Oui Gotham était une ville qui n’avait jamais de répit et malgré ça, Harley aimait y vivre. Elle se souvenait encore de la tête de son supérieur quand elle lui avait dit qu’elle voulait travailler ici. Il avait tenté de l’en dissuader et de lui dire qu’elle serait bien plus utile ailleurs. A l’époque, elle pensait vraiment qu’elle pouvait aider les gens de la ville et encore plus ceux d’Arkham. Malheureusement elle c’était faite avoir et en beauté en plus. A cause du clown, ce type qu’elle détestait aujourd’hui. Mais lors de leur dernier face à face, elle avait dû s’admettre à elle-même qu’il avait en partie raison. Oui, le fait d’être violente et d’avoir fait du mal aux gens faisait partie d’elle. C’était dur à avaler, mais elle ne pouvait pas revenir en arrière. Elle avait fait souffrir du monde, mais aujourd’hui elle voulait changer. C’était visiblement ça qui mettait son ex poussin dans l’incompréhension la plus totale. Elle voulait changer, devenir quelqu’un d’autre. Elle savait qu’il n’appréciait pas cela, car c’était lui qui l’avait façonné. Seulement Harley avait décidé d’être sa propre femme. De faire ses propres choix et de ne plus laisser un homme lui dicter sa conduite. Oh et bien sûr, le premier qui osera lever la main sur elle, recevra toutes les années de coups qu’elle a enduré du Joker en une seule fois. Messieurs, vous êtes prévenus.
Grâce à l’aide des justiciers de Gotham et en particulier Nightwing, elle avait donc réussi à se trouver un nouveau logement, avant que le clown ne la découvre. Heureusement pour elle, son amie Ivy avait bien voulu l’héberger. Elle ne voulait pas retourner dans son appartement pour le moment. C’est donc ainsi qu’elle s’était retrouvé chez la rousse et qu’avaient débarqués Bullock et Batman. En effet, ces derniers avaient besoin de l’aide de la belle plante. C’était elle qui pourrait trouver une façon de contrer la toxine de Crane. Ce dernier ayant fichu le chaos dans la ville, Harley savait que ça n’était qu’une question de temps avant que Gotham ne soit encore une fois détruite. Le GCPD semblait avoir trouvé l’emplacement de certaines bombes, ainsi que quelques justiciers. Malheureusement, de son côté et avec l’aide de son amie, Harley avait découvert qu’une des bombes était dans l’usine de Ace Chemicals. Voilà un endroit qu’elle détestait par-dessus tout, mais quand il fallait y aller … Se retrouvant donc dans l’usine, Harley serra les mains sur sa batte et regarda Ivy.
C’est par là. Le plus près pour détruire un des murs et déverser les produits dans le quartier.
Evidemment, ces derniers pourraient faire vraiment du mal, mais moins que la bombe découverte à l’hôpital ou ailleurs. C’était attaquer d’un angle différent et la blonde fronça alors les sourcils et se tourna vers la rousse.
Pourquoi Crane aurait mis une bombe ici ? D’accord il y a des produits chimiques, mais c’est moins important qu’un lieu vraiment bondé de monde non ?
D’accord elle n’était pas la plus intelligente de leur duo, mais elle sentait que quelque chose clochait. Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant alors qu’il n’avait jamais rien tenté dans ce lieu avant.
