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 Cherche tueurs à gage [Petite Eris]

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MessageSujet: Cherche tueurs à gage [Petite Eris]   Cherche  tueurs à gage [Petite Eris] EmptyLun 2 Avr - 14:10

Cherche tueurs à gage

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Il n'y a pas que l'Epouvantail qui a le droit de s'amuser dans ces rues quand même! Le Syndicat a fait pas mal de dégâts, même au sein de son propre gang, le Joker a donc décidé de remplir à nouveau les rangs de ses mignons. Et pour cela, il s'est lancé dans l'idée d'en faire un concours. Seuls les plus méritants pourront entrer dans ses rangs. Ainsi, il fait directement le tri entre le bon et la lie, ce qui n'est pas plus mal. De toutes les façons, ceux qui ne lui plaisent pas, peuvent parfaitement finir la tête dans le caniveau, une balle entre les deux yeux. C'est un peu le risque de vouloir bosser pour un type aussi taré que lui. Quand on vous dit qu'il est imprévisible, ce n'est clairement pas des blagues et si vous étiez suffisamment sain d'esprit, vous feriez en sorte d'éviter de croiser sa route, de jour comme de nuit. Et surtout, surtout, vous n'iriez pas travailler pour lui.

Ce dernier, ne cherche pas à comprendre ce qui pousse certains à venir prendre ce risque. Il en est parfaitement satisfait. Sinon il serait seul. Pas que cela le dérange, bien au contraire, mais c'est parfois utile d'avoir des gens pour se salir les mains, quand vous n'avez pas les moyens de vous retrouver à plusieurs endroits à la fois.

Ce concours donc, consiste en une série de petit boulot à abattre, dans un temps recors, afin de démontrer ses prouesses. Il a été ouvert à tous, sans aucune discrimination ou presque. Il faut bien l'avouer, notre homme s'est payé quelques barres de rire en voyant quelques concurrents. Surtout une, en fait. Une nana, qui ne payait pas de mine, qu'il aurait clairement pu briser comme l'on casse un morceau de bois sec, mais qui pourtant, n'a pas montré une once de peur en le croisant. Ce qui peut parfois être suffisant pour attirer son attention. Sans pour autant attirer une quelconque sympathie. Il lui a bien fait comprendre qu'elle ferait mieux de rentrer chez ses parents, avant qu'elle ne se blesse. Puis il était passé à autre chose.

Aujourd'hui, il a investi le Park Row Theatre, l'un de ses bastions, qu'il apprécie fort particulièrement, puisque la scène de théâtre permet quelques mises en scène appréciable. Et pour le coup, il attend de voir ce qu'on lui apporte. Installé comme un roi dans la salle, au troisième rang, les pieds posés sur le dossier du siège devant lui, un énorme paquet de popcorn entre les mains, il rit en imaginant le pire.

Une partie du gang est présente, placé un peu partout dans le bâtiment, pour assurer un semblant de sécurité. Les concurrents doivent passer par les coulisses et venir sur scène faire leur show. Qui a intérêt à être aussi bon que ce qu'ils viennent lui présenter. Si possible, les trophées de leur chasse. Il y avait une liste de noms, de gens à abattre, parfois ces gens le méritaient, parfois non.

L'important est bien de voir jusqu'où certains sont prêts à aller pour bosser pour lui. C'est là que le jeu devient drôle. Et c’est là qu’il en prend le plus de plaisir.
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MessageSujet: Re: Cherche tueurs à gage [Petite Eris]   Cherche  tueurs à gage [Petite Eris] EmptyMar 3 Avr - 16:59

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Informations diverses.

Sticking feathers up your butt does not make you a chicken.

