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 Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen]

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MessageSujet: Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen]   Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen] EmptyVen 22 Fév - 17:11

Il n'y avait jamais de routine au sein du commissariat central. Cette fourmilière ne cessait jamais de s'agiter au même rythme frénétique que le crime galopant. Dante n'était pas à la tête de la ruche mais responsable du département le plus technique et spécialisé de cette énorme machinerie : le pôle scientifique.
Tout l'appareil judiciaire gravitait maintenant autour de cette entité spéciale qui permettait de s'affranchir des aveux des criminels en découvrant les preuves. Au moyen d'une batterie d'outils tous plus perfectionnées les uns que les autres, les techniciens tannaient les indices pour leur faire cracher ce qu'ils savait pour mettre à nue la vérité.

L'un d'eux était au pied de guerre devant une électrophorèse capillaire, enfournant une nouvelle plaquette de mix réactionnel pleine de précieux ADN ne demandant qu'à luirent sous l'excitation infrarouge du laser. Dans cette enceinte achromatique à l'hygrométrie contrôlée et au mobilier aussi froid qu'un carrelage de chiotte, Affublé de son habit de lumière blanc traditionnel pour ce travail en salle blanche, Barry s'affairait non sans panache avec des gestes frôlant la perfection traduisant sa compétence et son expérience dans le domaine. Il ne manquait plus que 3/4 d'heures avant que de nouveaux crimes soient élucidés.
Mais la délinquance ne prenant jamais de repos, d'autres dossiers brûlant attendaient élucidation. C'est pourquoi le capitaine Vindish toqua à la vitre sécurisé de la salle blanche pour interpeller son homologue qui venait de terminer de nourrir l'insatiable pieuvre de polymère.

"Barry, tu as les résultats bio sur la culotte rouge pour le viol de la gamine?"

Nul besoin de rappeler le numéro de procédure ou de choisir ses mots comme le font la plupart des séries américaines dans lesquelles les collègues se réexplique 15 000 fois les analyses et leur importance capitale. Dante était tous les jours confronté à la misère humaine et à son horreur intrinsèque. Il ne pouvait se permettre de perdre du temps en circonvolutions lexicales face à ses subalternes tous aussi impactés que lui. De simples détails mnémoniques et l'absence d'émotion sur les mots cru, c'était tout ce qu'il fallait pour des experts de leur calibre.

Une fois le profil génotypique en main, Dante l'observa longuement tout en félicitant Barry sur son travail.

"Tous les pull-off ont été retirés grâce a ton surdosage du ladder, faudra que tu me donnes la concentration exacte pour que je publie l'étude. En attendant on est certain que le drop-out n'était qu'un stutter. On le tient ce fils de pute. Je vais faire la validation de l'échantillon et je te dérange pas plus longtemps. Merci encore."

Ils connaissaient tous deux ce langage particulier et se comprenaient mais il fallait pourtant le rendre lisible et intelligible pour la justice. C'était le devoir de l'autoritaire Capitaine qui savait, à toute fin utile, réprimander ou féliciter son équipe.

Soudain une nouvelle scientifique déboula dans le couloir principal en hurlant à la mort. Ignorant totalement et bousculant son insignifiant collègue Allen, elle se précipita dans les bras de son supérieur dont elle connaissait les propriétés héroïques.

"Un malade mental est aux portes du labo et menace de tout faire sauter! Vous devez nous aider Capitaine!"

Lorsque inénarrable Flash n'était pas dans les parages, c'était vers le gradé que toutes les doléances d'aide se tournaient. Lui qui avait épargné le commissariat des affres induites par Darkseid. Il lui fallut moins d'une demi seconde pour prendre les devants et incarner le leader qu'il était.

