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 A job is a job... [Rylee + Ian]

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MessageSujet: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyDim 26 Aoû - 10:15

A job is a job...
Le temps commençait à être long dans cette voiture. Les paquets de chips, les gobelets de cafés qui s'amoncelaient sur le tableau de bord en étaient une belle preuve. JB n'avait pas en horreur les planques, mais quand il avait l'impression de prendre racine, ça pouvait finir par l'emmerder profondément. Mais c'était ça aussi le boulot. C'était bien que dans les films qu'on voyait des flics courir après des méchants tout au long de la journée. Donnant une image fort peu représentative de la réalité et les petits jeunes qui débarquaient dans les rangs, qui voulaient leur dose d'adrénaline déchantaient bien rapidement. Ici, c'était surtout beaucoup de paperasse, beaucoup de planque et un peu de course. Même si à Gotham il pouvait y en avoir un peu plus que la moyenne.

Engoncé dans son blouson, les bras autour de sa poitrine, il se frottait lentement les bras, le froid commençait aussi à se faire sentir. La nuit était bien avancée et ils attendaient leurs clients, qui ne semblaient pas vouloir pointer le bout de leurs nez. Il espérait que ce n'était pas encore une fois un tuyau bidon qu'on leur avait refilé. Cela arrivait parfois et sans compter souvent la perte de temps que cela induisait, ils pouvaient aussi risquer plus gros. La perte de Gregg en était la preuve. Depuis ce décès, le français se montrait encore plus méfiant.

Enfin, on les avait envoyés à Chinatown, parce que des petits malins s'amusaient à tirer les bancomats du coin. Et pas de façon subtile. Ils débarquaient avec une voiture, posaient du C4 sur les côtés du cracheur de cash, l'accrochaient solidement au cul de la bagnole, faisaient péter les charges et disparaissaient dans la nuit avec le magot. Laissant un trou béant dans les murs des banques. Une façon intéressante de venir tirer de l'argent, vous en conviendrez. Et ils avaient décidés de le faire dans ce quartier pas plus recommander que les autres.

Lemoine n'avait aucune accroche avec les Yakusa, ils ne s'aimaient clairement pas, mais là, c'était pour le bon et honnête citoyen qu'il se gelait les miches dans sa voiture de service, à une heure bien trop avancée de la nuit, en espérant voir débarquer les petits rigolos. Au lieu de pouvoir profiter de la chaleur de son lit. La tête appuyée contre l'appui-tête du siège, côté conducteur, il restait pourtant aux aguets, avalant son énième café.

Rien ne bougeait aux alentours, il attrapa son talkie pour savoir si les autres voyaient quelque chose. Ian et Rylee étaient ensemble dans une autre voiture un peu plus loin, lui faisait équipe avec Marlon. Deux autres voitures étaient en planque dans le coin. Le but étant d'empêcher les voleurs de fuir et d'avoir assez de bras pour les arrêter sans trop de casse.

- Ça bouge chez vous?

Les contacts devaient être les plus minimes. Le but était bien de se fondre dans le décor. Difficile en pleine nuit, de se rendre compte que certains des véhicules étaient habités par des flics en civils, tous prêts à bondir, arme aux poings sur les suspects qu'ils attendaient sagement.

*En français dans le texte
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Dernière édition par Jean-Baptiste Lemoine le Lun 5 Nov - 20:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyJeu 30 Aoû - 14:33

A job is job...





    Le silence était entrecoupé le bruits des lames de bois que Ian Sanders, front plissé, faisait coulisser inlassablement, depuis bientôt trois-quart d'heure. La face bleue et la face rouge du Rubik's Cube étaient quasiment terminées. Les carrés colorés changeaient de position à un rythme régulier. Insomniaque de nature, Junior était finalement devenu un expert, dans l'art de tuer le temps.
    Il le fallait bien, pour ne pas devenir fou, quand on était prisonnier dans les nuits blanches.

    D'ailleurs, il était frais comme un gardon abreuvant sa collègue d'une conversation continue.
    Ils abordaient des thèmes faciles. Après avoir parlé de Gotham, du van en réparation, des cours de sport qu'il venait de commencer, il abordait le récit de son premier voyage en dehors du continent Indien. Il faisait preuve d'une certaine auto-dérision. Ainsi que d'un goût prononcé pour l’anecdote.
    Mais partir de Rangpur avait été, on le comprenait vite, la première vraie peur de sa courte vie. Il ne parlait pas de cet aspect. Il restait sur le général. Ce qui ne le concernait pas de façon privée.

    _ « ... tu sais ce qu'ils m'ont dit... que pour pouvoir rester dans le village je devais être marié à l'une de leur fille. Tu y crois ? Haha ! » Riant avec bonhomie.

    Sanders avait repris du service trois jours plus tôt. Retrouver les Strike faisait du bien au jeune homme. L'activité aussi, qui lui permettait de maintenir ses inquiétudes personnelles à distance.
    La coupure n'avait absolument rien changé à son attitude générale. A l'exception que la rage semblait s'être apaisée et qu'il ne parlait plus du tout des Ukrainiens. Pas une fois il n'avait évoqué Jordiana.
    Il continuait de travailler dix-heures par jours. De faire des blagues sans grande subtilité. Impossible de savoir si l'affaire était derrière lui. Ou s'il avait décidé de garder tout ça pour lui.
    Mais son obsession première était bien là : Retrouver Isabel.

    La planque avait commencé en tous début de soirée. Le nez de la camionnette donnait sur l'une des artères principales de Chaniatown.
    Ils traquaient une bande de chez les Yakuza. A quatre véhicules, savamment postés, les agents couvraient une surface importante du quartier. Ils espéraient prendre le gang en flagrant-délit. Le vol des économies du bon petit Américains lambda contrariait les puissants.
    On leur avait donc gentiment « demandé » de mettre les responsables entre les mains de la Justice.

    _ « Brrr c'te froid de canard... finalement on commençait à s'y faire à cette canicule. Trouves pas ? » Il souriait à sa voisine. Rehaussant le petit col roulé du maillot de corps noir. L'immobilité engourdissait ses muscles.

    Ian se contorsionnait, sur le côté gauche, pour atteindre l'un des thermos de café. Il les avait préparé. Un minimum de confort. Jeune homme plutôt attentionné de nature. Il avait de plus en plus de petites attentions pour les membres de l'équipe. Il cherchait les habitudes des uns et des autres. Parfois les devançaient. Pour Byrd, par exemple, c'était le tabac.
    Les sachets vides, de la boulangerie indienne, se froissaient sous sa main. Il les écartait, en se penchant davantage. Maugréant contre la raideur de son épaule.
    L'arrière de la camionnette était assez vaste. L'un des réceptacles avait glissé sur le plancher. Le plus lourd, celui qui était encore plein.

    _ « Shit. » Marmonnait-il, encore, dans sa barbe naissante.

    Par paresse, et sans doute pour éviter d'avoir à affronter le froid, le détective enjambait l'entre-sièges. Plié en deux pour ne pas se cogner la tête. Il marchait dans l'habitacle, en faisant attention à ne pas heurter les caisses de matériel.
    Accroupi pour attrapé l'objet, de détective se figeait sur place.

    _ « T'entends ? » Levé en une fraction de seconde. Revenu à son poste de surveillance avec une souplesse surprenante. Un coup de sang stimulait son cerveau. Lunettes en main, Ian scrutait la zone environnant le tambank. Il y avait bien du mouvement. « On y est... Salut les gars. » Soufflait-il en surveillant leurs déplacements. Il avait, dans la nuque, la tension du chasseur. Son rythme cardiaque ralentissait, tandis qu'une concentration nouvelle aiguillait ses sens. « Préviens les. 4 hommes. Armés. » Annonçait-il en baissant l'objet.

    Junior se débarrassait de l'outil sur le tableau de bord.
    Puis, il attrapait le sac-à-dos à ses pieds, pour y prendre son arme de service. Prêt à intervenir.


