'était à l'heure actuelle le choix de notre ami, il pourrait sinon en parler à Cassandra sa tendre Cassandra. elle l'aiderait avec ce problème, mais ce serait imposer sur les épaules de Wonder Girl un fardeau si lourd.
Il pourrait dire à Cette femme. " Tu es un monstre, Killer Frost." et ensuite ? Elle serait brisée de l'entendre de la bouche d'une autre personne qu'elle, Il était idiot dans bien des domaines. Aussi espérait-il être un homme de bon jugement sur les personnes, toute sa vie il s'était demandé ce que ferait Superman dans une situation ou une autre. Aujourd'hui et pour la première fois il devait décider de ce que ferait Superboy, il ne pouvait se résoudre à l'exposer auprès de Kal est des autres. L'hôte humaine ne voyant semble t-il rien des atrocités de son alter égo, en revanche Caitlin verrait parfaitement les gens la traitant de meurtrière, elle verrait les regards surtout les regards. " Le mérite reste une notion seulement valable dans les films, les puissants se fichent de ce qui est juste ou pas. Enfin je voir pour vous trouver des fringues en premier lieu, disserté sur le bien et le mal n'est clairement pas conseillé avec une blouse ouverte au niveau des fesses !" Dans sa fuite elle avait du oublier ce léger détail vestimentaire, qu'il lui décrocha un nouveau sourire. Il S'excusa et ouvrit un temps la porte, interpellant la première infirmière de passage:
Excusez moi, mon amie n'a aucun vêtement. Serait-il possible de lui apportait quelque chose pour la couvrir, un pull, un pantalon ? J'ai un peu d'argent si ça peut aider..." Elle lui fit signe qu'elle irait voir pour trouver tout cela une fois un moment de calme arrivé dans le service. Refermant doucement la porte derrière lui il reporta toute son attention sur sur Cait, elle avait une meilleure mine, pas plus joyeuse juste plus réveillée. Il prit la liberté de s’asseoir sur le bord du lit, car oui une chaise à la longue ça fait très mal au cul, même pour un Kryptonien hybride. Conner prit le risque de lui offrir une nouvelle fois sa main, elle pourrait le vider totalement et le tuer, la fin misérable d'un clone de Superman ou bien qui sait il pourrait bien offrir à Cait la preuve d'une résistance bien humaine: J'offre mon aide à une victime de Killer Frost, rien de plus. Killer est une criminelle, qui sait Caitlin peut être une héroïne et ne plus être qu'une victime de plus, non ?"
Tu ne mérite pas de vivre. Tu ne mérite pas d'etre sauver ou d'être aidé. C'est ce que tu penses. Tu penses a ces gens, ces victimes, leur famille. A leur place tu voudrais aussi réclamer justice et vengeance, tu t'en moquerais bien qu'il y ait deux personnalités distinctes, tu voudrais juste la mort du coupable. Tu comprends ces gens, leur façon de voir les choses. Alors non tu ne mérites pas d'être sauvée. Tu ne mérites pas d'être encore en vie. " Le mérite reste une notion seulement valable dans les films, (...) le mal n'est clairement pas conseillé avec une blouse ouverte au niveau des fesses !" Tu n'as pas vraiment le temps de méditer sur ces paroles et cette notion de mérite dont il parle puisqu'il te rapelle alors que tu ne portes qu'une bloude d'hopital et que dans ta panique tu n'as même pas regarder que celle ci n'etait pas close dans ton dos. Tu deviens totalement rouge. Killer a beau adorer les tenues moulantes et en cuir, c'est pas vraiment ta tasse de thé, et si un tailleur est bien, qu'une robe est bien aussi, tu préféres de loin porter un jeans. t'es pas nudiste, t'es même très pudique et réservée, tu n'aimes pas qu'on voit ton corps en dehors de ta zone d'intimité. Forcement c'est différent en couple et encore, t'es totalement réservée quand tu passes la première nuit avec un homme, et les autres moins c'est pas forcement mieux. Mais là n'est pas la question parce qu'il a vu tes fesses, alors que tu ne le connais pas. Certes il est gentil, il t'a sauvé, et il ne semble pas vouloir te dénoncer. Mais est-ce une raison pour lui offrir la vu de tes fesses ? Alors tu fuis son regard, le rouge sur tes joues par cette realisation soudaine de la situation. T'es vraiment pas douée finalement, toujours dans les situations qui te mettent mal à l'aise. Il finit par s'éloigner un peu pour aller voir une infirmière qui passait par la. Tu ne sais pas ce qu'il va demander, mais ton coeur te trahit, tu as peur évidement, peur qu'il ne tienne pas parole. Pourquoi tu aurais confiance finalement ? Tu ne le connais que depuis quelques minutes, peut-etre qu'il se joue juste de toi le temps que les renforts arrivent. Mais tu ne veux pas croire une chose pareille, tu veux penser qu'il y a quelqu'un qui ne veut pas ta mort. "Excusez moi, mon amie n'a aucun vêtement. Serait-il possible de lui apportait quelque chose pour la couvrir, un pull, un pantalon ? J'ai un peu d'argent si ça peut aider..." Tu es surprise par de tels propos. Il demande des fringues, d'accord, mais de là à payer pour toi c'est n'importe quoi. Pourtant tu ne peux que te sentir plus calme, plus sereine aussi. Même si les doutes sont toujours là, au moins tu veux croire qu'il est sincère. Il revient ensuite, l'infirmière lui a répondu mais t'es pas sur d'avoir bien entendu. Il viens s'asseoir à coté de toi, et tu as malgré tout ce mouvement de recule. T'as peur qu'il te touche, peur de le blesser. Tu ne veux pas lui faire de mal, c'est surement la première personne au monde qui acceptera ton secret, qui pourrait ne rien dire et devenir ton ami. Qui fera la différence entre Caitlin et Killer. Il te tend sa main et tu ne sais pas quoi faire. Tu pourrais la prendre juste pour avoir une présence a tes cotés, un soutient. Mais tu as juste peur de le vider totalement de sa chaleur. Tu ne veux pas le blesser, même s'il semble résistant, tu ne sais pas comment ça pourrait se passer. "J'offre mon aide à une victime de Killer Frost, rien de plus. Killer est une criminelle, qui sait Caitlin peut être une héroïne et ne plus être qu'une victime de plus, non ?" Tu as une larme qui roule sur le coin de ton oeil avant de rouler sur ta joue. Tu bouges, venant sécher cette larme idiote qui trahit tes émotions. Tu regardes sa main pour finalement tu marmones « je veux pas.. te faire du mal.. » non tu ne veux pas. « je veux faire de mal à personne.. » que tu avoues un peu plus, les larmes aux yeux sous le point de tomber. Tu viens recouvrir ton visage de tes mains pour te cacher, tout en essayant de ne pas pleurer une fois de plus. Tu respires fort et profondement pour ne pas paniquer, pour ne pas qu'elle se réveille. Tu finis par passer tes mains sur tes yeux, de toute façon le maquillage que tu devais avoir a déjà couler donc tu n'es pas à celaprès. Tu sens les effets du sédatif diminuer, tu peux a nouveau bouger et tu es un peu plus reactive également. Tu finis par te redresser, assise sur le lit, mais tu tentes de garder une certaine distance de sécurité avec lui. Ce n'est pas de lui dont tu as peur, mais bien de toi. « je refuse que tu paies pour mes vêtements. Je trouverais bien quelque chose avant de partir d'ici. » Bon le probleme c'est que dans la tenue que tu avais il n'y a pas tes papiers d'identité ni même ta carte bleue ou ton porte feuille. Tu ne sais même pas pourquoi ils ne sont toujours pas venue te demander si tu avais une assurance ou quelque chose comme ça. Tu espère pouvoir fuir d'ici avant de devoir donner ton nom. « Comment... tout à l'heure... » Tu veux savoir pourquoi il est si résistant. Mais tu n'oses pas vraiment le demander. Tu prends une inspiration pour te donner un peu de courage. « quand j'étais inconsciente.. tu aurais du etre épuisée.. voir même être mal en point mais.. tu n'avais rien.. pourquoi ? » Il aurait même pu mourir parce que tu ne sais pas pendant combien de temps tu as aspirer sa chaleur.
Son coeur se figea en voyant la première larme, Conner savait donner l'impression de gérer les rapports humains. Alors que la vérité était toute autre, il agissait beaucoup par mimétisme, absorbant la gestuelle, les attitudes a adopter suivant les situations. Il savait par exemple que si une personne était triste, il fallait la soutenir, ne pas s'en prendre à elle pour la blâmer qu'elle soit ou non fautive. Voilà qu'elle pleurait, il n'avait personne pour lui dire comment réagir. Aurait-il du agir de manière identique au jour de sa naissance ? Pleurer sur son sort, admettre l'injustice de son existence ? Il s'était contenté de se battre, foncer droit devant sur le premier ennemi croisant son regard. Une stratégie de fuite dans la plus belle définition, il serra son poing. Il n'était pas vexé, ni en colère contre elle: Tout le monde fait du mal aux autres, si une personne lambda est capable de faire de son mieux pour arranger les choses . Je suppose qu'une femme au double maléfique le peut également."
