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 Night at the Museum | ft. Nate

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MessageSujet: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyLun 24 Déc - 18:16


Night at the Museum
Hank & Nathaniel


Finissant enfin par trouver une place, Hank s'empressa de se garer, avant de couper le moteur de sa voiture. Attrapant son téléphone portable, le nonagénaire prit le temps de vérifier si jamais il n'avait pas reçu de mails important relatifs au boulot, mais visiblement son entreprise n'était pas en train de couler pendant qu'il avait le dos tourné. De nos jours on était jamais trop prudent, c'était toujours quand on se croyait à l'abri qu'on se retrouvait avec un crétin qui tentait une OPA hostile. Même si Hank s'était prémuni de ce genre de sale coups dès le moment où sa compagnie était entrée en bourse en s'arrangeant pour être l'actionnaire majoritaire. Mais même avec ça, il n'était pas à l'abri de voir un quelconque crétin tenter de voler du matériel dans un de ses entrepôts, surtout quand on savait ce sur quoi il avait pu travailler par le passé. Et puis il y avait ce problème de cyber-sécurité que son équipe pourtant triée sur le volet n'était pas parvenue à résoudre et qui commençait sérieusement à le préoccuper. Parce que s'il existait une brèche et qu'une personne avait réussi à la trouver et à l'exploiter, qu'est-ce qui lui disait que d'autres ne risquaient pas d'emprunter le même chemin avec des intentions beaucoup moins louables? Par chance, Hank était un gars de la vieille école et il gardait ses dossiers les plus sensibles dans de bons vieux dossiers papiers qui était à l'abri du meilleur des pirates informatiques.
Une fois sa vérification finie, Hank rangea le téléphone qu'il tenait à la main dans la boite à gants de sa voiture et s'assura que son téléphone personnel était bien dans la poche de sa veste. Puis il sortit du véhicule, et ne put se retenir de lever les yeux au ciel lorsque, comme à chaque fois qu'il en sortait, les amortisseurs gémirent devant la charge non négligeable qui venait de se retirer du poids de la voiture. En même temps, il fallait bien avouer qu'avec sa carcasse en acier, il pesait son poids. Ouvrant le coffre, Hank attrapa un sac avant de refermer son véhicule et de le verrouiller, avant de jeter un coup d’œil à l'immeuble devant lequel il se trouvait. New York, cette ville avait animé une partie de sa jeunesse, avant que la guerre n'éclate et qu'il ne devienne ce qu'il était aujourd'hui. Mais il n'était pas là par pur élan de nostalgie, mais dans un but bien précis. Pénétrant dans le hall de l'immeuble, Hank se dirigea vers l'ascenseur et une fois dans la cabine, il appuya sur un des boutons, avant de regarder les portes se refermer devant lui. Le trajet jusqu'à l'étage où il se rendait fut rapide, et ça malgré le fait qu'il devait bien occuper un bon tiers de la charge maximale que pouvait supporter l'ascenseur.  Et finalement, il sortit de la cabine avant de s'arrêter devant une porte qui n'avait rien de très différente des toutes les autres portes du couloir à l'exception du numéro inscrit dessus.
Frappant quelques coups brefs à la porte, le vieil homme n'eut pas à attendre longtemps avant d'entendre les clés jouer de l'autre côté, et la porte s'ouvrit quelques instants plus tard sur la personne qu'il s'attendait très précisément à voir « Bonsoir Nathaniel. » Nathaniel. Jamais Nate. Hank n'utilisait jamais le surnom que tout le monde donnait à son petit-fils, alors même que lui n'utilisait presque jamais son véritable prénom. Serrant le jeune homme dans ses bras, Hank pénétra dans l'appartement, si calme en ce début de soirée « Tes cousins sont déjà au lit? » C'était une question rhétorique, parce que Hank n'avait qu'à tendre l'oreille pour savoir que le reste de ses petits-enfants étaient en train de dormir. En même temps, quand on vivait avec plus d'une dizaine d'enfants et d'adolescents, le silence devenait le genre de choses qu'on remarquait sans le moindre mal. Se dirigeant vers la cuisine, Hank posa le sac qu'il avait apporté sur le comptoir, avant d'en sortir paquets de chips et autres produits apéritifs du même genre, avant de se permettre de se prendre deux bières dans le frigo. Dans le salon, Hank entendait déjà les débuts du match de football qui conduisait les deux Heywood à se retrouver ici « Alors, quoi de neuf dans la Grosse Pomme? » Comme à chaque fois, l'aîné du clan Heywood allait à la pèche aux nouvelles, et ça malgré le fait qu'il ne restait jamais très longtemps sans prendre des nouvelles du reste de sa famille. Mais Hank avait toujours préféré entendre ce genre de choses de vive voix, et puis ils avaient encore quelques minutes pour parler de ça avant d'être trop absorbés par la télé pour faire quoi que ce soit d'autre. Décapsulant une des bouteilles du doigt, Hank retourna dans le salon avant de tendre l'autre bière à son petit-fils.
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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyDim 30 Déc - 14:31


Night at the Museum
Hank & Nathaniel


Quiconque estimait que combattre le crime et le mal étaient des charges lourdes de responsabilités, n’avait visiblement jamais été le babysitter, cousin, et oncle attitré d’une dizaine de marmots entre les âges de quinze et cinq ans lors d’une soirée pyjama particulièrement épique et agitée. Un exercice auquel Nathaniel Heywood était rompu depuis plus de quatre ans, mais qui ne cesserait jamais de constituer un véritable parcours du combattant pour celui que les journaux s’étaient amusés à surnommer Citizen Steel ou ‘l’homme indestructible’. Après une après-midi musclée principalement constituée d’un atelier pancakes rondement mené (option bordel incontrôlable) et une soirée à dévorer lesdits pancakes devant un marathon Star Wars, il avait réussi à expédier tout ce petit monde au lit dans des matelas et autres sacs de couchages et canapés dépliants à neuf heures pétantes pour s’atteler, à l’aide de l’aînée Amanda, au nettoyage de la cuisine en prévision de l’arrivée tant attendue du doyen du clan Heywood. Autant dire qu’être un homme en acier trempé, ça n’empêchait pas de se sentir lessivé à la fin de la journée.

Si la cuisine avait retrouvé son côté vivable et entretenu, la commode sur laquelle Nate avait précipitamment déplacé ses papiers et son ordinateur portable pour faire place à sa ribambelle de cousins constituait le dernier vestige de foutoir que le jeune homme n’eut pas le temps de ranger avant l’arrivée de son héroïque grand-père. S’entassaient pêle-mêle des impressions en couleur de vieux manuscrits qu’un centre de recherche à Cambridge avait eu l’amabilité de lui faire parvenir, des brouillons de chapitres de son prochain livre déjà couverts de rature, additions, corrections, et annotations en tout genre, et, plus curieusement, des annonces immobilières à Star City.

Un petit projet qu’il mûrissait depuis quelques temps déjà, et que toute cette histoire de paradoxe l’avait convaincu de travailler un peu plus sérieusement.

Lorsqu’on frappa à la porte, il laissa échapper un long soupir de soulagement face au travail accompli (au moins l’appartement était-il présentable juste au bon moment) et laissa Amanda se brosser les dents pendant qu’il allait ouvrir la porte à son invité du jour – auquel il dédia un sourire aussi réjoui qu’un chouïa fatigué. « Salut, Hank. » le salua-t-il, laissant son grand-père l’enlacer sans retourner le geste – sachant qu’il comprendrait, ce vieux grigou. Même avec la combinaison gracieusement fabriquée par Heywood Defense Industries, il y avait des risques qu’il valait mieux ne pas prendre, et transformer son grand-père en tôle froissée en faisait partie. « Presque tous couchés, répartis entre ma chambre et mon bureau. » répondit-il en refermant la porte derrière son héros et aïeul et en rejoignant le salon pour allumer la télévision pendant que Hank fignolait les préparatifs.