"Que tout le monde rentre dans la salle Post-PCR. les vitres y sont blindées et il y a peu de risque de contamination. Barry, toi qui y était et est équipé en conséquence, assure toi que personne ne touche les robots et utilise ta tenue stérile pour naviguer de fenêtre en fenêtre dans la pièce à la recherche d'indices visuels qui pourrait t'indiquer la direction du forcené. Je vais aller à sa rencontre"

La main gauche sur son holster hébergeant son Beretta, Dante se décida à aller face au danger avec cette expression de sérieux qui le caractérisait. Il ignorait totalement qu'il demandait a Flash, le seul héros proche capable de lui fournir une aide précieuse, de rester en retrait mais il se devait de distiller des ordres stricts et clairs avec le peu d'éléments dont il disposait.
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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
Affiliation : Justice League.
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Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Re: Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen]   Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen] EmptyLun 25 Fév - 0:02

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••••

Lunettes, gants, blouse. J'étais fin prêt pour cette nouvelle journée dans le labo. Au milieu des instruments haut de gamme et des produits chimiques, j'évoluais avec la grâce d'un poisson dans l'eau. Aucune minute ne fut perdue en des tests inutiles. Nous n'avions pas le temps pour ça. Avec des gestes criant mon habitude, je poussais les produits dans les bonnes éprouvettes et attendais que cela prenne pour mes cultures, test ADN et autres joyeusetés de ce genre. Pour beaucoup, ce travail aurait été péniblement fastidieux. Mais je trouvais un certain réconfort dans ces gestes maintes fois exécutés. Surtout, ils avaient un but. Ils étaient nécessaires et les stars de toutes nos enquêtes. Le boulot que nous effectuions dans cet endroit était à présent la clé de voûte de toute les procédures pénales actuelle. Difficile pour le parquet de poursuivre sans un dossier qui tenait un minimum la route. Obtenir une déclaration de culpabilité sans preuve tangible de cette dite culpabilité était pratiquement impossible de nos jours. Nous étions après tout au 21ième siècle et on avait arrêté depuis longtemps de mettre les gens en prison seulement parce qu'on le pouvait. Bien sur, il y avait un effet pervers à cela : prendre le risque de laisser livre des gens qui ne devaient pas l'être. Et c'était pour cette raison que s'appliquer dans notre branche était une nécessité. Ne rien laisser au hasard, ne rien laisser passer. Voilà les mots par lesquels nous vivions lorsque nous étions ici. Et par lesquels je vivais dans le reste de mes activités. Flash non plus ne pouvait pas se permettre de louper des détails. Parce que ces détails pouvaient mettre en péril des vies et que c'était bien pour les sauver que j'agissais. Et non l'inverse.

« Barry, tu as les résultats bio sur la culotte rouge pour le viol de la gamine? ». Je levais le pouce de ma main valide dans sa direction et finissais de pianoter sur l'ordinateur à côté de la machine que j'étais en train d'utiliser de l'autre. Par la suite, je sortis ce que mon capitaine et supérieur direct m'avait demandé. C'était lui le patron ici et je lui obéissais donc souvent sans piper mot. Souvent étant le mot clé de toute cette histoire. Il m'arrivait de prendre des libertés. Libertés dont j'avais besoin pour sauver la ville dans d'autres circonstances. Ceci dit, je me questionnais tout de même à son sujet. Bien sur, il était plus que compétent et ce n'était pas ceci que je remettais en cause. Cependant, je ne comprenais pas pourquoi je pouvais encore travailler pour lui au vue des innombrables absences qui avaient rythmées jusque là ma carrière au centre du CCPD.  Même le lien d'affection que j'avais avec Darryl Frye, membre estimé et reconnu du corps de police de la ville ne pouvait pas tout expliquer.  Peut être avais je plus de chance que je ne le pensais. Difficile à croire cependant, lorsqu'on avait une vie comme la mienne. Néanmoins, je n'avais aucune envie de questionner plus longuement ma bonne étoile. Pour le moment, je pouvais travailler et je m'en réjouissais.