Conner ne prenait presque plus la peine de dissimuler sa connaissance du secret de la demoiselle, ayant prouvé depuis le début de la conversation sa volonté de ne rien faire de néfaste. Par courtoisie il détourna le regard alors qu'elle essuyait ses larmes. Martha lui ayant dit que pour une femme, pleurer demeurer un acte très vulnérable. Il croisa ses doigts entre eux en demeurant à l'écoute des signaux vitaux de Caitlin, il était satisfait de voir qu'elle était déjà en meilleure condition. Elle devrait cependant rester dans son lit un petit moment, Killer était une folle mais pas au point de faire un carnage dans un lieu la maintenant en vie.
On ne tue pas la poule qui fait les oeufs pourrions nous dire, la patiente humaine pourrait souffler quelques jours en paix du au moins. Il haussa les épaules en guise de réponse à ses propos sur les vêtements, il ne se laissait que peu influencer par les ordres d'une fille trop fière pour demander de l'aide: J'ai vu ta tenue en te portant secours, tu n'avais rien sur toi, ni argent ni papier. Tu me fais la conversation depuis ton réveil, tu n'as donc personne pour venir te récupérer dans le coin." Il s'arrêta en insistant sur une poche en plastique, comme toujours. L'équipe médicale avait rassemblée ses effets personnels dans un sac, un tas de fringues en matière très dominatrice poiur ainsi dire: Tu devrais prendre le temps de réfléchir à mon offre." Il comprenait enfin l'amusement de Clark, qui était l'homme d'acier volant dans le ciel. Avait-il une vie ? Une famille ? Non il ne dirait pas son identité à Caitlin, lui pouvait gérer Killer Frost. Protéger Caitlin si besoin. Mais que ferait-elle si des hommes venaient à elle en quête de Superboy ? Ce que pourrait faire son alter ego de cette information serait une chose terrifiante ? A travers son alias il protéger l'identité de ses proches également, il ouvrit la bouche, laissant échapper un son presque inaudible. " Je suis Kon-EL, je suis Superboy, j'essaye de faire mon possible pour être un héros." Il n'en fit rien, ne dit pas un mot gêné par les questions de cette personne s'ouvrant à lui. Il se renferma doucement, préférant ne pas la mettre en danger, sans compter que Clark et Kara seraient furieux de cette exposition indirecte: J'aimerais trouver quoi dire, trouver une belle vérité pour enrober mes propos. On me reproche toujours de ne pas savoir mentir, je suis une personne compliquée qui fait son possible pour aider. Il y a plus dangereux qu'une femme de glace, tu ne risque guère plus qu'une vie en prison si tu es découverte. Dans mon monde on risque la mort, les gens qui connaissent trop de choses sur moi peuvent y rester."
"Tout le monde fait du mal aux autres, si une personne lambda est capable de faire de son mieux pour arranger les choses . Je suppose qu'une femme au double maléfique le peut également." Un double maléfique. On pourrait se croire dans un film totalement pourri qui serait classé comme "film d'horreur pourri". Pourtant c'est ce qui se passe actuellement dans ta vie. T'as un double maléfique, mais ce n'est pas une jumelle ou quelque chose comme ça, c'est toi, avec ton propre corps et c'estpas forcement plus rassurant pour toi. La preuve, t'es blessée, ça permet peut-etre à Killer Frost de rester sage pour le moment et pour toi de garder un peu le dessus mais pour combien de temps ? Tu n'as pas l'intention de trainer dans l'hopital de toute façon, hors de question de les mettre en danger. C'est bien pour ça qu'il faut que tu trouve quelques choses a mettre sur le dos pour pouvoir partir d'ici. Mais tu refuses qu'il paie quoi que ce soit pour toi. Tu lui dois la vie, tu ne veux pas en plus lui devoir de l'argent. Tu restes cependant encore dans ton lit, avec cette blouse trop légère que tu as enfin remarquée. Il a vu tes fesses, rien que de savoir ça tu es encore rouge. Mais de toute façon, tu as bien vu les vêtements que tu avais sur le dos avant cela et c'est vraiment pas la joie non plus. Au moins il y a quelque chose autour de tes fesses et de ta poitrine. Mais c'est en cuir et couvert de sang, ça aide pas du tout à vouloir les mettre mais si t'as pas d'autres fringues tu n'auras donc pas le choix. "J'ai vu ta tenue en te portant secours (...) Tu devrais prendre le temps de réfléchir à mon offre." Voilà que tu rougis a nouveau et que tu te caches même sous tes mains pour tenter de diminuer cette gêne. t'as honte de toi, honte d'avoir ete exposer dans une tenue si vulgaire, une tenue qui ne te ressemble tellement pas et pourtant tu sais que tu vas devoir mettre ça pour pouvoir partir. Il t'en empêchera surement, mais il peut comprendre que tu ne peux pas rester ici, surtout que les medecins finiront par voir que quelque chose cloche. Une hypothermie quand tu es arrivée, c'est presque logique avec le choc et la menace de Killer mais après, quand tu ne pourras plus trouver source de chaleur, ils verront tes signes vitaux et ca sera dangeureux pour toi et ton identité, pour les gens que tu connais aussi. Mais en parlant de chaleur, tu attends son explication. Il a tout de même tenue face à ton aspiration de chaleur quand tu lui as tenue la main avant ton réveil. "J'aimerais trouver quoi dire, trouver une belle vérité pour enrober mes propos. (...) les gens qui connaissent trop de choses sur moi peuvent y rester." Tu ne fais qu'acquiescer en lui souriant doucement, tu comprends parfaitement ce qu'il peut te dire. En protégeant ton identité tu protéges aussi les gens que tu fréquentes, tes collégues, ta famille, tes amis.. pour le peu que tu en as. Ainsi personne ne sait qu'ils sont liés de près ou de loin à cette sociopathe sanguinaire que tu tentes de garder endormie. Alors tu comprends ce qu'il veut dire, tu comprends qu'il ne dit rien. Tu reprends alors sagement « je comprends. » Tu ne peux pas lui en vouloir de garder le secret, après tout il ne peut pas savoir si Killer le saurait aussi et ça pourrait devenir dangeureux pour lui et ses proches. Alors tu ne veux pas le mettre en danger de quelque façon que ce soit. Tu finis par bouger, tu peux enfin te relever et quitter le lit. Tu attrapes le sac transparent avec tes effets personnels, àpart les fringues il n'y a rien de toute façon. Tu rougis et tu lui fais un petit signe pour qu'il s'éloigne. « tu pourrais te retourner, s'il te plait ? » Il a vu tes fesses mais il a pas besoin de te voir à poil. Tu attends qu'il le fasse et tu n'écoutes pas s'il te dit que c'est pas une bonne idée. Peu importe, tu retires la blouse et te voilà entièrement nue avec uniquement ce bandage sur tes blessures. Tu attrapes les fringues dans le sac, sous vêtement et tenue que tu enfiles. Tu grimaces déjà quand tu sens le cuir sur ta peau et le bruit que ça peut faire. Au fond ce n'est qu'une jupe courte en cuir et un corset. Mais c'est vraiment pas agréable à porter. Tu soupires alors que tu coupes la machine, au moins elle ne bipera pas quand tu auras retirer tes cables. Ce que tu fais aussitot après. « Voilà c'est bon. Je ne peux pas rester ici, c'est dangeureux, aussi bien pour eux que pour moi. » Tu lui souris doucement, t'es vraiment pas à l'aise et le rouge est toujours sur tes joues. Tu baisses les yeux sur ta tenue et t'as juste envie de partir te cacher. Tu t'avances jusqu'aux chaussures que tu enfiles, des bottes à talons. On dirait que tu es sortie tout droit d'un film porno sadomaso. T'as honte, tellement honte. Tu es pas discrete en plus. Parce qu'entre les talons et le cuir qui fait ce bruit très etrange quand tu bouges, tout le monde te remarque. Et dire que tu es à peine sortie de la chambre. Tu fais demi tour, rapidement, pour aller chercher la blouse que tu avais abandonner et la passer sur toi, au dessus de ces vetements. « c'est bon tu as gagné.. il me faut des fringues... je te rembourserais dès qu'on sera chez moi. » On ? Parce qu'étrangement tu sens qu'il va t'aider. Et que tu veux lui rembourser ce qu'il aura dépenser !
Comprendre un ennemi requiert plus de patience que pour le combattre, Bien entendu son équipe comme les autres équipes de héros avaient toutes un dossier sur elle. La désignant par son nom de code, ses motivations capacités et associés. Tout pour pouvoir la traquer et si besoin la mettre en prison, pour la presse et la league. Il était clair que cette femme n'était plus saine d'esprit, pour beaucoup elle représenter la finalité d'une mauvaise expérience, d'une mutation diforme et méprisable. Elle n'était guère plus pour Conner également, après tout ne s'était-il pas rendu sur place pour en découdre avec elle ? Agissant comme à son habitude tel un taureau fonçant sur la muleta d'un matador, ne voyant que ce drap rouge sang droit devant lui. Son attitude prévisible aussi au moment de venir en aide à une victime dans le besoin, il n'avait pas terminé dans cette chambre par hasard. La suite logique d'une vie diriger par un but, sauver des vies combattre la partie noire dissimulée dans ce monde. Il aurait du placer une main sur sa gorge, la faire repartir dans un sommeil profond à la simple vue de sa pupille de glace. Figé. Voilà définir son attitude à la place, la faille assez large dans une détermination aveugle, laissant pénétrer cette dose de doute. Si Killer Frost était un monstre à n'en pas douter, en était-il de même pour cette Caitlin ? Cela valait-il vraiment la peine, de mettre la tête de chaque personne de cette clinique sous une épée de Damoclès ? " Je suis assez solide pour résister à ton double, n'ai aucune crainte pour les gens de cet endroit. Dans l'immédiat, il nous fait te protéger toi." Superman aurait sans doute tout arranger, sauvant à la fois cette femme et le personnel proche. Conner n'était pour la peine que Superboy, si au moins Cait passait la journée ce serait une victoire.
