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 happy birthday (James, stval)

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MessageSujet: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 4 Fév - 2:28

happy birthday
JAMES & STEVE


Le quatorze février. Pour la plupart des gens, cette date est synonyme de St Valentin. Fête plus ou moins controversée – Steve étant capable de citer des personnes ne jurant que par cette fête des amoureux et d’autre incapable de la voir en peinture – elle est cependant synonyme d’autre chose dans la tête de l’agent. Car aujourd’hui est surtout l’anniversaire de sa « colocataire du moment » : James. Si la jeune femme ne lui a jamais donné explicitement sa date d’anniversaire, Steve a néanmoins trouvé l’information par hasard dans son dossier il y a bien longtemps, à une époque où ils se connaissent à peine et où sa seule réelle préoccupation était de se remettre de sa rupture avec Wonder Woman, loin de ces histoires de Syndicat et de soleil caché derrière la lune – événement désormais derrière eux. Ainsi l’agent, étant à la fois un très bon cuisinier et seul dans son appartement, a eu l’idée de lui concocter un repas d’anniversaire digne de ce nom. Et pour l’instant, tout se déroulait comme prévu : le gâteau d’anniversaire repose dans le réfrigérateur tandis que le plat était en attente de cuisson. Steve peut alors enfin s’occuper de lui.

Son casque audio vissé sur les oreilles et son iPod dans la main, Steve fredonne un air face à son placard. Il en sort une chemise rouge bordeaux et un pantalon noir, qu’il dépose sur son lit à côté de ses sous-vêtements propres. Paré pour aller se doucher, Steve se met alors en tenue d’Adam tout en gardant sa musique dans les oreilles. La chanson change alors, passant d’une musique entraînante à une musique plus douce, que Steve passe aussitôt. Le numéro deux d’A.R.G.U.S. a parfois cette manie de n’écouter que des musiques en accord avec son humeur du moment, plaçant ainsi les chansons douces dans les catégories de musique à éviter lorsqu’il est de bonne humeur, comme maintenant. Car s’il est de bonne humeur, c’est également parce que sa relation avec James est enfin devenue normale – ou du moins aussi normale qu’elle puisse être. Car depuis leur discussion à cœur ouvert et le retour du soleil, leur relation avait changé pour le mieux. Et il espère que cette surprise d’anniversaire continuera à consolider cette dernière.

« Merde, le gel douche ! » Presque prêt à rentrer dans sa cabine de douche, Steve remarque que le gel douche a disparu. Il est sur le point de retourner toute sa salle de bain, iPod toujours actif et casque toujours sur ses oreilles, avant de se souvenir qu’il est de l’autre côté de l’appartement, dans la douche de la chambre d’amis – et accessoirement, actuellement celle de James. C’est donc complètement nu et en se trémoussant en marche arrière sur une de ses musiques que Steve se déplace dans son appartement pour aller récupérer son gel douche gracieusement prêté à James en attendant d’aller faire les courses. Seulement, au moment où il se retourne pour éviter un obstacle non loin de sa porte d’entrée, tout en continuant d'être synchronisé avec sa musique, que Steve réalise qu’il n’est plus seul dans cet appartement. En effet, son corps complètement dévoilé rencontre celui de James en sous-vêtements. Le choc, en plus de faire tomber casque et iPod, les fait tous les deux glisser au sol, buste contre poitrine, dans l’incompréhension la plus totale – depuis quand n’est-il plus tout seul dans l’appartement ? – avant de crier très fort, tous les deux, de stupéfaction, comprenant que leur situation est loin d’être normale. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FICHES ICI EN SOUS-VÊTEMENTS ?! », éructe-t-il complètement mortifié alors qu’il réalise qu’il n’a pas forcément son mot à dire, vu sa propre dégaine. Comble de l’effroi : sa porte d’entrée s’ouvre à la volée pour laisser place à la gardienne de l’immeuble, les yeux pleins de rage, prête à attaquer tout ce qui bouge. « J’ETAIS DE PASSAGE SUR LE PALLIER ET J’AI ENTENDU CRIER, QU’EST-CE QUI SE PASSE ?! », crie-t-elle, une batte de baseball dans une main et le double des clés dans l’autre, avant d’apercevoir James et Steve dans une situation plus que gênante avec aussi peu (voire pas) de vêtements sur eux. Steve, tout comme James, se lève précipitamment et s’en va se réfugier derrière le premier meuble qu’il trouve (en l’occurrence une chaise) pour cacher au mieux sa nudité alors que le rouge lui monte aux joues. La gardienne, dans un état similaire aux leurs, se confond en excuses et s’enfuit aussi rapidement qu’elle a débarqué dans l’appartement. Une fois la porte fermée, et toujours derrière sa position plus ou moins stratégique, Steve croise le regard de James, un sourire gêné se dessinant sur son visage. « Et bon anniversaire, hein. »


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Dernière édition par Steve Trevor le Dim 4 Fév - 20:33, édité 2 fois
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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

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Face Identity : Sam Heughan.
Crédits : Clarky ; starfire
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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
Affiliation : Justice League.
Compétences/Capacités : happy birthday (James, stval) Tumblr_pgvzt4jX8R1sja44to8_r1_500

Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 4 Fév - 13:07

happy birthday
steve & james
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Ce sujet se situe après celui-ci.

Depuis que le soleil était revenu, je quittais l'appartement de Steve dès les premiers rayons . J'allais jusqu'au Memorial de Lincoln. Puis me posais pour admirer le reste du lever de soleil. Je n'étais pas la seule. Chaque main je retrouvais les mêmes têtes. A force nous avions commencé à nous saluer. A défaut de nous parler. Je n'étais pas assez sociable pour en arriver à de telles extrémités. A la limite j'offrais un sourire. C'était bien tout. Ce matin, je ne dérogeais pas à mon habitude.  J'y restais un moment avec un cahier à dessins. Ce dernier était rempli de croquis et de créations à moitié terminées. La plupart représentaient directement ce que j'avais sous les yeux. La fontaine immense qui me faisait face, le mémorial ou encore le parc et son soleil orangé. Certains en revanche représentaient autre chose. Ou plutôt ils représentaient quelqu'un. Le visage de Steve n'était jamais complet. Je m’arrêtais généralement dès que je me rendais compte de ce que je faisais. C'était comme être piquée à vif après avoir laissé mon cerveau divaguer.  A chaque fois, je fermais le cahier avec force, soudainement angoissée à l'idée de me faire surprendre. Après ça, je prenais généralement le chemin du retour. Je m'arrêtais souvent pour prendre un café que je buvais sans me presser tout en marchant. Avant d'être amené ici par Steve, je n'avais jamais mis les pieds à Washington. Ou jamais assez longtemps pour en apprécier la beauté et l’architecture. Depuis que j'étais ici, j'avais donc mis un point d'honneur à découvrir le plus de choses possibles. Ce n'était pas comme si j'avais beaucoup d'autres choses à faire. La présence de Steve m'empêchait fortement de m'adonner à mes activités favorites. Et puis après ce qui c'était passé à Bludhaven, j'avais décidé de faire profil bas pendant un moment. Histoire que quiconque soit encore sur ma trace, la perde. On était jamais trop prudent après tout.

Il était pas loin de onze heures du matin lorsque je terminais mon petit tour matinal et retrouvais l'intérieur chauffé de l'appartement de Steve.  Je posais mes affaires sur le comptoir et allais me servir un verre d'eau. Je ne savais pas où était Steve mais il ne devait pas être bien loin. La cuisine venait clairement d'être utilisée, si j'en croyais la nourriture qui occupait une partie de l’îlot central. Autant dire que je m'étais rapidement habituée à ce qu'il me nourrisse. Je n'avais aucun talent culinaire. Tout son contraire. Un fait que j'avais été surprise d'apprendre. Je ne l'aurais jamais imaginé en cuisiner top chef. Comme quoi, il fallait se méfier des apparences. Mon verre d'eau bu, je reprenais mon sac et passais dans la chambre d'ami. Je me délestais de mes habits pour rester en sous-vêtements.  J'allais me délaisser de mon soutien-gorge lorsque je me rendis compte que j'avais oublié mon cahier à dessin sur le comptoir. Immédiatement, je devenais pâle. Je n'avais aucune envie qu'il regarde à l'intérieur. C'était mon jardin secret.  Surtout, je n'avais pas envie de voir son visage dès qu'il tomberait sur une représentation au fusain de lui même. Je n'avais pas envie de m'expliquer ou de me justifier. Précipitamment, j'ouvrais ma porte pour aller chercher l'objet du crime. Je n'avais pas fait trois pas que je rentrais dans Steve. Je n'eus que peu le temps de comprendre ce qui se passait avant de me retrouver affalée au sol, le corps de Steve ayant amorti ma course. Le corps nu de Steve. Très très nu. Mes joues me brûlèrent instantanément. Mains posées sur son buste dénudé, je n'osais bouger. De peur de toucher quelque chose que je ne devais pas. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FICHES ICI EN SOUS-VÊTEMENTS ?! ». «  Ah euh ... ». La porte d'entrée  s'ouvrit et vint couper court à ma pathétique tentative de communication. L'apparition de la gardienne de l'immeuble ne fit rien pour améliorer ma gêne. En revanche, elle eut le mérite de me faire bouger. A ce moment précis, je n'avais rien de la sulfureuse James de Clare, la femme aux milles visages sûre de ses formes et de ses charmes. Ici je n'étais pas en mission. J'avais perdu mes codes et mes repères.  Je me planquais du mieux que je pus. Je n'osais imaginer le spectacle que j'offrais. Joues cramoisies, cheveux dans tous les sens à cause de la chute et sous-vêtements rouges à dentelle. Tout à fait le genre de détail que j'aurais préféré garder pour moi.

La femme d'un certain âge se confondit en excuse avant de quitter les lieurs. Je restais figée. « Et bon anniversaire, hein ». Je croisais le regard de Steve. Une grimace se forma sur mon visage. «  Je vais ... ». Je montrais du doigt la chambre. Avant de m'enfuir, je ne manquais pas de récupérer mon cahier. Après tout ça, il aurait été dommage de l'oublier. Je fermais la porte derrière moi et restais appuyée contre cette dernière. J'avais besoin de reprendre mes esprits. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Ça faisait un peu trop d'aventure en trop peu de temps. Je me délestais du reste de mes habits pour retrouver la salle de bain. Je me positionnais devant le miroir. J'étudiais mes joues rouges, mes yeux brillants. «  Joyeux anniversaire en effet ». Mes lèvres tremblèrent sous le rire qui menaçait tout à coup de me submerger. Ce que c'était ridicule.  Je secouais la tête avant de sauter sous la douche. Je n'y restais pas des lustres. Lorsque je ressortis de la pièce, cheveux mouillés , j'avais revêtu un tee-shirt et un pantalon de jogging rose qui avait appartenu à sa sœur. Inconsciemment je m'étais assuré ne plus avoir rien de sexy dans mon apparence.  Je restais dans l'encadrement de la porte à le regarder faire.  Je raclais ma gorge pour lui signaler ma présence. « C'est pourquoi tout ça ? ». J'avais une petite idée. Après tout, il venait bien de me souhaiter mon anniversaire. Pour autant, je ne comprenais pas qu'il ait envie d'en faire tout un plat. Etre née le 14 février était une plaie. Surtout lorsque l'on n'avait pas la tête de l'emploi. Ou du moins si j'en avais la tête, je n'en avais juste pas l'âme. Vraiment, la vie avait un drôle d'humour. « Tu as besoin d'aide ? ». Je me sentais mal à l'aise à rester les bas croisés à le regarder faire. Après tout, je n'aimais pas me sentir redevable. Je n'aimais pas voir les gens faire des choses pour moi. Cependant, j'aurais du me rappeler que la cuisine et moi n'étions pas en bons termes pour une raison. J'étais une catastrophe. A peine eus je fini de lui proposer un coup de main que je m'appuyais sur le manche d'une des poêle pleine. Le contenu bascula  et vola sous la pression involontaire que je venais d'y exercer. La sauce tomate finit sa folle course sur Steve. Je restais immobile la bouche ouverte sur un son muet. «... Pardon ». Une moue gênée se posa sur mon visage. Décidément. C'était pas ma journée. Anniversaire ou pas.