Une soirée football avec son illustre grand-père semblait être la récompense parfaite après sa journée de dur labeur. Sans compter la montagne de soucis, plus ou moins importants, qui s’entassaient doucement dans l’esprit toujours un peu trop actif de Nate.

Hank avait toujours été là pour l’aider à faire le tri – pour garder les pieds sur terre quand sa tête s’emballait dans un sens ou dans un autre, pour le remettre d’aplomb quand il laissait le désespoir l’engloutir, pour chasser le brouillard quand celui-ci se faisait trop opaque pour pouvoir lire clairement une situation. Un mentor, un grand-père, un guide tout à la fois. Et entre sa rencontre avec la fameuse Oracle, ses envies d’ailleurs, et ses ambitions à demi-avouées de superhéros, Nate devait bien l’avouer : la présence de Hank ce soir était autant un soulagement qu’un bon moment à passer devant un match qui s’annonçait des plus palpitants.

Nate s’empara avec gratitude de la bière qui lui était tendue (deux frères, ils avaient l’air de deux frères plus que d’un grand-père et son petit-fils) et soupira en pliant sa carcasse métallique pour s’asseoir sur le canapé.

« Et ben, justement, en parlant de Grosse Pomme… » commença-t-il, ses yeux glissant vers la pile d’annonces qui trônait encore sur sa commode. « T’es le premier à qui je le dis, mais… je me demande si je ne vais pas déménager. Prendre un peu l’air, repartir du bon pied autre part. New York est une belle ville, mais avec tout ce qui s’est passé depuis que j’ai… reçu mes pouvoirs, je pense qu’il est temps que je m’installe ailleurs. Quelque part où je serai aussi à l’aise qu’à Franklin. » New York était trop dense, trop peuplée, trop oppressante pour lui qui se sentait comme un éléphant dans un magasin de porcelaine au moindre geste accompli. Un peu nerveux, il commença à décortiquer l’étiquette de sa bière avant de relever les yeux vers Hank, cherchant son regard attentif autant que son oreille compréhensive.

« L’université de Star City m’a contacté il y a quelques temps à propos d’une nouvelle unité de recherche en reconstruction historique. J’ai des amis là-bas – Ted Grant, tu te souviens de lui ? Le boxeur ? » poursuivit-il en s’animant un peu plus. « On a aussi des cousins dans les parages, qui pourraient prendre les petits plus facilement, je pourrai trouver un plus grand appart’… et puis… » Il marqua une courte pause, prenant une inspiration avant de boire une gorgée de bière. « Sur tes encouragements, j’ai peut-être postulé à la Justice League. Que je sois pris ou pas, je ne pense pas que New York et Citizen Steel soient si compatibles. Si je dois faire ce truc de superhéros sérieusement, autant que ce soit sur un terrain adapté, non, Commander ? » demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie à son aîné.

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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyMer 20 Fév - 18:24


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Hank & Nathaniel


Finissant par s'asseoir aux côtés de son petit-fils, Hank ne put s'empêcher de laisser échapper une brève grimace alors que le canapé exprimait son mécontentement en voyant les deux hommes s'asseoir dessus. Une chance que Nate avait investi dans un canapé qui était capable de supporter leurs poids combinés, parce que sinon ils auraient eu vite fait de se retrouver le cul par terre, avec un canapé ayant rendu l'âme juste en dessous. C'était leur problème à tous les deux, à cause de leurs particularités respectives ils devaient constamment faire attention dès lors qu'il pouvait s'agir de s'asseoir, et qu'il était par conséquent bien plus facile pour eux deux de rester plantés debout plutôt que de démolir des chaises rien qu'en se posant dessus. Mais ça faisait du bien de pouvoir passer une soirée tranquille avec son petit-fils, à ne rien faire d'autre que de simplement regarder un match de foot comme pouvait le faire n'importe quelle famille américaine normale en même temps qu'eux. Leurs vies étaient très loin d'être ordinaires, alors un peu de banalité de temps en temps, Hank ne crachait jamais dessus. Surtout que la sienne était devenue bien plus bordélique depuis le retour de Nyssa dans son radar. Alors franchement, passer sa soirée à ne rien faire d'autre que d'être assis à regarder la télé, ça pouvait faire du bien.
Mais visiblement, Nate avait d'autres préoccupations en tête que le football, et il ne tarda guère à en faire part à son grand-père, qui se releva légèrement sur le canapé, bronchant à peine alors que Nate lui exprimait son désir de quitter New York pour quelque-chose d'un peu moins... imposant. Hank pouvait parfaitement comprendre ce que le jeune homme pouvait ressentir, puisque lui aussi avait vécu ici pendant des années, même si ça remontait à plus d'un demi-siècle. New York n'était pas forcément la ville la plus facile à vivre, et elle pouvait être incroyablement oppressante surtout quand on pouvait venir du fin fond de l'Ohio. Et quand on possédait les pouvoirs de Nate et qu'on devait passer son temps à faire attention à tout ce qu'on faisait, ça pouvait devenir un véritable combat de tous les instants « Je comprends. New York a un certain charme, mais elle n'a pas que des bons côtés. Si tu sens qu'il faut partir, je ne vais pas t'en empêcher. » C'était même une bonne chose de voir que Nate faisait preuve d'un certain dynamisme, qui faisait clairement plaisir à voir quand on avait pu voir l'état dans lequel il avait pu être juste après son accident. Le principal était qu'il arrive à concilier tous les aspects de sa vie sans trop avoir à jongler entre chaque, chose qui était loin d'être simple même si Hank avait bien plus d'expérience en la matière que son petit-fils, puisqu'il jouait à ce jeu-là depuis bien plus longtemps. Et puis comme le disait Nate, Star City n'avait pas que des défauts, même si elle figurait dans le haut de la liste des villes avec le plus haut taux de criminalité. Mais ça permettrait au moins à Nathaniel de se faire les dents sur des petites frappes, afin de gagner en expérience et d'être en mesure de s'occuper de menace plus conséquentes « Oui, je me souviens de Ted. Entre vieux lascars, il faut bien se serrer les coudes après tout. » Même s'il était un peu plus jeune, Ted était comme lui, Diana ou un paquet d'autres personnes, condamnés à voir leurs proches vieillir et mourir sans pouvoir rien faire d'autre que d'être des spectateurs de tout ça. Mais en tout cas, son petit-fils ne manquerait pas de gens pour l'aider, qu'il s'agisse de lui ou de ses nombreux cousins.
Alors que Hank portait sa bière à sa bouche, le vieil homme suspendit son geste quand Nate lui avoua qu'il avait postulé pour entrer au sein de la Ligue de Justice. Il avait entendu parler de la campagne de recrutement qu'ils venaient de lancer afin d’agrandir leurs rangs, et même s'il savait que Nate voulait être plus actif dans le monde de l'héroïsme, mais de la à postuler pour entrer dans la Ligue... « J'espère que tu as bien pensé à peser le pour et le contre Nathaniel. Parce que faire partie d'une équipe comme ça, c'est loin d'être facile tous les jours. Même si je fais confiance à Diana pour réussir à les encadrer. » Hank le savait par expérience, mais coller toute une brochette de personnes dotées de super-pouvoirs ensemble en leur demandant de collaborer pour une cause bien plus grande qu'eux alors qu'ils n'avaient jamais fait ça avant pouvait être une entreprise pour le moins délicate. Même si à son époque, la guerre avait poussé les gens à vite se mettre au pas pour le bien des missions qu'ils pouvaient accomplir. Aussi horrible que ça puisse être, il n'y avait pas mieux qu'une guerre mondiale pour pousser les gens à s'unir et à faire front commun. Buvant une gorgée de bière, Hank la posa sur la table basse avant d'ajouter « Je t'avoue que j'ai aussi songé à postuler, mais je n'ai encore rien décidé. Pas que ça me dérange de devoir obéir à d'autres, je l'ai déjà fait à l'époque du All-Star Squadron, mais je ne sais pas si j'ai vraiment ma place parmi eux. À mon époque, les choses étaient... différentes et je doute qu'on aurait fait tout ce qu'on a pu faire s'il n'y avait pas eu la guerre. » Si certains n'avaient pas pu faire grand-chose pendant le conflit à cause de la menace de la Lance du Destin qui pesait sur eux, les autres comme Hank avaient été obligés de se salir les mains, faisant des choses qui auraient pu faire perdre le sommeil à certains. Et puis même maintenant, il tenait encore bien plus du soldat que du super-héros, même s'il avait raccroché son uniforme de soldat depuis longtemps. Il n'avait pas la retenue que pouvaient avoir la majorité d'entre eux, puisqu'il n'avait aucune hésitation à tuer lorsque c'était nécessaire « Mais d'un autre côté, je me dis que si j'ai réussi à mettre en pièce un robot avec les pouvoirs de la moitié de la Ligue, c'est que je ne suis pas aussi rouillé que ce que je croyais. »
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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyJeu 28 Fév - 19:48


