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 Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)

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MessageSujet: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyMer 20 Fév - 11:34




Némésis
Lex Luthor


Transcription mot pour mot d'une conversation téléphonique de la Lexcorp. Enregistré par la surveillance électronique d'ARGUS à la demande d'Amanda Waller. Interlocuteurs : Lex Luthor (LL), Wendell Holy (WH) cadre supérieur de la Lexcorp.

LL : Bonjour Wendell.

WH : Bonjour, monsieur le directeur.

LL : Le sénateur du New Jersey. Donnez moi le résultat de l'enquête sur son décès aussi inattendu qu'accidentel.

WH : Tout est couvert monsieur. L'enquête de police ignore que nous lui avons versé quantité d'argent. Les journaux n'ont pas cité le fait que vous aviez fait de lui un actionnaire de la Lexcorp juste avant qu'il nous attribue ces contrats de construction d'immeubles.

LL : Parlons du maire de Metropolis. La mort de sa famille m'a mit en appétit.

WH : Il a fini par accepter notre argent après la mort de ses proches. Je crois qu'il a maintenant peur de vous.

LL : J'en suis ravi. Et le Daily Planet ? Est-ce toujours une boîte de Pandore de commérages anti-Lexcorp ?

WH : Oui monsieur le directeur.

LL : Laissons là les propos plaisants Wendell. Je suis très inquiet de ces investigations du Daily Planet. Je prends comme une insulte personnelle cette confluence de propos anti-Lexcorp. J'ai remporté ces contrats publiques d'urbanisme sans verser de pots-de-vin, sans intimidations sur les conseillers municipaux ou autres expédients. Vous me comprenez Wendell ? Le Daily Planet doit l'accepter une bonne fois pour toutes.

WH : Bien monsieur le directeur.

LL : J'ai peut-être l'air d'avoir faiblit Wendell, après m'être acharné contre le danger méta-humain à cape rouge sur notre ville. Mais je suis comme un boxeur qui est depuis très longtemps sur le ring. Je reste dangereux à cause de cela, et non en dépit de cela.

WH : Je comprends cela parfaitement monsieur le directeur.

LL : Au revoir Wendell.

WH : Au revoir monsieur le directeur.

(l'enregistrement s'arrête ici)


Fiche codée par NyxBanana






Man of Steel
Clark Kent • Lex Luthor


Metropolis, octobre 2012

Le bureau de Lex Luthor au sommet de la Lexcorp. Son vrai bureau. Celui pour échafauder ses plans et ses malversations. Rien à voir avec son bureau « officiel » lambda qui servait de façade pour cultiver son image de chef d'entreprise. Son vrai bureau n'avait aucune fenêtre. Tous les murs étaient plombés en composite de carbone pour que Superman ne puisse pas entendre les conversations à l'intérieur ou voir avec ses yeux infrarouges ce que Luthor trafiquait et complotait. Des tableaux de lièges étaient disposés partout. Luthor y avait épinglé quantités de notes. Sa table de bureau était remplie de bouquins : L'Eugénisme de Millard, l'Anatomie avancée de Hughes, l'Art de la guerre de Sun Tzu, le Prince de Machiavel, la Rhétorique de Cicéron. La corbeille à papier à côté de sa table était remplie à ras bord. Tous les murs étaient couverts d'étagères de dossiers et de livres qui s'élevaient jusqu'au plafond, pour exploiter la moindre place de rangement possible. La seule originalité était une gigantesque carte de Metropolis qui s'étalait sur le mur juste derrière sa chaise de bureau. Des boîtes d'épingles de différentes couleurs à côté. Luthor avait punaisé la carte de la ville de partout. Il avait collé des épingles à tête rouge dans tous les endroits de la cité fréquentés régulièrement par Superman, tel le toit du Daily Planet. Il avait collé des épingles bleus dans tous les endroits où Superman était intervenu, que ce soit pour mettre fin à un braquage ou sauver des gens dans un accident. Enfin des épingles vertes désignaient les endroits « d'études » où Luthor avait placé des caméras et aménagé les lieux pour des « accidents » afin de filmer et d'analyser le modus operandi de sa bête noire. Dans un coin de la pièce Luthor avait fait installer un fauteuil face à un plateau d'échec somptueux en bois d'acajou, avec des pièces en érable. Le roi blanc avait l'effigie de Superman, le roi noir l'effigie de Luthor… Au centre de la pièce se tenait une installation de consoles avec de multiples écrans diffusant des chaînes d'infos en continue, toutes en sourdines. Lex Luthor entra dans la pièce. Il déposa par terre ce qu'il tenait dans les bras : des planches anatomiques représentant le cadavre d'un sbire kryptonien, qu'il avait récupéré dans les décombres de l'affrontement Zod-Superman qui remontait à 6 mois, avant de le disséquer. Lex vint s’asseoir dans son siège au milieu de la console aux multiples écrans. Il pianota sur son clavier. Tous les écrans retransmirent en direct des vues de Metropolis. Aussi bien par caméras cachés dans le tissu urbain que prises de vues de drones espions ou vues depuis l'espace grâce à ses satellites de la Lexcorp.

Lex afficha cette expression du visage enjouée qui foutait les jetons à ses employés : sourire de requin et regard démoniaque du type qui avait envie de se précipiter en courant à l'enterrement de son pire ennemi.

…………………………

ça commença par un transformateur électrique qui explosa en plein sur Saticoy Boulevard, dans Metropolis. Le sabotage de Luthor avait été efficace. L'explosion éparpilla des débris tordus de métal. Des câbles à haute tension furent sectionnés. Il en jaillit des flots d'étincelles. Des passants et des riverains fuirent en courant. Un début d'incendie se propagea rapidement sur tout le toit d'un immeuble d'habitation à côté. Luthor avait fait exprès de choisir et de saboter cet endroit là, juste pour que les câbles électriques tombent aussi sur la portion herbeuse du périmètre où les enfants jouaient au baseball. Cette mise en bouche n'étant pas assez forte pour inquiéter un Superman en train de sauver ces civils là, Luthor pianota sur son clavier et enclencha quelque chose d'autre. Dans la minute suivant cet incident, les résidents d'un lotissement ressentirent quelque chose qui s'apparentait à une explosion souterraine. Le choc fut si violent que des plafonds s'écroulèrent. Histoire de faire bon poids et de mettre encore plus de pression sur Superman, Luthor d'un clic droit de sa souris, enclencha une toute dernière explosion. Il fit sauter l'horloge du clocher de l'église méthodiste. Les planches blanchies à la chaux, les poutres et les chevrons en morceaux, les fragments de mécanismes de l'horloge retombèrent en averse mortelle dans la rue, en plein sur les gens qui couraient en tout sens.

Luthor retira ses mains du clavier, il les joignit sous son menton et resta le regard rivé sur ses écrans. Sans cligner des yeux. A attendre d'apercevoir cette silhouette familière à cape rouge qui surgirait à travers le flammes pour sauver tout le monde.

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Dernière édition par Lex Luthor le Jeu 21 Fév - 13:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyMer 20 Fév - 15:47


The devils don’t come from hell beneath us. No. No, they come from the sky.
SUPERMAN VS LEX LUTHOR
(FLASHBACK - OCTOBRE 2012)