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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyVen 9 Fév - 16:47

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JAMES & STEVE


Steve, en plus de commencer à avoir froid dans sa tenue d’Adam, se sent à la fois bête et gêné. Tête appuyée contre le dossier de la chaise et les yeux fermés, Steve expire plus fortement que d’habitude par le nez, cherchant à retrouver ses esprits. Perturbé par la vision de James en sous-vêtements – alors qu’il est encore moins habillé et surtout, il l’a déjà vu dans cette petite tenue mais il doit admettre que le rouge et la dentelle lui vont plutôt bien – il n’ose ni bouger, ni prononcer un seul autre mot que « bon anniversaire ». James, sûrement tout aussi perturbée que lui, s’enfuit dans sa chambre sans plus de cérémonie. Le laissant là, seul, en proie à ses pensées. Et surtout sans la possibilité de récupérer son gel douche. Steve se lève en soupirant – il ne va pas rester là cent sept ans non plus, n’est-ce pas ? Il récupère son iPod et dans la foulée verrouille de nouveau sa porte d’entrée, évitant de penser à la discussion qu’il devrait probablement avoir avec la gardienne. Il s’en va rapidement prendre le savon liquide sur l’évier de la cuisine avant de se précipiter sous sa douche.

Quand Steve pénètre enfin dans sa douche, tout le dérange. D’abord, l’eau qui coule sur le sommet de sa tête et tout au long de son corps est d’abord trop froide, puis trop chaude. Ensuite, le savon l’agace, loin d’être celui qu’il voulait. Et enfin, il ne peut pas fermer les yeux sans revoir cet ensemble rouge qui, soyons honnête, lui va bien. Le faisant ensuite repenser à toute cette situation invraisemblable. Décidément, ils ont le don de se retrouver dans des situations improbables, peu importe lesquelles. A la sortie de sa douche, Steve décide de se mettre sur son 31 en enfilant un pantalon noir droit, accompagné d’une ceinture classique, et une chemise rouge foncé. Aussi étrange que cela puisse paraître chez Steve Trevor, le numéro deux d’A.R.G.U.S. commence doucement à prendre goût à ce genre de tenue. Sans réelle raison derrière, juste parce qu’il commence à apprécier l’alternative. Et cette tenue, préparée sur son lit bien avant sa rencontre fortuite avec James dans le salon, était une tenue adaptée pour fêter un anniversaire.

Lorsque Steve rouvre la porte de sa chambre, il réalise avec soulagement que le salon et la cuisine sont déserts. L’odeur de la viande qui cuit lui parvient à ses narines ; tout semble se dérouler comme prévu. Un peu plus détendu, Steve se dirige alors pour continuer sa recette. Le repas qu’il a concocté est un demi coup de poker ; en effet, s’il ne connait pas le menu dont raffole James – après tout, on ne pouvait pas tout connaître d’une personne en fouinant son dossier chez A.R.G.U.S. ou via une mission – Steve sait qu’il ne prend pas de grands risques en préparant un repas à l’italienne. Une poêle et deux casseroles sont face à lui, sur sa plaque à induction. Dans la poêle, les deux escalopes milanaises sont en train de finir de cuire – il avait eu le temps de faire la panure avant sa douche. Dans l’une des casseroles, l’eau est en train de chauffer (pas la peine de mettre les spaghettis tout de suite). Dans l’autre, Steve s’occupe de la sauce tomate, qui mijote doucement vers sûrement. L’odeur embaume la pièce et un sourire s’étire sur le visage de l’agent, satisfait du résultat. La sauce tomate est la première chose que Steve a appris à faire. Il se souvient encore de sa toute première tentative. Il revoit l’appréhension sur le visage de sa mère, de repos cette semaine-là, alors qu’il met les ingrédients dans la casserole. La nostalgie le submerge un peu alors qu’un raclement de gorge se fait entendre. James, le retour et surtout habillée dans un jogging rose qui avait appartenu à Tracy. Ou lui appartient encore, il ne sait plus vraiment. Dans tous les cas, Steve a l’impression que si techniquement le jogging va à James en taille, il ne correspond pas du tout à sa personnalité. Il lâche alors un petit rire avant de répondre. « Est-ce que j’ai besoin d’une occasion pour faire la cuisine ? » Les proches de Steve répondraient un non sans hésiter, bien heureux de profiter de ses talents culinaires lorsque le temps jouait en sa faveur. Mais face à James, il sait que sa blague n’en est pas une et doit fournir une explication – dont elle se doute. « Généralement, je n’ai pas besoin d’occasion pour faire la cuisine mais aujourd’hui est à la fois un jour particulier et mon jour de repos donc on va dire que oui. » Steve sourit, essayant de cacher son trouble à côté d’elle. Il goûte une nouvelle fois la sauce tomate avant d’aller récupérer les pâtes de son placard. A peine a-t-il le temps de revenir près de la plaque de cuisson, sans pour autant répondre par la négative à la seconde question de James (question à laquelle il aurait répondu « non » de toute façon, Steve a toujours préféré cuisiner seul) que la blonde s’appuie sur un des manches et renverse le contenu d’une des casseroles sur lui. Heureusement pour lui, James n’a pas renversé la casserole pleine d’eau bouillante. Malheureusement pour lui et sa chemise, c’est la sauce tomate qui se retrouve à moitié sur lui et par terre. il retient un cri mélangeant surprise et douleur – qu’elle était chaude, cette sauce – et s’écarte sans ménagement. En temps normal, Steve se serait énervé instantanément. Mais ses yeux se posent sur la mine confuse et gênée de James et il n’y arrive pas. Il coupe cependant l’induction, n’ayant ni le temps, ni les ingrédients, ni même l’envie, de faire une autre sauce tomate. « Je vais me changer, je reviens. » Il essaye de calmer sa voix et attend d’être dans sa chambre avant de retirer sa chemise toute tâchée. Par chance, ni son pantalon ni sa ceinture ne se sont pris de sauce. La chemise rouge est alors remplacée par une chemise rose pastel, seule couleur proche du rouge de la première – il veut rester dans le thème de la St Valentin sans réellement savoir pourquoi. Laissant la chemise toute tachée dans sa douche, Steve retrouve James dans la cuisine quelques instants plus tard, un peu plus calme – tant pis, ce n’est qu’une chemise. Un sourire gêné se dessine alors sur son visage. « Le but était de faire des escalopes milanaises accompagnées de spaghetti à la sauce tomate maison. Comme il n’y a plus de sauce, » Steve arque un sourcil en plantant ses iris dans ceux de James « que les pâtes ne sont même pas cuites et que les escalopes peuvent également se manger froides, je te propose que tu te changes et qu’on sorte manger le plat principal ailleurs. Italien, japonais ou ce que tu préfères, j’invite. » Le sourire de Steve est plus franc mais son ton ne laisse pas de place à la discussion. Certes il a eu un contretemps mais la soirée est loin d’être perdue – surtout quand il sait que le champagne et le dessert attendent gentiment dans le réfrigérateur. Pour mettre en pratique ses propos, Steve récupère un peu de sauce renversée sur le plan de travail et s’amuse à en mettre à la fois sur le nez de James et sur le jogging rose. Mettant de côté les souvenirs liés à leur dernière bataille de la sorte – mais avec une glace cette fois-là – Steve se contente d’hausser les épaules. « Oh mince, maintenant tu es obligée d’aller te changer. » Car si le numéro deux d’A.R.G.U.S. a bien compris quelque chose dans le caractère de sa « colocataire », c’est bien celui de ne pas pouvoir la forcer à faire quoi que ce soit, sauf si elle n’a plus le choix. Et avec de la sauce tomate sur son jogging, James se retrouve dans ce cas de figure, alors que Steve reste satisfait de son petit retournement de situation.


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Dernière édition par Steve Trevor le Sam 24 Fév - 22:25, édité 1 fois
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x intangibilité
x accélération des molécules
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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 18 Fév - 11:22

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Ce sujet se situe après celui-ci.

« Je vais me changer, je reviens ». Une nouvelle grimace passa furtivement sur mon visage. Sans rien dire, je le laissais disparaître dans sa chambre. Mes doigts pianotèrent un instant sur le comptoir. Finalement, je me saisissais de l’essuie-tout et me baissais pour venir éponger mes méfaits. Évidement, un ou deux coups de papier n'allaient pas suffire à réellement nettoyer le sol.  Mais au moins c'était mieux que rien et ça éviter au liquide de sécher au sol et de teinter le carrelage blanc de rouge. Steve réapparut au même moment où je me relevais. Je lui rendis son sourire , tout aussi gênée. Je n'avais pas eu l'intention de ruiner ses plans. Papiers sales en main, je me dirigeais vers la poubelle pour jeter le tout à l'intérieur. Ma bouche se plissa un peu plus lorsqu'il m'annonça ce qu'il avait pensé faire. Avant que je ne n'intervienne bien malgré moi. J'avais seulement voulu aider. J'aurais du me rappeler à quel point cela était une mauvaise idée. Très mauvaise idée même. Ce n'était pas comme si c'était la première fois. Après tout, si je me tenais généralement à distance de ce genre d'endroits c'était pour une raison. « Je te propose que tu te changes et qu’on sorte manger le plat principal ailleurs. Italien, japonais ou ce que tu préfères, j’invite ». Je le considérais un instant, sourcil froncé. Non pas que je n'appréciais pas ses efforts.. mais je ne comprenais juste pas. Non je ne comprenais pas pourquoi il avait envie de faire quelque chose dans le genre. « Pourquoi ? ». Alors, je demandais, sourcils toujours froncés dans  un signe de réflexion. Pour moi, cela n'avait pas vraiment de sens. Nous n'étions pas ce genre de personnes. Pas ce genre de personnes pur l'autre du moins. Et le baiser que nous avions échangé ne changeait rien à cela.  Sa volonté de faire quelque chose pour moi me rendait confuse. Et quelque peu mal à l'aise aussi. La vérité était que personne n'avait jamais fait quelque chose comme ça pour moi. Par conséquent, je ne savais pas vraiment comment réagir. Ni quoi en penser.  Il me surprenait. Il bousculait mes habitudes.

Des papillons s'envolèrent dans mon ventre lorsque je le regardais s'approcher de moi. Pour autant, je restais immobile et le laissais faire, peu sûre de ce qu'il voulait. Je le regardais tremper son doigt dans un peu de la sauce qui maculait encore le comptoir. Je n'avais pas eu le temps de la nettoyer avant qu'il ne revienne. Je ne comprenais que trop tard ce qu'il comptait faire et n'eus pas le temps de me reculer. Son doigt étala le liquide sur l'arrête de on nez avant de finir de l'essuyer sur le vêtement qui appartenait à sa jeune sœur. « Oh mince, maintenant tu es obligée d’aller te changer ». Je lui envoyais un regard qui en disait long. Je n'étais pas du tout impressionnée par la tactique. « Vraiment ? » Je levais quelque peu les yeux au ciel avant d'aller m'enfermer dans ma chambre. Je me débarrassais de mes habits. Je gardais le jogging en main et passais la partie tâchée sous l'eau pour l frotter un peu. Il n'y avait rien de pire que la sauce tomate. Je le laissais sécher sur le rebord de mon lavabo. De retour dans la chambre, je restais plantée au milieu et réfléchissais à ce que je pouvais bien mettre. Je n'avais pas cinquante affaires avec moi. Néanmoins, je ne m'étais pas encore débarrassée des deux robes que j'avais sélectionné pour me rendre à la galerie. Je laissais de côté celle que j'avais effectivement porté ce jour là. Elle avait connu des jours meilleurs. Autant dire, que je n'étais pas prête d'oublier cette soirée. N elle ni l'homme qui prétendait être mon frère. Jumeau de surcroît. Je nageais en plein délire. Evidemment, je n'en croyais pas un mot. J'allais trouver le fin mot de toute cette histoire. J'avais déjà pris contact avec quelques personnes. Elles se chargeraient de faire le boulot pour moi. A distance et s'en m'impliquer. Du moins pour le moment.  Avec un soupir, je m'emparais de l'autre robe de soirée et la passais. Le tissu rouge épousa parfaitement mon corps. C'était probablement too much pour un restaurant. Néanmoins, je n'avais rien d'autre. Ça allait devoir faire l'affaire.

« Bon on y va ? ». Mon ton pressé ne trompait personne. Je n'avais même pas encore mis mes chaussures. Mais il valait mieux que je ne réfléchisse pas trop de peur de perdre mes nerfs et de rester cloîtrer dans ma chambre. Après avoir fait foirer son repas, je lui devais bien ça. Talons finalement chaussés, je le suivis à l'extérieur de l'appartement. Je ne prenais pas la peine de prendre un sac. C'est lui qui payait après tout.  Je le laissais me guider. Je ne connaissais pas assez bien cette ville pour espérer le mener quelque part. Je devais me fier à son expertise.  De plus, je n'avais aucune idée de ce que je souhaitais vraiment manger. Je ne prenais jamais le temps d'aller manger dehors. Sauf pour des contrats et là j'étais invitée de base. Je ne choisissais jamais. A lui de combler mon silence.


