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 my life is a question and you may be the answer (layla)

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

Messages : 1764
Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : my life is a question and you may be the answer (layla) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyLun 17 Juin - 13:39


my life is a question and you may be the answer


La mélodie qui passe en boucle dans ta tête porte son nom. Allongé dans un lit grand et froid, tu ne parviens pas à trouver les bras de Morphée. Mais quelle importance, ce ne sont pas les siens que tu désires ce soir. Les yeux fixés sur le plafond impersonnel d'une chambre d'hôtel sommaire, tu rejoues la pièce, avec ta connerie pour rôle principal, et ta douleur en rôle secondaire. Ton esprit s'égare dans des contrées inconnues, à la recherche d'un bouton retour en arrière qui pourrait t'aider à effacer les erreurs du spectacle. Les faux pas. Le texte oublié alors que tu l'avais si souvent répété. Le prix du mensonge a été payé, mais tu serais prêt à supplier pour être remboursé, à bafouer ta fierté pour avoir une chance de recommencer. Dehors, la nuit s'agite encore, tu entends les klaxons d'une ville qui ne dort jamais, et parfois, les cris d'âmes en peine qui ne retrouvent plus le chemin jusqu'à chez elles. Quelque part, peut-être à des kilomètres, peut-être pas si loin, se trouve aussi celle qui tourmente ton sommeil. Tu n'es pas le seul écorché, tu sais qu'elle l'est tout autant que toi, et que son silence est tout aussi pesant que le tien. Tes mots doivent raisonner dans sa tête, comme ce non, tranchant, trois lettres qui font mal, mais incomparable à ta vérité qui a jailli au moment le plus inopportun. Le rideau est tombé. Et tu restes immobile derrière, à écouter les applaudissements du public, persuadé qu'il s'agissait là d'une comédie, alors que pour toi tout s'apparente à une tragédie. Tu tournes dans ton lit. Encore. Chaud. Froid. Il n'y a que son visage que tu vois quand tu fermes les yeux, hanté par les traits de sa surprise et de sa déception quand elle a commencé à entrevoir l'homme derrière le masque. Une Commedia dell'arte, où tu dois dessiner le sourire à l'encre noire, pour équilibrer des forces inégales qui tirent un peu trop vers la mélancolie d'une chance trop tôt anéantie.

Ton téléphone vibre sur le bois de la table de nuit, et aussitôt, aussi rapidement qu'un drogué qui viendrait de trouver une dernière dose au fond d'un tiroir, tu te jettes dessus. Ce nom. Celui qui s'affiche sur l'écran et éclaire ta chambre plongée dans le noir, si tu n'étais pas assailli par une terrible insomnie, t'aurais presque cru l'avoir rêvé. Des messages inespérés. Une bouée de sauvetage dans cet océan déchainé. Mais quelque part, perdu au milieu de ces flots endiablés, tu ne peux pas t'empêcher d'avoir peur. Et si c'était là le dernier glas ? L'ultime discussion avant la porte qui se ferme à clé ? Si tu la rejoins demain, est-ce que tu vas précipiter ta propre noyade, ou être ramené sur le pont de son bateau, qui ce soir a continué de voguer sans toi ? Tu relis ses mots une bonne centaine de fois, cherchant à percer le mystère de leur signification, avant de prendre une décision : bien sûr que tu vas y aller. L'abcès a besoin d'être crevé, et tu sais que tu ne trouveras pas le sommeil tant que votre relation sera sur la sellette, matelot sur une planche qu'on oblige à sauter, qui espère secrètement qu'en bas aucune mâchoire béante ne viendra terminer sa chute. Tu ne réponds pas, mais déjà tu te lèves pour préparer tes affaires. Une seconde de plus dans cette chambre, c'est une autre seconde douloureuse passée loin d'elle.  

