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 Things we lost in the fire

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Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : Things we lost in the fire 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptySam 26 Mai - 12:47

things we lost in the fire
richard & barbara
••••

Le CGPD. Cela faisait bien longtemps que je n'y avais pas mis les pieds.  Depuis que j'étais cloîtrée dans mon fauteuil roulant à vrai dire. Le commissariat de Gotham n'était définitivement pas le lieu idéal pour quelqu'un avec mon handicap. L'endroit n'était pas équipé pour nous recevoir. Il y avait de trop nombreuses marches. Les couloirs étaient parfois trop exiguës. En soit, le GCPD était à l'image de sa ville. Difficile d'accès. Plantée devant les portes, je lâchais un soupir. Lorsqu'il fallait y aller, il fallait y aller. Et cela même si je n'étais que peu enchantée à la perspective de me retrouver coincé aux milieu des hommes et femmes en uniforme. J'adorais les collègues de mon père. Les proches amis comme les subordonnés. Je ne pouvais que les respecter pour le travail qu'ils avaient choisi de faire. Dieu savait que la tâche était plus qu'ardue. Certains la qualifieraient même probablement d'impossible. Cependant, impossible n'était pas un mot qui existait dans mon vocabulaire. Ceci dit, beaucoup n'avaient pas encore eu le privilège de me voir dans mon état actuel. Je savais par avance que certaines conversation allaient se dissiper à mon arrivée. Je me préparais à être le centre d'attention. Le sujet de tous les papotages une fois que j'aurais tourné le dos. Même es policiers ne pouvaient vivre sans les derniers potins. Le statut de mon père suffirait peut être cependant à les rendre plus discret. Et encore je n'en étais pas forcément persuadée. Ce n'était pas comme si il pouvait les mettre à pied juste pour avoir fixé un peu trop fixement les roues luisantes de mon nouveau moyen de locomotion. Enfin nouveau... nouveau de deux ans.

Avec un sourire plastique sur les lèvres, je commençais à rouler à l'intérieur. Immédiatement je fus assaillis de toute part par des odeurs, des cris. Un sourire un peu plus franc étira mes lèvres. Si j'avais changé, le GCPD était comme dans mes souvenirs. Les policiers criaient d'un coin à l'autre de la pièce principale, cachée à la vue des regards mais pas aux oreilles. A leurs cris et ordres, se mélangeaient les plaintes et insultes des criminels en attente d'être traité par le système.  Pendant, un moment personne ne me prêta attention et je pus laisser traîner mes yeux verts un peu partout. L'odeur de café trop fort, de sucre et de transpiration ne suffit pas à me faire perdre mon sourire. Au contraire. Il fut un temps, je n'aspirais après tout à rien d'autre qu'à être ici. Etre policière avait été un rêve. Une vocation. «  Bonjour, puis je vous … oh Barbara ! Bah tiens alors, ça faisait longtemps ! ». «  Salut Josh ». L'homme d'une quarantaine d'année me sourit de toutes ses dents. « T'es venu voir ton vieux je suppose ? ». «  Oui ». «  Ça me rappelle des souvenirs ». Je ne pus m'empêcher de ricaner légèrement à sa dernière remarque. Josh m'avait aidé plus d'une fois à m'infiltrer dans le bureau de mon père. Il aurait pu perdre son badge mais il l'avait toujours pris comme un jeu. «  Pas de mission infiltration cette fois ». «  Quel dommage, ça manque d'action par ici ! ». A cela, je m'esclaffais un peu plus franchement. Il m'envoya un clin d’œil amusé avant de me demander de patienter afin qu'il puisse le contacter. Mains croisées sur mes genoux, j'attendis donc.  « Ton père ne répond pas Barbara ». «  Oh mais c'est la petite Barbara ! ». «  Petite ? Je n'ai plus 10 ans Jones ! ». «  Tu seras toujours une petite fille à mes yeux très chère. T'as vu l'âge que j'ai ?Bientôt le retraite ! ». «  Et moi qui pensais que j'étais ta princesse. J'ai perdu du galon ». Le vieux flic secoua la tête et ébouriffa mes cheveux. Je grognais mais ne fis pas plus de remarque. Il venait de me le dire après tout. Je serais toujours petite pour lui. «  Jones t'as pas vu le commissaire par hasard ? ». «  Si il allait vers l'armurerie, sous-sol 3 ». «  Merci pour l'info ». «  Barbara tu peux pas aller là bas tu le sais bien ». «  Vous en faites pas vous aurez tout le loisir de me rattraper si je décide de piquer un truc. Même en marchant vous allez plus vite que moi ». Un sourire innocent sur les lèvres, je les laissais. Je savais qu'utilise mon handicap pour les mettre mal à l'aise n'était pas une bonne chose. Mais tant pis. Il fallait bien que cela présente certaines avantages.

Une fois dans l'ascenseur, je perdis nettement mon sourire et soupirais en voyant les numéros défiler. Cet appareil était d'une lenteur incroyable. Le GCPD avait vraiment besoin de changer ses infrastructure. Finalement, j'arrivais à destination et remontais tant bien que mal le loin du couloir afin de pouvoir passer la porte placée au fond. L'armurerie se dévoila à mes yeux alors que je poussais la porte. Celle ci n'étant pas automatique, j'eus un mal fou à rentrer. Autant dire que mon humeur chuta d'un coup. «  Papa t'es là ? ». La pièce était sombre. La lumière pisseuse qui sortait du plafond n'était en rien à donner à l'endroit un air rassurant. Quelque part, je me doutais que c'était peut être l'effet recherché.


••••

by Wiise
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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptySam 26 Mai - 17:29


We’ve never learned like we’ve been here before

« Hum… Désolé, commissaire ? Oui j’sais je devrais arrêter de disparaître comme ça mais… Vous savez… D’accord pas d’embrouille, ni mensonge. La salle des pièces à conviction à ranger ?! Mais c’est toujours le bordel là-dedans, j’aurais le temps de crever la gueule ouverte avant d’avoir fini ! Vous pouvez pas me faire ça ! Bon en fait si vous pouvez… Très bien monsieur, je vais le faire, mais c’est bien parce que c’est vous ! » Lançai-je au Commissaire Gordon qui ne me laissait pas en placer une. Bon, je pouvais le comprendre, il devait perdre patience du fait de mes incessantes disparitions en plein milieu de la journée. Mais que voulez-vous, il est difficile de concilier le métier d’Inspecteur du G.C.P.D. en plus de mon identité de Nightwing et tout ce que cela englobe. Je tâche de faire mon mieux, tout en évitant de laisser derrière moi la moindre piste quant à mon identité secrète. Mais cela devient tellement récurrent que le Commissaire Gordon fait tout en son pouvoir pour me punir, de telle sorte à ce que je cesse mes activités quotidiennes qui n’ont aucun lien avec mon travail. Heureusement je suis doué, et certainement l’un des meilleurs inspecteurs que la G.C.P.D. ait connu, et c’est pour cette raison que je n’ai pas encore eu à rendre mon badge. Je quittais alors le bureau du grand Manitou, la mine quelque peu déconfite du fait du labeur qui venait de m’être confié. « Bah alors ‘ick, l’chef t’envoie fai’e l’chale boulot ? » Me lança un collègue la bouche pleine de donuts. « Ouais… Mais par chance dans 30 ans on pourra encore me punir avec ce genre de connerie. Tandis que toi s’tu continues à t’avaler des beignets comme ça, tu finiras par nourrir la terre. » Aussitôt dit, aussitôt il lâcha sa boîte de donuts, me regardant d’un air désespéré. « Ca va ça va, désolé, je retire. T’as encore la forme après tout, tu peux continuer, t’inquiète ! » Tentais-je de me rattraper tant bien que mal. Je remettais mon costume en place alors que je me rendais à mon bureau pour ranger les nombreux dossiers en attente qui s’y trouvaient. Je m’installais dans mon fauteuil lorsque j’en prie un aléatoirement, l’ouvrant. Je m’arrêtais net, pris un instant pour réfléchir. « Pas sans un café. » Marmonnai-je dans ma barbe. Je me relevais à la vitesse de l’éclair – presque aussi rapidement que Flash, je vous assure ! J’attrapais la tasse vide qui était en tout temps posé sur mon bureau et me rendais au coin cuisine du commissariat pour la remplir. D’habitude, même les personnes non friandes de caféine apprécient l’odeur, mais le café du commissariat… Plus abjecte, vous ne trouverez pas. Je rajoutais un nuage de lait pour faire passer le goût désagréable. Que voulez-vous, c’est une drogue, comme se battre sur les toits de Gotham pour sauver les demoiselles en détresse. Même si le café est dégueulasse – ou la demoiselle peu avantagée par la nature – vous continuez, encore et encore. Je retournais m’installer à mon bureau une fois le café chaud servi, pouvant retourner à mes dossiers.

