Un giorno così (zee)

Zatanna &
Barry

un giorno così

Mains dans les poches cette fois, je profitais de la douce température de la nuit et de cette petite balade jusqu'à notre prochaine destination. Je devais bien avouer que tout me paraissait agréable dans cette ville. Bien sur, je supposais que mon opinion aurait été très différente si j'avais été natif de l'endroit. Par chance, je ne l'étais pas et je pouvais donc en profiter comme tout être humain doté d'un don d'émerveillement normal. Et puis, Zatanna faisait une amie d'excellente compagnie et j'étais donc content de pouvoir vivre ces moments précieux à ses côtés. En accord avec mon estimation – et surtout celle de google maps – nous arrivâmes aux abords de l boîte de nuit dans la demi heure après notre départ. Avant que je ne pus atteindre le début de la petite file menant aux portes principales, Zatanna m'attrapa cependant pour me tirer dans une petite ruelle à l'écart. Curieux, je haussais un sourcil interrogateur dans sa direction. Avait elle changé d'avis ? Souhaitait elle finalement rentrer ? Si tel était le cas, j'étais prêt à la ramener... même si il avait fort à parier qu'elle préférerait certainement le faire elle-même. Après tout, elle pouvait créer des portails pour se déplacer où elle voulait. Du moins, c'était ainsi que j'avais compris la chose. Surtout, je me souvenais de la teinte grise et verte de sa peau après la dei heure passée dans mes bras à courir sur la surface volatile de l'atlantique. « On ne va jamais y rentrer habillés comme ça. Ne bouge pas, si tu veux un truc à ta taille ». Difficile au vu de nos accoutrements de ne pas lui donner raison. Évidemment, ce n'était pas un détail auquel j'avais pensé. Probablement n'y aurais je même jamais pensé à ma tenue par moi-même. Après tout, ce n'était pas vraiment dans mon caractère de faire attention à ce genre de détails. Pour moi la mode était un concept étranger, alien même. Je n'y comprenais pas grand chose et n'avais pas envie d'y comprendre quelque chose non plus. J'achetais et mettais les choses qui me plaisaient. Même lorsqu'elles ne m'allaient pas selon les quelques femmes qui étaient passées en coup de vent dans ma vie de célibataire. Tant que j'étais bien dedans, c'était tout bon pour moi. Franchement, je ne comprenais pas cette volonté masochiste de s'engoncer dans des vêtements désagréables seulement parce qu'ils étaient in. Non vraiment cela me dépassait. Même moi cependant devait reconnaître que notre tenue de touriste pour les nuls n'était pas appropriée pour l'endroit où nous nous rendions. En silence, je priais tout de même pour que Zatanna ne transforme pas ma tenue en quelque chose de trop habillé.

Par chance, la jeune femme me connaissait il fallait croire suffisamment bien pour transformer ma tenue en une simple chemise bleu – faisant certainement ressortir la couleur océan de mes yeux - et un pantalon noir ajusté. Pour approuver son choix, je levais mes pouces dans sa direction. « Je pense que ça ira. Il ne reste plus qu’à espérer être traités comme des VIP ! ». « Tu es très belle Zee » la complimentais je par la suite en avisant sa tenue. La robe bleu nuit qu'elle avait choisi mettait en valeur son corps fin et élancé et faisait ressortir la beauté de ses yeux – deux orbes d'un bleu puissant qu'il était difficile de louper. « Je vais devoir repousser tous tes princes charmants italiens ! » m'amusais je par la suite. Et ce même si je savais que ma taille et ma carrure allaient jouer d'elles-mêmes pour éloigner … une bonne partie de la gente masculine. Après il y avait toujours quelques téméraires. De toute façon, Zatanna était assez grande pour faire ses propres choix et pour accepter ou repousser les avances des hommes qui se pavanaient à ses pieds. Car oui, je ne doutais pas des ravages qu'elle allait causer ce soir. Et puis – sans vouloir être cliché – les italiens avaient une réputation.