Cela va faire des mois que Zod à tenté de faire de la Terre sa nouvelle Krypton. Des mois que je suis hanté par l'image de mes mains brisant sa nuque et son corps inerte reposant sur le sol.  Je n'avais jamais ôté une vie avant lui, je n'arrête pas de penser qu'il y avait surement une autre solution,  peut-être pour me donner bonne conscience mais non. J'étais pris à la gorge, il condamnait un couple de civils et leur petite fille si je ne faisais rien, ils n'avaient aucun échappatoire, il allait les carboniser voir même pire vu la densité de ses rayons de chaleur. Je me rappelle avoir fermer les yeux en tordant son cou, incapable de faire face à cette décision mais j'avais pris une vie pour en sauver trois. Je n'arrêtais pas d'y penser et j'étais complètement ailleurs alors que ma mère me parlait « Clark... chéri.. tu m'écoutes ? » Je revenais sur le plancher de la réalité en sentant sa main sur mon bras. « Mmm tu disais ? » lui dis-je la regardant, légèrement encore ailleurs « Je te disais que je comptais organiser un vide grenier la semaine prochaine avec les Fordham et les Ross. Ça pourrait être l'occasion pour toi de te débarrasser de certaines choses dans ta chambre non ? » Un vide grenier. Cela fait bien longtemps. Ma chambre ici est remplie de mon enfance, elle a surement raison, je devrai faire du ménage. « Oui maman t'as surement raison... c'est une bonne idée. » ma main prenait la tasse de café tout frais qu'elle venait de faire et je la portais à mes lèvres. « Clark Joseph Kent. Qu'est-ce qui ne va pas ? » Quand ma mère sortait l'intégralité, ce n'était pas bon signe. Mes yeux étaient rivés dans les siens, elle attendait là, immobile avec une main appuyée sur le dossier de la chaise. Elle me connaissait par cœur, je ne pouvais pas lui cacher ma frustration. C'était bien plus facile de cacher mon identité secrète au reste du monde c'était certain. « C'est juste que j'arrête pas d-- » je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, je suis bien plus occupé par la télévision dans le salon juste à côté. Allumé sur la chaîne info, le son est trop bas pour que ma mère puisse entendre de la cuisine mais pour moi, j'en perçois chaque syllabe. « Flash Spécial. Un transformateur électrique vient d'exploser à Metropolis, en plein Saticoy Boulevard, un début d'incen-- » c'est assez suffisant. « Maman je dois te laisser ! » dis-je me levant en trombe, ne terminant même pas mon café. Je ne laissais même pas le temps à ma mère d'ajouter quoique ce soit, elle se rendra bien vite compte de ce qui se passe en regardant la télévision. Je sors de la maison par la porte arrière et en à peine une seconde un vrombissement se fait entendre dans le ciel.

Je relie Smallville-Metropolis en quelques secondes à peine. Volant à une pointe de vitesse phénoménale, zigzagant entre les imposants buldings, je tends mon ouïe pour isoler les sons et ne me concentrer que sur tous ces cris, et très vite plus besoin d'ouïe, la vision du brasier dans l'immeuble se montre distincte. Les forces de l'ordre étaient encore en train de fixer un périmètre de sécurité, évacuant aussi des civils dans la zone.  Sur place, à presque cinquante mètre de hauteur dans les airs, je vois que les flammes se sont propagées sur trois niveaux, je dois faire vite et alors que je suis sur le point de me précipiter en trombe à l'intérieur, j'entends un cri strident. Celui d'une mère qui a peur. Prise au piège. Je tourne ma tête et je vois ces câbles électrique dans l'herbe, une borne incendie à explosée, laissant une marre d'eau se rependant sur cette herbe mortelle. Je m'élance vers le sol, m’arrêtant net au niveau de ces câbles et je les empoigne, je ressens le flux électrique parcourir mon corps, un humain serait mort mais c'est semblable à de légers picotements pour moi. Une inspiration suffit pour me laisser ensuite souffler sur les câbles, froid intense qui les congèles aussitôt avant de les reposer au sol. Prenant une impulsion légère, me voilà de nouveau dans les airs et me retournant je viens glacer l'herbe. Une victime de sauvé mais tellement d'autres à sauver.
« SUPERMAN VITE ! LE TOIT DE L'IMMEUBLE VA S’ÉCROULER ! » cria un policier, son bras tendu et doigt tendus vers l'immeuble. Ma vitesse me sera utile, tout se passe en quelques secondes à peine. J'évacue à une vitesse phénoménale, supersonique les résidents, se retrouvant dehors, comblant presque totalement la rue. Puis le toit s’effondre. Mais le brasier grogne toujours et alors que je suis en train de le faire taire avec mon souffle, mon ouïe capte autre chose. J'ai l'impression d'être dépassé, c'est comme si le sol tremblait. Mais pas ici, plus loin, ailleurs et de nouveaux cris raisonnent. J'ai affaiblis le brasier, les pompiers s'occuperont de l'éteindre, je ne dois pas traîner. Un nouveau BANG sonique se fait entendre, ma vision à rayon X et télescopique repèrent l'épicentre de ce tremblement pendant que je vole. J'arrive dans un quartier résidentiel, des toits commencent à s’effondrer. Pas le temps de sauver les meubles, il y aura des pertes matérielles. Une traînée rouge et bleue se dessine à l’œil humain, zigzagant dans les différentes maisons et dans un flash, plusieurs flashs, les résidents encore à l'intérieur apparaissent à l'extérieur. « Tout le monde va bien ? » dis-je m'adressant à la foule alors qu'on pouvait entendre les craquements des toits, s'écroulant, privant dès lors ceux en dessous de moi de logis. « Je suis désolé pour vos habitations. Je vais fai-- » oh non pas encore ! le bruit d'une explosion retentit sur plusieurs kilomètres. Ma tête se tourne dans la direction de ce bruit caverneux et je ne suis déjà plus là.

Ma vision télescopique me fait voir l'horloge de l'église méthodiste de Midtown et j'arrive en quelques secondes pour rattraper juste à temps le plus gros des débris de l'horloge, qui, une seconde plus tard se serait écraser sur le sol. Je les laisse reposer au sol alors que là aussi les force de police établissait un périmètre de sécurité et je vole vers le haut de l'église, le feu s'est propagé à travers le plancher. Je rentre à l'intérieur et ma vision X me montre à travers le plafond, un prêtre en train de prier, ni une ni deux, je m'écrase par le plancher, le détruisant pour arriver au prêtre et le sortir de l'église en une demi-seconde. Mon souffle m'est là encore utile pour mettre fin au brasier. L'église est partiellement détruite mais tout le monde est sain et sauf. « Merci Superman. Que Dieu vous bénisse. » me dit le prêtre alors que je ressortais de l'église, je ne répondis rien, me contentant de lui sourire avant de m'envoler vers les cieux. Trois attaques perpétuées en si peu de temps ? Ce n'est pas un hasard, il y a quelqu'un derrière tout ça et je compte bien le découvrir. Une personne me vint alors en tête. Une personne évidente, assez folle pour oser mettre la vie d'innocents en danger juste pour me mettre à l'épreuve.

Je me rendais donc là où je pouvais le trouver. La tour Lexcorp, dominant le ciel de Metropolis, surplombant un immense empire, abritant sa tour d'ivoire, son bâtisseur. Je me stoppais face à une immense fenêtre, ma cope flottant dans les airs, s'agitant légèrement lors des brides de vents. Je voyais un bureau inoccupé. Vide. Où était-il donc ? J'avais beau passer l'entièreté de la tour au Rayon X et mon ouïe aiguisée sur le timbre de sa voix mais aucune trace de Luthor. Et je le vois débarquer. Passant la porte massive de son immense bureau. Ses yeux dans les miens. Mes yeux dans les siens. « Luthor. »

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyMer 20 Fév - 17:49




Némésis
Lex Luthor


Transcription mot pour mot d'une conversation téléphonique de la Lexcorp. Enregistré par la surveillance électronique d'ARGUS à la demande d'Amanda Waller. Interlocuteurs : Lex Luthor (LL), Wendell Holy (WH) cadre supérieur de la Lexcorp.

LL : Bonjour Wendell.

WH : Bonjour monsieur le directeur.

LL : êtes vous d'humeur à bavarder du Daily Planet ?

WH : Ils veulent à tout prix modifier le cours de l'histoire en vous faisant tomber.

LL : Je modifie le cours de l'histoire de Metropolis tous les jours Wendell.

WH : Certainement monsieur le directeur.

LL : Mettez-moi au courant des dernières turpitudes de notre sanguinaire journaliste Loïs Lane et de son protégé arriviste du Nebraska. Quel est son nom déjà ?

WH : Clark Kent, et il vient du Kansas en fait.

LL : Ces deux là considèrent que ma place à la tête de la première entreprise de notre ville, rendra Metropolis irrémédiablement moribonde.

WH : Oui monsieur c'est exact.

LL : Je ne suis absolument pas de cet avis. Qu'ils aillent donc regarder du côté de Gotham City. Bruce Wayne le médiocre à la tête de la première entreprise de cette ville est une calamité comparé à moi. Et il est bien plus indolent et désinvolte que ne l'ont été Nelson Rockfeller et Howard Hughes.

WH : Euh… oui monsieur le directeur.

