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 she came into my life and became it (diana)

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : she came into my life and became it (diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

she came into my life and became it (diana) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyMar 14 Aoû - 12:09


Diana & Jason

In a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Ce matin, tu t'es levé aux aurores, de toute façon incapable de trouver le sommeil. Sur un bout de papier tu as prévenu Diana de ton absence, sans préciser combien de temps ta petite balade prendrait. Avec les événements de la veille, impossible de penser à autre chose. Retrouver la mémoire. La retrouver elle. Les souvenirs qui ont assailli ton esprit sont encore bien présents, la lumière se fait de plus en plus vive. Il ne reste plus qu'à les attraper et les remettre en ordre. Une fois dehors, tu te sens un peu perdu. Après après avoir passé presque toute une vie en prison, il est difficile de s'accoutumer à l'extérieur. Tous ces gens, toutes ces échoppes, toutes ces possibilités qui s'offrent à toi. Mais aucune dont tu ne veux profiter. Tu ne prends pas de café, tu n'achètes pas de journal, non, tu marches d'un pas rapide et assuré vers ta première destination. Ce toit à Gotham. Tu sais que c'est Gotham, tu connais cette ville par cœur. Sans parler de cet instinct qui te guide depuis le début et qui t'a mené jusqu'à elle. Alors que tu étais sur le point de récupérer ta voiture volée hier soir, ton regard est attiré par une scène qui se déroule dans une ruelle reculée, loin des badauds qui fourmillent dans les artères de Métropolis. Des hommes en train de charger une cargaison dans un camion sans plaque d'immatriculation. Sans comprendre pourquoi, c'est vers eux que tu te diriges plutôt que de rejoindre ta voiture. « Qu'est-ce que vous faites ? » Quand ils se retournent brusquement vers toi, c'est une arme au poing. Tu viens d'interrompre leur trafic de drogue, là, presque à la vue de tous. Des enfants auraient pu les croiser. Ou pire, trouver une marchandise tombée du camion. Tu sens la colère monter en toi. C'est donc ça qu'est devenu le monde en ton absence ? Des villes gangrénées par le crime, alors que les prisons sont de plus en plus surpeuplées et impossibles à gérer. Beaucoup échapperont à la justice grâce aux failles du système, mais pas eux. Eux, tu vas en faire ton affaire. Avec une rapidité que tu ne soupçonnais pas, tu saisis le poignet du premier malfrat et lui casse d'un geste vif et bref. Ça craque. Il hurle. Avant que les autres ne réagissent tu te saisis de l'arme au sol. C'est insensé ce que tu fais. Mais tu te souviens de ce que Diana t'a dit hier soir. Dans l'univers auquel tu appartiens, tu es un justicier. Et c'est lui qui vient de prendre contrôle de ton corps. Lui qui se réveille, Red Hood.

D'une facilité déconcertante, tu es venu à bout des quatre criminels. Ils gisent sur le sol, k.o mais pas encore morts. Tu préfères éviter les meurtres dans ce monde-ci, peu désireux de retourner derrière les barreaux alors que tu viens d'en sortir – ou plutôt de t'en échapper. Tu n'oublies pas que tu es un fugitif, il serait donc plus judicieux de faire profil bas et d'éviter de te mêler à la faune infâme de cette ville. A l'intérieur du camion, tu trouves plusieurs liasses de dollars, et c'est sans scrupule que tu t'en empares avant de les fourrer dans les poches de ton pantalon. Cet argent est sale, mais tu en as besoin pour mener à bien cette chasse à la mémoire. Sans ça, tu ne pourras pas aller très loin. De retour dans l'avenue principale, tu constates que personne ne semble avoir entendu le grabuge que tu viens de causer. Ou alors, personne ne s'en soucie. Sur le point de poursuivre ta route, la vitrine d'un magasin attire subitement ton regard. Une veste en cuir noir posée sur un mannequin. Cette veste, c'est toi, elle te représente. Tu le sais, c'est exactement ce que l'ancien Jason porterait. Non, c'est ce que toi tu as envie de porter. Les deux se mélangent de plus en plus. Ce qui était naturel pour lui le devient aussi pour toi. Bientôt, vous ne serez plus qu'une seule et même personne, et tu dois te raccrocher à chaque impression, chaque sensation. Il ne te faut pas plus de quelques minutes pour acheter le blouson en cuir. Il te va comme un gant, comme s'il t'attendait. Et ainsi vêtu, tu te sens déjà différent. La frontière s'amenuise encore. Les souvenirs reviennent de plus en plus. Tu hèles un taxi, direction Gotham, la destination tant attendue.

La tente n'est évidemment plus là, mais tu sais que t'es au bon endroit. C'est ici que vous avez eu votre premier rendez-vous. Ici que tu as réalisé être tombé amoureux d'elle. Ici que tu as su qu'elle était l'amour de ta vie. Et ce bonheur, cette joie indescriptible d'avoir trouvé sa moitié, tu la ressens encore maintenant. T'es submergé par un millier de sensations, ton cœur se gonfle au souvenir de votre histoire. La plus belle de toutes. Tu dois t'assoir sur le rebord du toit pour ne pas que tes jambes vacillent sous l'assaut fulgurant de la mémoire. Tu n'as plus besoin de faire d'efforts pour que tout te revienne. A cet endroit précis, magique, tout coule aussi aisément que de l'eau entre tes doigts. C'est là que tu devais te rendre. La source de votre bonheur. L'origine de ta nouvelle vie, de votre futur famille. Il y a eu le premier pas dans son appartement de Métropolis, puis ce rendez-vous a scellé pour toujours votre destinée commune. Tu souris, puis tu ris, tout seul, tes éclats s'estompent au vent. Tu es ivre de bonheur. Tu viens de tourner la clé, il ne te reste plus qu'à ouvrir la porte. Tu te réappropries tes propres souvenirs, ta propre histoire. Ton véritable passé se révèle, mais il n'a pas d'importance. Ce n'est pas à Bruce que tu penses, ni au Joker ou à Talia. C'est à Diana, et à votre merveilleuse petite fille. Tu t'accroches fermement à elles, tu ne les lâches plus, car c'est par les deux femmes de ta vie que tu vas redevenir celui que tu étais. Ce n'est pas la souffrance, pas le danger qui vont te refaçonner, c'est l'amour que tu leur portes. Juste l'Amour. Le courant n'est plus aussi fort, tu parviens enfin à nager et à regagner la rive. C'est épuisant, mais exaltant. Tu te sens à nouveau toi-même, entier. Les souvenirs de l'autre disparaissent doucement. Tu ne cherches pas à les retenir. Tu reprends ta vie. Et de celui que tu fus ici, tu ne gardes qu'à partir de l'instant où Diana est apparue pour te sauver, encore une fois. Ta constante. Celle qui demeurera à tes côtés peu importe l'univers dans lequel tu te trouves. Quand tu te redresses, le regard porté vers l'horizon, c'est en tant que Jason Todd. Et tu n'as plus qu'une hâte, retrouver celle que tu aimes, et lui montrer que tu as tenu ta promesse. Tu t'es tracé un nouveau chemin jusqu'à elle. Encore. Toujours.

De retour à Métropolis, tu retournes dans la bijouterie où tu as acheté sa bague. Celle qu'elle ne porte plus à son doigt mais que tu comptes bien remettre. Elle est là. Personne n'y a touché. Là aussi, comme la veste cuir, comme si elle attendait que tu viennes la chercher. Cette bague lui a toujours été destinée, et aujourd'hui tu vas lui rendre ce qui lui appartient. Une fois l'écrin dans la poche de ton blouson, tu cours vers l'appartement. Tu ne sais pas vraiment depuis combien d'heures tu es parti, mais tu n'as qu'une hâte, la retrouver, la serrer dans tes bras, l'embrasser. Sauver ce monde ne viendra qu'ensuite. D'abord, tu veux simplement soulager celle que tu aimes. Lui prouver une fois de plus que rien ne pourra jamais vous séparer. Tu montes les marches deux par deux jusqu'à l'étage. Tu frappes à la porte. Et tu attends qu'elle vienne t'ouvrir. Tu ne tiens plus en place, ton cœur bat la chamade. Quand elle apparaît, il explose. « Hey. » Sourire impertinent sur les lèvres. Elle va le savoir tout de suite, que tu es à nouveau toi. Il n'y a aucun doute possible. C'est son Jason Todd qui se tient sur le pas de sa porte.
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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyDim 19 Aoû - 20:47