Fin prêts, nous nous avançâmes jusqu'à la file. « Depuis combien de temps est-ce que tu n’es pas allé en boîte, Barry ? Peut-être qu’on est trop vieux pour ça… ». « Euh ... » répondais je avec clarté. Honnêtement, je n'en savais rien. Mais des années était probablement la réponse la plus proche de la réalité. « Ma foi, si on est trop vieux on s'en va » soufflais je en haussant légèrement les épaules. Avant de savoir, il fallait bien essayer. Et puis de toute façon j'étais d'avis de penser qu'on n'était jamais vieux pour rien si on gardait l'esprit vif et ouvert. La jeunesse n'était pas qu'une question d'âge et de physique. C'était avant tout un état d'esprit. Les gens devant nous avancèrent sûrement et bientôt nous nous retrouvâmes devant les videurs. Ces derniers nous jetèrent un coup d'oeil avant de nous laisser passer. Les places payées au guichet nous pûmes rejoindre la pièce principale et le centre de l'excitation. Lumières tamisées mais néons de couleurs vives , musique forte... tous les éléments étaient réunis pour créer l'expérience parfaite. A nous d'en profiter à présent. Et cela allait commencé par un petit verre. Evidemment l'alcool ne me faisait rien mais l'ambiance me donnait envie de déguster tout de même une boisson alcoolisée. C'était la fête après tout.

Pando

Un giorno così

Elle ne pouvait pas s’en empêcher, elle sourit comme une gosse au compliment de Barry. Pourtant, elle n’était plus une gosse, mais ce n’étaient pas non plus des mots qu’on entendait souvent, finalement, quand on n’avait pas quelqu’un dans sa vie – qu’on entendait sans arrière-pensée en tout cas. Et elle n’y pouvait rien, c’était un compliment, ça la faisait sourire, c’était automatique. « Toi aussi, Barry. Tu es très élégant. Et je te le dis parce que je ne suis pas sûre que tu en aies conscience. Ou même que ça t'importe. » Et après tout, il pensait bien ce qu’il avait envie de penser quand il se regardait dans un miroir – si tant est qu’il le faisait. Zee, au moins, savait l’effet qu’elle faisait pour les hommes, avec tous les avantages et désavantages que cela comportait. Malgré tout, elle éclata de rire en réponse à son ami et agita la main. « Ne les chasse pas trop vite, on ne sait jamais, je vais peut-être tomber sur le bon ce soir ! » Le bon. Un concept risible, simpliste et quasi enfantin, mais auquel elle croyait dur comme fer malgré tous les mauvais qui s’étaient précipités pour relever le défi. Peut-être parce qu’elle savait déjà qui était le bon et qu’elle refusait de l’accepter, parce que ce n’était pas acceptable. Cela dit, elle savait très bien que Barry aussi allait attirer l’attention. Rien que sa taille faisait tourner les têtes, et puis il dégageait une aura de tranquillité et de gentillesse, qui peut-être lui portait tort également, elle n’en savait rien. En fait, elle harcelait souvent Barry avec sa vie amoureuse, mais elle ne l’entendait jamais se plaindre.