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Hank & Nathaniel


La banalité, les petits côtés ordinaires de la vie quotidienne, n’avaient jamais vraiment eu leur place chez les Heywood. Même ceux d’entre eux qui n’avaient pas le bonheur ou le malheur de se voir dotés de capacités surhumaines grandissaient à l’ombre d’un pedigree pour le moins impressionnant et entraient dès le berceau dans un monde où il était normal que leur grand-père ait l’air plus jeune que leurs parents. Nate aurait été incapable de se souvenir du moment précis où il avait réalisé, dans toute son ampleur, l’anormalité de son grand-père tant admiré, qu’il ne vieillissait pas comme les autres, qu’il n’avait même pas l’air d’avoir le même âge que les grands-parents de ses camarades de classe. Pour le petit Nate, ç’avait été la première réalisation que le clan Heywood était un clan à part. La première d’une longue suite, dans le quotidien d’un garçon ordinaire dans une famille pas ordinaire. Jamais Nate n’aurait imaginé rejoindre son grand-père et son cousin au panthéon des héros Heywood – ou alors en tant que héros au figuré, champion de football, sportif de haut niveau et preuve vivante pour ses jeunes cousins et son petit frère qu’avec des efforts et de la sueur, il était possible pour n’importe qui de toucher ses rêves du bout des doigts.

C’est quand son nouveau statut lui donnait le vertige qu’il se tournait alors vers sa plus fidèle compagne : l’Histoire, et en particulier celle de Hank, se forçant à se rappeler que tout soldat qu’il fut, lui non plus n’était pas né cyborg impérissable. Une bombe, une vie suspendue au fil du rasoir, un corps entièrement réinventé tant et si bien qu’on pouvait se demander où s’arrêtait la machine et où commençait l’homme. Lui aussi avait vu son corps et son quotidien changer du jour au lendemain, et avait dû s’adapter. Et il s’était si bien adapté qu’il en était devenu un symbole de son époque, et un symbole pour la famille qu’il a réussi à fonder envers et contre tout. C’était à ce titre, tout autant que celui d’aîné et aïeul, que Nate lui vouait son admiration et sa confiance, presque enfantines malgré son âge. Hank Heywood était la preuve vivante qu’un homme pouvait se réinventer, et se dépasser, même quand tout semblait fini.

Exactement le genre d’inspiration dont Nate avait cruellement eu besoin, et dans laquelle il puisait encore, silencieusement, dans ses moments de faiblesse, comme le voyageur épuisé se ressource à la fontaine avant de reprendre son chemin le cœur un peu plus léger.

Hank qui le soutenait dans ses plans de déménagements était le dernier signe dont il avait besoin pour confirmer que c’était une bonne idée. Partir de New York City, redémarrer ailleurs, là où il aurait plus de place, plus de visages familiers, et plus de quoi s’exercer à ses nouvelles fonctions de superhéros. Il continuait d’avancer sur cette voie encore nouvelle, malgré ses exploits non-négligeables lors de l’invasion de Darkseid et celle du Syndicat du Crime, la tête pleine de questions auxquelles il n’avait pas de réponses, que seule l’expérience pourrait éventuellement lui amener un jour. Aussi les questionnements de Hank tirèrent-ils une balle en plein dans sa détermination, rappel involontairement brutal mais nécessaire de la réalité. Nate baissa les yeux sur sa bière, songeur, sentant les doutes, ses éternels doutes, recommencer doucement à le ronger comme à chaque fois qu’il se posait à lui-même la question que Hank venait de lui poser à voix haute. Mais non. Nate devait arrêter de choisir la voie de la facilité : et c’était bien pour ça qu’il avait postulé à la Ligue. « Je sais. » répondit-il, la voix étonnamment assurée. « Mais j’ai passé assez de temps à endurer les choses en attendant que ça se passe. Ma jambe, mes pouvoirs… j’en ai marre de subir. Et je sais bien qu’être un héros n’a rien de facile, et je ne veux pas que ce soit facile. Donc, autant essayer de me retrouver avec les meilleurs et ne pas avoir d’autre choix que d’aller vers le haut, non ? »

En tout cas, c’était son raisonnement. Il avait une famille à protéger, plus de responsabilités qu’il n’en avait jamais eues à l’époque où il jouait au football et s’imaginait envoyer tous ses cousins à la fac et leur assurer un futur prospère. Une famille qui ne méritait rien de moins que le meilleur, après tout ce qu’ils avaient traversé, et tout ce dont ils s’étaient relevés, parce qu’en un sens, ils étaient tous un peu des Steel.

La confession de son grand-père lui arracha un sourire incrédule et il releva la tête, les yeux pétillants d’une lueur enthousiaste. « Tu plaisantes, j’espère ? Cite-moi un seul héros qui aurait mieux sa place à la Ligue que toi ? » Fanboyisme primaire selon certains, mais Nate connaissait son grand-père. Il connaissait Hank Heywood, et il connaissait Commander Steel, à la fois comme le grand-père qui lui racontait ses exploits aux réunions familiales, et comme illustre personnage dont il avait étudié la vie avec la même curiosité intellectuelle qu’il appliquait à toutes ses recherches historiques. S’il ne pouvait pas s’avouer totalement impartial, il estimait tout de même jouir d’une objectivité qui lui faisait affirmer, à ce moment-là, que oui. La Ligue pourrait être pour Commander Steel ce que la All-Star Squadron avait été à une autre époque. En différent, évidemment – mais il y aurait tout autant sa place. « Evidemment que les choses étaient différentes pendant la guerre, mais c’est bien ça ton avantage. T’as plus d’expérience que la plupart d’entre eux, t’as fait le même boulot en pleine guerre mondiale, avec des ressources moins modernes – et à part Diana, qui d’autre dans la Ligue peut vraiment se targuer d’être un soldat ? » Prudemment, Nate avala une gorgée de bière et jeta un œil distrait à l’écran de télévision où le match allait commencer d’un moment à l’autre. Puis il poursuivit. « Les organisations comme la Ligue ont besoin de types comme toi. Qui savent raisonner comme un héros, et comme un soldat. S’ils ne te prennent pas, ils louperont une sacrée opportunité. »

Et sans se départir de son sourire en coin, il tendit sa bière en direction de Hank pour porter un toast à ces sages paroles. Des applaudissements et des cris enthousiastes se firent entendre dans le poste de télévision, et toute l’attention des deux Heywood se focalisa sur le match. Un beau match en perspective, selon l’œil expert de Nathaniel, qui s’était redressé sur le canapé pour suivre attentivement l’action et n’hésitait pas y aller de son petit commentaire de temps à autre alors que les deux équipes étaient déjà au coude-à-coude sans qu’aucune des deux ne parvienne à prendre le dessus sur l’autre. Le match s’annonçait palpitant.

