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| Sujet: Poison Ivy - “La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée.” Ven 26 Oct - 15:13 | |
| Pamela Isley “La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée.” Indépendant why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up. nom complet : Pamela Lilian Isley alias : Poison Ivy âge : 35 ans date et lieu de naissance : n 1er mai à Whashington, il y a 35 ans ce ça. lieu d'habitation : Robinson Park, Gotham City métier : Ex-botaniste - Criminelle et écoterroriste - "Mère au foyer" en ce moment identité : Secrète affiliation : écrire ici. avatar : Jessica Chastain crédits : anarya. Séductrice ; Déterminée ; Manipulatrice ; Ambitieuse ; Observatrice ; Indépendante ; Intelligente ; Passionnée ; Féministe ; Misandre ; Cultivée avatar | personnage inventé/scénar/pv |
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Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. (001), Pamela est née avec une cuillère en argent dans la bouche à Washington. Elle a été surprotégée depuis son enfance, ce qui explique en partie sa naïveté passée. Elle n’a jamais manqué de rien, sinon peut-être d’amour, ses parents étant des gens très occupés. (002), Elle a décidé d’aller faire des études loin du foyer familial parce qu’elle avait besoin de se convaincre qu’elle était plus forte que ce que pensaient ses parents. Elle a traversé le pays pour aller s’installer à Seattle. Ayant toujours aimé les plantes et l’étude du vivant elle se spécialisera en botanique. C’est à l’université qu’elle croisera le regard de Marc Legrand. Elle qui ne pensait qu’à ses études, voila que son coeur venait de faire un raté. Avant lui elle n’était jamais tombée amoureuse. Après lui, elle ne le sera plus jamais. (003), Pamela est une plante attirante, mais vénéneuse. Très féminine, elle n’hésite pas à séduire ses victimes, quitte à les hypnotiser et les manipuler avec des phéromones afin qu’ils servent ses intérêts. Mais ne vous y trompez pas, la séduction est une arme, un jeu et en aucun cas, elle s’adonne au jeu de l’amour qu’elle exècre tout particulièrement. (004) Si elle est féminine et séduisante, Pamela ne reste pas moins une féministe convaincue, faisant même parfois preuve de misandrie. Elle ne cessera de le répéter : elle n’a pas besoin des hommes. (005), Jusqu’à peu, le sort des humains ne lui importait vraiment pas du tout. Pamela était une solitaire et le vivait très bien. Les plantes, la nature étaient ses sa seule préoccupation, ce qui l’obsédait jour et nuit. Et puis, la route à croiser la route d’une certaine blonde, puis celles d’orphelins (006), De ce fait si elle est aujourd’hui un peu moins « extrémiste », ayant réappris à aimer - attention on ne parle pas non plus du grand amour avec un grand A - une certaine part de l’humanité, elle a réussi à trouver une sorte d’équilibre mental… Enfin, pour quelqu’un qui était déjà un peu dérangé, c’est assez relatif. (007), Pamela souffre de ne pas pouvoir avoir d’enfant, c’est pour cette raison que dans un premier temps, les plantes sont devenues ses enfants. C’est donc très naturellement qu’elle s’est attachée rapidement aux orphelins qu’elle a recueillis après le tremblement de terre. (008), Pamela est une femme extrêmement intelligente et cultivée. En plus de ses connaissances en botanique, fabrication de poisons ou de sérum, elle est également plutôt calée en psychologie. Après tout, comment ne pas l’être quand la moitié de la ville de Gotham est totalement aliénée. Elle tire ses connaissances de ses lectures, activités qu’elle apprécie particulièrement quand elle n’est pas en train de sauver la biodiversité de ce monde fou. (009), Si elle forme le Sirène de Gotham avec Harley Quinn et Catwoman c’est avant tout pour se protéger des hommes qui voudraient l’utiliser comme arme. Ce qui n’était qu’un échange de bon précédé est devenu bien plus fort. Et même si le combat de Pamela reste avant tout la protection de l’environnement, les Sirènes sont aussi très importantes pour elle. (010), Un dernier mot ? Pamela est une femme complexe, comme toutes les femmes en réalité. Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir, même si elle peut se montrer extrême avec ses idées écolos. Il est difficile de la classé parmi les méchants purs et durs, comme il est également difficile de la considérer comme une héroïne. Une chose est sûre, Pamela vous surprendra toujours : parfois par sa violence, parfois par son humanité. Quelles sont vos capacités surhumaines, vos compétences, vos forces et vos faiblesses ? Pamela est la reine des plantes, des arbres, des fleurs. Elle est elle-même une plante, la plus dangereuse et la plus vénéneuse que le monde ait connue. Ainsi, Pamela est capable de communiquer avec tout type de flores et de la contrôler, accélérant par exemple exponentiellement leur croissance ou le dotant de volonté propre. Vous avez déjà rencontré Georgia, son énorme plante carnivore qui ne se contente pas seulement d’insectes ? Elle sait également hybrider les plantes existantes pour en créer des nouvelles toujours plus fortes, toujours plus toxiques. Elle ne connait pas elle-même ses limites, mais une chose est sûre, la rage, la colère, le ressentiment et ses convictions lui font toujours pousser des ailes. Pamela est aussi immunisé contre tous les poisons, toxines et virus connus. Ses études en biologie puis en botanique lui ont permis de devenir une empoisonneuse hors pair. Elle peut fabriquer des poisons mortels et leurs sérums, des toxines et des drogues. Son corps étant presque une plante elle-même elle peut faire affluer du venin dans certaines parties de son corps comme ses lèvres, ses muqueuses, sa peau. Être une sorte de plante est également son plus gros point faible. Sans soleil, Pamela se dessèche, s’affaiblit. Sa peau est comme les feuilles d’un arbre : elle a besoin de lumières pour en quelque sorte photosynthétiser et vivre. Pourquoi ne faites-vous partie d'aucun groupe, bon ou mauvais ? Pamela à pendant longtemps était trop extrême pour former une équipe de « vilain » quoiqu’elle ne se voit pas elle-même comme une méchante. Ce sont ces crétins d’humains qui détruisent leur environnement qui la voit comme ça. Le peu de fois où elle a essayé de s’associer, elle se faisait bien souvent avoir ou elle était considérée comme trop extrême pour ses partenaires. Et puis elle a trouvé Catwoman et Harley Quinn. Ce n’est pas tant son côté écolo qui s’exprime dans le groupe, mais plus son féminisme. Elle a réussi à comprendre qu’il y avait des causes qui pouvaient lui permettre de faire équipe de temps en temps. L’émancipation des femmes est un autre de ses combats, moins connu que celui de l’écologie, mais que voulez-vous, il est vrai qu’elle ne fait pas pousser des femmes, mais des plantes… que pensez-vous des querelles entres les héros, les criminels et les autorités ? Pour Pamela c’est une idiotie sans non. Toutes ces belles gens sont en train de danser sur les cendres du monde. Au lieu de penser à l’argent et au pouvoir ils devraient un peu plus penser à leur vie et ont celle des choses qui les entoure. Ont-ils au moins conscience que s’ils ne s’entretuent pas ils finiront par mourir parce qu’ils détruisent la nature ? Les héros ne valent pas mieux que les vilains parfois. Et les autorités ? Ils la font bien rire. Tous des idiots et des corrompus. Nana - 26 ans. pays : France. fréquence de connexion : Toutes les semaines où avez vous connu que le forum ? Par Bruce Wayne :p votre avis dessus : un dernier mot ? Euhhh... Je suis folle ?
Dernière édition par Pamela Isley le Sam 17 Nov - 15:41, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Poison Ivy - “La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée.” Ven 26 Oct - 16:48 | |
| Pamela Isley citation Beaucoup pense me connaitre, mais peu connaît réellement mon histoire.
Je suis née au printemps. Alors que la nature se remettait à vivre après un hiver rude, je poussais mon premier cri. Mes parents, des riches bourgeois de Washington, ont toujours veillé à mon bien-être. Vraiment, je n’ai manqué de rien, si ce n’est de leur présence. Rome ne s’est pas bâti en un jour, la fortune de ma famille non plus. Il en fallait toujours plus à mon père. Il fallait toujours montrer le fruit du vrai labeur bourgeois pour ma mère. Mon père voyageait. Ma mère flambait, se montrait à tel ou tel gala. À leur retour, j’avais droit à de somptueux cadeaux. En réalité, il n’y a qu’aujourd’hui que je me rends compte que j’aurai préféré moins de cadeaux et plus de repas de famille ou de dimanche après-midi au parc… Cependant, mon enfance n’a pas été malheureuse. Mon éducation a été privilégiée : école privée, précepteurs, stage d’été en Europe… Étant fille unique, il fallait que je reprenne les rênes de la fortune après mon père et il a veillé à ce que je sois formé dans ce but. J’étais destinée à aller à Georgetown, mais au moment de signer les papiers d’inscription, je me suis rendu compte que si je continuais à suivre le chemin qu’ils avaient tracé pour moi, je ne saurais jamais qui j’étais. C’est comme ça que je suis arrivée à Seattle. J’ai dû traverser le pays pour faire comprendre à mes parents que j’étais bien plus qu’ils le pensaient.