D'une oreille attentive – et n'ayant pour le moment pas plus à faire en attendant le dernier tour de la centrifugeuse -, j'écoutais ces commentaires et lui donnais les concentrations demandées pour son rapport. Lorsqu'il remercie, je hochais la tête respectueusement et retournais aussitôt à mon travail. Juste à temps aussi vu le bip strident émit par la machine qui retentit dans l'enceinte de mon labo. J'eus cependant à peine de temps d'appuyer sur le bouton stop avant d'être à nouveau interrompu. Mais pas par mon supérieur. Ni même pour des bonnes nouvelles. Dans mon corps, le sang ne fit qu'un tour à entendre les propos de ma collègue. Immédiatement, l'envie de courir se fit sentir dans mes cellules. Ainsi exposé, je fus obligé de la réprimer. Etre rapide ne faisait pas de moi un être invisible. En théorie peut être le pouvais je. Si rapide que l'oeil humain serait incapable de détecter ma présence. Ce n'était pas impossible. Mais il y avait toujours des résidus laissés par ma course,  par l'électricité, pour me trahir. Surtout, rien n'expliquerait la soudaine disparition de Barry Allen dans les locaux du commissariat principal de la ville. « Que tout le monde rentre dans la salle Post-PCR […]. Barry, toi qui y était et est équipé en conséquence, assure toi que personne ne touche les robots et utilise ta tenue stérile pour naviguer de fenêtre en fenêtre dans la pièce à la recherche d'indices visuels qui pourrait t'indiquer la direction du forcené. Je vais aller à sa rencontre ». «  Bien Capitaine » fus je bien obligé de répondre, complètement coincé par la présence d'autre personnes.  Tous agglutinés dans la même pièce, je fus bien obligé de donner le change.  Mordant ma lèvre inférieure, je voyageais donc comme demandé de fenêtre en fenêtre. Rien de bizarre ne me sauta aux yeux. Le forcené n'était nul part en vue. Pour autant, je prétextais l'avoir aperçu allant dans l'autre direction que celle indiquée par ma collègue. Cette information lancée, je fis en sorte d'être celui devant sortir de la pièce pour aller prévenir le supérieur. Avec quelques mots habilement choisi, ce ne fut pas bien compliqué de les convaincre de rester dans la pièce. Et accessoirement, de ne toucher à rien.

Une fois à l'extérieur, je m'assurais qu'il n'y avait réellement personne et me changeais dans l'angle mort des caméras de sécurité qui se trouvaient dans la zone. Après tout ça, il aurait été idiot de se faire prendre aussi bêtement. Par chance, je travaillais ici depuis assez longtemps pour connaître les emplacements de tous les dispositifs de sécurité et leur champ d'action.  Tout de rouge vêtu, je courrais jusqu'à arriver à hauteur de mon capitaine qui cherchait aussi l'homme, apparemment perdu à l'intérieur de la section scientifique du commissariat. « Capitaine Vindish, si vous voulez bien mettre le personnel à l'abri, je me charge de votre intrus » déclarais je. Grâce à ma vitesse, je vibrais assez pour rendre mon visage complètement flou et changer la le son émit par mes cordes vocales, me donnant ainsi une voix bien plus grave. J'étais à présent méconnaissable.

••••

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MessageSujet: Re: Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen]   Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen] EmptyLun 25 Fév - 18:45

Le berreta fermement ancré dans sa main gauche, les bras légèrement fléchit de manière à diriger son canon vers le bas, Dante excellait dans l'approche tactique. Nul ne pouvait lui enlever cette qualité indéniable qui était d'être le plus prudent possible dans les situations d'urgence. Prêt à tirer, avec ses yeux ou son semi-automatique d'ailleurs, cette position lui permettait de ne surtout pas laisser le hasard ou la peur lui dicter un mauvais geste. Chacun de ses pas était mesuré et était anticipé au moins plusieurs mètres auparavant avec chacun de ses sens aiguisé, aussi bien rodés que son arme de service :
Tenir une position aidant le tir, trouver un lieu à couvert, vers où fuir, quel objet est utilisable,... Absolument rien ne devait être laissé à la chance. Ses galons n'étaient pas volé et il savait être un meneur d'homme à la tête froide en toute circonstance.

Il progressait de couloirs en couloirs, rencontrant certains collègues en proie à la panique qu'il mettait en joue une fraction de seconde le temps d'analyser leur niveau de menace avant de les laisser poursuivre leur course effrénée si ils allaient dans la bonne direction où en les invectivant autoritairement quitte à les bousculer un peu pour les aiguiller vers une zone plus sécuritaire. D'autres, plus courageux ou inconscients vu que bon nombre d'actions étaient maintenant causés par des méta-humains, avaient aussi dégainé leur arme et bougeaient avec plus ou moins de statisme. Lorsqu'ils voyaient le capitaine, ils lui adressait un hochement de tête et s'accordaient à le laisser en première ligne tandis que eux restaient à leur position, moins par couardise que par respect pour cet homme d'action. Il était bien le patron en toute circonstance.

Pourtant, un rapide courant d'air l'obligea à interrompre son avancée. il n'eût pas le temps de mettre en joue la personne électrisante qui se présenta en tant que Flash. Au vue de sa légendaire célérité il ne pouvait y avoir de doute.