Mais pas aussi palpitant, peut-être, que l’annonce de service publique qui se déroula sur une banderole en lettres blanches sur fond rouge en bas de l’écran, annonçant en breaking news un incident au Metropolitan Museum of Art de New York. Arquant un sourcil surpris, Nate attrapa son téléphone sur la table basse et envoya rapidement un message à une amie conservatrice au célèbre musée. Lorsque la réponse arriva, à peine une poignée de secondes plus tard, l’expression de Nate passa de la perplexité à l’alarme et l’urgence. « Des types armés se sont infiltrés au musée. Tout le périmètre est bouclé, la police parle même d’une alerte à la bombe. La presse n’a pas encore été prévenue. » Il reposa sa bière à moitié vide sur la table et se leva rapidement du canapé, avant de s’arrêter et de jeter un regard à Hank par-dessus son épaule. « Je peux gérer ça tout seul, mais si tu préférais te dégourdir un peu les jambes… je suis sûr qu’on peut réveiller Nicole et lui demander de veiller sur ses cousins. »

D’accord. Il pouvait gérer ça tout seul, après toute cette histoire de réalité alternative, il devait bien l’admettre : il avait fichtrement envie de se remettre en jambes en compagnie de Hank. Plus on est de fous, plus on rit, et c’est encore mieux quand c’est en famille, non ?


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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyJeu 21 Mar - 0:47


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Hank savait très bien qu'il avait les capacités pour jouer dans la cour des grands et être un super-héros en bonne et due forme, comme pouvaient le prouver ses années dans l'armée et tout ce qu'il avait pu faire depuis qu'il avait remis le costume du Commander Steel. Mais à ses yeux, il restait un soldat avant tout, et ça même alors qu'il avait été rendu à la vie civile depuis plus de soixante-dix ans. La belle brochette de médailles qu'il pouvait garder dans un coffre-fort au domicile familial étant là pour le montrer, de même que l'album rempli de vieilles photos prise en compagnie de soldats qu'il avait pu croiser sur le front, d'autres membres du All-Star Squadron après une mission couronnée de succès ou encore à divers évènements. Le vieux dicton qui disait qu'un Marine restait un Marines jusqu'à la fin de ses jours étaient aussi vrai pour l'US Army. Et ce qu'il avait pu vivre dans cette autre réalité n'avait fait que confirmer ce qu'il savait. Un monde ou il était resté un soldat quasiment toute sa vie et ou il avait passé des années à se battre contre un régime tyrannique, alors que tant de héros répondaient absent à un moment ou le pays aurait cruellement eu besoin d'eux. Il avait prit plus ou moins les choses en main, parce qu'il avait bien fallu qu'il empêche Vandal Savage d'imposer sa domination sur les États-Unis. Les Heywood étaient ce qu'ils étaient, à savoir des hommes d'action qui pouvaient difficilement rester sur le banc de touche à regarder le match se jouer devant eux. Hank, Nathaniel ou même Henry quand il était encore de ce monde, ils avaient été incapables de rester sans rien faire quand le monde avait été en crise, peu importait les risques.
Le vieil homme sourit alors que son petit-fils lui faisait part de son enthousiasme devant son aveu par rapport à sa possible candidature à la Ligue, montrant bien peu d'objectivité alors qu'il demandait qui d'autre aurait pu être plus légitime que lui pour rejoindre l'organisation quasi-légendaire. Certes, Nathaniel marquait des points en disant que contrairement aux autres membres de la Ligue, Hank avait réussi à faire le boulot alors qu'il avait des moyens bien moins perfectionnés que ceux qu'on pouvait avoir aujourd'hui, face à un ennemi qui disposait de moyens parfois bien plus redoutables que ceux que les Alliés pouvaient posséder. Et à une époque ou les crises étaient de plus en plus nombreuses et de plus en plus graves, peut-être que ce dont la Ligue avait besoin n'était pas d'un héros, mais bien d'un soldat « T'as pas tout à fait tort Nathaniel, mais... je suis qu'un homme avec un squelette en métal. Qui a beaucoup trop de kilomètres au compteur d'ailleurs. » Portant sa bière à sa bouche, Hank en but une gorgée tout en jetant un bref coup d’œil à l'écran de la télévision « Franchement, je sais pas. D'un côté je me dis que face à quelqu'un comme Superman ou Diana je pèse pas bien lourd dans la balance, mais de l'autre... pour quelqu'un qui approche du centenaire, j'ai encore quelques atouts dans ma manche. » Ça et le fait qu'il occupait une position stratégique au sein de l'administration Luthor, qui lui permettait de garder un œil sur les agissement du président tout en étant parfaitement au courant des mesures qu'il pouvait prendre à l'encontre des méta-humains et des super-héros en particulier. Enfin bon, il avait encore du temps avant d'arriver à la date butoir, ce qui lui laissait largement le temps de peser le pour et le contre avant de prendre une décision.
S'intéressant d'un peu plus près au match qui passait à la télé, les deux Heywood passaient un moment sympathique en famille bien loin de tous les tracas qui pouvaient résulter de leurs activités de super-héros. Mais ces dernières finirent par se rappeler à eux, alors qu'une banderole affichait un message pour le moins inquiétant en bas de la télévision. Il suffit d'un simple SMS de Nathaniel à une de ses collègues pour avoir un point sur la situation, et le sourire qui ornait le visage du patriarche s'effaça alors que l'historien lui expliquait la situation. Reposant sa bière, Hank se leva en presque en bondissant du canapé, tous les sens en alerte. Alors que son petit-fils lui proposait de venir sans vraiment lui poser la question, Hank se contenta de lui lancer un regard ou brûlait la détermination avant de lancer simplement « Mets-toi en tenue, je vais réveiller ta cousine. » Se dirigeant vers la chambre ou dormait Nicole, Hank ouvrit la porte le plus doucement possible pour ne pas réveiller le reste des cousins qui dormaient avec elle, avant de lui secouer doucement l'épaule pour la réveiller, non sans quelques grognements au passage « Ma puce, ton cousin et papy doivent s'absenter. Tu peux garder un œil sur le reste de la troupe? On devrait pas en avoir pour longtemps. » « Ok... » Se contenta de répondre sa petite-fille, toujours à moitié endormie. Mais elle finit malgré tout par se lever et par enfiler un pull par-dessus son pyjama, avant de suivre son grand-père jusqu'au salon, ou ils furent rejoints peu de temps après par un Nate habillé de pied en cap. Sortant de l'immeuble, Hank lança ses clés de voiture à son petit-fils et grimpa à l'arrière de la voiture non sans avoir attrapé au préalable le sac pour le moins volumineux caché là ou aurait du se trouver la roue de secours, et qui contenait son propre costume « Passe par la 79th, on va couper à travers Central Park et trouver un accès à l'arrière du musée. » Ce qui leur laissait un peu l'embarras du choix vu qu'une grande partie des façades du bâtiment étaient en verre, faisant donc des points d'accès pour le moins aisés. Oh, ça donnait des très jolies vues sur le Park, mais ça transformait tout l'endroit en véritable gruyère pour le moins difficile à tenir. Les deux héros finirent par arriver à destination, et Hank sortit en trombe de la voiture, prenant naturellement la tête des opérations, menant son petit-fils jusqu'aux pieds du musée « Bon, on a le choix. Soit on fait dans la grande finesse et on défonce une des baies vitrées pour entrer, soit on la joue discret bar le bar terrasse là-haut. » Le Commander se doutait que les criminels n'avaient pas les moyens humains nécessaires pour pouvoir surveiller l'ensemble du musée, et que si otages il y avait, ils avaient du les parquer au cœur du bâtiment, là ou ils ne risquaient pas d'être allumés par le premier tireur d'élite du S.W.A.T. venu et ou ils pouvaient facilement surveiller tous les accès. Peu importe la solution, il fallait que le duo soit rapide et efficace avant que les cambrioleurs ne finissent par paniquer et par provoquer un bain de sang.
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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyJeu 28 Mar - 19:47