L'atmosphère était épaisse cette nuit-là, quasiment oppressante pour la plupart, rassurante pour Eris. Elle s'y sentait comme dans un cocon, heureuse comme un poisson retournant dans l'eau. Il lui semblait que les pans de l'obscurité caressaient sa peau alors qu'elle se dirigeait droit dans la gueule du loup. L'une des figures les plus diaboliques de Gotham avait donné un semblant de rendez-vous, sans aucune précision supplémentaire, bien que cela soit loin d'être étonnant. Lorsqu'elle avait pénétré dans l'antre sombre d'un bar du quartier Est, Eris était loin d'imaginer l'affront qui lui serait fait. Elle avait été la risée des concurrents pendant un instant, alors que cet abruti de malfrat avait osé la sous-estimer, elle, Eris, formée depuis qu'elle savait marcher aux enseignements de la Ligue, détentrice à son insu d'un pouvoir démoniaque. La rage était montée aussi vite que la pression, et elle s'était retenue de lui arracher ce sourire forcé de son visage. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid disaient-ils, et voilà qu'elle était sur le point de savourer son met si habilement concocté.
L'allée du Crime avait de multiples fois été jonchée des restes de monstruosités, mais peut-être n'avait-elle jamais été foulée par autant de meurtriers au même moment. Postée sur le toit d'un immeuble dont la façade tenait tête au Park Row Theater, la jeune femme avait observé la venue de chacun des membres du gang du Joker, ainsi que de ses concurrents, dont elle reconnaissait certains visages. Un sourire glaçant peignit ses traits alors que l'évidence devenait de plus en plus claire, que personne n'avait apporté autant de trophées qu'elle. Bien qu'elle se sache victorieuse, bien que l'inverse ne lui fasse ni chaud ni froid, il était hors de question qu'elle patiente comme tous les autres, en ligne, à attendre que le bon vouloir de leur potentiel futur patron les accepte dans la salle. Munie de ses trophées, elle avait pénétré dans l'enceinte en trombe, alors que l'un de ses concurrents tentait de se faire une place parmi les grands de Gotham. Entièrement vêtue de cuir, ses cheveux noir ébène battant son visage, elle avait une allure de sauvage. Une dague habillait de chaque côté ses hanches, renvoyant leur éclat dans les yeux de ceux qui osaient y poser le regard. Une fois arrivée sur scène, Eris laissa tomber au sol le sac de voyage qu'elle portait sans effort, ne quittant pas des yeux celui qui était resté planté au milieu de la scène, apparemment incapable de prendre une décision. « Tu bouges ou il faut que je t'aide ? » De nouveau, malgré son regard fou, son physique chétif fit son effet. L'homme eu a peine le temps de s'esclaffer que le pied d'Eris vint frapper sa gorge, provoquant une crise de toux sanglante. Elle aurait pu en rester là. Elle aurait facilement pu traîner le corps de ce vaurien jusqu'au bas de l'estrade. Elle aurait pu lui laisser la vie sauve, s'il n'avait pas eu le malheur, lui aussi, de sous-estimer ses capacités. Lorsqu'elle était descendue jusqu'à la scène, elle avait pris le temps de l'analyser. Il n'y avait pas à dire, ce mec s'était exercé. Mais un corps travaillé à la salle était loin d'être sans faiblesse, surtout au niveau de ces muscles uniquement renforcés par la vie de tous les jours, ou du moins, celle d'un criminel. Saisissant sa victime par le col de sa veste, Eris lui enfonça son genou dans le visage, avantagée par le manque de réaction de son adversaire. Difficile me direz-vous, alors qu'il était encore incapable de respirer correctement. Vaillant néanmoins, meurtrier avant tout, il se relève, ce qui eu pour effet d'égayer le visage de notre amie. Un pas en arrière lui suffit pour prendre son élan, tournoyer et assener un coup de pied violent à la tempe de notre homme. Mais alors qu'il tentait, courageux, de se relever une nouvelle fois, la féline était déjà derrière lui, dague à la main, pour lui trancher la gorge, et répandre son sang sur le parquet. Soigneuse, Eris essuya sa dague sur les vêtements de sa victime, la poussa avec négligence du pied et apporta une table. Ses mouvements sont lents, calculés, entretiennent le suspens. Son visage est fermé, impénétrable, bien que son âme dans la samba en son fort intérieur. Les noirceurs démoniaques étaient présentes, renforcées par le meurtre qu'elle venait de commettre. Sa force, accrue, n'était pas perceptible, mais une aura de tension naviguait autour de sa personne. L'attention était focalisée sur elle.
Une fois prête, Eris planta son regard enflammé dans celui, toujours autant teinté de folie, du Joker. Il était à la recherche d'un tueur à gage, non d'un orateur, c'est pourquoi Eris ne prononça aucun autre mot que ceux qu'elle avait craché à son feu adversaire. Que les suivants fuient, elle n'était pas d'humeur à la concurrence. Ses talons avaient cessé de claquer le sol, et ce furent des gestes bien plus glaçants qui retentirent alors. N'ayant cure de se salir, Eris saisit sans ménagement ce qu'elle avait apporté dans son sac de voyage. Disposant ses sept trophées sur la table, elle se sentait portée par une énergie toute nouvelle. Jetant un oeil à son sac, puis à ses oeuvres exposées, elle gromella. « Je n'avais pas de sac assez grand. Les quelques autres sont quelque part dans la ville, accrochées aux barrières des plus prétentieux. »
Ce qu'Eris avait soigneusement étalé sur cette table, face au Joker, face à son gang, n'étaient autres que des têtes coupées à vif, encore sanguinolentes. Les yeux avaient été arrachés de leurs orbites, remplacés par des jetons de poker, soigneusement cousus avec la peau des cadavres. Des sourires avaient été dessinés, à l'inverse de celui du Joker, post-mortem. Et alors que l'attention était dirigée sur ce macabre tableau, Eris dégaina ses dagues avec une vitesse folle, celle qui avait toujours été la sienne. L'une vint se planter dans le siège du Joker, frôlant son oreille. L'autre vint s'encastrer dans le sac de pop-corn qu'il picorait. La tête haute, le regard satisfait mais la bouche immobile, tout dans sa posture indiquait, criait « ne me sous-estime plus. » Le spectacle était terminé.