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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyVen 2 Mar - 1:28

happy birthday
JAMES & STEVE


« Pourquoi ? » La réaction de James ne l’étonne qu’à moitié alors que lui-même ose se poser cette question. Pourquoi fait-il tout ça ? Parce qu’elle est sa colocataire temporaire ? Certes, mais pourquoi ? Une nouvelle fois, plusieurs semaines plus tard, cette même question revient dans son esprit. Pourquoi a-t-il fait ci, pourquoi a-t-il fait ça ? Pourquoi lui a-t-il proposé de rester après l’avoir secourue ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Cette simple question le harcèle depuis tellement longtemps qu’à force, Steve s’est rendu à l’évidence. Ce n’est pas par hasard ou par une quelconque intervention divine qu’il a réussi à tourner la page avec Diana. Ce n’est pas non plus par pure euphorie du moment, voire via une quelconque impulsion qu’il avait essayé de l’embrasser, complètement barbouillé de glace. Et même s’ils en ont plus ou moins discuté par la suite, parmi d’autres sujets dont l’histoire derrière cette prise d’otage, et en sont arrivés à la conclusion que le moment devait simplement être oublié, Steve n’a jamais été vraiment dupe avec lui-même. Cependant cette fois, le numéro deux d’A.R.G.U.S. a compris qu’il devait changer de tactique et perforer une carapace inattendue, bien loin de cette image de femme sûre d’elle qu’elle lui a toujours renvoyé. Et s’il s’est toujours douté qu’elle était bien plus qu’une criminelle qui trompe son monde, il a réalisé aujourd’hui à quel point il avait raison. « Parce que c’est un anniversaire, et que ça se fête dignement un anniversaire. » Il feint la simplicité et esquisse un sourire pour ne rien laisser réellement paraître. Après tout sa tactique n’en est à qu’à ses débuts. Et, dans les livres, les amoureux ne finissent ensemble qu'à la fin de l'histoire, n’est-ce pas Sammy ?

Sentant qu’il se doit de la convaincre avec plus que des paroles, Steve s’amuse à la forcer à aller se changer avec le restant de sauce. Si lui s’amuse, voire est fier de sa bêtise en affichant un sourire malicieux, James ne semble, quant à elle, pas du tout sur la même longueur d’ondes. Elle s’exécute tout de même, loin d’avoir d’autres choix à sa disposition, sous la satisfaction cachée de Steve. A nouveau seul dans la cuisine, il décide de terminer le nettoyage du carrelage et du comptoir de la cuisine. Un peu maniaque sur les bords, laisser sa cuisine dans un tel état lui semble inconcevable – encore plus quand il est sur le point de sortir. Il s’affaire, faisant attention de ne pas tacher ni sa nouvelle chemise propre ni son pantalon en nettoyant. Il a le temps de terminer le nettoyage et de mettre aux frais les escalopes – heureusement que les pâtes n’avaient pas encore été plongées dans l’eau bouillante, pense-t-il – lorsque James revient dans une toute autre tenue, aux antipodes du jogging rose pétant qu’il a volontairement badigeonné de sauce tomate plusieurs minutes auparavant. Son cœur rate un battement face à cette vision de la blonde dans une robe rouge. La bouche légèrement ouverte de surprise et les pensées sens dessus dessous face à une James qui porte véritablement très bien le rouge, Steve est comme figé une poignée de secondes. Seuls ses yeux arrivent encore à bouger, l’observant de haut en bas. Se sentant cependant rougir, il se racle rapidement la gorge, retrouvant le fil de ses pensées et ses mouvements pour ne pas la faire fuir une nouvelle fois. « Ou-Oui, oui, on y va. », rétorque-t-il en se flagellant mentalement de son petit bégayement. Sans ajouter un autre mot, Steve s’empare de sa veste et son manteau, met des chaussures bien trop chics pour son travail de tous les jours et laisse sortir James avant de verrouiller sa porte d’entrée.

Etant donné que James ne lui a pas donné de préférence, ce n’est qu’en bas de son immeuble que Steve évalue ses possibilités et faire ainsi le choix du restaurant pour deux. S’il était de toute façon hors de question pour l’agent de l’emmener dans un restaurant de bas étage, voire un fast-food, l’option n’est désormais même plus imaginable dans ces tenues. La solution idéale s’impose étrangement d’elle-même dans l’esprit de l’agent. Bien content de ne pas avoir à se soucier de trouver un restaurant chic sans réservation un soir de St Valentin, Steve tend son bras à celle qui fête son anniversaire, un sourire de nouveau sur ses lèvres, en bon gentleman qu’il est. Il chasse le souvenir de cette mission qui a mal tourné, convaincu que la soirée ne se terminerait cette fois-ci pas comme telle, et l’entraîne à sa suite en direction du restaurant désormais choisi. Alors qu’ils se dirigent vers leur destination, Steve ne peut s’empêcher d’observer son quartier. Chaque vitrine de magasins et de nombreuses fenêtres rappellent la fameuse date du jour, un cœur et une rose à la fois, rendant impossible à quiconque de passer à côté de la Saint Valentin. Et le restaurant italien renommé du quartier où Steve invite James ne fait évidemment pas exception. La devanture du Giorgio’s arbore fièrement des cœurs rouges et des Cupidons dans un équilibre parfait entre le kitch et le romantique. « Ce sera quand même italien ce soir », s’amuse-t-il à dire alors qu’il ouvre la porte à James. Comme prévu, le restaurant est rempli de monde. Quelques rares têtes qui espèrent encore pouvoir dîner ici se tournent vers eux et font des messes basses. Steve, la mâchoire serrée, est sur le point de rétorquer quelque chose lorsque le maître d’hôtel s’approche, l’air sévère et prêt à les congédier. Ce n’est que lorsqu’il se trouve à quelques pas de Steve que son expression change. « Oh, signore Trevor ! » L’air froid est remplacé par un sourire. « Je suis désolé Michele, je n’ai pas réser– » Michele coupe Steve d’un bruit de bouche et d’un doigt levé. « Pas de ça entre nous signore Trevor, il y a toujours une table pour vous ici. Pour deux, n’est-ce pas ? Suivez-moi. » Sous le regard mi-médusé mi-énervé des couples restés sur la touche, Steve et James suivent le maître d’hôtel qui leur fait dresser une table sur-le-champ, sous leurs propres yeux. Une table complètement installée plus tard, Steve prend place tandis que Michele tire la chaise pour James avant de laisser avec la carte. Sentant l’interrogation de James, Steve se contente d’hausser des épaules avec un sourire mutin. « Ça aide de rendre service à des gens. Tu sais ce que tu prends ? » Lui a déjà fait son choix depuis longtemps.


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Barry Allen:

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x Combat au corps à corps avancé
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x intangibilité
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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyVen 2 Mar - 22:29

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Presque sans réfléchir, j'attrapais le bras qui m'était tendu. Pour l'instant d'un instant, j'étais retombée dans le rôle qui m'allait si bien à la peau. Cette personnalité que je m'étais construite au fil des années. Sauf que je n'étais pas en mission et que cette réalité me rattrapa bien vite une fois ma main au creux de son coude. Je me raidissais un instant en perdant légèrement de mes couleurs avant de sentir mes joues s'échauffer. Qu'est ce qui me prenait au juste ? Par chance pour moi, Steve regardait droit devant lui , certainement à la recherche de notre destination du soir. Il ne remarqua en rien mon changement de couleur ni mon trouble passager.  Malgré ma gêne, je ne retirais pas ma main. Cela aurait été pire que tout. Je ne voulais pas subir de regard interrogateur. Par chance pour moi, le trajet jusqu'au restaurant ne dure que quelques petites minutes. Mon bras retomba ainsi le long de mon corps lorsqu'il entreprit de m'ouvrir la porte. Par précaution, je plaçais mes deux mains face à moi. Je savais que j'avais l'air mal à l'aise. J'espérais néanmoins que mes joues avaient eu le temps de perdre quelques couleurs. « Ce sera quand même italien ce soir ». Malgré moi, je sentis mes lèvres s'étirer pour lui rendre son sourire. Plus mince et pincé que le sien mais bien présent. J'avais l'impression de ne plus avoir le contrôle de mon corps. Cela me dérangeait énormément.  Gênée, je raclais ma gorge légèrement et fis semblant de regarder tout autour de moi. Je ne retins qu'à peine une grimace face à la décoration que je jugeais immédiatement sans goût. Et je ne parlais même pas des décorations temporaires de saint valentin. J'aimais les espaces … moins encombrés. Je me sentais dans mon élément au milieu d'un environnement minimaliste, voir même stérile selon certains standards. Dans ce genre d'atmosphère, j'avais tout simplement l'impression d’étouffer. A nouveau, je me demandais pourquoi je m'imposais ceci. J'appréciais sa gentillesse mais ce n'était pas moi tout ça. Les regards que les autres clients lancèrent dans notre direction ne m'aidèrent en rien. J'avais l'impression d'être étudié à la loupe. Placée sous les projecteurs à la merci de tout le monde. Pour quelqu'un comme moi c'était difficile à encaisser. Si mes alias étaient des filles de la lumière , la vraie moi évoluait essentiellement dans l'ombre.

Préoccupée par tout ce qui se passait autour de moi, je loupais presque le signal de départ jusqu'à notre table. Je me rattrapais facilement et laissais mon instinct me guider à travers les tables sans faire de dommages. Je remerciais le gérant avec un signe de tête lorsqu'il me tira la chaise et m'y installais. Le menu fut placé dans mes mains.  Je l'ouvris pour m'occuper. « Ça aide de rendre service à des gens ». «  Je vois ça ». L'endroit était bondé et Steve n'avait eu aucun mal à obtenir une table malgré la file d'attente. «  Si j'en crois les messes basses, tu viens de te faire beaucoup d'ennemis Steve Trevor ». Je pouvais encore sentir les regards désabusés de certains couples sur ma nuque. Je détestais être observée de la sorte. « Tu sais ce que tu prends ? ». Je secouais la tête et laissais mes yeux bleus parcourir les lignes. Il y avait des plats que je reconnaissais et d'autres dont je n'avais simplement jamais entendu parler. De nature curieuse, ce fus entre ces derniers que je tentais de faire mon choix. Découvrir de nouvelles choses était toujours très important. Surtout lorsque l'on faisait mon métier. On se fondait bien mieux dans la masse  avec un paquebot de connaissances en tout genre. Le maître de maison revint vers nous avec une bouteille de champagne à la main. Un de mes sourcils atteignit mes cheveux. Il versa le liquide  à la couleur si particulière dans nos coupes et posa la bouteille entamée dans la corbeille avec glaçons que l'un de ses serveurs venait d'apporter. Avec quelques mots il nous quitta. «  Qu'as tu fait pour ces personnes au juste ? ». J'avouais que ce geste venait de piquer ma curiosité. «  Par contre, je te laisserai finir mon verre et la bouteille ». Après tout, je ne buvais pas. Avec pour passé une mère alcoolique, cela ne surprendrait personne.


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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 4 Mar - 20:20

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Steve arque un sourcil à la remarque de James avant de jeter un coup d’œil vers les couples encore en train d’espérer avoir une table. Certains lui lancent des regards noirs en biais. Steve se détourne d’eux dans un petit rire. « Qu’ils aillent faire la queue car ce ne sont certainement pas les premiers. Et puis, s’ils n’étaient que mes seuls ennemis, ma vie serait bien calme. » Après tout, à partir du moment où sa relation avec Diana est devenue publique, Steve s’est retrouvé avec un bon nombre d’ennemis dans ce genre. Des hommes jaloux, des femmes envieuses et vice-versa. Rien de bien nouveau sous le soleil, donc. La rupture médiatique qu’il a subie – et son rôle de bouffon aux yeux des médias, d’ailleurs – a réussi à exacerber ces sentiments chez ses ennemis, devenus plus nombreux, rajoutant de la moquerie et autres joyeusetés à leurs armes. Lorsqu’il fait le compte, en n’oubliant pas les ennemis liés à son métier, le numéro deux d’A.R.G.U.S. réalise qu’il se retrouve avec une liste assez longue de personnes qui ne peuvent pas le voir en peinture. Et il s’est fait une raison, étrangement. Car tant que lesdits ennemis restent des inconnus aux yeux de Steve, il s’en fiche. Ce n’est que s’il se fait détester par des personnes chères à son cœur qu’il commencera à vouloir réagir.