Dans cette ville encore plus froide et pluvieuse, j’ai fait mes premiers pas en tant qu’adulte indépendant. Tout était parfait. J’ai réussi à me faire des amis, j’étais doué dans les études que j’avais décidé de suivre. Depuis ma tendre enfance, j’avais un amour prononcé pour les plantes et c’est tout naturellement que la botanique devint ma matière majeure. Après cinq années d’études, j’ai poursuivi jusqu’au doctorat. Lors de ma première année de thèse, ma route a croisé celle d’un ange de la mort. Même après toutes ses années je me souviens de ce que j’ai ressenti en l’ayant vue pour la première fois. Mon cœur s’était mis à battre la chamade et j’ai senti le rouge me monter aux joues lorsqu’il me vit et qu’il me sourit. Rien ne comptait plus que les études, mais ce nouveau chercheur était un homme beau et intelligent. Nous avions les mêmes centres d’intérêt. Marc était son prénom. Legrand son nom de famille. Il était français, charmant, galant. Il savait faire la cour aux dames et moi je ne connaissais alors pas grand-chose aux hommes. Il disait m’aimer, il disait vouloir m’épouser, mais ils n’étaient qu’un petit professeur sans le sou qui devait encore rembourser ses prêts étudiants. Ma famille n’aurait-elle pas trouvé suspicieux qu’un homme si pauvre veuille épouser une femme si riche, plus jeune que lui ? Je me laissais berner. Les premiers émois du cœur sont intenses, aveuglants, fous… Un jour, il vint me voir. Il était agité et excité. Il disait savoir comment rembourser ses dettes, s’enrichir pour enfin pouvoir demander ma main. Il avait cependant besoin de mon aide. J’étais assez maligne pour pouvoir voler l’herbe qui allait nous rendre riches dans un des Musées de la ville, mais trop idiote pour comprendre que tout cela n’était qu’un piège. Douce ironie… Voler la plante ne fut pas très difficile. J’ai préparé mon coup avec brio. Personne n’aurait même pu soupçonner que c’était moi. Je me souviens encore parfaitement du soir ou je suis revenue avec le trésor. Il avait ouvert une bouteille de vin français et nous trinquions à notre avenir. À peine quelques gorgées et je sentis ma gorge enfler. Le sang dans mes veines était devenu aussi brulant que de la lave. Je cherchais le visage de Marc du regard… Ho ! Ce sourire mauvais… Il se riait de moi alors que j’agonisais. Il disait que j’étais la femme la plus naïve qu’il avait pu rencontrer. « Ho, Pamela, tu es vraiment belle, mais tu manques cruellement de jugeote. Ne t’en fait pas mon amour, je penserais tous les jours à toi lorsque je serais riche et que je parcourais le monde en profitant de la vie. » Mes yeux se fermèrent pendant un moment. Marc était en train de finir tranquillement son verre de vin quand je revins à moi. J’ai immédiatement compris ce que j’étais devenue. Mes enfants présents m’en ont fait part très rapidement. Le feu dans mes veines n’était plus… Il y avait autre chose : comme de la sève. Alors que je me redressais, je vis le visage de Marc se figer dans l’horreur. Déjà mon corps l’avait ensorcelé. Il s’approcha de moi, comme un papillon de nuit attiré par la lumière d’un lampadaire. J’offris un dernier baiser au premier homme et dernier homme que j’ai jamais aimé. Son corps était encore chaud lorsque je décidais d’embrasser pleinement ma nouvelle nature, ma nouvelle destinée. Pamela Isley était devenue une femme poison, une plante vénéneuse. Je gardais mes initiales, car après tout, mes géniteurs les avaient peut-être bien choisis… PI. Poison Ivy. Le corps de Marc LeGrand ne fut jamais retrouvé. Peut-être qu’une prochaine fois, je vous dirais ce que j’en ai fait. Mais continuons plutôt mon histoire, voulez-vous ? J’en ai maintenant assez de parler de lui.