Dernière édition par Eris al-Djehouty le Ven 1 Juin - 1:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cherche tueurs à gage [Petite Eris]   Cherche  tueurs à gage [Petite Eris] EmptyJeu 5 Avr - 21:56

Cherche tueurs à gage

Les concurrents passent, sans comprendre que le Joker en attend un peu plus qu'une simple liste de noms abattus. Il s'ennuie le clown, il baille et c'est mauvais pour la suite. Parce que s'il s'ennuie, il va décider de s'amuser, et s'il s'amuse, ce sera aux dépends des gens présents. Quitte à ce qu'ils en perdent la vie. Mais c'est bien ça qui est drôle. Heureusement pour tout le monde, quelqu'un fait enfin une entrée fracassante et remarquée. Tiens donc, la petite qu'il avait renvoyée chez elle.

Tout d'un coup, l'assurance qu'elle démontre sur scène attise l'intention de notre homme. Il est même curieux de voir ce qu'elle va faire, alors qu'elle n'a pas la patience d'attendre son tour. Le fait qu'elle tue sans le moindre regret l'un de ces rivaux, ne manque pas d'audace. Le Joker en rit même, montrant son contentement à ce petit revirement soudain, qui n'est pas sans lui déplaire. Le sang, la violence, c'est son truc. C'est ce qu'il aime, vraiment.

Si on le traite de fou, il ne l'est pas. Il peut le faire penser à sa façon plutôt chaotique et imprévisible de réagir à tout ce qui l'entoure, mais ce n'est qu'une image qu'il aime donner. Ce qui explique pourquoi il comprend très rapidement tout le potentiel de cette femme, sans même avoir besoin de voir la suite. Sa façon de se battre, d'utiliser - justement - sa carrure plutôt chétive, le fait que ce soit une femme - bien entendu - et sa manipulation de la lame lui démontre qu'il a affaire à une experte, qui déteste profondément qu'on se moque d'elle. Parfait. Il aurait pu en tomber amoureux sans doute, si ce n'était pas du Joker dont on est en train de parler.

La suite du spectacle finit de le faire éclater de rire. Les couteaux plantés prêts de lui ne le font même pas tressaillir. Il adore, il applaudit, il siffle, se levant comme pour faire une standing ovation, avant d'attraper la lame plantée dans le dossier de son fauteuil et de jouer avec. La pointe posée sur son doigt, il maintient le couteau en équilibre avec une certaine facilité. Car oui, lui aussi, les manies avec aisance. Sans pour autant avoir fait un cours avec la ligue des assassins. Il a eu le temps de s'entraîner de son côté, voilà tout.

- HAHAHA! Quel talent! Wahou je suis subjugué par tant de beauté! Eris! Tu mérites un prix!

De ses longues jambes, il passe par-dessus les rangées, pour rejoindre rapidement la scène. Montant dessus avec l'aisance d'un chat, il se retrouve près de la tueuse sans montrer le moindre signe d'inquiétude. Son sourire planté sur son visage, le rend terrifiant.

- Finalement, j'ai peut-être du travail pour toi. Attrapant une tête posée sur la table, l'observant sous tous les angles. Bel ouvrage. Avec une moue satisfaite. Je vois qu'avec un peu de motivation, tout peut arriver.

Bien sûr qu'il se moque. N'est-il pas connu pour cela? Il pousse ses hommes au pire, il n'est tendre avec personne. Ce n'est malheureusement pas Eris qui aura droit à un changement d'attitude. Même si elle a l'air mortellement dangereuse. Il n'en a pas peur, comme il n'a peur de personne.

Sans gêne, le clown passe un bras autour des épaules de la demoiselle, ayant toujours dans une main la tête qu'il observait un peu plus tôt.

- Chanceuse, tu bosses maintenant pour moi. Et comme je suis un boss sympa, qui n'aime pas voir ses gens s'ennuyer trop longtemps, j'ai déjà un job pour toi! Avec un plus grand sourire encore. Rien de difficile, juste aller me couper la tête d'une plante, ses épines commencent vraiment trop à prendre de la place. Rien qui ne devrait te poser un problème, n'est-ce pas?

Même si c'est tourné de cette façon, ce n'est guère une question. Une fois au service d'un type tel que lui, on ne peut plus vraiment reculer. Et il ne faut pas avoir besoin de s'appeler Einstein pour savoir à qui il fait référence. Enfin, à moins d'être nouveau à Gotham. Mais si on commence à lui demander d'être plus précis... cela peut s'avérer dangereux pour son humeur changeante. Oui, il est soupe au lait, en plus du reste.

