The LawI plant my seeds in the howling gale but the laws of nature still prevail. Look at the season, look at me, the apple didn't fall far from the tree. .D'un appel, on implore dieux et héros pour donner paix et prospérité. D'un son, toute une vie peut basculer voir s'effacer tant le souffle du mot est grand. Et dans un pays comme l'Égypte, berceau de multiples mythes mais aussi d'histoires grandioses, certaines vies peuvent implorer d'un appel pour que l'on ne les efface. En ce jour, Adrianna Tomaz entend l'appel, au même titre que son compagnon Rex. Tous deux reçoivent les notifications venant du Shadowpact, concernant autant une mise en danger de peuples reculés et crépusculaires d'Égypte, que de la possibilité qu'une troupe de mercenaires venus d'ailleurs soient à la recherche de quelque chose de puissant, de lié à la magie. "Je ne sais pas Rex. Ne crois-tu pas qu'il semble plus raisonnable d'attendre Occult ou Jennifer ? - Ils arriveront sur place certes, mais si nous les attendons nous perdons sans doute la possibilité de découvrir le contenu de ces cargaisons." Rex pose alors sa patte sur l'écran, où l'on peut voir des hommes charger ou décharger certaines caisses. Adrianna, elle, réfléchit intensément, tourne sur sa chaise roulante en pensant sans doute que cela lui mettrait les idées au clair. Malheureusement, il n'en est rien. Le départ semblait être la seule option envisageable. Elle serre un moment son amulette contre son coeur, puis soupire, vaincue. "Très bien, dans ce cas allons-y. - Je resterai en arrière en cas de besoin. Je n'ai pas envie de me faire lapider comme le dernier des chiens galeux." Rex s'en va d'un coup de son postérieur. Il n'a pas tord. Les plus religieux ne tiennent pas en haute estime les chiens, et lui ne tient en rien à se mélanger avec ces gens qui ne reconnaissent pas sa vraie valeur. Cette pensée fait doucement sourire Adrianna, qui en soi, trouve les deux positions immatures et stupides.
La jeune femme arrive donc dans une sorte de bus, accompagnée d'un guide local et de toutes ces personnes pensant rentrer en paix à Baris. Baris qui de base est un paisible oasis à l'ouest de la vallée du Nil. Mais d'après les récents rapports, cette ville en devenir est depuis peu en proie à diverses attaques, disparitions ou comportements suspects venant de quelques locaux. Des caucasiens ont d'ailleurs été repérés et reconnus comme membres de l'Ordre de Saint Dumas. Rex avait fait un rapide topo à Adrianna avant qu'ils ne se séparent, indiquant à la jeune femme le degré de dangerosité que pouvait représenter cet ordre dans le monde. Autant que peut l'être la Ligue des Ombres. Il y aurait aussi la présence d'un artefact, puissant, et donc potentiellement dangereux dans les mains des forces hostiles en présence dans cette région d'Égypte. L'Épée de l'Envoyé des Dieux a en effet une particularité peu banale. Au delà du fait qu'elle augmente la puissance de son porteur et génère un bouclier autour celui-ci, sa lame peut paralyser d'une taille l'adversaire et empêcher toute magie d'être utilisée à l'encontre du porteur. Autant dire que cela donne des sueurs froides au Shadowpact. "Excusez-moi. Je cherche la maison de Sahid." Alors qu'elle débarque sur cet arrêt avec son accompagnateur, Adrianna remarque déjà qu'une présence étrange plane dans les rues de cette ville à moitié en construction. La femme à qui elle s'adresse semble elle aussi terrorisée, d'autant plus quand le nom de Sahid a été évoqué. Elle finit par baisser la tête et s'en aller vers le souk. La voilà bientôt remplacée par un groupe de six personnes, d'origines diverses et armés. Au devant, se trouve un homme paré d'un masque étrange, qu'Adrianna dévisage, alors que nombre de locaux semblent baisser la tête ou se détourner de leur chemin initial. Mais que se passe-t-il ici ? Pourquoi autant de fous fanatiques et de gros bras à la recherche du billet facile sont dans cette ville. Est-ce que cela est seulement dû à l'artefact ?