« Hé, Grayson, le chef veut vraiment que tu t’occupes des pièces à conviction. » Vint m’informer un collègue. « J’peux pas j’ai la phobie des sous-sols. » Lançai-je ironiquement en regardant l’heure. Trois heures s’étaient écoulées. Bon sang, ça file… « Allez dépêche, on va manquer les primes si on le met de mauvaise humeur. » Termina-t-il. Je fis une moue légèrement boudeuse, c’était plutôt de l’embêtement. J’enlevais mes pieds croisés de sur le bureau – faut se mettre à l’aise pour travailler – et me dirigeais d’un petit pas vers l’ascenseur. J’appuyais sur le bouton pour l’appeler et attendis patiemment. Qu’elle pouvait être lente cette machine, pas comme celle de la Batcave. Je tapais du pied, perdant patience. Enfin ! Je montais dans l’ascenseur, appuya sur le bouton du troisième sous-sol et croisa les mains dans mon dos. L’ascenseur entama sa descente. Lent comme il était, il faudrait vraiment qu’on songe à installer un système audio pour diffuser cette délicieuse musique qui vous rendrait le plus sain des hommes, complètement dingue. La lumière de l’ascenseur commençait à dérailler, et à sauter, avant de se restabiliser. Toujours des problèmes électriques dans ce commissariat. La machine s’ouvrit sur un couloir peu éclairé lui aussi. Quelques vieux halogènes au plafond par-ci par-là, mais il fallait vraiment une superbe vision pour se repérer aisément, ou connaître les lieux par cœur. J’avançais vers la pièce aux portes blindées qui contenaient toutes les preuves et autres pièces décisives dans les enquêtes que le commissariat a mené ou mène actuellement, en plus de l’armurerie qui se trouvait être la pièce annexe. Un véritable bazar. Il faudrait vraiment songer à embaucher quelqu’un pour s’occuper de ce sale boulot. Ah bah en voilà une bonne idée dont je devrais faire part à Gordon ! Pour l’heure, je devais m’en occuper. Je commençais alors à ranger les boîtes éparpillées et ouvertes un peu de tous les côtés, dans les différentes étagères de la pièce. Mon ouïe n’était pas surhumaine mais suffisamment développée pour que je perçoive le bruit de l’ascenseur s’ouvrir, à l’extérieur. Certainement le Commissaire venant s’assurer que j’effectuais correctement le travail demandé. Il aimait bien me surveiller. J’entendis un drôle de bruit de roulement et une voix féminine dans mon dos. Ce n’était pas le Commissaire. C’était sa fille.

Bon sang. Malaise. Depuis mon retour de Blüdhaven, il y a quelque chose de changé entre Babs et moi. Je me figeais sur place, fermant les yeux. Que répondre ? Que dire ? Réfléchis Nighty, réfléchis ! Barbara ne devait pas s’attendre à tomber sur moi. Et elle ne s’est même pas encore rendu compte que j’étais là, la lumière ne permettant pas de distinguer facilement ce qui se trouvait dans les lieux. Babs… Mon cœur rata un battement juste en prononçant son surnom dans mon esprit. Je l’aimais. Oui je l’aimais. D’un amour assez spécial il faut le reconnaître. Si spécial que je lui avais brisé le cœur. Et à mon retour, tout était différent. Elle m’en voulait, ce qui était plus que normal après tout. Elle qui autrefois était ma meilleure amie, puis mon amante. Et il a fallu que je détruise tout. Cela va mieux aujourd’hui, ce qui n’est pas pour me déplaire mais… Elle était avec quelqu’un d’autre aujourd’hui. Et inéluctablement, il fallait que j’en sois jaloux. Je retenais tout en moi. Je m’interdisais de dire quoi que ce soit à ce propos. Mais bon sang, j’étais inlassablement attiré par Babs, comme avec Kory. Vous allez me dire « Fais un choix, Dick ! » mais malheureusement, c’est un choix impossible à mes yeux. Quelque chose me lie à ces deux femmes, quelque chose d’inexplicable. Et Babs, eh bien c’est Babs. Je ne cesserai jamais de l’aimer, de la désirer. Je posais ce que je tenais dans mes mains et me dirigea vers la source des mots entendus. « Désolé Babs, c’est pas ton daddy. Mais c’est encore mieux, n’est-ce pas ? » Plaisantai-je, toujours au bon moment. Toujours toujours, en fait. Je lui adressais un sourire faiblement perceptible dans cette noirceur ambiante. « Qu’est-ce que tu fais là Babs ? Enfin, je sais, tu cherches ton père. Il était là y a quelques heures, mais pas revu depuis. » Continuai-je alors. L’atmosphère était légèrement pesante mais apportait un brin d’adrénaline. Me retrouver en sa compagnie dans un lieu clos, à la lumière faible, il y avait un côté agréable. Je me demandais toutefois comment cela aller se dérouler…
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Barbara Gordon


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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptyLun 25 Juin - 12:31

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Le silence répondit à ma question. Je devais me rendre à l'évidence... mon père ne semblait pas être présent. Il avait du remonter depuis un moment mais aucun des policiers n'avaient du le voir faire. Après tout, le GCPD était comme une fourmilière. Le QG était toujours en action. Il y avait du monde dans tous les couloirs, de l'action dans toutes les salles. Les policiers courraient de droite à gauche. Autant dire que même mon père pouvait passer inaperçu dans le cacophonie et le bazar ambiant qui régnait en maître dans les lieux.  Un soupir passa mes lèvres. J'allais devoir remonter. Et pour cela, j'allais devoir me battre à nouveau avec les vieilles portes de l'ascenseur. Cela ne me réjouissait guère. Deux batailles en quelque seconde... c'était bien trop pour mon moral déjà chancelant. Ceci dit, pendant que j'étais là, je pouvais toujours fouiner un petit peu dans la paperasse environnante. Après tout, la salle des archives se trouvait juste à côté de la pièce dans laquelle je me trouvais. Je savais pas expérience de plus que les deux étaient reliées par une porte. J'avais une affaire non élucidée sur les bras. Je pouvais peut être tenter de trouver un ou deux trucs pour m'aider dans mon enquête. Parfois, il n'y avait rien de mieux que de vieux dossiers oubliés pour faire ressurgir un ou deux éléments perdus et depuis non accessible. Le web et tout ce qui en découlait, c'était bien mais parfois ce n'était pas suffisant. Toutes les enquêtes du GCPD après tout ne trouvaient pas leurs chemins jusque dans les banques de données informatisées de l'endroit. Surtout lorsqu'on parlait d'affaires non résolues datant de plusieurs années avec une chance d'être bouclé à peu près égale à zéro.

« Désolé Babs, c’est pas ton daddy. Mais c’est encore mieux, n’est-ce pas ? ». Je sursautais dans mon fauteuil avant de me retourner un peu rapidement – du moins du plus rapidement que je pus- vers la source des mots. Moi qui m'était pensée seule. Le cœur tambourinant dans ma poitrine, je fixais le nouvel venu.  Maudit soit il. Dick était bien le seul à pouvoir se glisser derrière moi et me surprendre. Il fallait mettre ça sur le compte de son entraînement. L'acrobate avait toujours été un peu trop léger sur ses pieds. Et moi trop distraite pour le voir apparaître de la sorte. Après tout, je ne pensais pas le trouver ici. «  Dick » finis je par le saluer avec un léger signe de tête. Notre relation était toujours compliquée. Mais tout de même bien moins tendue que ce qu'elle avait pu être. Il fallait dire que nous avions du coopérer depuis que j'avais repris du service en tant qu'Oracle. J'étais le support de la Batfamily. J'étais donc son support également lorsqu'il en avait besoin. Et sans vouloir me vanter, mais ils avaient toujours besoin de moi.   « Qu’est-ce que tu fais là Babs ? Enfin, je sais, tu cherches ton père. Il était là y a quelques heures, mais pas revu depuis ». « C'est ce que j'en avais déduit oui ». Un petit silence passa entre nous. Avant, cela ne nous arrivait jamais. Nous trouvions toujours des choses à nous dire. Il fallait croire que nous avions changé plus que nous le pensions. «  Qu'est ce que tu fais ? » demandais je finalement. «  Tu reviens de la salle des archives ». ceci n'était pas un question mais plutôt une déduction. Une simple déduction qui plus est vu qu'il était près de la porte menant à cette dernière. «  Pourquoi quelque chose me dit que tu étais pas là pour récolter des infos sur un dossier ». Cette déduction aussi était simple. Après tout, Dick était sous les ordres de mon père. Je connaissais suffisamment ce dernier pour savoir quel genre de tâche il pouvait confier lorsqu'il avait décidé d'être pénible. «  Laisse moi deviner tu dois tout classer ». Un sourire amusé commença à fleurir sur mes lèvres. Si je n'avais pas envie de voir Dick refoulait à faire du ménage, je ne pouvais m'empêcher de trouver sa situation drôlement amusante. Je pouvais toujours compter sur mon père pour défendre mon honneur. Il ne me décevait jamais.  C'était bien pour ça que c'était un papa en or. «  Mon pauvre Richard » offris je sans pouvoir masquer ce que je pensais.  Loin de moi l'idée de me moquer méchamment de lui mais j'avais toujours pris du plaisir à le charrier. Il fallait croire qu'il y avait tout de même des choses qui ne changeaient jamais. En soit, c'était plutôt une bonne nouvelle. Quelque part cela prouvait que je me sentais plus ou moins à l'aise en sa compagnie à présent. Du moins assez pour me permettre de retrouver mes vieux travers le concernant. Pas tous heureusement. Il y avait des portes entre nous qui méritaient de rester close pour toujours.

