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 Ann.a + Always

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MessageSujet: Ann.a + Always   Ann.a + Always EmptyLun 17 Sep - 17:53





Ann.a
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☾☾ Etta potasse le dossier d’Andrew Anderson, l’homme qu’elle doit récupérer a l’ambassade du Royaume Uni et soupire d’avance parce qu’elle sait que la conversation risque d’être animée, elle n’a encore jamais rencontré Melle Minerva mais elle en a entendu parler et c’est pour ça que cette fois c’est elle qui se charge du dossier. La dernière personne qui y a été est revenue bredouille, presque prêt à défendre en plus la diplomate pour le fait qu’elle ait gardé l’homme que le président voulait absolument récupéré. Aujourd’hui c’est donc elle qui s’y colle et elle referme le dossier d’un mouvement sec avant de le remettre dans sa sacoche et de sortir de la voiture comme on vient de lui ouvrir la porte. Elle s’en extrait avec grace, passant la main sur sa jupe pour pouvoir en ôter les faux plis et pose un regard froid sur l’immense ambassade. Elle prend son téléphone pour répondre à quelques messages et mails rapidement, vérifiant que le président n’a pas besoin d’elle dans l’immédiat puis se présente aux premiers gardes en montrant ses papiers d’identités, le papier de sa visite officielle et inscrivant le nom des deux gardes qui sont avec elle, là pour sa propre protection mais aussi pour récupérer l’homme qu’ils sont censés ramener.

Elle se présente à l’accueil, sentant les regards sur elle, sur l’ombre du président, sur celle qui gère avec fermeté tout ce qui tourne autour de Savage, ne cillant jamais. Les murmures se propagent rapidement et on lui demande d’attendre, le temps de prévenir Melle Minerva qu’elle est arrivée. Elle accepte bien entendu, elle peut comprendre qu’elle soit encore en réunion ou en rendez vous et s’installe tranquille sur un siège, lissant le col de son manteau de fourrure. L’architecture de l’ambassade est intéressante et elle s’y attarde en laissant ses pensées vagabonder sur les dossiers du moment et ce qu’elle doit faire en rentrant pour le président car il manque encore quelques rapports de mortalité sur les prochaines bombes à envoyer et elle n’est pas sure d’avoir tous les chiffres en rentrant, ce qui la contrarie légèrement. Elle est sortie de ses pensées par le secrétaire qui vient la chercher pour lui dire qu’il va la conduire à la diplomate aussi elle se redresse, le suivant rapidement, ses petits talons tintant sur le marbre. Elle fait signe à ses gardes de se mettre à la porte puisqu’elle n’a franchement pas besoin d’eux pour discuter avec la femme et elle entre dans la pièce, son regard cherchant la jeune femme qui a su rendre si fébrile un de ses subordonnés. Les hommes…

Ses yeux se posent assez rapidement sur la jeune femme, la détaillant un court instant, un léger sourire sur les lèvres avant qu’il ne disparaisse et elle s’approche d’elle avec assurance. « Bonjour Mlle Minerva. Je suis Etta Candy, secrétaire du Président Savage. Enchantée de vous rencontrer » La politesse est la moindre des choses pour Etta même si elle ne pense pas avoir grand-chose en commun avec la jeune femme qui est en face d’elle, certainement légèrement plus jeune. Elle marque un petit temps d’arrêt cependant quand son regard accroche celui de la diplomate, comme si quelque chose l’interpellait mais elle se reconcentre sur le dossier qui l’amène ici et défait son manteau pour le poser sur un fauteuil, se doutant que ça ne prendra pas cinq minutes. « Vous vous doutez que je viens pour le dossier Anderson. Il semblerait que vous ayez fait forte impression à mon collègue mais le président souhaite que cette histoire soit terminée. » Et rien de mieux que d’envoyer son émissaire noir pour ça. « Donc nous avons une accusation de haute trahison avec vol de données confidentielles. » L’homme est peut être anglais mais il faisait parti du gouvernement Savage a une époque et autant dire que le président veut récupérer son homme. Avant qu’il n’utilise une méthode beaucoup plus efficace elle se permet de jouer la diplomatie. Pour l’instant il est occupé par les bombes mais elle sait très bien comment il va résoudre ça si elle revient bredouille.