Génial le patron, non?
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MessageSujet: Re: Cherche tueurs à gage [Petite Eris]   Cherche  tueurs à gage [Petite Eris] EmptyMer 18 Avr - 12:05

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Informations diverses.

Sticking feathers up your butt does not make you a chicken.

Ce qu’Eris croyait être sa rage bourdonnait à ses oreilles comme un essaim de guêpes affolées. Ce qu’elle pensait être sa rancœur envers l’homme qui l’avait sous-estimée courait dans ses veines à la vitesse d’un mirage. Ce dont elle n’avait pas conscience, c’était la noirceur qui affluait en réalité de ses veines à son cœur, à son cerveau. Qui s’emparait de son corps sournoisement, sans que personne ne le remarque. Le doux son de sa dague tranchant la gorge de son concurrent avait été gâché par le rire fou du Joker, réduisant à néant le plaisir de ce moment. La jeune femme s’était toujours délectée d’être la cause de la mort de quelqu’un, directement du moins, et bien qu’elle n’ait jamais remarqué la puissance que cela lui apportait, elle n’en demeurait pas moins excitée. Chaque fois qu’elle ôtait la vie à un être humain, elle avait pendant une maigre seconde une vague de soulagement, comme un addict recevant enfin la drogue qu’il désirait ardemment. S’ensuivait une tornade effrénée, emplissant son regard d’un fanatisme effrayant, ses membres d’une furie invraisemblable. C’était cette même furie qui s’était dirigée contre son patron, alors qu’il avait ruiné son instant. Si elle avait lancé ses dagues dans le but d’épater le Joker, une façon d’achever son show en propreté, une partie d’être mourait d’envie de lui planter dans le cœur. Elle savait que le fou en avait parfaitement conscience, qu’elle était mortelle, dangereuse. Et elle savourait cette connaissance. Et alors que son show à elle avait pris fin, celui du Joker ne faisait que commencer. Commençant par jouer avec sa dague, après avoir applaudi comme s’il se trouvait à un match de foot entre deux équipes mortellement inégales, il vint sur la scène, ses jambes paraissant infinies alors qu’elles enjambaient pressement les fauteuils du théâtre. Tu mérites un prix. Le tutoiement l’avait fait tressaillir, quel affront. Où étaient donc ses manières, à celui que se voulait patron de Gotham ? Eris retient un soupir, attendant que l’enfant ait fini de s’amuser. Mais aurait-il terminé un jour, dites-moi ?
Les pensées d’Eris divaguent, mais restent aussi vides qu’une coquille ayant perdu son cœur. Le Joker est sur scène, mais elle n’y prête qu’une demi-attention, déjà fatiguée par si peu de professionnalisme. Alors qu’elle s’extirpait à peine de son ennui, elle posa ses yeux sur celui qui se trouvait désormais à ses côtés, celui qui inspirait la crainte à n’importe qui, même à ses bras droits. La peur était un sentiment qu’Eris ne connaissait pas, ne voulait pas connaître. Elle se tient droite et fière, ne s’écartant pas d’un seul pas alors qu’une présence si dangereuse est à portée de mort. Elle n’avait pas spécialement conscience de ce manque de peur en elle, et n’en avait certainement pas cure. « Finalement, j’ai peut-être du travail pour toi. » Admirant son art, il vint encore tacler la jeune femme, pointant un possible manque de motivation à l’origine. Eris lâche un rire de dédain ; avait-il cru que sa motivation n’était pas présente ? La jeune femme n’avait ni besoin de motivation, ni de raison pour agir. C’était ancré dans son sang, dans son ADN, de tuer, voler, détruire. Si jamais elle ne sera prête à se l’avouer, là était sa drogue, son besoin. Le bras du Joker vint se poser sur ses épaules, et ne tiendra cette pose que quelques secondes. D’un mouvement simple, mais fort, de l’épaule, Eris dégage ses épaules de cette présence non voulue. Personne n’entrait en contact avec elle si elle ne l’avait pas décidé, ou si elle n’était pas dans le cadre d’un combat. Et encore, fallait-il encore que l’adversaire l’atteigne. Le contact humain avait le formidable effet de réveiller ses plus vils démons, et instinctivement elle porta sa main à ses hanches. N’y trouvant pas ses armes, elle se souvint de ses dernières actions. Jetant un œil à celle cachée dans sa botte, elle récupère vivement son arme des mains de son patron, peu lui importait s’il n’en était pas satisfait. N’étant pas désireuse de le provoquer encore une fois de cette façon, ni de risquer un mécontentement pour le moins ennuyeux, elle range son arme là où elle appartenait. Les yeux plantés dans ceux du Joker, les pupilles encore brillantes de rage, elle attend, elle écoute. « Chanceuse, tu bosses maintenant pour moi. Et comme je suis un boss sympa, qui n'aime pas voir ses gens s'ennuyer trop longtemps, j'ai déjà un job pour toi! Rien de difficile, juste aller me couper la tête d'une plante, ses épines commencent vraiment trop à prendre de la place. Rien qui ne devrait te poser un problème, n'est-ce pas? » Son rire s’était agrandi, rendant de plus en plus hideuse sa face. Chanceuse, elle sourit. Elle l’avait déjà été plus que ça, et s’il estimait qu’elle était chanceuse, il se surestimait bien trop. C’était l’ennui qui l’avait poussé dans les pattes du Joker, et il semblerait qu’elle n’avait pas fini de s’amuser. Féline, elle se rapproche de son patron, pour lui chuchoter un affront à l’oreille. « Je ne fais pas dans la métaphore, mais dans le concret. Si vous vouliez un poète, alors vous n’avez pas posté la bonne annonce. » Reculant son visage, il était alors à quelques centimètres à peine de celui du Joker, devant lequel elle agita un pop-corn égaré dans les habits du grand fou, un sourire indéniablement taquin collé sur le visage, et un véridique, cette fois-ci.