Pendant les années qui suivirent, mon combat pour la nature, pour la flore, prit de plus en plus d’importance. J’ai plié ma thèse plus rapidement que prévu. Les plantes n’avaient plus de secret pour moi. J’ai pensé un temps que devenir botaniste pourrait faire porter ma voix, mais j’ai rapidement compris mon erreur. Les humains sont idiots et ne pensent qu’à eux. Alors je suis devenue plus drastique. Pendant longtemps, personne ne découvrit que j’étais derrière les plus grandes attaques écoterrostiste du pays. Ce n’est qu’en arrivant à Gotham que je me frottais à un adversaire à ma taille… Batman. L’homme chauve-souris contre la femme poison. La grande majorité des chauves-souris sont frugivores contrairement à ce que laissent présager les vieilles légendes… Je me suis fait battre par lui et j’ai été enfermé à Arkham avec les fous. Si vous voulez mon avis, j’étais certainement la plus saine de tous les pensionnaires… Est-ce que vouloir protéger l’environnement c’est être fou ? Pourtant lorsque je fus libéré avec tous les autres aliénés d’Arkham, je me suis comportée comme un des pires criminels de Gotham. Je n’avais rien à faire des désirs des uns et des autres, seule la nature m’importait. Je dois cependant avouer que me faire mettre sous clef par Batman dans un asile de fou avec majoritairement des criminels masculins, m’a aussi donné envie de me venger encore un peu plus de ces déchets de l’humanité… Oui le Chromosome Y est un déchet, sachez-le ! Alors je me suis aussi attaqué aux beaux hommes riches, dont Bruce Wayne.
Pendant mes pérégrinations, ma route a croisé quelques fois celle du criminel le plus zinzin de Gotham : le Joker. À ses côtés, il y avait une ravissante petite blonde : Harley. Allez savoir pourquoi, j’ai eu envie de l’aider, de la sortir de griffe de ce cinglé. J’ai tenté de la raisonner, de lui faire comprendre qu’il se servait d’elle et qu’elle valait mieux que ça. Ça n’a pas marché immédiatement… Je peux cependant vous dire qu’aujourd’hui, même si l’emprise du Joker sur Harley est encore bien trop présente à mon goût, j’ai bon espoir qu’elle s’émancipe totalement de lui. Cette petite est parfois elle aussi très atteinte de la caboche, mais il doit bien rester une part d’intelligence chez elle non ? Après tout, elle était psychiatre, non ? Elle ne peut pas être totalement débile… Je menais tranquillement ma vie pour une écoterroriste… Je sauvais la nature, chouchoutais mes beaux enfants verts, lorsque ceux de l’espace sont arrivés. Les humains ne suffisaient pas, il fallait maintenant que des habitants d’autres planètes viennent tout saccager. Sauver la planète des extraterrestres pour mieux la donner en pâture aux humains ? Non merci. Je n’ai pas pris part à ce combat. D’abord, parce que je travaille mal avec les autres, ensuite parce que leurs sorts m’importaient en réalité peu. J’ai attendu que les choses se passent, sous terre, telle une taupe. Ne croyez pas que je me la suis coulée douce, le manque de soleil m’a beaucoup affaibli. Ce n’était pas de gaité de cœur que je suis restée terrée. Ce n’est qu’une fois que Darkseid fut vaincu que je revenais me nourrir du soleil. Comme d’habitude, Gotham était devenu un asile à ciel ouvert. Comme mes anciens camarades d’Arkham avaient décidé de s’assigner des territoires, j’en fis de même. Je pris possession de Robinson Park dans un des quartiers les plus touchés par la pauvreté. Ce parc devint ma demeure rêvée, mon jardin d’Eden. Rapidement, je compris que la folie de la guerre entre les humains et les extraterrestres avaient engendré d’autres victimes que mes plantes adorées. De nombreux enfants étaient devenus orphelins. Livré à ce monde de fou, je décidais de les protéger. Et pourquoi pas ? Les plantes étaient mes enfants, pourquoi eux ne pouvaient le devenir ? Comme d’habitude, l’homme chauve-souris voulut s’en mêler, mais il fut lui-même forcé de constater que je n’étais pas un danger pour eux. J’étais leur nouvelle mère, leur seule alliée face à ce monde impitoyable. Qu’il aille s’occuper des vrais méchants ! Contrairement à ce qu’il peut penser : je suis certainement l’ancienne pensionnaire d’Arkham la plus saine d’esprit. J’aime ses enfants et c’est aussi pour les protéger que j’ai accepté de rejoindre les Sirènes de Gotham. Seules les femmes peuvent comprendre la nécessité de protéger leurs progénitures qu’elles soient faites de chair ou de feuille et d’écorces. Et puis, il y aussi Harley… d’une certaine manière, elle est retournée en enfance… N’est-ce pas ? Elle aussi a besoin d’être protégée. Le monde nous prend pour des femmes faibles, mais nous sommes bien plus que ça.