"Vous tombez toujours à point nommé. Votre vitesse d'exécution n'égale que celle de votre réactivité."

Le vouvoiement était de mise devant un super-héros de son calibre. Dante était d'ailleurs assez flatté qu'il connaisse son nom alors qu'ils ne s'étaient que vaguement croisé sur les champs de bataille.

"Le personnel est redirigé vers une salle d'analyse et l'un de mes meilleurs agents s'occupe du guet. Il connaît le laboratoire comme sa poche et saura réagir si il venait à voir l'intrus approcher."

Rien d'anormal de parler de Barry à Flash pour Dante mais sûrement un détail cocasse pour ce dernier de se savoir en 2 lieux différents.

"Et sans vouloir vous gêner outre mesure, je ne peux décemment pas vous laisser seul dans l'action alors que la plupart des victimes potentielles sont armées et sont censées représenter la force publique. Autorisez donc un de leur membre à vous seconder."

Il n'avait rien perdu de sa superbe et de son charisme. Pour autant, en parole, il ne pouvait plus se présenter en tant que chef mais se reléguait en tant que second, conscient de devoir céder son poste à l'un des membres de la justice league.

Un premier coup de feu résonna.

Aussi rapide que son homologue, le capitaine leva les bras pour ajuster sa mire dans la direction du son.

"Un premier tir! Ca pue le méta si un collègue passe outre la lourdeur administrative suite à une douille percutée. C'est non négociable je vais vous couvrir. A vous de vous montrer plus rapide que moi."

Il osa une petite plaisanterie pour montrer qu'il ne risquait pas de céder à la panique malgré les détonations.

Peu à peu, l'air semblait se rafraîchir.
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Bartholomew Allen


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MessageSujet: Re: Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen]   Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen] EmptyMar 26 Fév - 23:55

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••••

« Vous tombez toujours à point nommé. Votre vitesse d'exécution n'égale que celle de votre réactivité ». «  C'est mon talent ». Très simple de tomber à point nommé lorsqu'on était déjà dans les parages au moment des faits. A ce niveau là, cela en était même de la triche.  Même si il était vrai que j'arrivais toujours rapidement sur les lieux du fait des innombrables capteurs et alertes qui me gardaient informés des dernières nouveautés en matière de crime. Central City était ma ville et j'en prenais soin. Au maximum de mes capacités. « Le personnel est redirigé vers une salle d'analyse et l'un de mes meilleurs agents s'occupe du guet. Il connaît le laboratoire comme sa poche et saura réagir si il venait à voir l'intrus approcher ». Je mis quelques secondes à comprendre qu'il parlait de moi. J'étais l'un des meilleurs agents qui s'occupait du guet. Bien entendu, la réalité était tout autre. Même si il était vrai que je pouvais être à deux endroits à la fois en courant suffisamment vite pour créer un miroir de moi-même, ici il n'en était rien. J'étais là face à lui, le visage rendu flou par mes capacités pour me protéger de ses yeux inquisiteurs.  Comme à chaque fois que j'intervenais quelque part, j'espérais que rien n'arrive aux personnes que j'avais malheureusement laissé derrière moi. Surtout, j'espérais qu'aucun d'eux n'aurait l'idée saugrenue de partir à ma recherche à défaut de me voir revenir. Ils avaient beau être techniciens et laborantins, ils étaient tout de même des représentants des forces de l'ordre. Ils étaient donc entraînés et la crainte de les voir se mettre en danger pour sauver l'un des leurs était fondée.  « Et sans vouloir vous gêner outre mesure, je ne peux décemment pas vous laisser seul dans l'action alors que la plupart des victimes potentielles sont armées et sont censées représenter la force publique. Autorisez donc un de leur membre à vous seconder ». Ne pouvant pas lui refuser une telle demande, je soupirais avant d’acquiescer.  « Très bien mais si je vous dis de courir vous mettre à l’abri vous le faites sans protester ». Je ne savais pas vers quoi nous allions et je préférais donc imposer des règles simples et claires. Je ne doutais pas de ses capacités mais je préférais éviter de le voir perdre sa vie inutilement. Encore plus si cela pouvait être facilement évité. J'étais là pour le protéger, au même titre que le reste de mes collègues.