she came into my life and became it
jason & diana


Les yeux à peine ouverts après une nuit difficile, Diana comprend que Jason n'est plus dans l'appartement. Ce n'est plus sa présence qu'elle ressent, mais cette impression d'avoir une plaie béante à la place du cœur. Elle se traîne hors de son lit comme si c'était la chose la plus difficile qu'elle ait jamais eue à faire, puis jusqu'au salon où elle trouve la note que Jason lui a laissé en évidence. Elle lit les mots griffonnés sur le papier avant de le reposer sur le comptoir de la cuisine comme s'il s'agissait d'un vase précieux. Elle ne sait pas combien de temps il sera parti, mais en revanche elle sait qu'elle ne peut pas chercher à le retrouver. Quoi qu'il ait à faire pour retrouver la mémoire, il doit visiblement le faire seul. S'il avait voulu de son aide, il ne serait pas parti sans elle. Jason absent, Diana ne peut que contempler les options qui s'offrent à elle ; elles ne sont pas nombreuses. À elle seule, elle ne peut renverser le gouvernement de Vandal Savage. Oh, elle pourrait très bien marcher sur la Maison Blanche, atteindre le Bureau Ovale sans souffrir de la moindre égratignure et briser la nuque du dictateur sans que personne ne puisse l'en empêcher. Mais ensuite ? Ce gouvernement est comme une hydre ; si elle coupe une tête, deux repousseront. Et si elle coupe deux tête, quatre repousseront. Et quand bien même elle parviendrait ce tour de force, à quoi bon ? Ce monde n'est pas le leur et il ne le sera jamais. Ce qu'elle doit faire, c'est trouver le moyen de remettre les choses dans l'ordre. Mais elle n'y parviendra jamais seule, elle a besoin d'aide. Besoin de réassembler la Ligue de Justice pour sauver le monde une fois de plus. Mais la tâche s'annonce compliquée... Si elle a su toucher Jason grâce au lien particulier qui les unit, elle n'est pas certaine de parvenir à faire de même avec d'autres. Bruce, Arthur, Hal... Qui sont-ils devenus ? Elle s'est renseignée sur eux, mais pas au point de pouvoir dresser des portraits complets. Elle va devoir les contacter, un par un, et les convaincre de l'aider. Cette entreprise se révélerait beaucoup plus facile si elle avait son lasso. La magie d'Hestia lui permettrait de leur faire ouvrir les yeux sur le mensonge odieux qu'est cette réalité.

Mais... Et s'ils ne voulaient pas l'aider ? S'ils n'étaient pas comme Jason, prêts à se jeter dans la gueule du loup avec elle ? Son cœur se serre quand elle songe à Antiope et Venelia, revenues d'entre les morts comme par miracle. Diana, elle, sait que cela n'a rien à voir avec une quelconque intervention divine, ce n'est que le fruit du hasard après que quelqu'un ait commis la terrible erreur de jouer avec la continuité. Rien que de savoir qu'elle les perdra une seconde fois, Diana sent son cœur se faire plus lourd qu'une pierre dans sa poitrine. Si Hippolyte ne lui avait pas été arrachée aussi subitement que cruellement... Aurait-elle à ce point voulu retrouver leur monde, leur véritable monde ? Et si ceux qui comme elle ont retrouvé des proches leur ayant été arrachés brusquement ne voulaient pas lui prêter main forte ? Elle sait d'avance qu'elle n'aura pas le courage de les y forcer. Si Arthur, Bruce, Barry et Hal ont retrouvé leurs parents... Qui est elle pour les leur arracher ? Sa conscience hurle à la mort, elle ne sait plus ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, ce qui est juste et ce qui est injuste. Elle ignore ce qu'elle est censée faire, elle a besoin d'être guidée. Cette fois, écouter son cœur ne suffira pas parce que même lui est confus. Partagé entre le soulagement de retrouver Antiope et Venelia, et la souffrance indescriptible d'avoir perdu Hippolyte et d'avoir manqué de perdre Jason et Ophelia. Combien de résurrections faussement miraculeuses, combien de décès prématurés ? Diana a besoin du lasso plus que jamais ; pour elle-même d'abord, pour qu'elle puisse savoir ce qu'elle est censée faire. C'est la première fois qu'elle a besoin d'un artefact olympien pour prendre une décision aussi importante. Cette épreuve lui rappelle douloureusement qu'elle n'est pas infaillible, qu'elle a elle aussi parfois besoin d'être guidée et épaulée. Alors elle prie, elle prie quiconque voudra bien l'écouter de lui rendre Jason. Au moins Jason, afin qu'elle puisse déjà recommencer à respirer. Sans lui, tout ne sera que spéculation car elle sera incapable d'avancer.

Ignorant quand Jason reviendra à l'appartement, Diana n'ose pas le quitter. Alors elle passe des heures à arpenter le web à la recherche d'informations sur le Lasso de Vérité, espérant que des archéologues ou collectionneurs l'aient mentionné quelque part sans avoir la moindre idée de sa véritable origine ou du pouvoir qu'il détient. À sa plus grande surprise, il est mentionné dans de nombreux articles. L'un parle du mythe des Amazones, un autre d'un temple dédié à Hestia près de Delphes, et ainsi de suite. La dernière mention connue du lasso évoque une contrée reculée dans le désert égyptien ; l'article rédigé par un vieil archéologue spécialiste de l'Antiquité Grecque ne fait pas beaucoup de sens... Pour quiconque ne sait pas ce qui se trouve en Égypte. La tribu perdue des Amazones de Bana-Mighdall... En théorie. Si Antiope n'a jamais quitté Themyscira pour fonder son propre royaume, comment avoir la certitude que c'est bien ce qui l'attend là bas ? Toujours plus de questions... Mais peu importe, Diana devra s'y rendre de toute façon pour récupérer l'artefact.

Diana referme l'ordinateur portable quand on frappe à sa porte. Elle espère de tout son cœur qu'il s'agisse de Jason, alors elle s'empresse d'aller ouvrir. Leurs regards se croisent et immédiatement, elle sait. Elle sait que c'est lui, complètement lui. Elle le voit dans son regard, dans son sourire, dans son attitude et même dans cette maudite veste en cuir qui semble cousue à sa peau. Diana sent le sang quitter son visage brusquement, elle pâlit, le soulagement lui fait l'effet d'une grenade qui lui aurait explosé au visage. Ses jambes se mettent à trembler comme si elles peinaient à soutenir son poids, alors elle s'appuie contre la porte pour éviter de s'effondrer. « Tu es en retard. » Ce sont les seuls mots qu'elle parvient à prononcer d'une voix tremblotante, avec un sourire exténué. Diana a l'impression qu'on vient de lui retirer un poids qu'elle n'avait même pas conscience de porter, et son épuisement est tel qu'elle est incapable d'exprimer à quel point elle est soulagée de le retrouver après des journées cauchemardesques à se demander si elle retrouverait ou non l'homme qu'elle aime. Maintenant elle peut enfin reprendre son souffle. Maintenant elle peut enfin cesser de prétendre être capable de porter le monde sur ses épaules. Maintenant elle n'est plus obligée d'être complètement indestructible. Avec Jason, elle se sent enfin en sécurité, libre de se laisser aller. Il sera là pour elle, comme il a toujours été là depuis cette nuit fatidique à Gotham. Diana lâche prise, ses jambes cèdent sous son poids et sombre dans l'inconscience. Elle n'a pas peur de tomber, elle sait que Jason la rattrapera.

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Jason Todd


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Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyLun 20 Aoû - 17:34


Diana & Jason

In a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Oui, tu es en retard. Tu l'as laissé endosser tout ce bordel pendant des jours, mais maintenant, c'est terminé. Maintenant, tu es là, avec elle. Elle n'est plus seule. Elle peut se reposer sur toi, tu l'aideras à porter le sort du monde. Et comme abattue par toutes ces épreuves, bien trop pour une seule femme, Diana s'écroule. Elle perd connaissance sous le poids des émotions, sans que tu ne puisses lui répondre quoi que ce soit. Avant qu'elle ne chute, tu la rattrapes, et la portes dans tes bras. Tu la tiens. Il y a quelque chose de symbolique, dans cette façon que tu as de l'empêcher de s'écrouler. Tu ne peux imaginer tout ce qu'elle a traversé pendant ton absence, mais son corps vient de te le faire comprendre. De te le reprocher ? Elle est épuisée. Vidée. Et évidemment, tu t'en veux profondément de lui avoir fait subir tout ça. Ce n'est pas ta faute, tu n'as pas fait le choix de perdre ta mémoire, mais tu ne l'as pas retrouvée assez vite. Il s'est écoulé de trop nombreux jours de torture pour Diana avant que tu ne remportes cette lutte contre toi-même. Tu as fait tout ce que tu as pu, aussi vite que tu le pouvais, mais ça n'a pas été suffisant. Ton cœur se serre. Ça fait mal. Le constat est douloureux. T'aimerais croire que tout ira mieux désormais, mais tu sais que les séquelles perdureront encore quelque temps. Elle n'oubliera pas la solitude, ni cette impression d'abandon. Diana dans tes bras, tu rejoins la chambre pour la poser doucement sur le lit. Jamais tu ne l'avais vu dans un tel état. Elle ne tombe pas malade. Elle n'est pas comme vous. Alors la voir ainsi, par ta faute qui plus est, c'est comme un étau qui se resserre dans ta poitrine. Mais si il y a l'épuisement, tu n’oublies pas qu'il y a aussi le soulagement. Tu as vu ce fin sourire avant qu'elle ne tombe. Elle t'a tout de suite reconnu. Vous êtes réunis. A nouveau, rien n'a pu vous tenir éloignés trop longtemps. Et pour l'instant, c'est ce que tu préfères retenir. Plutôt que la séparation, tu t'attardes sur ces retrouvailles. Parce que c'est ce qui définit votre histoire. Le bonheur, le partage. Et c'est grâce à tout ça que tu as gagné contre cet univers. Tu es revenu entier auprès d'elle parce que vous représentez ce qu'il y a de plus pure au monde. L'amour absolu.