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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyJeu 6 Sep - 12:37

 
Jb, Ian & Rylee
A job is a job...
Tuez-la. Franchement tuez-la… Rylee regarde Ian qui n’arrête pas de parler et soupire longuement en essayant de se concentrer sur ce qu’elle écoute mais il arrive même à couvrir le bruit de sa musique quoi. Pourquoi faut-il que ce soit elle qui soit avec junior ? ‘Tin elle déteste perdre à la courte paille et en ce moment elle a une poisse énorme à ce jeu, faut qu’elle trouve une solution pour changer de jeu ou pouvoir équilibrer la gestion du petit parce qu’elle va finir par faire une connerie et il parait qu’on n’a pas le droit de se débarrasser de ses collègues. Elle entend le talkie qui grésille, signe que l’autre voiture veut leur parler et elle espère que c’est pour bouger mais clairement pas… « A part Junior personne ne fait chier pour l’instant. » répond t’elle avant de faire un grand sourire à son collègue a côté d’elle et de s’enfoncer un peu plus profondément dans le siège où elle est installée depuis trop d’heures maintenant. Rylee n’aime pas les planques, c’est chiant et en plus on ne peut pas bouger ce qui est clairement trop complexe pour elle qui a besoin de faire de l’exercice et de s’occuper pour ne pas se faire chier. Là elle ne peut pas lire sinon elle ne surveille pas, elle ne peut rien faire à part regarder dehors si rien ne bouge. Et supporter Junior qui a décidé de lui raconter sa vie alors que franchement elle s’en fout. Enfin non ce n’est pas tout a fait vrai mais disons qu’elle n’a pas tendance à être hyper communicative sur sa propre vie alors elle a du mal avec les gens qui te la racontent sans que tu aies rien demandé.

« Je préfère quand il fait froid » répond t’elle rapidement à la question de son collègue sans relancer. Bon bonne nouvelle c’est l’heure du café aussi elle laisse Junior leur en servir avant de regarder quelques instants son téléphone, curieuse de l’avoir senti vibrer car elle n’a généralement aucune vie personnelle donc les personnes qui la contactent sont en planque avec elle. Tiens un John à Gotham… Elle lui répond rapidement qu’elle est en mission mais qu’elle lui enverra un message plus tard si elle ne travaille pas encore pendant des heures et finit de l’envoyer quand elle entend aussi le bruit qui fait réagir Junior. Elle acquiesce à la question du jeune homme et le laisse regarder par les lunettes avant de prendre le talkie. « Ca bouge JB. 4 mecs armés pour l’instant. Surement plus. » Comme ils ne voient pas l’intérieur de la voiture qui a les vitres teintées et qu’il fait bien noir elle a un doute qu’ils ne soient que 4. A moins d’être totalement cons ils savent que la police va finir par s’intéresser à eux donc c’est un peu risqué d’être aussi peu. Elle continue donc d’observer, beaucoup moins au taquet que Junior parce qu’elle a appris à connaitre les gangs ici et elle se méfie de ce qu’ils sont capables de faire.

Quand tu habites dans la ville de grands méchants qui adorent inventer des tonnes d’objets pour faire dans le spectaculaire tu apprends à attendre de voir car non seulement ils ont beaucoup d’imagination mais, en plus, ils ont une fâcheuse tendance -pour certains- d’accepter de vendre leur invention aux autres. Elle ne se fait pas autant chier que Junior avec son sac ayant posé son arme de service près d’elle aussi elle pose sa main dessus et de l’autre elle reprend le talkie en faisant signe à Ian de ne pas bouger. « JB. Le mec de droite avec le cuir, c’est pas un mec du masque noir ? » Elle est persuadée de l’avoir déjà vu mais a du mal à le remettre et elle a beau être la première à aller au contact elle aime bien savoir à quoi s’attendre et quand on repère un mec qu’on a déjà eu dans son viseur, on attend quelques instants.  Marlon et Jb sauront si elle déconne ou pas. En tout cas les gars se font même pas chier à porter des masques donc clairement ils ont rien à faire de ce qui peut bien se passer ou alors ce sont des casses éclairs qui vont servir à autre chose ensuite et ils se moquent du coup d’être reconnu. Ou alors c’est fait exprès… Avec tous les gangs en activité ici on a du boulot pour savoir qui est en guerre en ce moment ou bien qui est alliés, surtout que ça change tous les quatre matins. Les mecs s’approchent du distributeur mais faut attendre qu’ils soient en train de mettre les explosifs pour les arrêter, un très court moment qu’il va falloir bien calibrer.


Dernière édition par Rylee Byrd le Lun 17 Sep - 13:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyJeu 13 Sep - 18:34

A job is a job...
La réponse de la collègue ne s'était pas fait attendre. Les deux hommes dans la voiture eurent chacun un petit sourire. Elle n'avait pas la langue dans sa poche et ne craignait pas de dire aux autres ce qu'elle pensait. C'était ce qui faisait son caractère et ce pourquoi ils l'adoraient. Entre autre. Junior ne pouvait pas avoir meilleure équipière, c'était ce que se disait JB à l'instant. Parce qu'en plus de lui apprendre à être un peu calme, vu comment elle était elle-même proactive, il apprendrait à faire avec les pires caractères qu'il allait rencontrer. L'étape Rylee, pour un bleu, était incontournable. S'il la passait, il pourrait réellement être de l'équipe. Même si cela emmerdait profondément la flic en question, mais le chef trouverait de quoi se racheter. Une bonne bouteille de sky et tout serait oublié, n'est-ce pas?

Marlon gardait un oeil sur la rue, ils échangeaient peu tous les deux, ce n'était pas qu'ils n'avaient rien à se dire, mais ils préféraient chacun garder leurs forces pour la suite des événements. Si le gang de voleur débarquait, il faudrait être rapide et efficace. Soupirant un bon coup, bras croisé sur sa poitrine, Lemoine tentait d'étendre un peu plus ses jambes. Rien de plus inconfortable que de rester des heures le cul posé dans une bagnole sans rien pouvoir faire.

Le talkie se faisait entendre, il le prenait rapidement, Marlon attrapait les jumelles pour tenter de voir ce qu'il en était. JB écoutait attentivement ce que lui expliquait Rylee, quatre hommes, une voiture... c'était eux sans aucun doute.

- Ne bougez pas... on doit attendre de les prendre en flag... murmurait-il à l'attention de toutes les équipes à l'écoute.

Il faudrait les coincés avec rapidité, et surtout, surtout, ne pas leur laisser le temps de pouvoir réagir. Allez savoir comment ils étaient armés. Tous les flics étaient au taquet, la remarque de son équipière lui fit hausser les sourcils, il demanda confirmation à Marlon, attrapa les jumelles pour voir à son tour si elle ne déconnait pas.

- On dirait...

Merde mais qu'est-ce que ça voulait encore dire. Si Black Mask était dans le coup, c'était plus tordu que prévu. Ou alors c'était un mec qui avait décidé de se la jouer solo, cela arrivait aussi... mais c'était dangereux de le faire sur un territoire qui n'était pas le sien.

Les mecs plaçaient les explosifs, accrochait déjà le bancomat aux câbles à l'arrière de leur véhicule. La main crispée sur le talkie, le lieutenant attendait encore, il fallait que ça pète pour qu'ils bougent. L'explosion se fit entendre dans un rayon d'un bon kilomètre.

- Maintenant!

Toutes les voitures de police convergeaient alors au point chaud, bloquant toutes les issus au humer qui était là, tout le monde sortait des voitures, armes au poing, gueulant aux voleurs de lâcher leurs armes, de se mettre à terre. Mieux valait ne pas opposer trop de résistance. JB avait en main son fusil à pompe, arme qu'il maniait à merveille, le but était d'intimider les mecs en face. Certains se couchaient rapidement au sol, mains sur la tête. Il attrapait ses menottes, genou plaqué au dos du mec, il lui passait les bracelets sans douceur aucune, ils devaient aller vite.

Marlon était en prise avec un mec qui semblait ne pas vouloir montrer ses mains, alors qu'il était déjà couché au sol. Ca gueulait de plus en plus fort, le mec voulait pas obtempérer ce qui sentait mauvais. En fait, il n'eut le temps d'entendre qu'un seul et unique mot, avant que son mode survie ne se mette en route en une fraction de seconde.

- GRENADE!