Voyant qu'elle ne voulait pas rester plus longtemps sur place, prête même à remettre sur elle la tenue de sa double. Conner ne protesta même pas, ne soulignant même pas sa santé encore très faible. Il se tourna donc en silence, en temps normal regarder aurait du être une coupable tentation. Mais ce n'était ni le lieu ni le moment d'avoir ce genre de regard sur une femme, surtout d'une femme blessée et potentiellement mortelle. Une fois prête il pu donc contempler la plastique de la demoiselle, de quoi faire rêver plus d'un homme sur terre, la tenue n'aidant pas à résister à la créature. il pu sentir sa température corporelle augmenté, s'humidifiant par réflexe les lèvres: En effet j'ai oublié que... tu compte faire comment pour un taxi sans argent ? Dans cette tenue tu pourrais faire une mauvaise rencontre aussi." Quoi ? Il venait vraiment de lui sortir ça ? A une femme capable de tuer des masses de personnes sans même trembler ? Une main au cul et Killer reviendrait à la charge. " Conner Kent ! c'est....c'est mon nom" N'avait-il pas eu le temps de conclure qu'elle était déjà partie hors de la chambre, que venait-il de se passer la ? Il venait vraiment de laisser partir une possible menace dans la nature, il ne pouvait en parler à personne de su croit. Il sursauta légèrement au retour de la belle, ne sachant pas s'il devait rire ou juste être soulagé de la revoir. Il la laissa mettre la blouse sur elle, n'osant pas l'arrêter elle et ses envies changeantes: J'accepte à la condition d'avoir un repas offert, d'accord ?"
Au moins pourrait-il avoir un oeil sur elle un peu plus longtemps, histoire de décider une fois pour toute de quoi faire. Il s'en alla à la boutique de la clinique, la ou il y avait peluche, cartes et peut-être des fringues au logo de l'établissement. Son oreille vibra alors, à l'autre bout Tim lui demandant ou il était passé: J'ai une complication sur les bras, je dois déterminer quoi faire c'est tout. Rassure toi tout va bien Tim." Un petit passage à la boutique et le voilà de retour, avec un gros pull et un bas de pyjama en pilou: Si tu veux partir de manière discrète, escalier de service sur la gauche, contourne le bureau de la cadre et voilà. Je t'attendrais en bas, un fauteuil roulant et sur la droite si tu ne peux pas marcher. Tu diras que ton compagnon est en bas avec tes papiers." Puis conner quitta la pièce pour se rendre dans le Hall.
Tu dois sortir d'ici et tu ne veux pas mettre en danger ta propre vie et encore moins celle des patients présents ici. Tu sais que pour les autres tu n'es qu'une patiente mais Conner sait comme toi, que c'est dangeureux. Il pense peut etre que c'est une bonne manière de te garder à l'oeil et peut-etre même qu'il voulait te tuer ou qu'il pourrait profiter d'un changement de perfusion pour mettre fin à tes jours. Maintenant il sait qui tu es, il n'a aucune raison de t'aider ou de te sauver. Tu ne sais pas si tu peux avoir confiance, à sa place, tu n'aurais surement pas pris la peine d'aider. " Je suis assez solide pour résister à ton double, n'ai aucune crainte pour les gens de cet endroit. Dans l'immédiat, il nous faut te protéger toi." Te protéger ? Tu ne comprends toujours pas pourquoi mais soit. Tu lui demandes de se retourner pour que tu puisses te changer. Tu ressembles a une actrice porno comme ça c'est horrible et le rouge sur tes joues de trahit évidement. Quand tu lui dis que finalement tu es prête, tu le regarde se retourner. Et tu ressens cette chaleur qui émane de lui. Tentante et rassurante aussi. Mais tu es assez forte pour ne pas t'approcher. "En effet j'ai oublié que... tu compte faire comment pour un taxi sans argent ? Dans cette tenue tu pourrais faire une mauvaise rencontre aussi." Tu souris doucement, timide. C'est vrai que tu pourrais facilement finir agresser, mais tu sais aussi qu'en cas de danger c'est Killer Frost qui prend le dessus et qu'ils auraient plus de chance de finir en glaçon que de tirer leur coups. Tu ne penses pas à cela, tu as peur que ça l'a réveil trop tot de penser à tout cela. " Conner Kent ! c'est....c'est mon nom" Tu lui souris en inclinant la tête. Conner Kent ? Tu retiens, t'as une bonne mémoire après tout. Tu finis par t'éloigner mais rapidement tu fais demi tour quand tu comprends que quitter les lieux ainsi vêtue ne sera pas vraiment possible. Alors tu lui demandes son aide, sous la condition de le rembourser évidement. J'accepte à la condition d'avoir un repas offert, d'accord ?" Tu souris alors pour accepter. T'es pas vraiment douée en cuisine, tu ne cuisine pas assez souvent pour devenir un cordon bleu mais tu sais quand meme faire un oeuf et du bacon ou même simplement faire des spaguettis. "Si tu veux partir de manière discrète, (...) Tu diras que ton compagnon est en bas avec tes papiers." « Caitlin Snow.. » Que tu marmones avant qu'il ne s'en aille. Après tout s'il te donne son nom tu peux donner le tient. Tu soupires un instant, venant poser tes fesses sur le bord du lit alors que tu grimaces. tu penches la tête vers le bas pour voir ce qu'il se passe avec ta blessure. Tu viens de te faire opérer et tu devrais rester allongée, tu devrais être incapable de bouger mais la peur d'etre demasquer et le danger de la situation doit te fournir assez d'adrénaline pour faire tout cela mais tu sais qu'une fois la situation calmer, ta santé pourrait finalement etre pire. Mais tu ne peux pas rester ici, c'est impossible. Tu retires alors la blouse puis les vêtements qui ne sont vraiment pas ton style et finalement tu attrapes ce qu'il t'a ramener. Tu enfilele pantalon et le pull, tu te sens déjà moins visible et surement plus discrete. Tu vérifies que tu ne saignes pas au niveau de ta blessure, et en te changeant tu vois parfaitement le bandage prendre la couleur du rouge. Tu le referras une fois chez toi, tu feras attention, tu as des notions en médecine et tu sauras t'en sortir tu es sur. Tu sors enfin de la chambre pour prendre le chemin qu'il t'a indiqué plus tôt. Tu tentes de rester naturel et ne pas attirer les soupcons. Quand tu arrives aux escaliers tu es obligé de t'appuyer, de te maintenir sur la rembarde pour descendre. Tu as mal mais tu tentes de ne rien laisser paraitre quand tu croise quelqu'un. Tu respires comme il le faut pour ne pas sccomber a la douleur et tu arrives enfin au rez de chaussé. Tu reprends ta respiration, ton souffle, tu dois encore sortir de là et heureusement personne ne te pose de question. Tu arrives enfin dehors, l'aide frais te fait du bien mais tu as besoin d'une pause. Tu te rattrapes à un mur. Tu dois tenir le coup jusqu'à chez toi et une fois la bas tu pourras juste te reposer et t'allonger. Pour le moment tu dois etre forte mais tu sais que ca sera difficile. Tu n'as pas vu Conner.. est-ce qu'il t'aidera vraiment ? Ou est-ce qu'il est simplement partie chercher ses copains pour te mettre en prison pendant que tu es toi et non pas elle ? Tu le cherches des yeux, jusqu'à le voir. Tu es rassurée finalement, tu te traines un peu, t'appuyant contre le mur pour ne pas t'effondrer. « j'ai cru que.. tu etais partie.. chercher des renforts. » Après tout, tu ne pourrais pas lui en vouloir. « je comprendrais.. après tout. » Tu lache le mur pour finalement tenir debout mais rapidement tu perd l'équilibre pour retomber dessus. « tu veux bien m'aider, à marcher ? » Il t'aide, et tu peux prendre appuie sur lui. Son corps est chaud, tu le sens et tu aimerais vraiment t'en abreuver mais tu controle, pour une fois tu controles. Il t'aide jusqu'au Taxi que vous arrivez à avoir et une fois installer tu donnes l'adresse. Une fois le chauffeur en route tu tournes les yeux vers Conner. « je suis pas.. un cordon bleu.. mais j'espère que tu aimes les pates. »