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Dernière édition par Etta Candy le Mar 2 Oct - 18:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ann.a + Always   Ann.a + Always EmptyMer 19 Sep - 17:25






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Ft. Etta Candy

Attrapant un dossier posé sur son bureau, Barbara Ann l'ouvrit avant de commencer à le feuilleter, sous le regard plus qu'attentif de son chef de la sécurité. À voir la tête qu'il faisait, on aurait pu croire qu'il s'attendait à ce que les feuilles prennent soudain vie et se mettent à attaquer la jeune femme. Ce qui n'aurait pas été la chose la plus étrange qu'on puisse voir dans un monde ou n'importe qui dans la rue était susceptible d'avoir des capacités hors du commun. Après tout, il y avait des méta-humains qui possédaient des pouvoirs bien plus loufoques que ça, alors un type qui pouvait contrôler le papier, c'était presque banal. Mais en même temps, l'ambassadrice comprenait pourquoi il était aussi tendu. Cela faisait près de deux semaines qu'ils étaient à couteaux tirés avec les américains, depuis qu'un de leurs citoyens était venu se réfugier ici en demandant l'asile politique. En temps normal Barbara Ann aurait refusé sans hésiter, mais le pauvre homme était anglais de naissance, et il avait en plus apporté une clé USB pleine à craquer de dossiers compromettants mettant à jour les noirs secrets du gouvernement de Vandal Savage. C'était ce point précis qui avait poussé les grandes pontes de Whitehall d'accepter de donner refuge à l'homme, vu qu'il était de loin leur plus précieuse source d'informations sur la dictature. Raison pour laquelle il était cuisiné par deux types du MI-6 qui étaient en train de le presser comme un citron pour qu'il leur donne absolument toutes les infos qu'il pouvait avoir et qui ne se trouvaient pas dans les dossiers qu'il avait donné. Barbara Ann avait jeté un coup d’œil à tout ça et le peu qu'elle avait vu lui avait clairement fait froid dans le dos, et elle était sidérée par le fait qu'un pays comme les États-Unis ait pu tomber si bas. Mais ce qui l'inquiétait vraiment était le fait que les américains étaient sur le sentier de la guerre, et qu'ils n'en perdraient clairement pas le sommeil s'ils se décidaient à prendre d'assaut l'ambassade. Washington et Londres étaient à couteaux tirés, et Barbara Ann était assise le cul entre deux chaises. D'un côté elle avait donné sa parole à ce monsieur Anderson de lui offrir refuge et protection, mais de l'autre elle ne voulait pas être celle qui avait déclenché la Troisième Guerre mondiale simplement pour protéger un homme.
Poussant un soupir, Barbara posa ses lunettes avant de passer ses mains sur son visage. Elle avait à peine dormi de la nuit, enchainant les coups de téléphones et les vidéoconférences avec ses supérieurs restés au pays, et elle aurait tué pour quelques heures de sommeil sans être dérangée. Mais elle avait encore des tonnes de boulot à gérer, et surtout elle avait un rendez-vous à préparer. Pour le moment les américains utilisaient la voie diplomatique, et leur premier envoyé avait fait pale figure face à la britannique. Barbara Ann s'était tellement bien débrouillée avec lui qu'il était presque reparti en courant pour demander à ses patrons de lâcher l'affaire. Mais cette fois, Barbara Ann allait jouer un tout autre genre de partie avec une joueuse bien plus redoutable. Etta Candy. Elle n'avait jamais rencontré celle qui était le bras droit de Savage, mais sa réputation n'était plus à faire, et Barbara Ann s'attendait à un sérieux bras de fer avec elle. Si elle avait réussi à amadouer celui qu'ils avaient envoyé la dernière fois, la jeune femme savait bien que cette fois elle allait devoir jouer une toute autre partition. Elles allaient devoir réussir à trouver un accord qui réussirait à satisfaire les deux parties, mais Barbara Ann savait très bien que le seul accord que les américains accepteraient serait celui ou on leur livrerait monsieur Anderson ainsi que toutes les informations qu'il avait pu collecter. Surprenant le geste de son garde du corps du coin de l’œil, la diplomate leva la tête alors qu'il laissait retomber le main qu'il avait porté à son oreille « Madame, elle est là. » « Bien, faites-la venir. » « Madame, je me permets de vous rappeler que la voiture est prête à vous conduire à l'aéroport si jamais... » « ... Si jamais j'échoue à convaincre les américains de laisser notre invité tranquille. Je suis au courant John. Ça va bien se passer. J'en ai maté des bien plus coriaces que ça. » Elle disait ça plus pour se rassurer elle que pour rassurer son chef de la sécurité, qui finit par quitter le bureau pour vérifier si les dernières mesures de sécurité qu'il avait pu mettre en place avaient été prises.
Quelques instants plus tard, la porte se rouvrit sur l'assistance de l'anglaise, et la première chose qui vint à l'esprit de Barbara Ann quand elle vit son interlocutrice entrer dans la pièce fut qu'elle ne ressemblait pas du tout à l'image qu'elle pouvait se faire d'elle. Mais elle savait très bien que les apparences pouvaient être particulièrement trompeuse « Tout le plaisir est pour moi. J'ai beaucoup entendu parler de vous. » Inutile de dire à celle qui lui faisait face quel genre d'histoire elle avait pu entendre, cette dernière devait parfaitement être au courant de sa réputation. Et c'est sans surprise que celle qui se trouve face à elle en vient directement au sujet qui les intéresse, sans prendre de gants. Et en rappelant subtilement au passage par qui elle est envoyée « Je vois que vous ne perdez pas de temps. Tant mieux, il se trouve que j'ai moi aussi hâte d'en finir avec cette histoire. » Quittant son bureau, Barbara Ann se dirigea jusqu'à un buffet ou reposait plusieurs bouteilles. Attrapant un verre et l'une des bouteilles, la jeune femme se servit un verre de whisky, avant de se tourner vers l'émissaire de Savage « Voulez-vous quelque-chose? De l'eau, ou quelque-chose de plus fort peut-être? J'ai une bouteille de single malt texan si vous voulez. » Autant se mettre à l'aise, parce qu'elles risquaient d'en avoir pour un petit moment. Retournant à son bureau, verres en mains, Barbara Ann reprit sa place avant de boire une brève gorgée de son verre « Comme vous le savez, la présence de monsieur Anderson ici est totalement justifiée. Il est citoyen britannique et a demandé l'asile, chose que je lui ai accordé car nous avons des motifs légitimes de penser que sa vie est en danger. Et cette décision a été depuis été approuvée par mon gouvernement. » Elle fit une brève pause, avant d'ajouter « De plus, vous n'êtes pas sans savoir qu'il n'y a plus d'accords d'extradition entre nos deux pays. Le gouvernement britannique n'a donc aucune obligation de vous remettre monsieur Anderson. » Voila, la situation était clairement exposée. Les américains voulaient celui qui avait mit la main sur leur sales petits secrets, et les anglais n'avaient aucune raison et pas la moindre envie de leur faire plaisir. Et si la situation ne trouvait pas une solution pacifique, cette situation déjà difficile allait devenir chaotique.