Ivy fronce les sourcils. Elle déteste cet endroit. Ace Chemicals représente tout ce qu'elle hait chez les êtres humains. Une usine de produits chimiques hautement toxiques laissée à l'abandon, à la disposition du premier détraqué venu. Et autant dire qu'à Gotham, ils ne manquent pas. Et puis, c'est l'endroit où le clown a transformé Harley, littéralement. Si elle avait pu, elle aurait fait sauter cet endroit depuis longtemps. Mais les conséquences sur l'environnement seraient désastreuses. Dans les cuves et dans les barils, les produits restent inoffensifs. Tant que le Maire ne se sera pas décidé à faire quelque chose pour les débarrasser de cette maudite usine, une épée de Damoclès continuera à flotter au dessus de leurs têtes. En attendant, n'importe quel criminel mal intentionné ou imbécile pourrait causer une véritable catastrophe. C'est justement ce qu'Ivy craint, que Crane et sa bande aient décidé de mettre à profit Ace Chemicals pour plonger la ville dans le chaos total en mêlant sa nouvelle toxine aux diverses substances de l'usine. Alors si d'ordinaire elle ne se rend jamais dans cet endroit, elle et Harley ont décidé de venir vérifier si une – ou plusieurs – bombes ont bien été placées quelque part dans le bâtiment. Elle fronce les sourcils quand Harley lui désigne l'endroit le plus stratégique pour placer des bombes et causer un maximum de dégâts. « Si l’Épouvantail a placé des bombes ici, les produits chimiques se déverseront dans tout Gotham en cas d'explosion. Sa toxine rendra les gens fous, et tout ce qui se trouve ici empoisonnera la villes et ses alentours. La terre, l'eau... Cela rendra la survie d'autant plus difficile. Et qui sait ce que donnerait un mélange entre tous ces produits et sa toxine... » Ivy est certaine d'une chose, ce serait terrible. Harley et elles sont immunisées contre tout cela, mais ce n'est pas le cas des milliers de personnes dans le voisinage direct. Et si l'eau de la ville était empoisonnée, alors tout le monde risquerait d'être touché. Ce serait une catastrophe sur le plan humain comme sur le plan écologique. Elle soupire doucement. Le GCPD fait ce qu'il peut, mais tant que le Maire n'aura pas trouvé son courage pour demander de l'aide à quelqu'un de haut placé, leurs ressources et leurs possibilités seront limitées. Impossible en plus d'évacuer la population, des milliers de gens paniqués dans les rues risqueraient de faire sauter les bombes, si ce n'est Crane lui-même pour que son plan machiavélique ne tombe pas à l'eau. Ils ne sont pas coincés comme des rats, mais presque. « Si une seule de ces bombes explose, ce sera une réaction en chaîne. Si tu en vois une, surtout n'y touche pas. » Harley n'est pas idiote, mais elle est parfois un peu trop... impulsive ? Ni l'une ni l'autre ne seraient en mesure de désactiver le dispositif, ça, c'est le travail de Batman ou de l'un de ses protégés. Ivy se raidit quand elle est alertée d'une présence intruse par les rares plantes qui sont parvenues à survivre dans un environnement aussi toxique. « Harley. Quelqu'un est ici. » Elle serre les poings, et le béton sous leurs pieds se fend et plusieurs plantes carnivores aux crocs acérés s'en extraient. Elle a un mauvais pressentiment, pour ne pas dire un terrible. Comme si elle savait d'avance que quelque chose était destiné à mal tourner. Ce qui, après tout, est la norme à Gotham. Une bonne journée est une journée étrange, dans cette ville.
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Spoiler:
Excusez-moi ce n'est pas très long, mais c'est surtout pour introduire Ivy en attendant Jojo
Mais oui, pourquoi Diable, Crane prend-t-il le risque de venir poser une bombe dans l'un des repères de l'un des plus dangereux sociopathes de Gotham? Là est toute la question, n'est-ce pas? Peut-être parce que le Joker trouve son intérêt dans cette peur qu'a déclenché l'Epouvantail. Il adore les voir courir dans tous les sens, chercher les bombes, craindre le pire... et ils peuvent le craindre, parce que l'homme de paille est sans doute extrêmement sérieux. C'est amusant, tout ce chaos. Surtout aux yeux du clown. Et pour une fois que ce n'est pas lui qui risque de se faire péter toutes les dents par Batman. Autant en profiter et observer, non?
Bon d'accord, il est difficile pour le clown de rester inactif, quand le chaos vient régner dans la ville, il a besoin d'y participer. D'une façon ou d'une autre, juste pour mettre son grain de sel. Pour rouiller un peu plus les rouages, pour amener cette imprévisibilité qu'il maîtrise sur le bout des doigts. Certes, le plan est intelligent, il sera difficile au chevalier noir et sa clique de trouver toutes les bombes pour les désamorcer en même temps, mais... ils sont bons, il est idiot de les sous-estimés. Alors leur mettre quelques bâtons dans les roues en plus, quel mal il y a à cela? Hum? Aucun.
Les deux criminels se sont mis d'accord, à l'Epouvantail toute la gloire, au Joker tout le fun. Et c'est là qu'il entre en scène. Peut-être y a-t-il une bombe dans les entrailles de cette usine, peut-être qu'il n'y en a pas. L'important était de faire venir du monde et quel beau monde! Deux belles plantes. Enfin, une qu'il verrait bien mettre dans un pot, sous une coupole de verre, là où elle ne fera plus de mal à personne et l'autre... à nouveau à ses côtés, pour que le chaos soit encore plus total.