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by Wiise
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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptySam 15 Sep - 14:23


We’ve never learned like we’ve been here before

Tu n’es pas spécialement prêt à affronter le regard de Barbara, se pointant sans crier gare. Pourtant, tu n’as pas le choix Richard, tu ne peux pas fuir indéfiniment et accepter de lui faire face seulement lorsque tu en as envie… Ou lorsque tu n’as pas le choix. Votre relation est compliquée, terriblement compliquée. Tu as Kory en tête, presque constamment, mais cette connexion avec Babs est puissante. Tu le sais pertinemment, tu seras toujours liée à cette femme. A ces deux femmes. Mais après la fin de votre relation, à Barbara et toi, les choses ont changé. Comment cela pouvait en être autrement ? Tu t’es barré du jour au lendemain, rompant tout lien avec cette femme qui, durant ton absence, s’est retrouvée en fauteuil roulant. Les premiers temps suivant ton retour ont été horribles, à ton sens. Tu ne savais plus où te placer lorsque tu te retrouvais face à elle. La culpabilité était le premier sentiment qui t’était venu. Aujourd’hui, les choses vont mieux. Baby steps, comme on dit. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour que tous les deux vous retrouviez votre complicité d’antan. Mais une chose est sûre, et cela m’arrache la gueule de l’avouer, vous y arriverez. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée, mais ce lien, il est éternel entre vous. A sa place, je t’aurais arraché les yeux mon petit Richard. Mais je n’ai pas la prétention d’avoir raison sur tout, alors soit. Je vous souhaite de retrouver la richesse perdue de votre relation. Et dans le fond, je sais que tu souhaites retrouver cela. Tu t’es glissé dans le dos de Barbara, surprenant cette dernière. Elle pivote avec son fauteuil. « Dick. » T’adresse-t-elle simplement, et surtout, froidement. Un léger signe de tête en guise de salutations formelles. Tu tiens un des dossiers que tu étais en train de trier dans tes mains, et le manipule nerveusement, faisant glisser tes yeux partout sur le papier cartonné protégeant les papiers constituant les dossiers. « C'est ce que j'en avais déduit oui. » Lance tout aussi froidement Barbara à ton encontre, après avoir signalé à la jeune femme la non-présence de son paternel dans les parages. Tu déglutis péniblement et douloureusement, avant de lui adresser un sourire maladroit, tout gêné que tu es. Et être gêné, cela ne te ressemble guère. Mais que veux-tu, tu n’es pas à l’aise avec sa condition pour laquelle tu te sens responsable. Quoi qu’on te dise, si tu n’étais pas parti pour tes propres intérêts… Peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être que Babs aurait toujours l’usage de ses deux jambes. Peut-être que vous seriez toujours ensemble. Peut-être que vous seriez parti loin d’ici juste tous les deux. Beaucoup trop de peut-être pour l’esprit d’un seul homme. Cesse de t’infliger cette torture, Richard !


« Qu'est-ce que tu fais ? » Te demande-t-elle alors, t’extirpant à tes sombres questions. Un long silence s’installe alors. Tu es pris de court, tes idées sont encore floues. Tu es triste, de constater une fois de plus l’état de votre relation. Vous n’en êtes plus au stade de vase fracassé sur le carrelage, mais plutôt au vase… dont les morceaux sont recollés, avec une colle basse qualité. Le vase peut s’effondrer à chaque instant. « Tu reviens de la salle des archives. » Continue-t-elle, visiblement plus apte à dialoguer que tu ne l’es. Barbara a toujours été forte. Plus que toi, à tes yeux. Elle le prouve par plein de petits détails, comme celui-ci. « Pourquoi quelque chose me dit que tu étais pas là pour récolter des infos sur un dossier. » Tu l’écoutes désormais attentivement, faire preuve de la qualité de son esprit de déduction. La scène n’était pas difficile à élucider, il est vrai, mais au moins cela a le mérite de briser le long silence pesant. « Laisse-moi deviner tu dois tout classer. » Fit-elle arborant désormais un sourire presque moqueur. Ce même sourire que tu ne peux prendre mal, étant celui de tes souvenirs. Elle habillait ses lèvres de ce sourire dès qu’elle te piquait, et cela fait parti des choses qui te manquent. « Mon pauvre Richard. » Termine-t-elle sur un ton semi-moqueur, vieille habitude. Tu hausses les épaules en guise de « well, you know me. » Rien de faux, elle te connaît mieux que quiconque, malgré tout. Tu esquisses un léger sourire plus serein qu’auparavant. « Petit cadeau de ton père pour me punir – encore une fois – de mes absences subites sur les heures de travail. Je m’y suis habitué, ça devient récurrent. Je suis étonné qu’il ne se soit pas posé de questions sur la raison de mes absences d’ailleurs… » Fais-tu en arquant un sourcil, perdant ton regard dans le vide, pour accompagner tes pensées. En effet, le commissaire Gordon te punit environ une fois par semaine, depuis… Eh bien, très longtemps. Tu te rapproches d’un pas vers Barbara, alors que tu es tout de suite plus à l’aise, malgré ce face-à-face délicat. « Comment tu… » Tu débutes ta phrase mais celle-ci est rapidement interrompue alors que toutes les lumières s’éteignent. Plus un bruit. Rien. Le courant s’est volatilisé. Tu expires péniblement. Quelle veine ! « J’espère que t’as bricolé un gadget de vision nocturne et que tu l’as apporté, ça va être pénible autrement. Et… Merde. » Fais-tu alors que tu prends conscience d’un fait plus… Délicat, encore, que celui de ne rien voir dans cette pénombre totale. « Plus d’ascenseur, du coup. On est coincé ici pour… Une durée indéterminée. Le commissariat est si vieux, ça va être la misère à réparer pour les techos’. » Remarques-tu alors que tu avances doucement, avant de te cogner le pied dans la roue du fauteuil de Babs. Surpris, tu perds l’équilibre et tombes en avant. Tu parviens par un miracle à te retenir sur les appui-bras de son fauteuil. Tu ne sais pas où se situe ton visage, mais tu es prêt à parier qu’il est très proche de celui de Babs. Comment tu le sais-tu ? Le souffle de la jeune femme est intense. Très intense. Tu le sens trop nettement. Quelques centimètres voire millimètres doivent vous séparer. « Hum… Hey. » Lances-tu, perplexe. Les prochaines heures allaient être cocasses !