L'Egypte, berceau de la civilisation et de l'une des mythologies les plus tenaces et connues au monde, magnifiquement écrites et porteuse de nombreuses morales et fantaisies qui m'auront évadé l'espace de quelques instants a Pena Duro. Un monde paradisiaque, avec des paysages reposant tels qu'un Nil abondant, des pyramides renfermant les secrets d'un prestigieux passé, ainsi qu'une faune et une flore magnifique. Un monde a part, qui ne demandait qu'à renaître de ses cendres, mais laissé à l'abandon et qui ne se développait aujourd'hui que très lentement. Le prestige qui avait émané de ce lieu dans l'Antiquité semblait avoir perdu de sa superbe.
A Nanda Parbat, dans les quartiers du démon, en enquêtant sur ses dossiers, j'étais tombé sur les différentes bases de l'Ordre de Saint Dumas ou leur centre d'attaque récent. Selon Ra's, il y avait une forte probabilité pour que ceux implanté en Egypte fassent tout pour faire passer leurs idéaux de la manière la plus radicale qui soit : en s'en prenant aux locaux et en inspirant la terreur chez les citoyens. Des terroristes, en somme. En lisant ce document, j'étais persuadé que je trouverait une solution dans mon combat contre le chevalier noir. Mes préparatifs devaient commencer non pas a Gotham, mais en Egypte
Non pas que j'étais un bon samaritain et que je souhaitais jouer le justicier en tuant ces fanatiques religieux, mais ils disposaient d'une technologie dont je pouvais sans doute avoir besoin, le conditionnement. Il s'agissait d'une méthode pouvant placer sous son contrôle un individus sélectionné a l'aide d'un genre d'hypnose. Le concept m'étais encore flou, et c'est pour cela que je souhaitais éliminer cet ordre et questionner un des prêtres fous pour connaître le secret de cette sorte de formule.
Baris, oasis tranquille et isolée, ville en construction qui ne demandait qu'a prospérer et se développer, était le lieu d'évènement singuliers, tels que des enlèvements, assassinats, attentats a la bombe. Un véritable gâchis qui empêchait l'élaboration d'une meilleure ville. Et personne ne faisais rien pour arrêter ça. Si. Un certain Sahid, si l'on en croyait les diverses rumeurs que j'avais récolté des semaines durant. Des rumeurs qui m'avaient conduit tout droit à sa planque. Je me souviens, en entrant dans sa maison, du discours que j'avais tenu. De la peur qu'ils avaient sans doute ressentit.
" Ne prenez pas la peine de vous lever. Ne prenez pas le risque de ... Brandir vos armes. Cela serait malpoli, bruyant, inutile. Je sais qui vous êtes. Les rumeurs vont bon train dans cette ville. Je sais ce que vous faites, je vous ai quelque peu analysé. Malheureusement, il semblerait que votre travail ne porte pas ses fruits : le cas contraire, je ne serais pas ici. Je veux juste comprendre les choses comme elles le sont. " Quelques pas pour contourner le bonhomme, écartant les bras a ma dernière réplique " Est-ce de la corruption ? De la lâcheté ? De la peur ? Non, je ne pense pas. J'y vois plus une sorte ... D'incompétence. Oh, vous briser la nuque pour que quelqu'un de plus impliqué fasse le boulot qui lui est imposé est très tentant. Mais après tout, ce n'est pas cette ville où j'ai établit mon foyer. "
Je me stoppais dans ma ronde quelques instant. Personne ne me connaissait, ici. Ils apprendraient a me connaître. Accrochant mes mains à mon manteau, j'adoptais une posture bien droite, et alors que j'avais pris tout le long de mon discours une voix mielleuse, j'optais pour la fin de ma tirade pour un air sérieux et grave.
" Je suis Bane. On m'a appelé ici en mes qualités de mercenaires. Je prend le commandement des opérations, et la guerre sainte qu'il se sont mis en tête sera terminée dans la semaine. Ou plutôt, dans la journée."