5h30 du matin. Aéroport de Métropolis. Au guichet, tu achètes un billet pour le vol vers Coast City de tout à l'heure. Parce que si vous devez absolument discuter, vous ne pouvez néanmoins pas le faire n'importe où. Vos minutes vont être comptées, un laps de temps précis vous a été imparti. Cruel compte à rebours qui commence déjà à défiler, alors que tu aimerais pouvoir passer une journée entière à essayer de t'expliquer, de justifier tes choix, et lui faire comprendre la direction qu'a pris ta vie. Mais tu devras te contenter du peu. Après un rapide contrôle, tu prends place sur un fauteuil encore libre dans la salle d'embarquement, et tu attends. Ton regard scrute chaque nouvelle arrivée, espérant chaque fois qu'il s'agira d'elle. Vous n'étiez pas censés vous voir hier soir, et peut-être que tu aurais préféré que cette rencontre impromptue reste de l'ordre du fantasme, pour éviter de devoir recoller les morceaux à cette heure aussi matinale, après une nuit blanche et tourmentée. Sur le pont, à la fête foraine, chez elle, vous aviez un semblant de contrôle. Mais lors de cette soirée, une force mystérieuse et inconnue a joué avec vos fils, vous obligeant à vous confronter à des situations que vous n'auriez jamais affrontées dans un contexte aussi délicat. Il y a la Suicide Squad, bien sûr, mais tu n'oublies pas non plus le fantôme qui est venu jouer les trouble-fêtes. Des secrets, tu en as, beaucoup, mais il semblerait que Layla ne soit pas non plus en reste. C'est plus que devoir parler, c'est apprendre à se connaître, et mettre en lumière les multiples zones d'ombre. Avec, peut-être, une chance aussi de les apprivoiser.

Quand tu la vois enfin, ton cœur manque plusieurs battements. La crainte que tu as ressentie à la lecture de ses messages refait surface, et tu dois faire un effort conséquent pour maintenir ta tête hors de l'eau, alors que plusieurs vagues scélérates cherchent déjà à te noyer. Cette possibilité que tu puisses la perdre, elle te terrorise. Simplement vêtu d'un jean et d'un t-shirt, tu viens à sa rencontre, avec ce fin sourire aux lèvres que tu ne peux contenir, et qui apparaît instantanément à chaque fois que vos regards se croisent. T'as peur, mais qu'est-ce que t'es heureux de la voir. « Bonjour. » Est-ce qu'elle s'attendait à ce que tu sois là ? Est-ce qu'elle s'imaginait que le rendez-vous allait être manqué ? Plantés au milieu de la salle, entourés de voyageurs qui attendent plus ou moins patiemment leur vol, tu restes statique, ignorant quoi dire ou quoi faire. Tout ce que tu sens, c'est ta poitrine qui se soulève et s'écrase lourdement, à la fois anxieux et heureux de pouvoir la revoir avec un peu plus d'intimité – oui, tout est relatif. « T'as raison, je crois qu'il faut qu'on discute. » Finalement, le brouhaha de la salle d'embarquement disparaît peu à peu, et bientôt, t'as l'impression de n'être plus que seul avec elle. Le monde autour n'existe plus, il ne reste plus que Layla, et vos secrets à apaiser. Tu n'oses pas trop t'en approcher, comme si tu n'en avais pas encore le droit, mais le clair de tes iris accroche les siennes, refusant jusqu'à cligner des yeux, par crainte qu'une seule fraction de seconde suffise à ce qu'elle s'échappe. « Je suis désolé, de ne pas t'en avoir parlé plus tôt. » Tu rentres dans le vif du sujet, et tu commences par des excuses, parce que tu lui en dois. Même si lui avouer une telle vérité lors de vos retrouvailles aurait été brutale, au moins, tu ne lui aurais pas fait ressentir cette sensation de s'être faite dupée. Et tu n'aurais pas eu ce faux espoir d'avoir une chance de retrouver ce que vous aviez. T'es fébrile. Et si vous n'aviez pas assez de temps ? Et si tu n'avais pas vu le sable déjà écoulé ?  

 
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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : my life is a question and you may be the answer (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyVen 21 Juin - 18:36