L'appartement est presque vide, simplement meublé de l'essentiel. Tu comprends alors rapidement qu'elle s'est débrouillée pour revenir ici, dans cet endroit qui était connu de vous deux, le temps de trouver une solution à ce qui se passe dehors. Ce n'est plus du tout le cocon chaleureux dans lequel vous avez passé plusieurs mois avant d’emménager à Gotham. C'est froid, sommaire, à l'image de ce qu'est ce monde inconnu. Tu ne sais pas encore grand chose de ce qui s'y passe, tes souvenirs de l'autre Jason ayant complètement disparus avec la réapparition des tiens, mais tu devines que ce n'est pas le paradis. Loin de là. Dans la salle de bain, tu humidifies une serviette avec de l'eau froid, et cette fois, c'est ton propre reflet qui te frappe. Tu as gardé tes traits, tes yeux sont de la même couleurs, mais il y a quelque chose de différent. Du bout des doigts tu effleures ta peau, et tu comprends alors que ce qu'il te manque c'est le poids du passé. Tu as l'air toi aussi épuisé, mais les marques physiques ont complètement disparu. Tu soulèves ton tshirt pour mieux observer ton corps, et à nouveau tu passes ta main dessus. Il n'y a plus de cicatrices. Plus aucune. Ta peau est comme neuve. Plus de séquelles. Plus de boursouflures. Ton buste, ton menton, ton arcade, tout a disparu. Y compris la mèche blanche qui détonnait avec le noir de ta chevelure hirsute. C'est étrange de se regarder dans un miroir et de ne pas complètement se reconnaître. Qu'importe. D'un geste de la tête tu détournes ton regard du reflet. Tu t'attarderas sur tout ça plus tard, tu as bien plus important à faire.

Quand tu reviens dans la chambre, délesté de ta veste en cuir, tu vois que Diana commence à reprendre connaissance. Doucement, tu t'assois sur le bord du lit et pose la serviette sur son front. Tu tapotes avec délicatesse pour la rafraichir et l'aider à retrouver ses esprits. Vous avez beaucoup à parler, notamment sur la situation critique dans laquelle vous avez tous été plongés. Mais avant tout ça, tu veux prendre ton temps pour la retrouver et l'apaiser. Le monde pourra bien attendre encore quelques heures. Quand elle ouvre les yeux et qu'ils se posent sur toi, tu lui souris. Un sourire rassurant. Tu es tellement heureux de la revoir. C'est comme si tu étais séparé d'elle depuis des mois. « Je suis là. » Tu chuchotes, parce que tu as peur que le son de ta voix ne perturbe le silence dont elle a besoin pour récupérer. Et conscient qu'elle cherchera le contact pour s'assurer que tu es bien présent, tu te penches vers elle pour déposer plusieurs baisers sur son visage. Sur son front. Sur sa joue. Sur ses lèvres. Sur son menton. Tu n'épargnes rien. Et naturellement, votre étreinte se fait de plus en plus étroite, et tu la redresses un peu pour pouvoir la serrer dans tes bras. Vous en avez besoin. Terriblement besoin. Tu ignores pendant combien de temps vous restez ainsi, à simplement enfuir votre tête contre l'autre, à respirer son odeur et se noyer dans le bien être son contact. Tu caresses ses cheveux, tous ces gestes que tu as toujours eu et qui sont d'autant plus importants maintenant. Elle a été obligée de vivre sans toi, et tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour lui ôter ce souvenir. Mais surtout, pour lui faire comprendre que ça n'arrivera plus jamais. « Je t'aime. » C'est primordial. Viscéral. C'est une des premières choses que tu voulais lui dire. Combien tu l'aimes, et qu'importe l'univers dans lequel vous vous trouvez. Vous finissez par reculer, mais pas trop, puisque tu poses ton front contre le sien, ta main sur sa joue. Infinie tendresse. Ils sont bien nombreux en voir en elle une guerrière robuste et intouchable. Et oui, elle peut l'être. Mais Diana est surtout une femme, qui a tout autant le droit que les autres de lâcher prise. C'est pour ça que tu es là, pour la soutenir quand avancer devient un peu trop difficile, pour la retenir quand il lui arrive de trébucher. Et elle en fait de même pour toi. Tout le temps. Dès que l'un vacille, l'autre rattrape. « Je suis désolé. Tellement désolé. » D'être arrivé aussi tard. D'avoir été retenu ailleurs alors que ta place était auprès d'elle. De lui avoir infligé tout ça. Tu as de nombreuses questions à lui poser, complètement perdu, mais encore une fois, tu préfères attendre encore un peu. Si elle est venue à ta recherche, c'est qu'Ophelia est en sécurité. Et c'est pour l'instant la seule chose que tu as réellement besoin de savoir. « Le chemin était un peu embouteillé et tu m'as interdit de conduire comme un forcené. » Tu souris, adoptant un ton un peu plus léger, malgré la gravité apparente de la situation. Mais dans le fond, le principal c'est que vous soyez ensemble. Et tout ce que tu espères, c'est pouvoir être bientôt réunis avec ta fille, récupérer ta famille. Elle aussi te manque terriblement.
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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyMar 21 Aoû - 23:57

she came into my life and became it
jason & diana


Diana se réveille brusquement, dans l'urgence. Comme si elle avait perdu connaissance sur un champ de bataille et qu'elle craignait qu'un ennemi n'en profite pour l'achever. Son cœur cogne furieusement dans sa poitrine, et ce n'est que lorsqu'elle aperçoit Jason penché au dessus d'elle qu'elle se souvient qu'elle n'a rien à craindre, et elle se détend presque aussitôt. Elle prend plusieurs profondes inspirations pour s'apaiser, et d'une certaine façon pour réapprendre à respirer après ces longues journées à retenir son souffle en attendant qu'il retrouve la mémoire. Elle le laisse l'embrasser un peu partout, puis dès que ses lèvres se posent sur les siennes elle glisse une main dans sa nuque pour prolonger le baiser. Il lui a tellement manqué qu'elle ne saurait même pas lui expliquer ce qu'elle a ressenti à l'instant où elle a réalisé qu'il n'avait pas la moindre idée de qui elle était. C'est comme si son cœur avait éclaté et que les morceaux avaient été éparpillés aux quatre coins de l'univers.  Elle se redresse pour que Jason puisse l'enlacer, et elle pose sa tête contre son torse pour profiter pleinement de son étreinte. Quelques jours ont suffi pour qu'il lui manque terriblement ; le manque exacerbé par la crainte que les souvenirs de leur vie ne soient perdus pour toujours, et avec eux une partie importante de leur histoire. Diana n'a jamais douté de Jason et de la force de ses sentiments pour elle, mais comment aurait-elle pu ne pas craindre cette finalité, quand le monde entier a été changé d'un claquement de doigts ? « Je t'aime. » Ses mots doivent faire écho à ceux de Jason, c'est ainsi que les choses fonctionnent entre eux. Diana soupire longuement, accablée par la fatigue accumulée depuis son réveil sur Themyscira. Si elle n'avait pas tant de choses à lui dire et à lui expliquer, elle aurait pu sombrer dans ses bras et dormir pendant des jours.