LL : Vous semblez dubitatif Wendell.

WH : C'est que…

LL : Les journalistes du Planet sont une engeance. Ils ne vivent que de café et de messes basses de bureau. Deux ingrédients qui ont entamé leur dignité.

WH : Oui monsieur le directeur.

LL : Loïs Lane est une femme sournoise. Elle m'en veut personnellement. Je le sais grâce à un ragot de cocktail mondain. Vous savez, quand je suis entré à l'hôpital pour mon opération de la vésicule biliaire. Loïs Lane a raconté une blague à toute la rédaction du Daily Planet comme quoi j'allai subir une hystérectomie. Quelle humour inepte. Un jour je me débarrasserai d'eux pour de bon.

WH : Oui monsieur le directeur.

LL : Nous devons tous passer à autre chose. La persévérance et la ténacité finissent toujours par avoir raison de tous nos maux.

WH : Oui monsieur le directeur.

LL : Au revoir Wendell.

WH : Au revoir monsieur le directeur.

(L'enregistrement s'arrête ici)


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Man of Steel
Clark Kent • Lex Luthor


Engoncé dans son fauteuil face à la console, Luthor observait la scène avec son petit sourire suffisant et ironique. L'alien était d'un prévisible… à apparaître comme un ange tombé du ciel pour sauver la veuve et l'orphelin. Les yeux de Lex furetaient sur ses écrans, à observer l'être qu'il haïssait le plus en action. Sa panoplie de compétence dépassait l'entendement. L'égal d'un dieu. Superman qui vole. Superman qui éteint le brasier. Superman qui surgit à la rescousse de chacun et n'en oublie aucun. Superman qui sauve le prêtre. Alleluiah ! Eh vous autres ? A votre avis, qui a le plus de répondant de nos jours ? Superman ou Jésus ? Et là sur un des écrans, son satellite retransmit le déplacement de l'alien. Il se dirigeait jusqu'ici. Jusqu'à lui.

Assez.

Luthor se leva. Il se dirigea vers le buste dans un coin près de la porte. Prit sa perruque et l'ajusta sur sa tête. Il retira sa blouse blanche de scientifique et enfila par dessus son costume Carnegie Milano haute couture, sa veste noire de PDG. Il ajusta sa cravate en soie cousue main et consulta sa montre. Parfait, le direct New Troy-Park Ridge allait bientôt entrer en gare du centre-ville. Il quitta son bureau tout en s'emparant du boîtier d'un détonateur. Il entra dans son bureau officiel aux immenses baies vitrées qui vous donnait une vue époustouflante de toute la ville. Comme il le soupçonnait, l’élément kryptonien était déjà là. Luthor se posta devant la vitre. Bien qu'elle soit fermée, il savait que son ennemi pouvait entendre distinctement ses paroles à travers le verre.

Luthor resta planté devant lui tout sourire, les deux mains croisés derrière le dos, comme un hôte accueillant (en vérité il avait adopté cette posture pour dissimuler son détonateur dans les mains derrière son dos).

Luthor regarda Superman.

Superman regarda Luthor.

Ce sourire narquois. Lex lâcha doucement :

« Je ne reçois que sur rendez-vous. »

Il jeta un regard en douce vers la gare de Metropolis en bas. Toutes les voies ferroviaires aériennes de la ville, qui lui donnaient un certain aspect futuriste convergeaient vers cet endroit là.

« Je me suis toujours demandé pourquoi l'horripilant Daily Planet t'as affublé du surnom de « Superman ». J'ai trouvé la réponse ce matin. »

Nouveau regard. Là au loin sur la voie aérienne, la ligne 3, le direct New Troy-Park Ridge qui s'approche entre les immeubles.

« En fait ils avaient besoin de te donner un nom pour se rassurer face à ton horrible nature dévastatrice. Un peu comme on donne un surnom ou un prénom à un ouragan qui anéantit tout sur son passage. »

Lex appuya sur son détonateur dans son dos. La voie ferroviaire aérienne de la ligne 3 explosa, laissant une grosse brèche de plusieurs mètres sur tout un tronçon de voie. Le train fonçait droit dessus et vers la catastrophe. Luthor la bouche en coeur et le regard amusé lâcha un :

« Oups... »

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyMer 20 Fév - 20:14


The devils don’t come from hell beneath us. No. No, they come from the sky.
SUPERMAN VS LEX LUTHOR
(FLASHBACK - OCTOBRE 2012)


Cela faisait beaucoup pour une matinée. Une explosion d'un transformateur électrique à Saticoy Boulevard, une explosion souterraine dans un quartier résidentiel, l'explosion de l'horloge de l'église méthodiste de Midtown. Trois attaques survenues à quelques minutes d'intervalle, ce n'était pas du au hasard, c'était un plan monté de toute pièce et j'avais une idée quand à l'investigateur de ces attaques. Je n'avais pas perdu de temps à rejoindre la tour Lexcorp, lévitant au dernier étage, face à l'imposante baie-vitrée du bureau de Luthor. Aucun signe de ce requin jusqu'à ce qu'il se montre enfin, rentrant dans son bureau, s'avançant vers la fenêtre d'une démarche affirmée, égocentrique et charismatique. Il se stoppait, les bras derrière le dos, son regard rivé sur moi, et il souriait. Un sourire qui s'effaça lorsqu'il prit la parole, il savait que même avec cette vitre -qui devait être blindée à n'en pas douter- je pouvais l'entendre. « Ce n'est pas un rendez-vous Luthor. » dis-je d'un ton suffisamment fort pour qu'il puisse m'entendre à son tour malgré la vitre. Mais le mégalo qu'il était m'ignorait, du moins mes paroles, ou tout simplement parce qu'avec cette vitre il ne peut pas m'entendre. Il poursuivit son monologue, se demandant pourquoi je me faisais appeler Superman et selon lui la réponse lui était venu ce matin. Il crachait son venin, catastrophe que j'étais, ouragan dévastateur et la seconde d'après c'était une explosion qui rugissait dans Metropolis. « Qu-- » dis-je à peine, me retournant pour voir la voie aérienne ferroviaire de la ligne 3 avec une brèche massive. Je voyais surtout le train qui arrivait sur cette même voie et qui fonçait droit vers cette brèche.

« QU'AS TU FAIS LUTHOR ??! » criais-je presque revenant à ma posture initiale et ce monstre souriait. Je fronçais les sourcils, je serrai les poings, ma mâchoire se crispait et je lui jetais un dernier regard avant de foncer vers la ligne aérienne. J'analysais la situation, une immense brèche se trouvait entre le train et Union Station, et comme si cela ne suffisait pas, plusieurs wagons étaient reliés, des centaines de personnes destinés à l'horreur. Cette analyse s'effectuait en des micros-secondes alors que j'avais déjà les pieds sur la voie, le train arrivant à pleine vitesse. «Allez Kal. C'est parti. » ni une ni deux je m'élançais vers le train, mes mains se posaient contre la devanture et lorsque je reposais les pieds au sol, ce fut pire que tout. Je faisais plus de dégâts qu'autre chose, mes pieds laceraient littéralement la voie et plus je continuais plus je sentais mes mains s'enfoncer dans le métal du train. Il fallait que je trouve une autre solution. Dans quelques secondes s'était la catastrophe assurée, j'entendais le train siffler, ce sifflement de freinage d'urgence mais il était trop tard.

J'allais tenter quelque chose d'inédit. Mes mains se détachait de la carlingue du train à moitié enfoncée et je remontais dans les airs, me postant au-dessus du train et je pliais le métal, de quoi avoir un appui solide pour mes mains. Il était temps. Je contractais mes muscles, tirant mes bras vers le haut, me dirigeant vers le ciel et je sentais le train commencer à ce déloger des rails électro-magnétiques. J'augmentais la puissance et je me retrouvais avec un train entier à léviter dans les airs.  « Allez doucement maintenant. » je volais vers l'arrière, toujours le train agripper pour venir le déposer lentement, très lentement sur la voie avant la brèche. C'était vraiment moins une. Je me dirigeais vers une des portes du train et je l'ouvrais. « Est-ce que tout le monde va bien ? » dis-je, je voulais me rassurer et espérer que ma tentative n'avait pas fait de blessés. « Oui Superman. Je pense qu'il y a pas mal de monde secoués mais grâce à vous, nous sommes en vie. Merci. » dit un homme sexagénaire, d'autres le suivirent en me remerciant. « Les secours arrivent. Ils vont vous sortir de là. Je dois y aller. » et sur ces mots, je quittais le train m'envolant, voyant la police encercler la zone et les pompiers arrivés par leurs camions et échelles. Cela ne pouvait plus continuer. Je devais arrêter Lulthor, j'aurai du me méfier, le scanner pour me rendre compte qu'il avait une sorte de détonateur mais que devais-je faire ? Forcer la Lexcorp et l'embraquer ? Je passerai pour tout le contraire de ce que je représente. Il faut des preuves et ce sera à Clark Kent de les obtenir. En attendant je restais vigilent, Luthor pouvait encore me jouer un sale tour.