" C'est en effet une bonne question, je me la pose chaque minute. Est-il judicieux de te laisser libre ? Puis je te regarde, je vois une innocente." Toujours assuré dans ses propos, n'allant pas par plusieurs chemins pour désigner une pensée. Il se voulait rassurant. Très maladroitement rassurant pour tout dire, mademoiselle Snow méritait quelques heures de plus avant d'être qualifiée de criminelle. De toute façon Conner disposait toujours de son dispositif de communication, si elle devait finir par le tuer on le trouverait un jour ou l'autre. Non sa propre mort n'était pas pour lui un vaste sujet d'inquiétude, né pour se battre, pour mourir au combat en soldat. Il avait fait assez de rencontres incroyables pour toute une vie, son équipe, sa famille El, Lilith et tant d'autres. Si jamais Killer Frost devait prendre sa vie, non il n'en serait pas désolé. Mourir en croyant au meilleur d'un être, reste une mort satisfaisante. Il avait remarqué l'état fragile de Caitlin, en guise de réponse silencieuse. Conne glissa une main au niveau de la hanche fébrile de cette dernière, l'autre glissant vers le poignet nu le plus proche de lui: Nous devons faire attention, une fois loin d'ici ta condition va se dégrader. Je ne suis pas docteur, mais tu redeviens faible." Sans plus attendre il la fait entrer dans le véhicule attendant non loin, une première pour lui ne prenant pour ainsi dire jamais de voiture. Inutile si voler est une caractéristique génétique. Le confort est rudimentaire, comment peuvent faire les humains pour voyager comme ça ? Tout en y pensant il s'attarde sur sa compagne de route, prenant soin de l'attacher sans trop serrer la ceinture de sécurité: Juste en cas de perte de connaissance." Lui ne prend pas la peine de faire de même, déformation de Superboy. Un accident même grave ne risquant pas de le blesser, il regarde le paysage autour d'eux: Désolé, des pâtes ce sera suffisant rassure toi. Je peux être distrait parfois et oublier de répondre à voix haute." Dit-il d'un air timide, elle était douce et gentille. C'était inscrit sur le front de Kon, cette sensation d'être invincible. Pourtant elle continuait de le traiter comme un humain classique, le fuyant tout en essayant de ne pas s'en éloigner. Killer vampire de chaleur, Cait désireuse de ne pas être seule. Une image bien lointaine d'une ennemie classique, deux personnes sur deux chemins destinés à rentrer en collision. Frost serait en fasse de lui dans l'avenir, une lutte d'on ne sortirait qu'un seul survivant: Pas aujourd'hui..." Murmura t-il dans sa barbe, au diable le sort du monde juste pour aujourd'hui au moins. Killer, Caitlin peu importe les deux seriant dans un lit en sécurité au moins aujourd'hui. Difficile de dire combien de temps avait pu durer le voyage, pour un homme habitué à traverser les nuages à une vitesse folle, il fut de toute façon trop long. Sa main ne demeura jamais trop loin de celle de la passagère, créant un air dansant entre le chaud et le froid. Une petite dose agréable, comme approcher la main d'une flamme de bougie en hiver: Gardez la monnaie merci." Une fois dehors, Conner contourna la voiture. Soutenant Caitlin pour la faire sortir, il ne demandait plus la permission pour la toucher. Elle avait besoin de lui pour se déplacer, un frisson parcourut sa colonne. A l'idée d'avoir une vie aussi délicat entre ses mains, un mauvais geste ne ferait que la faire souffrir d'avantage. Il la laissa faire pour le reste, ce n'était pas comme s'il savait comment pénétrer dans le logement. Et si jamais il pénétrait dans un domaine de torture avec des lapins en sang décorant le plafond ? Après il ne savait pas qui avait aménagé les lieux: C'est gentil de me laisser rentrer chez toi, je peux te promettre qu'aucun membre ne viendra t'y arrêter."
" C'est en effet une bonne question, je me la pose chaque minute. Est-il judicieux de te laisser libre ? Puis je te regarde, je vois une innocente." innocente. Parfois quand tu te regardes dans le miroir et que tu vois ton reflet, tu te demande qui tu es vraiment. Es-tu encore Caitlin ? Totalement ? Comme celle que tu etais avant l'antartique ? Es-tu encore cette petite fille qui voulait changer le monde ? Qui bossait dur dans ses recherches, qui n'avait pas d'amis et qui n'avait d'yeux que pour les livres ? Es-tu encore la même Caitlin qui est entrée pour la première fois à Star Lab ? T'en sais rien, tu l'espère, tu veux croire que oui. Tu veux juste penser que Killer Frost n'a pas encore effacer qui tu etais vraiment. Tu ne réponds rien, pas pour le moment. A vrai dire tu as juste besoin de prendre sur toi pour le moment. Mais il t'aide et tu ne peux que lui en être reconnaissant. Il pourrait parfaitement appeller les renfords mais il ne semble pas vouloir le faire tant que tu es Caitlin, mais tu pries intérieurement pour que quelqu'un arrête Killer Frost. C'est idiot, tu veux à la fois protéger ta vie, et protéger celles des autres mais les deux s'opposent par la situation. "Nous devons faire attention, une fois loin d'ici ta condition va se dégrader. Je ne suis pas docteur, mais tu redeviens faible." Une fois loin d'ici, tout ira mieux pour le Monde et toi tu seras surement en train de mourir dans ton lit parce que tu as été idiote et que tu as quitter l'hosto alors que tu viens juste de te faire opérer. tu ne sais pas comment tu vas gérer ça. Mais tu sais que ça irait tellement mieux si Killer prennait le dessus, elle se soigne bien plus vite que toi, meme si ça prend quand même du temps. Mais non, tu dois apprendre a controler ces pouvoirs mais tu sais que tu peux tuer des gens et ça te fout totalement la frousse. Conner finit par attacher ta ceinture. Il reste non loin de toi au cas ou tu pourrais avoir besoin d'aide ou que tu tournerais de l'oeil. C'est adorable de sa part, tu trouves. Pourtant t'es qu'une inconnue, il pourrait en avoir rien à faire de toi et te livrer, profiter que tu sois faible justement. Il y a des choses que tu ne comprends pas dans le comportement humain, pourtant la biologie n'a pas de secret pour toi, mais le comportement et la psychologie c'est trop compliquer. Vous sortez du taxi, il régle la note et tu te jure de le rembourser. Vous arrivez alors devant le petit batiment à trois étages à peine et vous grimper, pour toi difficilement, au dernier étage. "C'est gentil de me laisser rentrer chez toi, je peux te promettre qu'aucun membre ne viendra t'y arrêter." Tu lui souris pour le remercie. C'est chez toi, pas chez Killer, même si elle a parfois quelques affaires que tu t'empresses de foutre à la benne mais c'est chez toi, chez Caitlin. C'est un appartement lumineux et calme, grand, décoré avec gout. Des meubles tendances et modernes, tout est parfaitement ranger. Mais surtout, il y a cette bibliothèque remplit qui occupe tout un mur du salon. Des photos, des diplomes sur les murs. Tu es fière de ton parcours professionnel, tu as tellement bosser que tu as une copie chez toi et dans ton bureau au labo. Après tout tu es renommée dans le domaine de la bio-ingénérie. Tu refermes derière lui et tu t'éloignes pour aller jusqu'à la cuisine aménager à l'américaine avec le joli petit bar. Dessus, il y a une coupe de fruit, avec des pommes et des oranges, et ton sac à main juste à coté. Tu sors ton porte feuille pour ensuite sortir quelques billets que tu viens lui donner. « tiens, encore merci pour.. les fringues et le taxi et.. le reste. » Tu parles aussi de ta vie principalement. Tu lui souris et tu déposes l'argent sur le bar pour qu'il le prenne avant d'aller vers la cuisine. « des pates, donc. » tu t'actives en cuisine. Tu sors la casserole que tu remplis d'eau, tu l'as pose sur le feu, tu sors les pates d'un placart en hauteur et là, il y a un bruit etrange, mais surtout, tu n'es etrangement plus debout. Allongée au sol, la blessure prend toute ton énergie et tu ne peux pas lutter contre ta condition physique humaine. Cette fois, il faudra bien plus de temps pour te soigner, bien plus d'énergie et d'effort. Tu te sens plus faible que d'habitude, et tu sais que tu as froid. Si tu dois mourir ainsi, alors soit, au moins tu partiras de chez toi et en tant que Caitlin.
Il s'autorisa une courte pause en pénétrant dans l'appartement, rien d'anormale dans le logement. Même tout l'inverse. C'était donc ça le logement d'une humaine lambda ? Ce n'était pas la première fois qu'il se trouvait chez une personne étrangère, mais ici il s'agissait d'une habitation de femme classique. Une femme avec une naissance, une enfance et une vie sans aucun lien. Curieux de tout Conner laissa apparaître un visage plus humain, dévorant des yeux le moindre objet du quotidien. Surtout les photos, tout ce qui rendait Caitlin humaine et unique en son genre: C'était comment d'être minuscule ? Enfin d'être une enfant ? C'est tellement bizarre de ne mesurer qu'un mètre ou même moins ! " Il n'osait pas en parler avec son entourage, Conner n'avait jamais ressentir l'amour d'une mère. L'excitation d'un noel de gamin, Pour son hôte ce présent était la continuité d'une vie. Elle n'était pas juste né la comme une fleur vierge de toute chose. Lui n'avait rien, aucun passé. Jamais personne n'avait dit: J'ai connu Conner kent plus jeune." Le garçon n'était une une étoiles comme les autres êtres peuplant cette terre, il était un Big Bang. Un point dans le temps, avant il n'était rien et aujourd'hui ? Un cousin, un héros, un homme se cherchant.