« Ce n'est pas de ta faute, Jason. Rien de tout cela n'est de ta faute. » Ce n'est pas comme s'il avait choisi de tout oublier. Son amnésie lui a été imposée, comme elle semble avoir été imposée à la majeure partie de la population mondiale. Et ceux qui comme elle ont immédiatement réalisé que ce monde n'est pas le bon sont traités comme des illuminés. Diana n'a pas encore toutes les pièces du puzzle, mais elle a déjà les principales et l'image qu'elles forment n'est guère plaisante. « Jason... Je ne pensais même pas que tu puisses retrouver la mémoire aussi vite. Je ne savais pas... Je ne savais pas à quel point cette illusion était puissante... » Elle relève la tête et prend son visage entre ses doigts, un sourire plein de tendresse étirant ses lèvres. « J'aurais dû me douter que tu sortirais vainqueur de cette lutte, en un seul round. » Mais combien sont encore prisonniers de leurs propres esprits ? Combien n'ont même pas conscience que tout ce qui les entoure est corrompu par le mensonge ? Leurs familles, leurs amis... Rares sont celles et ceux qui ont été épargnés. Mais la plus importante de tous est saine et sauve. « Ophelia va bien. Elle est en sécurité, je l'ai laissée sur Themyscira. Je ne pouvais pas l'amener dans ce monde sans savoir à quoi m'attendre... » La séparation est de plus en plus difficile à supporter, la douleur se lit sur les traits de Diana quand elle évoque leur fille. Être loin d'Ophelia est un crève-cœur de tous les instants, même si c'est pour la protéger qu'elle l'a laissée sur Themyscira. Faire ce qu'il y a de mieux pour elle n'est pas toujours sans souffrance, mais c'est son devoir de mère. « C'est mon père qui l'a sauvée. » Pas Zeus... Son père. Quoi de mieux que des tourments pour se rapprocher ? « Dans ce simulacre de réalité, nous n'étions pas censés nous connaître... Alors elle n'était pas censée... Elle n'était pas censée exister. » Rien que d'y songer, Diana tremble d'effroi. Elle ne sait pas comment elle aurait réagi si Ophelia avait disparu, soufflée comme la petite flammèche d'une bougie. Mal, mais le dire ainsi est faire preuve d'un euphémisme à la limite du ridicule. « Il l'a sauvée. Quand je me suis réveillée tu n'étais plus là, mais elle allait bien... Elle ne doit pas comprendre pourquoi je l'ai laissée... » Elle secoue la tête, rongée par une forme de culpabilité bien maternelle. Ophelia est encore trop petite pour comprendre pourquoi ses parents ne sont plus avec elle, et Diana ne supporte plus de l'imaginer les réclamer en pleurant encore et encore, c'est déchirant.

Les mains jointes, Diana reste silencieuse un instant. Elle a tant de choses à lui dire qu'elle sait à peine par où commencer. Tout paraît tellement insensé... Injuste. « Je suis reine, maintenant. Je suis reine de Themyscira. Ma mère... » Ces mots sont plus difficiles à prononcer que les autres. Elle ne peut tout simplement pas accepter le sort réservé à Hippolyte dans ce monde, c'est peut-être le plus injuste de tous. « Ma mère est morte. On m'a dit qu'elle est morte depuis cinq mille ans, depuis ma naissance... Que je ne l'ai jamais connue... Comme si les cinq derniers millénaires n'avaient pas compté... J'ai demandé où la trouver et tout ce que l'on m'a désigné, c'est une statue de marbre qui ne lui rend même pas justice... » Elle n'essuie pas les larmes qui roulent sur ses joues. Jason sait combien Diana aime sa mère. Elle est l'une des personnes les plus importantes de son existence, elle ne peut pas avoir été effacée des cinq mille dernières années avec autant d'indifférence... « Ma mère est morte, et d'autres ne le sont plus. » Entre morts prématurées et résurrections foudroyantes, difficile pour le cœur et l'esprit de suivre. Les dernières ne sont même pas accueillies comme des miracles, ce sont des vies échangées contre d'autres et cela n'a rien extraordinaire. « Ma tante, Antiope. Venelia. Elles sont vivantes. » Antiope n'a pas quitté Themyscira des millénaires plus tôt, elle n'est pas morte assassinée. Et Venelia n'est pas morte dans les bras de Diana en la suppliant de protéger Sibylle – sa petite sœur. « Quand je me suis réveillée... Venelia était à ta place, j'ai cru voir un spectre, j'ai cru avoir perdu la raison ou être victime d'un sortilège cruel... » A-t-elle besoin de lui dire qu'elle a bondi hors du lit, qu'elle n'a même pas osé effleurer Venelia pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas ? Elle ne le pense pas, elle espère que la jalousie de Jason ne saisira pas l'occasion de se manifester alors qu'il n'y a rien à jalouser. Diana ne lui a jamais caché avoir eu une brève liaison avec l'Amazone des siècles plus tôt, mais cela fait bien longtemps que ses sentiments à son égard ne sont plus que platoniques. Ce n'est certainement pas cette vision du passé qui lui brise le cœur. « Si je veux retrouver ma mère, je vais devoir les perdre encore une fois. Et si je veux sauver Hippolyte... » La fin de sa phrase reste en suspend. Quoi qu'il arrive, elle sera perdante. Quoi qu'elle arrive, elle sera condamnée à un deuil insurmontable, encore une fois.

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Jason Todd


Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : she came into my life and became it (diana) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyJeu 23 Aoû - 1:08


Diana & Jason

In a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


Il était tellement inconcevable pour toi d'envisager une réalité sans Ophelia que tu as dénié ce qui était pourtant l'évidence : ici, vous n'étiez pas en couple, et par conséquent, elle ne devrait pas exister. T'as du mal à masquer ta nervosité, ta main tremble, alors même qu'elle te rassure sur le sort et la sécurité de votre fille. Perdre Ophelia t'aurait rendu fou. Tu n'es plus capable d'imaginer un monde sans elle. Elle est votre petit miracle, votre rayon de soleil, et il n'y a pas de mot assez fort pour décrire combien tu l'aimes. Ton soulagement est immense. Elle va bien, et elle est protégée par les Amazones. Même si rater des jours de sa jeune vie t'arrache le cœur, t'es heureux de savoir qu'elle ne risque rien. Zeus a fait ça pour Diana. Le geste d'un père envers sa fille. Et dieu merci, tu n'oses pas imaginer dans quel état tu l'aurais récupéré si Ophelia avait disparu de son existence. Tu n'aurais pas eu la force de porter sa douleur. La tienne aurait déjà été insupportable. Heureusement, c'est une souffrance que vous n'aurez pas à traverser. Pour une fois, le sort a joué en votre faveur. Si vous parvenez toujours à vous retrouver, vous n'avez pas encore trouvé le moyen de modifier la réalité comme bon vous semble. « J'aimerais la voir. Bientôt. » Parce que tu sais que ce ne sera pas possible dans l'immédiat. T'aimerais n'avoir à te soucier que de ta propre famille, mais là dehors, il y a des gens qui attendent qu'on les sorte de ce pétrin. Ce n'est pas ta responsabilité, mais ce n'est pas pour autant que tu peux rester les bras croisés à attendre que quelqu'un d'autre le fasse à votre place. C'est votre monde qu'on a enlevé. Et on touche pas à votre monde. « Elle grandit si vite. » T'as l'impression que c'est hier que t'as joué avec elle sur le lit. Mais un millier d'événements se sont déjà produits en ce laps de temps. T'as sûrement déjà raté beaucoup. Tu ne veux pas en perdre plus. Tu veux la voir sourire. L'entendre rire. La serrer fort dans tes bras. Ça fait mal, mais ce soir Diana a besoin de toi. Alors ta propre tristesse, tu la fais taire d'un doigt sur les lèvres.

Tu l'observes un instant, lis aisément son mal être sur le visage. Elle a besoin de te parler. Besoin de se confier. Alors l'écrin dans ta poche, tu le gardes précieusement caché pour l'instant. Tu attends un meilleur moment pour la surprendre. Comprenant tout de suite sa difficulté, tu attrapes une de ses mains pour ne plus qu'elle les croise.  Mais si tu fais en sorte d'apaiser sa peine, toi tu n'étais pas préparé à tout ce qu'elle t'annonce. Ce monde est différent, mais tu n'imaginais pas qu'il le soit autant. Les sourcils froncés, tu restes suspendu à ses lèvres, redoutant chaque fois la prochaine nouvelle. Diana reine. Hippolyte décédée. Des morts revenus à la vie. Et une amie redevenue amante. Tu hausses cette fois ton sourcil, à la fois confus, étonné et complètement perturbé. T'as besoin de quelques minutes pour digérer les informations. C'est...trop. Ce qui passe ici n'est pas normal. Ce n'est pas la réalité telle qu'elle devrait l'être. Tu vois ça comme un filtre raté qui doit être rapidement enlevé. Mais ce que ressent Diana, ces pertes colossales qu'elle vient de retrouver pour devoir y renoncer à nouveau, c'est déchirant. T'aimerais pouvoir lui dire que ces disparitions ont fait d'elle ce qu'elle est devenue aujourd'hui, mais ce serait injuste. Surtout venant d'un homme qui a été ramené à la vie. Qui a eu une seconde chance. Aucune mort n'est nécessaire. Tu ne prêches pas la construction d'un être par la souffrance. Pourquoi elle ne pourrait pas tout avoir ? Pourquoi la confronter à cette décision impossible ? Elle aime sa mère, elle aime Antiope, elle aime Venelia. Lui arracher l'une d'elles c'est aussi lui arracher un bout du cœur. Et elle souffre déjà terriblement.