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D’accord, se réjouir d’une intrusion dans l’un des meilleurs musées de New York et d’une possible prise d’otage n’était sans doute pas ce qu’un superhéros en bonne et due forme devrait faire – mais lorsque Hank accepta son invitation à l’accompagner dans le feu de l’action, évidemment que Nathaniel ne put s’empêcher d’afficher un grand sourire réjoui, avant de disparaître dans le couloir pour gagner sa chambre. L’adrénaline commençait déjà à faire son office, et ils n’avaient pas un instant à perdre. Dans sa chambre, il se débarrassa de ses vêtements civils, qui recouvraient la célèbre seconde peau élaborée par Hank lui-même, créée pour lui permettre d’évoluer dans ce monde sans y casser tout ce qui avait le malheur de se trouver sur son chemin, et enfila par-dessus son costume aux couleurs bleues et rouges, hommage à son grand-père. Un deuxième costume restrictif, mais qui ne l’empêchait pas moins de cogner fort pour peu qu’il s’en donner la peine. Nate en testa la résistance de quelques mouvements de bras, entendit le crissement familier du métal qui gémissait sous ses efforts. Rien à signaler. Il prit une inspiration, et rejoignit son grand-père dans le salon où Nicole venait elle aussi d’émerger – encore à moitié endormie, pauvre ado dérangée dans son sommeil. « Hey Nicky. C’est toi la chef ce soir, tu sais qui appeler en cas de problème ? » « Victoria, puis Tom, et Maxine, et si personne ne répond, Marge. Et si Jordan demande, non, pas de bonbons de minuit. Je sais. Allez-vous en, les superhéros. » répondit-elle, rompue à l’exercice, en offrant un câlin à son cousin, puis à son grand-père, avant d’aller s’affaler dans le canapé – sans doute pour regarder la fin du match qu’eux, pauvres agneaux sacrifiés à l’autel de la justice, allaient louper. Et une fois la troupe Heywood entre de bonnes mains, les aînés purent se mettre en route, Nate au volant – réapprendre à conduire avec cette deuxième peau avait été tout un exercice, mais dont il s’était tiré avec brio, et non sans fierté – Hank à l’arrière pour se battre avec un changement de costume dans un véhicule en mouvement. « Yessir. » répondit Nate en passant la deuxième, puis la troisième alors qu’ils s’engageaient sur l’une des larges avenues de New York. La nuit leur appartenait, et ils avaient des braqueurs à coffrer avant que tout ne dégénère.

Nate prit la 79th comme Hank le lui avait indiqué, et ils roulèrent principalement en silence jusqu’à gagner la 5th, qui était complètement bouclée par la police. En bon connaisseur des lieux, le jeune homme parvint à trouver un autre point d’accès par une rue adjacente, à l’abri des regards derrière un petit parc dont peu de new yorkais connaissaient l’existence. A son tour, Nate s’extirpa de la voiture, et suivit son grand-père – naturellement plus lent, le pas plus lourd, et heureux de le laisser prendre les rênes de leur intervention. Très vite, les deux Heywood arrivèrent au pied de la façade arrière du musée, effectivement toute faite de baies vitrées. Un bref instant, Nate se laissa happer par l’imposante beauté du bâtiment, merveille architecturale dont il avait si souvent arpenté les couloirs de long en large et en travers, qu’il en connaissait chaque recoin par cœur. Un avantage pour eux, n’en déplaise à ceux qu’ils allaient s’efforcer de coffrer. « Finesse ? Discret ? » répéta-t-il d’un ton chargé de scepticisme. « Tu te souviens que t’es un cyborg et que je suis une boîte de conserve vivante, pas vrai ? » Il ne plaisantait qu’à moitié – mais il plaisantait quand même. Citizen Steel pointa du doigt le Petrie Court Café. « Si j’avais des otages et que je ne voulais pas me faire prendre par la police, j’irais me réfugier dans l’auditorium Grace Rainey Rogers, ou dans la bibliothèque Thomas J. Watson. La carte du musée ne montre qu’une issue pour chacune, mais évidemment il y a des issues de secours par lesquelles ils pourraient s’enfuir si ça tournait au vinaigre. » Non que Nate ait une folle expérience de ce genre de situation, mais le raisonnement lui paraissait tenir à peu près la route. Les deux salles étaient au milieu du musée, sans accès direct depuis l’extérieur. Si la police voulait les coincer, ils allaient devoir s’engager dans un bras de fer dans un véritable gruyère. A tous les coups, ils étaient encore en train d’élaborer leur stratégie et de déterminer où placer leurs hommes dans ce champ de mines. « Au moins on a un avantage. Je suis sûr que je connais mieux que le coin qu’eux. On y va ? » Et, en dédiant un clin d’œil complice à son aïeul, Citizen Steel s’avança dans les pas de Commander Steel en direction du café.

La dextérité de Nate étant loin d’être ce qu’elle avait un jour été, il laissa soin à son grand-père de leur créer une ouverture le plus discrètement possible. Avec la présence des preneurs d’otages, les alarmes étaient déjà coupées depuis longtemps, leur permettant d’entrer sans se faire remarquer par les systèmes de sécurité, si ce n’était les caméras de surveillance qui auraient au moins le mérite d’avertir les autorités de leur présence. Enfin, les Heywood s’aventurèrent dans les premières pièces du musée.
Cette fois, c’est Nate qui prit la tête des opérations, ouvrant le chemin dans ce dédale de salles dont il connaissait chaque recoin sur le bout des doigts. L’aile des sculptures européennes constituait leur point d’entrée dans ce véritable labyrinthe, une succession de petites salles dans lesquelles il leur serait facile de se faufiler jusqu’au point névralgique du musée où les intrus, sans doute, auraient pu placer des hommes pour surveiller leurs arrières. « Si ces types surveillent quelque part, ce sera sans doute l’aile médiévale, juste derrière le grand hall qui donne sur l’entrée. De là, tu peux aller soit à la bibliothèque, soit vers l’auditorium. » Ils passèrent devant les imposantes sculptures gréco-romaines, puis de la Renaissance – abandonnèrent derrière eux Hercule et Achille, Marie-Antoinette et une scène de bacchanale de Bernini. « J’espère qu’on arrivera à éviter de trop endommager les collections. Tu feras un effort pour viser les murs, pas vrai ? » demanda-t-il, à moitié sur un ton d’avertissement. Dieu savait qu’il n’avait pas son mot à dire sur le sujet de la délicatesse, mais son grand-père n’avait pas tendance à faire dans la dentelle non plus. Et ce musée renfermait trop de trésors pour qu’il le laisse partir en roue libre sans trouver à y redire. Nate les fit encore progresser jusqu’à une salle qui faisait l’angle avec une pièce jouxtant la bibliothèque – et les festivités commencèrent. Citizen Steen tomba pratiquement nez à nez avec un homme équipé d’une arme automatique, qui resta un instant interdit face à lui et tenta très vite de la lui pointer au visage. Par réflexe, Nate attrapa le canon de l’arme et la tordit avant qu’il ne puisse tirer et alerter ses complices, puis attrapa l’homme par le bras et le jeta sans ménagement contre un mur. Le choc contre son crâne suffit à faire plonger le pauvre homme dans les affres de l’inconscience, et Nate s’autorisa à soupirer. « C’était moins une. La bibliothèque est juste là. Tu veux prendre les devants avant qu’on ne se jette potentiellement dans la gueule du loup ? »



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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyMar 23 Avr - 9:37