Il attrapait la personne à ses côtés, que ce soit Rylee, Ian, Marlon voir un autre équipier et se jeter à terre le plus loin possible. Quand ce genre de truc était déclenché, il n'y avait que quelques secondes pour réagir avant que tout ne pète. Ce qui ne manqua pas. La déflagration se fit sentir et les shrapnels aussi, heureusement qu'il portait un gilet pare-balle sous son blouson en cuir. Si ce dernier avait morflé, son dos avait été protégé, il se redressait sur ses deux bras rapidement, comme si de rien n'était, alors qu'un sifflement aigu martelait ses oreilles, il avait l'impression d'être sourd. Un peu de sang coulait de l'une d'entre elle d'ailleurs.

- Ca va aller? A la personne qui se trouvait encore sous lui et qu'il avait protégé instinctivement.

A croire que c'était une manie pour la Strike Team de se retrouver au sol, à cause de tir ou autre, à moitié sonné, voir moitié mort parfois. Le vrai plaisir de toutes ces missions qu'on leur refilait sans trop se poser de question.

Au moins, l'explosion avait calmé toute la petite troupe, chacun devait reprendre ses esprits du mieux qu'il pouvait. La haute stature de Marlon s'approchait de lui et il prenait la main tendue pour se faire remettre sur ses pieds, la question qu'il venait de poser, lui était posée à son tour, il entendait les voix de loin et hocha simplement de la tête pour dire que oui... ça allait.

Soufflant un peu, les deux mains posées sur ses jambes, il regardait autour de lui l'étendue des dégâts.

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Dernière édition par Jean-Baptiste Lemoine le Jeu 20 Sep - 10:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptySam 15 Sep - 9:15

A job is job...





    De bonne guerre ! Sanders partait d'un rire. Rendant un sourire enjoué et taquin à Miss Byrd.
    C'était bien un jeu entre eux. Ils s'entendaient, plutôt bien que mal. Rylee avait même accepté de partager sa salle de sport avec le nouveau. Un acte d'ouverture qui encourageait la cohésion dans groupe. Oui, le bleu se sentait bien dans l'équipe. Elle lui apportait -malgré les apparences- un sacré équilibre psychique.

    _ « Haha ! Ouais ouais ! Attend d'entendre ce qui m'ait arrivé pendant l'assenssion du Machu Picchu. » Répliquait-il alors. Même s'il n'avait pas réellement eu le temps de faire tout le col. C'était d'ailleurs la raison de cet empêchement qui faisait toute son l'histoire.

    Appuyant un sourire faussement angélique. Car Ian aimait jouer, chercher. Il aimait bien taquiner la brune, en particulier. Les garçons aussi. Mais, il ne se le permettait pas encore. Pas de la même façon. Jean-Baptiste étant le chef...
    D'ailleurs, depuis que la second était au courant, concernant Isabel, une distinction s'était faite. Même si elle n'était pas totalement volontaire. Parce qu'elle savait, Ian se permettait plus de blagues, plus de jeux de mots, plus de comportements amicaux. En fait, c'était tout simplement cela.

    Viseur focalisé sur la droite. Étudier l'homme indiqué par la collègue. Une ombre sinueuse dans le décor de béton.
    Junior commençait à avoir une -petite- arborescence du Crime dans la tête. Aussi « Masque noir » lui rappelait un dossier. Il revoyait en mental les infos qu'il avait pu avoir. Quelles étaient les connexions du hors-la-loi. A quel point était-il dangereux. Même si l'échelle était très relative.
    Une confirmation de Lemoine de l'autre côté de la ligne. Donc, une idée du gang qui avait décidé de pulvériser le garde fric public. Que savaient-il exactement sur l'individu en question ? Déjà qu'il n'était pas sur le terrain habituel.

    La portière de la camionnette cédait sous la pression du jeune homme. Un saut de félin vers le sol. Heureux dans ces cas là, de ne jamais avoir arrêté le sport. Un sourire venait au coin de la bouche. Le sang battait dans les tempes. Sanders était dans le même état qu'au moment d'attraper Levant Jordiana.
    Même immobile il avait l'impression de bouger. L'action. Enfin de l'action.

    L'arme levée Junior contournait le nez du véhicule. Un regard panoramique. Maintenant, ils pouvaient voir que le groupe était plus important. Captant des mouvements périphériques, il faisait trois pas.
    Un homme encagoulé tentait une retraite. Fortuite.

    _ « Toi ! Mains en évidence ! Couche-toi ! » Vaugissant. Cantor même. Le jeune ne faisait pas de petite mesure. Aussi intimidant que les autres membres de l'opération. Jeune oui, mais pas peureux, voir, il était téméraire. Il arrivait vers l'individu, en attrapant la paire de menottes accroché au pantalon.

    Une action en suspend. Sanders avait à peine eu le temps pivoter. Quelqu'un l'entraînait vers le sol. Rude contact avec la matière. La chaleur de la bombe leur passait dessus. Il la sentait, surtout sur le bas de son corps, ses mollet. Il entendait, ou croyait entendre plutôt, la respiration du lieutenant, au-dessus de lui. Le monde était posé dans du coton. Les sons si bas.
    Un sifflement aiguë. Privé d'oreille interne. Les tympans en souffrance.

    Sanders se redressait. Lentement. De nouveau debout. Une petite douleur dans le bas du dos. A chercher un peu d'équilibre. Rien en comparaison de ce que devait avoir son ange gardien.
    Un hochement de tête pour l'autre géant. Au moins Marlon allait bien. Le bleu posait une main sur le bras de JB. Il le rassurait d'un vif hochement du chef. Il était en un seul morceau. Sur ses deux jambes. C’était grâce au Français, encore une fois. Il dardait ses yeux bleus d'acier dans les siens. Reconnaissant et inquiet. Il espérait que le dos de l'homme n'avait rien pris de sérieux.

    _ « Et toi ? Ça va aller ? »

    Puis Ian fouillait la zone pour retrouver Byrd.

    _ « Byrd ? » Son regard captait la course d'un homme habillé en noir. Sans uniforme. Un des gars de la bande au Masqué. Alors, le nouveau se baissait pour ramasser un débris. Un cailloux. Il visait et en bon joueur de base-ball touchait le crâne du fugitif. Touché. Coulé. Le corps tombé. Ian adressait un sourire au collègue qui se trouvait à l'autre bout.

    Attention revenue sur le plus urgent. Sanders repérait la femme. Il courrait jusqu'à elle. Proposant une main secourable.

    _ « Bah alors qu'est-ce que tu fous ? » Plaisanterie mise à part, ses yeux la détaillaient scrupuleusement.


    L'oreille encore traumatisée captait mal ce qui se disait autour d'eux.
    Mais, inutile d'entendre. La procédure, ils la connaissaient. Il n'y avait pas de temps à perdre.



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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyLun 17 Sep - 14:45

 
Jb, Ian & Rylee
A job is a job...
« Attends demain et je te défonce » annonce t’elle a Junior quand il lui parle de son ascension parce que maintenant qu’ils vont s’entrainer ensemble elle va pouvoir lui montrer qu’il est peut être souple avec ses acrobaties et sa bonne maitrise des arts martiaux mais s’il tombe sous ses poings elle lui défoncera le nez quand même. Elle lui jette donc un regard noir alors que ça bouge enfin. PAS TROP TÔT ! Et Jb lui devra plus qu’une bouteille de sky pour cette planque faut pas rêver. Elle fait signe à Junior de ne pas bouger parce qu’il faut attendre le flag et tant que rien n’a explosé ils ne peuvent pas se permettre de bouger, ils feraient une connerie. Elle n’aime pas l’idée qu’il y ait un mec du masque noir dans les gars et espère que c’est juste un indépendant qui est là pour d’autre raison que d’amener son leader sur les lieux car sinon ça va puer dans pas longtemps. Quand Jb lance enfin le feu vert elle sort aussi vite que Junior, ayant récupéré son arme et courre vers les mecs qui sont bien plus nombreux que prévu avant de filer un coup a un qui tentait de s’enfuir. Un coup de pompe plus tard histoire de briser ses velléités de se défendre, elle est sur son dos en train de lui attacher les mains en arrière histoire d’être tranquille. Le mec hurle mais elle s’en moque pas mal elle songe même à le faire taire quand elle entend un collègue en train de galérer à attacher le sien. Ca annonce bien de bon et l’avertissement qu’elle entend quelques secondes plus tard lui confirme.