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MessageSujet: Re: Cherche tueurs à gage [Petite Eris]   Cherche  tueurs à gage [Petite Eris] EmptyDim 22 Avr - 11:22

Cherche tueurs à gage

Que le Joker fasse face finalement, à une femme ou un démon, il n'en a réellement cure. Lui, tout ce qu'il voit, c'est le bras armé qu'elle représente, et donc, son utilité. Après tout, ceux qui bossent avec lui, ne sont que des pions. Doit-on vous le rappeler? Il se moque de leurs sentiments, de leurs émotions, de ce qu'ils pensent, tant qu'ils s'exécutent. Et s'ils ne font pas ce qu'on leur demande, ou rate une mission et bien... l'humeur du clown changeante, peut les envoyer six pieds sous terre. En un battement de cils. Il ne perd pas de temps à s'encombrer de boulet. C'est ainsi. Quand tu signes avec lui, tu sais pourquoi tu signes et si ce n'est pas le cas, et bien... tant pis pour toi.

Il n'est pas non plus désolé s'il vexe son petit égo, à côtoyer un homme comme le Joker, il faut rapidement apprendre à mettre son poing dans la poche et espérer qu’il ne finisse pas prendre quelqu'un d'autre en grippe. Maintenant qu'Harley n'est plus dans les parages pour tout prendre dans la tronche, il faut bien que cela passe sur quelqu'un d'autre. Jusqu'à ce qu'elle revienne bien entendu. Car il ne perd pas de vue que cela arrivera.

Vouloir se débarrasser d'Ivy fait partie du plan de récupération, tout comme le fait qu'il est toujours prêt à aider l’Épouvantail avec son petit délire. Après tout, mettre un peu plus de bâtons dans les roues de Batou et du GCPD et tous les vilains qui voudraient encore tourner leurs vestes pour se racheter une conscience lui fait plaisir. Il a de toutes les façons un problème avec l'autorité et les faibles.

La petite a du cran, ou tente de montrer qu'elle en a, mais il en faut beaucoup plus pour titiller réellement l'énervement du Joker. Sa petite pique lui passe à des kilomètres au-dessus de la tête. Mais il le prend vraiment comme une boutade. Il en rit d'ailleurs, tout en lui tapant dans le dos. Qu'elle aime, ou non, le contact physique, de ça aussi, il s'en moque complétement. On ne le dira sans doute jamais assez, des autres, il s'en moque.

- HA HA HA! Et pas dénuée d'humour, mais j'ai tiré le gros lot! Son sourire devient immense. Tu me fais un autographe? Un doigt pointant alors une des têtes qui reposent sur la table, qu'elle utilise encore son couteau et lui montre ses talents de calligraphie sanglante.

Avant qu'il ne reprenne un air on ne peut plus sérieux.

Cette façon assez impressionnante de passer d'une émotion à l'autre en une fraction de seconde, peut avoir le don de déconcerter son interlocuteur. Il aime, aussi, voir comment les gens y réagissent. Une autre façon de juger les gens.

- Il va falloir apprendre à les comprendre. Marquant un temps d'arrêt. Moi qui pensais que tu avais un peu plus de jugeote que les autres... la fixant d'un regard dans lequel brillait soit de la malice, soit quelque chose de beaucoup plus dangereux. Poison Ivy. Sa tête. Sur un plateau d'argent. D'ici... Regardant sa montre. Demain.

Le clown prend un peu de distance et met les mains dans son dos, tout en observant la salle vide du théâtre, sifflotant quelque peu.