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyJeu 21 Fév - 14:37




Némésis
Lex Luthor


Transcription mot pour mot d'une conversation téléphonique de la Lexcorp. Enregistré par la surveillance électronique d'ARGUS à la demande d'Amanda Waller. Interlocuteurs : Lex Luthor (LL), Wendell Holy (WH) cadre supérieur de la Lexcorp.

LL : Bonjour Wendell

WH : Bonjour monsieur le directeur.

LL : l'affaire judiciaire des immeubles de Bakerline ?

WH : Je…

LL : Deux de nos cadres de la Lexcorp sont au tribunal, et les poursuites officielles de corruptions contre eux sont aggravants. Diriez vous que je suis couvert sur ce front ?

WH : Eh bien…

LL : Je suis consterné par ces tentatives de médisances du Daily Planet envers nous. Envoyez nos meilleurs espions dans le siège de ce torchon. Je veux connaître leurs plans.

WH : Je vais m'en occuper monsieur le directeur.

LL : Vous avez laissez entendre à Mercy Graves que vous aviez de mauvaises nouvelles ? « Dîtes les choses comme elles sont », ainsi que je le répète de façon démagogique pour donner l'impression au public, que je comprends les minables, les inutiles et les ahuris de Metropolis.

WH : C'est vrai monsieur le…

LL : Il y a aussi « ça vous va ? » et « pas de problèmes ». Les nouvelles expressions préférées de mes chargés de communications, qui me pressent d'insérer ça dans mes discours pour plaire à la plèbe de notre ville.

WH : Je voudrais signaler que…

LL : « Bien joué mon frère » est une expression que l'on considère « dans le vent », ces temps-ci. La semaine dernière, je me suis adressé en ces termes à Bruce Wayne au gala du Rotary Club de Gotham City. Il m'a gratifié d'un regard perplexe. Cela m'a fait grand plaisir, car cet emmerdeur est impossible à impressionner.

WH : …

LL : Mais parlons plutôt des cambriolages que je compte organiser dans les locaux du Daily Planet. Et j'ai fait chanter le secrétaire d'état aux finances : en juin prochain le trésor public lancera un contrôle fiscal sur Perry White. Je vais leur mettre la pression, je les pousserais à abandonner leurs investigations. Je vais faire la démonstration exhaustive de la criminalité des journalistes et de leur torpeur morale héréditaire. Les citoyens de cette ville commencent à parler de mon monopole dans la construction urbaine en termes douteux. Ils se sont laissés esgourdir jusqu'à l'hypnose et charmer jusqu'à la catalepsie par cette engeance de Loïs Lane et son sbire de Clark Bent.

WH : C'est Kent monsieur, pas Bent, c'est « Clark Kent ».

LL : Et notre faux-ami honoraire Oliver Queen ? Déballez moi tout mon frère.

WH : Toujours égal à lui-même monsieur. Il refuse de s'associer à notre société.

LL : J'aime sa façon de se raser de près pour mettre en valeur son bouc au menton. Pour ma part j'utilise des lames Wilkinson Swords, mais j'aimerais bien savoir son secret.

WH : Une dernière chose monsieur le directeur. Vous ne trouvez pas inquiétant que Superman ne soit toujours pas déclaré illégal par les autorités ? Je crois qu'ils ont finis par le considérer comme un héros.

LL : Non. Et je dis les choses comme elles sont, car ce n'est pas un problème pour moi. Mais j'avoue que je rêve assez souvent du kryptonien à cape rouge. Invariablement il porte un costume de diable rouge avec son « S » et brandit une fourche. Rêvez vous de lui Wendell ?

WH : Fréquemment monsieur.

LL : Et de quelle façon est-il vêtu ?

WH : Il porte toujours un halo et des ailes.

LL : (commentaire abrupt et étouffé, la conversation téléphonique s'arrête brusquement ici.)


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Man of Steel
Clark Kent • Lex Luthor


Luthor observa son ennemi se diriger à toute vitesse en volant à la rescousse du train, il manqua de s'esclaffer et se détourna de la baie vitrée. Il ouvrit un tiroir et y déposa son détonateur. Il s'amusait de sa petite bravade contre le surhomme. De toute façon que pouvait-il faire contre lui, le premier citoyen de la ville ? Luthor était inattaquable. Son argent, son influence néfaste, ses réseaux et son poids économique empêchaient quiconque de le faire tomber. D'autant plus que Luthor avait toujours soigné son image de philanthrope dans les médias. Quand bien même sa société serait inquiété au tribunal, Luthor pouvait acheter les juges, les procureurs, les jurés, les avocats et leurs âmes. Si ce n'était pas en dollars, ça serait par l'intimidation, l'assassinat de proches ou le chantage éhonté. Depuis les années 80 où il avait tué ses propres parents, Luthor ne se sentait plus concerné par ces notions de bien et de mal. Ni même par la justice des hommes.

Il vint s’asseoir dans son bureau en ébène qui dominait la baie vitrée, et décrocha son téléphone.

« Wendell ? »

« Oui monsieur le directeur ? »

« Je me suis laissé dire que l'élément kryptonien était en ce moment même en train de sauver la vie à quelques citoyens de Metropolis. Bien évidemment on ne retrouvera aucune trace dans les décombres des rails, de cet explosif Semtex à base de méthédrine liquide qui a été développé par la Lexcorp. Comme de bien entendu, le bureau des registres cadastre et voirie de Metropolis va malencontreusement perdre toutes ses archives. Celles qui dévoilent que les travaux de rénovations du clocher de l'église méthodiste, du lotissement de Saticoy Boulevard et de son transformateur électrique, ont été effectués par la Lexcorp. »

« Bien entendu monsieur le directeur. J'ai déjà avisé à ce propos comme vous me l'avez demandé. »

« Si en passant vous pouviez dénicher quelques boucs émissaires bon teint, au cas où le Daily Planet trouverait quelque chose. Vous savez, des ingénieurs de STARlabs pris de démence qui voulaient commettre des attentats, ou quelque chose dans ce style. »

« Ce sera fait monsieur le directeur. »

« Et puis on ne veut pas rendre les choses trop faciles pour l’élément kryptonien n'est-ce pas ? Enclenchez donc le programme Attila. »

« Vous êtes sûr monsieur le directeur ? S'il se confronte à Superman dans la zone, il pourrait détruire toute la gare. Or vous avez prévu de faire votre discours sur l'avenir du rail aérien sur le parvis de la gare la semaine prochaine. »

« Oh allons, nous savons bien que l'alien va détruire ma machine avant que ça n'arrive. J'escompte juste que ma création va tuer plusieurs passants dans le pugilat. Ci-possible des femmes et des enfants. Comme ça notre ami à cape rouge va culpabiliser et s'en vouloir de ne pas avoir réussit à les sauver. Toujours ça de prit sur l'ennemi. »

« A vos ordres monsieur le directeur. »

« Gardez le cap Wendell. »

Luthor raccrocha. Il ouvrit un tiroir et prit sa chevalière en or. Il la mit à son doigt. Il se tritura une peau morte sur sa main. L'émeraude sur sa bague émettait une étrange lueur verte.

…………………………

A peine Superman avait-il finit de sauver les passagers du train qu'un cratère apparut en plein sur la voie routière entre la gare et les locaux municipaux. Le bitume fut littéralement éventré. Une sorte de machine à mi-chemin entre le robot-androïde et l'exosquelette-armure de combat se dégagea du sol. La chose était immense. Elle devait faire 5 têtes de plus que Superman. Elle décolla du sol en un bond prodigieux et fonça en plein sur le héros de Metropolis. Elle l'agrippa et le percuta contre la façade d'un immeuble. Ils passèrent au travers des murs. La chose lui balança en revers des crochets meurtriers et des uppercuts à vous écraser un tank.