Le reste de notre échange fut coupé court lorsqu'un coup de feu retentit un peu plus loin. « Un premier tir! Ça pue le méta si un collègue passe outre la lourdeur administrative suite à une douille percutée. C'est non négociable je vais vous couvrir. A vous de vous montrer plus rapide que moi ». «  Je suis Flash » lui répondais je simplement. J'étais en tout point plus rapide que lui, c'était juste biologique. «  Restez sur vos gardes, je vais faire un tour en éclaireur » lui appris je en disparaissant très rapidement à l'angle du couloir. Ma course fut stoppée nette cependant lorsque mes pieds glissèrent sur le sol et me firent perdre l'équilibre. Glissant sans pouvoir me contrôler, je terminais directement dans le mur avec un bruit sourd. Sous l'impact, je sentis mon épaule droite se disloquer. Sous la douleur, je serrais les dents et apportais une main sur cette partie de mon corps. Tout cela commençait sur les chapeaux de roues. Doucement, je me relevais tout en grimaçant. Je glissais à nouveau mais réussissais à me maintenir debout. D'un geste sec, je remettais mon épaules en place et la fis bouger pour m'assurer que tout fonctionnait normalement. Heureusement que je guérissais vite. «  Faites attention capitaine ! Le sol est gelé. Prenez plus haut pour contourner !».  Le sol , les murs et même le plafond était recouvert de glace. «  Bah alors Flash, on a du mal à rester sur ses pieds » me nargua une voix à l'autre bout du couloir. « Killer Frost » la saluais je, dents serrées. La jeune femme m'envoya un sourire goguenard qui continua d'assombrir mon humeur. «  Voler le laboratoire du CCPD ? Pas vraiment ton style ». «  Il faut bien élargir ses horizons de temps en temps » m'informa t-elle sans se départir de son sourire. Face à cette information, je plissais des yeux. Pour l'avoir plus d'un fois arrêtée, je commençais à la connaître assez pour savoir qu''elle ne nous disait évidemment pas tout. Elle n'était pas là pour une simple visite touristique. Elle était là pour une raison bien spécifique. A moi – a nous- de découvrir tout ce que cela cachait vraiment. Quelque chose me disait qui plus était qu'elle n'était pas toute seule. Elle était là pour nous ralentir. Pour nous garder à distance. Pour me garder à distance. Et jusqu'à présent, elle avait réussi. Cependant, elle avait oublié un léger détail. Certes, la glace m'empêchait de courir mais ma vitesse de course n'était pas la seule chose que j'avais pour moi. La force véloce avait bien d'autres usages et utilités. Comme celle de créer des ouragan à la seule force de mes bras.  Et cela, elle allait l'apprendre à ses dépends. Bien évidemment.

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MessageSujet: Re: Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen]   Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen] EmptyJeu 14 Mar - 20:08

Dante était le boss dans le labo, le patron sans qui aucune décision ne pouvait être prise. Ni Barry ni aucun autre scientifique n'aurait pu lui demander de contourner un obstacle. Pourtant, lorsqu'il s'agissait de Flash, il s’exécuta docilement. Un héros de cette trempe qui glissait sur le sol n'avait rien d'anodin pour lui et il ne cherchait pas, comme à son habitude, à tester la glace de lui même. D'autant qu'il venait d'entendre le nom de Killer Frost être prononcé.
Sans la même vélocité que son confrère, il se hâta pour contourner le couloir en passant par une porte coupe-feu qui rejoignait l'accueil et à son tour réapparaître par l'entrée principale de l'aile biologique.
A chacun de ses pas le froid s'intensifiait et la glace se faisait de plus en plus épaisse. Il décida alors de ralentir sa marche, quitte à prendre plus de temps, afin de soigner son entrée qu'il espérait fracassante.

Un silence "glacial" s'était instauré dans le couloir où le moindre mouvement devenait risqué. Pourtant, un crépitement caractéristique de glace se rompant sous des semelles se fît entendre à rythme régulier. Il s'agissait de Dante qui soignait son approche.

J'ignore encore qui est cette femme mais ses pouvoirs méta-humains risquent de bien gêner Flash. Me présenter avec aplomb devrait permettre de les coller un peu les miquettes.

"J'espère que mon arrivée ne va pas jeter un froid !" Lacha t-il de sa grosse voix grave.