Tu essuies ses larmes avec ton pouce, même si tu sais que d'autres couleront. « Peut-être que tu devrais voir ça comme une chance. » Le mot est peut-être maladroit, puisque qu'une chance n'est pas censé causer autant de tristesse. Mais c'est difficile de trouver les bons mots dans une situation aussi cocasse et hors du commun. « Ce que je veux dire, c'est que tu peux les regarder. Leur parler. Entendre leur voix et leur rire. Le temps que tu avais avec elles s'est écoulé, mais aujourd'hui cet univers a quelque chose à te donner. Du temps en plus. Même si ce n'est que quelques jours, quelques semaines, n'est-ce pas aussi merveilleux de pouvoir à nouveau les serrer dans tes bras ? » Combien donnerait tout ce qu'ils ont pour pouvoir revoir un être aimé disparu ? Pour un mot ? Pour une seule minute avec eux ? Oui, il faudra redire adieu, mais avant ça, il y a peut-être des moments de bonheur à partager. A voler à la fatalité. Toi, tu n'auras jamais cette occasion. Pour la simple et bonne raison que tu n'as eu personne à vraiment aimer. Ton père, ta mère, ce sont des gens qui n'existent plus et qui ne te manquent pas. Les revoir ne t'apporterait rien. Mais Diana, elle peut tirer de la joie de ces retrouvailles, et ce serait dommage de ne pas en profiter. « On va retrouver ta mère, c'est promis. On va trouver une solution et tout va rentrer dans l'ordre. Mais en attendant, prends l'amour qu'elles ont à te donner, et ne crains pas de leur rendre. » T'es certain qu'Antiope sera fière de la personne que Diana est devenue. Pas simplement une redoutable guerrière, mais aussi une femme extraordinaire. Elle a le droit de savoir. Et Diana a le droit de lui montrer. Mais sa maman qui compte énormément pour elle ne sera pas sacrifié pour autant. C'est elle qui t'a appris à voir la lumière qui éclaire l'obscurité. A croire en l'espoir et en l'amour. Tu ne fais que suivre son exemple.

Son réveil a été brutal. Cauchemardesque. Si bien que ce serait hypocrite de ta part d'affirmer que tu comprends ce qu'elle a ressenti. Tu n'oses même pas imaginer si tu t'étais éveillé avec une autre à tes côtés. Ta réaction aurait été certainement violente et désespérée. Aussi étrange que cela puisse paraître, tu as mis du temps à accepter son amour. A comprendre qu'elle puisse t'aimer pour qui tu es, entièrement. Et que jamais elle ne te ferait du mal. Maintenant que tu réalises combien Diana et toi êtes faits l'un pour l'autre, tu ne pourrais pas supporter qu'on te l'enlève. Même pour une seule journée. Alors ce qu'elle a fait, tout ce qu'elle a traversé pour te récupérer, t'en es admiratif. T'es pas certain qu'à sa place tu aurais eu autant de courage. Tu viens t'installer sur le lit, dos contre le chevet, et tu l'invites à venir dans tes bras. « Prends le temps de respirer un peu. » Pas littéralement, évidemment. Tu parles de lâcher prise, de te laisser porter le fardeau pour elle. Ta main s'engouffre dans ses cheveux pour les caresser doucement, et de temps en temps tu viens déposer un baiser sur le haut de sa tête. Elle est épuisée, aussi bien physiquement que mentalement. « Demain, on cherche des solutions. Mais ce soir, ça s'arrête là. » Pour sa propre santé, et aussi parce qu'il faut que tu intègres tout ce qu'elle t'a appris si tu veux parvenir à réfléchir les idées claires. Mais tu l'écouteras toute la nuit si elle en a besoin. Tu seras à son écoute si elle ressent l'envie de t'en parler plus longuement. La tempête s'est calmée, et t'aimerais qu'elle se laisse simplement bercer par les vagues. « Je suis retourné sur le toit. C'est là que tout m'est revenu. C'est grâce à toi. C'est toujours grâce à toi. » Ce toit où tu as réalisé être tombé amoureux d'elle. La pierre porteuse de votre histoire, même si elle n'a pas été la première. Et la dernière ne sera jamais posée.
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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyLun 27 Aoû - 21:08

she came into my life and became it
jason & diana


Diana n'est pas certaine de partager l'avis de Jason. Elle peine à percevoir les résurrections brutales de Venelia et Antiope comme une seconde chance. C'est beaucoup trop cruel, pour toutes les trois. Avant de la retrouver à son réveil, Diana ne conservait de sa tante qu'une poignée de souvenirs, ceux d'une époque lointaine et révolue. Tellement éloignés et flous que le deuil était fait, le temps avait fait son œuvre et la plaie était refermée. C'est vrai ce que l'on dit, les enfants se remettent de ce genre de choses plus facilement que les adultes. Elle se souvient avoir vu Antiope et une partie des Amazones quitter Themyscira sur des navires pour ne plus jamais revenir. Cette séparation avait été douloureuse, mais beaucoup moins brutale que si elle avait assisté à son assassinat. Diana était restée sur la plage en tenant la main d'Hippolyte jusqu'à ce que les bateaux aient disparu derrière le voile magique dissimulant Themyscira au reste du monde, le cœur lourd et la vision brouillée par les larmes. Petit à petit, elle s'était habituée à cette absence, et Menalippe avait fait en sorte de combler le vide laissée par son aînée. Quand la nouvelle de sa mort était arrivée jusqu'à elles, elles avaient déjà fait leur deuil depuis longtemps, elles savaient pertinemment qu'elles ne l'auraient jamais revue de toute façon. Diana n'était qu'une enfant quand Antiope était partie, et si elle conserve d'elle le souvenir d'une tante aimante, fière et protectrice, en fin de compte c'est tout juste si elle l'a connue. Mais ici, Antiope est censée l'avoir élevée comme sa propre fille, et Diana est censée l'aimer comme une mère. Ce n'est pas le cas, chaque jour passé sur l'île, elle n'a su que l'observer avec la même curiosité et le même effroi que si elle regardait une chimère.

Quant à Venelia... À chaque fois qu'elle la regarde, Diana revoit son visage ensanglanté, son regard paniqué puis vide de toute vie. Elle se souvient trop clairement de son corps inerte dans ses bras et du sentiment d'impuissance qui s'était emparé d'elle avant d'être remplacé par la rage. Sa mort était injuste, comment Diana pourrait-elle seulement songer à la renvoyer auprès d'Hadès ? Comment pourrait-elle sciemment priver Sibylle de sa mère ? Sibylle qui a tant pleuré, Sibylle qui a refusé de manger pendant des jours, Sibylle qui était inconsolable. « Non, Jason. Ce n'est pas merveilleux de pouvoir de nouveau les serrer dans mes bras. Ce n'est pas merveilleux de pouvoir de nouveau les voir sourire et les entendre rire. Ce n'est pas merveilleux de pouvoir être avec elles quand les minutes sont comptées. » Jason essaie de la rassurer, mais cela ne fonctionnera pas cette fois ci. Il ne s'agit pas d'une histoire qui aura soit une fin heureuse, soit une fin tragique. Quoi qu'il arrive, il y aura des perdants et de nouveaux deuils à faire. Et quand bien même elle a l'intention de profiter de chaque instant passé avec Antiope et Venelia, elle le fera le cœur lourd. C'est comme si un sablier avait été retourné, une fois le dernier grain de sable tombé, elle les perdra de nouveau. « Et que se passera-t-il quand elles commenceront à se souvenir ? Antiope... Antiope est censée être morte depuis plusieurs milliers d'années, je doute que l'illusion la berne longtemps. Et Venelia... » Sa mort est encore trop récente, la plaie est trop fraîche et n'a pas encore commencé à cicatriser. Quelle cruauté que de leur imposer un tel sort... Diana ne veut pas qu'elle revive sa mort, elle ne veut pas qu'elle parte encore une fois en étant terrifiée pour sa fille. Elle ne mérite pas cela. Pas plus qu'Hippolyte ne mérite d'être effacée de l'Histoire alors qu'elle a tant fait, tant compté. Aucune reine n'a été autant aimée et respectée, aucune n'a inspiré plus de loyauté qu'elle. Où est-elle ? Si Diana visitait Hadès, la trouverait-elle en train de errer dans son royaume à la recherche de la sortie, pour retourner auprès des siens ?