my life is a question and you may be the answer
Sale gueule, Cook. Le prix à payer, évidemment, après une nuit blanche passée à s’épuiser tout en s’empêchant de s’endormir – comme si elle en aurait été capable après cette soirée, de toute façon. Debout dans la salle de bains de sa chambre d’hôtel, face au miroir qui lui renvoyait une image peu glorieuse de traits tirés et d’yeux plus cernés qu’ils ne l’avaient été depuis l’attaque de Morro Bay, Layla se débarrassa de sa serviette de bain en se contentant de jeter à son reflet un regard peu amène et chargé d’une pointe de défi. Elle se fit la réflexion que, quelques heures plus tôt, elle aurait sans doute démoli le miroir d’un coup de poing pour oser lui balancer en pleine face le résultat d’une série de désastres ; aurait cédé à un accès de colère puérile mû par une rage inexplicable et amplifiée par elle ne savait quelle magie. Progress. Tant mieux. C’était exactement ce qu’elle cherchait. Elle regagna la chambre et d’un même geste attrapa vêtements et téléphone portable, vérifiant l’heure bien trop avancée du petit matin et la notification d’un nouveau message qu’elle aurait aimé voir apparaître sur son écran. Rien. Silence radio – et merde. Nouveau silence, nouveau coup de poing dans le ventre à encaisser en attendant le prochain. Elle savait qu’elle l’avait cherché, à force de l’envoyer sur les roses à l’heure où c’était lui, désespérément, qui avait cherché à les éloigner de toute cette folie, mais ça n’en faisait pas moins mal. Quelque part, peut-être que c’était encore pire. Elle se laissa tomber sur le lit même pas défait et soupira, longuement, pressant son téléphone contre son front pour stopper l’engrenage infernal des images de la soirée qui repassait en boucle dans son esprit. Sa colère insensée envers Floyd, la prise de contrôle d’Amy, cet instant terrible où elle avait failli le blesser – rien que d’y penser, elle sentit son cœur se retourner dans sa poitrine. Puis leur fuite, puis les aveux. Enfin. Des aveux dont elle avait si savamment évité les signes précurseurs – quelle idiote. Deadshot était Floyd était Deadshot. Il avait essayé de lui dire, de lui expliquer, et elle avait refusé de l’entendre. Peut-être qu’elle avait bien fait, de repousser l’échéance le temps d’apprivoiser cette bête qui lui donnait envie d’égorger n’importe quel passant qui avait le malheur de croiser son regard ; mais le prix à payer était maintenant celui de son silence et de l’incertitude la plus cruelle.

Quelques minutes plus tard, son sac de voyage négligemment suspendu à son épaule, elle passa les portes de l’aéroport pratiquement désert de Metropolis, prête à rentrer à Coast City avec l’amertume des remords pour seule compagne. Après avoir quitté Floyd un peu plus tôt dans la soirée, elle n’avait eu plus qu’une priorité en tête : neutraliser cette chose qui l’avait poussée aux pires extrémités, pour pouvoir remettre ça, pour pouvoir lui parler sans pensées parasites, pour garder la tête froide et ne pas le perdre encore. Peut-être qu’il était trop tard pour ça, si son silence à ses messages était un quelconque indicateur, mais elle avait voulu essayer quand même. Elle n’était pas magicienne, Layla, mais elle avait été soldat, elle avait été démineuse, pour l’amour du ciel : écraser la peur et tous ces sentiments parasites à coups de rangers, elle savait faire, en théorie. Et la colère, au fond, c’était facile. Il suffisait de la laisser sortir jusqu’à ce qu’elle se dessèche complètement, comme une source tarie. Alors elle avait réfléchi aux moyens les plus efficaces de le faire sans mettre autrui en danger – et elle en avait mis en pratique, des idées stupides, cette nuit-là. Avait trouvé le seul club de boxe ouvert de nuit de Metropolis et s’était déchaînée sur un punching ball jusqu’à ce que ses phalanges ne virent au bleu, avait couru à en perdre haleine jusqu’à son hôtel en ignorant ses jambes qui criaient au supplice, avait disparu la tête sous l’eau dans un bain froid pour pouvoir hurler sans que personne ne l’entende, jusqu’à ce que ses poumons ne décident qu’ils en avaient marre de ses conneries et ne lui infligent un buvage de tasse sévère. C’était complètement idiot, absurde même, tout ça, mais miraculeusement, ça avait marché. Elle était lessivée, vidée de toute son énergie, tant et si bien que cette flamme de colère n’était maintenant réduite qu’à une piètre étincelle incapable de trouver la force de brûler encore. Bon, tous ses beaux efforts ne serviraient certes à rien si Floyd avait décidé, lui aussi, qu’il en avait marre de supporter ses lubies. Une dernière fois avant de passer le contrôle de sécurité, elle vérifia son téléphone. Toujours rien. Echec et mat. Péniblement, elle rangea l’objet dans son sac, en essayant d’ignorer le vide abyssal qui venait de naître au fond de ses tripes. Typiquement Floyd, ça, visiblement. Elle pouvait bien déployer des trésors d’ingéniosité pour dompter les émotions les plus virulentes, mener la bataille la plus absolue contre tous ses instincts pour reprendre fermement un contrôle dont on avait voulu la priver, il lui suffisait d’un silence pour tout chambouler. Il n’y avait bien que lui, pour réussir sans effort à tout mettre à vif de la sorte, sans lui laisser la moindre chance de se défendre.