- N'hésite pas à le dire si c'est trop pour toi, nous cherchons quelque chose de plus à ta... portée... cette fois-ci, un petit sourire en coin, presque sadique, retroussait le coin de ses lèvres.

Il la cherche, il n'a jamais arrêté.
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MessageSujet: Re: Cherche tueurs à gage [Petite Eris]   Cherche  tueurs à gage [Petite Eris] EmptyVen 1 Juin - 1:21

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Informations diverses.

Sticking feathers up your butt does not make you a chicken.

A sa grande surprise, Eris se sent désormais capable d’écouter ce que ce prétendu criminel pouvait bien déblatérer comme idioties. Alors que quelques minutes plus tôt, elle laissait volontiers son esprit divaguer, quitte à perdre sa concentration au profit d’un calme non négligeable, les futilités du Joker ne lui paraissaient plus aussi insupportables, à peine irritantes. De son éducation, elle n’aura jamais pu tirer une once d’humour. Bien que le sarcasme et le second degré fassent partie de son quotidien, jamais elle n’en usera dans un but hilarant, non. Leur utilité, elle la trouve dans le dédain qu’ils impliquent, la moquerie qu’ils engendrent. Son oncle n’avait, lui non plus, pas coutume à célébrer l’humour, ni même à le pratiquer. C’est une enfance froide qu’Eris traversa, sans pour autant en souffrir. Personne n’a jamais entendu le son de son rire franc depuis cette fameuse nuit, lorsqu’elle a vu pour la première fois la vie quitter le corps d’un homme. Elle était jeune, si jeune, et cela faisait si longtemps qu’elle n’avait point ressenti l’envie irrésistible d’éclater de rire. La rigidité qui avait été celle de son éducation, de son apprentissage de la vie, ne l’avait jamais quittée, et guidait ses pas depuis toujours. Amuser la galerie, comme le Joker se délectait de faire, en usant et abusant de tournures et questions qu’il voulait amusantes, n’avait aucun intérêt pour la jeune femme. Aussi ne réagit-elle point, lorsque l’ancien ingénieur pointa l’une de ses œuvres de son doigt squelettique par sa teinte. La colère qui parcourait il y a à peine quelques instants son corps l’avait délaissée, ou plutôt l’avait-elle chassée, fatiguée de la contrôler. Elle s’était détendue, non sans demeurer alerte, elle n’était point dans un salon de thé, et guère entourée d’alliés.

Sereine, elle retrouve sa curiosité réfléchie, et ses yeux pétillent alors qu’elle se demande, quel est son avis sur le Joker ? Elle sait qu’elle ne le hait pas, bien qu’il attise vite les flammes de son courroux de ses piques endiablées. Néanmoins, elle est également à mille lieux d’admirer le bougre. On lui en avait conté, des histoires, sur le psychopathe Joker, sur la légendaire et gigantesque épine dans la botte de sa majesté des chauves-souris. On lui avait soufflé, peureusement, sa cruauté, sa barbarie alors qu’il avait torturé la famille Gordon. On s’était exalté à lui dire ses exploits en tant que criminel, alors qu’il avait échappé de nombreuses fois aux forces de police. On avait, enfin, hésité, quant à ses actes terroristes, quant à son grand retour sur la scène criminelle de Gotham, donnant naissance au fameux, au redouté venin du Joker. Soigneuse, elle s’était renseignée, mais le peu de connexions dont elle disposait à l’heure actuelle à Gotham ne l’avait pas portée bien loin. Elle s’était refusée à quémander l’aide des amis de son oncle, dégoûtée à l’idée d’accumuler des dettes difficilement honorables. Toujours étant, malgré les fabuleuses histoires qu’elle avait pu collecter dans les différents bars, bordels, et recoins sombres de Gotham, elle n’avait pas réussi à développer la moindre admiration pour ce père de famille raté, ce psychopathe des marais, qu’elle jugeait bien incapable de réaliser quelque tâche grandiose que ce soit. Il était partagé, l’avis qu’elle se faisait de cet homme, si âme il possédait encore. Partagé entre la souffrance qu’il avait bien pu traverser, sachant comme le tourment, le chagrin pouvaient martyriser n’importe quel esprit, et le mépris de voir qu’il n’avait pas accompli grand-chose, si ce n’est la complétude de vendettas personnelles, à ses yeux ridicules, des pertes de temps. Une once de déception avait grandi au fil de sa réflexion, nourrie par l’imagination des hauteurs que le Joker était réellement capable d’atteindre grâce à son intelligence, accompagné de sa ruse, poussé par ses fidèles. Et pourtant, il semblait se contenter d’ennuyer passablement certains grands noms, de vivoter au minimum de ses capacités. Eris ne se permettra pas d’exprimer ses opinions, qu’elle est assez lucide pour soupçonner erronées, ses informations n’ayant pas pu être correctement collectées. Ce dont elle avait été toutefois assurée, était le destin dessiné pour elle si elle décidait de se lancer sur cette voie. Une erreur, une déception, un refus, et elle pourrait risquer la mort. Mais lorsqu’elle avait appris ceci, la nouvelle avait été comme un électrochoc, comme la preuve qu’il s’agissait du travail pour elle. Eris est loin d’être n’importe quelle mercenaire, bien plus qu’elle ne l’imagine. Son entraînement la différencie. Son histoire la distingue. Ses capacités la rendent difficile à abattre. Et si elle avait des doutes quant à son habilité à obéir, suivre des ordres, agir contre sa volonté malgré son tempérament fort, elle savait que le Joker ne pourrait se débarrasser d’elle aussi facilement que des autres. Et cela, d’une certaine façon, faisait naître en elle une insolence, une impertinence, qu’elle avait déjà à peine dévoilées.