Harley, leur petite discussion, il le sait, a porté ses fruits. Maintenant, il attend de venir la cueillir, quand elle sera mûre. On ne le sait peut-être pas, mais pour certaine chose, il sait être patient. Pourquoi vouloir la récupérer aussi ardemment? Pour emmerder Batman, Ivy et tous les autres, leur démontrer qu'ils ont eu tort et qu'on ne lui pique pas ses jouets.
Ivy n'a pas tort, elles ne sont pas seuls, sur une passerelle, en hauteur, il les observe, les bras croisés sur la rambarde, son sourire éternel aux lèvres, il écoute, il juge, il s'amuse, bien évidement. Ce jeu du chat et de la souris est grisant, comme souvent. Qu'importe que la toxine de Crane se déploie dans Gotham ou pas, lui, il aura eu du plaisir à les voir courir dans tous les sens. Une petite moue marque ses traits pourtant, la plante verte ne peut décidément pas être prise par surprise? Ses foutues amies ne sont pas encore toutes crevées dans cette bâtisse?
Heureusement qu'il est en hauteur, il aurait eu chaud aux fesses sinon.
- HAHAHHAH! Son rire est toujours une marque de reconnaissance, il reste dans le noir, dans les hauteurs, c'est juste une mise en scène, mais la mise en scène, c'est toujours important! Quel beau couple vous faites, toutes les deux. Se déplaçant tranquillement, les mains dans les poches, aussi silencieux qu'un chat, l'important étant de les faire regretter d'être venues. C'est gentil de m'amener ta copine sur un plateau, pumpkin'.
Et hop, on implante direct le doute. En tous les cas, c'est un essai. Si les alliés s’entretuent, le boulot sera fait plus rapidement.
Revenir sur les lieux du crime. C’est ce qu’on dit non ? C’était ce qu’elle ressentait en cet instant. Elle n’y avait pas mis les pieds depuis sa transformation. Elle n’aimait pas à revenir. Ca lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Penser au Joker n’était d’ailleurs plus sa priorité. La dernière fois qu’elle l’avait croisé, il s’était faufilé chez elle et ils en étaient venus aux mains. D’ailleurs, elle s’en voulait d’avoir filé à toutes jambes, mais elle savait aussi qu’elle voulait rester en vie. Donc, fuir avait été son seul choix. Elle n’avait pas eu le temps d’en parler avec Batman, mais elle se demandait si ce dernier pourrait vraiment faire quelque chose. Bien sûr qu’il pourrait maîtriser le clown, mais il ne pourrait que l’envoyer à Arkham et évidemment il s’en enfuirait. Harley avait envie de le tuer. Ce clown ne méritait pas de vivre, mais il savait aussi que si elle faisait ça, Batman et les autres ne voudraient plus jamais avoir à faire à elle. Et puis que penserait Pamela ? Oh, elle savait que la jeune femme ne l’aimait pas du tout, mais voir Harley en tueuse de sang-froid … pas sûr que leur duo résiste. Enfin, elle avait mis tout ça dans un coin de son esprit, parce qu’aujourd’hui, il fallait jouer les gentils et découvrir ce que Crane voulait faire sauter pour amener encore plus de chaos en ville.
Clairement ce type avait de bonnes idées, mais Harleen n’avait pas envie de terminer exploser aux quatre coins de la ville. Donnant alors les indications sur l’endroit le plus probable du placement de bombes, la blonde devait avouer qu’il lui manquait un élément. Pourquoi ici ? C’était étrange à ses yeux, alors que Crane ne s’y était jamais attaqué avant. Tout le monde change en même temps. Ecoutant les paroles de son amie, la blonde hocha simplement la tête. Malgré tout ce qu’elle avait vécu Harley, ne voulait pas que la population soit touchée. Gotham n’était jamais sûr, mais un tel problème serait clairement un cataclysme. Aux paroles de la rousse, Harley hocha à nouveau la tête.
Je garde mes mains pour moi.
Chose compliqué en temps normal. D’ailleurs, elle se disait que si elle voyait une des bombes, elle aurait bien envie de voir ce qu’il y avait mis exactement. Mais, elle pouvait écouter Ivy. Tournant la tête vers sa partenaire quand elle indiqua qu’elles n’étaient pas seules, la blonde se mit à regarder autour d’elles. Crane ? Un de ses hommes ? En les voyant les plantes carnivores, Harley se mit à sourire. Elle les aimait bien celle-là. Avec leurs grandes dents. Des plantes que peu de personnes apprécient, ce qui est bien dommage. Mais le sourire de la blonde se dissipa bien vite en entendant un rire qu’elle ne connaissait que trop bien. Fronçant les sourcils, elle leva la tête. Monsieur voulait rester dans l’ombre ? Elle pouvait jouer avec ça et elle s’en donnerait à cœur joie. Elle était prête à foncer pour tenter de lui mettre la main dessus, quand il prit la parole.