En guise de réponse, Steve se contente alors d’hausser des épaules avant de repérer la ligne du plat qu’il cherche sur la carte. Il change plus ou moins habilement de sujet et demande à son invitée du soir ce qu’elle souhaite prendre. Un sourire en coin s’esquisse sur son visage tandis que la blonde secoue négativement de la tête et observe la carte avec attention. Encore une fois, Steve a eu tort de supposer que James saurait immédiatement quoi choisir. Il est sur le point de lui demander si elle hésite entre plusieurs plats lorsque Michele revient avec une bouteille de champagne à la main. « Michele, franchement, ce n’est pas la p─ » peine. Une nouvelle fois, le maître d’hôtel lui coupe la parole. « Cadeau de la maison, signore. » Steve se résigne, sachant pertinemment qu’il valait mieux ne pas se mettre à dos Michele, alors que se trouvent désormais devant eux deux coupes remplies. Les regards indignés et les messes basses reprennent de plus belles dans la foulée. Evidemment. « Merci, Michele », se contente-t-il de répondre dans un sourire reconnaissant. Michele leur souhaite un bon appétit et qu’ils ne doivent pas hésiter à l’appeler lorsqu’ils auront choisi. Comme il s’en est (à juste titre) douté, James l’interpelle pour comprendre pourquoi Michele est aussi généreux avec eux. Après la table, la bouteille de champagne. Steve entend déjà Michele les forcer pour le dessert mais cette fois, il ne se laissera pas faire – il n’a, après tout, pas fait un gâteau pour rien. Steve dépose sa carte, préalablement pliée, sur son assiette et se résigne une nouvelle fois. « Michele et sa femme, la chef de ce restaurant, se sont retrouvés dans une histoire mêlant des méta-humains lorsque leur fils a disparu. Il se trouve que j’étais en charge de la petite équipe d’intervention devant m’occuper desdits méta-humains. Et je pense que tu devines le reste de l’histoire », répond-il avec un léger sourire. Steve a à la fois réussi sa mission et sauvé le jeune garçon d’un destin funeste. La remarque concernant le champagne le prend cependant de court. Ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas l’information – ou du moins celle concernant la mère de James – après tout. Il fronce légèrement les sourcils. Il ne terminera pas à lui seul toute une bouteille de champagne. A la rigueur un verre de plus, mais pas tout. « Va pour le verre, je vais voir pour la bouteille. Mais cela m’arrangerait si tu pouvais au moins boire une gorgée. Qu’on ne vienne pas nous congratuler pour notre futur heureux événement… » Steve les sait capable d’une telle chose et, pour être honnête, la situation gênante avec la gardienne lui a clairement suffi. Steve lève alors son verre. « Santé ? » hasarde-t-il avant de continuer, « et bon anniversaire. » Il fait tinter les coupes et boit le champagne sans plus de cérémonie. Michele en profite alors pour réapparaître quelques instants plus tard. « Avez-vous fait votre choix ? » Steve lance un regard interrogatif à James avant de prendre la parole. « En attendant que madame se décide, j’aurais une requête à vous soumettre. » Steve fait signe à Michele de se rapprocher alors qu’il lui murmure quelques mots à l’oreille. Le maître d’hôtel prévient qu’il revient prendre les commandes et s’empare du seau à glaçons contenant la bouteille de champagne ouverte. Il revient quelques instants plus tard et offre une petite boîte dorée, longue et rectangulaire. Tous deux passent commande et Michele repart une autre fois. En temps normal, jamais Michele n’aurait joué le rôle du serveur mais Steve n’ose pas lui faire la remarque, se sentant déjà assez reconnaissant d’avoir pu obtenir une table en arrivant à l’improviste. Il chasse cependant la pensée et pousse la boîte, qui est en réalité une boîte de chocolats maison du restaurant, vers James. « Avec les compliments du restaurant. Puisque tu ne bois pas d’alcool. » Nouveau sourire qui s’étire sur son visage, avec tout de même cette impression d’en faire trop malgré lui.



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Dernière édition par Steve Trevor le Lun 5 Mar - 0:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 4 Mar - 23:52

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Les yeux toujours rivés sur le menu, j'écoutais pourtant religieusement ses explications. Je n'étais même pas surprise d'apprendre ce qu'il avait fait pour ce couple. Après tout, il m'avait sauvé la mise également. Je savais de quoi il était capable. J'en avais été témoin. Une ou deux fois. Non pas que je comptais le nombre de faveur que j'allais devoir lui rendre. Chez moi, tout service se monnayait. Mais pas dans son monde. Cela n'empêchait pas que le moment venu je lui rendrai l'ascenseur. Les bons comptes faisaient les bons amis comme on disait. En outre, je détestais me sentir redevable. Bien entendu comme je lui devais la vie, j'allais devoir mettre les bouchées doubles. « Va pour le verre, je vais voir pour la bouteille. Mais cela m’arrangerait si tu pouvais au moins boire une gorgée. Qu’on ne vienne pas nous congratuler pour notre futur heureux événement… ». Je relevais mes yeux bleus pour les planter directement dans les siens. Je haussais un sourcil. Je me saisissais néanmoins de la coupe pleine qu'il me tendit. Le verre vibra entre mes doigts lorsqu'il cogna légèrement sa flûte contre la mienne «  Et moi qui pensais que l'on essayait toujours d'avoir un enfant ! ». Une lueur passa dans mes iris lorsqu'aux tables environnantes, les chuchotements reprenaient. Les gens étaient tellement prévisibles.  J'affichais un sourire innocent sur mes lèvres et vint repose la boisson sans y toucher.   La bouteille représentait un démon pour moi. Je me forçais à y tremper mes lèvres seulement lorsque j'étais grassement payée pour le faire. Sinon, je n'y touchais pas. Je savais que c'était stupide. Je n'étais pas ma ère. Boire une coupe n'allait pas me condamner au même destin. Par sécurité cependant je ne pouvais m'y résoudre. Satisfaite de son air à moitié déconfit, je reprenais ma lecture. «  En tout cas Margaret serait ravie d'en avoir un ». Je l'avais murmuré entre mes lèvres. Mais je savais qu'il m'avait entendu.  Évidemment que je ne pouvais pas passer à côté de la référence. Et lui non plus. Cette soirée avait été bien trop haute en couleurs pour être oubliée. Mon sourire s’agrandit un instant alors que je le fixais par dessus le rebord de ma carte.

« Avez-vous fait votre choix ? ». Michele revint vers nous, bloc note et stylo à la main.  Je secouais négativement la tête et me replongeais dans les différentes descriptions des plats. Avec moi, cela pouvait prendre un moment. Steve aurait juste du choisir pour moi. L'affaire serait allée bien plus vite. Je laissais Michele se tourner vers Steve. Je fus cependant surpris de le voir disparaître. Je tournais mon visage pour le suivre des yeux.  Avec une petite moue, je finissais par faire mon choix. J'avais voulu lui poser une question mais l'homme était parti trop vite. Lorsqu'il revint, ce fut avec un paquet dans les mains.  Je fronçais légèrement des sourcils et passais commande pour de bon lorsqu'il nous demanda ce qui  nous faisait plaisir. Je secouais légèrement la tête lorsque la bouteille de champagne disparue et que la boite dorée fut poussée vers moi. « Avec les compliments du restaurant. Puisque tu ne bois pas d’alcool ». «  Bébé va être ravi ». Malgré ma réponse un tantinet sarcastique – l'on ne se refaisait pas- j'étais touchée. Touchée par l'attention, le geste. Le fait qu'il n'ait pas plus insisté que ça. Steve comprenait sans que je n'ai vraiment besoin de m'expliquer. Bien sur, il en savait déjà beaucoup sur moi. Cette connaissance l'aidait. Malgré moi, je me surprenais à le fixer, yeux dans les yeux  alors qu'il en faisait de même. Je ne savais toujours pas pourquoi il faisait tout ça.  «  Tu sais personne n'a jamais fait ça pour moi ». la confession était sortie d'elle même. Il était trop tard pour la rattraper. De plus, cela ne devait pas vraiment le surprendre. Gênée par l'admission et les joues à nouveau en feu, je raclais un peu ma gorge et ouvrais la boite. D'un coup d’œil, je triais les chocolats. De mes doigts fins, je les déplaçais pour mettre de côté ceux que je savais ne pas aimer. J'étais une fille simple. J'aimais le chocolat le plus basique. «  La moitié pour moi, l'autre pour toi ».   Avec un petit sourire, je sélectionnais l'un des chocolats que je n'aimais pas et le portais à hauteur de son visage. Je poussais doucement jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche pour avaler la sucrerie et cela sans réellement lui demander son avis. Le bout de mes doigts se posèrent sur la peau chaude de ses lèvres. Si le contact dura plus que nécessaire, cela ne regardait personne d'autre. Personne d'autre que lui et moi.  Mon impulsivité me surprenait. Trevor avait le don de me faire faire de drôles de choses. Et ce n'était pas mon cœur tambourinant dans ma poitrine qui allait dire le contraire.

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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyMer 7 Mar - 23:48

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Si Steve a fait le rapprochement – comment aurait-il pu rater la référence, après tout ? – entre cette histoire de bébé et Margaret, il ne le simplement pas fait savoir. En réalité, Steve ne sait pas comment traiter cette information. Admettant en son for intérieur avoir été très loin de penser à cette mission en sortant cette phrase, il ose se demander s’il doit comprendre quelque chose entre les lignes. Est-ce un message quelconque ? Il a l’impression d’entendre Tracy, à tout analyser à la lettre près. Chose qui est pourtant son genre, dans un autre contexte. C’est après tout son travail en mission de prévoir toutes les situations lors d’une mise en place d’une stratégie, tout en laissant une place à l’imprévu. Aucune stratégie militaire n’est sans défauts, voire respectée à la lettre. Sur le terrain, il y a toujours un élément extérieur présent pour tout faire voler en éclat – peu importe le temps passé à peaufiner la stratégie, peu importe les analyses poussées effectuées. Pourtant, ce soir, Steve n’avait prévu aucune réelle stratégie. Il avait pour une fois préféré agir et voir les résultats de cette improvisation programmée. Improvisation qui, aux yeux du numéro deux d’A.R.G.U.S., n’en est pas réellement une. Cela lui a semblé normal de faire quelque chose pour l’anniversaire de James. Et si tout ne s’est pas passé comme prévu, cela lui a aussi semblé normal de rattraper le coup. Parce que c’est son anniversaire. Et parce qu’il sait qu’elle n’a jamais vraiment eu l’occasion de le souhaiter de manière générale. Dans son esprit, cela a donc été la meilleure chose à faire, sans forcément avoir une quelconque arrière-pensée derrière la tête. Il avait bien compris que de brusquer quoique ce soit n’allait apporter rien de bon. Quelque part, il s’était même résigné. Mais la réflexion de James a changé la donne dans son esprit. Et Steve s’est contenté de boire une gorgée de champagne avant l’arrivée de Michele.

Bien décidé à échanger le champagne pour quelque chose que James consommerait plus, Steve tente  – avec succès – un changement en attendant que son invitée du soir se décide sur son plat. Encore une fois, aucune arrière-pensée ne traverse l’esprit du blond, simplement une volonté que la soirée d’anniversaire se passe correctement – loin des imprévus déjà vécus. Lorsque Michele revient avec les chocolats, pour mieux les laisser à nouveau avec des commandes, Steve arbore un grand sourire satisfait. Il s’autorise même à lâche un rire à la seconde référence au bébé fictif de Margaret avant d’être surpris par la confession de James. Cependant ce n’est pas la confession en elle-même qui le surprend, mais le fait que James en parle de son propre chef. Qu’elle laisse tomber une de ses barrières pour admettre à voix haute ce que Steve savait déjà. Alors il se contente d’un demi-sourire compatissant, et hausse ses épaules. « Je sais. Et je le fais parce que ça me semble normal. Ça reste ton anniversaire après tout », répond-il doucement sans lâcher son sourire. Il hausse cependant un sourcil lorsqu’après avoir réarrangé la boîte de chocolats, elle déclare que la moitié est pour lui. « Tu manges des chocolats avant même d’avoir goûté un morceau de ton plat, maintenant ? » s’amuse-t-il à déclarer en pensant la faire changer d’avis. Raté. Au contraire, l’audace de James le fait rougir une nouvelle fois bien malgré lui. Son cœur rate un battement et Steve se laisse complètement faire. L’ancien pilote se force à garder les yeux ouverts, plongeant ses iris dans les siens, alors qu’il la laisse lui mettre le chocolat dans sa bouche. L’espace d’un instant, il oublie le restaurant. Il oublie les personnes attablées autour d’eux. Il oublie les couples encore en train d’attendre qui le détestent. Il oublie même sa respiration qui s’accélère à ce contact bien plus long que nécessaire, rajoutant ainsi quelque chose de plus à sa pile d’interrogation. Mais alors qu’il s’apprête à dire quelque chose, Michele revient avec leurs plats, brisant déjà le court moment hors du présent. Steve se racle alors la gorge et, alors qu’il ignore sciemment le regard que lui coule le maître d’hôtel, souhaite un bon appétit avec un sourire.