De par son humour il voulait insuffler l'idée qu'il n'était nullement effrayé et sûr de ses capacités. Il espérait réellement faire sensation et reporter toute l'attention vers lui mais, au lieu de ça, la reine des neiges le snoba éhontément. Elle ne daigna pas même lever un sourcil pour admirer la belle stature du capitaine dont la superbe retombait comme un soufflet. Pour toute réponse, elle leva lascivement sa main gauche pour saturer la longue pièce de brume qui occulta la vision.

Oh la con*** ! Elle se pense tellement supérieure qu'un simple humain l'encombre. Outre ma vexation, cela traduit qu'elle cible volontairement Flash et tient à rester en huis-clos avec lui. Est-ce qu'elle attaque le labo en espérant profiter du lieu étroit pour l'attirer et le piéger ou savait-elle qu'il était déjà en ces lieux? Il arrive toujours tellement vite qu'on ne sait jamais si il était là où à l'autre bout de la terre.
Le tout est qu'avant de vérifier mes hypothèses, il faut d'abord agir en contrariant ses plans. Tant pis. Je vais devoir me dévoiler un petit peu plus tôt que prévu.


Dante n'avait pas vocation à être un justicier au sens strict du terme. Il n'était pas un fonceur profitant de son pouvoir à tout va pour le bien de tous. Il était d'abord un stratège. Un fin calculateur qui ne cédait jamais à la facilité. Il "pensait" le conflit avant de s'y engouffrer, quitte à sacrifier une paire d'innocents pour en sauver un plus grand nombre tel que quelques secondes auparavant où il s'était permis de "perdre" du temps pour ne pas chuter et faire impression au lieu de se précipiter et offrir son aide.

Selon cette logique implacable, il reprît la parole avec un ton bien plus menaçant, volontairement provoquant pour détourner l'attention.

"Quel affront vous me faite ma chère! Il est pourtant très impoli d'ignorer l'homme qui peut vous ôter la vie!"

Sa voix résonnait sur les murs naturellement, mais son pouvoir lui permettait de fausser tous les volumes de telle sorte que Miss Freeze ne puisse plus déterminer sa provenance. De nombreux échos et réverbération artificiels finissaient de parachever l’œuvre afin de rendre cette voix d'outretombe presque divine. Cette fois elle fût contraint de réagir. Cherchant tant bien que mal à voir quelque chose dans la purée de pois qu'elle avait elle même instauré. Elle en dissipa quelques poches à des endroits stratégiques et ses yeux méfiants et légèrement apeurés se déplaçaient vivement de l'une à l'autre.

Lui était toujours aussi statique. Il n'attendait qu'une chose, pouvoir planter son regard dans le sien pour la piéger dans une grande illusion.

- Qui es-tu? Déclara t-elle un brin anxieuse.

"Je viens de te le dire. Celui qui va te faire passer de l'état solide à l'état gazeux si tu ne me dis pas exactement ce que tu fais ici."

Le couloir était devenu une église tant le son était amplifié et déformé. La voix divine émanait de toutes les directions pour la jeune femme tandis que Flash n'entendait que la voix bien connue de son supérieur depuis l'endroit où il se trouvait.

Un nouveau silence s'instaura mais cette fois la peur et la domination venait de changer de camp. Sa stratégie était payante et elle allait devoir redoubler d'efforts. Mais elle n'allait sûrement pas passer aux aveux si facilement.
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Bartholomew Allen


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MessageSujet: Re: Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen]   Tirer à boulets rouges sur la rotisserie [PV : Barry Allen] EmptyDim 24 Mar - 13:29

