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 They've trade their guns for love (rylee)

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MessageSujet: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyLun 10 Sep - 19:17

They've trade their guns for love
rylee & luka
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De toutes les choses que je m'imaginais faire aujourd’hui.. emmener des enfants dans un parc ne faisait pas parti de la liste. Pas juste des enfants ceci dit. Mes enfants. Ou du moins c'était ce qu'il me semblait avoir compris. Qui plus est, je n'avais pas eu mon mot à dire. Evan – l'homme qui se présentait comme mon mari – m'avait ordonné d'amener les deux plus jeunes marmots jouer quelque part. Apparemment, il en avait marre de moi. Je devais avouer que le sentiment était réciproque. Evan ne semblait pas être un mauvais bougre en soit... mais je ne le connaissais pas. Je ne savais pas qui il était. Ni ce qu'il me voulait. Me réveiller nu à ses côtés dans un lit avait été des plus traumatisant. Je n'avais rien contre les hommes qui recherchaient la compagnie d'autres hommes. Au contraire, j'avais toujours pensé que chacun était libre d'aimer qui il voulait. Trouver l'amour était quelque chose de précieux. Qu'importe alors la forme que ce dernier pouvait prendre. Ceci dit, ce n'était tout simplement pas moi. Je n'étais pas homosexuel. Je ne l'avais jamais été. Et franchement, il y avait zéro chances que je ne le devienne.  Bien sur, je ne voulais pas blesser cet homme. Cet inconnu qui portait mon nom. Ce n'était pas mon intention. Mais je ne pouvais pas le laisser déposer ses lèvres sur les miennes ou laisser ses mains toucher ma peau. Ce n'était pas correct. Ni pour lui ni pour moi. Je n'avais rien à lui offrir. Ce qu'il recherchait je ne pouvais pas le lui donner.

Ma première réaction après avoir pris la fuite avait été d'appeler chez moi. Ma grand mère ou ma mère allaient forcément pouvoir m'éclairer sur les événements. Peut être étais-ce une blague de mes sœurs. Elles pouvaient être sacrément fripouilles lorsqu'elles le souhaitaient. Au fond, je savais qu'elles n'y étaient pourtant pour rien. Tout le manège était trop bien élaboré. Le fait que mes appels débouchent inlassablement sur le même message m'apprenant que le numéro n'était pas attribué n'avait fait que confirmer mes soupçons. Sans solutions, j'avais du me résoudre à retourner dans cette maison. J'avais eu la forte impression de foncer tête baissée dans un piège. Cette simple idée m'avait tordue l'estomac.  Depuis, je vivais au jour le jour et me remuais les méninges afin de trouver une solution à ma situation. Je n'arrivais même pas à m'expliquer cette dernière la plupart du temps. Peut être n'avais je jamais quitté les geôles du gouvernement de Bialya  et que j'étais drogué ? Peut être que je perdais tout simplement la boule après tous ces traumatismes ? C'était en tout cas l'effet que je me faisais.  Pour être honnête, je ne comprenais plus rien. Je voulais hurler à voix haute mes questions. Je voulais des réponses. J'avais beau avoir essayé d'en poser à Evan, je n'avais reçu que des regards inquiets et des paroles rassurantes. Rien qui ne m'avait aidé à y voir plus clair. Autant dire que lorsqu'il m'avait dit de préparer ma valise – ou plutôt notre valise – pour notre voyage à Washington DC, j'en avais été soulagé. Je connaissais cette ville. J'y habitais. J'y travaillais. Du moins l'avais je vraiment fait ? A présent, je n'en étais plus si sur. J'avais essayé de parcourir la ville à la recherche d'indices ou de visages connus mais le tout était resté infructueux. Surtout, je ne pouvais pas faire un pas dans la mauvaise direction sans qu'Evan fronce les sourcils. J'avais l'impression d'être un gamin. Un gamin sous la surveillance de son père. Cela me hérissait le poil d'agacement.

«  Papa tu viens jouer avec nous ? ». Je sursautais légèrement lorsque la petite main encore potelée se posa sur mon genoux gauche. Celui sur lequel trônait normalement une vieille cicatrice. Une cicatrice qui aujourd’hui avait disparue. Comme si elle n'avait jamais existé.  «  Non » répondis je d'un ton un peu bourru. «  Non mio bambino, je suis fatigué, je vous rejoins plus tard » repris je avec une voix plus douce, l'italien coulant sans difficulté entre mes lèvres. Ce n'était pas la faute de ces gamins. Et puis... ils étaient plutôt adorables dans leur genre. Heureusement pour moi, les enfants ça me connaissait. J'avais eu quatre petites sœurs.  Bien sur, je n'avais pas toujours été là  mais j'avais fait du mieux que j'avais pu. L'enfant hocha la tête et repartis en courant vers son frère.  Je les observais un moment en essayant de m'imaginer une vie avec eux. J'en avais les souvenirs. Mais aucunes émotions ne les accompagnaient. J'étais détaché de leur sort. Un imposteur voilà ce que j'étais.

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by Wiise
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyJeu 13 Sep - 11:55

 
Ry.ka
They've trade their guns for love
« Maman » « Oui… » « Dis, on peut avoir une glace ? Oh ! Et on peut aller au parc là maman dis ? On a été sages ! » Tout ce que vous voulez pour que vous me foutiez la paix une bonne fois pour toute pense Rylee très fort avant d’essayer de se calmer et de souffler un bon coup. Pourquoi faut-il que JB soit pas la ‘tin… Et pourquoi faut il qu’elle soit mère au foyer dans ce monde… cette histoire… Enfin ce truc quoi ! Ce matin là les enfants courraient dans tous les sens aussi elle s’était dit qu’elle ferait mieux de sortir avant de prendre l’un pour taper sur l’autre, surtout qu’elle en a marre de rester assise même si elle se sent fatiguée tout le temps. Ce ventre le gène et quand le bébé bouge c’est pire que tout, elle ne sait pas quoi faire, elle trouve ça… touchant elle ne peut le nier et d’un autre côté ce n’est pas SA vie, ce n’est pas SON choix, elle n’est déjà pas foutue de prendre d’elle-même alors prendre soin de trois petites vies ça la dépasse complètement. Rylee a combattu beaucoup de choses au court de sa vie, elle a été blessée, elle a souffert, elle a frôlé la mort mais là elle mène le plus difficile de tous les combats parce qu’elle ne supporte pas cette vie trop parfaite, cette impression du coup d’être passé certainement à côté de quelque chose en faisant les choix qu’elle a fait pour sa vraie vie. Et cette pensée l’horripile. Elle la chasse rapidement de son esprit à chaque fois mais elle revient, s’insinue dans son esprit tout doucement. Et puis les enfants n’ont rien fait de mal, ce n’est pas leur faute toute cette histoire… Alors elle prend sur elle, elle souffle, elle fait avec et elle espère trouver rapidement une solution à ce bordel même si, d’un autre côté, comment la vie sera t elle quand elle aurait perdu tout ça ? Elle déteste ce PUTAIN DE MONDE !

« Maman ? » « Oui oui ! On va aller prendre une glace au parc, allez » fait elle parce qu’elle leur a promis une glace et d’aller au parc s’ils sont sages et ils sont plutôt extras. Très vivants mais extras. Elle achète donc les glaces avec l’argent qu’à laissé Jb -Une femme entretenue SU-PER- et finit par s’installer au parc en mangeant la sienne parce qu’elle a faim. C’est fou ce qu’une femme enceinte peut manger en fait… Elle en est au cornet quand un petit garçon pousse sa fille. Elle se lève d’un bond -lent- et se dirige vers la scène de crime pour voir comment va Angel avant de se retourner vers le petit garçon et de lui lancer un regard noir « Si tu fais encore une fois ça, je te brise les doigts. Compris ? » Le père s’approche rapidement pour récupérer son fils et va pour ouvrir la bouche quand Rylee relève son regard sombre sur lui. « Remballes ton marmot et barres toi. Quand on n’est pas capable d’apprendre à ses enfants à dire pardon on les emmène pas au parc. » Ni une ni deux le mec se barre. Bien. Elle se retourne vers sa fille pour mettre de l’eau sur sa blessure de guerre avant de lui dire « La prochaine fois tu lui mets un coup de genoux » « Mais maman… On m’a toujours dit de ne pas me battre » « Dans certains cas tu montres qui est le chef. » « Mais une fille ça se bat pas... » « Une fille ça peut faire la même chose que les garçons. Même mieux. D’accord ? » « Oui maman » Bien. Elle se redresse avec difficulté avant de se dire que tout ça va trop loin. Elle a beau ne pas être leur mère… Enfin si mais pas vraiment, elle ne peut s’empêcher de réagir comme s’ils étaient son propre sang, une part de son propre corps…

Elle se retourne vers le banc quand son regard capte celui d’un homme qu’elle semble reconnaître. Elle s’approche de lui en plissant les yeux comme si cela pouvait aider à mieux le voir avant de soudainement mettre le nom sur le visage et d’ouvrir de grands yeux. « Luka ? » Elle s’approche de lui rapidement, reconnaissant un mec avec qui elle a déjà travaillé une ou deux fois à Washington. « Dis-moi que tu te souviens… » C’est totalement ridicule de dire ça mais elle a déjà croisé plein de gens qui ne se souviennent pas du tout de leur vraie vie comme Marlon par exemple qui est le parfait petit tonton de ses enfants mais pas du tout son coéquipier. « Que je vais enfin rencontrer quelqu'un qui a les mêmes souvenirs que moi. » Sinon elle va encore passer pour une folle mais ce n’est pas bien grave elle a apprit que la grossesse peut justifier des tas de choses. Elle se plante devant lui, les mains sur les hanches parce qu’elle a pris cette habitude, ayant l’impression que cela soulage son dos et surtout ne pouvant plus trop croiser ses bras sur sa poitrine. Foutue grossesse. Elle aurait bien besoin d’une clope…