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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptyMar 18 Sep - 12:04

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« Petit cadeau de ton père pour me punir – encore une fois – de mes absences subites sur les heures de travail ». Un son remonta le long de ma gorge. Etre à la fois policier et super héros n'était pas une combinaison aisée. Dick avait mis la barre très haut. Peut être quelque part avait il été un poil trop ambitieux. A moins que cela soit de l'audace ? Il était vrai qu'il aurait été probablement plus simple d'avoir un autre type de profession en plus de ses activités extra professionnelles. Après tout, être policier demandait d'être disponible à toutes heures de la journée ou de la nuit. Surtout dans une ville comme Gotham. Le crime ne s'arrêtait pas dès les heures de service terminées pour ne reprendre que le lendemain matin à une heure convenable. Ce n'était pas comme cela que ça fonctionnait. D'un autre côté, je ne pouvais qu'apprécier son sacrifice. Dick était un être de passion. Mais aussi de conviction. La voie qu'il avait choisi pour lui même était noble. On ne pouvait pas lui enlever sa détermination.  « Je suis étonné qu’il ne se soit pas posé de questions sur la raison de mes absences d’ailleurs… ». Cette interrogation faisait écho à celle que j'avais moi même sur le fait qu'il ne semblait se douter de ma double vie. Mon père était le meilleur policier de cette ville. Son sens de la déduction était aiguisée. Il était un détective. Pas aussi bon que Bruce mais tout de même. Il était excellent. Et puis personne ne pouvait être aussi bon que Batman. Ils n'avaient pas les mêmes moyens. Surtout mon père était limité par la loi qu'il avait juré de faire obéir. Batman n'avait pas de telles frontières. Cela rendait sa quête de vérité bien plus facile à mener. «  Entre ce qu'on pense qu'il ne sait pas et ce qu'il sait... » commençais je. «  Je pense que l'on serait surpris par ce qu'il a véritablement découvert ».  J'avais toujours eu des doutes sur son soit disant manque de connaissances. Cela me semblait improbable après toutes ces années que nos identités lui ai échappé. Peut être étais ce réellement le cas. Mais peut être avait il aussi choisi de se taire. Je n'allais évidemment pas lui poser la question de front. Cela serait comme me tirer une balle dans le pied si il apparaissait qu'il était ignorant. Parfois, il fallait être assez intelligent pour ne pas poser certaines questions. «  Mais peut être que tu pourrais faire des efforts. Je suis sure que Richard Grayson le policier a autant à donner à cette ville que son alter égo ». Je lui offrais un sourire léger. Faire tomber le masque de temps en temps n'était jamais une mauvaise chose. Je l'avais appris à mes dépends.

« Comment tu… ». «  Je vais te laisser ... ». Ni lui ni moi ne pûmes finir notre phrase. La pièce plongea dans le noir le plus total. Malgré moi, je me figeais. Mes oreilles se tendirent à la recherche du moindre bruit. Mais tout était calme. Un peu trop calme même si je devais être honnête. Je n'entendais plus le bruit des générateurs. Le courant avait été coupé. Ou il avait sauté.  Accident ou fait provoqué ? Difficile de le savoir. « J’espère que t’as bricolé un gadget de vision nocturne et que tu l’as apporté, ça va être pénible autrement. ». «  Pas vraiment non ». J'avais quelque chose dans le genre. Je n'allais pas mentir. Mais je ne me trimballais pas avec par habitude. «  Et… Merde. Plus d’ascenseur, du coup. On est coincé ici pour… Une durée indéterminée. Le commissariat est si vieux, ça va être la misère à réparer pour les techos ». A cette remarque, je ne pus qu'acquiescer. Pourtant, cela faisait des années que je tannais mon paternel pour qu'il fasse rénover les installations. Malheureusement, changer tout le système électrique et électronique du commissariat demandait des fonds qu'il n'avait pas. Le budget alloué par la mairie de Gotham ne lui permettait pas de se mettre à la pointe de la technologie. Surtout, il préférait évidemment le passer dans le remplacement des gilets par balles, des tenues, des armes et des logiciels d'identification. Tout ce qui était le plus utile en somme. Peut être qu'il serait mieux pour moi de faire part de mes idées à Bruce. Lui pouvait toujours laisser tomber un chèque.  Soudainement perdue dans mes pensées, je sursautais violemment lorsque mon fauteuil bougea brusquement, chahuté par les gestes maladroits de Dick. « Hum… Hey ». Sur le coup, je ne répondais rien. Son souffle passa sur mon visage. Ma peau frissonna. Cette proximité accidentelle me mettait mal à l'aise. «  Hey » finissais je par lâcher à voix basse. Je ne mettais pas retrouvé aussi près de lui depuis des lustres. Mon cœur se serra dans ma poitrine face à l'afflux de souvenirs que cela provoqua. Tous ces moments où il se penchait pour déposer ses lèvres sur les miennes me revinrent en mémoire.

De mes doigts agiles, je déverrouillais mon téléphone et activais la lumière flash de ce dernier.  La lumière illumina son visage. Directement je plongeais dans le bleu de ses yeux. Il était vraiment très près. Si près que le moindre mouvement de ma part suffirait à combler la distance entre nous.  Sur le coup, je m'avouais tenter. Dick avait cet effet sur moi. «  Est ce que tu peux reculer s'il te plait » déclarais je cependant à la place, brisant ainsi le sort sous lequel nous semblions à chaque fois tomber. «  Je n'ai pas de gadget à vision nocturne mais j'ai ma tablette. Je peux essayer d’accélérer le processus ». En tout cas, je ne pouvais pas compter sur mon téléphone. SA batterie était déjà faible et le maintien de la lumière n'allait pas arranger la chose. De plus, il n'y avait pas de réseau. Donc impossible d'appeler de l'aide. Ma tablette en revanche pouvait être précieuse. Elle était reliée en permanence à mon système informatique à la Clocktower. Si le problème était purement  et physiquement électronique, je n'allais pouvoir rien faire mais si il y avait autre chose, je pouvais aider. «  A tout hasard, il n'y aurait pas un générateur de secours dans le coin ? » demandais je également. Un peu de lumière – autre que celle que procurait mon portable – ne serait pas de refus. J'avais besoin de savoir où se trouvaient les choses pour circuler.

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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptyJeu 20 Sep - 18:52


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« Entre ce qu'on pense qu'il ne sait pas et ce qu'il sait... » Souffle-t-elle, sous le poids d’un sous-entendu peu dissimulé. Oui, peut-être que James sait tout. Peut-être qu’il sait que tu es Nightwing, et qu’il se contente de te taquiner avec les archives. Après tout, il reste ton employeur, et même s’il a conscience que tu fais ton travail en tant que Nightwing, mais par d’autres procédés, il n’a pas le choix que de te punir. Ne serait-ce que pour ne pas éveiller le moindre soupçon quant aux questions que pourraient se poser tes collègues. Eh bien, voilà une explication qui tient la route. « Je pense que l'on serait surpris par ce qu'il a véritablement découvert. » Poursuit la jeune femme. Elle n’a certainement pas tort. Tu arques un sourcil, perdant ton regard dans le vide. Cela est tout à fait tangible, et loin d’être une si mauvaise chose. Car si personne ne le remarque, cela veut dire qu’il sait parfaitement garder un secret. Malgré ta crainte de cette découverte, cette idée te soulage. « Mais peut être que tu pourrais faire des efforts. Je suis sûre que Richard Grayson le policier a autant à donner à cette ville que son alter égo. » Te confie-t-elle. Tu as pourtant un lourd doute au fond de toi. Le monde aujourd’hui est sujet à des menaces bien trop grandes, que même la Ligue de Justice peut considérer difficile à affronter. Mais soit, vous ne courez pas dans la même cour, et tu dois te contenter d’affronter les criminels de Gotham, tant que ceux-ci ne sont pas remplacés par des extra-terrestres avides de domination sur le monde.

« Je vais te laisser ... » S’enquit-elle de répondre avant même que tu ne termines ta phrase. La seconde qui suit vous plonge dans le noir. Quelle veine ! Tu comptes sur l’ingéniosité de Babs. « Pas vraiment non. » Lance-t-elle simplement, détruisant tout espoir d’avoir un moyen efficace de recouvrer la vue. Quelques instants après, tu te retrouves dans une position inconfortable, appuyé sur les accoudoirs de son fauteuil, les lèvres dangereusement proches des siennes. Tu ne dois ton maintien qu’à tes capacités de gymnaste, autrement, tu te serais royalement aplati face contre terre. « Hey. » Répond-t-elle simplement à la même interpellation que tu venais de formuler. Tu ressens sa respiration contre ta peau, haletante, tout comme la tienne. Tu es dépourvu de vision, mais tu la vois comme si la pièce était éclairée par un puissant soleil d’été. Tu ne la vois pas, tu la ressens. Tu pourrais dessiner chaque trait de son visage, chaque courbe de son corps, et ce les yeux fermés. Tu la connais parfaitement, tout comme elle te connait sur le bout des doigts. Pourtant, tu as rarement eu l’impression de faire face à un étranger. Et cela, tu t’en sens responsable à cent pourcents. A cet instant, tu n’as qu’une envie, te laisser aller à l’attraction inconditionnelle que tu ressens pour Barbara. Tu pourrais te laisser glisser doucement, dans ta position acrobatique, pour finalement embrasser ces lèvres qui sont les siennes. Un moyen de se remémorer une vieille époque, dirons-nous…