Le repas se passe sans encombre particulière. Les personnes, clients comme serveurs, défilent autour d’eux sans se soucier du moins du monde de leur duo improbable sur le papier. La conversation, si parfois parsemée de silences non encombrants, reste étrangement légère et sans faux-pas. Et le moment de partir arrive bien vite. Steve laisse quelques instants James seule à table pour aller régler – ou plutôt essayer de convaincre Michele, en vain, de payer les deux plats et de le remercier chaleureusement pour tout – avant de revenir la chercher avec un sourire pour s’en aller. Mais à peine font-ils un pas dehors que la pluie se met à tomber d’un coup. Steve regarde James avec un air mutin. « A trois on court… TROIS ! » Le blond se met instantanément à courir, le sourire aux lèvres, surveillant tout de même James non loin de lui. Trempés en quelques instants, la pluie de plus en plus forte, l’amusement de Steve augmente de plus belle. A tel point qu’il se met spontanément à chanter la première chanson qui lui vient à l’esprit. « Purple rain, purple rain, I only wanted to see you underneath the purple rain! » Steve chante Purple Rain et s’amuse comme un enfant de huit ans sans se soucier ni du jugement des quelques courageux ni celui de James. Ils atteignent cependant bien rapidement la porte d’entrée de son appartement alors que le rire de Steve ne s’efface pas encore. Il déverrouille le tout et s’empresse d’aller chercher des serviettes sèches lorsqu’ils pénètrent dans l’appartement. « J’espère que tu es prête pour le dessert, qui attend sagement dans le frigo », dit-il avec un sourire alors qu’il lui tend une des deux serviettes. « Pour le reste, c’est toi qui choisis. » C’est toujours son anniversaire après tout. Et quelque part, Steve se remet à espérer.


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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyVen 9 Mar - 0:14

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Malgré mon geste inexpliqué et tout aussi étrange, le repas continua sans gêne. Il fut parsemé de quelques silences. Autant dire qu'il était à notre image. Ni lui ni moi n'étions réellement très bavards. Et quelque part nous ne nous connaissions pas assez pour espérer parler de petites anecdotes que nous avions en commun. Margaret Rogers était bien la seule que nous avions. Elle et l'entrée par effraction ordonnée par Waller, elle-même. Pas de super sujets de conversations. Malgré tout, le temps passa vite. Bientôt, je me retrouvais sur le porche à regarder la pluie tomber en face de mes yeux comme un rideau d'eau. Une grimace passa sur mon visage. J'allais finir trempée. Cela ne m'enchantait guère. Pour plusieurs raisons. Comme tout un chacun, je n'aimais que peu me balader sous la pluie. Je n'étais de plus pas habiller pour. Ma robe et mes escarpins aller rendre l'âme sous un tel déluge. Et cela me fendait le cœur par avance. Le pire était néanmoins l'odeur de chien mouillé qui vous collait à la peau pendant plusieurs heures. « A trois on court… TROIS ! ». Je le regardais un instant sans comprendre, les yeux ronds. Je n'eus pas le temps de lui demander si il plaisantait. Il s'élança sans m'attendre. Par réflexe, je me mis à courir à sa suite. Bien moins rapidement. Mes talons n’empêchaient tout sprint. D'un œil mauvais, je le fixais lorsqu'il se mit à chanter. J'étais loin d'apprécier l'expérience. Tut ce qu'elle allait me rapporter était des ampoules.  Un souffle court passa mes lèvres lorsque nous arrivions enfin chez lui. Une grimace passa sur mon visage et je portais une main à l'une de mes chevilles. Je restais plus ou moins sagement sur le seuil et le laissais aller chercher de grosses serviettes pour nous éponger. Je n'osais même pas imaginer à quoi je pouvais ressembler. Mes cheveux blonds devaient être aplatis sur mon crâne. Mon mascara avait du couler. Je ne devais plus être l'image de l'élégance, mais plutôt tout son contraire.  

En grelottant légèrement, je m'enroulais dans l'épaisse serviette. « J’espère que tu es prête pour le dessert, qui attend sagement dans le frigo ». Prête je ne l'étais pas vraiment. J'avais plus que trop manger. J'étais repue. Je n'étais pas habituée à tout cela. Je ne mangeais que ce que je devais pour survivre en quelques sortes. Sauf lorsque j'étais invitée pour un contrat. «  Tant qu'il n'y a pas de bougies ». Je n'avais pas le cœur à lui faire une réflexion. Surtout je n'avais à présent qu'une envie, celle de me changer. « Pour le reste, c’est toi qui choisis ». Je levais un sourcil et le considérais. Etait-il bien sage de me laisser les rênes ? Je n'allais rien faire de particulier mais c'était bien la première fois ce soir que j'étais à la charge de la soirée. Lui qui semblait avoir prévu le tout de A à Z était peut être à court d'idées. «  D'abord, je vais m'enlever cette robe du corps avant de tomber malade ». Je n'avais pas d'assurance. Tomber malade n'était donc pas une excellente idée. Tout coûtait un bras dans le domaine médical. Et même en ayant de l'argent caché quelque part, je n'avais pas envie de le claquer aussi bêtement.  Sans rien dire de plus, je repassais dans la chambre qu'il m'avait attribué. Avec des gestes rapides, je me débarrassais du tissu collant que je jetais négligemment dans la cabine de douche. Je m'en occuperais plus tard. Un grognement passa mes lèvres lorsque je me rappelais que le jogging était à présent lui aussi à laver. Je farfouillais un peu à la recherche de quelque chose de confortable. Je dénichais un vieux legging noir et un gros pull. Après ça, je pris le temps d'essorer mes cheveux blonds avant de les ramener en un chignon déstructuré sur le haut de mon crâne. J'essuyais évidemment toutes traces de maquillage pour laisser mon visage nu. «  La télé c'est une option ? ». Je n'avais pas envie d'autre chose sur le coup. Sans réellement attendre de réponse, j'allais me lover dans le canapé.  Je plaçais le plaid sur mes jambes et m'emparais de la télécommande. Je ne tardais pas à râler lorsque je ne tombais que sur des comédies romantiques. Un soupir m'échappa. De dépit, je laissais le premier qui vont. The Holiday d'après la barre publicitaire. Je n'en avais jamais entendu parler et je savais par avance que cela allait probablement me gonfler.  Pour pallier à ma déconfiture, je me permis de poser mes pieds sur les jambes de Steve. Je lui offrais un sourire insolent.  «  Tu m'as fait courir sous la pluie, en talons aiguilles ça vaut bien compensation ».  Je gesticulais mes orteils sous son nez pour lui faire comprendre de se mettre au travail. Au moins cela me distrairait assez du navet à l'écran. Afin à supposer qu'il savait un minimum s'y prendre.

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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyMar 13 Mar - 16:08

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JAMES & STEVE


Alors qu’il lui tend une serviette, aussi trempé que James, Steve s’interroge finalement sur son comportement. Que lui a-t-il pris, de chanter de cette manière sous la pluie ? De se comporter comme un enfant de huit ans ? Depuis quand un ancien pilote de l’US Army et aujourd’hui le numéro deux d’une agence gouvernementale peut-il se lâcher de la sorte ? Son comportement dénote de d’habitude et pourtant, en cet instant, il n’en tient pas rigueur et enchaîne. L’anniversaire de James n’est pas terminé, tout comme la soirée. Il lui parle alors du dessert, gentiment en train d’attendre qu’on s’intéresse à lui dans le réfrigérateur, et la laisse décider du restant de la soirée. Peut-être n’était-ce pas la plus sage des décisions, surtout après ce sprint sous la pluie qui a dû la faire souffrir plus qu’autre chose mais il s’en moque. Rien ne se déroule comme prévu depuis trop longtemps pour que Steve se soucie d’un quelconque planning. Et, pour être tout à fait honnête, lui laisser une marge d’improvisation était aussi prévu. S’adapter, comme lors d’une mission. Encore une fois, la théorie de Steve qui consistait à ne jamais tout prévoir de A à Z fonctionne. Il ne reste qu’à voir si tout ceci sera efficace ou non.

James s’éclipse pour se changer et Steve décide d’en faire autant. Lui non plus n’est pas mieux avancé qu’elle, dans son costume mouillé de partout. S’il est, il suppose, moins sujet à tomber malade (en plus d’avoir une assurance), il ne se sent désormais plus à l’aise dans ses vêtements. Collants, froids et bons pour sécher dans sa douche avant d’atterrir dans le panier à linge – loin d’être vraiment l’idéal, en somme. Il se déshabille sans se faire prier lorsqu’il pénètre dans sa salle de bain et troque chemise et pantalon droit pour un t-shirt à manches longues bleu marine et un jogging gris foncé stretch. Il essuie du mieux possible ses cheveux mouillés, les coiffe un minimum et rejoint James dans le salon. Elle lui propose de regarder la télévision et, quelque part, Steve sent un poids qui s’envole de ses épaules. Finalement, peut-être qu’elle ne lui fera pas payer la petite course improvisée sous la pluie – puis, ce n’était clairement pas de sa faute s’il s’était mis à pleuvoir presque d’un coup. Il fallait bien qu’ils se mettent à l’abri le plus rapidement possible, non ? « Si tu… veux. » A peine a-eu-t-il le temps de donner une quelconque réponse que la blonde se trouve déjà sur le canapé. Steve se contente alors d’hausser des épaules et de sortir le gâteau du frais. Il le dépose sur le comptoir de sa cuisine américaine, assez satisfait du résultat. Il avait réalisé un gâteau au chocolat, plutôt mousseux à l’intérieur et l’avait accompagné d’une crème anglaise maison. Il pose la pelle à gâteaux juste à côté et observe, intrigué, la scène qui se passe dans son salon. James zappe de chaîne en chaîne avant de râler : il ne semble y avoir que des comédies romantiques au programme ce soir. Steve se moque gentiment et doucement : la Saint Valentin est le jour rêvé pour recycler tous ces films dans le genre après tout.

L’agent quitte la cuisine et rejoint le canapé alors que James se décide enfin pour une chaîne – et a fortiori un film. « J’ai sorti ton gâteau d’anniversaire si jamais tu changes d’avis. Et The Holiday ? Vraiment ? » Steve s’installe un peu plus confortablement dans le canapé, prêt à regarder cette comédie romantique qu’il a dû voir au moins une fois à cause de Tracy. Steve se souvient vaguement de l’histoire : deux femmes échangent leurs maisons le temps de vacances et elles rencontrent chacune l’homme de leur vie. Ou quelque chose comme ça. James en profite alors pour mettre ses pieds sur ses cuisses, arborant un sourire insolent qui veut tout dire sur le visage. Alors elle est là sa vengeance, n’est-ce-pas ? Le numéro deux d’A.R.G.U.S. secousse la tête de droite à gauche en roulant des yeux. « Tu aurais été de toute façon trempée, en marchant ou en courant. Et puis, c’était soit la pluie, soit les couples qui nous en voulaient d’avoir pris leur table. J’ai préféré la pluie personnellement. » Il se moque avec un sourire mais commence tout de même le massage de pieds sans trop réfléchir. Après les pubs interminables, le film commence. Mais Steve n’arrive pas à se concentrer réellement. Il continue machinalement le massage avec une seule pensée en tête : sa situation actuelle. Assis sur le canapé face à la télévision, James à ses côtés, Steve a une étrange impression de normalité. Comme si la situation était confortable et normale. Comme si tout cela était un rouage bien huilé, une sorte d’habitude bien ancrée. Alors qu’elle ne l’est pas du tout. Est-ce que cela veut dire quelque chose ? Peut-être. Seulement Steve est incapable de comprendre la réponse.


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Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
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x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
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x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 18 Mar - 11:03

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« Tu aurais été de toute façon trempée, en marchant ou en courant. Et puis, c’était soit la pluie, soit les couples qui nous en voulaient d’avoir pris leur table. J’ai préféré la pluie personnellement ». « Oui mais j'aurais eu bien moins mal aux pieds ! ». Les hommes... inconscients de la torture que représentait les talons.  Inconscients de leurs dangers aussi. Il aurait été simple pour moi de me tordre la cheville. Ces instruments du diable ne pardonnaient rien.  Pour autant, je n'étais pas prête à les abandonner. Dans mon métier, ils étaient un atout charme nécessaire. A force d'en porter, je m'étais de plus bien accommodée de l'inconfort qu'ils provoquaient. «  Je devrais te faire courir avec , histoire de voir si tu t'en sors aussi bien ». Je savais pertinemment par avance que le spectacle serait ridicule. Sauf s Steve avait un talent caché dans ce domaine. J'en doutais fort. Son type était plus rangers qu'autre chose. Cependant, j'avouais avoir envie d'en rire par avance. Je pouvais imaginer avec une clarté saisissante la situation. Dommage qu'il ne se laisserait jamais allé à ce genre de défi. J'en aurais ri de plaisir. Lui se serait bien moins amusé.  Sourire en coin aux lèvres, je me calais un peu plus confortablement au fond du canapé.  Mon attention se reporta sur le film. Mon sourire se changea en grimace lorsque les premières minutes furent écoulées. Vraiment, pourquoi ne pouvait il pas y avoir autre chose que ça ? Je voulais bien qu'on soit le 14 février mais c'était ridicule. Tout le monde ne pouvait pas avoir envie d'ingurgiter autant d’âneries. Même pour une seule journée.  Je me déconcentrais rapidement, aucune intéressée par le synopsis où les performances que je jugeais médiocres des actrices et acteurs titulaires. Ce n'était pas pour moi. Trop de chichis, trop de problèmes qui n'en étaient pas  Hollywood manquait cruellement d'imagination.