Dernière édition par Rylee Byrd le Mer 19 Sep - 10:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyJeu 13 Sep - 19:49

They've trade their guns for love
rylee & luka
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De mes deux orbes glacées, je fixais les deux bambins. Même si je me sentais comme un poids mort à leur pieds, je me devais de les surveiller. Après tout, leur sécurité m'avaient été confié. Je prenais ça très au sérieux. J'étais un militaire de carrière après tout. Protéger le peuple américain était mon devoir le plus noble. Cela n'allait pas changer aujourd'hui. Surtout pas lorsque la vie d'enfants innocents était en jeu. Bon, j'en faisais probablement un peu trop. Mais je préférais voir ce moment comme une mission pour des raisons pratiques. Cela me permettait de me concentrer sur mon rôle sans avoir à me poser trop de questions. Protéger, surveiller et rentrer. Les paramètres étaient simples et l'objectif facilement atteint. Avec mon cerveau ainsi occupé, je n'avais pas le loisir de m’appesantir sur toutes les questions qui tournaient dans ma tête comme des parasites.  

Les enfants revinrent un certain vers moi pour prendre leurs goûters. Si mon comportement les dérangeait, ils ne firent aucune remarque. Je me doutais que cela devait être traumatisant pour eux. Ils étaient habitués à leur père. Et moi... j'étais tout sauf un père. Je n'étais pas sûr d'être calibré pour en être un. Franchement, avoir des enfants... cela ne m'avait juste jamais traversé l'esprit. Je menais,- il fallait le dire – une vie bien remplie. Surtout, je menais une vie dangereuse. J'avais plus d'un ennemi. Pourquoi diable voudrais je alors imposer cela à un petit être humain ? Et puis... pour avoir des enfants encore fallait il avoir la mère qui allait avec. Elle non plus, je ne l'avais pas encore trouvé. Mon célibat cependant ne me dérangeait pas. Il y avait des avantages à ne pas avoir de vie amoureuse florissante.  Malgré tout, j'apposais un sourire sur mes lèvres et ouvrais leurs paquets de gâteaux et jus de pomme. Ils me gratifièrent d'un sourire édenté qui m'amusa tut de même. Je ne savais pas être un père mais je savais comment être un frère. Pour le moment, cela allait donc devoir suffire.  Je n'avais, de toute façon, rien de mieux à leur proposer.  Puis comme ils étaient arrivés, ils repartirent. En courant et à grand renfort de cris enfantins. Je secouais légèrement la tête et les suivis des yeux. Je me tendis perceptiblement lorsqu'ils disparurent devant la haute structure d'un toboggan. Je n'aimais pas ne plus les avoir dans mon champ de vision. Je ne me détendais que lorsque je les retrouvais en haut du dit toboggan. Leurs rires parvinrent à mes oreilles lorsqu'ils se laissèrent glisser jusqu'au sol. Au moins, ils étaient heureux. Sur le coup, j'enviais leur insouciance naturelle.

Par la force de l'habitude, je balayais le reste de l'espace de jeu du regard. Je répertoriais les sorties, les cachettes et toutes les autres infos qui me paraissaient utile. Mes yeux bleus se posèrent sur la silhouette d'une femme. Elle capta presque instantanément mon regard. Comme elle, je la dévisageais, yeux plissés. Il me semblait la reconnaître mais sur le coup il me fut impossible de replacer son visage. « Luka ? » m'appela t-elle alors que je continuais de chercher son identité. Je la trouvais finalement. Rylee Byrd, policière à Gotham City. Instantanément, je répertoriais tout ce que je savais à propos d'elle. La liste n'était pas longue. Nous n'étions au plus que des connaissances. Nous avions travaillé ensemble une ou deux fois. Pas assez pour avoir le cv complet de sa vie. « Dis-moi que tu te souviens… que je vais enfin rencontrer quelqu'un qui a les mêmes souvenirs que moi ». Ces quelques mots se chargèrent de faire éclater mon univers.  Un soupir de soulagement passa ma bouche. «  Donc je ne suis pas dingue, il y a vraiment un truc qui cloche avec cet endroit ». Malgré toute ma confiance, j'avais commencé à douter de mes propres pensées. Il fallait dire qu'il n'était pas évident de nager à contre courant. «  Eux aussi ils sont nouveaux ? » demandais je en désignant les enfants d'un geste du menton. Je ne savais pas si elle était mère avant d'arriver ici. Peut être l'était-elle. «  Je dirai bien félicitations mais quelque chose me dit que cela serait malvenu » terminais je finalement en posant mes yeux sur son ventre rebondi. Ce monde était vraiment étrange.  

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by Wiise
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyLun 17 Sep - 13:05

 
Ry.ka
They've trade their guns for love
Rylee espère que Luka se souvienne comme elle, se disant qu’elle passera pour une folle au pire mais ce ne sera pas la première fois depuis qu’elle a ouvert les yeux dans cette réalité. Pourquoi maintenant ? Elle n’en sait rien parce qu’elle ne sait tout simplement pas vraiment ce qui se passe. Elle a l’impression que c’est le cours de l’histoire qui a été changé parce qu’elle a beau savoir qu’elle est une flic célibataire et sans attache, elle reste encore stupéfaite quand elle se rend compte qu’elle fait les gestes de mère de famille sans aucun soucis, parce que ça lui parait tout simplement naturel alors que ce n’est pas possible l’ombre d’un instant. Elle n’a jamais été mère, elle ne le sera jamais. Pour ça faudrait déjà un compagnon, ce qu’elle est loin d’avoir voir même de chercher et faudrait en plus s’en sentir capable et c’est quelque chose qu’elle sait impossible. On ne devient pas mère de famille quand on a son sens de la famille et encore moins quand on passe la moitié de ses soirées à se noyer dans le whisky et le tabac. Clairement pas. Elle s’est ôtée le droit de penser à cela depuis longtemps et pourtant aujourd’hui elle ne peut s’empêcher de se comporter comme si c’était naturel. Bien qu’elle les trouve bruyants, chiants avec toutes leurs questions, énervants avec cette tendresse qu’ils demandent et qu’elle a du mal à donner, elle ne peut s’empêcher de veiller sur eux. Elle se retourne d’ailleurs juste après avoir posé ses questions à Luka pour vérifier qu’ils vont bien.

Le soupir de soulagement de Luka lui fait comprendre qu’il est comme elle et elle ne peut retenir le sien, plutôt contente de voir qu’il y a une autre personne comme JB et elle dans ce monde. « Oh oui… » Un gros gros truc qui cloche ça c’est clair. Elles se retournent de nouveau vers ses enfants quand il en parle avant de regarder son ventre et le regard qu’elle lui lance veut clairement tout dire. Elle est plutôt contente d’entendre pour la première fois quelqu’un comprendre que non un félicitation n’est pas de vigueur car NON PTAIN elle n’a pas envie d’attendre son troisième enfant. Elle s’installe à côté de Luka parce qu’elle se sent quand même mieux assise maintenant. « En effet je suis pas mère normalement, je suis même pas en couple ptain. » fait elle en soupirant avant d’entendre le claquement de langue désapprobateur d’une mère à côté d’elle parce qu’elle vient de dire un gros nom et elle se retourne pour lui lancer un regard qui va faire changer la bonne femme de banc. Connasse. Elle se retourne de nouveau vers Luka en soupirant. « Cette vie ne me correspond pas un brin ! » C’est à des millions d’années lumière de ce qu’elle est normalement.

Elle voit deux enfants faire aussi un signe à Luka et remarque sa façon de répondre. « Hum… Laisses-moi deviner… C’est nouveau aussi ? » Parce qu’il a l’air aussi à l’aise qu’elle. C’est quoi ce délire de coller des mômes aux célibataires ? « Tu sais ce qu’il se passe ? Je me suis réveillée avec JB moi, mon coéquipier, comme mari. » Et encore heureux elle s’est réveillée avec quelqu’un qu’elle connait ! Donc même si c’est dur ils peuvent au moins s’épauler tous les deux dans cette réalité qui n’est pas la leur. « On ne se souvient ni l’un ni l’autre de quoique ce soit. Notre dernier souvenir c’est d’avoir fini notre journée de boulot et d’être rentrés chez nous et PAF on se retrouve ici. »  Elle a l’impression que leur dernière mission était la veille du jour où ils ont ouvert l’œil dans le même lit avec les enfants en train de leur sauter dessus. Ils ont découvert que les gens auxquels ils tenaient, comme Marlon, faisait maintenant parti de leur famille, que certains morts étaient bel et bien vivants et pourtant Rylee sait bien que son père n’est pas du tout censé être là. Elle ne comprend donc juste pas ce qui se passe et tout parait si naturel que sans JB et son putain de mauvais caractère elle aurait fini par se dire qu’elle était folle.
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyLun 17 Sep - 16:22