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyVen 22 Fév - 10:07


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(FLASHBACK - OCTOBRE 2012)


J'étais là, flottant dans les airs, mes yeux rivés sur tous ces citoyens que je venais de sauver, à présent secourus par les pompiers. Certains regardaient le cel et tendant la main vers moi. Je les regardais moi aussi, me demandant jusqu'où pouvait s'étendre la folie de Luthor, capable de condamner autant de vies innocentes juste pour moi, pour m'atteindre. M'avait-il réservé encore quelque chose ? Je me posais à peine la question quand un vrombissement dans l'air raisonna. Une plus grosses parcelle de la voie aérienne détruite, en lambeaux, et en son centre, un cratère s'enfonçant de plusieurs mètres dans le sol. Quelque chose en sortit, se redressant, mi-androïde, mi-armure exosquelette, immense. Tout cela se passa en quelques secondes à peine après le sauvetage de ces vies innocentes, et l'entité robotique bondissait sur moi, une rapidité fulgurante et une force redoutable. Je n'avais pas eu le temps d'agir, d'augmenter ma vitesse pour l'esquiver, il m'avait prit au dépourvu, attaquant aussitôt après son entrée fracassante.

Sa main empoigna mon cou, refermant une poigne dantesque et avant son élan, me fit percuter l'immeuble le plus proche, passant à travers, brisant les tiges d'acier, la passerelle d'étage s’effondrant sous notre passage. J'entendais tous ces cris, ces cris de désespoir alors que l'immeuble était traversé, j'avais atterri dans la ruelle qui le touchait de l'autre côté. Et ce robot m'empoignant toujours, déferlant des coups qui raisonnait dans les rues environnantes. Ces cris me firent réaliser que certaines voix s'étaient éteintes, percutées par le robot, moi, ou les nombreux débris s'étant formés sous notre passage. J'y pensais, je devais agir vite, mettre fin à tout ça, Luthor était encore derrière ce robot destructeur, je le savais, j'en étais persuadé. Et il venait de condamner des vies en le faisant m'affronter. Je sentais ses poings massifs s'écraser sur mes joues, ce robot n'était que force brute, je le laissais faire, en profitant pour scanner sa tête. Du plomb. La preuve que Luthor était derrière ce tas de ferrailles. Je finissais par augmenter ma résistance, le robot frappait une enclume à présent, ses coups n'avait fait qu'un cratère de plus dans la rue mais il était temps de stopper tout ça. Je fixais sa tête ou plutôt la base de sa nuque et mes iris viraient au rouge vif, intense, chaud. Et puis les rayons sortant de mes yeux, perforèrent la tête de ce robot, ils disparurent aussitôt, je ne voulais pas dévaster un immeuble juste avec la puissance d'un regard. La tête du robot s'effondra sur le sol, coupée du reste du corps de plomb. C'était fini. Je me relevais, réalisant l'étendue des dégâts que ce robot avait fait. « Vite messieurs ces gens ont besoin d'aide ! » dis-je fortement aux pompiers descendant à peine de leur camion. Un regard sur l'immeuble, j'avais eu plus de peur que de mal, aucun corps inerte dont le coeur ne battait plus était visible par ma vision X. « Par miracle, il n'y a aucune victime mais que des blessés. » ajoutais-je alors qu'il s'approchèrent de la façade en ruine de l'immeuble avant de s'engager à l'intérieur.  Un miracle oui mais à quel prix ? Luthor était allé trop loin, j'empoignais la tête de ce robot, mes mains perforant le plomb de sa carcasse et je m'envolais, volant jusqu'à à sa tour d'ivoire.

J'arrivais de nouveau jusqu'au somment de la tour, le regard noir, le poing serré. Et je lançais la tête du robot à travers la vitre, la force de propulsion la fracassa, la brisa en milles morceaux, du moins juste un pan de l'immense baie-vitrée. La tête tomba à ses pieds. « Tu es allez trop loin Luthor. Ça s’arrête maintenant. » dis-je restant là, flottant dans les airs, le regard rivé sur lui.

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyVen 22 Fév - 14:24




Némésis
Lex Luthor


Transcription mot pour mot d'une conversation téléphonique de la Lexcorp. Enregistré par la surveillance électronique d'ARGUS à la demande d'Amanda Waller. Interlocuteurs : Lex Luthor (LL), Amanda Waller (AW) directrice de l'ARGUS.

AW : Luthor ?

LL : J'aurais préféré « Monsieur Luthor».

AW : Comment allez-vous ? Vous m'avez semblé un peu mal fichu au brunch du Rotary Club de Metropolis. Toujours ces ennuis avec la presse qui vous tracasse ?

LL : Les médias, le 4ème pouvoir. On commence à comprendre ce dicton quand on dirige une entreprise comme la mienne.

AW : Vous pensiez qu'être PDG de la principale société de Metropolis, ferait de vous l'homme le plus puissant de cette ville ? Vous avez oublié que vous n'êtes pas un meta-humain, Luthor.

LL : Waller, vous êtes une vieille saloperie d'une espèce rare. Toute personne qui vous sous-estime devrait consulter un spécialiste du cerveau.

AW : (silence de 6 secondes). Eh bien, euh… merci.

LL : Vous avez pensé à ma proposition d'infiltrer massivement des agents d'ARGUS au Daily Planet comme je vous l'avais sollicité ?

AW : Non, j'ai d'autres priorités que vos manigances risibles. J'ai 64 méta-humains plus dangereux à faire surveiller 24h sur 24. Mais venons en au fait, pourquoi vouliez vous que je vous appelle ?

LL : Je n'ai pas été spécialement enchanté le mois dernier, par les dernières publications du Daily Planet. Vous perdez un sondage d'opinion par-ci, un sondage d'opinion par-là. Et avant qu'on ne s'en rende compte, ça commence à chiffrer d'un point de vue marketing. Les institutions financières et les actionnaires deviennent à cran. Il faut que vous m'aidiez avant la prochaine publication de leur hors-série. Le Daily Planet va présenter un dossier étoffé. J'aimerais obtenir des informations compromettantes sur leur compte suffisamment en avance.

AW : Euh… quel genre de…

LL : Des perquisitions illégales, Waller. Ne jouez pas les effarouchées. Ne me dîtes pas qu'aucun autre chef d'entreprise comme moi, ne vous as jamais proposé de fortes sommes en échange de vos bons offices.

AW : Effectivement Luthor…

LL : Je vous verserais 3 millions de dollars sur un compte en Suisse. Envoyez vos espions, je veux qu'ils…

AW : (éclat de rire. Bruit brusque)

LL : Waller ? Mais pourquoi elle a raccrochée ?

(L'enregistrement s'arrête ici)


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Man of Steel
Clark Kent • Lex Luthor


Le dirigeant de la Lexcorp prit une télécommande qui traînait sur sa table de bureau. Il la pointa vers un écran mural qui trônait entre deux étagères contenant livres de bibliothèques et objets d'arts. Il appuya sur un bouton. L'écran s'alluma et afficha une vue de Metropolis filmée par l'un de ses drones high-tec. Voilà le kryptonien prit violemment à partie par sa créature cybernétique. Luthor se leva de son fauteuil de cadre sup et s'approcha de la retransmission du combat en direct. Il s'enthousiasma et leva ses deux bras, imitant la garde d'un boxeur.

« Allez esquinte le ! »

Il concentra son attention sur l'écran et lança dans le vide un direct du droit faiblard, imitant son robot en train de porter un coup à Superman. A chaque fois que son arme robotique lançait des uppercuts et des crochets à vous dévaster un tank sur le kryptonien à cape rouge, Luthor imitait son cyborg avec un temps de retard. Il envoya dans le vide de son luxueux bureau, des crochets maladroits et des uppercuts imprécis. Se rêvant à la place de sa machine, en train de matraquer en personne son ennemi juré.