Comme il évoquait l’idée de s’en aller, après qu’elle se soit demandé s’ils étaient trop vieux, elle secoua la tête. « Nan ! Tu ne nous as pas fait traverser l’Atlantique jusqu’à cette boîte de nuit bien précise pour qu’on fasse demi-tour à un mètre du but. » Et ainsi, ils entrèrent dans la boîte, qui était comme toutes les boîtes du monde entier, ce qui était déjà un plus. Les lumières, la musique, les tables, le bar, la foule, les basses si fortes que le cœur semblait ajuster son rythme sur celui de la musique. Ils commencèrent par aller au bar, et la grande taille de Barry les aida à attirer l’attention du barman débordé. Zee sirota son cocktail en gigotant sur place, déjà habitée par le démon de la danse. C’était facile de danser en boîte, ça ne demandait aucune grâce ni aucun talent particulier, tout le monde sautait sur place à s’en déboîter les articulations dans le seul but de s’oublier pendant quelques minutes. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour pouvoir se faire entendre de son ami et plaisanter : « J’ai déjà repéré au moins deux jeunes femmes qui seront ravies de t’inviter à danser ! » Et aussi un type, mais là n’était pas la question. En tout cas, il ne pouvait pas y avoir pire comme wingman que quelqu’un du sexe opposé, non ? Oh, de toute façon ils n’étaient pas venus en Italie pour ça. Elle goba son cocktail, posa le verre vide sur le comptoir et se dirigea vers la piste de danse sur-fréquentée, avec un signe à l’adresse de Barry. Il était libre de faire ce qu’il voulait, après tout.

Ce qu’il y avait bien avec le genre de danse frénétique que générait la musique trance ou électro de ce genre d’établissement, c’était qu’il s’agissait d’un vrai défouloir. Physique, déjà, mais mental aussi. Et pour commencer, ça l’aidait à évacuer sa colère, et c’était une amélioration par rapport aux verres jetés à la figure des gens. Tout le monde autour d’elle faisait pareil, se rentraient plus ou moins dedans, il faisait une chaleur à étouffer et les effets de lumière et de fumée un peu kitsch rendaient la piste de scène en plus détachée de la réalité. Ah ils étaient loin, là tout de suite, les ennemis, les dangers que le monde couraient, les crises de rage irrépressibles, les Nick Necro, la violence, les lapins blonds et les démons. Au bout d’un moment, elle se rendit compte qu'elle avait perdu Barry de vue, et qu’il fallait quand même qu’elle le retrouve, mais la foule était tellement dense qu’elle ne le voyait même pas dépasser de tous les autres, et elle était là, toute transpirante, à se prendre des coups de coudes ou de fesses, à deux doigts de faire une annonce façon « la petite Zatanna attend son papa au bar », mais finalement, opta pour une solution plus mature et digne de la grande magicienne qu’elle était et lâcha une formule que personne ne pouvait entendre de toute façon. Son corps perdit de sa substance et elle-même devint vaguement translucide, et elle traça ainsi son chemin dans la masse de gens, les traversant sans vergogne, et de toute façon, pas grand-monde ne le remarquait, et ceux qui le faisaient, elle le savait, ne croiraient tout simplement pas ce qu’ils venaient de vivre. Bien sûr, pourquoi faire confiance à ses propres sens alors que c’était plus facile de croire le « sens commun » issu simplement de l’ignorance collective ? Finalement, elle repéra son ami et posa une main translucide sur son bras avant de reprendre sa consistance et de lui adresser un sourire. Il pouvait bien ne s’être passé qu’une minute en vérité, elle n’en savait rien.

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Spoiler:

Zatanna &
Barry

un giorno così

Accoudé au bar, mon verre posé à côté de mon coude, j'étudiais la piste de danse et sa cohue. Autant dire que nous n'avions pas été les seuls à avoir eu cette idée. Mais cela ne faisait rien, au contraire cela rajoutait à l'expérience. Une expérience que ma compagne du soir était prête à vivre si j'en croyais ses mouvements à mes côtés. La musique commençait à faire son effet sur sa personne et je ne pus que sourire contre le rebord de mon verre lorsque je portais ce dernier à mes lèvres. « J’ai déjà repéré au moins deux jeunes femmes qui seront ravies de t’inviter à danser ! ». Un léger rire secoua mes épaules face à la remarque de Zatanna. A défaut de faire réellement attention aux gens autour de moi, je la croyais sur paroles. Je stockais cependant l'information dans un coin de mon esprit, pour le cas où. Je n'étais néanmoins pas venus jusqu'ici pour séduire des italiennes – certainement bien plus jeunes que moi de dix ans. Si ce n'était pas plus pour certaines. Zatanna se décida finalement à rejoindre la piste de danse. Elle effectua un geste dans ma direction. Avec un sourire, je laissais mon verre pratiquement vide sur le comptoir – sachant pertinemment que je ne le retrouverais plus en revenant – et allais la rejoindre. Mes larges épaules et ma haute carrure me permirent de me frayer facilement un chemin jusqu'à elle. Pendant quelques minutes, je suivais son exemple et me laissais aller – jamais complètement mais suffisamment pour oublier pour un temps tout ce qui constituait ma vie. A cause des mouvements de foule, je la perdais cependant de vue après quelques dizaines de minutes. J'usais de ma grande taille pour tenter de la trouver mais sans succès. Sachant qu'elle était assez grande pour se débrouiller toute seule, je haussais les épaules sans m'en inquiéter plus que ça. A présent tout seul, je ne tardais pas à me faire accoster par une jeune femme. Je lui offrais un sourire lorsqu'elle me tendit sa main. Je la considérais un instant avant de finalement accepter son invitation. Le sourire ravi qu'elle me renvoya me laissa comprendre que j'avais fait le bon choix. De toute façon, il n'y avait pas de mal à lui offrir cette danse qu'elle demandait et juste cette danse. Quelque chose que je lui faisais comprendre en restant à une distance raisonnable de son corps. La jeune femme ne sembla pas s'en offusquer bien que je pus décerner une certaine lueur de déception au fond de ses yeux. Une danse plus tard, elle me remercia légèrement et partis à la recherche d'une nouvelle aventure.

Je ne restais cependant pas seul bien longtemps. Zatanna avait finalement retrouvé ma trace. « ça va tu t'amuses bien ? Ou tu es trop vieille pour ça ? » lui demandais je d'une voix forte en me penchant légèrement vers elle pour qu'elle puisse m'entendre. Avec le volume de la musique et le boum boum des basses qui faisait tressauter mon cœur, c'était bien le seul moyen de se faire entendre. Je me doutais bien sur de sa réponse. Son regard pétillant et ses joues rouges parlaient d'eux mêmes. Un rire secoua d'ailleurs mes épaules face à son état de pur contentement. De bonheur même. Clairement, cette petite escapade lui faisait du bien. Au moins autant qu'à moi. Vu que je l'avais traîné jusqu'ici, je ne pouvais m'empêcher de m'en sentir ravi. Après tout, loin de moi l'idée de lui imposer quelque chose qu'elle ne souhaitait pas faire. Ou vivre. Vraiment, je n'étais pas assez cruel pour lui faire subir une telle chose. Avec une révérence un peu avortée du fait des gens tout autour de nous, je lui offrais ma main. Une fois qu'elle s'en saisie, je l'embarquais dans une danse folle sans véritable grâce. Difficile de faire de toute façon mieux dans un milieu comme celui ci.

Plusieurs heures plus tard, nous retrouvèrent enfin l'air frais de l'extérieur. « J'ai chaud » me plaignais je avec un petit rire au fond de la gorge. Visage relevé vers le ciel, je fermais un instant les yeux pour profiter de la brise légèrement fraîche sur ma peau – rouge à ne pas en douter. « Ma chère je crois que cette journée touche à sa fin » annonçais je finalement avec regret. Nous avions passé un super moment et j'étais donc triste de le voir se terminer. Cependant, toutes les bonnes choses avaient une fin. Et il commençait à être difficile d'échapper à notre réalité. Je savais néanmoins que j'allais chérir ce moment pendant longtemps. Et j'espérais qu'elle en fasse de même de son côté. « On y va ? » lui demandais je alors avec un léger sourire. Cette fois ci, je ne la prenais par dans mes bras pour lui faire traverser l'atlantique à la vitesse de la lumière. Je lui laissais le choix. On pouvait rentrer comme à l'aller ou elle pouvait user de ses propres moyens pour nous ramener à bon port. La décision était sienne.