« Est ce que tu peux reculer s'il te plait. » Te coupe-t-elle alors dans ton élan. Tu te réveilles de cette emprise qui n’aurait pas tardé à avoir raison de toi. Il vaut mieux cela, qu’une claque dans ta face. Et tu sais parfaitement bien à quel point la main de Babs fait des ravages. « Que… Quoi ? Je pue c’est ça ?! » T’exclames-tu alors que tu exerces une pression sur tes bras pour te relever et ainsi reculer d’un pas, alors que tu te prends le flash de son téléphone en pleine figure, te forçant à fermer les yeux. Profitant de la concentration de Babs sur ses affaires, tu lèves discrètement et légèrement le bras afin de vérifier si effectivement, tu dégages une odeur désagréable. « Je n'ai pas de gadget à vision nocturne mais j'ai ma tablette. Je peux essayer d’accélérer le processus. » Lance-t-elle comme si de rien n’était. Tu souris doucement en analysant ses mots. Barbara, Barbara… Tu pourrais l’interrompre de ce pas, mais tu te dis subitement qu’il est plus agréable de la laisser continuer à faire part de ses qualités de grande débrouillarde, dans l’absolu. « A tout hasard, il n'y aurait pas un générateur de secours dans le coin ? » Te demande-t-elle alors. Tu te tiens sur une étagère qui se trouve à ta hauteur. « Babs, comment te dire… Ce commissariat est… Genre… VRAIMENT, pourri. Mais alors VRAIMENT. Tout le réseau est indépendant, pièce par pièce. Il y a un firewall attribué à chaque étage. Le seul moyen serait de taper sur le firewall principal tout en haut, mais ici les murs sont tous en béton armé… Pour éviter les casses, tu vois. Du coup, la connectivité, c'est pas trop idéal. Donc en fait, le seul moyen, c’est d’attendre que les bras-cassés en haut réparent le générateur principal. En attendant… » Tu sors ton téléphone de ta poche et active le flash, positionné sous ton visage. « On se raconte des histoires d’horreur ? » Fais-tu avec un sourire malsain dans l’unique but d’être effrayant. Ou du moins, d’essayer… Tu sens que le truc ne prend pas, et décide plutôt de fouiller les boîtes des archives. « Tu pourrais au moins faire semblant… » Grognes-tu par la même occasion. Tu plonges les mains dans différentes boîtes jusqu’à ressortir ce que tu cherchais. « Bingo ! » T’exclames-tu alors que tu tapes la lampe sur la paume de ta main, vieux réflexe pour remettre les piles en place. Puis tu as toujours vu ça dans les films. La torche s’allume enfin et tu éclaires Babs. « Après, t’auras peut-être une idée de génie, c’est ce que tu es après tout, mais… J’avoue que me retrouver seul dans le noir avec toi, ça rappelle de bons souvenirs ! » Lâches-tu dans l’espoir de raviver le petit quelque chose qui autrefois vous liait tant. Cette complicité, si appréciée par vous deux, qui repointe le bout de son nez, tranquillement…



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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

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x gymnastique / danse classique
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x arts martiaux
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x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptyVen 21 Sep - 19:00

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Je demandais, sans grand espoir. J'avais passé suffisamment de temps enfermée entre ces murs pour connaître la réponse à ma propre question.  Cependant, j'avais été obligé de demander. Histoire d'en être plus que certaine. Après tout, je n'étais plus une petite fille. Mon père ne 'amenait donc plus sur son lieu de travail lorsqu'il ne pouvait pas me garder à la maison. Et puis, à présent, avec mon fauteuil j'évitais tout simplement de venir au commissariat. Il y avait trop de marches et pas assez de pentes.  Mon moyen de locomotion n'était pas tout terrain. Je préférais m'éviter la galère. Normalement du moins. Aujourd'hui, je n'avais pas pu. Et je le regrettais amèrement, il n'y avait pas à dire. « Babs, comment te dire… Ce commissariat est… Genre… VRAIMENT, pourri. Mais alors VRAIMENT ». Malgré moi, je riais légèrement ou plutôt je pouffais. «  Tu en fais pas un peu trop là ? » lui demandais je avec un petit sourire. Je supposais que c'était l'artiste de cirque qui se manifestait dans sa façon d'exagérer. J'étais persuadée qu'il y avait plus vétuste et plus délabré ailleurs. Du moins, j'osais l'espérer. Après, je devais bien lui concéder que l'endroit n'était pas des plus.. accueillant. Il fallait dire que vu la ville, personne n'avait envie de faire un effort. Quelque part cela se comprenait. « Tout le réseau est indépendant, pièce par pièce [...]l e seul moyen, c’est d’attendre que les bras-cassés en haut réparent le générateur principal ». « Je sais » fus je forcée d'admettre. Comme dit plus haut, j'avais passée de nombreuses heures dans les entrailles de cet endroit. Surtout, je m'étais plus d'une fois amusée sur leur réseau. Je n'avais jamais aimé leur système. C'était bien pour ça que j'avais par tous les moyens tenté de faire entendre raison à mon paternel. Mais lui expliquer l'informatique revenait à demander à un aveugle de décrire ce qu'il voyait. En conclusion, cela ne menait nulle part. Tout cela ça le dépassait. Ce que je concevais. Mais tout de même, j'avais réussi à laisser des back doors un peu partout. Ils ne pouvaient pas toutes les trouver. Je serais déjà étonnée qu'ils en aient trouvé une seule. Ne comptant pas rester sans rien faire, je déverrouillais tout de même mon appareil.  Il fallait que j'essaye. Au moins pour ma conscience professionnelle. « En attendant… on se raconte des histoires d’horreur ? ». Je relevais mes yeux verts vers lui et lui assénais un regard qui en disait long sur ce que je pensais de son idée. Et puis, comment pouvions nous décemment nous raconter des histoires d'horreur digne de ce nom lorsque notre propre existence était déjà un cauchemar ? On vivait à Gotham après tout. Les monstres, les fous, les clowns … tout ça on connaissait par cœur.  « Tu pourrais au moins faire semblant… ». «  Oh mais Richard quelle excellente idée! ». Ma bouche en cœur, je battais des paupières en lui lançant un regard faussement énamouré qu'il ne pouvait voir. Par contre, il pouvait très bien comprendre que je me moquais de lui rien qu'à la soudaine tonalité aiguë de ma voix.

J'eus un mouvement de recul contre le dossier de mon fauteuil lorsque le faisceau d'une larme torche éclaira directement mon visage. Ma main devant mes yeux, je protégeais mes rétines. « T'aurais pu prévenir » marmonnais je. Je ne descendais mes mains qu'après quelques secondes pour être sûre que j'avais failli par m'habituer à la nouvelle lueur.  « Après, t’auras peut-être une idée de génie, c’est ce que tu es après tout, mais… J’avoue que me retrouver seul dans le noir avec toi, ça rappelle de bons souvenirs ! ». Je replongeais mon regard sur l'écran allumé de ma tablette dernier cri. Comme il l'avait si justement dit, la connectivité ici était … quasiment inexistante. Mais quasiment inexistante, ne voulait pas dire totalement inexistante. J'étais Oracle, je pouvais faire avec du quai inexistant. J'avais juste besoin d'un peu plus de temps. Un son satisfait remonta le long de ma gorge lorsque je réussis à connecter ma tablette à mon réseau sécurisé personnel. De là, je n'avais plus qu'à pénétrer par les petits accès que je m'étais créée. Le problème ne fut pas d'y rentrer mais … pratiquement tout le reste. S'infiltrer ainsi dans le GCPD était comme faire une course d'obstacle extrême tout en étant un sumo. Ce n'était pas possible. Frustrée, je dus bien déclarer forfait quelques minutes plus tard. Le problème n'était pas purement dématérialisé. Et donc comme Dick l'avait si bien dit, il allait falloir attendre que quelqu'un vienne nous sortir de là. Avec un petit geste rageur, je verrouillais mon écran et le laissais reposer sur mes genoux. «  Je ne pouvais pas rester sans rien faire » me défendais je face à son regard. Il avait l'air un peu trop amusé par la situation. Moi, cela ne me plaisait pas du tout. Je me sentais déjà piégée par ma condition en temps normal, être ainsi impuissante me révoltait. Comme pour arranger le tout, la batterie de mon portable mourut et avec elle la lumière de mon flash. Heureusement, il restait la lampe torche que Dick avait dans la main et la lumière de son propre téléphone.  Ainsi que ma tablette le cas échéant. Pour le moment du moins. « Quels souvenirs ? ». Ne supportant plus le drôle de silence qui venait de s'installer entre nous, je n'avais eu d'autre choix que de demander. «  Tu as dis que cette situation te rappelait des souvenirs... lesquels ? ». Des souvenirs en commun, nous en avions des dizaines. Nous étions les membres les plus vieux de la famille. Les premiers partenaires de la chauve souris.