" C'est bel appartement, ton compagnon de vie doit l'apprécier non ?" Il n'avait pas songer à lui demander si quelqu'un occupait son coeur, il n'était pas rare que les humains vivent par paire. Il n'était pas très courtois d'entrer ainsi dans la vie d'un autre homme, d'être si familier avec sa femme. " Puis-je utiliser ta salle de bain ?" Lui dit-il en vagabondant dans l'appartement, il se dirigea vers la salle d'eau. Déversant de l'eau sur ses mains chaudes et rugueuse, il en profita pour retirer son sweat ainsi que son t-shirt. L'eau froide entre ses main il en fit couler dans sa nuque, frottant avec sa paume pour faire partir le sang séché sur sa peau. un filet dos épousant la courbe de sa clavicule, pour glisser sur son torse, dansant ensuite au rythme de ses abdos.
Son corps était fait pour le combat, une musculature dessinée, solide. Il ne sentirait plus le métal au moins, il n'aurait plus le sang de Cait sur lui. Il mit son t-shirt en boule, ne remettant que son pull à capuche. Il le referma en revenant dans le salon, mais impossible de mettre la main sur miss Snow: Cait ?" quelques pas vers un couloir non loin: Cait ?" était partie en le laissant seul ici ? Pire Killer venait-elle de prendre le contrôle ? Ce n'est qu'en avançant vers la cuisine qu'il découvrit avec horreur la scène, inconsciente sur le sol. Il se précipita vers elle sans plus attendre, posant le t-shirt sous sa tête pour lui offrir une position plus sécurisé: Faut pas me faire ça ! Non non non !" Panique était le mot juste, il ne savait pas quoi faire. Conner serra les dents, agrippant ses cheveu à la limite de les arracher: Je suis désolé...je..." il ouvrit son sweat jusqu'au nombril prenant la main de Cait pour la poser sur son torse brûlant, elle aspirait de la chaleur mais bien trop doucement: Conner ne fait rien de stupide ok ?" Lui avait dit Martha. L'esprit de Cait alors mourir peu avant son corps, peu importe le pouvoir de guérison de Killer il en avait besoin maintenant. Conner posa une main sur la plaie la plus grave, puis enfonça son pouce dans le pansement. Toujours plus profondément, Killer ou qu'elle soit devait ressentir cette atroce douleur. Après une nouvelle pression sur la plaie il finit enfin par sentir quelque chose, son souffle devint difficile puis presque impossible. prit au piège comme dans un lac gelé, plus il se sentait devenir froid plus il appuyait sur la blessure. Terminant par utiliser son coude sur le sol pour se maintenir, il s'arrangea pour coincer la main de cait sous le pull laissant la chaleur partir plus encore. Il s'écroula sur la jeune femme lentement: Juste dit à Clark que je suis désolé Cait...J'ai sauvé une vie enfin..." Il laissa ses yeux se fermer doucement.
Ton appartement n'a rien de spécial selon toi. Il est vide, il n'y a que tes affaires et rien d'autre, pas même un petit chat pour te tenir compagnie. C'est pas que tu n'aimes pas les animaux mais tu n'as jamais eu le temps pour t'en occuper, même avant cet accident en Antartique. Tu passais ton temps à bosser, alors un animal de compagnie ne servait à rien. Et puis, par la suite, il etait hors de question d'avoir un animal par peur que la psychopathe ne se fasse les ongles dessus avant de sortir vider des litres de sang sur le sol. Pendant qu'il visite, qu'il regarde un peu ce qu'il y a chez l'alter ego d'une psychopathe, tu mets l'argent sur le bar."C'était comment d'être minuscule ? Enfin d'être une enfant ? C'est tellement bizarre de ne mesurer qu'un mètre ou même moins ! " Tu relèves les yeux vers lui, tu ne comprends pas cette question. Pourquoi ça semble l'intriguer de savoir comment c'est d'etre un enfant ? Est-ce qu'il a perdu ses souvenirs ? Pas une second tu n'imagines qu'il n'est que le résultat d'une expérience scientifique. Pour toi, Conner, bien que tu saches qu'il ne soit pas un etre humain lambda, a une vie, des amis, de la famille. Pour toi il a des souvenirs, des opinions et des passions. Pour toi c'est quelqu'un qui sait ce qu'il fait, qui réfléchit, qui fait quelque chose de juste. Tu ne sais pas s'il joue avec toi pour mieux te trahir ensuite, mais tu trouves que c'est quelqu'un de bien, qui t'aide alors qu'il connait ton secret. "C'est bel appartement, ton compagnon de vie doit l'apprécier non ?" Tu ricanes un peu, secoues la tete sans vraiment répondre mais pour toi c'est une réponse d'une certainefaçon. Un homme. Un compagnon. Le seul véritable amour dans ta vie a toujours été ton boulot, parce que les hommes n'ont jamais reussit à te supporter surement. Ils sont tous partie, ne restant jamais plus d'un mois et te brisant le coeur quand tu pensais enfin trouver quelqu'un de bien et de sérieux. Tu es maudite en amour, et même ta vie est maudite à présent. Et puis avec Killer Frost, avoir une relation amoureuse c'est un peu n'importe quoi. Au final, ta derniere relation date d'avant l'Antartique, ho tu supposes que Killer a fait joujou avec ton corps mais au moins t'en as aucun souvenir et c'est déjà super. " Puis-je utiliser ta salle de bain ?" Tu lui fais signe que oui, lui indiquant même le chemin à prendre pour trouver la salle de bain. Rien a signaler la dedans, juste une salle de bain avec une baignoir assez grande, un evier, quelques meubles avec une armoire a pharmacie bien remplit, un coin pour le maquillage qui n'est finalement pas très fournis. Des crêmes et des lotions en tout genre.
Tu ne sais pas ce qui s'est passée, tu voulais juste faire des pâtes, tu voulais lui faire a manger comme il l'avait demandé et tu pensais que ça pouvait aller malgré la perte d'énergie mais tu ne pensais pas qu'elle serait si grande, au point de tomber et de finir au sol inconsciente. Ce n'est qu'à ton réveil que tu réalises ce qu'il se passe. Tes yeux ont encore la couleur de la glace, et quelques méches de tes cheveux sont blancs. Tu ferais fureur chez les coiffeurs avec cette coloration. Tu es encore toi ? Apparement oui. Tu ne sais pas vraiment ce qui se passe, t'as encore un peu de mal à tout assimiler. Quand tu regardes finalement Conner, il est tombé au dessus de toi, et quand tu veux bouger tu comprends que ta main est contre son torse. Musclé d'ailleurs ! Qu'est ce qui s'est passé là ? Tu comprends rapidement que tu es tombée et qu'il a comprit ce qui t'aider, et cet idiot l'a fait sans se rendre compte que tu pouvais surement le tuer. Il est faible par ta faute. Tu finis par le repousser un peu, le redressant, tes mains sur ses épaules à présent. Tu baisses les yeux ensuite sur ta blessure couverte de sang, pourtant tu as l'impression d'avoir moins mal. Est-ce que tu aurais pu te soigner un peu ? Tu sais que tu n'as pas pu guerrir entièrement mais tu as peut etre pu améliorer l'etat de ta blessure. Tu vérifieras ça plus tard, pour le moment tu t"inquiete pour Conner. « Conner ? Espèce d'idiot ! Pourquoi ? Pourquoi tu t'entete a m'aider ? A aider une personne qui ne le mérite pas ? » Tu es inquiete et tu t'en veux. Même en tant que Caitlin tu arrives a mettre en danger des gens biens, des gens voulant te sauver et t'aider. « Comment je dois faire pour t'aider ? Conner ! » Il n'a pas le droit de mourir pour toi, à cause de toi. Bon évidement tu n'imagines pas qu'il puisse juste avoir besoin de faire bronzette au soleil mais bon. Tu plantes tes yeux dans les siens quand il les ouvre un peu et tu souris, soulagée, une larme ne pouvant s'empêcher de perler sur le coin de ton oeil. Doucement tes cheveux et tes yeux reprennent leur couleur d'origine. Killer ne se montrera pas, tu as gardé le dessus.