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Hank sourit en réponse au scepticisme de son petit-fils, qui doutait qu'ils puissent vraiment faire preuve de finesse et de discrétion. Alors certes, ils n'étaient peut-être pas les super-héros les plus indiqués pour ce genre de tâches, mais ça ne voulait pas dire non plus qu'ils étaient incapable de faire autre-chose que de rameuter tout le quartier à chaque fois qu'ils faisaient quelque-chose « Au cas ou t'aurais oublié toutes les histoire que je t'ai raconté, je ne suis pas uniquement un tank mobile. » Répliqua Hank en lançant un regard à Nathaniel. Si une grande partie des missions qu'il avait pu faire pour le compte du All-Star Squadron l'avaient catapulté sur un champ de bataille pour soutenir les troupes Alliées, il avait eu son compte de missions ou la discrétion était la clé du succès. Retrouvant son sérieux alors que son petit-fils exposait la situation, Hank nota au passage dans un coin de sa tête les noms qu'il pouvait entendre, afin de pouvoir s'en souvenir sans mal plus tard. Même s'il s'y rendait de manière bien moins fréquente que son petit-fils, le quasi-centenaire avait plus d'une fois visité les lieux au cours de sa vie, et il se souvenait à peu près de l'agencement du site. Et si les braqueurs suivaient le plan que Citizen Steel présumait, alors ils n'étaient pas non plus des idiots finis. Et s'ils ne les délogeaient pas de là, les flics allaient avoir un mal de chien à régler la situation sans que tout ça ne se termine avec un bain de sang. C'était bien pour ça que Hank détestait les prises d'otages. C'était systématiquement un bordel sans nom, et il y avait bien trop souvent un cinglé de la gâchette qui voulait tirer dans le tas en se prenant pour l'Inspecteur Harry ou pour Chuck Norris.
Menant la marche, Hank réussit sans mal à leur tailler une entrée à l'intérieur du musée, et il laissa le soin à son petit-fils de les mener pour la suite du trajet. De son côté, Hank gardait tous ses sens à l'affût, guettant le moindre signe qu'un ou plusieurs des preneurs d'otages se dirigeaient dans leur direction. Il n'était pour le moment pas utile d'affronter absolument tous ceux qu'ils allaient croiser, leur objectif principal étant de sécuriser les otages et de les évacuer pour priver les criminels de tous leurs moyens de pressions. Le dédale de salles dans lequel ils avançaient leur était profitable, vu qu'il offrait un grand nombre d'endroits ou se cacher pour éviter les sentinelles ennemies. Quand son petit-fils lui demanda de faire attention à ne pas endommager d’œuvres lorsqu'ils seraient obligés de se battre, Hank lui jeta un rapide regard avant de recommencer à surveiller les environs « Je vais faire ce que je peux, mais je doute qu'ils soient disposés à faire pareil. » Ces gars-là n'allaient pas hésiter à faire feu à la moindre menace, et c'était peu probable qu'ils se préoccupent des dommages collatéraux. Ce qu'ils ne pouvaient emporter avec eux ne leur était guère utile, et les gens n'avaient en général pas beaucoup de considération pour les choses inutiles. Alors qu'ils continuaient à progresser, ils finirent par tomber nez à nez avec une paire de sentinelles, et les deux gars restèrent figés un court instant. L'instant de trop. Alors que Nathaniel s'occupait de celui qui l'avait quasiment percuté, Hank ne se fit pas prier pour s'occuper de l'autre, et il attrapa le canon de l'arme de sa main libre avant de la forcer à pointer en direction du sol, alors qu'il mettait un grand coup de bouclier au gars de l'autre. Sonné, le criminel ne put rien faire pour esquiver le coup de pied qu'il se prit en plein genou ou le coup de poing qui l'envoya au tapis. Attrapant de quoi attacher les deux hommes dans sa ceinture, Hank leur bloqua jambes et poignets, avant de récupérer son bouclier.
Alors que son petit-fils lui indiquait qu'ils étaient juste à côté de la bibliothèque, Hank jeta un coup d’œil en direction de la pièce, pesant le pour et le contre « Je sais pas... on devrait peut-être faire un détour par le PC sécurité, pour avoir accès au réseau de vidéosurveillance. Si ces gars sont pas cons, ils auront détruit les caméras là ou ils se sont réfugiés, pour éviter d'être espionnés par la police. On ne verra pas ce qu'ils font, mais au moins on saura avec certitude où ils sont. Et on pourra voir s'ils ont encore des copains à eux qui vadrouillent dans les couloirs. » Hank espérait secrètement que les gars étaient des idiots finis et qu'ils avaient laissé les caméra tourner, comme ça il serait en mesure de savoir avec exactitude face à combien d'hommes ils allaient se retrouver confrontés, ce qu'ils avaient comme matériel et surtout combien d'otages ils avaient « En tout cas, on ferait mieux de planquer les deux rigolos juste là. Ce serait bête que des copains à eux les trouvent là et préviennent le reste de la bande qu'on arrive. » Tant que les preneurs d'otages ignoraient qu'ils étaient là, les deux Steel avaient un sérieux avantage. Attrapant l'un des deux criminels, Hank le souleva comme un vulgaire sac à patates, avant de se diriger vers la porte d'un local technique qu'il avait repéré sur le chemin. L'ouvrant, Hank jeta le gars aux pieds d'une étagère sans faire preuve de la moindre délicatesse à son égard. Profitant de voir un plan complet du musée sous les yeux, Hank repéra l'endroit ou se trouvait le local de la sécurité, estimant dans sa tête le chemin qu'ils auraient à parcourir « Bon alors, on fait quoi? On y va directement ou on prends l'itinéraire touristique? » Ils étaient deux à avoir voix au chapitre, et Hank prendrait l'avis de son petit-fils en compte, quoi qu'il puisse dire.
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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyDim 12 Mai - 15:15


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Un jeu d’enfant. D’aucuns auraient pu trouver la comparaison hasardeuse, au vu du danger de leur mission, et du danger pour les civils impliqués, mais c’était pourtant l’impression que Nate retirait une nouvelle fois de cette mission. Sans s’aventurer jusqu’à la qualifier de facile, il était indéniable que toute mission entreprise avec son grand-père était infiniment plus aisée à mener que n’importe quelle opération en solo dans laquelle il aurait pu se lancer – la longue expérience de Hank faisait de lui un véritable couteau suisse sur le terrain, et depuis quatre, bientôt cinq ans que le grand-père et le petit-fils opéraient ensemble, leur routine était aussi bien huilée qu’une machine dont l’efficacité n’était plus à prouver. En préparant son déménagement pour Star City, Nate y pensait régulièrement, à ce qui adviendrait une fois qu’il serait réellement son propre homme sur le terrain. Une fois que Citizen Steel se détacherait un peu plus de Commander Steel, et qu’au lieu de reprendre le flambeau de son grand-père, il devrait se créer le sien propre. Ces missions ensemble, c’était comme un rappel de ce dont il allait progressivement se détacher, sans nécessairement y renoncer complètement. Une saveur douce-amère forgée dans l’acier et les coups de poings distribués à la ronde pour calmer les esprits échauffés. Suivant l’exemple de son aîné, Nate traîna et jeta sans ménagement le deuxième larbin dans un placard à balais, avant de refermer la porte et d’en tordre la poignée sans le moindre effort – le verrou endommagé, ces malfrats n’auraient pas d’autre choix que de défoncer la porte ou attendre sagement l’arrivée de la police s’ils se réveillaient d’ici la fin des hostilités. Voilà c’était ça, l’équipée Steel. Du travail rondement mené, une two-men team qui se complétait à merveille. Ne restait plus qu’à voir si Nate, lui, allait réussir à être sa propre one-man team le moment venu.