They've trade their guns for love
rylee & luka
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Un sourire léger sur les lèvres, je regardais Rylee s'installer à mes côtés. Il était bon de trouver quelqu'un qui était comme moi. Quelqu'un qui n'appartenait pas à ce monde. Quelqu'un qui n'appartenait nulle part. J'avouais sans mal en être plus que soulagé. Si elle aussi se souvenait, il y avait fort à parier qu'il y en avait d'autres comme nous. Il suffisait de les trouver. Evidemment, c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Chercher sans savoir quoi chercher... ce n'était jamais aussi simple que cela en avait l'air. Le hasard pouvait certes bien faire les choses, comme aujourd'hui. Mais la chance finissait toujours par tourner. En outre, les Etats Unis étaient un large pays. Cela revenait donc à chercher une aiguille dans une botte de foin. J'aimais la chasse au trésor au moins autant que n'importe qui... mais je n'aimais pas perdre mon temps. Ce dernier était précieux. Trop précieux suivant les jours. « En effet je suis pas mère normalement, je suis même pas en couple ptain ». Un rire remonta le long de ma gorge. Rylee avait toujours le même langage châtié que je lui connaissais. Quelque part, c'était rafraîchissant. Elle ne prétendait pas. Elle était elle même. Dans ce monde ci, où tout était faux, c'était du pain béni. « Cette vie ne me correspond pas un brin ! ». D'un bruit, je ne pus qu’acquiescer. Comme elle, je m'étais retrouvé propulsé dans une vie que je n'aurais probablement jamais choisi pour moi même si le choix m'avait été donné. Je maniais bien mieux les  armes à feu que les biberons. Il fallait bien le reconnaître.

« Hum… Laisses-moi deviner… C’est nouveau aussi ? ». «  Totalement. J'en ai trois. Une adolescente à l'aube de l'âge adulte et ces deux gamins là. Ils sont adoptés. Enfin du moins ces deux là, l'autre … elle est de moi». Même en le disant à voix haute, je n'arrivais pas à y croire. Cela me paraissait tellement délirant.  La vie quelque part parfaite de ce Luka Corleone, je ne pouvais 'envier. Il manquait le piment. Il manquait l'aventure. Il manquait ce devoir, ce but pour lequel je vivais. Du coup, cela ne pouvait que me paraître creux. « Tu sais ce qu’il se passe ? Je me suis réveillée avec JB moi, mon coéquipier, comme mari.On ne se souvient ni l’un ni l’autre de quoique ce soit. Notre dernier souvenir c’est d’avoir fini notre journée de boulot et d’être rentrés chez nous et PAF on se retrouve ici ». Un soupir passa mes lèvres. J'avais espéré qu'elle m'apporte quelques réponses. Elle était, cependant, aussi perdue que je pouvais l'être. Aussi démunie face à ces événements que je l'étais. «  Non je ne sais pas. Comme toi, je me suis réveillé aux côtés de...de mon mari» soufflais je en laissant une grimace marquer les traits de mon visage. Je n'étais pas homophobe et je ne pensais pas l'être en disant que le réveil avait été une expérience étrange. Cela m'avait fait un choc. Je n'allais pas le nier. Ni même mentir. « J'étais nu comme un ver avec le bras de cet homme autour de mon buste. Je pense que je n'ai jamais sauté hors d'un lit aussi vite de ma vie »  rigolais je malgré moi en me rappelant la scène. Evan n'avait fait que grommeler en enfouissant sa tête blonde dans l'oreiller que je venais de quitter. «  Evidemment, la présence des enfants n'a rien arrangé à ma confusion comme tu peux t'en douter ». Je n'étais pas fier d'avoir pris la poudre d'escampette. Mais sur le coup, j'avais eu besoin de mettre autant de distance possible entre eux et moi. «  Lorsqu'il m'a dit qu'on allait à Washington, j'étais ravi. Je vis ici, je comptais donc bien mettre à profit mon temps pour mener ma petite enquête. Sauf que comme tu peux le voir, je suis coincé à faire du baby sitting ». A nouveau, je soupirais. Ce n'était pas dans mes habitudes de me confier autant. J'étais plutôt du genre à garder mes pensées et mes expériences pour moi. Cependant, les règles ici étaient différentes. Si on voulait décortiquer le nœud de notre existence, il fallait bien commencer par la partager. Et puis... se confier était aisé lorsque cette vie n'était pas celle que j'avais vécue jusqu'à présent. En être détaché m'aidait à délier ma langue. «  En tout cas, le peu que j'ai appris sur ce monde n'est pas pour me plaire. Savage président... même dans mes pires cauchemars je n'aurais réussi à l'imaginer ». Et dieu savait que mes songes étaient peuplés de visions cauchemardesques.  

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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyLun 17 Sep - 17:04

 
Ry.ka
They've trade their guns for love
Rylee ne peut pas prétendre, elle n’a jamais su le faire et ce n’est pas pour rien qu’elle est loin d’être appréciée au commissariat voir même quand elle bosse avec d’autres agents : elle est franche, elle n’a pas envie de se faire chier à prendre des gants ou tourner ce qu’elle pense de façon à ce qu’on apprécie, elle s’en branle elle veut aller à l’essentiel et elle se moque aujourd’hui de faire râler les bonnes mères de famille parce qu’elle dit des gros mots. Si le monde n’apprécie pas sa façon de faire, ils peuvent aller voir ailleurs si elle y est parce qu’elle ne bougera pas elle, elle est elle-même. Et on peut dire que son nouveau rôle est à des années lumières de ce qu’elle est. Mère au foyer et maman de deux… enfin trois enfants… C’est juste la loose… Elle se rend compte qu’elle n’est pas la seule dans ce cas et même si JB et elle partagent totalement ce sentiment d’étrangeté -car ni l’un ni l’autre ne désirent être parents et encore moins avoir une relation suivie ensemble- ça fait du bien de rencontrer quelqu’un dans le même cas. Elle regarde de nouveau les enfants qui s’amusent en écoutant le nombre qu’il a. Trois aussi… « Je comprends ce que tu ressens. Les trois sont de moi… Et quand on ne désire pas en avoir c’est bien étrange de les voir t’aimer comme si tu étais vraiment leur parent alors que tu te sens dépasser. Le pire… Jsais pas toi… C’est que je ressens ce lien aussi, ayant tendance à les protéger, a les aimer d’une certaine façon même si je me dis que ce n’est pas moi tout ça. » Un sentiment étrange. L’impression -même si cette vie n’est pas la sienne- d’en faire quand même parti et de ressentir ce qu’une vraie mère pourrait ressentir alors qu’elle s’en juge totalement incapable.

Et il ne sait pas plus qu’elle. Elle ne peut s’empêcher de pouvoir un long soupir car elle a espéré qu’il puisse lui en dire plus mais visiblement non. Enfin c’est déjà pas mal de trouver quelqu’un d’autre comme eux, ça permet de se dire qu’on n’est pas totalement fou. Elle écoute son histoire sans l’interrompre, consciente que si son réveil n’a pas été facile, celui de Luka encore moins. Elle a au moins eu la chance de se réveiller au côté de son coéquipier, ce n’est pas forcément le plus facile mais ils se connaissent tellement bien qu’il n’y a pas de gêne entre eux bien que la situation ne soit pas facile. Elle n’a rien à dire sur le fait qu’il n’ait pas apprécié de voir un homme dans son lit, s’il n’est pas homosexuel ça peut faire un choc en effet y’a pas a dire et elle le regarde en ouvrant de grands yeux. « Ah ouais, ça c’est du réveil de merde » Parce qu’en effet elle aurait fait la même chose à sa place, c’est clair. « Ouais je me doute. Quand on s’est réveillé il a été déjà difficile de faire le point avec les enfants pour qui tout est normal. » Préparer le petit déjeuner et découvrir le repas dominical avec son père qui est censé être mort depuis des années ça a de quoi choquer. Rylee n’a toujours pas accepté de voir son père d’ailleurs, utilisant sa grossesse comme excuse pour l’éviter parce qu’elle ne peut supporter de le croiser, pas lui, pas celui qui l’a abandonné et qu’elle s’est chargée d’éliminer de sa vie. Ce serait trop étrange.

« JB est diplomate dans cette vie. Vaste blague… Tu verrais sa tronche avec son costard et ses petites lunettes…. » Rylee s’est bien marrée mais bon autant dire qu’en tant que mère de famille il peut aussi se foutre d’elle donc voila… Bref… « J’ai décidé de sortir pour m’aérer un peu l’esprit mais pareil, je suis bloquée par les enfants aussi difficile d’aller à la pèche aux infos. » Une fois que les enfants sont couchés elle est raide de sa journée. Voila encore une chose qui la gonfle sévère. « Clairement. On passe de Luthor à Savage c’est pas mieux. Et je ne vois pas comment il a pu faire ça… Parce que je ne sais pas ce qui a fait ça mais ça n’a pas juste changé notre esprit, ça a tout changé, on dirait que la vie a fait un reboot. Même certains points de l’histoire ont changé, comme si, a un moment, les cartes avaient été distribuées autrement ou qu’on était dans un monde parallèle. Jsais pas j’y connais rien à tout ça. » Rylee fait partie des sections d’assaut de Gotham, c’est la flic qu’on envoie quand les autres ne savent plus quoi faire mais qu’ils n’ont pas envie de se mettre du sang sur les mains et qu’ils appellent donc ceux qui ont choisit de le faire parce qu’il faut bien qu’il y en est. Ca donne donc une flic de terrain qui a l’habitude des situations extrêmes mais absolument pas des réflexions sur la physique ou la magie ou autre. C’est pas son taf, ça lui convient très bien et là elle a beau chercher en tant que flic, la cause principale de ce changement lui échappe donc elle nage complètement.
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyLun 17 Sep - 23:26