C'était à croire que le don le plus singulier du garçon était de toujours se mettre dans les pires situations, quoi de pire que son attitude toujours plus suicidaire. Conner avait des gens fabuleux autour de lui, faisant tout ce qui était possible pour l'aider, l'écouter et lui faire une place dans ce monde. Pourtant il suffisait de lui mettre une menace sous le nez, une situation mortelle. Tout autour de lui disparaissait, son sens de la justice, son affection pour son entourage. Il ne voyait alors que la mort et sa promesse. Celle juste avant la fin d'offrir une réponse, la clé du sens de sa vie. Kon ne s'attardait jamais sur la valeur de son existence. Caitlin était une bonne personne, un beau jour les autres héros trouveraient un moyen de l'aider pour de bon. Soigner le fruit d'une expérience, cela devait être tellement plus simple que réparer une âme. Après un dur combat, après avoir frôler la mort. Rien pour lui n'était pire que de se réveiller bien en vie. Gardant encore et toujours son interrogation le dévorant à l'intérieur: Ridicule..." Dit-il en crachant un peu d'air, respirant brièvement tout en retrouvant sa chaleur. Il avait sentit une larme s'écraser sur le coin de sa bouche, le goût salé s’engouffrant sur sa langue puis dans sa gorge: Ridicule de pleurer pour moi." Il finit par ouvrir pleinement les yeux, ayant besoin de quelques précieuses secondes pour s'adapter de nouveau à l'éclairage. Il avait eu le temps de voir une Killer presque pointer le bout de son nez, à cela il répondit un sourire. Avant de disparaître une partie de la femme de glace avait du l’apercevoir, son sourire demeura identique une fois Caitlin de retour entièrement. La femme blessée avait pendant un instant songé à l'aider, l'aider lui ? Conner n'attendait jamais de l'aide de personne, non sans raison. Dans son esprit Conner était l'aide. Il posa une main sur le sol, se relevant très doucement. Grognant le temps que ses muscles se réchauffent. Finalement il s'écroula sur la table de la cuisine, soufflant avant de tendre ses bras avec l'aide de Cait pour se mettre pleinement debout: Même pas fichue de me tuer ! Faut le raconter à personne sinon la réputation de Killer va en prendre un coup !" Finit-il par dire en un murmure amusé, au loin une sirène de police se faisait entendre. Une nouvelle urgence, dans un monde regorgeant de crimes en tout genre. " On est quitte Caitlin, prend soin de toi..." Conner commença à se diriger vers la porte d'entrée, mais seulement une jambe s'enclencha l'autre restant paralysée. Non loin de faire une chute il s'aida du mur pour rester debout, y créant une légère fissure de par une force non contrôlée. " Merde ! Pas maintenant, je dois aider ces gens."
"Ridicule de pleurer pour moi." Ridicule ? Tu ne trouves pas. Tu t'inquietes parce qu'il est dans cet etat a cause de toi. S'il n'avait pas chercher à t'aider ça ne serait jamais arrivé. Il n'aurait jamais du se retrouver là, dans la chambre d'hopital, dans ton appartement ni dans ta cuisine a essayer de te sauver pour la seconde fois. Il est faible et c'est parce que tu as aspirer toute sa chaleur, pour te soigner, pour aller mieux. Et au final maintenant toi tu es un peu plus en forme et lui est au sol. Tu l'aides à se redresser, et il s'écroule sur la table de la cuisine. "Même pas fichue de me tuer ! Faut le raconter à personne sinon la réputation de Killer va en prendre un coup !" Il plaisante ? Il trouve que c'est le moment de plaisanter ? Vous etes finalement interrompu par les sirenes dans la rue, et tu as un petit moment de panique qui se calme rapidement. Ca aurait pu etre pour toi, il aurait pu appeller du renfort même si ca n'aurait pas été logique de tenter de te sauver à l'instant. " On est quitte Caitlin, prend soin de toi..." Il s'en va ? Il est inconscient ? Bon autant que toi en quittant l'hopital tout a l'heure. Mais il est faible et il tient à peine debout alors de là à partir, il n'y croit tout de même pas ? Pourtant tu reste là jusqu'à ce qu'il se rattrape à un mur. C'est comme toi en quittant l'hopital, sauf que t'as pas fait de fissure dans le mur. " Merde ! Pas maintenant, je dois aider ces gens." Tu grimaces et tu accours finalement pour l'aider à rester debout. Tu l'aides à marché jusqu'à la chambre. Ta chambre. Y'a personne qui y va normalement et pas un homme n'y a foutu les pieds depuis plus de deux ans. Mais là c'est une urgence et il n'y a aucun coté intime puisque tu veux juste qu'il s'allonge pour qu'il se repose. Il ne peut pas partir et vouloir aider des gens sans qu'on ne l'aide lui aussi. Alors tu ne l'écoute pas et tu avances jusqu'à ton lit. La chambre est simple, dans les teintes rouges et noires, il y a un grand lit, un bureau avec plusieurs documents dessus. Une commode et une bibliothèque, encore une mais bien plus petite. Il y a aussi plusieurs cartons avec des numeros inscrit dessus. Mais tu ne fais pas attention au bordel qui y règne puisque tu allonges Conner sur le lit, sans chercher à le mettre sous la couette. Tu allumes la petite lampe de chevet et tu vas etteindre la lumière de la pièce. C'est une lumière tamisée et ça sera plus supportable pour ses yeux avec la fatigue. « tu ne peux pas partir dans cet etat.. reste ici et repose toi. tu m'as aidé.. c'est à moi d'en faire de même maintenant. » Que tu dis doucement en lui adressant un sourire. Ta blessure s'est légèrement refermé, et c'est uniquement grace à lui même si tu ne sais pas trop comment il a fait. Il a tenté de réveiller Killer mais ça aurait pu très mal finir quand même. « je vais aller te faire a manger, il te faut des forces. » Bon dans ta tête tu n'imagines pas que la quantité minimum de ses repas soit environ de plusieurs kilos. Tu attrapes la couette que tu tires pour la passer au dessus de lui. Ouai, il n'a pas vraiment quoi que ce soit à dire. Tu finis par t'éloigner jusqu'à la porte de la chambre et tu te stoppes, te retournant pour lui dire avec amusement. « Ne répéte pas que tu te fais soigner par l'alter ego d'une psychopathe.. c'est pas bon pour ta réputation. » Tu plaisante, tu fais surtout référence à ce qu'il a dit sur la réputation de Killer Frost un peu plus tôt. Tu finis par rejoindre la cuisine ou tu peux enfin faire chauffer de l'eau. Mais, est-ce qu'il va etre capable de manger avec si peau de force ? Tu devrais peut-etre faire de la soupe ? Tu fouilles dans tes placards et tu y trouves un sachet de soupe deshidraté. Velouté de legumes. Ca sera chaud et ca devrait le faire non ? Alors tu prépares ça, c'est rapide à faire en plus. Tu ouvres le sachet pour verser le contenue dans l'eau une fois bouillante.
Ce petit bout de femme, frêle et mince. Une humaine en partie au moins. Aucune doute sur la capacité de Conner à plaisanter sur la situation en temps normal, encore devait-il en être capable. Ce qui pour le moment était plus qu'incertain. Il grogna comme un ours fatigué, aucune menace n'en émanait pourtant. Cette fille avait à coeur de l'aider, le regardant toujours comme s'il allait la dénoncer à tout instant. Une bêtise folle pour le garçon. Il baissa son visage, marchant doucement. Se concentrant pour ne pas s'écrouler sur elle, il était loin de faire le poids d'un nourrisson. Sa première pensée fut de finir sur le canapé, il détourne le visage en observant le meuble dans le salon. Ne parvenant pas à comprendre ou elle le menait d'un pas aussi rassurant, Caitlin su pour le coup imposer avec finesse et douceur sa volonté au surpuissant héros des EL. Conner ne découvrait la vraie destination que trop tard, au moment ou elle le déposa sur un lit. Un endroit bien plus agréable que le sol d'une cuisine: On dirait bien que ce cycle ne prendra jamais fin hein ? Je t'aide et ensuite tu le fais.."
Pas un sourire, une expression. Rien ne pu trahir le sens de sa phrase, ses yeux clos n'aidant pas à une lecture plus profonde de ses propos. Elle se proposa même de lui faire un repas pour la soirée, adorable personne, pouvait-elle vraiment être une meurtrière en sommeil ? Elle ne pouvait pas tellement se douter que pour lui, une bonne dose de soleil suffirait à le remettre sur pieds. Il lui avait semblé préférable d'agir un peu plus comme un humain pour cette nuit. Mettre un homme dans son lit était une chose, mettre un semi alien en revanche.
Même le plus grincheux et le plus solitaire des hommes, éprouve parfois une sensation d’apaisement si l'on prend soin de lui. Même lui baisse ne serait-ce qu'un moment. Conner prit soin d'attendre son départ vers la porte et qu'elle soit de dos pour lui adresser un sourire, faut pas déconner il devait reprendre son air de gros dur. " Hey" Une fois toute son attention obtenue il dessina un L sur front avec ses doigts: Tant pis pour la réputation hein..." Une fois seul il pu enfin décortiquer la chambre, une vraie mine d'information pour en savoir plus sur son hôte. Il utilisa sa vision pour voir à travers quelques cartons, mais bien vite il sentit une fatigue oculaire. Faire usage de ses pouvoirs n'était peut-être pas le plus judicieux pour l'heure, il patienta sagement dans le lit. Il se mit sur le côté. Respirant par grande bouffée la fragrance de caitlin présente sur les coussins et les draps, une odeur féminine étant toujours plus agréable en cas de faiblesse.
Conner pu percevoir la bonne odeur de la soupe avant de voir La silhouette de Caitlin, il se redressa doucement. Ayant retrouvé assez de chaleur pour bouger sans faire de grimace, l'expérience ne lui laissant plus qu'une fébrilité identique à celle d'une crève: Il faut que nous discutions ensemble, nous sommes dans l'immédiat dans une impasse non ? Tu es clairement innocente des crimes de Killer, mais je ne pas t'amaner aux autres. je suis en plein doute sur la marche à suivre, loin d'être le jus...l'homme le plus sage de mon groupe."