Le Joker insista pour qu’elle apprenne à déchiffrer ses dires, ses fables, ses figures de style. Il avait revêtu un masque de sérieux, qu’elle n’avait encore jamais eu le plaisir à observer. Elle était presque immense, sa satisfaction, à voir qu’il s’était enfin concentré, enfin ravisé. Qu’il avait, enfin, fini de jouer. Eris n’avait point été impressionnée par son changement de ton, d’humeur, bien qu’il fut on ne peut plus soudain, mais elle fut alertée par la confirmation de ce qu’elle craignait. La cible que le Joker souhaitait voir abattue n’était autre que Poison Ivy, célèbre parmi les psychopathes de Gotham, connue pour être très proche de la partenaire de crime de celui qui, à présent, ne semblait plus déconner une seule seconde. La stupeur fut rapidement remplacée par le dégoût, parfaitement lisible sur le visage, habituellement fermé, de la jeune femme. Elle tenait à ce qu’il voit, qu’il déchiffre à son tour ce qu’elle voulait implicitement lui faire comprendre. Elle recule d’un pas, le cœur soudainement serré, de voir toute l’excitation qu’elle avait pu ressentir à l’idée de travailler avec un cerveau criminel de ce génie, balayée en un court instant, par une demande si écœurante.

Eris n’avait jamais été bavarde. Elle n’avait que rarement exprimé ses émotions, et j’entends par rarement, que ces occasions se comptent sur les doigts d’une seule et unique main. Elle se contentait généralement d’indifférence, de ravaler le jugement qu’elle portait à l’égard de celui auquel elle allait simplement tourner le dos, et duquel elle allait s’éloigner. Lui qu’elle croyait intelligent, avait l'orgueil de s’en prendre à une criminelle de la même trempe, si ce n’est bien supérieure, à lui. Lui, qu’elle pensait honorable en affaires, avait la stupidité de descendre celle qui joue dans la même équipe que lui. Ses enseignements ne s’étaient pas arrêtés à la pratique, mais lui avaient également fourni une morale propre à son oncle, une morale qu’elle avait adaptée à sa propre vision des choses. « On ne descend pas une légende en engageant un mercenaire. » Là résidait, sèche, irréfutable, la première raison pour laquelle Eris refusera ce travail. Elle connaissait sa place, elle se savait être un pion, un moyen d’atteindre ses objectifs. Mais il était hors de question qu’elle participe à l’une de ses pathétiques vendettas personnelles. Et si les mots parvinrent plus doux aux oreilles du Joker, ils étaient crachés avec le même venin qu'en pensée. « Cessez de confondre les affaires de vos histoires personnelles, et prenez vos couilles à deux mains pour agir, au lieu de vous planquer derrière vos mignons. » Cette fois-ci, elle n’était point futilement enragée par des paroles qui se voulaient moqueuses. Elle était réellement en rogne, en rogne contre ses principes malhonnêtes, en rogne contre sa lâcheté déplacée. En écho à la précédente demande de celui qui se voulait leader de Gotham, mais qui était loin d’en avoir la trempe, elle s’empara d’une tête et grava son propre autographe sur le front de la victime. « Il ne s’agit pas d’une question de moyens, ou d’une quelconque peur. Il s’agit d’honneur, de dignité. De votre honneur, de votre dignité. Il s’agit d’assumer, que vous n’avez pas su garder en laisse votre partenaire de jeu. Être à la tête d’un gang ne suffit pas, il faut se montrer digne d’y demeurer. » Elle qui avait cru pouvoir faire affaires avec un homme, voilà qu’elle se retrouvait soudain en face d’un enfant, d’un gamin et son caprice. « Si vous n’avez pas d’honneur, il n’y a aucune chance pour que je combatte en votre nom. » Plantant ses pupilles enflammées dans le regard du Joker, elle lui avait craché ces derniers mots, avant de jeter à ses pieds l’autographe qu’il avait quémandé, et de tourner le dos à celui qui avait failli devenir son patron. S’il s’agissait d’un test, elle n’avait considéré cette option qu’une fraction de seconde. C’était pourtant ce qu’elle espérait, plus que jamais déçue de ne pouvoir quitter l’ennui qu’était sa vie pour rejoindre les rangs du légendaire Joker. Dans un dernier élan de volonté, elle s'était tournée vers celui qui venait de la décevoir, ne perdant pas espoir d'y trouver un homme respectable. « Si vous souhaitez rayer Poison Ivy de l'équation, c'est ensemble que nous le ferons. » Aux pieds du comédien raté avait roulé la tête ensanglantée, cinq lettres parfaitement distinguables peintes sur la chair morte.