Juste quelques secondes pour s’éloigner le plus vite possible de la grenade c’est le seul moyen de s’en sortir et faire gaffe de mettre le dos en première ligne comme c’est la seule chose qui est vraiment hors de danger. Elle se retourne donc pour la première action, remarquant que les autres policiers s’étaient bel et bien mis à l’abri, mais fut surprise de voir une jeune femme en uniforme clairement surprise par la situation, une bleue. Un soupire sur les lèvres, elle décale donc sa course pour pouvoir se mettre entre l’explosion et la jeune femme histoire  que faire écran sinon elle ne va jamais survivre à l'impact. Elle a juste le temps de l’approcher, de la prendre dans ses bras, d’ordonner « Couches toi », profitant que la jeune femme se replie sur elle-même pour passer ses bras autour de sa collègue que la déflagration se fait entendre, les assommant à moitié. La chaleur la brule, quelques éclats de shrapnels volent dans tous les sens et la violence du choc envoient aussi des morceaux de bétons un peu partout mais Rylee reste à sa place, espérant que les mecs ont pu se mettre à l’abri. Un mort ça suffit.

Puis le silence… Elle secoue la tête, ouvrant la bouche comme si cela va arranger les choses mais un sifflement aigu résonne dans ses oreilles et elle se rend compte d’une légère douleur aussi a la jambe, certainement un éclat de quelque chose comme elle a laissé sa jambe en arrière pour garder son équilibre. Elle grimace en secouant la tête et défait son étreinte pour se poser à côté de la jeune femme qui est légèrement sous le choc. Certainement sa première explosion. « Rylee ? Qu'est ce... » fait elle en la regardant mais la flic lui fait signe de se taire alors qu’elle accuse le coup de l’explosion. « Enfoiré de fils de pute » vocifère t’elle entre ses dents alors qu’elle voit Junior s’approcher d’elle pour lui tendre la main qu’elle attrape pour se redresser. Elle boitille un court instant avant de se retourner pour essayer de voir ce qui la dérange « Jfais un bowling abruti » déclare t’elle à son collègue parce que la question con juste après ce genre de truc c’est clairement une très mauvaise idée. La preuve Jb et Marlon n’ont pas eu l’idée saugrenue de lui poser. Elle jette un regard noir à Ian avant de se retourner pour aider Beth à se lever alors que ses collègues réalisent ENFIN qu’ils leur manquent quelqu'un, un peu surpris ce que soit l'associable de la strike team qui l'ait protégé. Depuis quand tu amènes un bleu du poste dans ce genre de descente ? « Bon y’a pas de casse chez nous ? » demande t’elle en commençant a récupérer un peu son ouïe même si tout est assourdit. Les mecs menottés ont pris chers, y’en a encore quelques uns qui gémissent mais clairement ça a fait du nettoyage. Merde.
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyJeu 20 Sep - 10:33

A job is a job...
Junior semblait être en un morceau et c'était bien tout ce qui comptait à l'instant. Le shot d'adrénaline qu'il venait d'avoir sans le demander faisait battre son cœur bien trop vite, il respirait comme s'il venait de courir un 100 mètres en moins de dix secondes, il se sentait extrêmement fébrile. Il lui fallait reprendre un peu ses esprits. JB posa sa main sur l'épaule de son jeune équipier qu'il serra pour lui dire qu'il était content qu'il aille bien et que pour le coup, pas besoin de remerciement, il avait réagi à l'instinct.

Voyant que Marlon semblait aller bien, il suivit des yeux Ian qui allait aider Rylee à se remettre debout. Elle avait aussi sauver la mise à une collègue à voir. Une jeune femme qui venait de vivre son baptême du feu pour le coup. Sans réellement comprendre ou entendre ce qu'elle disait, il pouvait lire sur ses lèvres et son visage que la rage qui l'animait prouvait qu'elle allait très bien. Il ne put s'empêcher de rire un peu, ce n'était que nerveux.

Se redressant lentement, il sentit un dérangement au niveau du bas de son épaule gauche, mais n'y prêta pas attention, s'essuyant la joue d'un revers de la main, vu la sueur qui coulait sur son visage, il s'approcha du corps salement amoché de celui qui avait lâché sa grenade et s'accroupit près de lui pour fouiller ses poches et voir s'il n'y avait rien d'autres comme mauvaise surprise.

- Appelez une ambulance, ordonna-t-il aux flics proches de lui.

La question de Rylee lui venait en différé, il tourna la tête pour la regarder, puis les autres. Tout le monde se redressait péniblement, mais finalement, la casse était surtout pour les salopards qui s'étaient cru malin en ramenant des grenades.

- J'crois pas... se redressant difficilement. Fouillez la voiture... son bras gauche restait pendu le long de son corps, du sang gouttait le long de ses doigts, ça semblait venir de plus haut que la main. Faites gaffe à ce qu'on aie pas droit à une autre surprise du genre...

Le lieutenant n'avait pas vraiment l'air de le remarquer. Il était sans doute encore à moitié sonné du choc, son esprit s'était mis en mode automatique. L'important était de s'assurer que les mecs blessés ne l'étaient pas mortellement. Ils avaient des questions à leur poser, surtout que tout le monde ne se baladait pas avec de genre d'engin explosif comme ça. Il faudrait trouver qui était leur commanditaire, mais pour cela, il leur faudrait avoir des mecs encore en état de parler.

- Putain... grognait-il entre ses dents en regardant le bordel que ça avait foutu.

Marlon s'occupait de mettre les mecs qui s'en étaient sortis vers un fourgon, alors que les sirènes de l'ambulance et de collègue se faisaient déjà entendre. C'était peut-être l'avantage de cette ville. Les collègues répondaient rapidement présent, une fois qu'on leur demandait de l'aide.

Un flic posait sa veste sur la tête d'un des gars qui avait mangé la déflagration dans la tronche, les policiers en uniforme arrivaient sur la scène rapidement, les badauds aussi, les journalistes suivraient le mouvement bien trop vite. De sa main valide, Lemoine montrait où il voulait qu'on pose les balises.

- Empêchez ces enfoirés de filmer quoi que ce soit, badauds et journalistes, bougez-vous bordel!

Vu ce qu'il venait de vivre on ne pouvait pas lui en vouloir d'être plutôt brusque et sans patience aucune.

*En français dans le texte
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Dernière édition par Jean-Baptiste Lemoine le Mar 2 Oct - 22:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyVen 28 Sep - 16:24

A job is job...





Le quatuor trouvait une stabilité. C'était encore tout neuf. Mais, ils s'accordaient. Sanders prenant une place. Il avait -plus ou moins spontanément- repris une partie du travail du prédécesseur. Depuis, les questions avaient été posées. A Marlon surtout. Le seul avec qui la discussion paraissait possible sur le sujet. Le mort avait en plus d'un nom, un visage, un tempérament. Il existait dans l'esprit du jeune remplaçant.

_ « Deal Byrd. »

Ian effaçait son sourire dés qu'il croisait le regard noir. La tactique ne fonctionnait visiblement pas. Rylee n'était pas d'humeur. Peut-être avait-il abusé. Ce n'était pas qu'il se riait de la Mort, ou du Danger. Mais c'était une témérité de rebelle. Sanders n'aimait pas être dominé par les forces de la Nature. Alors, qu'il savait lui-même que ces forces ne pourraient jamais être totalement contrées. Il en avait eu des preuves. Il en aurait encore.

Tout de suite, il vint proposer une seconde paire de bras. Solide comme un roc. Pour soutenir la jeune collègue qui avait l'air bien sonnée. Lui souriant avec bonhomie. Elle lui paraissait jeune. Tellement jeune. Puis, il se rappelait de l'âge auquel il avait fait son propre baptême du feu. Ce n'était pas à Gotham, à l'école. Cela remontait à bien plus loin.
Il cherchait son nom. Pendant que d'autres hommes venaient dans leur direction.