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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptySam 29 Sep - 10:13


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« T'aurais pu prévenir » Grogna la jeune femme, éblouie par la lumière produite par la lampe torche que tu tiens dans sa direction. Tu esquisses un sourire. « Simple vengeance du flash du téléphone que tu m’as mis dans la gueule tout à l’heure, Babs. » Souffles-tu, abaissant la lampe pour cesser cette attaque frontale. Elle replonge alors sa tête dans sa tablette, bien certainement convaincue qu’elle peut faire quoi que ce soit pour arranger la situation. Tu es persuadé du contraire, connaissant parfaitement bien ce commissariat, ses défauts et ses qual… Non, il n’y a pas spécialement de qualités. Barbara, elle est pleine de surprise quant il s’agit de ces choses-là. Et pleine de surprises tout court d’ailleurs… Peut-être allait-elle te surprendre une fois de plus, en parvenant à te faire mentir. Durant ses fouilles d’une potentielle faille à exploiter, tu te mets à te balader lentement dans les rayons des archives. Ce pas lent, te permet de lire tour à tour les étiquettes collées sur les boîtes, avec le numéro d’identification et le nom donné aux enquêtes, dont tu as aidé à résoudre la plupart. Cette ambiance sombre te pousse inéluctablement à retomber dans tes vices maladifs : réfléchir. Il n’est jamais bon que Dick Grayson réfléchisse, cela termine bien souvent mal ! Mais tu ne peux t’en empêcher. Une évidence te vient. Qu’as-tu fait dans ta vie, si ce n’est être inspecteur et Nightwing ? Tu n’as connu que ça, depuis que tu es enfant. Tu as affronté le crime, tu as pris des risques. Tu as affronté des menaces infiniment plus grandes que toi. Tu as pris des décisions qui te dépassent. Et regarde-toi, aujourd’hui. Tu es là, avec Barbara, que tu as quitté sur un coup de tête alors que vous étiez heureux. Tu es parti pour faire quoi ? Affronter le crime, une fois de plus. Tu as foutu en l’air des moments heureux. Et en ton absence, Babs a été blessé, et se retrouve en fauteuil roulant. Batgirl, ne peut plus agir. Tu as privé Gotham de Nightwing et Batgirl, durant ton absence, et à cause de ton absence. Oui, tu as envie de faire autre chose de ta vie. Mais quoi ? Tu excelles dans ces domaines, ou du moins tu ne sais pas vraiment faire autre chose. Détective privé ? Oui, tu y as songé, mais pour résoudre des problèmes d’adultères… Tu sais pertinemment que tu auras craqué avant même de résoudre ta première affaire. Tout te ramène à Nightwing, peu importe le chemin que tu empruntes. Tu es un addict, Richard, et cette drogue, tu n’as pas la force de t’en défaire. Tu as besoin de donner des coups, de prendre des coups, d’envoyer des criminels derrière les barreaux. Mais peu importe la quantité de bien que tu souhaites faire, il y aura toujours du mal pour entacher ta route. Cela fait parti du métier, et tu en as pleinement conscience. Il y a toujours une contrepartie à faire ce pour quoi tu es né.


« Je ne pouvais pas rester sans rien faire » Souffles Barbara, ayant lâché sa tablette sur ses genoux, alors que tu viens te replanter devant elle. Elle avait prononcé ces mots comme pour se justifier. Et effectivement, elle n’était pas parvenue à réaliser un miracle dont elle a le secret. Son téléphone n’a plus de batterie, t’indique l’extinction du flash. « Quels souvenirs ? » Te demande-t-elle alors, brisant le silence qui s’était installé. « Tu as dis que cette situation te rappelait des souvenirs... lesquels ? » Ajoute-t-elle pour t’indiquer le propos de sa question, voyant que tu ne comprenais pas. « T’es sérieuse là ? » Demandes-tu, une mine presque dégoûtée. Tu pensais qu’elle aurait compris facilement, lorsque tu avais prononcé ces mots ! « Tu m’as habitué à mieux Babs ! Tu sais bien… Se retrouver dans le noir, toi et moi… Avant quoi ! » Lances-tu, à contrecœur. Tu aurais préféré ne pas avoir à expliquer, l’idée était de détendre l’atmosphère mais l’explication posait un petit malaise. Rappeler votre amour révolu alors que votre relation n’est guère comme avant… Légèrement gênant. « On s’éloigne et ça y est, tu perds ton esprit pervers. Tu vas dire que c’était ma faute, à tous les coups. » Fais-tu en t’approchant dangereusement d’elle. Tu poses la lampe torche sur une étagère à votre hauteur, pour éclairer l’endroit. Tu t’empares de la tablette et du téléphone de Barbara, les posant à côté de la torche. Ceci fait, tu attrapes Babs sous les bras. Elle doit très certainement se demander ce que t’es en train de faire. Moi aussi d’ailleurs. Qu’est-ce que tu fous ? Tu la fais décoller de son fauteuil, pour la mettre debout. Tu l’installes sur tes pieds, et la soutiens pour qu’elle ne tombe pas. Tu la serres dans tes bras. Je te demanderais bien pourquoi tu fais cela, mais je pense que même toi, tu n’en as aucune idée. « Ca me manque. Tu me manques. » Avoues-tu. Eh bien dis-donc. Richard Grayson ouvre son cœur ? « Je sais que tu m’en veux encore. Et je te comprends. » Ta tête est posée contre la sienne. « Je devais le faire. Oui, si je devais le refaire, je le referais. Oui, je pourrai te dire que je suis désolé, d’ailleurs je le suis, mais ça ne changera rien. Tu as déjà ressenti le besoin de faire quelque chose, alors que tout t’indiquait que c’était une mauvaise idée par rapport à ta vie ? Que ton choix allait faire basculer des morceaux entiers de ta vie ? Parce que c’est exactement ce que j’ai ressenti, avant que je ne parte. Il le fallait, simplement… Blüdhaven avait besoin de quelqu’un. Nightwing devait y aller. Ce n’est pas Dick qui est parti. C’est Nightwing. » Continues-tu. « Dick, lui, il est resté avec toi… Il pensait à toi. Tous les jours. »


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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptyMar 2 Oct - 10:50

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« T’es sérieuse là ? ». Mon regard vert planté dans le sien lui appris tout ce qu'il avait besoin de savoir. Oui, j'étais sérieuse. Je voulais réellement savoir. Pourquoi exactement je ne pouvais le dire. Cela pouvait paraître étrange après tout. Après tous ces mois à souffrir de son absence, me voilà à lui demander de nous replonger tous les deux dans les tréfonds de nos mémoires respectives. Je supposais que c'était une réaction humaine.  Du moins je l'imaginais. « Tu m’as habitué à mieux Babs ! Tu sais bien… Se retrouver dans le noir, toi et moi… Avant quoi ». Pour le coup, je le regardais avec un air agacé. On pouvait compter sur lui pour se rappeler que de ça. Je roulais des yeux. Quel idiot il faisait quand il s'y mettait. Si c'était la seule chose qu'il se rappelait de nous,... et bien j'aurais mieux fait de ne pas demander. Certes, ces moments avaient été agréables. Mais contrairement à beaucoup de jeunes gens , je ne basais pas une relation sentimentale sur ces activités. Bien loin de là même. Je n'étais pas asexuelle et j'étais d'avis qu'une vie sentimentale saine passait aussi par une vie sexuelle saine et active. Cependant, je n'en faisais ni tout un plat ni tout un fromage. Cela faisait parti d'un tout. Et à la fin de la journée, ce n'était pas ce dont j'avais envie de me souvenir. Ce n'était pas le plus important. Je pouvais compter sur Dick en revanche pour me rappeler à quel point sa maturité était de façade. Un trait de caractère que j'avais trouvé charmant à l'époque. Allez savoir pourquoi. J'étais jeune, c'était certainement ça. « On s’éloigne et ça y est, tu perds ton esprit pervers. Tu vas dire que c’était ma faute, à tous les coups » déclara t-il en venant vers moi. «  Oh assurément. Mon père a bien dit que tu m'avais perverti après tout. Il doit bien avoir du vrai dans sa remarque » lui lançais je le plus innocemment du monde. La si jolie fille du commissaire Gordon corrompue par l'enfant du cirque adopté par l'homme le plus riche de la ville. Si mon père avait de la tendresse pour Bruce Wayne depuis que ce dernier était enfant... voir son fils me tourner autour n'avait pas été pour lui plaire. Mon père avait toujours été très protecteur avec moi. Sa petite fille comme il aimait m'appeler. Je supposais que cela s'expliquait par les circonstances de mon arrivée chez lui. Arès tout, mon début de vie n'avait pas été facile. Tout comme celui de Dick. J'avais perdu mes parents. En tant que dernier membre de ma famille vivant, James Gordon s'était donné une mission. Celle de protéger sa nièce – maintenant fille – contre les dangers de ce monde brutal. Ah... si seulement il savait. Je ne lui renais clairement pas la tâche facile et cela même si il n'en savait probablement rien. Ou du moins rien officiellement.  Après tout, je me battais contre les criminels et fréquentais les mauvais garçons.  Pas vraiment ce qu'un père pouvait souhaiter pour sa fille.