A la place, je reportais mon regard bleuté sur Steve. Je le détaillais sans chercher à être discrète. Lui non plus ne semblait pas particulièrement investi par ce qui se passait sur l'écran de sa télévision. En apparence, il avait l'air de regarder mais je savais qu'il ne le faisait pas vraiment. J'avais un certain don pour l'observation. Se pupilles ne bougeaient pas et restaient fixe. Il était perdu dans ses pensées. Dans un monde qui n'appartenait qu'à lui. Un monde dans lequel e n'étais pas invitée. Ce qui était bien dommage. Mais j'étais curieuse de nature et cela même si je cherchais au maximum à mettre cette curiosité au placard. Je croisais mes bras sous ma poitrine et attendis qu'il remarque mon regard insistant. «  A quoi tu penses ? ». Finalement, je demandais. Il n'avait pas l'air de se rendre compte de ma position. Ni de ce que j'attendais de lui. «  Et... je t'ai pas dit d'arrêter ! ». Il avait stoppé le mouvement de ses doigts sur la peau de mes pieds en se retournant vers moi. Sa punition n'était pas encore finie. Je n'avais plus mal depuis longtemps mais j'appréciais le geste. Plus que je ne le devrais. Je me décidais à ne pas me questionner à ce propos. Cela allait encore me donner la migraine.  J'en profitais juste. C'était bien suffisant pour le moment.


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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyJeu 29 Mar - 23:52

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Steve hausse des épaules, un sourire taquin sur le visage. « Trempée pour trempée, tu aurais marché comme ça tu n’aurais pas eu mal aux pieds ! » Il rit mais il a l’impression que la blonde ne l’entend pas, continuant sur sa lancée. Courir avec des talons ? Marcher avec des talons semble déjà une torture en soi, pour s’imposer une course avec ? Après tout, il ne lui a jamais demandé de mettre des talons de prime abord. James aurait pu sortir en sneakers qu’il n’en aurait rien eu à faire. Seulement l’ancien pilote se retient bien de faire part de sa réflexion, s’étant déjà fait réprimander plusieurs années auparavant pour avoir osé effleurer le sujet. « Je conçois tout à fait que ce ne soit pas des chaussures pour courir. Mais dans tous les cas, il faudra que tu essayes de me les mettre toi-même aux pieds pour que je me trimballe avec. » Est-ce un défi que Steve lui lance ? Peut-être. Alors que James doit sûrement l’imaginer affubler d’une robe pour aller avec les talons qu’elle le force à porter dans son esprit, Steve s’imagine très nettement James en train de lui courir après pour lui mettre ces fichus talons. Il se retient de rire, ne voulant pas se prendre ses foudres. C’est sûrement pour cette raison – et parce qu’il sait que les talons sont un équivalent à la torture pour les femmes – qu’il accepte de lui faire un massage de pieds. Néanmoins avant de le commencer, Steve en profite pour imiter James en se calant confortablement dans le canapé avant d’exécuter son massage. Les premières minutes de The Holiday défilent devant lui. L’image de Tracy s’écriant dès le début du film qu’elle préfère largement être à la place de Cameron Diaz que Kate Winslet (parce que, selon sa sœur toujours, le personnage de Cameron y gagne beaucoup plus à la fin en terminant avec Jude Law) le fait sourire. Où est-elle ce soir, d’ailleurs ? Steve espère secrètement qu’elle ne se soit pas fourrée dans une situation compliquée. Car Tracy a toujours eu, et encore plus maintenant, l’art et la manière de se mettre dans le pétrin. Et ce, peu importe la situation de départ. Alors maintenant avec ses pouvoirs… Il chasse la pensée en un instant et se concentre sur sa télévision.

Le film continue ainsi que le massage et, en fin de compte très rapidement, les pensées de Steve dérivent d’une blonde portant (encore) le même nom de famille que lui à une autre, allongée sur son canapé en ce moment même. Il est en train de lui faire un massage de pieds face à un film niais et tout ceci lui semble normal. Ce qui le déroute. Cela fait bien longtemps qu’il ne s’est pas retrouvé dans une situation pareille, encore moins avec James. Et, quelque part, Steve n’ose pas en tirer des conclusions. Car lorsqu’il pousse la réflexion plus loin, la dernière fois qu’il a cru pouvoir la déchiffrer, James est partie presque en courant se réfugier dans la chambre d’amis. Cependant, de l’eau a coulé sous le pont. Cependant…
Steve fronce les sourcils et ne retrouve la réalité qu’au moment où la question de James parvient à ses oreilles. Son massage, devenu machinal, s’arrête alors qu’il tourne la tête pour croiser son regard. Il se racle la gorge. « Rien de spécial. Que ce film, même si je le connais, est très prévisible. » Steve hausse les épaules sans bouger, faisant mine que ses pensées ne sont pas très importantes. A-t-elle décelé le mensonge voilé derrière sa réponse ? Sans trop réfléchir, il reprend le massage tout en tentant une diversion. « Et est-ce que le massage te convient ? Tes pieds se sont remis de leur petite course en talons ? Car j’admets ne pas être contre vouloir faire une pause pour goûter une part de gâteau mais pour cela, il faut que nous allions jusqu’au comptoir de la cuisine. Sont-ils prêts à endurer une telle distance ? » Un grand sourire taquin se dessine sur le visage du numéro deux. Tant pis si James ne veut pas de gâteau. Steve cherche simplement à sortir de ce canapé pour mieux réfléchir. Et surtout voir si ce sentiment de normalité est éphémère ou non.



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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyVen 30 Mar - 0:28

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« Rien de spécial. Que ce film, même si je le connais, est très prévisible ». Un son remonta dans ma gorge. Je restais dubitative. Son regard légèrement fuyant me disait qu'il n'avouait pas toute la vérité. Cela me dérangeait. Ironique. J'étais la première à mentir , tromper. La première à me cacher derrière les banalités pour ne jamais laisser s'échapper mes pensées. J'étais plus secrète que la plupart des personnes vivantes. Parfois je me disais que même les morts étaient plus honnêtes que je pouvais l'être. Si ce n'était pas un comble. Pour cette raison, je gardais ma bouche close. Je ne pipais mots et reportais mon regard sur les images qui défilaient encore à l'écran. Après tout, il avait bien le droit de garder ce qui lui traversait l'esprit pour lui. Je n'avais pas à m'en sentir offusquée. Ce n'était pas dans mes prérogatives. Malgré moi, je me renfrognais cependant légèrement. Cela n'était pas flagrant mais une bonne partie de mon corps s'en trouva raidit.  Je supposais que je n'aimais juste pas que l'on me mente au visage. Ça devait être ça. Après tout, c'était l'histoire de ma vie. Personne n'avait jamais daigné une fois me dire la vérité. Pendant mes contrats oui bien sur. Mais jamais dans ma vie privée. Et là, nous étions dans ma vie privée. Furtivement, je reportais mon regard sur lui. Jamais je n'aurais pensé associé cette dernière avec lui. Et pourtant. J'étais là. Il était là. Cette pensée me perturba bien plus que le reste. Il n'y avait jamais eu grand monde dans ma vie personnelle. Une mère alcoolique et brisée, un père manipulateur et absent. Elle se résumait à ça. Et maintenant il y avait lui. Lui que j'avais laissé entrer sans m'en rendre réellement compte. Je l'avais accepté inconsciemment mais de mon plein gré. Au contraire de mes parents qui – malheureusement pour moi- m'avaient été imposés à la naissance.

« Et est-ce que le massage te convient ? Tes pieds se sont remis de leur petite course en talons ? Car j’admets ne pas être contre vouloir faire une pause pour goûter une part de gâteau mais pour cela, il faut que nous allions jusqu’au comptoir de la cuisine. Sont-ils prêts à endurer une telle distance ? ». Je clignais des yeux et revenais au présent. Mes sourcils se froncèrent alors que je le confrontais directement du regard. Non je ne rêvais pas. Il se moquait de moi. Il ne perdait définitivement rien pour attendre. A sa place, je ne ferais pas trop le malin. J'avais bien enregistré son défi. Probablement, ne l'avait il pas imaginé ainsi. Mais le challenge sous-jacent n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Les talons j'arriverais à les lui mettre. Je pouvais, en effet, me montrer très persuasive lorsque j'y mettais de la bonne volonté. On arrivait pas à mon niveau sans l'être. Sans le vouloir, il m'avait donné une mission. Un domaine où j'excellais. Sans pour autant mettre la meilleure évidement. Il y avait plus doué et plus cruel que moi. Mais lui.. lui il ne savait pas dans quel pétrin il venait de se fourrer. Il avait bien trop confiance en lui. Il se pensait en sécurité. Un sentiment que j'allais utiliser à mon avantage. Le moment venu, je passerais à l'action sans qu'il ne me voit venir. Il était condamné. Avec un petit sourire sur les lèvres, je retirais mes pieds de ses genoux et le laissais se lever. Mon sourire s’agrandit, innocent lorsqu'il plissa légèrement des yeux. Ce dernier tourna carnassier dès qu'il eut le dos tourné.  

Après quelques secondes, je suivais son exemple.  J'ignorais cependant la part de gâteau posée dans une assiette qu'il poussa  dans ma direction. J'étais pleine. Ceci dit, j'avais peut être un peu de place pour de la glace. C'était plus léger après tout. Je fis donc comme chez moi et farfouillais dans son congélateur pour y trouver mon bonheur. J'attrapais une cuillère propre et sautais sans gêne sur son plan de travail.  Une scène qui n'en était pas sans rappeler une autre.  Malgré moi, je sentis mes joues chauffer légèrement. C'était un terrain glissant. Je me concentrais donc sur  le contenu de mon pot.  C'était beaucoup moins dangereux. Le silence s'installa entre nous. Un silence que je ne pus m'empêcher de trouver soudainement pesant.  Un comble pour la femme de peu de mots que j'étais réellement dans l'intimité.  Mon cerveau tentait de trouver un sujet de conversation. Mais rien ne vint. Je n'étais juste pas douée pour ce genre de choses. Cela ne me venait pas forcément naturellement. Je pouvais prétendre mais à un moment ma personnalité finissait toujours par me rattraper. Et puis, il me semblait avoir abordé tous les sujets que je pouvais pendant le repas. J'étais depuis longtemps à court d'idées. La conversation ce n'était juste pas mon point fort. Ma bouche finit par se tordre sous la concentration. Sous la frustration aussi.

Je fus cependant sauvée de dire quoique ce soit, par la brutale coupure de courant qui secoua l'immeuble. Le silence s'installa durement dans la pièce plongée complètement dans le noir. La télé n'était plus là pour le combler.  Je descendais prudemment du plan de travail. Mes yeux ne s'étaient pas encore habitués à l'absence de lumière. Des points de couleurs dansaient devant mes yeux. A tâtons, je tentais de me repérer. «  Trop de films à la noix, quelqu'un a décidé de se venger. Je ne vais pas le blâmer ». Ma pointe d'humour moqueur aurait pu faire son effet si je ne m'étais pas cogné les orteils dans l'un des tabourets. Un cri de douleur passa mes lèvres. Je sautillais sur mon pied valide alors que plusieurs jurons trouvèrent leurs chemins jusqu'à la liberté. Bien malgré moi, je clopinais jusqu'à ce que mon dos rentre en contact avec ce que j'imaginais être le buste de Steve. Instantanément, je me raidissais mais pour bien d'autres raisons.