_ « Beth c'est ça ? Ça va aller. T'as eu la meilleure garde du corps du coin. » Byrd et ses répliques.

Sanders s'arrêtait à hauteur de Marlon et JB. Avoir les premières directives du chef d'équipe.
Sur le terrain, il n'avait pas encore expérimenté ce genre apocalyptique. La théorie bien sûr oui. Mâchée et remarché pour avoir l'examen final. Mais, chaque cas de figure était unique. Comme l'avait si souvent dit le formateur. Dans ce métier la procédure, les signatures, la prise de recul. Tout cela se faisait au bureau. Dans un espace couvert et sécurisé.

_ « Chef... » Junior désignait le bras du Lieutenant. « Tu saignes. »

Les secours avaient déjà été appelés. Alors le jeune détective structurait le périmètre. Il voulait repérer une trousse de secours. Dans toutes les opérations de ce genre, il y avait au moins une personne à même de faire les premiers soin. Dont lui évidement.
Il ne serait pas parti à l'autre bout du globe sans quelques bases. Était-ce entré en ligne de compte au moment de son recrutement. Il le pensait. Cela ne voulait pas dire qu'il avait envie de se servir de ces connaissances-là. Sa préférence allait vers sa maîtrise des langues étrangères. Ce qui était tout de même plus prompte au calme.

_ « HEY HO... ICI ! » Il adressait un regard entendu au patron. « Faut que tu soignes ça. » Le tétanos. Un carnage même en ville aujourd'hui. Certains perdaient un membres par manque de soin.

Après un sourire encourageant à la débutante. Un signe de tête entendu au Lieutenant. Ian avisait Marlon et Rylee.
Il pointait un doigt vers le sternum de la femme.

_ « Toi aussi faut que tu te soignes. Tu boîtes. Je commence par virer tout ce beau monde. Ensuite la bagnole. Marlon on y va ? » Ian ne se rendait pas compte.

A cet instant, il ressemblait énormément à sa mère. Dans les états de panique, il trouvait une force en lui. Celle qui appartenait aux leaders.
Il arrivait devant le cordon pour toiser les vautours de l'écran et du papier. L'arme braquée vers le sol. Les épaules ouvertes. Le buste bien droit. La tête haute. Ian Sanders ressemblait à un jeune soldat. Un loup blanc envoyé ici pour nettoyer le terrain.

_ « Ce n'est pas le moment. Cassez-vous. Où je vous fait passer la journée au poste avec nous. » Et là il ne souriait plus.

A peine deux trois protestations.
Sans doute plus pour la forme qu'autre chose. Tant mieux, le jeune loup voulait commencer la chasse aux indices. Il scrutait le journaliste le plus insistant d'un regard noir. Les négociations ne marcheraient pas. La bande de rapaces allaient le comprendre.

Une fois tranquillié le Strke tournait les talons.
Il se passait une main dans les cheveux pour chasser une partie de la poussière et des cendres. Une vraie douche serait de rigueur cette fois. Il n'y couperait pas l'écologiste.
Indiquant sa présénce d'un salut, Ian s'adressait directement à Marlon.

_ « Alors ? On est sur quelle base de matériaux ? »

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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyVen 5 Oct - 10:00

 
Jb, Ian & Rylee
A job is a job...
Rylee est a son habitude : mal aimable et avec peu d’humour, surtout quand elle réalise que la moitié des preuves vient de partir en fumée. Elle a mal en plus et ça ça la gonfle encore plus mais il n’y a pas trop de casse donc c’est toujours ça de pris. Elle se redresse avec difficulté parce qu’elle a certainement pris des éclats mais essaie surtout de retrouver son ouïe comme tout le monde hurle a moitié sourd et ne fait pas attention à Ian qui est en train de parler avec la bleue qu’elle a protégé. Rylee n’est ni la plus douce ni la plus compatissante ni la plus sympa des collègues mais Beth a eu une chance : c’est une femme et le sergent a tendance à les protéger plus que les autres par instinct. Mais franchement elle n’a pas besoin de remerciement aussi elle balaie d’un geste tout ce qu’on pourrait lui dire et revient tranquillement, en boitant, vers Jb faisant signe à Marlon de regarder dans le haut de sa cuisse s’il n’y aurait pas quelque chose. Elle fait un point sur les blessés mais heureusement les dégâts ne sont pas trop importants de leur côté a part ceux qui étaient proches de la déflagration comme la Strike et l’autre section qui semble en vie mais blessée aussi.

Elle regarde aussi le bras de JB mais n’a pas le temps de dire quoique ce soit avant qu’Ian s’agite dans tous les sens et soupire longuement en se massant les tempes. C’est finalement la voix de Marlon qui va retentir. « On se calme Junior. Par contre il a raison vous allez vous faire soigner. Et c’est sans appel. » Ce qui va faire taire Rylee qui aurait bien dit ce qu’elle pensait de tout ça à Ian mais qui ne le dira pas à Marlon vu le regard noir qu’il lui lance aussi elle va juste hausser un sourcil avant de regarder Jb et de lui faire signe d’y aller avec elle. « Y’a papa qui a dit d’y aller ». Marlon va lui mettre une claque derrière la tête alors que, pour une fois, elle se marre doucement puis il va laisser Ian jouer avec les journalistes comme c’est une race qu’il préfère éviter et va partir fouiller la voiture avec les collègues, repérant rapidement de quoi faire exploser la moitié du quartier. « Appelles les démineurs Junior. Et les canins on sait jamais. » se contente t’il de répondre à Ian en faisant s’éloigner les collègues de la voiture. Les chiens sont une bonne idée pour vérifier qu'il n'y en a pas partout, on sait jamais. « Barrez vous c’est pas du tout à nous de gérer ça ». Ce que les autres vont faire rapidement car personne n’a encore cherché à contrer ce que Marlon dit et même lui ne le sent pas. Y’a du C4 mais y’a aussi des grenades et des liquides qu’il ne préfère pas toucher.

Rylee a les mains posées contre le rebord de l’ambulance, des infirmiers ayant fini de lui pourrir son pantalon en agrandissant le trou qu’un éclat a fait, préférant enlever ici directement le morceau pour pouvoir au moins soulager l’hémorragie. On lui explique qu’elle aura droit a une radio pour vérifier qu’il ne reste rien alors qu’on dit exactement la même chose à JB et elle soupire mais ne dit rien, se contentant de réfléchir à ce qui vient de se passer. Marlon revient pour leur expliquer le soucis. « Il avait prévu de faire péter tout le quartier ou quoi ? » fait elle surprise en reprenant son équilibre, oubliant l’idée de s’asseoir vu que c’est bien pire qu’être debout. « Quoique ce soit c’est peut être ça qui intéressait le mec de Black Mask. Si c’est le cas on n’est certainement pas seul du coup » fait elle sans pour autant regarder autour d’elle car ce serait donner des indications sur leur réflexion aux mecs qui peuvent possiblement les observer. Un toussotement se fait entendre derrière elle alors qu’elle vient de sortir mon paquet de clope de ses poches et elle lève les mains pour faire signe que NON elle va pas fumer c’est plus pour occuper ses mains. « Tu préfères le flingue ? » « T’es chiante » va faire la voix de l’urgentiste qu’ils côtoient assez souvent. « Tu fumes pas » « Oui madame » Elle continue donc de jouer avec son briquet, mettant sa clope sur son oreille. « Bon on fait quoi ? »
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptySam 6 Oct - 19:41

A job is a job...Les lèvres de Ian bougeaient devant ses yeux, il les plissa un peu pour tenter d'entendre ce qu'il lui disait. Blessé? Qui ça? Ah lui.. ouais est-ce que cela l'étonnait vraiment? C'était rare qu'il sorte indemne de ce genre de situation. Il baissa son regard sur sa main, ou le sang chaud commençait à le dérangé et hocha de la tête.

- Ouais... c'est rien, t'inquiète pas Ian. Avec un léger sourire.

Il irait se faire soigner quand il aura fini de donner ses ordres. Rylee venait près d'eux en boîtant, elle aussi avait été touchée, heureusement que Junior et Marlon n'avaient rien. D'ailleurs ce dernier joua le rôle que JB tenait en général. Celui qui obligeait les troupes à se bouger pour aller voir les urgentistes. Pour le coup, il n'allait pas râler, il sentait que ce ne serait pas un mal de se faire un minimum ausculté.