"On dirait bien que ce cycle ne prendra jamais fin hein ? Je t'aide et ensuite tu le fais.." Tu lui souris, doucement alors que tu le dépose au lit. Il n’a pas tord mais pouvoir aider quelqu’un c’est bien mieux que d’etre sauvé. Tu ne veux pas qu’il risque sa vie pour une fille comme toi, une fille faible qui ne contrôle même pas cette seconde personnalité psychotique et sociopathe. Tu finis par te redresser, t’éloignant pour lui preparer a manger et tu lui dis de faire attention à sa réputation en plaisantant. "Hey.. Tant pis pour la réputation hein..." Tu lui souris doucement et tu t’éloigne, quittant la pièce pour rejoindre la cuisine ou tu cherches un peu quoi lui faire. C’est finalement une soupe que tu choisis. Jamais tu n’aurais imaginer devoir sauver ton sauveur, mais jamais tu n’aurais imaginer être sauvée de toute façon. Tu te perds un peu dans tes penser, ne comprenant pas pourquoi il a mis sa vie en danger pour la tienne alors qu’il sait parfaitement que tu es l’auteur de ces crimes atroces. Tu finis par revenir avec le bol de soupe. Tu es loin de te douter que ça ne sera pas suffisant pour lui mais t’imagine juste que ça peut lui faire du bien. Tu viens poser le bol sur la table de chevet a coté de lui ainsi que la cuillère à soupe. Tu le laissera manger en paix et s’il n’a pas assez de force tu serais capable de lui faire manger la soupe. Tu t’impose presque comme infirmière alors que c’est toi qui est sensée être à l’hopital à cette heure ci. Mais pas le moment d’en parler ou même de savoir s’il va etre capable de manger puisqu’il reprend de suite la parole. "Il faut que nous discutions ensemble, (...) je suis en plein doute sur la marche à suivre, loin d'être le jus...l'homme le plus sage de mon groupe." il a raison, il doit te remettre aux autorités, à la Ligue pour les crimes que ton alter-ego a commis. Après tout, tu es aussi coupable qu’elle puisque c’est ton corps, que c’est toi qui n’arrive pas à contrôler, c’est toi la véritable identité. Tu baisses la tête, venant prendre place au bord du lit un instant. Tu te mets au bout, comme si tu gardais tout de même une certaine distance de sécurité, après tout tu as toujours cette peur d’être arrêtée, d’être privé de ta vie et même si tu comprends et que tu acceptes les décisions qui seront prise, tu ne peux pas t’empêcher de vouloir survivre tout cela, de vivre ta vie normalement. Tu joues avec tes doigts, tes ongles, avant de simplement lui répondre. « Fais ce qui te semble juste. J’accepterais la sentence. Je ne suis pas Killer Frost, mais elle vit à travers moi. C’est du pareil au même pour tout le monde. Que ce soit la Ligue ou non, je suis la criminelle. » tu te redresse, finissant par lui montrer la soupe. « Pour le moment, récupère des forces. Je ne pense pas qu’elle se pointera avant quelques temps vu l’énergie que je t’ai volé. Elle ne se pointe que sous certaine condition.. » Tu ne lui dis pas lesquelles, pas encore en tout cas. Parce qu’il pourrait le dire aux autres et ils pourraient s’en servir contre toi pour t’arrêter en tant que Killer. Tu n’as pas envie de voir débarquer la ligue au laboratoire ou chez toi et mettre en place les conditions qui font intervenir Killer. Tu n’as pas envie d’etre Killer, tu veux pouvoir contrôler tes pouvoirs sans mettre la vie des autres en danger, tu voudrais même pouvoir les aider mais tu es faible, tu le sais bien. « Repose toi et manges, si tu as besoin je serais par là. Je dois bosser pour rattraper le boulot en retard à cause.. d’elle. » des jours de retard ou d’absence à cause de Killer Frost, c’est surement pour cela que tu as tellement de dossier chez toi dans les cartons, tes recherches prennent du temps et quand Killer te fiche la paix tu peux passer des nuits blanches avec ça. Mais là tu veux juste qu’il se repose, parce que tout cela c’est uniquement de ta faute. Tu rejoinds la salle de bain, la pièce juste à coté de la chambre et tu te mets devant le miroir avant de faire couler l’eau dans l’evier juste en dessous. Tu retire ton pull pour le déposer à coté de toi. Tu pleures. Silencieusement mais tu pleures. Tu en profites pour te démaquiller, parce que t’en as un peu partout avec les larmes et les conneries de Killer. Puis tu rinces ton visage à l’eau brulante. Tu finis tête basse, les mains sur le bord du meuble pour pleurer. Tu vas finir en prison, dans une cellule ou tu ne pourras rien faire, tu seras surement placé dans un endroit ou tu seras privé de tes pouvoirs et donc ce n’est pas Killer mais bien Caitlin qui sera prisonnière. Et ça te fait peur.
Il a une faim de loup, non plutôt de tous les diables. Il pourrait dévorer plusieurs menus du chinois à la suite, capable encore après cela de trouver de la place pour un dessert. Il s'était contenté de se mettre bien, prenant ensuite la soupe contre lui. L'odeur flottant dans l'air assez agréable pour lui donner envie de manger ce petit repas, d'un geste posé il saisit la petite cuillière. Il prit soin de la tourner durant plusieurs secondes, soufflant par moment sur le liquide. Toujours paraître humain, dans le but de ne pas faire peur. Caitlin savait qu'il été disons particulier, sans pourtant savoir à quel point. Il finit par la plonger dans la soupe chaude, portant ensuite à sa bouche une petite dose. Délicieuse, ce n'était dans le fond rien de plus qu'une soupe basique. Mais le soin apporté à sa préparation semblait la rendre meilleure. Il continua son repas frugale en écoutant les propos de la jeune fille assise non loin de lui, y notant une forme de peur et de résignation. " Superman serait plus apte pour juger de ce qui est juste ou non, moi je ne suis que son..."
Clone ? Oui un mot encore et toujours compliqué à mettre dans sa bouche, il venait réaliser son arrêt en pleine phrase: Un de ses partenaires pour le travail... Je connais mieux que personne la ligue. Ils servent la justice, mais si tu as le malheur d'avoir une part d'ombre. Je veux dire une véritable obscurité pouvant faire de toi un monstre ? Alors la tu peux voir qu'une cape n'est qu'une cape, on te regarde comme si..." Conner préféra ne pas terminer une fois de plus son propos, s'il n'en disait rien à ses amis, pourquoi le faire avec une inconnue ? Il prit le soin de manger le reste de son repas en silence, ne répondant pas aux interrogations de la demoiselle sur son avenir. pour la simple et bonne raison qu'il ne savait pas quoi dire. Il n'avait cessait d'avoir un léger sourire depuis sur le coin du visage, autant pour la rassurer que pour montrer son plaisir d'être en compagnie d'une femme attentive et mine de rien avec un petit charme." Montre moi ton travail, je peux surement aider à le faire avancer. J'apprends assez vite les choses, puis ça sera toujours mieux que de regarder un mur sans rien faire."
Tu acceptera la sentence. Et si la Ligue doit venir pour t’arrêter alors soit, tu les suivrais sans broncher, sauf si Killer se pointe pour se protéger. Ce qui est fort possible tout de même. " Superman serait plus apte pour juger de ce qui est juste ou non, moi je ne suis que son..." Superman ? Les gens l’adorent et l’adulent, mais toi t’as pas forcement confiance. Trop propre sur lui ce type, trop gentil, trop juste. Et tout cela te fait penser qu’il a peut etre un coté caché, peut-etre qu’il est sadomaso dans sa vie civile ? On ne peut pas savoir qui ils sont vraiment avec les médias. Pourtant tu notes bien l’interruption de Conner dans sa phrase. Mais tu ne dis rien pour le laisser continuer de lui-même ses propos. "Un de ses partenaires pour le travail (…) Alors la tu peux voir qu'une cape n'est qu'une cape, on te regarde comme si..." Tu prends une petite moue. Il parle toujours de toi ? ou de sa propre expérience ? t’as l’impression qu’il ne parle plus uniquement de Caitlin et Killer Frost. Mais tu ne dis rien, tu ne veux pas le mettre mal à l’aise ou quoi que ce soit. Pourtant au vu de ces paroles tu sais que si la Ligue débarque, ils en auront rien a foutre que Caitlin soit innocente parce que Killer sera considérer comme une part de toi, même si c’est pas vraiment toi. Tu le laisse se reposer et manger, toi tu t’éclipse un peu pour rejoindre la salle de bain dans la pièce à coté. T’as besoin de te rafraichir le visage et de te changer, t’as pas vraiment envie de rester avec les fringues de l’hopital.