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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 1 Avr - 0:35

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Steve ne se rend compte que trop tard que sa phrase, pourtant banale, n’a pas été comprise de la sorte. Il a senti les jambes de James se raidir légèrement alors qu’elle se mure dans le silence. Bien joué Trevor, l’exact opposé de ce que tu voulais faire. Alors quoi ? Elle prend mal qu’il garde ses pensées pour lui – encore plus ce genre de pensées ? Elle qui en accumule bien plus que lui ? Un comble. Une part de lui sait qu’il devrait le prendre mal. S’offusquer d’une telle réaction, aussi muette soit elle, alors que James a bien plus à se reprocher de ce côté-là. Néanmoins une autre, bien plus conséquente, lui souffle de manière convaincante que, peut-être, cela est un des signes que l’ancien pilote a recherché.  Cette réaction qui lui prouve que, peut-être, il n’est pas complètement fou. Peut-être. Il retient un soupir. Ces deux mots qui, mis côte-à-côte, veulent à la fois tout et rien dire. Synonymes d’une incertitude alors qu’ils sont plus que certains séparément. Une allégorie de leur propre relation, si on pousse le raisonnement plus loin. Sûrs d’eux et de ce qu’ils veulent séparément, plus incertains ensemble. D’aussi loin qu’il se souvienne, Steve n’a jamais aimé l’incertitude, ne pas être celui qui a le contrôle d’une situation. Stratège plus qu’impulsif, méfiant plus que naïf, Steve ne laisse jamais rien au hasard – ce qui n’est pas à confondre avec l’improvisation. Or essayer de connaître James est, depuis le début, une histoire de tâtonnement et de murs. Murs qu’il faut apprendre à briser au bon moment. Fait assez ironique quand on sait qu’il s’est lui-même s’est construit quelques murs depuis presque trois ans.

Pour ne pas qu’elle s’échappe, Steve fait diversion et enchaîne sur autre chose. Ce qui a le mérite de la faire réagir. Elle fronce les sourcils, il retient un sourire. La titiller pour mieux la récupérer, en quelque sorte. Steve a beau ne pas savoir ce qu’ils sont réellement l’un pour l’autre, il réalise dans des moments comme celui-là qu’il en sait beaucoup plus sur elle qu’il ne le pense. Sur certaines de ses réactions, positives comme négatives. Sur certaines de ses manies, également. En cet instant, la voir avec les sourcils froncés et ce qu’il prend pour un regard pétillant lui font comprendre que la diversion a fonctionné : elle y voit un défi et elle veut le relever. James le libère du canapé (bien trop facilement, il le sait). Steve se dirige alors vers la cuisine, seul. Il s’occupe de découper deux parts du gâteau au chocolat, se retenant bien de sortir une bougie à l’improviste voire de chanter une chanson pour ne pas la faire fuir. Il sert les parts dans des assiettes et dispose les fourchettes au moment où James se décide à le rejoindre. Mais au lieu de le remercier et de prendre sa part, elle préfère faire autre chose. « Tu pourrais au moins le goûter tout de même. Je sais que je cuisine assez souvent mais ça reste un gâteau d’anniversaire... », grommelle-t-il en plantant sa fourchette dans sa part. James continue de l’ignorer, s’attelant à sortir une cuillère du tiroir — elle les connait tous par cœur. Steve ne peut s’empêcher de noter qu’elle considère l’endroit comme familier et ses actions comme étant normales. Encore — et récupérer un pot de glace du congélateur avant de s’installer nonchalamment sur le plan de travail. Oh vraiment, elle veut jouer à ce petit jeu. Steve replonge sa fourchette dans la part entamé, feignant ne pas remarquer le rouge de ses joues. Mâcher lui donne l’occasion de se décider : doit-il faire une remarque ? James est soudain très muette, la situation ne lui ayant pas du tout échappé non plus. De l’eau a pourtant coulé sous les ponts depuis cet événement : ils ont discuté, remis à plat certaines choses voire découvert d’autres. Il ne doit pas rester de malentendus alors, n’est-ce pas ? A moitié convaincu et surtout la bouchée de gâteau au chocolat avalée, Steve décide cependant de lancer une perche à moitié innocente, pour tâter le terrain. « Est-ce que la glace est meilleure que la menthe-chocolat ? »

L’appartement plonge dans la pénombre pile au moment où l’ancien pilote termine sa phrase. Steve a envie de rire. Evidemment. Pourquoi a-t-il cru qu’un sentiment de normalité était en train de s’installer ? Pire, comment a-t-il pu se dire qu’ils finiraient cette journée sans surprise supplémentaire ? James tente un trait d’humour et Steve ne retient pas, cette fois-ci, un son du nez proche du rire rapide. « J’ai surtout l’impression que tu portes la poisse le jour de ton anniversaire », se moque-t-il. Steve n’arrive pas à se rappeler le jour où il a été témoin, voire victime, d’autant de péripéties en si peu de temps. Même Tracy n’a pas été capable d’avoir autant de problèmes en une seule journée – un comble. En attendant de s’habituer un peu plus à l’obscurité, le numéro deux d’A.R.G.U.S. décide de ne pas bouger de sa position et finir sa part de gâteau comme si de rien n’était. James, quant à elle, a le temps de descendre du comptoir et de se prendre il ne sait quoi – un tabouret ? Un recoin ? Il ne peut que supposer à ce stade – avant de jurer comme une charretière. Se disant qu’il vaut peut-être mieux essayer de l’aider désormais, Steve n’a le temps de se déplacer que de quelques centimètres avant de sentir son dos contre son buste. Surpris, l’un comme l’autre refuse de bouger. « Et moi qui comptais venir à ta rencontre pour t’aider… » Steve s’essaye une nouvelle fois à l’humour pour contraster avec le reste de son corps. Pour, il suppose, différentes raisons, les battements de son cœur s’accélèrent. Ses pieds restent ancrés dans le sol et ses bras collés le long du corps, tous impossibles à bouger. Seul son cerveau continue de fonctionner, tourbillonnant dans tous les sens. « La dernière fois qu’on s’est retrouvés dans une situation similaire, tu t’es enfuie en courant… », souffle-t-il dans un murmure. Murmure qui, malgré tout, est assez fort pour atteindre les oreilles de la blonde. Car il est persuadé que, quoi qu’il fasse, elle s’enfuira.



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Bartholomew Allen


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Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
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x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 1 Avr - 23:25

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Ce sujet se situe après celui-ci.

« Et moi qui comptais venir à ta rencontre pour t’aider ». «  Tu m'as trouvé ». Tendue comme la corde d'un arc, je n'osais bouger.  Pourtant inconsciemment, je me laissais peser doucement contre son buste. A la fois pour soulager la douleur dans mes orteils blessés, et à la fois pour une toute autre raison. Une raison dont je n'étais que très peu consciente à ce moment.  Ma gorge devint sèche et je retombais dans le silence. J'attendais quelque chose. Je ne savais juste pas ce que j'attendais. Un signe ? Ou peut être une porte de sortie ? Ainsi dans le noir, je me sentais presque plus brave que je ne l'avais jamais été. Je n'avais pas de masque mais pourtant la pénombre me servait de cachette. Je supposais que cela en disait très long sur la personne que j'étais. Sur mon caractère. Mes doutes. Ma personnalité de manière générale.  Il y avait des blessures dans ma personne qui n'avaient jamais guérie. Elles s'exprimaient toutes de diverses façons. Elles m'avaient façonné. Elles expliquaient certainement pourquoi, j'évoluais plus sereinement dans l'ombre. Là où personne ne pouvait réellement me voir.  Nous étions tous étranges à notre façon. J'étais loin de déroger à la règle. Contre mon dos, je sentais les battements de son cœur dans sa poitrine. Comme les miens, ils étaient forts, rapides presque désordonnés. Je n'étais pas la seule à me sentir hors de mon élément. Pas la seule à être mal à l'aise. Ou peut êtres étais ce autre chose ? Peut être cela renvoyait à toutes ces choses que j'avais laissé de côté pour ne jamais à avoir à les analyser.  Après tout, pour les gens comme ça, c'était plus sûr de les laisser à la marge. Là où elles n'étaient pas une distraction. Là où elles ne pouvaient me faire de mal.

« La dernière fois qu’on s’est retrouvés dans une situation similaire, tu t’es enfuie en courant… ». Mes joues chauffèrent sous leur propre accord. Le souffle de sa respiration sur la peau de mon cou provoqua un frisson. Je perdais le contrôle de mon propre corps. C'était bien de cela dont j'avais vraiment peur. De ne plus être en contrôlé. Trop souvent, je n'avais été que la marionnette. La victime. On avait fait de moi ce que l'on voulait. Je n'avais jamais eu mon mot à dire. Mon père, ma mère, le juge... et tous les autres.. ils m'avaient toujours traités comme une commodité. Un objet. Quelque chose qui pouvait être manipulé et brisé à leurs convenances. Lorsque je m'étais sortie de toutes leurs griffes, je m'étais jurée de ne plus laisser personne avoir du pouvoir sur moi. Jusqu'à présent j'avais réussi. Très bien réussi même. Cependant, il avait fallu qu'il arrive et qu'il mette tout par terre. Tous mes efforts. Tout mon contrôle empirique. J'avais presque envie de le détester pour ça. Il semblerait juste que je n'en sois pas capable.  Pourtant, cela aurait été tellement simple. A croire que je ne connaissais pas vraiment la simplicité lorsqu'il était impliqué. A ce moment, je ne pouvais m'empêcher de ressasser tous ces moments que nous avions passé ensemble. Même en réalisant que j'étais celle qui l'avais laissé entré, je ne pouvais que me demander pourquoi. Qu'est ce qui l'avait rendu si différent des autres ? Y avait il seulement une explication ?  Franchement, je commençais réellement à en douter. Il y avait après tout des choses dans la vie que l'on ne pouvait expliquer. Un concept que je détestais. Cela ne le rendait pas moins vrai pour autant. «  Je ne fuis pas là... ». Le murmure était sorti avant que je ne puisse le retenir. Je m'en étonnais moi-même. Mon cœur battit de plus en plus fort dans ma poitrine. Malgré moi, je retenais ma respiration et attendais la suite avec un nœud au gros de l'estomac.

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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptySam 5 Mai - 19:17

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JAMES & STEVE


En temps normal, l’obscurité permet à n’importe qui de lâcher prise pendant quelques instants. Certains pourraient décider de faire des gestes obscènes à la personne présente qu’ils détestent le plus au monde. D’autres pourraient choisir de laisser tomber leur carapace d’émotions l’espace d’un instant, rendant leur visage bien plus expressif qu’à l’accoutumée. Dans l’obscurité imprévisible d’une pièce qui n’a plus de courant, quand quelqu’un est persuadé de ne pas pouvoir être observé par les autres, il se sent étrangement plus à l’aise. Un instant suspendu, un moment pour souffler. Ainsi, en temps normal, Steve en aurait profité pour reprendre son souffle. Déposer pour quelques minutes son masque filtrant ses émotions, celui qui lui interdit d’être lui-même de par son activité professionnelle et son passé. Dans l’obscurité, il ressemble à tous les autres et non à Steve Trevor, le numéro deux d’A.R.G.U.S. ou à Steve Trevor, l’ex petit-ami de Wonder Woman tourné en ridicule par les médias. Dans l’obscurité, il est simplement Steve, un homme ordinaire qui profite de son court moment de liberté.

Seulement en temps normal, jamais il n’aurait eu le dos de James collé à son buste.

Le pouvoir d’apaisement de l’obscurité est inefficace tant son cœur tambourine dans sa poitrine. Stoïque, Steve reste planté comme un piquet sans savoir quoi faire. Agir, et craindre d’essuyer un nouvel échec qu’il n’accepterait pas sans lui demander pourquoi. Faire comme si de rien n’était, et rester dans cet entre-deux rempli de non-dits et d’occasions manquées. L’ancien pilote opte finalement pour un compromis, alors qu’il descend sa tête pour se rapprocher de son oreille (ou du moins de l’endroit où il pense que son oreille se trouve). Un trait d’humour, renvoyant à ce fameux moment fatidique dans cette même pièce, dans un autre contexte. Un trait d’humour à l’image de ces non-dits et actes manqués. L’espace d’un instant, son esprit l’emmène dans les méandres de sa mémoire, à cette époque où Diana et lui allaient franchir le pas vers un autre type de relation. La situation était différente, tellement différente, pourtant Steve n’a pas souvenir qu’elle ait été aussi complexe. Car James est l’opposé de Diana dans bien des domaines. Et si Steve aurait largement préféré un peu plus de facilité, il n’est pas mécontent que ce soit le cas malgré tout.

La mâchoire serrée, Steve s’attendait à tout sauf à ce genre de réponse. Je ne fuis pas, là. Un murmure qui lui parvient sans filtre, sans bruitage, aussi clair que possible. Cependant Steve déglutit. Plus tendu que jamais, plus perdu que jamais. Doit-il… ? Peut-il… ? « Certes. » Il répond dans un souffle et prend une décision. Celle de suivre son instinct et d’agir. Celle d’ignorer cette voix qui lui crie que, peut-être, tout va encore mal finir. Celle qui s’exécute sous un « maintenant ou jamais ». Retrouvant sa motricité, Steve dépose délibérément sa main droite dans le creux de son dos avant de décoller son buste. Lorsqu’il est certain d’être devant James, il glisse doucement sa main vers lui, sans pour autant briser le contact. Dans un autre contexte, tout ceci aurait pu être pris comme un stratagème pour tester les limites de la blonde. Mais en cet instant, Steve cherche simplement à être sûr et prend ses précautions. Pour éviter la débâcle de la dernière fois et pour lui laisser le choix. Ne la forcer en rien et la laisser faire. « Et là… ? » Ses yeux la dessinent dans la pénombre alors qu’il s’y habitue enfin. Ses iris croisent les siens. Il rapproche son visage. Son cœur tambourine, assourdissant. James peut encore fuir, elle ne le fait pas.