Petit mouvement de la tête, tandis qu'il observait les hommes se séparer pour faire le boulot, il se retrouva rapidement aux mains d'une urgentiste, qui lui enleva délicatement son blouson, pour se rendre compte qu'il avait dû prendre des shrapnels de grenade dans le bas de l'épaule, juste à la limite de son gilet par balle. Et heureusement qu'il l'avait porté, vu ce qui était planté dedans. Grognant un peu alors qu'on le lui enlevait, pour virer sa chemise et soigner ce qui pouvait être soigné sur place, son ouïe revenait peu à peu.

Ian se faisait entendre par les journalistes et les autres, il n'aurait pas eu besoin d'y aller flingue en main, c'était quelque chose dont il devrait lui faire la remarque, alors que Marlon commençait les fouilles.

- T'as le don pour ne pas te rater, Jean.
- Que veux-tu... j'aime être dans le feu de l'action...
- Un jour tu vas réellement finir sur la table d'op' ou la morgue si tu continues comme ça.
- J'ai la peau dure.

Ils ne pouvaient s'empêcher de se taquiner. A force de se côtoyer, ambulancier et flic se connaissaient. Ils allaient même boire des verres parfois ensemble. En tout bien tout honneur, JB savait qu'il en devait beaucoup à cette femme, qui lui recousait la peau à chaque mauvaise rencontre.

Les deux membres de l'équipe les rejoignaient ensuite, il écoutait le topo du plus vieux, restant assis sur le pont de l'ambulance, le bras lever, alors qu'on l'écharpait.

- J'en sais rien Rylee... mais si Black Mask décide de lancer une guerre contre les Yakusa, les rues de Gotham vont encore une fois, être remplie de sang. Se frottant légèrement la barbe. Faudrait remonter la filiale des armes. Y a de quoi trouver qui les a vendues?
- Faudra contrôler.
- Bien. Marquant un temps. Si y en a d'autres dans le coin en ce moment, ils approcheront pas, y a trop de monde...

Remettant doucement son blouson sur les épaules, sans pouvoir passer l'une des manches, puisqu'il était maintenu pour ne plus bouger et qu'on lui signalait qu'il devait passer à l'hôpital pour une radio. Si possible, en montant dans l'ambulance et en y allant avec eux. Il soupira un peu.

- Toi et moi on va aller finir de se faire soigner. Avant de regarder Sanders et le tank. Vous deux, vous me faites cette recherche pour trouver d'où proviennent ces armes, et vous commencez les interrogatoires. Nous... on vous rejoint dès qu'on a fini.

Même si on lui lançait un regard noir. L'enquête n'était clairement pas terminée et il n'allait pas laissé Junior et le Tank se taper tout le boulot, sans s'y mêler. Surtout que Lemoine voulait entendre les interrogatoires de ceux qui pouvaient être encore vivants et en état. Certains allaient suivre le mouvement à l'hôpital. Au pire, Rylee et lui commenceraient par ceux coincés sur des lits, avant de rejoindre le commissariat, pour croiser les informations.

- Ok?

*En français dans le texte
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyMar 9 Oct - 16:01

A job is job...






Fumée dissipée comme après un effet technique. Il ne restait plus que la pollution de Gotham. Un calme -irréel- revenait dans le quartier.
Civils réfugiés chez eux. Il n'y a plus que les écussons de la Loi et les pilleurs d'infos. Sanders avait plus de respect pour les reporters. Ceux qui étaient sur le terrain au même titre que les agents. Ceux qui puisait le vrai par le vécu. Il se souvenait de la façon dont Guillaume avait aidé l'équipe de la mission mexicaine à déblayer les maisons, après un éboulement.

La Strike Team formait un quatuor atypique. Ian ne dénotait pas. Ou le terme le plus juste était : il ne dénotait plus. Portant le gilet comme les autres. Il rendait un sourire au chef d'escadron. Depuis la nuit Ukrainienne, il faisait attention. A l'écoute de tout ce que pourrait dire chacun d'eux. Sur le métier. Ses ficelles. Et il apprenait vite.

_ « Rien rien. On ne sait jamais avec ce genre de blessure. » Sanders en avait vu se faire imputer pour moins que ça.

Il ne sous-estimait pas le corps humain. Que ce soit dans ses prodiges ou dans ses faiblesses.

_ « Désolé le Tank. C'est l'adré ! »

Ça n'avait pas exactement à voir avec ce qu'il avait ressenti devant Jordiana. Mais le principe était le même. Quelques minutes encore et la pression serait redescendue. Sanders coulait un regard vers Rylee. Maintenant, il s'en voulait un peu d'avoir repris ses réflexes. Il trouverait. Encore une fois. La meilleure façon de se faire pardonner d'elle.
Un rire détendait ses épaules. Il aimait sentir le lien entre les membres de l'équipe. Solides. Rassurants. De quoi affronter les complications avec l'esprit au calme. Il fixait JB furtif. Après cette opération, il parlerait à Jean-Baptiste. Vraiment. Il prendrait le temps de lui expliquer. Isabel et tout le reste. Se disait-il pour la dixième fois.

_ « Je suis sur le coup wep. » Faisant signe à Marlon, qu'il avait le GSM à l'oreille.

Une standardiste répondant quelques secondes plus tard, dans le téléphone. Voix charmante, débit calme, Junior résumait les faits. Paradoxalement, il était autant capable de trop parler que de synthétiser. Habitué des chantier où la communication devait se faire aussi vite que bien. Point par point. L'explosion, la fouille, le C4. Les besoins. Que la collègue validait.

_ « Ils arrivent. » Ian observait JB et Rylee, toujours vers l'ambulance. Il se rapprochait pour parler. « Allez y tranquille. On fait ce qu'il faut. » Affichant le sourire sympathique.

Sachant très bien qu'ils auraient préférés commencer à bosser tout de suite. Mais, ils n'avaient pas de choix.
Un regard à Lemoine, qui avait su -une nuit- temporiser son camarade. Voilà. C'était au tour du « petit dernier » de prendre soin d'eux. Juste retour des choses. Autant pour l'un que pour l'autre.

_ « On vous tient au courant, s'il y a quoique ce soit. » Saluant l'urgentiste d'un sourire. Eux deux n'avaient pas encore eu à faire l'un à l'autre. Contrairement aux statistiques, Sanders s'en sortait pas trop mal. En tous cas pendant le service...

Il se tournait de nouveau vers le dernier debout. Il aurait bien commencé l'enquête de terrain. Auprès des témoins. Mais, généralement cela se faisait dans les locaux de la police. Et généralement pas par un membre de la Strike. Leur méthode n'était pas la plus appréciée.
En attendant les démineurs Sanders pouvait voir avec le côté techniques.

_ « Je vais voir avec les geeks pour choper les vidéos de surveillance dispo. » Il adressait un petit salut militaire aux blessés. « Quand vous serez sur pieds. Frais et dispos, je nous prépare un bon gueuleton. Histoire de célébrer mon baptême du feu. A tout à l'heure. » Souriant à l'un comme à l'autre. Tant pis, si cela les excédait pour cette fois. Ils venaient de risquer leurs peaux. Ça méritait tout de même de savourer le fait d'être en vie.

Reprenant son téléphone personnel Sanders activait son micro réseau. Cat et Barb étaient les premières à qui il pensait. Si Black Mask était dans les airs. Elles en auraient entendu parler. Il releva le nez de l'écran. Maintenant à la recherche de Timothy. Le touche à tout de l’électronique.

_ « Le Tank, est-ce que tu as vu passer MacGee ? » Demandait-il, tout en faisant rouler son épaule gauche pour évacuer une contraction.