Les sourcils froncés, je le regardais continuer à approcher. Le problème avec mon handicap était bien qu'il m'était impossible de fuir. J'étais à la merci des gens. Incapable de mettre de la distance entre nous assez rapidement pour les empêcher de trop s'approcher. A la place,je levais un sourcil interrogateur dans sa direction lorsqu'il reposa la lampe sur l'étagère. Placée trop en hauteur, elle n'illumina bientôt que la moitié supérieure de la pièce où nous nous trouvions. Ainsi, je reposais à nouveau dans la semi obscurité.  Tablette et téléphone me furent pris des mains et posés plus loin. Je les suivis du regard avant de me concentrer à nouveau sur l'homme qui me faisait face. L'homme à qui j'aurais tout donné quelques mois et années plus tôt. Tout y compris ma vie. Mon amour pour lui  avait été  à ce point fort. Intense, il avait brûlé comme un brasier impossible à arrêter. Du moins l'avais je cru pendant un long moment. La douleur qui m'avait enserrée le cœur lors de son départ avait semblé impossible à soigner. Puis finalement, un jour la flamme s'était tarie. La douleur était devenue sourde au lieu d'intense. Puis finalement, elle s'était tue. Moi qui avait cru que notre relation était éternelle. Ma propre vie m'avait rappelé à quel point rien ne durait jamais. Comme nous, le reste était éphémère. Il n'y avait pas de toujours.

Je me tendais de manière perceptible lorsqu'il me souleva de mon fauteuil pour me maintenir dans une position debout. Mes doigts se serrèrent autour de ses larges épaules d'acrobate. Mes jointures devinrent blanches. Jason m'avait tenu dans une position similaire lorsqu'il s'était finalement révélée à moi. Cette étreinte je l'avais accueillie à bras ouverts. L'avais provoqué même sans sentir un quelconque malaise. Mais Dick n'était pas Jason. Il n'y avait pas autant de bagages émotionnels entre nous deux. Avec Dick cela me mettait juste extrêmement mal à l'aise. Étrange de voir à quel point les relations humaines pouvaient se transformer. « Ça me manque. Tu me manques ». «  Dick... » soufflais je pour essayer de me retirer de cette situation qui ne me convenait guère. « Je sais que tu m’en veux encore. Et je te comprends ». Encore heureux. J'avais eu le droit d'être en colère avec lui. J'avais même encore le droit de l'être si cela me chantait. En tant que partie délaissée, c'était ma prérogative. « Je devais le faire. Oui, si je devais le refaire, je le referais.  […] Blüdhaven avait besoin de quelqu’un. Nightwing devait y aller. Ce n’est pas Dick qui est parti. C’est Nightwing. Dick, lui, il est resté avec toi… Il pensait à toi. Tous les jours ».  Mon cœur était dans ma gorge. Mon estomac avec. Je ne savais pas ce qu'il pensait accomplir en e dosant tout cela mais l'effet n'était probablement pas celui qu'il recherchait. «  Repose moi ». Ma voix était autoritaire et sans appel. Bientôt, je retrouvais donc les confins de mon fauteuil roulant. « Pourquoi tu me dis tout ça ? ». Mon regard vert et froid chercha ses iris bleutées. «  Qu'est ce que tu me fais ? Tu veux soulager ta conscience ? » continuais je à présent presque en colère contre lui, dégoûtée même par ce que je venais d'entendre. «  Tu n'as pas le droit de venir me dire des choses pareilles ». En quoi pensait il que c'était une bonne idée ? «  Tu as fait le choix qui était le mieux pour toi. Ou pour Nightwng. Très bien. Je n'avais pas besoin que tu me le confirmes pour le savoir. J'avais très bien saisi le message avant ». Non mais vraiment. J'avais tellement retourné la situation dans tous les sens pendant des mois que j'avais déjà atteint toutes les explications possibles. «  Que t'es pensé à moi ou pas je m'en fiche Dick. Ça ne change rien au fait que tu sois parti. Pas un message , pas un coup de fil. Tu n'as même pas été capable de me dire pourquoi tu partais en face. Tu m'as juste laissé ». Comme une vieille chaussette sale, un vieux jouet cassé pour lequel il était devenu trop grand. Abandonnée, délaissée, sans utilité. «  Nightwing, Dick qu'importe... Barbara Gordon, Batgirl ou non, ne comptait juste pas assez. Pas assez pour que tu restes. Pas assez pour avoir une explication honnête. Pas assez pour rien du tout. J'ai accepté cet état de fait alors ne vient pas me raconter des salades. Je ne veux pas les entendre ».  J'aurais pu lui dire que lui aussi m'avait manqué. Que j'avais cru devenir folle de peine pendant son absence. Mais ça, il le savait déjà. Mais la peine s'était tarie. L'amour aussi. «  Je t'ai aimé Dick, avec tout ce que j'avais.  Des fois, je pense que tu ne réalises même pas à quel point. Aujourd'hui je n'ai plus rien à te donner. Tu as déjà tout pris et tout délaissé ». Seule la rancœur et la colère restaient encore. Et en ravivant la braise, c'était les seules choses qu'il allait trouver.

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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptySam 10 Nov - 18:40


We’ve never learned like we’ve been here before


Tu l’as aimé cette femme, bon sang oui tu l’as aimé. Et tu l’aimes toujours, en un sens. Seulement les choses ont changé, par ta faute bien entendu. Tu as ce don. Tout le monde pense que Nightwing est un simple humain, le meilleur acrobate du monde, mais un simple humain. Ils sont loin de se douter que ta bêtise est un don. Tu n’as qu’une envie, retrouver ta Babs. Pas de la même manière, certes. Même si tu le souhaitais, ce serait probablement impossible. Pas après tout ce que tu as fait, tout ce mal, qui a même détruit votre amitié, certainement. Tu devrais te faire une raison, mais tu ne parviens pas à t’y résoudre. Tu la tiens dans tes bras, et cela fait remonter de nombreux souvenirs. Jusqu’à ce qu’elle te demande de te reposer, sèchement. Froidement. Immédiatement. Tu te râcles péniblement la gorge, avant de t’exécuter. Tu la regardes un instant, avant de fuir du regard. Tu ne sais pas où te placer, extrêmement mal à l’aise. Tu n’es que spectateur de ton propre enterrement, à écouter sans broncher les mots de la jeune femme. Cela te fait l’effet d’une claque, devenant deux claques, puis un coup de couteau, jusqu’à t’achever. Amplement mérité, finalement. Cela lui a donné l’opportunité de réellement vider son sac. Tu as été maladroit, une fois de plus. Tu aurais pu t’abstenir, ce que tu devrais faire plus souvent soit dit en passant, mais il a fallu que tu agisses bêtement. Et le revers est cruel. Cruellement dévastateur. Tu lui tournes le dos, incapable de pouvoir la regarder en face, alors que tu te sens terriblement honteux. Tu pensais que cela pouvait aller mieux entre elle et toi, mais tu ne faisais que te bercer d’illusions. Tout effort réduit à néant. Elle t’envoie toutes les vérités, toutes tes vérités, et tu es incapable de les encaisser. Tu en souffres, alors que tu devrais simplement les accepter car chaque mot est profondément vrai. Pourquoi n’assumes-tu pas ? Pourquoi n’acceptes-tu pas ? Le vide, c’est tout ce qui t’entoure. La perte d’une relation qui t’est chère, plus que n’importe quoi. Ce lien, ce contact. Cette autodestruction dont tu es seul responsable. Tout sonne injuste, alors que tout est juste. Tu récoltes ce que tu as semé. « Je… » Tentes-tu de commencer, faiblement. Tu devrais répondre. Richard Grayson doit répondre. Mais rien ne vient. Tu n’as après tout aucun argument disponible, car il est impossible d’argumenter en ta faveur. Le meilleur avocat de la ville se planterait devant de tels faits. Tu es coupable de tout ce que Babs t’accuse. « Tu as raison. Sur toute la ligne. » Entames-tu, reconnaissant tes torts. « Je n’aurais pas dû. Pour ce qu’il vient de se passer, ou pour être parti sans rien dire. » Poursuis-tu, péniblement. Tu te tournes vers elle, alors que la lumière de la lampe torche éclaire toujours une partie de la pièce. Ton regard est planté sur le sol. Ta honte t’empêche de lever la tête.