Je pensais vivre une vie tranquille ponctuée de quelques petites attaques sans intérêt pour continuer à essayer de sauver la planète. Je veillais à ne jamais tomber dans le collimateur de nos super « héros ». Je continuais à protéger les orphelins qui ne m’avaient pas encore quitté tout en menant mes activités avec les Sirènes de temps à autre. Une fois de plus le monde devint fou. Cette bataille dans l’espace, elle n’est toujours pas la mienne. Moi je suis attaché à la terre. Les conséquences sont pourtant graves, je le sens dans ma chair. Le tsunami fait de nouveau orphelin à Métropolis, mais certains ont entendu parler du refuge des enfants à Gotham. Je ne peux cependant les protéger qu’à moitié. Sans soleil, je vois mes forces s’évanouir. Batman n’est même plus là pour enfermer les plus grandes énergumènes de la ville… Je tente de consolider mon bastion, mais je ne suis plus d’une plante assoiffée, mourante. Comme je peux, j’essaie de nourrir mes enfants végétaux aussi bien que les petits humains qui se sont réfugiés à mes côtés. Je me souviens encore de mon reflet dans le miroir, de cette peau pâle parfois brunâtre. Je me souviens de ses cheveux hirsutes, de ses cernes noirâtres sous mes yeux clairs… Je ne fais que dormir. Je végète, littéralement. Je ne me réveille que pour user de mes dernières forces afin de faire pousser quelques légumes pour nourrir les petits indigents avant de m’effondrer et de dormir pendant des heures et des heures pour récupérer un minimum de force. Batamn renait, mais moi je deviens poussières. L’alliance des héros et de vilains, je n’y prendrai pas part ; non par manque de convictions, cette fois, mais parce que je n’en ai plus la force. C’est la seule fois de ma vie ou j’ai prié Gaïa d’aider les hommes… La bataille fait rage, sur terre, ailleurs, mais les cris d’effrois se taisent pendant quelques heures et enfin le soleil revient. Lorsque les rayons de l’astre solaire vinrent caresser ma peau, j’ai eu l’impression de réapprendre à respirer. Pendant quelques heures ma vision fut troublée par la lumière. Les ténèbres s’étaient éloignées. Pour le moment du moins. Car tout le monde le sait, dans un monde de super héros, il y aura toujours des super vilains.
Alors est-ce que vous en avez appris un peu plus sur Poison Ivy ? Oui, je suis dangereuse. Oui, j’ai des idées arrêtées. Oui, je suis un terroriste. La révolution ne s’est pas faite sans heurts. Le salut de la nature ne se fera pas non plus sans le sacrifice de certains humain. Je suis le symbole du combat des écologistes qui ont été insultés depuis des décennies. Je suis le symbole de la femme assassiné par leurs amours, une femme forte qui peut devenir violente et impitoyable. Je suis la féministe extrême qui n’a pas besoin des hommes, celle qui refuse les injonctions du patriarcat. Je crois en l’émancipation des femmes, à leur pouvoirs, à leur intelligence. Je crois en une future génération plus respectueuse de la nature, comme les enfants que j’ai recueillis.
Je suis la plante la plus vénéneuse du monde. Je suis Poison Ivy. Alors prend garde Gotham, car même si je me suis assagie, mes convictions sont aujourd’hui plus nombreuses, et je ne reculerais devant rien pour les faire entendre.
Dernière édition par Pamela Isley le Lun 19 Nov - 16:39, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Poison Ivy - “La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée.” Ven 26 Oct - 17:03 | |
| Pssst Catounette, t'as vu comment ta chauve-souris te fait des infidélités ? Tu sais que tu peux venir voir tonton Joker si tu veux (ça fait pervers dit comme ça ) Bienvenue voleuse de copine. D'ailleurs, Harley c'est propriété privée et chasse gardée, je compte bien la récupérer xD Bonne continuation quand même pour ta fiche et au plaisir de te croiser (j'ai fait le plein de désherbant ) |
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| Sujet: Re: Poison Ivy - “La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée.” Ven 26 Oct - 17:25 | |
| Mais en voilà une belle plante. Bon écoute, j'ai un petit problème de géranium vivant, c'est un espèce de gros tas de feuilles moisies du slip, ça fait des années qu'il me les brise et en plus il veut même pas qu'on divorce. Si tu pouvais lui déraciner la tronche ou un truc comme ça, ça serait bien. Bienvenue à toi et bonne chance pour ta fiche! |
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