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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyVen 19 Oct - 15:41

 
Jb, Ian & Rylee
A job is a job...
Rylee joue avec son briquet, la clope sur son oreille en regardant autour d’elle rapidement, se demandant un peu ce que c’est que ce bordel parce que si jamais une guerre se déclenche entre une famille et un gang les rues vont saigner et les murs des maisons de Gotham ont beau avoir leur quota de sang tout frais chaque mois, ce serait bien que ça se calme un peu de temps en temps mais ce n’est pas le style de la ville, la flic l’a appris depuis le temps qu’elle travaille. « On peut demander a quelques flics de rester encore un peu en planque, y’aura surement du mouvement quand on va tous se barrer » « Ouais je vais voir qui est dispo » répond Marlon en hochant la tête alors que les urgentistes leur font comprendre qu’il est temps de partir vers l’hôpital et qu’il n’y a pas de discussion possible. Ca aurait été une autre équipe Rylee l’aurait certainement fait à l’envers mais là c’est la team qu’ils côtoient souvent et elle sait qu’ils font pas ça juste pour les emmerder, c’est que vraiment il y a besoin car de nombreuses fois ils les ont laissé rentrer chez eux avec un pansement, des cachetons et un bon sermon. Elle monte donc dans l’ambulance sans rien dire, s’allongeant parce qu’elle ne peut pas s’asseoir et qu’en fait allongée sur le coté elle est bien. Debout faut pas rêver elle va tomber donc autant en profiter hein. Elle fait signe à JB de se mettre du bon côté histoire qu’ils puissent discuter et fait un signe de la main à Marlon pour lui faire comprendre que tout va bien, habitude entre le tank et elle.

Marlon se détend et regarde Junior qui est toujours autant au taquet. Il l’aime bien ce jeune même s’il saute dans tous les sens. Gregg était un peu comme ça, le mec que rien ne pouvait jamais ébranler, toujours à dire la connerie à laquelle personne n’avait pensé alors ça lui donnait l’impression de le retrouver parfois même si personne ne pourrait jamais le remplacer. Et il était certainement le plus conscient de ça et le moins hostile à Junior même si son côté ours pouvait y faire penser. « MCGEE ! » hurle t’il de sa voix puissante alors qu’un mec apparait soudainement en courant vers eux. « Voila. » fait il avec un grand sourire à Junior avant d’aller discuter avec les mecs qui sont en train de ramasser les morceaux de bombes et d’humains qui restent, en trouvant deux encore en état qui sont au courant de ce qui vient de se passer et d’accord pour passer encore quelques heures là a boire un verre en civil dans un des bars plus loin histoire de voir qui va tourner dans le coin et savoir si y’a des hommes de Black Mask sur le coup ou pas. Les mecs des équipes de déminage arrivent ensuite prendre en main les explosifs alors que McGee récupère ce dont ils ont besoin. « Si t’as tout on rentre » Parce qu’ils ont des mecs à interroger. Enfin les autres flics vont certainement le faire mais Marlon espère bien en chopper un pour avoir des réponses.

Rylee et Jb sont à l’hôpital en train de se faire soigner. Entre l’un qui se fait soigner le dos et l’autre les cuisses ils ont l’air malin. Le premier qui lui parle d’une bouée pour s’asseoir les prochains jours elle lui fait avaler. Ce qui fait que tout le monde va éviter d’ailleurs, conscient du danger… On finit enfin par les libérer après les avoir bien charcuté pour vérifier qu’il n’y avait plus de morceaux et shootés au passage. « Eh bah on va pas être hyper efficaces » soupire Rylee qui ne sent plus la douleur mais plus grand-chose tout court en fait. « On retourne au poste histoire de voir l’avancée des mecs et on recommence demain ? » Parce que franchement ils ne sont plus capables d’être sur le terrain vu leur état et elle a un doute sur leur capacité à réfléchir aussi mais bon au pire ils pourront au moins faire un point avec les garçons histoire de ne pas leur laisser tout le boulot et envoyer tout le monde dormir parce qu’elle sent que le junior va encore dormir sur place sinon. Quand il est lancé il en oublie un peu la base comme manger et dormir. Enfin au moins les antidouleurs lui permettent de s’asseoir…. « Ou tu veux essayer de chopper des mecs qui sont arrivés en même temps que nous… A voir si y’en a en état. » Et si on les laisse s’approche vu la team de service ce soir.
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyMer 7 Nov - 17:06

A job is a job...Junior s'inquiétait de sa santé, cela pouvait porter à faire sourire le plus vieux de l'équipe. Ce n'était pas plus mal, au moins cela démontrait qu'il s'intégrait et s'attacher à ce petit groupe. Ce qui n'était pas rien. C'était même impératif dans ce milieu, dans leur métier. Il lui faisait pourtant à nouveau comprendre que tout irait pour le mieux, qu'il en avait vu d'autres. Ce n'était pas une simple égratignure, mais tant qu'il était debout, à respirer, tout allait bien. Jean-Baptiste minimisait les dégâts, pour que tout le monde se concentre sur son travail. Là était la priorité.

Marlon prendrait sa suite sans trop de problème, tenir occuper le plus jeune, lui faire entrer les automatismes petit à petit. Il fallait toujours voir le positif, même dans ces situations de merde et dieu savait combien c'était difficile.

- Qu'ils restent discrets et n'interviennent pas... qu'ils documentent plutôt. Prendre des photos des gueules qui pourraient débarquer nous sera utile pour la suite.

Ce n'était pas que pour son côté tête brûlée qu'il avait obtenu son grade de lieutenant. JB savait aussi penser avec sa tête et savait quand il fallait la jouer profil bas. Surtout que si eux n'étaient pas stupides, leurs adversaires pouvaient être du même acabit. Et si c'était bel et bien Black Mask qui était derrière ce bordel, il devait sans doute s'attendre à ce qu'ils planquent quelque part. Alors mieux valait ne pas prendre de risque et mettre les vies des agents en danger. Il y avait eu assez de morts pour aujourd'hui.

Ian et Marlon se remettaient au boulot, tandis que Rylee et lui prenaient donc l'ambulance, direction l'hôpital. C'était bien leur veine, ces deux adoraient se retrouver dans cette situation. Le français s'installait face à sa collègue, de sorte à ce qu'ils puissent encore échangés pendant le trajet. Mais ils pouvaient monter toutes les théories qu'ils voulaient, rien ne valait les vraies informations et pour le moment, peu seraient capables réellement de leur en donner. Les blessés l'étaient plus gravement qu'eux à ce que semblait lui dire l'un des ambulanciers, les pronostics vitaux étaient engagés... de quoi faire piétiner leur affaire... super.

Finalement, Lemoine s'était retrouvé à se faire charcuter le dos pour qu'on lui enlève les shrapnels qui s'étaient logés dans sa peau. On lui faisait comprendre qu'il avait eu de la chance, les choses auraient pu plus mal finir, vu que l'un des éclats de métal s'était retrouvé planté pas si loin de sa carotide. Parfois son ange gardien faisait son boulot. Tout aussi shooté que son équipière, il la retrouvait dans le couloir, le bras en écharpe, bien emmerdé. Il se frottait les yeux de sa main encore valide, fatigué par la journée et assommé par les médicaments contre la douleur qu'on lui avait fait prendre. Dans sa poche se trouvait une ordonnance et l'obligation de revenir pour changer ses pansements. Autant dire qu'il allait devoir faire quelques allers-retours qui ne le tentaient pas du tout.

- Les mecs sont encore plus dans le coltard que nous, voir dans le coma, pour le moment ça sert pas à grand-chose d'aller les secouer. Mais dès qu'ils seront en état, on se fera mettre au parfum pour leur tomber dessus. Marchant quelques pas. On retourne au poste ouais. J'aimerai savoir ce qu'ils ont trouvés et t'as raison, ensuite on bâche et on rentre...

Le flic ne se sentait clairement pas à la pleine puissance de ses capacités. Un planton de garde leur fit savoir qu'une voiture les attendait, pour les ramener chez eux, le lieutenant fit rapidement changer la direction pour qu'ils retournent au commissariat. Même si ce n'était que pour une petite heure, mais il avait dit qu'il viendrait aux nouvelles. Se déplaçant un peu plus lentement qu'à la normale, nos deux enquêteurs finirent par arriver au bureau de la Strike Team. JB se posa sur l'un des tabourets qui entouraient le bar que l'équipe s'était monté dans le coin de longue date.