Et il n’y avait bien que lui, aussi, pour se faire une spécialité d’apparaître quand elle ne l’attendait plus. Ils ne s’étaient séparés que quelques heures auparavant, mais Layla avait l’impression que ça faisait encore cinq ans, et elle aurait été infoutue de dire si elle était sur le point de s’écrouler de soulagement de le voir, ou si elle était sur le point de s’étrangler d’anxiété alors que les mots fatidiques résonnaient encore dans sa tête. Au moins lui avait-il l’air content de la voir, malgré tout ; et ses épaules se détendirent un peu, alors qu’elle scrutait déjà son visage à la recherche des réponses aux milliers de questions qu’elle se posait, et n’y lisait qu’un épuisement sans doute semblable au sien. Le voilà alors, le grand moment. Là, dans un aéroport, sur les ruines d’une déflagration qui avait failli tout raser sur son passage et dont ils n’avaient plus qu’à mesurer l’étendue des dégâts. Et si quelque chose, dans tout ça, était encore rattrapable. « Et je suis désolée de ne pas avoir voulu t’écouter quand tu voulais qu’on parte, tous les deux. » lâcha-t-elle à son tour, sans lâcher son regard. Inutile de se perdre encore dans le pourquoi du comment. Cette conversation-là était close. Cette nuit blanche avait beau lui porter un coup, elle sentait déjà qu’elle avait l’esprit plus clair, que c’était bien elle, et personne d’autre, aux commandes. C’était ça, que méritait Floyd, pour la conversation à venir. Sa partenaire. Pas la fille complètement larguée à laquelle il avait eu droit au Centennial Park. Suicide Squad ou non, ça ne changeait rien à cette nécessité-là. Enfin, elle se fendit à son tour d’un demi-sourire, comme l’admission d’une défaite, accueillie pourtant avec sérénité. « Tu sais ce que c’est, le pire, dans cette histoire ? » demanda-t-elle en secouant lentement la tête. « Quelque part, je m’en doutais. Un tueur à gages et tireur d’élite qui se fait appeler Deadshot ? Un tireur qui assure si bien mes arrières en pleine attaque que même d’autres ont réussi à s’en rendre compte ? Sérieusement. » Elle aurait pu, elle aurait dû le voir venir à des kilomètres. Et elle avait délibérément choisi d’ignorer les signes. Un secret n’en restait parfois un que par un péché de mauvaise foi, c’est tout. « C’est juste que je ne voulais pas l’admettre. » Parce que l’admettre, c’était aussi admettre que ce fossé qui les séparait était encore plus béant qu’ils n’avaient voulu l’imaginer cette nuit-là, chez elle, après la fête foraine. Et maintenant qu’ils étaient face à l’évidence, hein ? Elle l’avait quitté sur un champ de bataille, soldat d’élite, elle le retrouvait sur les ruines d’un autre, tueur à gages, membre d’une unité top secrète donc elle ignorait tout encore si ce n’était sa sombre et morbide réputation. Qu’est-ce qu’il s’est passé, Floyd ? A quel moment tout avait déraillé à ce point ? Sa gorge se serra et elle prit une profonde inspiration en baissant les yeux, les bras croisés sur sa poitrine, puis releva à nouveau la tête, bien décidée, cette fois, à ne pas faire l’autruche. Et tant pis si ça faisait un mal de chien. « Sur le port, tu m’as dit qu’il s’était passé des choses que je ne mesurais pas encore. Et que tu allais m’expliquer. Je te demande juste une chose : plus de mensonges. A partir de maintenant. » Un secret, ça pouvait se justifier. Qu’il y ait des choses qu’il ne puisse pas lui dire, passe encore. Ils ne s’étaient jamais tout raconté, même et surtout pas en Afghanistan. Mais le mensonge, ça, c’était nouveau – et c’était ça, la duperie, la manipulation, les faux-semblants, qui étaient insupportables, et qu’elle voulait bannir à tout jamais de leur avenir. Quel qu’il soit, et s’il existait encore.  