Diana soupire longuement, épuisée et va se blottir dans les bras de Jason. L'avoir retrouvé est un soulagement immense, mais ce n'était hélas que la première étape d'une longue route. Il est sa solution, mais il n'est pas la solution. Cette fois... Cette fois, l'amour ne suffira pas pour sauver le monde. Ils vont devoir trouver une autre solution à ce problème épineux. Science, magie, un mélange des deux ? Si un Speedster est responsable de leur malheur, peuvent-ils compter sur un autre pour le régler ? Barry ne possède pas ses pouvoirs dans ce monde, Diana ignore ce qu'il est advenu de Kid Flash et d'Impulse, et elle préférerait se couper les deux mains plutôt que d'accorder sa confiance à Zoom. « J'aimerais tellement que ce soit si simple, pour les autres, de se souvenir... Qu'un seul endroit, qu'une seule personne leur permette d'ouvrir les yeux... » Si ce toit est si important pour eux, d'autres sont forcément accrochés à des choses de la même importance, capables de les aider à se remémorer leurs véritables vies. Mais c'est une solution irréalisable à l'échelle de la planète, trop longue, trop laborieuse. Et ça ne remettrait pas le monde sur les bons rails. « Mon lasso. Il faut que je retrouve mon lasso. Sa magie pourrait nous aider, j'en suis certaine. » Elle fronce les sourcils et se redresse brusquement, comme frappée par un éclair de génie. Malgré la fatigue, elle est incapable de rester en place. « Il faut que je parle à Hestia. Elle connaît peut-être un moyen de nous aider, de diffuser une magie similaire à celle du lasso à travers le monde... » Elle secoue la tête. « Et je dois voir mon père. Je sais qu'il a pour règle de ne pas intervenir dans les affaires des hommes à moins que le situation ne le demande... Je pense que la situation est critique. » Rectification : il n'intervient pas dans les affaires des hommes à moins que l'Olympe ne soit menacée. Et l'Olympe existant dans sa propre dimension magique, elle ne l'est pas. Ce qui n'empêchera pas Diana de le prendre par les sentiments s'il le faut. Themyscira aussi, dans une moindre mesure, bénéficie de cette magie, mais visiblement pas au point d'être épargnée par ce maléfice. Zeus aurait mieux fait d'accorder à l'île les mêmes privilèges qu'à son royaume, cela leur aurait épargné bien des peines.

Lasse, elle retourne dans les bras de Jason, consciente qu'il a parfaitement raison ; elle ne sera bonne à rien si elle ne prend pas une minute – ou en l'occurrence, une nuit – pour se reposer. « Je vais avoir besoin de la Ligue... Tous ceux que j'ai réussi à retrouver ne se souviennent de rien. Je ne sais pas si Kal-El est mort avec Krypton, ou s'il est caché quelque part sur la planète, mais Superman n'existe pas. » Encore et encore, des dommages collatéraux. Désireuse de sentir la chaleur de son corps sous ses doigts, elle glisse une main sous son t-shirt et caresse doucement sa peau, machinalement. « Si seulement je savais comment utiliser mes dons de déesse... Mon père a sous-entendu qu'en tant que Déesse de la Vérité, je possède au moins l'une des clés de ce fiasco. Mais je ne sais pas laquelle, et j'ignore comment faire... J'ai été stupide de croire que ce serait inné, stupide de refuser quelques leçons... Stupide et arrogante. » Mais puisque les Olympiens ont l'air d'avoir échappé au carnage, il n'est peut-être pas trop tard. Encore faut-il que Diana puisse leur accorder sa confiance, et puisqu'au moins la moitié d'entre eux ont toujours des motivations extérieures, voilà qui promet d'être difficile... « Je ne sais pas par où commencer, Jason. Je ne sais vraiment pas... Que devrions-nous commencer par faire ? Retrouver mon lasso, retrouver les autres ? » Diana ignore sincèrement quelle tactique adopter, à présent. Tout lui semble urgent et prioritaire, c'est comme si elle devait choisir entre sauver un train qui aurait déraillé ou un avion tombant du ciel. Si une solution à tous leurs problèmes existe, elle est trop épuisée pour la découvrir sans un peu d'aide. Ou trop réaliste pour y croire.

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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyMer 29 Aoû - 23:05


Diana & Jason

In a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


La mort est la tragédie des hommes. Elle ne touche pas seulement l'être qui disparaît, mais également tout son entourage. Et c'est toujours plus douloureux pour ceux qui restent et qui doivent apprendre à vivre avec l'absence et le manque. Diana et toi, vous n'avez pas eu le même vécu. Vous n'avez pas eu non plus le même rapport à la mort. Toi, tu l'as regardé droit dans les yeux toute ta vie. Avec le corps de ton père, méconnaissable, plus que de la chair en lambeaux et du sang. Puis ensuite avec Bruce lui-même. L'orphelin profondément marqué par le décès de ses parents. Il n'en parlait jamais, mais il n'en avait pas besoin. C'est eux qui ont créé le Batman, eux qui ont fait de lui ce qu'il est devenu. Pour le pire comme le meilleur. Et pour finir en beauté ces montagnes russes du destin, la mort t'a fauché, toi, à la fleur de l'âge. T'as senti la vie quitter ton corps. Tu te souviens encore certaines nuits de ton dernier souffle. Diana a cinq mille ans, elle a perdu des gens qu'elle aimait, mais elle ne voit pas les choses sous le même angle que toi. Qu'offrirait Bruce pour pouvoir revoir Thomas et Martha Wayne ? Et Clark ? Et Dick ? Tout, absolument tout. Et oui, bien sûr que ça ferait mal de devoir leur dire adieu. Mais un adieu c'est déjà dix fois plus que ce qu'il a eu, cette nuit glaciale à Crime Alley. Tu sais qu'il profiterait de cette chance pour leur avouer son amour, pour leur montrer ce qu'il a fait pour ce monde qu'ils ont quitté trop prématurément. Oui, ça ferait mal. Oui, ce serait un nouveau déchirement. Mais tu restes persuadé que c'est du temps arraché à la fatalité. Du temps précieux. Et même si elles comprennent qu'elles n'ont plus leur place parmi vous, elles mourront cette fois en paix. En sachant que Diana est devenue exactement ce qu'Antiope espérait qu'elle devienne, et que Sibylle est aimée et protégée par l’entièreté des Amazones. Peut-être changera t-elle d'avis. En attendant, tu te sens impuissant. Rares sont les fois où tu ne parviens pas à l'apaiser, et ce soir semble en être une. Diana n'a pas à réagir comme Bruce l'aurait fait, ou comme toi tu l'aurais fait. Elle a ses propres ressentis, sa propre palette d'émotions. Et tu seras là pour elle le moment venu, quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise. En espérant cette fois être à la hauteur.

Dire que Diana est une pile électrique serait un euphémisme. Malgré la fatigue, malgré l'épuisement que lui a causé sa quête pour te retrouver, elle est incapable de lâcher prise. C'est dans sa nature. C'est qui elle est. Elle ne baisse jamais les bras, elle se bat jusqu'à la victoire. Et si tu partages bien évidemment son envie de sauver votre univers, ce soir, t'aimerais juste que vous profitiez un peu de l'accalmie. Tu veux lui imposer de reprendre son souffle. Sans ça, elle ne tiendra pas la longueur, aussi forte et déterminée soit-elle. C'est aussi le rôle que tu joues depuis que vous faites votre chemin ensemble, l'obliger à mettre le costume au placard de temps en temps. Par par égoïsme, mais pour qu'elle évite l'implosion. Rien ne l'oblige à être Wonder Woman 24h sur 24h. « On va retrouver ton lasso. Demain on peut commencer les recherches.» Demain. Tu insistes bien sur demain. Mais tu admets que c'est en effet une très bonne solution. Avec ta mémoire revenue, tu comprends seulement maintenant l'ampleur de la tâche. Il va vous falloir un plan, et le mettre très rapidement à exécution. Avant même de comprendre le pourquoi du comment de cette situation rocambolesque, il faut absolument que vous retrouviez vos alliés. Où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Tu devines à quel point la solitude dans laquelle Diana s'est trouvée a été pénible et difficile. Elle a perdu son mari. Elle a été privée de sa famille et de sa fille. Ses amis ont disparu et elle ignore où les trouver. Elle a été seule. Terriblement seule. Et cette idée t'arrache un frisson de colère et de culpabilité. Tes bras se resserrent pour la garder encore un peu plus près de toi. Maintenant tu es là pour l'aider. Et plus jamais elle ne devra affronter quoi que ce soit seule. « Je pense que ça vaut le coup de demander à ton père. Il a l'air d'être de bonne humeur dernièrement. » Entre ton immortalité – qui certes a eu un prix – et le sauvetage in extremis d'Ophelia, il semble plus enclin à endosser son rôle de père. Avec les bons arguments, il pourrait peut-être même aller jusqu'à sauver l'humanité pour laquelle sa fille se bat désespérément.