- Alors?

Autant faire vite... et cour. Qu'il puisse aller dormir.

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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyLun 12 Nov - 15:03

A job is job...







Ian retenait un soupire de soulagement entre ses lèvres. Il regardait ses chaussures le temps de cacher son expression faciale.
Pendant une seconde il avait cru que la planque aurait écopé à la Strike. Byrd et Lemoine étant pour le moment hors service le compte aurait vite été fait. Ça aurait été pour le bleu. Passer la fin de la nuit assit dans la voiture... cela s'apparentait à une torture Chinoise, ou plutôt Ukrainienne dans son cas. Très peu, mais alors, très peu pour lui.

Le Marion et Sanders continuait l'analyse sur place.
Peut-être que Junior n'aurait pas demandé à son coéquipier le coup de main s'il avait comprit que cela consistait à hurler le nom de l'officier. Ça, il aurait pu s'en charger lui-même... En voyant le sourire du Tank le jeune ne pu contenir un rire. Le mec était fier en plus de cela !

_ « Nickel merci ! »  Disait alors Ian en finissant de rire. « Tu sais que tu ferais un super marin ? » Avoir du coffre, à ce point, ça pouvait servir sur les mers et les océans déchaînés. Sanders avait été matelot -entre autre- et il s'était découvrait de la voix dans l'action. L'humain avait se don, de se découvrir lui-même quand il était au pied d'un mur. Comme si une pulsion frappait dans les portes fermées. La magie de l'esprit humain.

_ « Salut MacGee. » Saluait-il le scientifique d'un sourire sympathique.

Généralement Sanders entretenait le meilleur contact possible avec les collègues des autres branches. Une question de logique et de survie du service. Ils représentaient la force publique de sécurité. Leurs budgets et donc leurs moyens dépendaient de la bonne volonté politique. Ils devaient tous avoir des résultats. Tous. Parfois -en fait souvent- sans tous les moyens.
Un cobra qui se mordait sa queue, en laissant des traînées de poison au passage.

Au bout d'une petite heure les agents avaient fait le tour du site. Il serait en quarantaine encore pour quelques heures. Le temps que le jour se lève. D'autres analystes débarqueraient avec d'autres instruments. Donc à ce stade, il n'y avait plus rien à faire sur place. A moins de vouloir faire le pied de grue avec les brassards.
Ian faisait une ultime fois le tour de la rue. Juste au cas où...

Le quartier général de la Strike Team se trouvait dans un coin isolé -perdu du Gotham City Police Department. Ce qui donnait plus de liberté à l'équipe. Une liberté largement exploitée.
Au début Sanders avait été surpris par l'aménagement de ce bureau. Un bureau commun pour les quatre membres titulaires. Maintenant qu'il s'était mis au pas... Il comprenait tout à fait l'utilité du bar. Un bar qui était d'ailleurs régulièrement ravitaillé. Pas de règle spécifique, si ce n'était que celui qui termine une bouteille se charge de la remplacer dans le stock. Le bon sens.

Ian avait rapidement abandonné le bureau pour un coin du bar.
La pile de dossiers en cours était souvent là à l'attendre. Faisant en cela râler indifféremment l'un des trois anciens. Ça n'empêchait pas le bleu de recommencer le soir suivant. Les mauvaises manies étaient les mieux enracinées. Ce dont chacun, dans cette petite famille, était bien conscient. Puisqu’ils en avaient tous un lot personnalisé.
Arrivé juste derrière le Tank Junior lâchait son sac sur le sol. Il le poussait du bout du pied dans un coin. Son premier réflexe était de se débarrasser du pull à col roulé. Il y avait du chauffage, dans le commissariat, à défaut d'un parc informatique digne de ce nom.

_ « Je fais du café... et je sors le Wisky. » Annonçait le jeune en se frottant fortement les mains.  « Tu crois qu'ils vont vraiment repasser ? » Rylee boitait fortement quand ils l'avaient laissée.

Sifflotant, Sanders préparait la cafetière. Il sortait quatre verres, en plus des boissons affectionnées par chaque membre. Le genre de détail qu'il avait retenu en deux deux.
Avec un sourire gourmand il retrouvait dans le frigo la glace qu'il avait ramené après un tour au marché.

_ « Salut les éclopés ! » Lançait-il en voyant deux silhouettes familières vers l'entrée. Ian lâchait ce qu'il faisait pour venir avancer deux tabourets.  « On dirait deux petits vieux... » Ce qui voulait dire, somme toute, qu'il était content de les voir en capacité de marcher. Rien d'étonnant avec deux têtus comme eux. « Tenez ! Irish Cofee. Rien de mieux pour requinquer après une mauvaise nuit. »

Il attendait que Rylee se soit posée pour la servir aussi. Deux petits princes dans leur royaume.

_ « On a eu une confirmation de la basilique. C'est le matos qu’utilise Black Mask. Il est de mèche avec les Asiat'. » Junior obliquait du regard vers Marlon. Lui aussi avait eu des informations.

D'un bond le plus jeune se retrouvait avec les fesses posées sur le comptoir.
De cette hauteur il réfléchissait mieux.
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MessageSujet: Re: A job is a job... [Rylee + Ian]   A job is a job... [Rylee + Ian] EmptyMar 13 Nov - 22:06

 
Jb, Ian & Rylee
A job is a job...
Marlon se contente de rire à la question de Ian, bien sur qu’ils vont se pointer, c’est mal les connaitre que de penser qu’ils vont aller directement chez eux. Ils ne resteront pas longtemps mais jamais ils ne lâchent une affaire aussi facilement. Il prend le temps de passer quelques coups de fils, de récupérer les informations qui leur manquent histoire au moins d’avoir un dossier correct avant de prendre quelques heures de repos. Rapidement Rylee et Jb débarquent et clairement pas dans le meilleur des états. « Range l’alcool, ils sont déjà shootés pour dix » fait Marlon en récupérant les bouteilles pour pouvoir tout ranger. Et même si Rylee est la première normalement à prendre un bon verre après une mission elle repousse ce qu’Ian lui tend pour prendre juste une mug de café. Elle a beau avoir la main lourde sur l’alcool, elle est bien trop chargée aux anti-douleurs pour en boire et ça elle en est totalement consciente. Par contre elle n’est pas complètement à la ramasse aussi elle met un grand coup de poing dans l’épaule de Ian au passage « Les petits vieux t’emmerdent » Parce que le caractère, shooté ou pas, ça change pas.

« C’est bien ce qu’on pensait donc » Black Mask est dans l’histoire mais, quand même, y’a un truc étrange. Enfin elle n’est pas en état de penser à tout ça maintenant aussi elle se contente de s’appuyer contre le mur histoire de soulager un peu sa jambe sans chercher à s’asseoir. Déjà le retour en voiture a été une torture donc aucune chance qu’elle reste à se poser maintenant. D’ailleurs ça lui fait penser qu’elle ne peut pas renter en moto et elle va devoir la laisser là et franchement c’est over chiant. Non en fait elle va demander à Kate de lui récupérer et elle sort son téléphone de sa poche par ce qu’elle peut difficilement laisser sa bécane là les collègues n’y font pas gaffe et il est hors de questions qu’elle reste dehors pour la nuit. Et hors de question qu’elle laisse Marlon, Jb ou bien encore Ian toucher à sa moto. Elle ne leur demande même pas d’ailleurs, elle envoie son sms. « Bon… On voit le reste demain hein. » Parce que franchement même écrire une phrase de quatre mots c’est compliqué alors réfléchir.

Elle récupère son sac avec ses affaires et fait signe aux mecs « Allez à demain ! » Parce que franchement y’a un moment où faut aller dormir et elle se dit qu’elle va finir par s’endormir au bureau, ce qu’elle n’a absolument pas envie de faire. Elle attend JB comme la voiture les attend toujours et elle s’endort à moitié, ne calculant pas vraiment quand son coéquipier descend devant Mojo avant de rentrer chez elle et de s’écrouler sur son lit. On verra le reste plus tard et vu ce qu’elle est chargée le lendemain non plus elle ne verra pas grand-chose avant de pouvoir vraiment émerger et reprendre le travail. Mission de merde.
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