Quand tu reviens finalement de la salle de bain, tu as tout de même mis un t-shirt propre et enfiler un pantalon en lin léger mais propre. Tu n’allais tout de même pas te balader en petite tenue sous ses yeux, t’es pudique comme fille et tu ne partages pas le gout de l’exhibitionnisme de Killer Frost. Tu n’aimes pas qu’on voit ton corps, tu avoues ne pas avoir un corps désagréable mais c’est comme ça, le regard des autres est souvent bien trop douloureux pour toi et maintenant que Killer existe à travers toi c’est encore pire. Tu te sens juger pour tout, tu en deviens même paranoïaque parfois. Tu repasses par la chambre pour vérifier qu’il va bien et qu’il mange et il a visiblement mangé sa soupe alors tu es rassurée. Ce n’était pas un plat très complet tu le sais bien, surtout pour un jeune homme de son âge, mais c’est déjà nourrissant et ça réchauffe surtout. "Montre moi ton travail, je peux surement aider à le faire avancer. J'apprends assez vite les choses, puis ça sera toujours mieux que de regarder un mur sans rien faire." Tu es assez surprise qu’on s’intéresse a ton boulot, mais dans le fond ce n’est pas si étrange puisqu’il ne sait pas dans quel secteur, dans quel domaine tu travailles. Il pense peut-être que tu es secrétaire ? Bibliothécaire ou un truc comme ça. Tu souris alors puis finalement tu reprends « je suis désolée mais je bosses sur des projets confidentielles. Je ne peux pas te montrer mon travail. » Sans finalement dire dans quoi tu bosse, après tout ça pourrait être quelque chose pour le gouvernement, ou dans le pharmaceutique. Tu ne peux pas aborder les plans ou même le système que ton équipe et toi voulaient créer. Et puis, à coté de tout cela, tu bosse sur un projet plus personnel, ça par contre tu pourrais en parler mais tu n’as pas encore assez confiance en lui, tu le connais à peine et même s’il t’a sauvé a deux reprises, tu ne peux pas mettre ton existence plus en danger qu’elle ne l’est déjà. « tu pensais que je faisais quoi comme job ? Quoi que je n’ai pas dis ce que je faisais exactement… » mais c’est pas difficile puisqu’il y a une copie de tes nombreux diplômes dans le salon. Tu reprends place au bord du lit.
" Tu es Caitlin Snow, tu travail à Star Labs. Je sais d'ou tu viens, le nom des membres de ta famille, je peux même te dire que la viande en bas de ton frigo n'est plus bonne depuis trois jours. Je peux te citer avec précision ce que contient chacun des cartons de ta chambre, je pourrais si l'envie me disait, te dicter mot pour mot le propos de chaque page de ces projets confidentiels... Je peux te dire que je t'ai entendu pleurer dans ta salle de bain, ton souffle se couper pour qu'aucune larme ne coule encore." Voilà qui aurait pu faire taire la jeune femme, lui dire à quel point il pouvait tout savoir d'elle sans même avoir à bouger du lit. Cela aurait pu être une bonne façon de faire comprendre à Killer que de toute façon il serait la pour la surveiller, gardant toujours un oeil sur elle. Mais Conner n'en fit rien, bien au contraire il avait décidé qu'il était préférable de s'arrêter la pour les révélations. " j'ai vu...les diplômes ! Mais tu as raison, je suis un garçon de ferme. Je ne sais pas grand chose de la science et compagnie" Lui avait-il dit en haussant gentiment les épaules, il s'était enfoncé dans le lit, avait coincé sa tête dans le coussin tendre.
" Temps pour moi de me reposer un peu, si tu as besoin n'hésite pas." Puis conner avait fermé les yeux, prenant de longue respiration pour sombrer rapidement dans un sommeil léger. Si Kon n'avait de cesse d'être tortuté la journée par des souvenirs de toute sorte, Une fois la tête sur un coussin son cerveau se mettait automatiquement en pause. Du moins le temps d'atteindre le stade du rêve profond. La plupart du temps pour ne pas dire presque toujours, son cauchemars le plus récurent était celui de sa fuite de Cadmus. Il se revoyait étouffant dans son tube, la peur lui glaçant les os. Frappant de toute ses forces contre une paroi ne se brisant qu'après plusieurs coup, tout ça pour se retrouver sous une pluie de balle. Lui en boule essayant de se protéger, un sifflement lui déchirant les oreilles. Son corps capable de se souvenir à la perfection des impacts et des coups de matraque contre sa personne, ce n'était pas la pensée d'être Superman qui lui avait offert la force de se redresser pour s'attaquer à ses agresseurs.
Non Conner avait puisé dans une colère folle pour frapper et détruire assez de mur pour s'enfuir de sa prison scientifique, mais dans son rêve la suite était toute autre. Il ne parvenait jamais à sortir du labo, revenant en boucle dans son tube. Un goût amèr de liberté en bouche, cette nuit chez Cait n'avait pas fait exception à la règle. C'est en sursaut qu'il avait était sortit de ses songes, ayant besoin de plusieurs minutes pour réaliser l'endroit de sa localisation. Ce n'est qu'après avoir entendu le rythme cardiaque d'une belle blonde dormant dans le salon que son cœur c'était apaisé d'un coup, Il avait pu voir la lueur d'un pâle soleil se levant bien plus loin. Discrètement Conner avait quitter le lit de son hôte du jour, pour se rendre dans la cuisine. Prenant soin au passage de laisser un plaid sur les jambes de Caitlin, il n'avait pu s’empêcher de sourire alors. Voyant son t-shirt de Superboy sur le sol, il avait en tête de le laisser à Cait. Un genre de message pour elle, comme le bat signal flottant haut dans le ciel de Gotham. D'un geste précis il avait plié le vêtement, pour ensuite le déposer sur la table à proximité de la belle aux yeux clos. Déposant par dessus une note manuscrite, inutile de la réveiller pour lui dire au-revoir, inutile surtout de lui faire peur avec un pseudo inconnu au dessus d'elle.
" Caitlin, en lisant ce mot tu comprendras que je ne suis plus ici. Il me semblait préférable de terminer ainsi cette rencontre, du moins pour le moment. N'arrête pas de te battre contre elle, si jamais tu as besoin d'un ami ? Cherche l'homme qui porte ce symbole, pas celui en costume bleu, l'autre."
"j'ai vu...les diplômes ! Mais tu as raison, je suis un garçon de ferme. Je ne sais pas grand chose de la science et compagnie " Tu prends une petite moue. Tu ne disais pas ça pour lui faire comprendre que c’était un idiot ou quoi que ce soit du même style, tu disais ça uniquement parce que tu n’as pas le droit de parler de ces projets à d’autres personnes que ton équipe de chercheurs ou qu’à tes patrons. C’est confidentiel après tout, des personnes mal intentionnées pourraient vouloir voler les plans et vouloir en tirer profit pour de mauvais raison. Les moteurs thermodynamiques sont des choses complexes et même pour toi c’est encore parfois difficile. Mais tu sais surtout que c’est ça qui a fait naitre Killer Frost alors non, tu ne veux pas devoir gérer ta propre psychopathe mais en plus, celles des autres. Mais surtout, tu ne veux pas mêler d’autres personnes à tout cela, que ce soit a Killer ou à ces agents qui ont voulu ta peau il y a deux ans en antarctique. " Temps pour moi de me reposer un peu, si tu as besoin n'hésite pas. " Tu acquiesces, il doit se reposer et demain tu lui feras un bon petit déjeuné pour qu’il retrouve des forces avant de partir à ces occupations. Tu te lèves alors sans un mot mais tu lui adresses un sourire avant de quitter la pièce. Tu rejoins le salon, tu vas séjourner ici pour la nuit. Tu as déjà un dossier sur la table basse pour bosser et ton ordinateur à coté. Tu bosses quelques heures avant de te sentir fatiguée. Il faut que tu économise ta chaleur et dormir te fera du bien. Tu attrapes un coussin de ton canapé et tu finis par t’allonger. Il ne te faudra pas longtemps pour t’endormir.
Les premiers rayons du soleil passent à travers les vitres de ton salon et c’est ce qui te réveil. C’est agréable, en passant à travers le verre très épais, les rayons du soleil chauffent un peu et c’est avec une douce chaleur que tu ouvres les yeux. Il y a un plaid sur toi, il n’y était pas quand tu t’es endormie, tu en es sur. Et il n’y avait pas ce t-shirt ni ce mot sur la table non plus. Tu te redresses, te frottant un peu les yeux alors que tu attrapes le t-shirt et le mot que tu finis par lire. Superboy. Si ce n’est pas Superman alors ça ne peut être que lui. On est tous d’accord pour dire qu’il n’a rien de Supergirl après tout. Tu souris pourtant doucement, gardant le t-shirt en main. Mais tu ne comprends toujours pas pourquoi un super héro tel que lui voudrait t’aider ? Tu relis une seconde fois le message, comme pour enregistrer ces mots. Te battre contre elle, tu essaies mais tu n’es pas assez forte. De toute façon, tu ne peux pas demander son aide, ça serait le mettre dans une mauvaise situation. Aux yeux de tous tu n’es qu’une criminelle, même si c’est pas vraiment toi, mais pour eux c’est du pareil au même après tout. Tu finis par te relever, quittant le salon pour rejoindre la chambre. En effet il n’est plus là. Tu es un peu triste, contente d’avoir pu te faire un ami qui connait toute la vérité, mais triste à la fois parce que tu sais qu’un jour, c’est Killer qu’il aura en face de lui. Et vu son identité, tu ne donnes pas cher de ta propre peau. Tu ranges le t-shirt, personne ne doit savoir qu’il est ici, que superboy est venue ici. Et puis tu retournes a tes occupations, tristement, rangeant et nettoyant. Pourtant tu gardes espoir qu'un jour vous vous reverrez.
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