Bien que mon discours semblait avoir fait forte impression, on n'arrêtait pas une guerre par la seule force de sa volonté, quoi que pouvait en dire l'Immortel. Il s'agissait de prédire, de comprendre les coups a l'avance, de les anticiper, de prévoir une contre attaque, et c'est ce que je m'apprêtait a faire, avec l'aide des hommes de Sahid, pour mettre mon plan a exécution, lorsqu'une femme entra pour prévenir qu'une jeune femme cherchais Sahid. Mais comme je l'avais dit, ce n'était plus Sahid qu'il fallait chercher pour contrer l'Ordre. Laissant quatre de mes hommes avec Sahid et sa clique, je demandais l'emplacement de la "cible" a l'habitante, me retrouvant ainsi face a une -semblait-il- jeune Egyptienne. Je ne ferai certainement pas l'erreur de sous estimer une femme. La seule personne ayant failli me tuer étant Talia, lors de notre première rencontre. Mais ce dont j'étais sûr, c'est qu'elle ne ressemblait pas le moins du monde a un prêtre, ou a un ange de la mort. Ni un assassin d'élite au passage. Ce n'est pas une preuve de mon sexisme mais c'est surtout qu'elle n'arborait pas de croix catholique. Alors, était-ce une parente ? Une amie ? Non, elle connaitrait sa maison. Autant la jouer cash. Je lui adressais un sourire ambiguë. Narquois, chaleureux, ironique et mielleux à la fois, elle n'avait qu'à choisir l'adjectif qui lui convenait le mieux.
" Il semblerait que tu cherche un certain Sahid. Je tiens a être clair. J'ai repris les fonctions qui lui incombait. Je ne t'amènerait a lui que si tu me confie ce que tu lui veux, car il est occupé pour le moment. En fait, je crois bien qu'il a une ville a sauver, et que ce n'est pas chose aisée, je parle en connaissance de cause. Alors, si tu ne peut pas lui apporter une quelconque aide aujourd'hui ..."
The LawI plant my seeds in the howling gale but the laws of nature still prevail. Look at the season, look at me, the apple didn't fall far from the tree. . Cet homme est autant impressionnant de carrure que dans sa palabre, il est vrai. Impressionnant pour toute cette population pacifique qui n'a connu que très peu de conflits et qui ne sait guère se battre contre ceux armés de feu et de produits chimiques. Depuis quelques mois seulement, cette population s'est retrouvée au coeur d'un conflit la dépassant, et devant des piles de cadavres s'amoncelant ça et là dans ses rues encore en pleine évolution. Mais cet homme n'impressionne pas Adrianna. Celle-ci reste là à le dévisager de cet air non pas arrogant, mais circonspect. Aurait-il quelque chose à "donner", lui, à Sahid ? Pour le moment, en regardant ceux accompagnant cette montagne, elle ne voit guère de don. "Bien que votre éloquence soit emplie d'un certain respect malgré votre rudesse, je suis au regret de vous dire que tant que vous ne vous appellerez pas Sahid et que vous n'avez pas l'apparence de l'homme que je recherche, je n'aurai rien à vous donner." La jeune femme croise les bras, pas le moins du monde agressive dans son propos, mais ne se laisse pas démonter, ni diriger par cet homme se réclamant comme le remplaçant de Sahid. De plus, elle pourrait aisément utiliser ses pouvoirs pour retrouver le combattant. "De plus que donnez-vous à cette population à part la vue de vos armes et de vos visages intimidants ? Il n'y a que peur, fuites et têtes baissées quand je regarde les alentours." L'un des accompagnants de l'homme au masque tente un début d'intimidation envers la jeune femme, mais celle-ci reste imperturbable, à la différence de son guide qui lui, lève déjà les mains vers son propre visage. Prêt à implorer. Des mercenaires donc, sûrs de leur force. Cela ne va pas plaire à Rex, ni au reste du Shadowpact. Une force armée, humaine ou mutée a des prédispositions à être quelque peu radicale face à une chose se révélant magique et donc, plus puissante qu'elle. Ce n'est pas de l'arrogance, mais un constat insufflé par les âges et expériences données à Adrianna par Zheuti.