They've trade their guns for love
rylee & luka
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« Ah ouais, ça c’est du réveil de merde ». «  Disons que c'était une expérience que je ne pensais pas vivre un jour dans ma vie » ne pus je m'empêcher de rajouter en rigolant doucement. La surprise avait été de taille. Quelque part, elle l'était toujours. J'avais énormément de mal à me faire à l'idée que cette version de moi même était gay, amoureuse d'un homme et mariée. Cela faisait beaucoup à avaler. Par conséquent, je ne pouvais empêcher mes mouvements de recul lorsqu'il se penchait vers moi.  « Ouais je me doute. Quand on s’est réveillé il a été déjà difficile de faire le point avec les enfants pour qui tout est normal ». «  Les enfants sont très résistants. Quelque part j'envie leur insouciance. Tout parait si simple, si normal pour eux. Parfois, j'aimerai qu'il en soit de même pour moi ». Cette pensée ne durait jamais bien longtemps. Ceci dit, elle trouvait quand même le moyen de s'infiltrer dans mon esprit. Comment ne pas les envier ? Il suffisait de les regarder. Tout était si.. aisé pour eux. Ils n'avaient aucun soucis. Rien ne semblait pouvoir les atteindre. Ils riaient, criaient – hurlaient aussi – et s'amusaient. Tout était matière à s'émerveiller. La vie toute entière était un jeu. Il n'existait aucune responsabilité. Aucune contrainte. Aucun questionnements. Ils vivaient là où bon nombre d'entre eux survivaient. Je savais, néanmoins, que ce temps ne durait jamais qu'un temps. Un temps court. Bien trop court.

« JB est diplomate dans cette vie. Vaste blague… Tu verrais sa tronche avec son costard et ses petites lunettes… ». Un petit sourire se posa sur ma bouche. Il ne me semblait pas déjà avoir vu ce fameux JB dont elle parlait. Mais je savais que j'en avais déjà entendu parler. Si il était fait dans le même moule que le sien, j'imaginais sans mal ses sentiments quant à sa... situation professionnelle. Elle comme moi - et donc lui comme moi- , nous étions des personnages d'action. L'on s'épanouissait dans l'aventure. Parfois même dans la violence. Rester assis dans un fauteuil engoncé dans un costume trois pièces ne faisait pas parti de notre rêve américain à nous. «  Tu lui passeras toutes mes condoléances » plaisantais je d'une voix légère. Mon sourire tomba lorsqu'elle m'annonça qu'elle était comme moi. Coincée dans un rôle de baby sitter avec impossibilité de trouver des infos quelque part. Nous ne nous en trouvions pas plus avancé. Pour autant , j'avais quelques idées. De où chercher. Mon premier arrêt serait certainement A.R.G.U.S. Je ne savais pas si l'organisation existait toujours mais je me devais d'essayer. Avec un tout petit peu de chance peut être arriverais je à dégoter deux trois trucs utiles. Je n'avais pas besoin de beaucoup. Juste de quelques pistes. Juste d'assez d'éléments pour commencer à émettre une théorie. Pour commencer à construire un plan. Si j'étais vraiment chanceux, peut être tomberais je sur l'un de mes anciens collègues. Mieux encore sur l'un des membres de mon équipe. J'essayais cependant de ne pas trop espérer. L'espoir c'était bien pour continuer à sa battre mais en avoir trop était tout aussi dangereux que de ne pas en avoir du tout. Comme toujours, le juste milieu était la clé.

« [...] Même certains points de l’histoire ont changé, comme si, a un moment, les cartes avaient été distribuées autrement ou qu’on était dans un monde parallèle. Je sais pas j’y connais rien à tout ça ». Le regard porté au loin, je réfléchissais. J'avais toujours été un homme plus ou moins cartésien. J'étais un militaire dans l'âme. Je voyais blanc et noir. Mais depuis que j'étais dans l'équipe NIGHTSHADE, ma vision du monde avait évolué. En même temps, il pourrait difficilement en être autrement. Et puis c'était sans compter sur tous les super héros et leurs antagonistes. Il y avait quelque année, l'idée d'une dimension parallèle m'aurait fait rigoler. Aujourd'hui, l'hypothèse me paraissait crédible. Pire, elle me paraissait même possible. «  J'avoue que je n'avais pas vu les choses comme ça ». Je n'avais pas eu le temps de me poser des questions aussi existentielles il fallait dire. J'avais été un petit peu préoccupé par ma propre situation abracadabrante. «  Tu penses que Savage aurait le pouvoir de faire quelque chose comme ça ? ». La question méritait d'être posée. Je ne savais pas exactement ce qu'elle savait ou non de lui. Pour ma part, j'avais quelques infos. L'avantage d'être un agent sous les ordres de Waller. On finissait toujours par enfoncer ses doigts dans le pot de miel. Les bruits de couloir il n'y avait que ça de vrai. Les espions adoraient papoter. Cela en était presque ridicule. Quoiqu'il en était, je n'en savais pas non plus assez pour affirmer qu'il était derrière tout ça. Par contre, je pouvais dire sans me trouver que si il n'en avait pas les pouvoirs, il en avait forcément la volonté. Il voulait contrôler le monde. Voilà qui était chose faite. Bien sur, pour le moment son pouvoir était limité aux USA. Mais cela n'allait pas durer. Je le savais. Je le sentais. Un homme comme lui ne se contenterait pas de si peu. Jamais. A tel point que c'était une insulte que de le penser.

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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyVen 21 Sep - 13:23

 
Ry.ka
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C’est sûr que niveau réveil ce n’est pas facile franchement… Quant aux enfants…. « Jsais pas j’ai jamais été comme ça. Je m’élevais déjà seule à leur âge » fait elle en dévoilant pour la première fois quelque chose sur elle. Rylee n’est pas du genre à parler d’elle, elle s’arrange souvent pour qu’on ne lui pose pas de questions ou alors s’arrange pour fermer tout de suite la conversation et ne surtout pas la renvoyer parce qu’elle ne veut pas répondre et qu’elle se moque bien de la vie des gens mais dans cette réalité elle est plus franche, a moins de démons aussi les phrases sortent toute seule, sans qu’elle ait le temps d’y penser. Elle se rend compte trop tard d’ailleurs de ce quelle vient de dire et porte son attention sur ses enfants, comme si elle veut vérifier ce que Luka vient de dire mais c’est vrai que bien qu’ils ne soient pas les parents aimants qu’ils sont d’habitude, les enfants n’ont pas l’air de prendre ombrage de tout ça, se contentant de vivre leur petite vie, se disant peut être que papa et maman ne sont pas bien en ce moment. Elle ne sait pas ce qu’ils pensent en fait et ne s’est même jamais posé la question jusqu’à aujourd’hui. En tout cas elle n’a pas envie d’être comme ça, elle ne l’a jamais été et pour elle c’est juste pas possible de s’imaginer ainsi du coup, c’est un état qu’elle ne connait pas et donc quelque chose à repousser comme on peut repousser la nouveauté et ce qu’on juge dangereux pour soi même.

Elle est sortie de ses pensées par les condoléances de Luka et se marre à son tour « Je n’y manquerai pas » Elle est sure que ça va le faire beaucoup rire. Ou pas du tout d’ailleurs mais en tout cas ça l’amuse beaucoup elle. Mais hélas elle n’est pas capable de lui donner plus d’informations elle ne sait rien, elle gère les enfants parce qu’ils se sont déjà arrangés pour les refiler plusieurs jours à son père et son… frère… mais ils ne peuvent pas faire mieux. Ca leur a permit au moins de faire un point, de discuter de ce qu’ils avaient en souvenir commun et de comprendre ce qui se passe dans ce monde mais faudrait au moins une semaine de plus pour faire quoique ce soit et même si Rylee est une femme d’action elle est obligée d’être objective : JB avance forcément beaucoup mieux sans elle. Elle aurait envie de se mettre des baffes de penser ça mais elle n’est pas capable de se concentrer trois heures sans dormir tout autant après donc c’est totalement ridicule de le retarder dans ses recherches. Elle se contente donc d’être pendue à son téléphone tout le temps, pas super rassurée qu’il fasse ça tout seul parce qu’elle n’a pas envie de le perdre… enfin plutôt qu’il se mette dans la merde comme un grand sans qu’elle puisse venir l’en sortir.