La tournure de la conversation te déplait de plus en plus. Diana a toujours porté le monde sur ses épaules et endossé des responsabilités qui n'était pas forcément les siennes. Mais là, ce que tu entends de sa propre bouche, tu ne peux pas le tolérer. « Hé. » Ton ton est sévère, sec, mais tu ne desserres pas pour autant l'étreinte, bénéfique à vous deux. « Tu n'as rien de stupide ou d'arrogant. On ne t'a pas donné de mode emploi pour l'utilisation de ton nouveau pouvoir. Ne te blâme pas pour quelque chose que tu ne pourras qu'apprendre avec du temps et de la patience. » Tu sais ce qu'est l'arrogance, tu l'as été pendant des semaines avec Ducra lors de la première étape de ton entrainement, et Diana est à mille lieux de l'être. Tu ne la blâmeras pas d'avoir voulu s'éloigner rapidement de l'Olympe et préférer apprendre par elle-même à maitriser sa capacité. Avec les dieux, rien n'est jamais offert, il y a toujours un prix à payer. Ce titre lui-même lui a été incombé par ta faute. Tu ne leur fais aucune confiance, et tu appuis le choix qu'elle a fait. Elle est la femme la plus exceptionnelle que tu connaisses, il ne fait aucun doute qu'elle saura se servir de son statut le moment venu. Mais pour ça, il faut qu'elle y croit. Qu'elle croit en elle. « On va d'abord partir à la recherche du lasso. Et ensuite on retrouvera nos amis. Je crois en toi. Je crois en nous. On va trouver une solution à tout ce bordel. » Tu déposes un baiser sur son front pour essayer de la calmer. Tu sens bien sa nervosité. Elle se sent inutile, impuissante face à une situation totalement inédite. Si elle continue sur sa lancée, elle risque de tomber de la pente vertigineuse sur laquelle elle joue les funambules. C'est trop. Beaucoup trop pour aussi peu de temps. Aussi bien pour toi que pour elle.

Puisque la locomotive Diana Prince est inarrêtable, il va falloir employer une façon plus efficace de freine sa course vers une nuit tourmentée aux mille questions. Elle t'a aidé à retrouver la mémoire, et t'es certain que votre amour a eu un rôle primordial dans cette réussite. Mais peut-être que son statut de déesse de la Vérité a également pesé dans la balance ? Tu ne préfères pas t'avancer et faire naitre en elle de faux espoirs, mais qui sait, cette quête du lasso est peut-être inutile ? Et si Diana elle-même suffisait à faire naitre la vérité ? Sans accessoire. Simplement par la force de sa volonté. Elle est aux prémices de son nouveau pouvoir, mais tu veux croire qu'il est déjà en développement constant, et que chaque seconde qui passe le renforce. « Mon amour, j'ai quelque chose pour toi. » L'écrin chauffe dans la poche de ton pantalon, ça te démange de lui offrir depuis que tu as passé le pas de la porte. Tu te redresses, retire ton bras, mais promis, seulement pour un laps de temps limité. Tout ce que tu veux, c'est passer ta nuit contre elle. A la serrer contre toi, à l'embrasser. « Enfin techniquement, ça t'appartenait déjà. » Tu arbores un air mystérieux et joueur, avant de plonger tes doigts dans ton jean pour en ressortir la petite boite noire. Quand tu l'ouvres sous ses yeux, la bague, son alliance, brille de mille feux. C'est exactement celle qu'elle portait avant qu'une force mystérieuse ne cherche à vous séparer. En vain. « Diana Prince, est-ce que tu veux bien être ma femme, dans cet univers-ci aussi ? » Tu sais qu'un bijou n'est pas ce qui vous lie, et que votre amour va au-delà de toute limite. Mais ce n'est pas qu'une bague, c'est une façon de soigner ses maux. De lui faire oublier ses tourments au moins pour quelques instants. Ils peuvent te mettre en prison. Ils peuvent l'envoyer sur Themyscira. Ils peuvent modeler une autre réalité. Ils peuvent éloigner vos amis. Mais jamais, jamais, ils ne parviendront à faire taire ce que vous ressentez l'un pour l'autre.
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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyMer 5 Sep - 19:01

she came into my life and became it
jason & diana


D'ordinaire, Diana n'est pas celle qui fait preuve d'impatience et peine à organiser ses idées pour élaborer une stratégie digne de ce nom. Mais pour une fois, les rôles sont inversés. Ne sachant pas comment procéder pour résoudre ce problème sans queue ni tête, elle se sent obligée de continuer à réfléchir, comme si elle allait brusquement être traversée par un éclair de génie. Ce n'est hélas pas ainsi que les choses fonctionnent, et Jason l'a bien compris. Ce soudain regain d'énergie n'est qu'une illusion, bientôt elle sera complètement terrassée par la fatigue et n'aura d'autre choix que de rendre les armes. Mais même avec la présence de celui qu'elle aime à ses côtés, elle doute que le repos soit réparateur. L'absence d'Ophelia est de plus en plus difficile à supporter et Diana est certaine que ses pensées continueront à s'emmêler et à se démêler dans son esprit même pendant son sommeil. Ses nuits sont courtes et ses journées interminables, et cela ne changera pas avant qu'ils ne soient parvenus à trouver une solution. Elle a l'impression qu'ils s'apprêtent à gravir une montagne au sommet inatteignable avec leur détermination pour seul équipement. Hélas, c'est davantage qu'il va leur falloir, à commencer par le Lasso de Vérité. Et ensuite, c'est l'aide de son père qu'elle implorera. Elle est tellement désespérée qu'elle serait même prête à demander son aide à Arès s'il savait comment lui rendre Hippolyte. N'importe quoi, n'importe qui, du moment qu'on lui rend sa mère bien-aimée... Diana regrette amèrement de ne pas avoir pris ses nouvelles responsabilités de déesse plus sérieusement, elle a l'impression d'avoir la solution juste devant elle mais d'être incapable de la voir. En plus d'être frustrant, c'est terriblement culpabilisant. Son ego aurait pu être blessé mais ce n'est pas le cas, c'est son cœur qui souffre. Même après avoir traversé cinq millénaires, il lui reste encore beaucoup, beaucoup de choses à apprendre...

« Je ne suis pas aussi parfaite et innocente que tu le crois. » Elle sait que Jason ne fait qu'essayer de la rassurer, mais le portrait qu'il dresse d'elle est trop immaculé. « J'aurais pu aller sur l'Olympe. J'aurais pu demander conseil à mon père, à Athéna, à Artémis, à Hestia... A n'importe laquelle des déesses. Mais je ne l'ai pas fait. J'ai commis un erreur, Jason. » Et elle n'est hélas pas la seule à en subir les conséquences. Même si elle n'est en rien responsable des changements ayant touché leur réalité, elle s'en veut de ne pas être au maximum des ses capacités. Jason a certainement raison, elle ne peut pas tout faire, ni être partout à la fois... Mais Diana restera Diana, trop altruiste et impliquée dans le sort de l'humanité pour son propre bien, et elle doute que cela change un jour. C'est dans sa nature, ancré dans son ADN. « Il faut que nous trouvions une solution. Nous n'avons pas le choix. » Diana soupire et ferme les yeux quand Jason dépose un baiser sur son front. Il faut qu'elle parvienne à prendre un peu de recul sur la situation pour y voir plus clair. Les derniers jours ont été éprouvants, elle est loin d'être en pleine possession de ses moyens. « Plus vite nous trouverons une solution, plus vite nous pourrons retrouver Ophelia. » Et les autres membres de leurs familles, ainsi que leurs amis. Jamais elle n'aurait cru penser cela un jour, mais même la présidence de Luthor lui manque, comparé à Vandal Savage, le milliardaire est un enfant de choeur. Devrait-elle aller s'occuper de son sort ? La tentation est de plus en plus forte.

Diana se redresse en fronçant les sourcils quand Jason lui annonce avoir quelque chose pour elle, curieuse. Elle le regarde sortir quelque chose de la poche de son pantalon avec un drôle d'air, avant d'afficher un large sourire quand il lui présente un écrin. Elle n'a pas besoin de se demander ce qu'il contient, elle le sait avant même qu'il ne l'ouvre pour lui présenter une alliance qui ressemble en tous points à celle qu'elle portait avant de se réveiller dans un autre monde. « Je veux bien t'épouser dans n'importe quel univers, Jason Todd. » Elle lui sourit et prend son visage entre ses doigts pour l'embrasser. C'est une demande symbolique, elle le sait, ils n'ont jamais cessé de s'aimer ni même d'être mariés. Mais elle n'est pas moins touchée par ce geste, c'est une façon de se réapproprier ce que l'on a tenté de leur retirer, en vain. « Tu sais toujours quoi faire pour me redonner le sourire. » Même dans les pires circonstances, il sait comment s'y prendre. C'est rassurant de savoir que quoi qu'il arrive, il sera là pour lui remonter le moral et l'aider à sortir la tête hors de l'eau. De savoir que quoi qu'il arrive, il la fera passer avant n'importe qui, n'importe quoi d'autre. Et tant pis si c'est un peu égoïste de penser ainsi, ce n'est de toute façon pas comme si l'inverse n'était pas tout aussi vrai. « Tu es mon héros, tu le sais, pas vrai ? » Elle l'embrasse, encore et encore et encore, jusqu'à éclater de rire. « Je t'aime. » Dans cet univers, et dans tous les autres. Elle refuse de croire qu'il puisse exister une seule réalité dans laquelle ils ne s'aimeraient pas. Elle lui tend la main pour qu'il puisse remettre l'alliance à son doigt, et réalise alors à quel point le bijou lui avait manqué, comme si elle ne remarquait l'effet qu'avait eu son absence qu'au moment de le retrouver. « Tu sais, quand nous avons promis de nous aimer pour le meilleur et pour le pire, j'avais espéré que le pire prenne un peu de vacances... » Mais quand le sort décide de s'acharner, il s'acharne pour de bon et jusqu'au bout.