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Floyd Lawton


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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyVen 28 Juin - 0:16


my life is a question and you may be the answer


Peut-être qu'il se passe réellement quelque chose d'anormal dans ce monde, encore, mais il y a une vérité qui n'a rien à voir avec une quelconque magie : ton besoin de ne l'avoir que pour toi. Certains, les langues les plus vicieuses, diraient qu'il s'agit là d'une possessivité nocive et typiquement masculine. Ils diraient que tu cherches à la posséder, à faire d'elle ton exclusivité, et qu'aucune morale ne suffirait à repousser tes limites pour y parvenir. Cette Envie que tu sens au fond de toi, et qui t'a guidé comme un moteur hier soir, tu sais qu'elle n'est pas là par hasard, et que tu es seul responsable de sa prolifération, comme un mal qu'il serait impossible d'éradiquer. C'est toi, qui l'a nourrie, avec ce qui a toujours existé entre vous, et qui vous a parfois conduit tout droit dans des situations embarrassantes : votre lien insaisissable, incompréhensible, et à la frontière du beaucoup trop. Trop de temps passé ensemble. Trop d'envie d'être seul à seul. Trop de complicité. Trop de jalousie. Trop de fusion entre vos deux âmes meurtries, qui ont trouvé en l'autre une moitié avec laquelle se mêler pour un semblant d'entièreté. Alors oui, ce refus que tu as essuyé par deux fois au cours de la soirée, t'a profondément secoué. Depuis quand vous avez besoin des autres ? Depuis quand l'autre ne suffit plus ? Au fond, tu sais qu'il ne s'agit pas vraiment de ça, que ce n'est rien de personnel et que Layla a probablement fait le bon choix en refusant de t'accompagner. Mais ce qui est en train de te bouffer ne laisse que peu de place à la lucidité quand il s'agit d'analyser votre relation avec bon sens et recul. Non, ce que vous avez, c'est viscéralement que tu le ressens. Quelque chose de presque palpable, qui fait battre ton cœur soit plus vite, soit plus lentement, comme s'il se calait à chaque mot ou chaque geste qui émane d'elle. Une folie, oui. Mais une folie qui ne date pas d'hier, et que la magie ne saurait altérer. Finalement, tout ça, vous en êtes peut-être les seuls responsables, parce que c'est toujours dans l'excès que vous avez vécu ce qui vous unit.

Vous êtes meilleurs dans l'action que dans la prose. Meilleurs quand votre arme est le prolongement de votre bras, que quand les mots justes doivent s'extirper de votre bouche close. Une cohésion indiscutable sur le terrain, mais pourtant, une difficulté certaine chaque fois qu'il vous faut creuser dans vos épaisses carapaces. T'aimerais l'enlever complètement, lui faciliter le travail et essayer de confier ce qui te ferait virer d'un confessionnal, mais tu sais déjà que ce serait précipiter une chute que tu chercherais paradoxalement à freiner. Bien sûr qu'elle s'en doutait. Bien sûr qu'elle est parvenue à décrypter l'identité de celui qui assurait sa sécurité sur la plage de Morro Bay. Qui d'autre que toi prendrait aussi à cœur sa sûreté ? Au point de contester l'autorité de ton supérieur et de te mettre ton équipe inutilement en danger. Au point d'oublier ta mission première et les habitants de la ville pour une seule et unique vie. La seule qui comptait réellement à tes yeux cette nuit là. Mais comment la blâmer de refuser l'idée que son partenaire soit devenu l'instrument d'une organisation douteuse ? Non, pire, le pantin sacrifiable d'une dictatrice en tailleur. L'élément fondamental de l'équation s'est transformé en chair à canon.