Elle dit ce qu’elle pense, ne sachant pas si ça fait avancer les choses. « Je connais mal Savage à vrai dire c’est pas vraiment le taf des sections d’assaut de Gotham » Elle le connait de réputation mais c’est à peu près tout. « C’est plutôt toi qui dois avoir des infos non ? » parce que c’est plutôt son travail de mettre le nez dans ce genre d’affaires. Rylee peut dire beaucoup de choses sur le joker, le pingouin, black mask, et les familles mafieuses de Gotham mais franchement elle n’est pas capable d’en savoir autant sur Savage. « Mais aux dernières nouvelles il ne faisait pas trop dans ce style là. Quoiqu’après comme ils trouvent tous un moyen de s’allier à un moment pour nous faire chier, il a peut être une solution pour y arriver. Mais qui est capable de ça alors ? Enfin « ça »… On sait même pas ce que c’est » Parce qu’un monde parallèle ou bien un retour en arrière ou bien de le magie ? « De la magie ? Mouais enfin j’y connais rien non plus donc ça aide pas… Ca fait chier… » soupire t’elle alors que ses enfants reviennent en courant pour lui faire un gros câlin, qu’elle va accepter parce qu’elle n’a pas le courage de les repousser avant que sa fille lui offre une fleur pour « son petit frère ». Super… « Merci… » fait Rylee sans trop savoir quoi dire de plus avant qu’ils repartent et qu’elle regarde Luka « Tin vivement qu’on trouve ce qui merde… » Parce que ça va pas être tenable et une seule chose se répète dans son esprit « pourquoi que j’accouche pas, pourvu que j’accouche pas… »
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptySam 22 Sep - 21:23

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 « Je connais mal Savage à vrai dire c’est pas vraiment le taf des sections d’assaut de Gotham. C’est plutôt toi qui dois avoir des infos non ? ». Un léger rire s'échappa d'entre mes lèvres. «  Touché » répondais je calmement et avec humour. Il était vrai que c'était plus mon boulot que le sien. Sans le vouloir – ou plutôt sans le savoir – elle avait fait écho à mes propres pensées. Le fait étant que j'avais posé cette question justement parce que je ne connaissais pas la réponse. Savage était beaucoup de choses. J'étais persuadé qu'on ne connaissait même pas encore la moitié de ses capacités. L'homme semblait toujours avoir un nouveau tour dans son sac. Il n'était clairement ni à cours de ressources ou d'idées. C'était bien dommage qu'il avait choisi à profit son talent de cette manière. Il aurait beaucoup eu à apporter au monde... si il ne cherchait pas à tout prix à le contrôler. C'était quand même étrange en y pensant. Malgré son très grand âge, il ne semblait rien avoir appris. Certes il changeait ses méthodes et ses moyens mais ses idéaux restaient les mêmes. Avec une vie aussi longue on aurait pu penser qu'il aurait appris depuis longtemps que l'humanité tenait à ses droits. Elle exécrait le contrôle. Du moins autre que cela qui était nécessaire dans la vie quotidienne. Il devait forcément existait des règles. Des lois. Le monde ne ressemblerait jamais à rien dans le cas contraire. Si chacun était maître de sa justice, cette planète ne survivrait pas. Pour autant, il ne fallait pas trop en faire. Comme à chaque fois, l'on n'en revenait à la théorie du juste milieu. Il fallait prendre pour céder ailleurs. La société était formée sur un consensus. Sur des valeurs de respect réciproques. Les citoyens donnaient à celui qu'ils élisaient temporairement leader leurs confiances. Dès que cette dernière était bafouillée, elle était repris et le leader renversé. Le schéma était vieux comme le monde. Les dirigeants ne restaient dirigeants que lorsqu'ils ne piétinaient pas les libertés de leurs sujets. Bien sur, des contre exemples pouvaient toujours être trouvés dans les trop nombreuses dictatures des pays dits en développement. Le monde n'était pas parfait. Mais ces dernières finissaient toujours par se fissurer et tomber. Rien ne durait jamais.

« Mais aux dernières nouvelles il ne faisait pas trop dans ce style là […] Mais qui est capable de ça alors ? Enfin « ça »… On sait même pas ce que c’est. De la magie ? Mouais enfin j’y connais rien non plus donc ça aide pas… Ca fait chier… ». « J'avoue que je ne sais pas trop. Savage semble capable de tout. En tout cas, cela ne m'étonnerait pas ». Nous n'étions pas plus avancé. Ni mes connaissances ni les siennes ne nous permettaient avec certitude de nous prononcer. Nous étions donc coincés dans nos hypothèses. «  En revanche, il est certain que cela ne peut pas continuer ainsi. Cet homme est fou ! ». Là par contre, je n'avais aucune incertitude. Ce fut donc avec véhémence que je prononçais ces derniers mots. Un peu trop tard peut être aussi au vu des quelques regards qui se tournèrent dans ma direction. Je les soutenais sans sourciller. Les parents retournèrent bien vite s'occuper de leurs affaires. Il était vrai que je n'avais jamais un air très commode lorsque je m'y mettais. L'avantage d'avoir un métier comme le mien ? Une mean face imbattable. «  Et puis, on ne peut pas continuer à évoluer dans une réalité ou une dimension qui n'est pas la nôtre. Cela finira forcément par avoir des conséquences catastrophiques ». Je ne m'étais pas encore assez posé jusqu'à présent pour me poser ce genre de questions. Qu'allait il m'arriver si je restais ici ? Il y aurait des effets. Probablement extrêmement néfastes. Je pouvais déjà sentir mon sang se transformer en glace dans mes veines. La seule idée de perdre mon identité, de me perdre me soulevait l'estomac. J'étais qui j'étais et je ne pouvais imaginer devenir quelqu'un d'autre, cet autre Luka par exemple. Celui qui avait certes une famille à lui mais avait perdu tout contact avec ses ascendants et aïeuls. La transition se ferait certainement sans que je ne m'en rende réellement compte. Un jour, il était possible que je me réveillé en ayant rien connu d'autre que la vie dans laquelle j'avais été propulsé bien malgré moi. Je savais que ce n'était probablement pas la pire. Du peu que j'avais vu, elle était emplie d'amour et de lumière. Je supposais que c'était déjà pas mal.

Mes pensées furent couper par l'arrivée des enfants de Rylee. Je les observais et les suivis des yeux lorsqu'ils repartirent en courant vers de nouvelles aventures peuplées de princesses et de pirates. « Tin vivement qu’on trouve ce qui merde… ». «  Oui et le plus tôt sera le mieux » soufflais je alors que ce fut au tour d'un de mes fils de venir nous rejoindre. Le petit garçon se hissa entre Rylee et moi et croisa les bras sur sa poitrine, contrarié. « Qu'est ce qui se passe ? ». Il effectua une petite moue et se renfrogna un peu plus. Je l'étudiais et laissais tomber. «  Dimitri a dit que j'étais le gros jumeau » expliqua t-il de lui même après quelques secondes. «  Est ce que tu trouves que je suis gros papa ? ». Sa petite tête blonde se tourna vers moi. J'avisais avec une panique intérieure les larmes de crocodiles qui commençaient à perler au coin de ses yeux. Je n'avais plus eu à consoler mes sœurs depuis des lustres. J'avais donc oublier la sensation d'impuissance qui accompagnait la vision de ces larmes. «  Absolument pas. Tu est parfait comme tu es » soufflais je sous le coup de cette pression interne. L'enfant ne sembla pas remarquer mon désarroi et accepta mes propos. Il se colla contre moi et je refermais maladroitement mes bras autour de son petit corps. Du coin de l’œil, j'envoyais un regard à Rylee et haussais finalement les épaules. « Tu as oublié de dire bonjour ». Je regardais les joues du garçon s'empourprer et ce fut très timidement qu'il salua la policière. Je fus soulagée lorsqu'il ne demanda pas mettre ses petites pattes partout sur son ventre rebondi. Ça aurait été le summum de ma gêne.  Cette dernière disparut bien vite cependant lorsque le sol bougea violemment sous mes pieds et que des cris commencèrent à se faire entendre un peu partout. Par la force de l'habitude, je trouvais cette partie de moi qui n'était que contrôle, calme et froideur. Il se passait quelque chose et le militaire en moi répondait à l'appel.

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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyVen 28 Sep - 10:13

 
Ry.ka
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Fou c’est peu de le dire. Rylee ne fait pas attention aux regards qui se posent désormais sur eux alors que les gens s’éloignent doucement de ce père et cette mère qui ont des propos trop dangereux et trop injurieux à leur gout mais elle s’en fout, elle a d’autre chose en tête de toute façon. Elle ne voit pas quoi faire et ne sait pas non plus quoi faire et si surtout elle peut le faire parce qu’elle se sent coincée avec cette grossesse. Elle se retrouve à gérer les enfants parce que c’est mieux ainsi mais elle qui a toujours été une femme indépendante elle donnerait beaucoup pour être de nouveau célibataire et seule et pouvoir agir sur ce qui se passe. Elle ne sait pas ce qu’elle ferait mais au moins elle pourrait faire quelque chose. Ce serait déjà mieux. Là elle se sent juste énorme et inutile. Au fond d’elle-même elle sait que ce n’est pas vrai parce que la Rylee mère de famille est très heureuse de cette situation et qu’elle sait bien qu’il n’y a pas d’autres solutions parce que les enfants n’ont rien demandé, ils n’ont pas conscience de tout ce qui est en train de se passer et pour ce qui est de son futur enfant, elle n’a aucune raison de vouloir lui faire du mal donc elle est obligée de prendre soin d’elle -grande première quand on connait le jeune femme- et s’occuper de ses enfants. Cette situation la dépasse complètement et elle gère comme elle peut les marques d’affections de ses enfants, voyant que Luka a le même soucis avec les siens.