☾ anesidora
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MessageSujet: Re: Ann.a + Always   Ann.a + Always EmptyVen 21 Sep - 11:30





Ann.a
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☾☾ En effet il n’est pas utile de dire ce que la jeune diplomate sait sur elle, elle en est tout a fait consciente. Peu de gens savent l’existence d’Etta au côté du Président mais tous ceux qui ont eu la chance ou pas- d’avoir à faire avec le dirigeant de ce pays connaissent son ombre, celle qui gère les dossiers impeccablement et implacablement comme dit un ami. Elle se contente donc d’avoir un petit sourire à cette phrase, se doutant que Barbara sait à qui elle a affaire et qu’Etta ne risque pas de disparaitre comme son regretté collaborateur qui aurait eu mieux fait de défendre leur dossier même s’il n’y était pas arrivé plutôt que de se comporter ainsi. Mais soit, paix à son âme, tout le monde ne peut pas avoir le courage de savoir faire son métier. Ni l’intelligence d’ailleurs. Elle étudie du regard la jeune femme alors qu’elle se dirige dans un coin de son bureau et défait ses gants tranquillement, les posant dans sa petite mallette avant de regarder autour d’elle, appréciant le style, regrettant que tout ceci tombe certainement en poussière sous peu. Elle sort de ses pensées en entendant que sa comparse a hâte aussi que les choses soient finies et elle doute que ce soit aussi simple mais bon, elle est le dernier messager de la paix avant que les choses tournent autrement. Ca l’amuse d’ailleurs d’être, d’une certaine façon, toujours le messager blanc avant que les décisions soient beaucoup moins diplomatiques. Elle se doute d’ailleurs que la jeune femme en est totalement consciente. Ce sera le dernier rendez vous et si elle a pris toutes les dispositions nécessaire pour partir rapidement si jamais y’a le moindre souci, Etta a pris aussi les siennes avec la milice pour régler le problème quand ils seront sur la route.