Tu le vois, que ce n'est pas facile pour elle, et tu dois te faire violence pour ne pas user de gestes affectifs qui seraient probablement malvenus dans une situation aussi délicate. Pour l'instant, il n'y a rien dans ses propos qui pourrait te faire penser qu'elle t'en veuille, ou qu'elle se refuse à désormais te parler. Finalement, il semblerait que tu t'en sortes pas aussi misérablement que tu l'aurais imaginé. Est-ce de la tolérance ? De l'affection ? Difficile à dire, mais elle pourrait te demander ce qu'elle veut, tu t'exécuterais sans broncher, pour avoir une chance de la retenir. « Plus de mensonges. » Promesse muette que tu tiendras aussi fermement qu'elle tiendrait la barre d'un bateau en pleine tempête. Légitimité incontestable après avoir commis une telle erreur. C'est vrai, jamais tu  ne lui avais menti, et plus jamais tu ne le feras, qu'elle soit rassurée là-dessus. Maintenant, après cette introduction à très peu de turbulences, il est temps de lui fournir de plus amples explications. Car si elle n'ose pas pour l'instant t'en demander, tu sais de toi-même que tu lui en dois. Des belles, des sincères. « Viens, on va s'assoir. » Parce que vous êtes fatigués, le visage marqué par une nuit sans sommeil, et la tête douloureuse d'une remise en question. Vous prenez place sur deux sièges côte à côte dans la salle d'embarquement, et les mains jointes devant toi, tu cherches par où commencer. Il y a tellement à dire, et peut-être peu qu'elle puisse entendre présentement. C'est sûrement ton erreur, chercher à la préserver alors qu'elle ne l'a pas demandé. Tu n'es pas en train de sous-estimer sa capacité à encaisser la vérité, simplement, tu sais à quel point la tienne est lourde à entendre. « Bon, il y a plusieurs choses que tu dois savoir sur moi. Déjà, que je ne suis jamais parvenu à me détacher du soldat. » Après toute une décennie à arborer l'uniforme, à défendre un pays en lequel tu ne crois finalement plus aujourd'hui, il t'a été terriblement difficile de retrouver une vie normale. Sans même qu'il ne soit question de la perte d'Eddie, tu souffres de ce qu'on appelle de trouble stress post-traumatique, assez commune chez les anciens soldats, dont tu n'as pu sortir, subissant une solitude de plus en plus étouffante et destructrice. « Quand je suis rentré à Gotham, je suis devenu Deadshot, un mercenaire qui vendait ses talents particuliers aux plus offrants. Je tuais n'importe qui, à partir du moment où la somme était assez mirobolante pour que je prenne la peine de gaspiller mes balles. A l'exception, toujours, des femmes et des enfants. Un principe qui ne fait pas de moi pour autant quelqu'un de bien. Loin de là. Je savais pertinemment que je n'étais qu'un fou furieux de plus à arrêter pour Batman, mais au moins, je ne passais plus mes journées à ruminer et à picoler seul dans mon appartement moisi. » Combattre le mal par le mal, voilà ce qu'a été ton quotidien pendant cinq ans. Détruire les autres. Te détruire toi. Détruire absolument tout ce que tu touchais. Et bon sang, ce que t'aimerais ne pas la détruire elle. Que la malédiction s'éteigne, qu'elle ne soit pas un dommage collatéral de plus. Parce que tu ne le supporterais pas. Plus.