Elle salue le fils de Luka d’un petit sourire parce qu’eux non plus n’ont rien demandé quand elle sent le sol bouger à son tour. Rapidement des cris se font entendre de partout alors que ses enfants reviennent ventre à terre vers elle et qu’elle les prend dans ses bras pour les rassurer. « Calmez vous et surtout vous me quittez pas ! » fait elle ne se redressant lentement alors que les gens commencent à courir dans tous les sens et que les enfants pleurent. Face à cette course dans tous les sens seuls Luka et elle ne bougent pas encore, essayant de savoir ce qui se passe. Ca fait suffisamment de temps que Rylee est flic-enfin normalement- pour savoir que ça ne sert à rien de courir partout tant qu’on ne sait pas ce qui se passe et un tremblement de terre ça peut être beaucoup de choses. « Qu’est ce que c’est que ce bordel encore. » Pour une fois elle n’entend pas la réflexion de ses mômes sur le fait qu’elle vient de dire un gros mot comme ils sont accrochés à elle. Elle ne comprend pas pourquoi les gens courent pour se mettre à l’abri dans les magasins car ça ne les protègera de rien et au moment où elle pense ça plusieurs bâtiments explosent, entrainant un tremblement encore plus puisant, projetant des pierres et de verres sur des mètres et des mètres. Rylee prend ses enfants contre elle, dos à l’explosion, aidant Luka a protéger les siens en les mettant entre eux.

Elle relève la tête vers Luka, yeux dans les yeux. « Faut trouver un endroit découvert, loin de bâtiments pouvant s’écouler ou tout autre menace du même genre. A moins que tu aies une meilleure idée » lui fait elle avant de prendre ses enfants et les entrainer avec eux plutôt vers le cœur du que vers les bâtiments qui sont clairement la cible de bombardement. « Si j’y crois… Il bombarde les villes quoi ! Enfoiré de fils de pute ! » Soudainement elle pense à JB, se demandant si c’est la même chose de son côté et comment il s’en sort. Elle n’en sait rien et n’a clairement pas le temps de lui envoyer un sms pour prendre de ses nouvelles, elle le ferait quand ils auront pu se mettre à l’abri au maximum. Un nouveau tremblement de terre les secoue et elle manque de trébucher, se retenant à Luka. Ne pas accoucher maintenant serait aussi une très bonne idée. Ce n’est pas du tout le bon moment et elle n’est pas du tout au bon nombre de mois pour le faire. Elle a beau essayé d’être clair, elle a du mal à faire le point entre ses deux personnalités, inquiète pour ses enfants à qui elle parle doucement pour les rassures. « Ca va aller, vous inquiétez pas ça va aller » fait elle pour les siens comme pour eux de Luka. « Et papa ? » «  On se met à l’abri et on l’appelle » rassure t’elle Andrew.
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptySam 29 Sep - 23:13

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 Une odeur de souffre voyagea jusqu'à mes narines. J'identifiais immédiatement la substance explosive utilisée.  Avec mon expérience, ce n'était pas compliqué. Un talent vraiment que je n'aurais pas forcément aimé à voir mais un qui restait utile tout de même. A force de travailler avec des armes on finissait par intimement les connaître. Le deuxième jumeau ne tarda pas à nous rejoindre, yeux hagards et apeurés. Comme son frère, il se lança sur moi et serra du plus fort qu'il put ses petits bras encore potelés par l'enfance autour de mon abdomen. Les enfants essayèrent de s'enfoncer dans ma peau lorsqu'un autre building fut secoué. «  Qu’est ce que c’est que ce bordel encore ».  «  Je sais pas , mais mets ça sur la bouche et le nez de tes enfants ». Ni une ni deux, je lui donnais des bouts tissus que je venais de mouiller d'eau avec la gourde des gamins. Les doudous ça ne servaient pas qu'à faire la sieste. Probablement allais je le payer très cher plus tard. Mais sur le moment c'était la seule chose potable que j'avais sous la main.  J’intimais à mes propres enfants d'en faire de même. L'eau allait servir de barrage entre les particules fines qui voletaient à présent dans l'air. C'était le seul moyen efficace de protéger leurs gorges et le reste de leurs systèmes respiratoires. Pour éviter que le tissu ne tombe, je le nouai fermement à l'arrière de leurs crânes. « Faut trouver un endroit découvert, loin de bâtiments pouvant s’écouler ou tout autre menace du même genre. A moins que tu aies une meilleure idée ». J'étais partagé. D'un côté, il y avait du bon sens dans sa proposition. Les bâtiments étaient définitivement un danger. De l'autre, nous ne savions pas d'où venaient exactement les bombes. Si elles tombaient du ciel dans notre proximité, leurs courses pouvaient très bien finir n'importe où … bâtiments, arbres, poteaux électriques, lieux dégagés... Tout devenait une cible et nous avec. A l'armée, les deux possibilités étaient mises en pratique. Le plus souvent, l'on se calfeutrait ou se mettait tout de même à l'abri. Si possible en sous sol ou dans un abri anti aérien . «  Le mieux serait de trouver une cave ou un parking en sous sol ».  Cette méthode était utilisée depuis des décennies. Pendant la seconde guerre mondiale, les habitants des villes assiégées se réfugiaient dans les caves pour échapper aux bombardements. Bien sur, cette méthode possédait une faille. Un danger. Celui de rester coincé sous terre par les débris de la structure posée au dessus. Pendant qu'elle rassurait sa progéniture, je scannais les environs. « Là, à 3 heures. Il y a un parking ». La distance entre notre position et le parking était assez grande et absolument pas pour me plaire. Elle nous laissait à découvert pendant plus de temps que je ne voulais. Mais c'était la seule solution potable qui se présentait réellement à nous.

«  Okay, écoutez » commençais je en m'adressant à tous les enfants. «  On va aller se cacher là bas. Mais d'abord on doit traverser toute cette partie du parc et on doit le faire le plus rapidement possible d'accord ? ». Ma question n'attendait pas réellement de réponse mais j'attendis tout de même que toutes les petites têtes bougent pour me donner leurs accords. «  Vous allez rester groupés et près de nous. Les enfants lâchaient votre mère. Je vais m'occuper d'elle ». Rylee enceinte, elle allait avoir besoin de mon aide pour traverser à toute vitesse. Je ne savais pas si la course de vitesse était un sport recommandé dans sa condition physique et c'était donc pour ça que j'allais plus ou moins la porter jusqu'à notre point de chute. «  Rylee, tu vas t'appuyer sur moi okay. Je vais prendre une partie de ta masse corporelle pour que l'effort soit moins intense ». Avec naturel, j'avais repris les commandes de l'opération. Mon grade et les responsabilités qui étaient liées à ce dernier revenaient par habitude. «  Okay les enfants , on y va ! ». Comme un seul homme, ils commencèrent à s'élancer à travers la pelouse et le bac à sable. Rylee et moi étions juste derrière.

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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyJeu 18 Oct - 10:20

 
Ry.ka
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Les bâtiments commencent à tomber autour d’eux et Rylee serre ses enfants contre elle, réflexe qu’elle ne peut s’empêcher d’avoir, n’appréciant pas particulièrement qu’on se serve d’eux comme cible. Elle a l’habitude des missions qui tournent mal, sachant qu’ils ont pris une grenade à la dernière qui les a envoyé à l’hosto d’ailleurs mais là on n’en est plus à la mission qui tourne mal on est en pleine guerre et elle n’y connait rien. JB certainement mais pas elle donc elle écoute ce que dit Luka quand il mouille les linges et l’aide à les fixer correctement sur le visage de ses enfants avant de faire la même chose sur elle. « Vous les gardez bien devant votre nez et votre bouche. » ordonne t’elle a ses enfants qui hochent la tête avant qu’elle se relève pour regarder autour d’elle. Elle sait que ce qu’elle dit se défend mais voyant les bombes tomber surtout sur les bâtiments pour l’instant elle ne sait pas si c’est ciblé ou pas. « T’es sûr ? » demande t’elle à Luka en le regardant. « On ne connait pas la cible, si on se fait enterrer on sera dans la merde, surtout avec mon état » fait elle. Manquerait plus qu’elle accouche tiens… Enfin ça elle va éviter d’y penser et jette un regard là où Luka lui indique qu’il y a un parking. Enfin de toute façon faut bouger donc ils ont le temps d’en discuter le long du trajet.

Andrew et Angel ont du mal à lâcher Rylee mais elle leur fait signe que tout va bien et elle s’appuie contre Luka, connaissant très bien ce genre de compensation comme c’est utilisé aussi quand il y a un blessé dans l’équipe. La flic a une bonne condition physique même si elle est enceinte et n’est pas du genre à stresser. Ce n’est pas un sentiment qu’on connait quand on fait parti d’une team comme la sienne ou sinon vaut mieux changer de métier. « Ok » Elle passe son bras autour des épaules de Luka pour pouvoir se mettre correctement tout en courant, heureusement ils n’ont pas une différence énorme de taille, ce qui va leur permettre de pouvoir courir sans trop de difficultés. « Allez on y va ! » fait elle pour donner l’élan à ses enfants de courir. La distance à parcourir va s’avérer ne pas être le plus difficile de l’étape finalement car les gens affolés courent dans tous les sens sans faire attention aux autres. Ce n’est pas une course de vitesse mais plutôt une course d’obstacle qui se créé, Rylee maudissant entre ses dents ses compatriotes.