« Un petit single malt texan sera le bienvenu. » Un dernier verre avant une décision finale et c’est le moment où jamais de prendre le temps de boire un bon whisky. Ca va lui rappeler le pays comme ça. Elle récupère le verre en le levant face à la jeune femme pour la remercier avant de la suivre vers son bureau, s’installant avec grâce sur la chaise, croisant les jambes parce qu’elle n’est pas du genre à se tenir comme une parfaite petite femme modèle mais plutôt à avoir sa propre façon d’être et de faire. Et c’est certainement pour ça qu’elle est dans l’ombre d’un homme tel que Savage depuis des années. Elle écoute religieusement la diplomate, affichant un petit sourire amusé à cette tirade très très bien apprise et parfaitement récitée. « Allons Barbara Ann » va-t-elle faire en la regardant intensément un court instant comme si ce prénom fait écho dans sa tête. Elle a d’ailleurs baissé un peu la voix, comme si elle est en train de lui murmurer à l’oreille, comme si elle le souffle contre sa peau, une intonation qu’elle n’a jamais eu ici, qui fait appel à de profonds souvenirs qui parfois lui donne l’impression que tout ce qu’elle fait ici n’est pas juste, n’est pas elle, n’a jamais été ce qu’elle a passé sa vie à faire. Mais que des sensations qu’elle repousse au loin, que son esprit refuse de laisser passer parce que ça n’a pas de logique avec sa naissance, son enfance, sa vie et tout ce qui fait d’elle Etta Candy.

Elle boit une gorgée de whisky avant de reporter son attention sur la jeune femme, chassant cette sensation de déjà vu et s’avance légèrement sur son siège. « Vous savez bien qu’on n’en est plus là. » Autant jouer carte sur table n’est ce pas ? « Je ne pense pas que vous êtes une idiote et moi non plus, nous savons toutes les deux que ce rendez vous est le dernier avant que les choses tournent autrement. » Elle n’a pas besoin de faire semblant, ça ne leur fait perdre que de précieux instants qui pourraient être occupé à autre chose. « Votre pays a en effet rompu tout contact avec le Président mais Celui-ci ne désire pas que ses anciens hommes de confiance puissent repartir alors que la trahison est avérée. Vous pouvez comprendre je pense ? Aujourd’hui nous avons donc un dilemme, vous avez fait ce que vous croyez juste : vous avez offert l’asile a un homme soi disant menacé, ce qui est tout a votre honneur mais vous savez très bien que même si ici le sol est anglais, ce ne sera pas encore le cas longtemps. Est-ce qu’un homme, un traitre qui s’est déjà chargé de faire passer pas mal de vos données vers nous en plus, mérite t’il que nous perdions à tout jamais les liens entre nos deux pays ? Voir que cela entraine des conséquences bien plus funestes. » Par ce que cet homme n’est pas tout blanc et est venu travailler pour Savage parce qu’il avait aussi ses propres intérêts donc sont ils vraiment prêts à jouer une guerre sur un homme comme celui-ci ?

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MessageSujet: Re: Ann.a + Always   Ann.a + Always EmptySam 29 Sep - 17:37