Le regard un peu perdu dans le vide, tes iris ne parviennent a accrocher aucun voyageur, aucun objet inanimé qui pourrait t'aider à calmer l'angoisse qui te gagne peu à peu, qui va aussi crescendo qu'un orchestre en plein concert. Une crainte de ce qu'elle pourrait penser de toi, elle qui t'a toujours eu en haute estime, et dont l'image vient forcément de s'effriter. « Je me suis fait de l'argent, beaucoup d'argent. » Ce qui sous-entend, qu'évidemment, tu as tué beaucoup d'hommes. Mais aucun qui ne hante tes nuits. Aucun visage qui ne s'inscrit dans ton esprit. Après autant de meurtres, durant une décennie de guerre, qu'est-ce qu'une âme de plus ? Est-ce que ça fait de toi un monstre ? Peut-être. Ce que tu ne peux lui avouer, néanmoins, c'est que cet argent, aussi sale soit-il, servira plus tard à Zoe et ses études. Elle ne comprendrait pas pourquoi tu ne mentionnes pas Eddie, et tu ne te sens pas encore prêt à lui conter cette facette horrible de ta vie. « Et puis ce qui devait arriver, arriva. J'ai réussi à lui échapper plusieurs fois, mais le Batman a fini par m'avoir, et j'ai fini en prison. Belle Reve, en Louisiane, l'une des pires du pays. » T'aimerais pouvoir lire dans sa tête, y piocher des mots, un avis à chaud sur ce qu'elle entend. T'as la jambe qui s'agite, elle tremble, et tes mains se serrent un peu plus entre elles. Plus t'avances, plus tu crains de t'approcher du gouffre. Mais tu continues. Tu vas jusqu'au bout, qu'importe ce qui t'attend ensuite. « C'est là qu'Amanda Waller est venue me chercher, pour me proposer un job, une place dans son équipe secrète, destinée à faire le sale boulot du gouvernement. D'aller là où personne ne va. D'accomplir des missions dont peu de gens pourraient réchapper. Parce qu'elle savait que je n'avais rien à perdre. Que j'étais sacrifiable. Que j'étais désespéré. Susan avait coupé les ponts, j'étais en taule pour minimum trente ans, alors qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? » Pour la première fois depuis que tu t'es assis, tu oses croiser son regard. Parce que la question que tu lui poses est réelle. Est-ce que t'as fait le bon ou le mauvais choix ? Est-ce qu'accepter ce travail a été une erreur ? Qu'est-ce qu'elle aurait fait à ta place ? Il y a un mois, tu aurais donné une réponse différente que celle que tu vas donner aujourd'hui : « J'ai vécu les pires trucs possibles depuis que je suis dans la Suicide Squad, mais sans ça, j'aurais jamais pu te retrouver. Alors je trouve que finalement, c'est pas si mal. » Ces retrouvailles, c'est la meilleure chose qui te sois arrivée en cinq ans. La plus belle. Celle qui te donne la force nécessaire pour essayer de t'en sortir. Quand il y a encore peu tu songeais à te foutre en l'air, aujourd'hui, tu te dis qu'il y a peut-être un espoir. Un espoir qui porte son nom.

 
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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : my life is a question and you may be the answer (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyMer 3 Juil - 21:12


my life is a question and you may be the answer
A quel moment elle avait disjoncté, elle aussi ? A partir de quel moment avait-elle atteint un tel point de non-retour que ‘laisser sa chance’ à un type que mille autres à sa place auraient appelé dangereux, psychopathe peut-être, lui paraissait couler de source ? De l’extérieur, la scène devait sans doute confiner à l’absurde, et elle, plus que lui, prendre les traits d’une désaxée aimant un peu trop flirter avec le danger. Et si encore elle pouvait se défendre, en affirmant qu’il était l’exception à la règle, qu’elle était prête à lui accorder une oreille attentive uniquement à cause de leur histoire commune, mais ça aussi, ça n’aurait été qu’un de ces mensonges contre lesquels elle aimait tant à se récrier. Orm, Cheetah, Poison Ivy, maintenant lui – tout autour d’elle, se mettait à graviter une galerie de personnages au cœur des plus grands tourments et tumultes de ces dernières années. Elle pouvait bien blâmer le hasard, mais les incidents se répétaient trop pour qu’elle puisse encore faire semblant d’y croire. D’une façon ou d’une autre, elle appelait le chaos, ou le chaos l’appelait à elle, et elle ne cherchait même plus à résister. Le monde avait perdu son sens depuis trop longtemps pour qu’elle cherche encore à s’y accrocher. Et Floyd, Floyd était le test ultime. La raison aurait voulu qu’elle le fuie, alors que son esprit lui criait hors de question. Le simple nom de Deadshot, tellement dénaturé depuis des temps plus simples en Afghanistan, aurait dû suffire à la pousser à sevrer un lien qu’à cet instant, face à lui, dans cet aéroport, elle voulait plus que tout préserver alors qu’il atteignait son point de rupture. Ca ne servait à rien de prétendre qu’elle se souciait plus de ses victimes que de lui, qu’elle s’inquiétait plus des implications et des conséquences que de le récupérer, lui, son partenaire dont l’absence avait été la cruelle punition d’un crime qu’elle n’avait pas réalisé commettre. Comme un automate en pilote automatique, elle le suivit jusqu’à deux chaises en fer froid, à l’écart des quelques passagers déjà présents et à moitié endormis, qui ne prêtaient aucune attention au drame qui se déroulait pourtant à portée d’oreille, alors qu’elle, elle sentait à nouveau son monde sur le point de basculer. Ca ne ferait que la cinquième fois ce mois-ci, se serait-elle prise à songer, si son attention n’avait pas été entièrement focalisée sur Floyd. Il était nerveux – et elle aussi pouvait sentir le sang battre à ses tempes. Mais elle était prête.