"Khader." Elle se tourne, et se face à l'homme menaçant le pauvre guide, dont on connaît à présente le nom : Khader. Celui-ci baisse les mains, et écarquille les yeux en voyant avec quelle prompte assurance sa cliente se met face au danger. Est-elle ignorante, folle ou bien ... plus qu'elle ne laisse paraître ? "O-oui Mdame Alizadeh ? - Partez devant et trouvez-le. - D'accord faites attention à vous. - De même." Protégeant toujours de son corps l'homme qui alors profite des ruelles du souk, Adrianna reste droite face à ces hommes, ces ... mercenaires. Cela l'étonnerait que Sahid ait demandé le concours de telles brutes, étant donné qu'il a assuré au Shadowpact qu'il les avait sollicité en premier lieu. Alors qui, quoi ? ! Adrianna a la nette impression qu'autre chose cherche à étancher sa soif de pouvoir, de la même manière que ceux qui ont un jour opprimé le Kahndaq : utiliser des bras armés avides d'argent et d'autres largesses. Et cela l'agace, fait bouillir ce bout de femme qui ne semble guère dangereux. Après tout, il ne s'agit que d'une journaliste. "Je suis venue recueillir les ressentis des habitants de Baris face à cette oppression et cette guerre organisée. Vous voulez m'arrêter ? Allez-y mais ça ne m'empêchera pas de donner la parole à ces hommes et femmes en tant que journaliste de Sawt al Arab." Mettre en avant une position fragile en se montrant honnête sur une partie de la vérité (qui jusque là n'est point connue), permet d'ouvrir bien plus de portes que celles prévues préalablement. De plus, Adrianna est connue sous son nom d'emprunt, Djamila Alizadeh, ce qui lui permet d'autant plus de se savoir en sécurité au vu de ce qu'elle peut montrer en réelles capacités depuis sa réhabilitation. "À moins que vous n'ayez un bon argument autre que la violence et l'intimidation, je vais continuer mon chemin et, découvrir ce qui est vraiment arrivé à Sahid. Bonne journée." Et elle s'en va, laissant ces trois hommes sur place, mais aussi en ayant tordu le canon de celui qui avait alors pointé son arme sur Khader. Cette journaliste est connue pour ne pas avoir la langue dans sa poche, et d'autant moins avoir peur de venir dans des endroits aussi reculés et bien trop souvent oubliés des politiques bien calés dans leurs sièges en cuir au Caire. Mais ce qui est moins connu, est sa véritable identité. Adrianna Tomaz, alias Isis, supposée morte depuis l'attaque de Darkseid sur le Kahndaq. Elle retrouvera Sahid. Coûte que coûte.
Et elle commence, non sans se frotter à de nombreuses réticences face à ses questions. Tout dans cette ville, que ce soit adultes ou enfants, est transi de peur. Même les quelques chiens errants n'osent pas sortir des ruelles. Une ambiance qui ne laisse en rien Isis insensible ... l'envie d'aider la nature, cette nature effrayée la prend un instant à la gorge et l'étrangle. Doit-elle se dévoiler ? Doit-elle aider au détriment de certaines parties ? Doit-elle ... "Ne t'avise surtout pas de foncer tête baissée. Tu ferais voler en éclats tous les efforts de Zatanna te concernant." Rex sort d'une rue, non sans rester alerte. Il a lui aussi senti que la population est effrayée, mais pas à cause des mythes concernant la race canine. "J'ai réussi à récupérer ceci sur un homme. Il avait un masque étrange." Rex s'avance et vient sentir ce reliquat sur la main de sa comparse humaine. Ses oreilles se retournent et le chien commence à montrer les dents. "On doit le suivre. - Qui est-ce ? - Bane." Il n'en faut pas plus à Adrianna pour comprendre. Ce mercenaire lié à la Ligue des Assassins. Et dire qu'elle a osé lui tenir tête. "J'ai sa piste. Allons-y. - Tu penses qu'ils retiennent Sahid ? - Probablement. Sa présence n'augure de toutes manières rien de bon." Et Adrianna suit Rex. Discrets, les deux acolytes suivent donc le fameux mercenaire ayant brisé bien plus que des chaînes dans sa triste vie pour tenter de régler cette histoire on ne peut plus tragique, se déroulant dans ce coin abandonné par les politiques égyptiens.
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