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Ft. Etta Candy

C'est un bras de fer qui venait de se lancer entre les deux femmes, et Barbara Ann n'était pas dupe quand au fait que celle qui était en face d'elle n'allait pas se rendre sans se battre. Mais la jeune femme avait toujours apprécié les bons défis. Même si là c'était le genre de défi qu'elle était obligée de relever et qu'elle ne devait surtout pas perdre. Non pas qu'il s'agissait là d'une question d'égo, mais parce que si elle ne réussissait pas à trouver une solution au problème qui les poussait à se rencontrer, les conséquences risquaient d'être dramatiques pour tout le monde. Enfin l'anglaise se doutait bien que raser une ambassade n'allait pas empêcher Vandal Savage et sa clique de dormir sur leur deux oreilles. Mais une telle action aurait des répercussions tout simplement catastrophiques et ne ferait qu'ajouter un chef d'accusation de plus à la longue liste de crimes commis par Savage depuis qu'il était arrivé au pouvoir. Ça n'était pas très étonnant que cet espèce d'enfoiré n'ait pas mit un pied hors du pays depuis son élection, parce que s'il sortait ne serait-ce qu'un orteil hors des frontières du pays, il risquait de retrouver avec la moitié des agences de renseignement de la planète aux basques, et assez de types des forces spéciales prêts à le traîner à La Haye pour envahir un petit pays du Tiers-Monde. Elle avançait au milieu d'un champ de mines, et il suffisait qu'elle mette les pieds au mauvais endroit pour que tout explose et qu'elle finisse assise au milieu d'un beau tas de décombres fumants.
Barbara Ann écouta Etta Candy présenter ses arguments, et une ébauche de plan germa peu à peu dans son esprit. Oui, leur type était un traitre. Mais comme le disait si bien la main droite de Savage, il avait trahi dans les deux sens. Et c'était le gouvernement britannique qu'il avait vendu avant de retourner sa veste et de commencer à vendre le gouvernement américain. Alors bon, si on suivait la logique des faits, ils étaient tout à fait en droit de garder ce monsieur Anderson et de l'envoyer à Vauxhall pour y passer un très mauvais quart d'heure avant de finir par être expédié dans une prison de haute sécurité dans le nord du pays « Allons mademoiselle Candy, comme vous l'avez si bien dit, vous êtes loin d'être une idiote et je ne le suis pas non plus. Ça fait bien longtemps que les liens entre nos deux pays ont été coupés, et je vais vous faire une confidence, lorsque mes patrons m'ont expédiés ici, ils m'ont clairement expliqué la fonction de cette ambassade. C'est un cul-de-sac, une voie de garage. L'endroit où une bande de vieux croulants misogynes expédient des personnes comme moi parce que ça les dérange de voir qu'une femme a plus de couilles qu'eux. Mais ça ne m'a jamais empêchée de faire mon job, pour défendre les intérêts de mon pays, comme à chaque fois que j'ai pu avoir à faire à l'un de vos représentants. » Portant son verre à ses lèvres, elle en but une gorgée avant de le reposer et de faire claquer sa langue contre son palais « Et je me permet de souligner un point que vous avez vous-même mit en lumière. Aaron Anderson est un traitre. Il a trahit nos deux gouvernements. Et le fait qu'il ait retourné sa veste une deuxième fois pour nous vendre vos infos est la seule raison pour laquelle je n'ai pas ordonné à mon service de sécurité de le trainer au sous-sol pour lui coller la tête dans une baignoire pleine d'eau. » Barbara Ann n'avait jamais été du genre à faire dans la demi-mesure. Et ses parents avaient prit grand soin de lui apprendre la valeur de la loyauté. Et l'homme qu'elle protégeait n'avait rien d'un homme loyal. C'était une petite enflure qui n'avait pas le moindre scrupules et qui aurait pu vendre père et mère si ça pouvait lui permettre d'en tirer un quelconque avantage.
Croisant ses mains devant elle, Barbara Ann vérifia d'un coup d’œil une feuille où elle avait prit quelques notes, avant de remettre ses lunettes en place « Croyez-moi, si je pouvais je vous le rendrais avec un joli ruban autour du cou. Mais comme vous j'ai des ordres à suivre, et je n'ai pas d'autres choix que de les suivre. Mais je suis certaine qu'il y a un moyen de trouver un compromis. Je n'ai pas envie d'être celle qui va déclencher une guerre pour un seul homme. » On lui avait toujours dit que la guerre était l'arme des faibles, et elle n'avait jamais démordu de cette idée. Mais d'un autre côté, c'était aussi Winston Churchill lui-même qui avait promit du sang, du labeur, des larmes et de la sueur au peuple anglais des décennies plus tôt, et qui avait malheureusement tenu parole. Si la guerre était inévitable, c'était certain que les anglais allaient donner tout ce qu'ils avaient pour l'emporter « Laissons donc ces messieurs faire mumuse avec leurs jouets pendant que nous cherchons un moyen d'en finir avec tout ça sans finir par se battre comme des animaux enragés. » Savage était un idiot totalement aliéné qui se prenait pour un dieu vivant et qui était prêt à mettre le monde à feu et à sang dans le seul but de prouver qu'il était à la hauteur de sa prétention. Mais Barbara Ann sentait que Etta avait plus peu plus les pieds sur terre. Ou en tout cas, elle l'espérait.