Spoiler:

Pando

Un giorno così

L’avantage de sortir en boîte avec une tour de contrôle, c’était qu’elle ne pouvait pas le perdre bien longtemps. À force de bondir sur place pour voir au-dessus des têtes qui s’agitaient autour d’elle, elle avait fini par repérer Barry et l’avait rejoint. Sa question était de bonne guerre, et elle y répondit par un coup très léger sur son bras – qui était trop vieille ? Bon okay, ils l’étaient comparé à la moyenne d’âge des gens dans le club. Avaient-ils jamais été si jeunes eux-mêmes, d’ailleurs ? Cela faisait justement très vieille mémé de penser une chose pareil mais c’était ce qu’elle ressentait, avec le recul. Elle avait l’impression d’avoir mille ans, des fois, d’avoir vécu trop de vies, et trop d’épreuves dans une seule vie. Mais il fallait bien qu’elle soit honnête avec elle-même : oui, elle avait été jeune. Et infiniment stupide, de cette stupidité innocente et libératoire qui accompagnait justement la jeunesse. Et elle en avait passées, des heures, dans des clubs à boire et à danser avec n’importe qui ou avec des amis. Alors, d’une certaine façon, même si elle était la trentenaire ++ de l’assemblée ici présente, elle s’en fichait : elle y avait droit. Pour toutes ces choses qu’elle avait déjà vécues avant eux et qui les attendaient encore. Elle sourit face à l’invitation à danser de Barry et accepta avec joie de se trémousser avec lui au milieu des autres. Elle n’entendait plus que de la bouillie de musique, ne sentait plus ses bras et ses jambes et avait l’impression que son cœur allait éclater – elle mit ça sur le compte de l’excitation et de la joie, et pas du grand âge. Ils se défoulèrent ainsi plusieurs heures, jusqu’à ce que, d’un commun accord, ils quittent enfin le club. Au passage, une jeune femme adressa un léger signe de la main à Barry, et Zee se promit de lui poser la question un jour.

Dehors, à sa grande surprise, l’aube se levait. Ah ouais ? Toute la nuit ? Elle ne savait même pas qu’elle en était encore capable. Qu’est-ce qu’elle avait à faire aujourd’hui, déjà ? Oui, il était temps que cette journée se termine, aussi nostalgique que ce soit. C’était comme une porte sur une pièce magique qu’il fallait refermer, pour retrouver un monde un peu plus gris, un plus complexe. C’était la fin de la fuite, aussi. Ils ne pouvaient pas se planquer ici éternellement. Elle hocha la tête doucement en le regardant dans les yeux. « On y va. » Et cette fois, ce fut elle qui leva les mains pour les poser sur les siennes. Il n’y avait pas que le fait qu’elle n’avait pas envie de vomir sur ses chaussures en arrivant de nouveau à Central City. C’était lui qui lui avait offert la possibilité de cette journée, qui l’avait amenée ici, alors elle pouvait bien, pour la conclure, lui rendre la pareille. Elle esquissa un sourire entendu. « À lartneC ytiC ! » L’air sembla se troubler légèrement autour d’eux, le sol sembla disparaître, et pendant une fraction de seconde, il y eut un léger vertige, puis de nouveau, le monde reprit sa place. Il faisait de nouveau nuit. La rue était calme et vide et les hautes façades grises de Central City les entouraient. Voilà, ils y étaient. Elle le serra brièvement dans ses bras. « Encore merci, Barry, pour tout. Je me sens plus à même d’affronter mes démons, grâce à toi. » Elle espérait que ça durerait plus de quelques heures. Sur un dernier adieu, elle se téléporte de nouveau, direction Gotham City, le retour à sa vie.

FIN

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