Les poings sur les hanches, il rejoignit son grand-père face à la carte détaillée du musée. Passer par la PC sécurité pour vérifier où exactement se trouvait le reste de l’équipe, et planifier leur progression en fonction des pions placés par l’ennemi. L’idée était, somme toute, parfaitement raisonnable. « Non, t’as raison. Ca nous fera faire un détour, mais on gagnera sur temps sur le long terme, et ça nous évitera de trop nous faire repérer. » Au dehors, ils pouvaient percevoir, dans la distance, les sirènes de police et le brouhaha très lointain des autorités qui, sans doute, travaillaient d’arrache-pied pour mettre sur pied leur propre stratégie. « On devrait peut-être en profiter pour prévenir les équipes d’intervention qu’on est sur place. Les preneurs d’otage ont rarement la mainmise sur les émissions radio, si ? » conclut-il en ouvrant la marche, encourageant Hank à le suivre d’un geste de la main. S’ils gagnaient le contrôle du poste de sécurité, ils contrôleraient aussi les communications avec l’extérieur. Il leur suffirait de se brancher sur un autre canal radio avec l’extérieur ou de trouver un téléphone pour avertir la police et en profiter pour leur donner les informations à leur disposition. Facile, non ? En silence, le petit-fils Steel entraîna son grand-père dans l’aile de l’art médiéval, les sculptures européennes, et enfin, les armes et armures du Moyen-Âge – et pour peu, les deux hommes d’acier auraient pu se fondre dans le décor, au milieu des armures et épées présentées dans leurs cages de verre. « Pas mal, hein ? Ils ont aussi une immense collection tout droit venue des orfèvres de Limoges. Rappelle-moi de t’inviter à faire la visite la prochaine fois que j’amène les petits. » chuchota-t-il, incorrigible, avant de désigner les escaliers. « Le poste de sécurité est au premier étage. » Et ils auraient sans doute de la visite là-haut.

Cette fois, il le laissa passer devant lui, conscient que s’ils avaient de la compagnie, Hank serait beaucoup plus rapide pour les mettre hors d’état de nuire. Et bien entendu, ils n’étaient effectivement pas seuls, et tombèrent nez à nez avec deux hommes sans doute censés bloquer le passage et sonner l’alerte en cas d’intrusion par le haut. Si Hank eut tôt fait de se charger d’eux, Nate remarqua, de l’autre côté du couloir, un troisième larron faire son entrée pendant que le Commander s’occupait de ses acolytes. Ni une ni deux, Nate improvisa, s’empara d’un extincteur tout proche, et fit appel à ses meilleurs réflexes d’ancien footballeur pour propulser l’objet droit dans sa direction avant qu’il n’ait le temps de pointer son arme sur son grand-père bien aimé. Un ‘BONG’ sonore résonna dans le hall et le malheureux s’écroula, inconscient, à côté du projectile qui l’avait mis hors course. Phew. C’était pas passé loin. En silence – enfin, aussi silencieusement que son costume et sa constitution le lui permettaient – Citizen Steel alla se poster à côté de sa victime et vérifia d’un coup d’œil dans le couloir que personne d’autre ne viendrait les déranger. Rien à signaler. Ils avaient le champ libre. D’un nouveau geste, Nate intima à Hank de le suivre, et tous deux parvinrent à gagner le poste de sécurité. D’une poussée un peu forte, le plus compact des deux força l’entrée, pour s’apercevoir qu’ils n’étaient pas tous seuls. Un adversaire chacun – et cette fois, celui qui s’attaqua à Nate eut le temps d’ouvrir le feu avant qu’il ne puisse agir. Bing bing bing – les balles ricochèrent sur sa peau argentée, et Nate acheva de combler la distance entre lui et le tireur avant de lui décocher un coup de poing en pleine figure. K.O. Sa peau retrouva son apparence normale alors que Hank se débarrassait lui aussi de son opposant, et tous deux purent enfin se pencher sur les écrans de sécurité. « Mince. T’avais raison, ils ont détruit les caméras et… attends une seconde. » Nate fronça les sourcils et pointa un écran du doigt. « Celle-là. L’angle est bizarre, mais elle fonctionne encore. Et on dirait qu’il y a des gens dans la pièce ! »

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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyMar 6 Aoû - 21:01


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À côté de lui, Nathaniel finit par approuver le plan de son grand-père, mettant en lumière les avantages qui découleraient de leur crochet par la sécurité au lieu de se contenter de foncer dans le tas à la rencontre des preneurs d'otages sans savoir ce qu'ils pouvaient avoir entre les mains. Hank le savait d'expérience, aller trop vite n'était jamais bon, et c'était bien souvent comme ça que des tragédies arrivaient «   On verra sur place.   » se contenta de dire Hank alors que son petit-fils en profitait pour proposer de prévenir la police de leur présence. Il n'était pas nécessairement emballé par l'idée, parce qu'il avait plus d'une fois eu à faire avec des flics qui étaient tout sauf ravis de voir des héros se mêler de leurs affaires et qui précipitaient les choses pour avoir leur petit quart d'heure de gloire malgré tout. Et avec Luthor qui faisait tout pour essayer de pourrir un maximum la vie des super, Hank n'était pas contre un semblant de prudence supplémentaire. Ils aviseraient une fois qu'ils seraient arrivés au PC sécurité et qu'ils pouvaient dire avec une quasi-certitude qui ils avaient en face et ce qu'ils risquaient de devoir affronter pour sauver les otages. Suivant son petit-fils à travers le musée, Hank leva les yeux au ciel quand ce dernier commença à se la jouer guide touristique. Le quasi-centenaire n'était pas contre un petit cours d'histoire, mais il y avait peut-être un meilleur moment pour ça, non? Ça n'était pas comme si de son côté, Hank se mettait à lui faire un cours magistral en matière de géopolitique internationale ou de gestion d'entreprise. Mais c'était sûrement ce côté rat de bibliothèque qui faisait une partie du charme de son petit-fils. Même si Hank commençait un peu à désespérer de le voir un jour ramener une future madame Heywood à la maison.
Une fois aux escaliers, les deux hommes grimpèrent les marches en vitesse et ce fut presque sans surprises qu'ils tombèrent sur deux lascars occupés à surveiller le coin et empêcher les civils qu'ils n'auraient pas attrapés de monter ou de descendre. Plus rapide que son petit-fils, Hank se jeta dans la mêlée avec la ferme intention de mettre fin au combat avant même qu'il n'ait véritablement commencé. Comblant la distance, Hank sauta en avant et jambe tendue, son pied vint rencontrer la tempe d'un des deux preneurs d'otages alors qu'il écrasait son bouclier dans la face de l'autre. Se réceptionnant d'une roulade, le cyborg se remit aussitôt sur ses pieds et profita que les deux soient à moitié sonnés pour mettre à nouveau un coup de bouclier au second, alors que le premier finissait sa course contre un mur. Juste à temps pour entendre un grand BONG et voir un troisième larron tomber au sol en compagnie d'un extincteur. Tournant le regard vers son petit-fils, Hank hocha la tête en signe de remerciement, avant de suivre son acolyte jusqu'à la salle pour ils comptaient se rendre. Nate força sans mal l'entrée et le duo constata qu'ils n'étaient pas seuls. Voyant que l'un des deux tentait d'attraper la radio posée à côté de lui, Hank réfléchit à peine et fonça en avant, percutant l'homme avant de l'écraser contre le mur. Coincé entre une paroi en béton et un type de plus de cent soixante-dix kilos, le criminel ne put rien faire pour éviter le coup de boule qui l'envoya au tapis. Se dirigeant sans attendre vers les écrans de contrôle, Hank constata que les caméras avaient malheureusement été détruites pour la plupart, et qu'ils n'étaient donc pas plus avancés sur ce qu'ils devaient affronter. Jusqu'à ce que Nathaniel remarque qu'une des caméras fonctionnait encore et leur permettait de voir ce qu'il se passait là ou se trouvaient les otages. Il arrivait tout juste à voir trois otages prostrés contre un mur, et un homme debout qui avait visiblement tout d'un preneur d'otages. C'était pas génial, mais c'était déjà ça « Attends, j'ai une idée... » Pianotant sur le clavier, Hank activa le retour arrière, jusqu'au moment ou la prise d'otage avait commencé et où les caméras avaient été détruites. Mettant sur pause, le Commander zooma pour mieux voir ce qui s'était passé, passant d'un écran à l'autre et d'une caméra à la suivante « Bon, j'en compte une vingtaine au total, ce qui nous en laisse un peu plus d'une douzaine encore en vadrouille. » Manipulant à nouveau les caméras, Hank s'arrêta cette fois au moment où les hommes avaient détruit les caméras de sécurité après avoir rassemblé les otages, comptant au moins six hommes dans la pièce « Vu le nombre d'otages, s'ils sont pas trop stupides ils vont avoir évité de trop se séparer depuis qu'ils se sont enfermés là. Et avec leurs moyens et leurs effectifs, je parie pas sur des voleurs du dimanche. » La vieux super-héros arrivait à reconnaître des soldats quand il en voyait, et ces types avaient fait un tour dans l'armée à un moment de leur vie.
Se tournant vers son petit-fils, le Commander lui adressa un sourire confiant, avant de lancer « Contacte les flics dehors et raconte-leur ce qu'on vient de trouver. Mais dis-leur de ne pas lancer l'assaut tant qu'on ne sera pas prêts à entrer dans la salle des otages. » Faisant le guet pendant que Nathaniel s'occupait de parlementer avec la police, Hank vérifia au passage son équipement, faisant le compte des divers objets qu'il avait emporté avec lui. Une fois que son petit-fils eut terminé, le centenaire lui fit signe de passer devant, et Hank referma la porte derrière eux « Alors? Les flics vont coopérer où on va se retrouver au milieu de la bataille d'O.K. Corral? » Non pas que ça inquiétait Hank d'être sous un feu croisé, mais des balles risquaient de se perdre et de toucher des otages. Et c'était quelque-chose qu'il ne désirait franchement pas. Alors qu'ils progressaient rapidement en direction de la salle ou otages et criminels se trouvaient, Hank réfléchissait en même temps à la façon de procéder pour investir les lieux. Le mieux aurait encore de passer par deux endroits distincts pour forcer les preneurs d'otages à diviser leur attention, mais il n'était pas certain que son petit-fils apprécierait forcément le fait de démolir un mur et de prendre le risque de détruire les précieuses antiquités qui pourraient se trouver juste derrière.
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MessageSujet: Re: Night at the Museum | ft. Nate   Night at the Museum | ft. Nate EmptyMer 28 Aoû - 18:55