« Cogne plus dur ! Détruit donc son visage si parfait ! »

Les encouragements de Lex furent complètement vains. Le héros de Metropolis se sortit rapidement du guêpier et détruisit sa dernière création avec aisance. Luthor dépité, laissa retomber ses bras avec déception. Dommage. Il en avait espéré plus. Oh il savait bien que Superman allait sortir triomphant de cet énième piège, qu'il avait concocté pour le mettre à mal. Mais Lex avait espéré que son armure se montre plus résiliente et offre un défi de choix à l'homme d'acier. Encore raté. Lex se déplaça sur la moquette de son bureau et se planta face à la baie vitrée, mains croisées derrière le dos. Il se doutait que l'engeance allait revenir et lui demander des comptes évidemment. Peu après sa bête noire apparut dans le ciel, de l'autre côté de la vitre. Lex resta stoïque. Il broncha à peine lorsque son rival lui jeta la tête de son cyborg à ses pieds dans une pluie d'éclats de verres. Lex le méprisant ne jeta même pas un regard aux restes de sa création. Elle n'avait pas su offrir un défi de taille à Superman. Elle avait perdu tout intérêt aux yeux du milliardaire. Le super-héros lui jeta une réplique lourde de menace. Luthor avait pour lui d'être doté de sa chevalière en or à son doigt. Celle avec une émeraude verte de petite taille… la kryptonite. Ce qui limitait les risques. Bien entendu, un éclat si petit ne pouvait pas offrir une menace sérieuse à Superman, seul un plus gros éclat était en mesure de l'affaiblir durablement. Mais malgré tout, à proximité de cet éclat de faible taille, Superman voyait ses pouvoirs amoindris. Mais si sa super-force était réduite tant qu'il restait dans un cercle de 3 mètres autour de Luthor, il gardait quand même une force notable qui lui permettrait d'envoyer au tapis un escadron entier d'agents de sécu de la Lexcorp, si Lex faisait l'erreur d’appeler à l'aide. Dans un même ordre d'idée, même affaiblit Superman restait toujours en mesure de soulever Luthor par le cou d'une seule main pour l'envoyer valser contre le mur, ou pire encore. Mais avoir ce petit fragment de kryptonite sur lui, rassurait Luthor, même si au final, il ne rendait pas Superman assez vulnérable.

« Bon très bien, assez joué. Ça suffit pour aujourd'hui. Et ne nous fâchons pas pour ces regrettables incidents. De toute façon personne ne pourra jamais prouver que la Lexcorp a quelque chose à voir avec tout ça. En fait j'ai accomplit toutes ces facéties pour te voir venir ici. J'avais très envie d'échanger avec toi. J'ai des choses à te dire. »

Dans un geste ironique, il lui fit signe d'arrêter de léviter au dessus du vide et de venir le rejoindre à l'intérieur, en passant par la vitre qu'il avait explosé.

« Allez viens. Pendant une heure, faisons comme si nous n'étions pas Luthor et Superman. Juste Lex et… C'est quoi ton prénom au fait ? Tu as bien un prénom ? »

Sourire de requin. Lex s'approcha tout près de son ennemie après qu'il eut atterrit dans son bureau. Le milliardaire devait lever les yeux pour le fixer. Lex était un nain en comparaison de Superman, il faisait 2 têtes de moins que sa Némésis.

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyVen 22 Fév - 17:42


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(FLASHBACK - OCTOBRE 2012)


Fini de jouer. C'était clairement ce que je lui faisais comprendre, en jetant la tête de son robot à ses pieds, explosant la vitre de sa somptueuse baie-vitrée au passage. Il n'y jeta même pas une once de regard, avait-il regardé le combat ? Cela ne m'étonnerait même pas de lui, il doit bien y avoir une multitudes d'écrans de visionnage dans son bureau, cachés un peu partout, je n'ai même pas besoin d'utiliser ma vision X pour savoir que c'était vrai. Luthor ouvrit enfin les lèvres, il abdiquait, capitulait, se rendait face à la réalité de ce face à face. Il me prévenait que Lexcorp n'avait aucune chance d'être mêlée aux attaques, évidemment, il n'avait pas besoin de me le préciser. Et ce qui me fit presque grincer des dents c'est quand il m'avoua, qu'il avait fait tout ça uniquement dans le but de s'entretenir avec moi, de me faire venir à lui. « Si tu voulais me voir Luthor, tu n'avais qu'à m'appeler. » lui dis-je sans le quitter des yeux, les bras croisés contre la poitrine. D'un geste de sa main, il me faisait signe de poser pieds à terre et je le faisais, avançant, pénétrant son bureau de mégalo pour poser mes pieds sur son sol excentrique.

Toujours les bras croisés contre la poitrine, je le vis s'approcher, proliférant vouloir oublier nos différents l'espace d'un moment. « Pour toi c'est Superman, rien d'autre. » lui dis-je, les yeux baissés vers lui. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point c'était un petit homme, là à quelques centimètres de moi, la tête levée vers moi. Un petit homme avec un pouvoir incommensurable, peut-être est-ce un complexe d’infériorité, il peut faire peur à beaucoup de personnes mais je reste de marbre face à lui, je n'avais pas peur, j'ai appris à rester sur mes gardes avec lui, il est imprévisible et c'est peut-être sa plus grande force. Je sentais sa bague, ses radiations, des picotements. Elle était sa seule défense contre moi, enfin vu la taille du caillou, ça ne pouvait qu’affaiblir mes pouvoirs   et rien d'autre. Je pourrai lui demander de l'enlever et de la mettre dans sa boite en plomb dans son bureau -tiroir de gauche pour être précis- mais je le le faisais pas. Je le laissais là, devant moi avec sa conviction de roi. « Très bien Luthor. Parlons. Qu'as tu à me dire ? » je décroisais mes bras et je m'éloignais de lui, marchant lentement dans son bureau, le scrutant, non je ne le scannais pas mais j'admirais la déco, comment un homme aussi raffiné pour les bonnes choses pouvait-il être aussi machiavélique ? Une étude psychologique sur son cas ne me ferait pas de mal mais autant remettre l'idée à plus tard. Je me contentais de l'écouter.

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyJeu 28 Fév - 13:37




Némésis
Lex Luthor


Transcription mot pour mot d'une conversation téléphonique de la Lexcorp. Enregistré par la surveillance électronique de l'ARGUS à la demande d'Amanda Waller. Interlocuteurs : Lex Luthor (LL), Wendell Holy (WH) cadre supérieur de la Lexcorp.

WH : Bonjour monsieur le directeur.

LL : C'est tout sauf un bon jour Wendell.

WH : Monsieur ?

LL : Les locaux de notre société à Gotham ont été cambriolés la nuit dernière. De très nombreux dossiers ont été volés dans ma chambre forte.

WH : Mon dieu… les dossiers monsieur ?

LL : Insipides, selon nos critères. Accablant selon les dérangés du cerveau qui militent pour que les autorités enquêtent sur les agissements de la Lexcorp. On nous a dérobé la liste de tous les éléments chimiques concernant les cuves du projet B-zero, communément appelé « Bizarro ». J'ai perdu des dossiers annexes sur le projet « Parasite, des transcriptions techniques sur l'organisme cybernétique de « Metallo » et des addendas sur la surveillance méta-humaine dans les 10 principaux centres urbains du pays.

WH : c'est scandaleux monsieur le directeur.

LL : L'émotion vous rend confus et hypersensible Wendell. Vous confondez votre état émotionnel avec le monde qui vous entoure.

WH : Euh… oui monsieur.

LL : Voilà qui est mieux.

WH : Oui monsieur le directeur.

LL : Mieux encore.

WH : Oui monsieur le directeur.

LL : Je suis sûr que nos raisonnements suivent le même cheminement. Quel groupe marginal d'illuminés va revendiquer cet exploit ? Vont-ils rendre publics ces dossiers ? A quel torchon perfide vont-ils les communiquer ? Le Daily Planet à n'en pas douter.

WH : Combien de nos agents travaillent sur l'enquête monsieur ?

LL : J'ai mit 256 de nos espions sur le coup, 214 hommes de notre service de sécurité, 657 policiers que j'ai corrompue ou manipulé, 46 hackeurs de mon service informatique, 23 scientifiques de STARLABS qui sont en dette avec moi, mais hélas je n'ai pas obtenu un seul agent de l'ARGUS. Amanda Waller s'en moque complètement. Je précise que toutes ces personnes travaillent à temps plein. Mais évidemment, il n'y a pas un seul témoin oculaire, et les voleurs n'ont laissé aucune trace tangible de leur passage.