Maintenant ou jamais.

Il dépose alors doucement ses lèvres sur les siennes. Quelques instants. Assez pour se défaire et la laisser partir, une nouvelle fois.

Elle ne fuit toujours pas.

Convaincu et assuré, il capture de nouveau ses lèvres dans un baiser moins chaste mais tout aussi sur la réserve alors que ses mains entourent ses hanches. Tout en se fichant éperdument qu’ils sont en train de vivre un cliché de Saint Valentin.



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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 13 Mai - 15:34

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« Certes ». Face à cette simple remarque, je me crispais. Mon propre courage semblait être prêt à se retourner contre moi. Et encore pouvait on réellement parler de courage ? Après tout, je n'avais pas réfléchir avant de lui dire que je ne fuyais pas. C'était sorti tout seul. Je n'avais pas pu retenir ces quelques mots. Ces quelques mots lourds de sens. Non, c'était plutôt ma soudaine stupidité qui m'avait jeté tout droit dans un nouvel abysse.  Le courage était intentionnel au contraire de la bêtise.  On n'était pas téméraire malgré soi. Je n'y croyais pas.  Mon corps se tendit jusqu'à l'absurde lorsque sa main se positionna le long de mon dos. Son buste se dégagea. J'étais toute prête à le prendre comme un rejet. Et encore même là le mot ne semblait pas réellement adapté à la situation dans laquelle je venais de me fourrer. Je le sentis bouger plus que je ne le vis. Mes yeux bine qu'habitués à la pénombre avait du mal à distinguer autre chose qu'une forme humaine diffuse. J'étais bien loin d'être nyctalope. « Et là… ? ». A présent face à moi, je ne pouvais plus prétendre qu'il avait mal entendu. En avais je de toute façon réellement envie ? J'aurais pu mettre fin à cela il y avait de cela plusieurs minutes. Bien que je ne répondais rien, mon manque de mouvement parla certainement bien assez fort de lui même. Il fallait dire qu'il contrastait tellement avec mes actions précédentes. C'était à se demander si j'étais bel et bien la même personne en cet instant. Le noir avait toujours un effet particulier sur l'être humain. Il n'y avait plus besoin de se cacher, plus besoin d'avoir peur. La pénombre vous couvrait de son coton. A voir si cela continuerait une fois la lumière revenue. On ne pouvait pas vivre à l'abri du monde dans l'obscurité toute sa vie.

Nerveuse, je déglutissais lorsque je sentis son souffle sur la peau de velours de mes lèvres. Le contact ne tarda pas à se faire. Il resta chaste et ne dura guère qu'une micro seconde. Je n'eus même pas le temps de me faire à l'idée. Il avait été comme la caresse d'une aile de papillon. Voyant que je ne prenais pas mes jambes à mon cou, il reposa sa bouche sur la mienne. Je restais un instant tétanisée. Il fallait croire que mon idiotie n'avait pas réfléchi jusque là.  Il n'y avait rien de plus terrifiant pour moi que l'intimité. Cette chose qui vous reprenait bien plus qu'elle ne vous donnait réellement. Celle qui vous laissait comme mort après son passage.  Prise d'un vertige, je posais mes mains sur mes bras avant de me cramponner à ses épaules alors que ses mains glissèrent dans le creux de mes reins. La nuit et la pénombre aidant, je me laissais finalement aller. Des fois je ne pouvais que me demander comment je pouvais être si bonne dans mon métier et si terrifiée dès que le masque professionnel tombait.  C'était à ne rien y comprendre. Petit à petit cependant, mes doutes furent relayer au fond de mon esprit. Ils n'avaient pas disparus mais pour l'heure ils me laissaient du répit. J'aurais bien assez le temps par la suite de me poser toutes les questions que je voulais. Pour l'instant, j'étais cependant bien plus préoccupée par le goût de ses lèvres et ce désir que l'expérience faisait monter en moi. La nuit était encore jeune. Autant en profiter.

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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyDim 29 Juil - 23:57

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JAMES & STEVE


L’électricité dans l’air est palpable. Mais cette fois, elle n’a rien à voir avec celle utilisée par les métaphores pour nommer quelque chose de négatif. Non, cette électricité-là est une promesse de changements positifs, ou tout du moins, de changements menant à des choses plus simples - du moins, il espère.
Alors qu’il est sur le point de faire ce premier pas et de franchir cette ligne invisible pour arriver dans une zone dont il a été refoulé la dernière fois, Steve ne peut s’empêcher de se demander comment il a, quelque part, réussi à percer cette carapace de protection qu’il a appris à apercevoir ? Se demander ce qui a changé. Est-ce le temps ? Est-ce leur discussion ? Est-ce « la magie de la Saint Valentin », bien que cela semble être un terrible cliché qui devrait les faire rire, un jour ? Ou bien est-ce liée à la « magie de la pénombre » ? James a le don de tout lui remettre en question. Et si, pourquoi, est-ce-que. Quelque part, la jeune femme blonde en face de lui, qu’il devine plus facilement désormais dans la pénombre, est tout son contraire et tout le contraire de son ex. Elle a le don à la fois de le sortir de ses gonds. Comme lors de cette mission sauvetage d’il y a quelques mois. Aussi, James a le don de le surprendre. Comme lorsqu’il comprend qu’elle est bien plus qu’une arnaqueuse, bien plus que ce rôle qu’elle connaît par coeur.

Steve pousse, pose les questions nécessaires et James ne bronche pas. Ne bouge pas. Pas cette fois. Steve hésite mais s’exécute tout de même. Doucement et rapidement, ses lèvres frôlent les siennes. Steve s’écarte, attend quelques secondes qui semblent être des minutes et James ne bouge toujours pas, encore une fois. Alors, sans réfléchir, Steve prend les devants et l’embrasse à nouveau, réellement cette fois. Pendant un instant, James reste raide comme un piquet et il s’inquiète - qu’a-t-il encore fait, bon sang ? Visiblement rien, cette fois. A peine la question s’est-elle formée dans son esprit qu’il sent le corps de James se détendre entre ses doigts et qu’elle réagit.
Elle s’accroche à son cou alors que les mains sont désormais plus bas. Cette fois-ci, certain qu’elle ne s’échappera pas, Steve resserre son étreinte et cesse de réfléchir. Plus de questions, plus d’interrogations, simplement ce moment, ses émotions et ce désir qu’il ressent. La nuit leur appartient désormais, ainsi que toutes les actions qui en découlent, impliquant quelques rires, quelques ratés, quelques bruits indescriptibles, quelques déplacements aussi mais surtout, des couches de tissus en moins et du laisser-aller. Enfin.

(***)

Lorsque Steve ouvre les yeux, il perd quelques secondes à replacer pourquoi il n’est pas dans sa propre chambre mais celle des invités. Et se souvient de tout ce qu’il s’est passé la veille lorsqu’il tourne sa tête pour tomber nez à nez avec le dos dénudé de James, endormie à quelques centimètres de lui. Sans être réellement sûr de ce qu’il avance dans son esprit, Steve a l’impression que c’est la première fois, depuis toutes ces semaines de « colocation », que James semble apaisée. Refusant de passer son temps à l’observer - et redoutant surtout sa réaction si elle se réveille bientôt - Steve décide de se rendre utile. Le sourire aux lèvres, Steve pousse les couvertures, enfile un boxer et se dirige vers la cuisine. Puisque ses plans de la veille pour confectionner un repas sont tombés à l’eau, l’agent décide de retenter le coup en préparant un petit-déjeuner à l’américaine pour deux. Gaufres, oeufs brouillés, fruits et bacon. Steve se félicite mentalement d’avoir tous les ingrédients, dont une pâte à gaufres prête de la veille, dans son réfrigérateur. Il prépare, sifflote et sourit en repensant aux événements de la nuit dernière. Une petite part de lui est encore perplexe que tout ceci soit arrivé. Mais cela n’affecte en rien son humeur décontractée. Il continue sa préparation sans changer d’humeur et est sur le point d’appliquer la touche finale à son petit déjeuner - quelques framboises sur les gaufres - quand une tête blonde apparaît dans son champ de vision. « Bonjour. J’allais apporter tout ça mais je suppose que ça n’est plus d’actualité. Bien dormi ? » Le sourire toujours présent, Steve reste pourtant factuel, retrouvant ce doute qu’il pensait pourtant disparu désormais. Il est trop tard pour regretter de toute façon, n’est-ce pas ?



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MessageSujet: Re: happy birthday (James, stval)   happy birthday (James, stval) EmptyMar 31 Juil - 21:04

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Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. Réveillée depuis quelques minutes, je n'osais pas bouger un cil. Steve était toujours profondément endormi dans mon dos. Son bras en travers de mon buste m'empêchait de m'enfuir.  J'avouais sans mal que j'étais extrêmement mal à l'aise à présent que la pénombre ne m'engloutissait plus tout entière. Je ne savais pas ce qui m'avait pris. Jamais je n'aurais du me laisser aller de la sorte. Comment avais je pu penser que cela allait être une bonne idée. La chose que ça avait fait...me rendre la vie encore plus difficile. Cette expérience avait mis ma tête sans dessus dessous. Mon cerveau était proche de la surchauffe. Pour autant, je ne pouvais qu'admettre que cela avait été plaisant. Une douce chaleur diffuse se propagea dans mon corps aux souvenirs de la nuit que nous venions de passer. Steve avait su me faire vibrer là où bien d'autres auraient lamentablement échoués. Ma vie sexuelle était un labyrinthe semé d'embuches et mes relations avec les hommes étaient plus compliquées. Du moins lorsqu'elles naissaient en dehors des sentiers battus que représentait ma profession. Mais Steve... Steve avait su travaillé chacune de mes émotions, chacune de mes réactions. Il m'avait modelé. Il avait joué avec mon corps comme si il le connaissait depuis des années. Même moi, je ne le connaissais pas aussi bien. La facilité qu'il avait eu à m'apporter ce qu'aucun autre n'aurait pu envisager, me prenait de court. Cela me terrifiait. J'étais moi et il était lui. Nous n'étions pas compatibles. Surtout, nous ne pouvions pas être compatibles. C'était beaucoup trop dangereux. Nous évoluions dans des mondes tellement différents.

Le tumulte qui agitait mon esprit se tut paniqué lorsque je le sentis bouger. Immédiatement, je fi semblant de dormir. Je ne savais pas si j'étais très convaincante dans le rôle de la belle endormie. En tout cas, il ne sembla rien remarqué. Ou alors il était certainement trop bon pour me le faire remarquer à voix haute. Mon corps ne se détendit que lorsqu'il quitta la pièce. La porte fermée, je lâchais un souffle que je n'avais pas conscience d'avoir retenu. C'était ridicule. J'étais ridicule. J'agissais comme une adolescente prébubère. Cette nuit ne voulait rien dire. Ou out du moins, elle ne voulait dire quelque chose que si je le voulais. Et si lui le voulait aussi. Au lieu de me poser des questions, j'avais qu'à faire comme si cela ne m'affectait pas. Je me faisais probablement bien plus de films qu'il ne fallait de toute façon. Lui devait être à mille lieux d'avoir ce genre de crise existentielle.

Lorsque la faim fut trop forte, je finis par me lever. Mal à l'aise, je pénétrais dans le salon. « Bonjour. J’allais apporter tout ça mais je suppose que ça n’est plus d’actualité. Bien dormi ? ». Sur le coup, je ne sus quoi lui répondre. Mes yeux bleus coulèrent sur son visage, de ses yeux à ses lèvres. Le rouge me monta soudainement aux joues. Avec une clarté saisissante, je pouvais à nouveau sentir le trajet emprunté par sa bouche le long de ma peau. C'était comme si il le faisait encore à ce moment. Figée, je l'étudiais. Mue par une force invisible, je me mauvais finalement pour me rapprocher de lui. Je m'arrêtais au plus près de son corps sans pour autant réellement le toucher. Mon corps frôlait le sien. Ma respiration se posait sur sa peau. «  Ne me le fais pas regretter » lâchais je finalement dans un souffle presque étranglé avec tout de même une certaine note menaçante dans la voix. Avant que je ne puisse me poser plus de question, j'attrapais son cou pour le baisser à ma hauteur et l'embrassais.  Plus de pénombre, plus d'apparat. Ce choix était totalement le mien. Vraiment c'était une mauvaise idée. Mais sur le coup elle me parut être la meilleure idée du monde. A mille lieux de mes doutes précédents.

THE END

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