L’attention concentrée sur les enfants comme elle sait que Luka est concentré sur son objectif, elle remarque assez vite qu’Angel et Dimitri viennent d’être poussés et les ont perdu de vue « Luka arrêtes ! » ordonne t’elle avant de courir pour récupérer les deux enfants qui ne sont pas bien loin mais sont déjà totalement perdus. Angel se jette dans ses bras, Dimitri aussi et elle évite de justesse un groupe de personnes en essayant de retrouver Luka et les deux autres, assourdis soudainement pas la déflagration d’une nouvelle bombe qui va s’abattre sur un des immeubles en face d’eux, faisant s’écrouler un bout du parking qu’ils essayaient de rejoindre. Elle rejoint Luka avec les deux enfants qui s’accrochent à elle, remontant correctement leur bout de tissu. « Toujours le parking ? » demande t’elle avant de lui montrer aussi une petit boutique un petit peu plus loin, une ombre grouillante attirant son regard soudainement, voyant des rats partir dans une petite rue. « ‘Tin les égouts ! L’endroit préféré de nos emmerdeurs à Gotham pour se protéger. T’en penses quoi ? » propose t'elle en continuant d'avancer parce que ce n'est pas le moment de s'arrêter. Une idée comme une autre après tout et si jamais une entrée se bouche, une autre est toujours dispo pour pouvoir sortir un peu plus loin non ?! Bien sur faut trouver une entrée mais y’en a toujours un peu partout et elle a beau être enceinte elle passe, elle n’est pas encore aussi large que haute. En tout cas elle s’en est déjà servi à Gotham et ça leur avait bien sauvé les miches.
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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyJeu 18 Oct - 19:59

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 Avec une partir du poids de Rylee, ma course était ralenti. La condition physique de mon autre moi n'était clairement pas à la hauteur de mes aptitudes normales. Ni même de mes espérances. Cependant, il fallait faire avec ce qu'on avait. Certes, j'avais moins de muscles. Mais j'avais toujours toute ma tête. Et franchement, ceci me paraissait être un cadeau inestimable. Je préférais de loin avoir conscience de qui j'étais qu'avoir un corps d'Apollon. « Luka arrêtes ! ». La voix de Rylee perça la cacophonie ambiante pour arriver jusqu'à mes oreilles. Son corps quitta le mien. Je la suivis des yeux et rattrapais les deux autres enfants qui avaient continué à avancer, inconscient de la séparation que notre groupe venait de subir. Les quatre enfants de nouveau entre nous deux, je les protégeais de mon corps lorsqu'une autre bombe fit voler en éclat un building. Un juron passa mes lèvres lorsque des débris tombèrent sur l'entrée du parking. « Toujours le parking ? ». «  Non ». l'endroit me semblait à présent compromis. Et surtout, bien trop dangereux. L'explosion venait d'endommager sa structure externe. Même de là où j'étais je pus voir clairement une fissure lézarder sur le béton. Tout le parking était  à présent instable. Contrarié, je serrais des dents. Nous ne pouvions pas rester plus longtemps à découvert. Être ainsi exposé, nous mettait bien trop en danger à mon goût. J'avais quatre enfants en bas âge et une femme enceinte à protéger. Nous ne pouvions pas rester ici. Finalement ce fut Rylee qui me présenta la solution. « Tin les égouts ! L’endroit préféré de nos emmerdeurs à Gotham pour se protéger. T’en penses quoi ? ». «  Allons y. restez près de moi. Personne ne s'éloigne. Les enfants tenez vous la main ».  Pendant que je donnais les directives le plus clairement possibles, je passais un bras autour de la taille de Rylee pour reprendre une partie de son poids. De l'autre main, j'attrapais celle d'un de es fils. Notre chaîne formée, je remis tout le monde au pas de course. La ruelle dans laquelle nous nous engouffrions n'avait rien pour me plaire. Elle était étroite, engoncée entre deux hauts buildings. Immeubles qui pouvaient nous tomber sur le crâne à tout moment. Notre temps était donc compté. Nous devions agir vite. Par chance, nous n’eûmes pas à chercher longtemps avant de trouver une bouche d'égout.  Je relâchais Rylee et mon fils pour me précipiter sur cette dernière. La bouche n'avait pas été ouverte depuis un moment et le temps avait collé  la plaque à ses rebords. Malgré la force de mes bras, elle ne bougea pas d'un millimètre.

Gagné par une inquiétude grandissante, j'envoyais mes yeux bleus chercher autour de moi. Au premier coup d’œil, je ne trouvais rien qui puisse nous aider. Je me relevais donc et allais vers les gros conteneurs qui se trouvaient plus loin. J'ouvrais ces derniers à la va vite et me mis à chercher dans les détritus. Ce n'était pas la pire chose que j'avais eu à faire dans mes trente quatre années de vie. Je me souvenais encore comme si c'était hier du petit garçon de sept ans que nous avions trouvé au détour d'une mission. Le corps mutilé avait été abandonné par un groupe d'ennemis. Cette découverte hasardeuse avait bien failli nous coter la vie lorsque l'on s'était rendu compte qu'il avait transformé la dépouille en bombe. Plonger les mains dans le corps sans vie de cet enfant m'avait poussé dans tous mes retranchements. Cela avait poussé tous mes boutons. J'en faisais encore des cauchemars. Je savais que cette vision d'horreur ne me quitterait jamais vraiment.  Elle était là pour rester, ancrée dans mon esprit. Une exclamation de joie passa ma bouche lorsque mes doigts sales se refermèrent sur la forme tordue d'une barre de fer. Avec ma trouvaille, je retournais auprès du groupe et enfonçais le bout sur les côtés de la bouche. Un râle puissant d'effort passa mes lèvres alors que je forçais sur l'objet. Finalement, la plaque d'égout récalcitrante bougea et libéra le passage. «  Okay Rylee, tu passes en premier et tu réceptionnes les gamins en bas. Je ferme la marche ».  J'aidais la jeune femme à se positionner correctement pour pouvoir descendre le long de l'échelle sans dangers. Ne fois que je la sus en bas, je lui envoyais les gamins l'un après l'autre. Dimitri était le dernier. L'enfant se colla contre mon buste et cria pour ne pas descendre. «  Regarde moi, tesoro, regarde moi ! ». Ses yeux bleus se posèrent dans les miens. «  On a pas le choix d'accord. Je suis juste derrière toi. Papa est là ». Le bambin hocha la tête et commença sa descente, tremblant comme une feuille. Du haut de la bouche, j'espérais que sa prise était sûre. Lorsque ce fut à mon tour, je m'engageais dans le passage tout en tirant la plaque d'égout vers moi pour sceller à nouveau l'entrée.  Des pleurs se firent directement entendre lorsque nous nous retrouvâmes dans le noir le plus total. Grâce au flash de mon téléphone, j'éclairais les visages terrifiés. «  Restons pas là ». Avancer était la meilleure chose à faire. Nous devions quitter les environs de l'attaque et ressortir plus loin. Un enfant dans les bras et l'autre accroché à mon pantalon, je commençais à m'enfoncer dans les entrailles de la ville, avec pour seul guide la lumière blafarde de mon appareil mobile.

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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyJeu 8 Nov - 17:52

 
Ry.ka
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Rylee ne peut s’empêcher de penser qu’heureusement qu’ils sont deux flics normalement parce que ça leur permet de réagir plutôt vite même si elle sait qu’ils se trouvent bien trop lents. Cela les fait forcément râler mais quand elle voit tous les gens qui courent dans tous les sens, qui sont touchés par les bâtiments qui s’écroulent ou bien qui restent sans pouvoir bouger parce qu’ils ont peur elle se rend compte que, même si leur vie est tout autre, les réflexes sont quand même toujours là. Elle pourrait venir en aide à tout le monde mais elle n’a jamais été ce genre de personne et clairement rien ne compte pour elle à part la survie de ses enfants, de ceux de Luka et leur propre survie. D’habitude elle fait passer son équipe en premier mais il y un début à tout et c’est presque comme son équipe. En tout cas c’est ce qu’elle se dit quand elle se rend compte qu’elle ne survivrait certainement pas si elle perdait un de ses deux enfants. Cette situation est clairement trop étrange et elle préfère ne pas penser à l’après. Une chose à la fois.

Elle garde les quatre enfants contre elle pendant que Luka retourne la ruelle pour essayer de trouver quelque chose pour ouvrir cette satané plaque d’égout et essaie de les rassurer comme elle peut mais difficile de ne pas entendre les gens qui hurlent et les immeubles qui s’écroulent les uns après les autres. Elle-même n’en mène pas large à force. Elle échappe un soupir de soulagement quand elle voit la barre de fer dans les mains de son collègue et s’avance pour passer en premier une fois l’accès dégagé. Elle descend doucement, essayant de ne pas tomber, ce n’est pas le moment et réceptionne les enfants les uns après les autres, répondant aux câlins que les enfants lui demandent pour être réconfortés de toute cette agitation. Elle allume à son tour la torche de son téléphone pour essayer de mieux y voir. « Ce n’est rien les enfants, ce ne sont pas les petites bêtes qui mangent les grosses d’accord ? » Parce qu’avec leur lumière ils dérangent bien entendu toute la faune des égouts et les enfants poussent des petits cris de terreur.

Elle avance avec Luka et les enfants quand elle sent des douleurs dans son ventre. « Attends Luka, faut que je m’arrête » fait elle en s’appuyant contre le mur quelques instants, portant les mains à son ventre. « Ce n’est rien mais si je m’arrête pas ce sera pire ». Son fils vient poser ses mains sur son ventre comme il le fait souvent et chantonne comme le fait JB normalement, ce qui la fait sourire. « Merci mon chéri » fait elle avec douceur en caressant la tête de son fils avant de se rendre compte de ce qu’elle fait. C’est naturellement qu’elle a fait ça et elle est contente d’être dans le noir pour qu’il n’y ait pas vraiment de témoins… Mais franchement, est-ce important maintenant ? Elle souffle doucement histoire de calmer les tensions et les contractions qu’elle a eu, sachant très bien qu’elle en a si elle s’agite trop, le médecin ayant bien dit qu’il était loin de sortir mais autant ne pas jouer avec le feu. « Tu penses qu’on continue encore pendant combien de temps ? » demande t’elle pour ne pas laisser le silence s’installer alors qu’ils sont au milieu de nulle part et que les enfants sont déjà paniqués de cette histoire. « Les bombes semblaient être assez ciblées quand même non ? On marche encore une demi heure et on teste de sortir ? » lui demande t’elle en se redressant péniblement et en reprenant la marche.