« Nous ferions mieux d'essayer de dormir un peu. Demain sera une longue journée, et les suivantes le seront tout autant. » Diana se débarrasse de ses vêtements superflus avant de se glisser sous les draps et les lance dans un coin de la pièce. « Viens là. » Elle lui ouvre ses bras pour qu'il vienne s'y blottir ; lui aussi a besoin d'être réconforté, peut-être même plus qu'elle. Si se réveiller dans un monde différent est déjà difficile, être privé de ses souvenirs doit l'être tout autant et Diana soupçonne – craint – que cette amnésie ne finisse par se révéler traumatique sur le long terme, avec des conséquences à retardement. Et Jason n'a vraiment, vraiment pas besoin d'ajouter autre chose sur la liste déjà trop longue de ses phobies. Doucement, tendrement, elle caresse ses cheveux comme elle a pris l'habitude de le faire à chaque fois qu'elle doit le calmer pour une raison ou pour une autre. Combien de nuit est-elle restée éveillée pour s'assurer qu'il dorme au moins un peu ? Pour être là pour l'apaiser en cas de cauchemar ? Pour le simple plaisir de le voir détendu, apaisé ? Au cœur de la nuit, quand le reste du monde est endormi, il lui appartient plus que jamais.

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Jason Todd


Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: she came into my life and became it (diana)   she came into my life and became it (diana) EmptyLun 10 Sep - 23:39


Diana & Jason

In a hundred lifetimes, in a hundred worlds, in any version of reality, I'd find you and I'd choose you.


C'est plus fort que toi, tu ne parviens pas à la laisser se rajouter du poids sur un fardeau déjà lourd. Avec des si, on peut refaire le monde. Avec des si, peut-être que cette réalité n'aurait jamais existé. D'ailleurs, quelle en est l'origine ? Qui est responsable de ce foutoir ? Après avoir retrouvé le lasso et amené vos amis dans la lutte, il faudra trouver le responsable et le confronter à ses responsabilités. En espérant que rien ne soit irréversible. Son pouvoir de déesse aurait été la clé pour une résolution plus rapide, mais comment pourrais-tu la blâmer d'avoir préféré rester loin des dieux. C'est faux, tu ne dresses pas un portrait blanc comme neige de qui elle est, simplement, tu as commis bien trop d'erreurs dans ta vie pour la blâmer d'en avoir commise une. A quoi bon se torturer l'esprit pour quelque chose qu'elle ne pourrait de toute façon pas changer présentement. Ce dont elle a besoin, ce n'est pas de faire face à ses faux pas, mais de continuer à avancer droit devant. Qu'importe si elle ne croit pas en ce que tu dis, qu'importe si elle estime s'être trompée dans ses choix, là tout de suite ça n'a aucune importance. Elle oublie bien trop souvent qu'elle n'est pas la seule à se battre pour ce monde. Tout le malheur qui court dans ces rues ne lui incombent pas. Elle a probablement une solution au problème, mais les autres doivent aussi mener leur propre combat. Diana t'a donné les clés, mais tu as été celui qui l'a mise dans la serrure et qui a tourné pour ouvrir la porte. Avec ou sans lasso de vérité, chacun peut parvenir à retrouver la mémoire. Et le problème, c'est que certains doivent probablement lutter pour garder leurs souvenirs au placard. Et si ils avaient une meilleure vie ici ? Et si le sort de votre univers leur était désormais égal ? Encore une fois, ce n'est pas avec des hypothèses que vous parviendrez à vous en sortir. Demain, il faudra s'essayer à la pratique. Plus vite les choses rentreront dans l'ordre, plus vite vous pourrez retrouver Ophelia. T'as l'impression de ne pas avoir vu ta fille depuis une éternité. Et tu évites de trop y penser, sous peine de voir ta douleur prendre le dessus sur le reste.

L'écrin ouvert tendu vers elle, tu connais déjà la réponse. Mais même si tu la connais, entendre à nouveau ce oui fait parcourir des frissons le long de ton dos. Tu souris à presque t'en faire mal, comme un idiot. Oui, elle veut bien porter cette alliance qui la lie à toi. Bien évidemment, vous n'avez et n'avez jamais eu besoin de ça pour vous aimer comme des fous. Mais cette symbolique est importante, surtout ce soir. Tout s'écroule, vous n'êtes certains de rien, si ce n'est de votre amour. En plus de lui rendre ce lui appartient, c'était également une tentative de lui faire penser à autre chose que cette situation perturbante. Diana n'a plus vraiment de secrets pour toi, tu devines aisément ce qui se trame dans son esprit. Quand tu es rentré, tu savais que tu allais devoir trouver un moyen d'apaiser ses tourments. Visiblement, c'est plutôt réussi. Tu réponds à ses baisers, le cœur gonflé d'amour pour elle. Vous en avez fait du chemin depuis ta première demande. De deux vous êtes passés à trois, votre bulle de bonheur s'est agrandie. Et ce n'est que le début d'une histoire destinée à durer pour éternité. Une perspective qui ferait peur à n'importe qui, mais pas à vous. Une vie sans l'autre n'est tout simplement plus envisageable. Les lois de l'univers ne pourront jamais rien contre ça – vous venez d'en avoir la preuve. « Je t'aime. » Toujours un sourire scotché aux lèvres, tu enfiles doucement l'alliance à son doigt. Et voilà. Les choses commencent à rentrer dans l'ordre. Petit à petit, vous reprenez le contrôle sur vos existences. « Dis-toi que ça donne encore plus de saveur au meilleur. » Même si ce n'est jamais aussi simple que ça, c'est ce que tu fais le choix de croire ce soir. Tes mains sur sa taille, tu la rapproches de toi pour lui voler un autre baiser. Un peu plus long que les autres, pour sceller votre union, une seconde fois.

L'heure de dormir. Tu ne le nies pas, tu redoutes un peu le moment. Parce que la dernière fois, c'est séparés que vous vous êtes réveillés. Et encore, pour Diana la situation a été dix fois pire, puisqu'elle a été celle qui s'est rendue compte de ton absence. Tu hoches la tête avant de retirer tes vêtements toi aussi. T'aimerais profiter de l'instant. Arrêter les secondes. Bloquer le temps qui s'écoule. Cette nuit va être bien trop courte. Et c'est parce qu'elle n'appartient qu'à vous que t'as du mal à la laisser filer. Demain il faudra reprendre ce que vous faites le mieux, sauver le monde. Quand elle t'ouvre les bras, tu ne te fais pas prier pour t'y loger. Contre elle, tu te sens apaisé. Si fut un temps vous avez passé de merveilleux moments dans cet appartement, celui dans lequel vous vous trouvez est à mille lieux de lui ressembler. Ce n'est pas votre ancien chez vous. Ce n'est pas votre vie. La seule chose qui est réelle, c'est Diana. Et c'est d'elle dont tu as besoin pour calmer ton cœur qui tambourine furieusement dans ta poitrine. Les émotions de ce soir ont été extrêmement fortes, et tu dois encore apprendre à apprivoiser ce nouvel univers. C'est beaucoup d'un coup. Mais quand tu sens ses doigts glisser avec douceur dans tes cheveux, tu ne penses plus à tout ça. Tu fermes les yeux, rempli de bien être. « Dors bien, mon amour. Demain matin tout ira bien. » Tu seras là. On ne t'arrachera plus à elle. Et même si elle ne le dit pas, tu sais qu'elle redoute l'instant où elle ouvrira les yeux. Tu seras la première chose qu'elle cherchera. Et tu seras là. Quoi qu'il arrive, tu trouveras toujours le moyen de revenir auprès d'elle. Doucement, grâce à ses caresses, le sommeil te gagne. Tu te laisses aller, tu fais taire tout ce qui t’assaille l'esprit. Tu te laisses bercer par sa respiration et son cœur qui bat contre toi. Même si dehors c'est le chaos, là tout de suite, il n'y a aucun autre endroit où tu aimerais être. Chez toi, finalement, c'est dans ses bras.
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