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dante & barry
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« Et si tu me disais exactement comment tu comptes élargir tes horizons ». Face à mes paroles, la jeune femme aux cheveux de glace rigola, drôlement amusée par ma tentative. Après tout, il fallait bien commencer quelque part. Et je commençai toujours par frontalement poser les questions auxquelles je voulais obtenir des réponses. Je leur laissais ainsi la possibilité de se racheter et d'être honnête. Une tactique qui m'avait valu plusieurs fois d'être appelé naïf. Mais je n'étais pas naïf. Ni même stupide. Cependant je croyais dans l'humain et je leur laissais donc une seconde chance au moment de faits. Il ne fallait pas croire, certains avaient saisi la chance pour trouver une échappatoire à une situation qui savait être mauvaise pour eux. Et c'était bien pour ça que je continuais à travailler ainsi. J'étais Flash après tout, pas Batman. Je posais généralement les questions avant de cogner. «  Tant de mignonneries, tu me ferais presque fondre » rétorqua t-elle en m'envoyant un sourire … glaçant. A défaut d'avoir un autre mot de vocabulaire plus adapté. En agitant suffisamment mes cellules pour les rendre intangibles, je passais à travers les pics de glace qu'elle envoya par la suite directement sur moi. Je haussais un sourcil dans sa direction et elle haussa les épaules ; depuis le temps, n'avait elle pas compris que ce petit tour ne fonctionnait pas forcément sur moi ? A moins de me prendre complètement par surprise, je ne risquais pas de finir planter au bout d'un de ses pics de glace. Ceci dit, j'étais persuadée qu'elle continuait à le faire pour garder mon attention sur elle. Cette dernière se retrouva cependant divisée entre elle et la voix de mon supérieur qui résonna au bout du couloir. « J'espère que mon arrivée ne va pas jeter un froid ! » déclara t-il avec le plus grand sérieux du monde , et un humour quelque peu idiot dont j'étais cependant amateur. On ne pouvait pas être ami avec Green Lantern ou Green Arrow et ne pas apprécier ce type d'humour en peu dépasse, lourd ou même à la limite du ringard. Et en toute honnêteté , je ne faisais absolument pas mieux. Au lieu de lui répondre, Snow – oui tout était matière à faire des blagues chez cette femme – dégagea une épaisse purée de pois dans les couloirs. « Quel affront vous me faite ma chère! Il est pourtant très impoli d'ignorer l'homme qui peut vous ôter la vie! » continua t-il. Cela eut le mérite de faire bouger un peu Killer Frost qui prit enfin la peine de lui répondre ou au moins de lui accorder un peu de son attention. Je profitais de ce petit interlude pour me soustraire de cette situation. Momentanément. Le corps en phase, je passais à travers la glace et le plafond pour tomber dans le couloir du dessous. Ce dernier était aussi vide que le reste. Toute le commissariat était en alerte et chacun avait donc suivi le protocole afin de trouver soit leur place attribuée soit les issues de secours.

Un sol sain à nouveau sous les pieds, je pus courir à ma guise pour retrouver l'étage supérieur. Je m’arrêtais cependant bien avant de commettre la même erreur et progressais lentement mais sûrement sur la glace. Au lieu de prendre la direction de mon supérieur et de notre vilain du jour, je fis un détour par la salle de maintenance qui se trouvait heureusement à ce niveau. De là, je poussais les chauffages à fond dans un certain périmètre. Histoire de donner un coup de chaud à notre amie. Finalement, je fis le chemin jusqu'au Capitaine et me postais à ses côtés. Agitant mes bras circulairement, je levais le vent dans le couloir et dégager le brouillard. Killer Frost serra les dents et ragea. A la fois contre moi et contre Vindish qui venait se mêler de ses plans pour la journée. «  Elle n'est que la diversion Capitaine Vindish. Il y a quelqu'un d'autre ici » lui disais je. Au même moment, j'eus l'instinct d'éviter le rayon de glace qui arriva dans ma direction dans mon dos. «  Cold » grognais je en voyant l'homme apparaître au bout du couloir dans lequel nous nous trouvions. Quelle drôle de réunion familiale. Si après ça Freeze apparaissait, c'était le bouquet. Quoiqu'il manquerait certainement Junior à cette petite rencontre pas si fortuite. Maintenant il ne restait qu'à savoir ce qu'ils voulaient. Et pour qui ils travaillaient. Si je ne doutais ni de leurs intelligence ni de leurs talents de criminels , attaquer le CCPD n'était pas dans leurs habitudes. Ils étaient forcément là sous le commandement de quelqu'un. Du moins, c'était l'effet que toute cette situation me faisait. Quelqu'un se donnait en tout cas beaucoup de mal pour prendre un truc et pour nous distraire. «  Vous vous occupez de Killer Frost Capitaine, je prends Cold » lui déclarais je en jetant mon dévolu sur ce vieux membre des Lascars. Snart à force en était presque devenu un vieil ami. Au point, j'étais presque inquiet de ne pas le voir plus souvent. Non pas parce qu'il me manquait mais parce que cela voulait dire qu'il mijotait forcément quelque chose.

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by Wiise
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