☾ anesidora
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MessageSujet: Re: Ann.a + Always   Ann.a + Always EmptyJeu 4 Oct - 12:46





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☾☾ Etta s’amuse à cette confidence que lui fait la diplomate car elle veut bien y croire. Cela n’a pas été facile de se faire une place auprès de Président et autant dire que les rares autres femmes qui sont dans le gouvernement sont sous ses ordres à elle. Ce n’est peut être pas la meilleure des places mais elles savent que tant qu’elles restent totalement fidèle à Etta rien ne peut leur arriver et c’est très bien ainsi. Les rares hommes qui ont eu le malheur de s’en prendre à elles ont eu le grand déplaisir de se faire tomber dessus par les hommes de main d’Etta ou bien Aaron qui n’apprécie guère qu’on s’en prenne aux femmes. Pour ça ils sont raccords tous les deux. Elle veut donc bien croire à tout ça et continue de boire son whisky en écoutant la jeune femme, se doutant que ce sont des ordres tout comme elle mais ce n’est pas le plus important, le plus important aujourd’hui est que ce rendez vous est le dernier avant que les choses tournent mal. Si Etta s’est déplacée c’est uniquement parce qu’elle respecte les femmes de pouvoir comme Barbara et qu’elle a eu envie de voir cette jeune femme, comprendre qui elle est et essayer de trouver un compromis avant que le Royaume Uni soit renvoyé à coup de bombes dans leur pays, ce qui risque d’arriver très vite mais soit, ce n’est pas elle qui a le doigt sur le bouton après tout et elles ont encore un peu de temps avant que cela arrive puisque d’autres endroits sont visés pour le moment. « C’est tout à votre honneur Mademoiselle Minerva, les hommes oublient très facilement que le sexe faible -comme ils nous appellent avec plaisir- a en main des cartes bien plus importantes que les leurs, on sait juste s’en servir efficacement sans avoir besoin de le montrer à tout le monde ». Parce que les femmes c’est une main de fer dans un gant de velours, n’ayant pas besoin de montrer ce qu’elles possèdent pour agir, il n’y a pas de lutte de taille ou d’égo, juste de la tactique, de l’action et de l’efficacité.

Un petit sourire nait sur ses lèvres à l’évocation de ce qu’elle aurait fait au traitre mais elle reste silencieuse. Ca aurait été bien pire de son côté mais pour ça elle laisse les hommes du Président gérer, elle a largement assez à faire. Etant au cœur des décisions de Savage tout le temps et donc au cœur de la tempête, sachant s’adapter aux crises du leader, elle n’a jamais une seconde de répit. Aujourd’hui ce sont des vacances pour elle, quelques petites heures loin du capitole… Elle se penserait même en vacances si cette conversation ne la ramenait pas à un dossier en cours. « Vos supérieurs, ses « vieux cons misogynes » comme vous les appelez affectueusement oublient vite les lois quand cela les arrange en tout cas et qu’ils espèrent mettre la main sur des secrets d’autre gouvernement Mademoiselle. Votre traitre a en effet trahit votre pays avant le nôtre mais pour y échapper, il a changé sa nationalité pour être sûr de ne pas pouvoir se retrouver un jour renvoyé chez vous. Ce qui fait que votre sujet britannique n’en est plus vraiment un. Quel grandeur d’âme de l’aider ainsi mais hélas ce ne fonctionne pas aussi facilement. » va répondre Etta en buvant une nouvelle gorgée de whisky avant de poser son verre à son tour et de faire un sourire à Barbara Ann « Mais je comprends que vous ne suiviez que les ordres et c’est aussi pour cela que je suis là aujourd’hui, pour essayer de trouver un compromis qui permette de calmer les choses. » Même si Etta sait très bien ce que va faire son président dans très peu de temps. Disons qu’elle permet à la diplomate de gagner un temps précieux à sa survie.

« Vous ne le serez pas Barbara Ann, nous n’en sommes plus là » va se contenter de répondre Etta à cette phrase. La guerre est déjà en cours, ce n’est qu’une question de temps avant que tout ceci ne dégénère et elle en est bien consciente puisqu’elle est en train de monter les dossiers pour les prochains bombardements et pour les prochaines actions du Président. C’est un fait la question n’est plus de savoir si la guerre va être déclenchée, ni même quand mais plutôt combien de temps lui reste t’il pour survivre. Etta n’est pas inquiète par cette question, elle a choisit son camp, elle l’aidera jusqu’au bout. « Mais nous n’avons aucune raison de nous battre toutes les deux en effet, je regrette même que nous nous rencontrions dans des circonstances aussi désagréables, un repas aurait été bien plus agréable pour nous découvrir. » rajoute t’elle avec franchise, séductrice, puisque la compagnie de la jeune femme est certainement aussi agréable que son physique mais peuvent elles vraiment se permettre autant de familiarité vu la situation ? Quoiqu’après tout, vu comment les choses sont parties, il est bien agréable de prendre du temps pour cette conversation, surtout qu’Etta sent bien que ni l’une ni l’autre ne lâchera l’affaire, bien trop impliquées dans leur travail respectif.

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