WH : Je ne sais pas quoi dire monsieur.

LL : Ne sous-estimez pas ma volonté d'empêcher toute futur attaque contre ma Lexcorp. Ne sous-estimez pas la robustesse de mon état de santé. Mon médecin, le Dr Superman, voit en moi un spécimen exceptionnel.

WH : Je comprend ça monsieur.

LL : Je n'en doutes pas. Et qu'en est-il de votre santé mentale ? Avez-vous recouvré votre vision brutale de l'existence ?

WH : Grandement monsieur le directeur.

LL : Nous avons perdu quelques dossiers, mais nous finirons par nous imposer.

WH : Oui monsieur le dir…

(Bruit brusque)

WH : Monsieur le directeur ? Vous êtes là ?

(L'enregistrement s'arrête ici)


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Man of Steel
Clark Kent • Lex Luthor


Le maître des lieux observa Superman en train d'arpenter la moquette de son bureau, à contempler les quelques objets d'arts présents.

« La directrice de mon département des satellites et communication m'a dit quelque chose d'intéressant sur toi hier. Elle m'a révélée que son fils de 10 ans veut être comme toi. Tous ses camarades de jeu aussi. Pauvres enfants, ils ignorent dans leur naïveté, que tu n'es pas un homme. Tu es juste un alien atterrit ici par accident. Le dernier vestige d'une civilisation disparue. Et pourtant la plupart des gens de cette ville, t'acceptent quasiment comme un membre de leur famille. Face à la brutalité d'un monde incertain, tous les enfants trouvent du réconfort en toi, cet espèce de grand frère venu d'une autre planète. Tu cherches à nous ressembler à tel point que la plupart d'entre nous oublient que tu n'es pas l'un des nôtres... »

Lex parlait sur un ton cordial et bon enfant, alors que ce qu'il disait n'était pas du tout bienveillant. Accoudé à son bureau avec nonchalance, il faisait des gestes négligent de la main en consultant son agenda. Il n'avait pas l'air concerné à ce point là par ce moment tendue. Sa désinvolture transparaissait par toute sa personne. Pourtant… ses yeux scrutaient Superman avec une insistance gênante, comme si les yeux de Luthor étaient capable de lire dans ses pensées les plus intimes.

« Parfois je vais sur le toit terrasse de mon building. Juste pour contempler Metropolis depuis le même angle que toi, depuis le sommet du ciel. Mais est-ce que tu vois ce que j'observe moi ? Vois-tu l'exemple le plus aboutit de tout ce qu'un homme a pu bâtir en tentant d'atteindre le ciel ? Vois-tu tout ce que la Lexcorp a construit comme immeubles ? Vois-tu la cité modèle de l'Amérique de demain ? Ou bien ne la prends tu que de haut ? Quand tu regardes les fourmis en bas, tu arrives à les distinguer les unes des autres? »

Lex serra ses poings. Il continua à fixer le kryptonien. Oui il en était bien convaincu. Ils lui avaient bien donné ce surnom de « Super » dans une piètre tentative pour l'humaniser. Aussi idiot que de donner un nom à un ouragan. Mais un ouragan multiplié par mille. Il songea aux destructions du combat Superman-Zod dans Metropolis. Lex appuya sur sa télécommande. Sur l'écran de son bureau s'affichèrent les images de dévastation après le grand combat contre Zod. Lex commenta sur un ton ironique :

« Une chance que tu sois de notre côté... »

Luthor cajola sa bague verte.

« Mais si un jour tu changeais d'avis ? Et si ce soir tu nous regardais d'en haut et décidais que nous ne sommes pas capable de forger notre propre destinée ? Et si demain tu te réveillais en croyant savoir mieux que nous, ce qui est bon pour nous ? Qu'il ne te suffit pas de protéger le monde… alors que tu peux le diriger. La seule chose qui nous en garde c'est moi... »

Lex se désigna du pouce de la main. En arborant évidemment sa main portant le fragment de kryptonite, pour bien souligner la menace implicite.

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyVen 17 Mai - 18:31


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(FLASHBACK - OCTOBRE 2012)


Je pénétrais dans l'antre du mégalomane. Passant à travers l'encadrement de la vitre que j'avais brisé en lui envoyant la tête de son robot à ses pieds. Posant pied à terre, bras croisés, je fixais l'homme qui s'approchait, si petit et si puissant. Je sentais des picotements parcourir mon corps, sa bague s'illuminait légèrement, trop petit caillou, je sentais juste l'affaiblissement de mes pouvoirs l'espace d'un instant. Il voulait que nous discutions, laissant nos différents de côté l'espace d'un moment, mais je restais tout de même sur mes gardes, sa perfidie peut se montrer dangereuse. Qui diable sait si il m'a encore réservé un autre de ses tours de passe-passe. Je m'éloignais de Lex, décroisant les bras de ma poitrine pour scruter la pièce, et me rendre compte à quel point cet homme était dérangé. Une si belle décoration, un goût si prononcé pour les belles choses alors qu'il commettait des actes horribles. Je l'écoutais monologuer, et il y avait du vrai dans ses paroles, je n'étais pas d'ici, et tous trouvent du réconfort et de l'espoir en ma personne. Je me tournais vers lui « Je ne suis pas l'un des vôtres tu as raison mais j'ai été accepté comme l'un des vôtres, j'ai été élevé et éduqué comme l'un des vôtres. Je donne de l'espoir aux gens parce que je me soucie d'eux.. » lui dis-je sur un ton calme continuant à le fixer. Puis en appuyant sur une télécommande, l'écran de son bureau s'alluma et montra directement les conséquences de mon combat contre Zod à Metropolis. En voyant ces images, je réalisais ô combien les dégâts étaient là, des gens ont perdus la vie ce jour-là, ont perdus des proches, et je mentirai si je disais ne pas me sentir coupable. Le combat contre Zod fut ma réelle première épreuve en tant que Superman.

Lex s'exclama de nouveau, son ton ironique était facilement perceptible. Je me tue, continuant de fixer les images alors qu'il continuait à parler, à prétendre qu'il était le seul rempart entre moi et le reste du monde si je décidais de cesser de le protéger mais de le diriger. Mes yeux se levaient aussitôt sur Luthor et je fronçais les sourcils « Je ne suis pas comme toi Luthor. » Je me rapprochais de son bureau, il n'y avait que lui qui me séparait de cet homme et je posais mes mains à plat sur le bureau, fixant Lex « Tu dis être le seul rempart contre moi pour les protéger mais tu n'hésites pas à mettre des vies en danger pour venir à bout de moi. Tu as failli condamné des centaines de personnes dans ce train. Tu as faillis détruire un quartier de la ville avec ton robot. Ne me fais pas croire que tu te soucis d'eux. » lui dis-je avant de retirer mes mains de son bureau et de remettre mes bras croisés contre ma poitrine. « Tu es un criminel Luthor et non un sauveur. ».

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyMar 11 Juin - 19:57




Némésis
Lex Luthor


Transcription mot pour mot d'une conversation téléphonique de la Lexcorp. Enregistré par la surveillance électronique de l'ARGUS à la demande d'Amanda Waller. Interlocuteurs : Lex Luthor (LL), Mercy Graves (MG) bras droite du précédent.

MG : Salut Lexou.

LL : Loïs Lane fait des siennes.

MG : J'ai lu la dernière édition du Daily Planet, je trouve qu'elle a dépassée les bornes.

LL : Effectivement, elle veut me discréditer totalement. Elle est au dessus de cette forme de censure qu'ont les journalistes dignes. Elle est portée par une vague revendicatrice injustifiée qui nous dépasse tous.

MG : Lexou je…

LL : Cette démonstration de force du Daily Planet sera une catastrophe. Lane annonce publier des éléments accablants dans sa prochaine édition. Elle va encourager les « justiciers » méta-humains à s'en prendre à moi, elle va les pousser à des excès sans précédents. Les retombées pour nous seront fort graves et toutes plus négatives les unes que les autres.

MG : C'est vrai Lexou.

LL : Je suis à court d'idées, Mercy. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus.