« J’avais peur. L’engagement n'a jamais été mon fort. Ce n’est pas pour me défendre… J’ai juste… Pris la fuite. Je ne pouvais pas te regarder en face et te dire que je m’en vais. C’était bien plus facile de partir sans rien dire, puisque je suis lâche. Je l’ai toujours été, certainement. Ce genre d’action, ces faits, ne font que le prouver. » Admets-tu, aisément. Tu es dans un tel état de peine, de honte, que te dénigrer te semble tout à fait naturel. Tu viens de perdre une forte estime de toi-même, à entendre ces mots. « Je pensais que je pouvais arranger les choses, mais je comprends bien maintenant que c’est impossible. » Tu en as pleine conscience, désormais. Il aurait été préférable que tu t’en rendes compte plus tôt, cela t’aurait évité bien des peines, bien des hontes. « On va en rester là. On va attendre que le courant revienne, et reprendre nos vies. Ça nous évitera bien des problèmes, à l’avenir. » Admets-tu avec fatalité. Tu te fais une raison. Tu ne prends même pas la peine de dire que tu es désolé, une fois de plus, car tu as bien compris que cela était inutile. Un mot ne défera jamais des maux. Tu pivotes, faisant demi-tour. Tu laisses la lampe torche où elle est et utilise ton téléphone pour activer le flash. Tu es bien décidé à reprendre ton travail, c’est-à-dire archiver. Cette punition donnée par le père de la demoiselle, objet de ton mal être. Tu attrapes des boîtes en calant ton téléphone entre ton menton et ton torse, position peu confortable mais nécessaire pour libérer tes deux mains. Tu ressors les dossiers, mis dans ces boîtes de manière totalement désordonnée. Tu entames le tri, par ordre alphabétique comme cela aurait dû être le cas. Mais alors que tu souhaites avancer, ton cerveau lui ne fait que ressasser les mots de la jeune femme. Et à ton attitude, avant et après. Tu agis comme un enfant, fuyant les problèmes, tel un petit caliméro. Tu ne t’essouffles même pas à essayer de reconquérir son amitié. D’une part, le mal est bien trop important, d’une autre part, tu ne mérites pas son amitié. Tu ne mérites pas d’estime de sa part. Tu es incapable de te concentrer. Tout ceci te préoccupe bien trop. Tellement que tu ne te rends pas compte que tu as relâché la pression de ta tête pour caler ton téléphone, celui-ci tombant lourdement sur le sol fait de bitume. Tu le ramasses et constates la vitre brisée. Tu te redresses et plaque tes mains sur la table où tu as entreposé les boîtes contenant les différents dossiers. Tête baissée. « Putain… » Marmonnes-tu, comme si tu étais incapable d’admettre ta défaite. Mais comment pouvais-tu transformer cette défaite en potentielle victoire, ou au moins égalité ? Tu n’en as pas la moindre idée. Et tu as bien trop peur de te casser les dents, plus encore qu’il y a quelques minutes.



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Barbara Gordon

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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : Things we lost in the fire 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
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x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: Things we lost in the fire   Things we lost in the fire EmptyDim 13 Jan - 19:27

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« Tu as raison. Sur toute la ligne ». Face à cela, je ne pus m'empêcher de hausser un sourcil de surprise. Certes, je ne venais que de lui dire la vérité. Ou tout du moins ma vérité, celle que j'avais connu pendant son absence. Pour autant, je ne m'étais pas attendue à ce qu'il acquiesce aussi facilement et aussi rapidement. Une partie de moi en était évidemment satisfaite. La femme abusée et déçue en moi en sautait de joie. Mais la guerrière, la justicière était déçue de se lever éclair de drapeau banc. Recherchais je la confrontation ? Peut être un peu oui. Je n'avais jamais été très douée pour les relations humaines et ce de manière générale. Je n'étais pas la Plus douée non plus pour les sentiments. Le combat était quelque chose en revanche que je connaissais. Une tactique dans laquelle je me retrouvais. Pourtant, à l'inverse je savais aussi me montrer douce, compréhensive et aimante. La nature humaine était définitivement faite de contradictions en tout genre. Un vrai paradoxe. « Je n’aurais pas dû. Pour ce qu’il vient de se passer, ou pour être parti sans rien dire ». «  Non tu n'aurais pas du.. ». Le reste de ma phrase, je le laissais en suspens. Me prendre dans ses bras au regard de notre situation actuelle était placé. Nous n'allions pas le nier. Mais c'est me laisser sans rien dire qui avait été mal. « J’avais peur. L’engagement n'a jamais été mon fort. […] C’était bien plus facile de partir sans rien dire, puisque je suis lâche. Je l’ai toujours été, certainement. Ce genre d’action, ces faits, ne font que le prouver ». Je restais silencieuse, mes yeux verts braqués sur sa tête pendante et le relâchement défaitiste du reste de son corps. Ma bouche se tordit et je ne trouvais rien à dire. Tout ce qu'il me disait, j'en étais consciente. Cela m'avait même traversé l'esprit. Sur le coup cependant, cela n'avait pas été une réponse suffisante. Des mois plus tard, je soupirais cependant, vaincue par ses propos. Dick avait toujours eu des problèmes d'attachements. Par expérience, je savais que cela n'avait rien à voir avec la teneur de ses sentiments. Mais l'enfant qu'il avait été avait bien trop souffert de l'abandon provoqué par la mort de ses parents. S'allier aux autres, les laisser avoir une place dans son cœur était quelque chose de difficile pour lui. Ce qui était assez drôle lorsqu'on savait à quel point il pouvait être social. Dick ne manquait jamais d'amis ou de connaissances. Il était un papillon social , butinant à droite et à gauche au gré de ses envies. Il parlait de tout avec tout le monde. Malgré tout, il restait craintif. Je comprenais son envie – son besoin même – de se protéger contre la perte. Quelque part, en revanche, j'avais espérer que nos années passées à nous côtoyer hors et en costume lui aurait permis de surmonter cette peur viscérale qu'il avait. Il fallait croire que je m'étais bien plantée sur ce coup là.

« Je pensais que je pouvais arranger les choses, mais je comprends bien maintenant que c’est impossible.On va en rester là. On va attendre que le courant revienne, et reprendre nos vies. Ça nous évitera bien des problèmes, à l’avenir ». La gorge nouée, je restais encore muette. Etait-ce égoïste de ne pas vouloir en rester là ? Non pas parce que j'avais encore des choses désagréables à lui dire mais parce que malgré tout... malgré tout Dick comptait pour moi. On n'oubliait pas son premier amour. Surtout, on oubliait pas son meilleur ami. Parce qu'avant tout ça, c'était bien ce que nous avions été : des meilleurs amis. Les tous premiers coéquipiers de la chauve souris de Gotham. Au début, il n'y avait eu que nous. Et ce pendant un bout de temps. Nous avions pour le coup tout partagé ensemble. Premier vilain – pour ma part vu que lui avait déjà endossé le costume de Robin bien avant -, premier baiser, premières fois... la liste était longue. Des fois, je restais abasourdie devant ce que nous avions réussi à faire de cette si belle amitié qui nos avait lié. Il fallait croire que tomber amoureux détruisait vraiment tout ce qu'il y avait de bien entre deux personnes. Surtout lorsque cette histoire finissait mal. Et comme le disait la chanson : les histoires d'amour finissent mal en général. Un fait que je ne pouvais hélas pas réfuter à ce moment précis. Pourtant, l'envie ne me manquait pas.

Perdue dans mes pensées, je ne me reconnectais à la réalité que grâce au bruit sourd que fit son téléphone en tombant sur le goudron irrégulier qui servait de sol à la salle des archives. Pendant quelques secondes – une minute tout au plus- je l'observais. Finalement, je poussais un nouveau soupir. Cette tension m'était devenue insupportable. Exploit pour lui, il avait en plus réussi à me faire de la peine avec sa mine déconfite et ses épaules tombantes. «  Tu n'es pas lâche.. » déclarais je finalement. Peut être oui un peu en ce qui concernait les relations amoureuses mais certainement pas pour le reste. Nightwing était un des justiciers – un des héros – les plus courageux de sa génération. Le plus courageux même. Il en faisait autant que tous ses alliés sans aide , pouvoirs ou capacités. Les seules choses qu'il avait pour lui était son cœur et ses talents d'acrobates – talents durement acquis grâce à des heures d’entraînements. Il n'y avait donc rien d'inhumain à cela. «  Juste un peu brisé. Mais qui de nous ne l'est pas » plaisantais je à moitié. Après tout, ni lui ni moi n'étions vraiment des modèles de stabilité. Et je n'osais même pas parler de notre mentor. «  J'espère juste que tu traiteras la prochaine un peu mieux que tu ne m'as traité moi » soufflais je avec un sourire triste mais pour autant sincère. Ce qu'il y avait entre nous était mort. Mais cela ne nous empêchait absolument pas de construire quelque chose d'autre ailleurs avec d'autres que nous.  Et avec cela, je lui donnais ma bénédiction.

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