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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyDim 11 Nov - 19:46

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 Le visage de mon fils se perdit dans le creux de mon coup. L'enfant resta accroché à mon tee-shirt comme si sa vie en dépendait. Ce qui était quelque part le cas. A ce moment précis, j'étais celui qui avait à charge sa sécurité. Son frère en faisait d'ailleurs de même sur ma jambe, e poing fermement refermé sur le tissu rêche de mon pantalon du jour. Avancer ainsi,  n'était pas simple mais je me retenais de faire tout commentaire. Ils avaient besoin de ça pour se sentir rassuré et je n'allais pas leur enlever le seul confort qu'ils avaient trouvé. Jusqu'à présent qui plus était, ils avaient été braves. Plus brave certainement que je ne l'aurais été à leur âge si j'avais été placé dans la même situation. Après, évidemment, cela n'était qu'une simple supposition de ma part. Il était difficile de dire avec certitude qu'elle aurait été notre réaction lorsque nous n'avions jamais été confronté au problème. Nos vies étaient bien différentes. Dans la banlieue de Raleigh, rien ne m'avait jamais atteint. Si ce n'était l'absence de mes parents lorsqu'ils avaient préféré continuer leurs études. Un choix que j'avais pu leur reprocher lorsque j'étais plus jeune et que je comprenais bien plus facilement de nos jours. C'était fou ce que l'âge pouvait faire pour notre sagesse. « Attends Luka, faut que je m’arrête ». Il ne m'en fallu pas plus pour arrêter d'avancer. Je tournais mon regard inquiet – et par la même occasion la lumière de mon téléphone portable – sur Rylee. Mains sur son ventre, elle semblait être en proie à un mal être croissant. Un grimace passa sur mon visage. Je n'osais imaginer ce qu'elle ressentait. De toute façon, je n'aurais pu. Ce dont elle faisait l'expérience, je n'aurais jamais à m'en accommoder. L'avantage d'être un représentant masculin de la race humaine je supposais. « Ce n’est rien mais si je m’arrête pas ce sera pire ». Je hochais doucement la tête. «  Okay » repris je cependant à vois haute lorsque je me souvenais qu'elle ne pouvait percevoir mon mouvement de tête. «  Tu es sûre ? » m'enquis je tout de même à nouveau. Certes j'avais le niveau dans les soins de secours de base et dans les soins militaires de combat … mais c'était bien tout. Un accouchement .. cela dépassait de loin ce que je pouvais gérer. Je n'avais pas la moindre idée de ce que quelqu'un était censé faire dans une situation pareille.  Et encore moins si j'en étais capable.

« Tu penses qu’on continue encore pendant combien de temps ? Les bombes semblaient être assez ciblées quand même non ? On marche encore une demi heure et on teste de sortir ? ». «  Faisons comme ça » soufflais je. «  Hésites pas si tu as besoin que je te serve de béquille temporaire ». Cela n'aiderait pas ses contractions mais cela pouvait tout de même l'aider quelque peu. Du moins pensais je. Après tout, je ne connaissais rien à rien dans ce domaine. En bon célibataire que j'étais, les questions sur la grossesse ne me concernaient ni de près ni même de loin. Doucement, nous reprîmes notre route à travers le dédale de souterrains à l'odeur peu ragoutante. Plus d'une fois, un enfant émit un cri de dégoût. De manière fréquente, j'envoyais des regards derrière moi pour m'assurer que Rylee suivait le rythme et que je n'étais pas à la devancer avec mes foulées trop rapides. Je m'étais calée sur son rythme mais j'avais tout de même des plus grandes jambes qu'elle. Au bout d'approximativement une demi heure, je nous stoppais sous l'orifice d'une bouche d’égout. « On va essayer celle là ». Ne pouvant pas monter avec les mains prises, je confiais la charge de garder la lumière de mon téléphone vers la plaque fermée à l'un de mes fils. Suite à quoi, je montais l'échelle mousseuse et glissante pour me placer en dessous de l'objet. Doucement, je testais la solidité de l'ouverture. Voyant que rien ne bougeait, j'appliquais plus de force. La plaque ne bougea pas. Un soupir de frustration passa donc mes lèvres. Pour autant, je n'abandonnais pas pour éviter de créer la panique chez les enfants. Finalement, l'objet bougea et libéra le passage. Le soleil vint immédiatement taper sur mon visage. Le bruit des sirènes agressa mes tympans. Aucun bruit de bombes ne fit cependant à déplorer. Soit l'attaque était finie soit nous étions assez loin de la zone d'impact. En ce qui me concernait, je penchais pour la première  solution. L'attaque était terminé et nous en avions réchapper. Maintenant, il suffisait juste de faire remonter tout ce beau monde à la surface sans que personne ne se blesse.

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MessageSujet: Re: They've trade their guns for love (rylee)   They've trade their guns for love (rylee) EmptyMar 13 Nov - 21:26


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Ry.ka


Rylee hoche la tête avant de se rendre compte que ce n’est pas les deux pauvres lumières de leurs portables qui risquent de faire deviner à Luka ce qu’elle lui répond aussi elle reprend verbalement « Oui oui » Non pas pour le rassurer mais parce que ça va. Ou alors c’est pour se rassurer elle, ce qui est fort possible. Elle n’a clairement aucune envie d’accoucher maintenant… En fait la seule chose qu’elle demande, si quelqu’un écoute là haut ou bien si quelqu’un peut tout simplement juste entendre ce qu’elle a à dire c’est que tout revienne en ordre avant qu’elle ait à accoucher parce qu’elle n’a clairement pas envie de découvrir ça. D’une certaine façon ce ne sera pas une première et c’est une pensée qu’elle repousse parce que, justement, des images pas agréables reviennent à chaque fois qu’elle y songe et elle n’a pas du tout envie de les imprimer dans son esprit. Elle remercie les cours qu’elle a prit pour apprendre à souffler profondément et essayer de reprendre le contrôle sur son corps. Merci à cette vie de lui avoir appris le yoga et a sa vie de sportive d’avant qui se superpose et lui permet de calmer son cœur, son corps et le bébé qui écoute la voix de son grand frère assez vite, comme Jb est capable de le faire.

Elle essaie de faire que le silence ne s’installe pas, que tout le monde ne se focalise pas sur ses douleurs au beau milieu des bombardements et propose de marcher une demi-heure avant d’essayer de sortir histoire de se donner un objectif. « Je vais commencer seule et si je le sens pas je te demande » répond t’elle rapidement avant de se redresser, passant ses bras autour de ses enfants avant de continuer leur chemin. Les enfants ont peur, elle essaie au maximum de leur faire penser à autre chose en les occupant avec les jeux qu’ils jouent généralement dans la voiture. Ils jouent le jeu, même si elle sent qu’ils sont a l’affut du moindre mouvement, du moindre bruit, cela leur permet quand même de se changer les idées et à elle aussi à vrai dire. Ils finissent par arriver à une bouche d’égout au bout d’un moment et elle relaie Luka auprès de ses enfants en attendant qu’il puisse ouvrir, en espérant que le puisse… Si elle a un court instant de découragement en voyant que cela bloque, elle pousse un soupire de soulagement en voyant enfin un peu de lumière, signe qu’il a réussit.

Elle fait grimper les enfants les uns après les autres pour les laisser sortir avant de remonter tout doucement elle-même. La lumière l’aveugle quelques instants avant qu’elle sente Luka l’aider à faire les derniers efforts et elle apprécie de sentir enfin l’air frais. Enfin frais… Chargé de tout ce qui vient de se passer, de poussière et autre mais c’est agréable quand même. « Merci » fait elle en posant sa main sur le bras de Luka. Ce n’est pas souvent que la jeune femme dit ce genre de chose mais elle lui est reconnaissance de l’avoir aidé, ses enfants et elle, dans cette journée particulièrement difficile. Elle reste un peu abasourdie par tout ce qui vient de se passe. Des bombes… Jusqu’où cela va-t-il aller ? Est-ce que vraiment ils vont devoir supporter tout ça en plus d’un monde qu’ils n’ont pas demandé ? Elle s’appuie un peu contre un mur, les ambulanciers ont beaucoup de choses à faire mais une femme s’approche d’elle pour la faire s’asseoir et elle n’est pas contre un peu d’aide pour une fois. « Ce n’est que le début… » annonce t’elle a Luka comme à elle-même alors qu’on vient lui prendre la tension et lui poser diverses questions. Si elle peut éviter l’hôpital elle en sera bien heureuse mais vérifier que le bébé va bien lui importe aussi, il n’a rien demandé lui… Elle non plus elle n’avait pas demandé de vivre tout ça… Tout comme son collègue… Elle finit par prendre son téléphone pour envoyer un sms à JB, espérant qu'il a pu se mettre à l'abri lui aussi s'il a vécu la même journée. Elle reste encore un peu tranquille avant de rentrer chez elle pour que tout le monde puisse se reposer même si elle sent que les enfants ne vont plus la lâcher d'une semelle désormais. Ils n'auraient pas du avoir a vivre cela.

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AVENGEDINCHAINS
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