MG : Il y a un contre-consensus que l'on peut appliquer.

LL : Je définirai ce consensus comme trop localisé, trop restreint et trop tardif.

MG : Il n'y a que le Daily Planet à s'attaquer à nous…

LL : Je ne serai pas exagérément perturbé de voir un événement se produire dans leurs locaux.

MG : Le concept circule beaucoup parmi nos espions.

LL : Je n'aimerai pas que m'incombe la tâche, en tant que premier citoyen de Metropolis, de faire l'éloge funèbre de Loïs Lane après un tel incident. Je serai tenté d'ordonner au directeur de la police de notre ville, après l'avoir corrompue, de se débarrasser de l'enquête le plus vite possible. Et de faire de son mieux pour trouver un quelconque bouc émissaire et le laisser derrière nous.

MG : Oui Lexou.

LL : Des actions déraisonnables et une fureur injustifiée servent à inspirer des mesures raisonnées et modérées.

MG : Oui Lexou.

LL : C'est une pensée qui me réconforte.

MG : Oui Lexou. Ça sera fait.

(L'enregistrement s'arrête ici)


………………………


Communiqué transmis par sac postal ; Destinataire : WINSLOW SCHOTT (« TOYMAN »). Expéditrice : MERCY GRAVES. Marqué : CONFIDENTIEL. DETRUIRE IMMEDIATEMENT APRES LECTURE.

Feu vert.

Lex ne veut pas que Loïs Lane publie son prochain article. Mets une bombe dans les locaux du Daily Planet et fait sauter leur building. Assure toi que Perry White meurt aussi dans l'explosion. Je t'envoie ça par message écrit, car par téléphone ou mail, un hacker qui épie la Lexcop pourrait le trouver.

BRULE CECI APRES LECTURE


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Clark Kent • Lex Luthor


Luthor afficha un air pincé lorsque Superman le mit face à ses propres contradictions, démontrant qu'il tenait plus du criminel que de l'humaniste, avec ses manigances explosives de tout à l'heure en guise de piège pour le justicier volant. Lex ne put dissimuler cette lueur noire dans son regard.

« Il y a un prix à payer pour débarrasser la terre de tous les dangers venus du cosmos comme Zod… ou toi. Que vaut la vie d'une poignée d'humains, comparés aux millions que vous autres méta-humains, êtes capable de tuer en une heure ? »

Le milliardaire se cajola à nouveau sa bague qui émettait une étrange lueur verte. Comme pour se réconforter inconsciemment et se convaincre que même Superman ou Zod n'auraient jamais pu le tuer. Lex le sournois adopta la suite de son programme. Une nouvelle ruse pour semer le doute dans l'esprit de Superman.

« Mais viens plutôt par ici. J'ai quelque chose à te montrer. »

En se dirigeant vers une de ses étagères de bibliothèque, Lex fit un geste cordial de la main vers le kryptonien, pour l'encourager à le suivre. Mais derrière sa désinvolture et son sourire faussement amical, on discernait facilement chez Luthor une forme d'hostilité. Le milliardaire déplaça un livre sur son étagère (le Paradis Perdu de Milton) et le meuble bougea mécaniquement, dévoilant un passage secret. Le chauve entra dedans. La cache derrière son bureau contenait de multiples étagères de parts et d'autres d'un passage central. Elles contenaient des bocaux par dizaines. Ceux-ci étaient remplies de corps de reptiles de mers et de glandes venimeuses. Le corps d'un crapaud de mer géant était disposé sur une planche anatomique. Lex commenta façon scientifique à son ennemi, en désignant un bocal :

« Voici un Boiga Irregularis, Un serpent introduit par notre pays sur l'île de Guam dans le Pacifique. Les naturalistes avaient introduit cette espèce menacée dans un nouvel habitat.  Ils pensaient qu'elle serait en paix et pourrait écarter certains prédateurs pour protéger les petits animaux à sang-froid. Mais le serpent a détruit plusieurs autres races de reptiles. Dans cet autre aquarium, tu peux voir les restes d'un crapaud-buffle envoyé en Australie pour maîtriser les nuisibles. Il a décimé la biodiversité. Les souches étrangères finissent toujours pas détruire leur environnement. Tu comprends ? Tu as été introduit sur Terre par erreur comme ces espèces là. Même si tu veux protéger l'humanité. Si on suit toutes les théories de l'évolution, ça finira par mal tourner. Imagine les millions de gens que tu va tuer si un super-criminel dans le style télépathe extra-lucide prend le contrôle de ton esprit ? Ou bien le despote brutal que tu va devenir par désespoir si jamais on assassine la personne que tu aimes le plus au monde ? Tu ne vois donc pas ? Tu n'es pas l'un d'entre nous. Tu es un parasite, un organisme étranger atterrit accidentellement. Mais les gens refusent de le voir parce que tu as le visage d'un être humain. »

Luthor posa une main pleine d'empathie sur l'épaule de Superman. Il avait l'air d'un professeur qui se donne du mal pour faire comprendre une vérité scientifique à un mauvais élève. Mais dans ses yeux mauvais brillaient une lueur espiègle. Celle d'un être retors qui jubilait à l'idée qu'il finirait peut-être par faire douter le héros. Pour finir par le convaincre de quitter enfin la Terre et de s'en aller dans l'espace pour toujours. Afin d'appuyer encore plus son propos, Luthor glissa à Superman sur un ton vénéneux :

« Même si tu finissais par aimer une femme ici, tu ne pourrais jamais avoir d'enfants avec elle. Tu n'es pas de notre espèce. Il n'y a aucun avenir pour toi ici. »

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MessageSujet: Re: Man of Steel [Flashback] (Clark Kent)   Man of Steel [Flashback] (Clark Kent) EmptyVen 16 Aoû - 16:14


The devils don’t come from hell beneath us. No. No, they come from the sky.
SUPERMAN VS LEX LUTHOR
(FLASHBACK - OCTOBRE 2012)


Je restais de marbre face au mégalomane qu'était Luthor. Que je lui dise ses quatre vérités ne le firent pas vaciller, au contraire, il restait impartial, toujours avec cet air si sûr de lui sur le visage alors que je le voyais cajoler sa bague à son doigt. Pierre verte à son extrémité, légère luisance qui s'en dégageait. morceau de kryptonite trop peu suffisant pour m'affaiblir mais de quoi me rendre surement fébrile si je m'approche trop de lui. Je lui fais confiance pour ça, Lex sait assurer ses arrières. Les piques qu'il me balancent encore et encore au visage ont de quoi me faire grincer des dents mais je ne montre rien, je ne lui ferai pas ce plaisir.

Luthor se redressa et m'adressa un sourire et un air sympathique, m'invitant à le suivre. Bras croisés contre la poitrine, je ne bougeais pas, le suivant du regard alors qu'il s'approchait de sa bibliothèque pour bouger un livre et aussitôt crée un passage secret au sein même de la bibliothèque. C'est surement ma curiosité qui me fit décroiser mes bras pour venir à lui. Il disparaissait dans ce qui ressemblait à un laboratoire et lorsqu'à mon tour je pénétrais, je vis une multitude de bocaux renfermant des animaux et des plantes en tout genre. Mais à quel point cet homme était-il fou ? Je comprenais assez vite que c'était encore un stratagème de sa part. Il voulait me faire douter de ma place ici sur cette planète en me comparant à ces cadavres d'animaux dans ses bocaux. Je restais muet alors qu'il se retournait vers moi, allant même jusqu'à poser sa main sur mon épaule, je sentais le joyau de kryptonite me picoter l'épiderme alors qu'il jouait une nouvelle carte, celle de l'amour. Selon lui je ne pourrai avoir de descendance. Mon regard rivé dans le sien, mon bras s'élevait et ma main venait saisir la sienne posée sur mon épaule. Et je l'enlevais « Ne t'avises plus de poser ta main sur moi Lex. » et d'un léger mouvement, je lâchais sa main, envoyant le chauve valser sur une étagère remplie de bocaux. « De nous deux, c'est toi qui ne pourra jamais aimer. » lui lâchais-je avant de lui tourner le dos.

« Je garde un œil sur toi. » et dans un fracas je quittais son bureau pour rejoindre le ciel de Metropolis. L'abandonnant.

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