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Il y avait quelque chose de marrant à voir le grand-père plutôt que le petit-fils manipuler aussi adroitement un ordinateur – même si, de loin, il était vrai qu’on aurait plutôt cru voir deux frères en pleine mission suicide. Mais à parler vrai, les chances pour que Hank s’y connaisse mieux en informatique que Nate n’étaient pas si minces, et c’est donc bien volontiers que le plus jeune des deux Heywood laissa le champ libre à son aîné, une pointe de fierté dans les yeux alors que Hank pianotait d’un air expert sur le clavier. Peut-être que c’était quelque chose qu’il devrait apprendre ça, tiens, se débrouiller en informatique, cybersécurité, systèmes de surveillance et tout le tintouin – s’il était incollable en décryptage de codes depuis qu’il s’était pris de passion pour l’histoire insolite de Bletchley Park à l’âge de quinze ans et avait trouvé très amusant d’apprendre à peu près chaque code secret inventé dans l’histoire des codes secrets au fil des années, les machines, elles, si elles dataient d’après Enigma, restaient un mystère pour lui. Comme un drôle d’inversement des rôles. Peut-être qu’il devrait demander à Hank de lui montrer deux-trois trucs. Ou à Nicole. Nicole était tellement passionnée d’ordinateur qu’elle s’était un jour amusée à démonter puis remonter son ordinateur portable – avec un succès mitigé, mais une vocation était née ce jour-là. Focus, Nate. Chassant ces pensées de son esprit, il se concentra sur ce que lui montrait Hank, et il hocha la tête. « Des mercenaires, tu crois ? » demanda-t-il en comprenant où Hank voulait en venir. Des anciens de l’armée, ou formés dans des équipes privées, au fond ça ne faisait guère de différence : ce que Hank lui avait appris, c’était que l’une nourrissait généralement les rangs des autres, et que les méthodes étaient les mêmes. Maintenant, il ne leur restait plus qu’à les confronter à la méthode Heywood.

« T’inquiète, je m’occupe des flics. » lança-t-il en s’emparant du poste radio – voilà une technologie qu’il maîtrisait. Patiemment, il explora les différents canaux, attentif aux voix qui lui parvenaient à travers le casque, lorsqu’enfin, il tomba sur le canal de la NYPD stationnée juste au dehors. Il reconnaîtrait les bruits de cette rue à peu près n’importe où. « Bonsoir, pourrais-je parler au commandant en charge des opérations au musée, s’il vous plaît ? » De l’autre côté du poste, un silence incrédule lui parvint, puis quelques mots échangés rapidement. « Qui êtes-vous, et comment avez-vous trouvé ce canal ? » Nate esquissa un sourire. « Ici Citizen Steel. Je suis au poste de sécurité à l’intérieur du musée. Est-ce que vous pouvez me passer la personne en charge ? » « Un instant, s’il vous plaît. » Dans les grésillements de la radio, Nate distingua des bruits de pas hâtifs, agrémentés de ‘chef, capitaine, c’est Steel !’ et autres ‘il est à l’intérieur !’ – parfait. Visiblement, il avait suffisamment bien fait son boulot au cours des derniers mois pour qu’au moins un agent de police se souvienne de lui et estime de bon ton de collaborer. Enfin, un certain capitaine Hawkins récupéra la radio, et après quelques instants à lui exposer la situation – et à négocier, un peu, Nate coupa la communication et se redressa, se tournant vers son grand-père. « C’est bon. Le capitaine a émis quelques réserves, mais j’ai réussi à le convaincre – il m’en devait une après que je sois intervenu sur un braquage de banque il y a deux mois. Il va poster des hommes à toutes les entrées et sorties pour bloquer toutes les routes au cas où quelqu’un s’échappe, et il attendra notre signal pour le reste. » Et maintenant, ils n’avaient plus qu’à y aller. The show must go on.

Quelques minutes plus tard à peine, les preneurs d’otages réunis dans leur forteresse qu’ils croyaient imprenables devisaient de la suite des événements, fusils-mitraillettes pointés sur leurs victimes au cas où l’un d’eux ait la bonne idée de parler ou tenter quoi que ce soit, lorsque soudain, un craquement sourd se fit entendre. Tous firent volte-face, et froncèrent les sourcils en distinguant une nette et longue crevasse dans le mur. Un séisme ? Ils n’avaient rien senti pourtant – et il n’y avait pas de séismes à New York. Mais avant qu’ils n’aient le temps de se poser plus de questions, un nouveau craquement déchira l’air et le pan de mur explosa, des projectiles de plâtre volant dans tous les sens alors que, dans un nuage de poussière blanchâtre, une silhouette bardée de rouge et bleu s’approcha. « Messieurs, baissez vos armes… » leur intima l’intrus. « Feu ! » l’interrompit celui qui semblait être leur leader – et la totalité des hommes présent, sauf un, qui gardait son arme pointée sur les otages, pressèrent la gâchette. Tout comme prévu, songea Nate, et en un clin d’œil, il se concentra, et l’acier organique reprit ses droits sur sa peau, carapace impénétrable sur laquelle la volée de balles ricochèrent en fusant de furieuses étincelles dans une cacophonie assourdissante. La fusillade durant quelques secondes, mais qui parurent durer bien plus longtemps – et lorsqu’enfin le feu rugissant des fusils cessa, et que les malfrats consentirent à scruter la fumée pour distinguer le résultat de leurs vaillants efforts, Nate put s’exprimer : « … j’allais vous dire que ça servait à rien, mais vous ne m’avez pas laissé finir. » « What the f - » souffla l’un des hommes ; puis, derrière lui, retentit un ‘BONG’ reconnaissable entre mille. Nate, quant à lui, affichait un petit sourire satisfait. Ca, c’était de l’entrée en matière.




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