Quoi ?
Le lui amener sur un plateau ? De quoi il parlait là ? Tournant la tête vers Ivy, elle haussa les épaules pour lui faire comprendre qu’elle ne savait pas de quoi il parlait.
Tes plantes ne doivent pas l’approcher, il va leur faire du mal.
Se rapprochant de son amie, la blonde regarda à nouveau en l’air pour tenter d’apercevoir le clown.
Tu devrais t’occuper de la bombe, moi je m’occupe de lui.
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Ivy fronce les sourcils. Elle déteste cet endroit. Ace Chemicals représente tout ce qu'elle hait chez les êtres humains. Une usine de produits chimiques hautement toxiques laissée à l'abandon, à la disposition du premier détraqué venu. Et autant dire qu'à Gotham, ils ne manquent pas. Et puis, c'est l'endroit où le clown a transformé Harley, littéralement. Si elle avait pu, elle aurait fait sauter cet endroit depuis longtemps. Mais les conséquences sur l'environnement seraient désastreuses. Dans les cuves et dans les barils, les produits restent inoffensifs. Tant que le Maire ne se sera pas décidé à faire quelque chose pour les débarrasser de cette maudite usine, une épée de Damoclès continuera à flotter au dessus de leurs têtes. En attendant, n'importe quel criminel mal intentionné ou imbécile pourrait causer une véritable catastrophe. C'est justement ce qu'Ivy craint, que Crane et sa bande aient décidé de mettre à profit Ace Chemicals pour plonger la ville dans le chaos total en mêlant sa nouvelle toxine aux diverses substances de l'usine. Alors si d'ordinaire elle ne se rend jamais dans cet endroit, elle et Harley ont décidé de venir vérifier si une – ou plusieurs – bombes ont bien été placées quelque part dans le bâtiment. Elle fronce les sourcils quand Harley lui désigne l'endroit le plus stratégique pour placer des bombes et causer un maximum de dégâts. « Si l’Épouvantail a placé des bombes ici, les produits chimiques se déverseront dans tout Gotham en cas d'explosion. Sa toxine rendra les gens fous, et tout ce qui se trouve ici empoisonnera la villes et ses alentours. La terre, l'eau... Cela rendra la survie d'autant plus difficile. Et qui sait ce que donnerait un mélange entre tous ces produits et sa toxine... » Ivy est certaine d'une chose, ce serait terrible. Harley et elles sont immunisées contre tout cela, mais ce n'est pas le cas des milliers de personnes dans le voisinage direct. Et si l'eau de la ville était empoisonnée, alors tout le monde risquerait d'être touché. Ce serait une catastrophe sur le plan humain comme sur le plan écologique. Elle soupire doucement. Le GCPD fait ce qu'il peut, mais tant que le Maire n'aura pas trouvé son courage pour demander de l'aide à quelqu'un de haut placé, leurs ressources et leurs possibilités seront limitées. Impossible en plus d'évacuer la population, des milliers de gens paniqués dans les rues risqueraient de faire sauter les bombes, si ce n'est Crane lui-même pour que son plan machiavélique ne tombe pas à l'eau. Ils ne sont pas coincés comme des rats, mais presque. « Si une seule de ces bombes explose, ce sera une réaction en chaîne. Si tu en vois une, surtout n'y touche pas. » Harley n'est pas idiote, mais elle est parfois un peu trop... impulsive ? Ni l'une ni l'autre ne seraient en mesure de désactiver le dispositif, ça, c'est le travail de Batman ou de l'un de ses protégés. Ivy se raidit quand elle est alertée d'une présence intruse par les rares plantes qui sont parvenues à survivre dans un environnement aussi toxique. « Harley. Quelqu'un est ici. » Elle serre les poings, et le béton sous leurs pieds se fend et plusieurs plantes carnivores aux crocs acérés s'en extraient. Elle a un mauvais pressentiment, pour ne pas dire un terrible. Comme si elle savait d'avance que quelque chose était destiné à mal tourner. Ce qui, après tout, est la norme à Gotham. Une bonne journée est une journée étrange, dans cette ville. 