Lâche.

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MessageSujet: Re: Cherche tueurs à gage [Petite Eris]   Cherche  tueurs à gage [Petite Eris] EmptyMer 20 Juin - 21:47

Cherche tueurs à gage

Bah alors, voilà qu'il se retrouve face à une tueuse qui a des remords, une morale? A quoi bon le mot gage après tueur, si ces gens font la fine bouche. Qu'est-ce qu'ils peuvent l'ennuyer tous ces moralisateurs. Il a bien vu la tête qu'elle a tirée quand il s'est montré plus explicite et directement, il a compris qu'elle allait lui casser les pieds, pour être poli. Il se demande s'il a bien choisi. Il n'est pas là pour écouter si son plan est bon ou pas. Il se moque des avis des autres, ce qui est important, c'est que sa volonté soit faite. Et si ce n'est pas par elle, ce sera par quelqu'un d'autre. Après tout, elle n'est pas la seule dans cette ville à manier la lame et d'autres auront moins de questions morales à se poser.

Une légende... c'est donc ainsi qu'elle voit Ivy? Et bien, c'est mettre la plante sur un sacré piédestal. Elle a échangé avec Harley avant de venir? Le Joker est en droit de se poser la question. Il lève les yeux au ciel, l'honneur, les combattants, tout ça, il s'en tamponne l'oreille avec une babouche. Lui, ce qu'il fait, c'est sournois, sale. Si c'est un couteau dans le dos qu'il faut planter pour arriver à ses fins, et bien s'ouate. C'est ainsi que cela se passera. Il se moque bien d'un combat loyal, de voir le blanc des yeux de son adversaire. Un cadavre reste un cadavre, quoi qu'on en dise. Cette nana va lui poser des problèmes, il le sait déjà.

En tous les cas, il ne rit plus, parce qu'elle l'ennuie. Oui, il passe vite du rire à l'ennui. Surtout dans ce genre de cas. Dommage, elle était si prometteuse. Elle veut le faire avec lui? Elle l'exige même? Sait-elle vraiment à qui elle parle? Le Joker est capable de vous écorcher un homme à vif, parce qu'il n'aime pas son nœud papillon alors quelqu'un qui tente de lui inculquer des valeurs...

Honneur, dignité? Il ne manque plus qu'elle lui parle d'honnêteté et il pourra piquer un fou-rire. Non en fait, il la regarde en se demandant ce qu'il doit faire. Elle le surprend, dans le sens qu'elle ne doit sans doute pas du tout comprendre face à qui elle se trouve. C'est presque drôle, mais ça lui semble assez pathétique. Ils ne sont pas sur la même longueur d'onde et il se demande si une balle dans la tête mettra fin à ses souffrances.

Qu'elle se permette de parler de sa relation avec Harley, le fait soupirer, de quoi se mêle-t-elle, il n'a pas besoin qu'on cherche à comprendre ses motivations. Il n'y a pas qu'Harley qui est un problème avec Ivy, il y a les autres. Elle tourne sa veste, elle devient... "gentille". Trop. Trop de justiciers commencent à devenir insensibles aux toxines et ça... ça c'est emmerdant. Mais doit-elle vraiment le savoir? Sans doute pas.

A la fin de son petit discours sur les valeurs qu'il devrait donc avoir, un bâillement bruyant se faire entendre.

- Dommage, tu aurais gagné un bon pactole. Attrapant la tête à ses pieds, le mot gravé ne manque pas de le faire sourire. Il joue avec, comme avec un ballon de basket, la faisant tourner sur son doigt. Tu peux partir, j'ai assez perdu mon temps avec toi.

D'un mouvement dédaigneux de la main, il lui fait comprendre de disparaître. Le Joker n'est pas homme à discuter, il n'est pas homme non plus à perdre son temps. Elle a de la chance de pouvoir partir sans que ce soit les pieds devant.

Sa tête se tourne alors vers l'un de ses hommes, ne lui portant plus aucune attention, montrant ainsi son désintéressement le plus total de sa personne.

- Il reste du monde?

Oui, il y a toujours quelqu'un pour prendre la place vacante, dans cette ville de maudits.
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