Et peu à peu, les pièces du puzzle se mirent en place, et le gouffre entre les deux Deadshot se laissa combler petit à petit, dessinant un chemin de ronde dont elle discernait enfin la trajectoire. Layla n’avait pas su à quoi s’attendre, et à mesure que le terrible récit prenait enfin corps, elle devait bien admettre qu’elle était beaucoup moins surprise qu’elle ne se l’était imaginé, tout au long de cette nuit blanche où de trop nombreuses questions l’avaient assaillie sans trouver de réponse. Comme une confirmation de tout ce qu’il avait déjà esquissé à demi-mot pendant ce petit-déjeuner, en admettant que ces cinq dernières années n’avaient pas été grand-chose d’autre qu’une tempête sans fin ni trajectoire. Comme si elle avait avancé dans le brouillard à son sujet depuis leurs retrouvailles, le paysage devenait soudainement beaucoup plus net, et plus il progressait dans son récit, plus son sang se glaçait dans ses veines face aux ruines et à la désolation qu’il lui révélait enfin. Le retour à la vie civile. L’incapacité à renoncer au champ de bataille. Préférer les vapeurs de l’alcool, puis l’adrénaline du tir réussi à la réalité qui ne lui convenait plus. L’arrestation. Le divorce. La prison. Elle avait bien compris que la dégringolade avait été brutale, mais ça ? Ca dépassait de mille lieues tout ce qu’elle avait bien voulu imaginer. Les coudes plantés sur les genoux, elle était heureuse d’avoir les pieds bien ancrés dans le sol, parce que le vertige était bien réel. Et Belle-Reve, ce nom fatidique, qui commençait à résonner un peu trop régulièrement dans ses oreilles à son goût, encore. « J’ai entendu parler de Belle-Reve. » se contenta-t-elle de répondre, la mine sombre, sans entrer dans les détails. Les détails, il les avait déjà tous, sur cet endroit. Tous ces éléments s’entrechoquèrent dans sa tête, et elle se raccrocha à son agitation à lui, comme les symptômes d’une bombe à deux doigts de l’explosion, d’un trop plein de détresse qu’elle avait manquée de bout en bout, et dont elle se retrouvait propulsée juge malgré elle. Et enfin, Waller. Figure mystérieuse dont toute la monstruosité lui apparaissait enfin, et les coulisses d’une Suicide Squad enfin révélées. Qu’est-ce qu’il aurait pu faire d’autre ? Leurs regards se croisèrent, et comme dans cette grande-roue, il ne resta autour d’eux rien d’autre que la bulle dans laquelle ils n’avaient de cesse de s’enfermer. Oui, ils s’étaient retrouvés. Enfin. Mais le prix qu’il avait dû payer pour le permettre, maintenant qu’il lui apparaissait dans toute son horreur, lui semblait incommensurable.

Layla détourna les yeux, la gorge trop nouée pour parler, le coeur fatigué et battant dans sa poitrine, et laissa son front reposer dans la paume de sa main alors que, d’une expiration contrôlée, elle tentait tant bien que mal d’empêcher le monde de tourner, le brasier d’une colère vieille de cinq ans férocement ravivée. Furieuse d’avoir cédé à la pression. Furieuse de ne pas être retournée là-bas, qu’importe les conséquences. Furieuse de l’avoir laissé pourrir dans cet endroit qu’ils haïssaient autant l’un que l’autre. Pendant un court instant, elle craignit que ses efforts pour étouffer les effets de la malédiction ne se soldent par un échec – mais elle tourna la tête et ses yeux chargés d’orage échouèrent sur la montre qu’il s’évertuait à porter au poignet. Le voilà, son désamorceur. Et peu à peu, le brasier se transforma en épais manteau de cendres, aussi lourd qu’une chape de plomb, alors que toutes les implications et les ramifications de ses révélations se faisaient claires une à une. « … quelle bande de salauds. » marmonna-t-elle, le regard toujours fixé sur sa montre, avant de relever les yeux vers lui. Calmée. Composée. Les idées claires. « Marrant comme on appelle les gens soldats ou tueurs, des gens bien ou des monstres, selon qui leur fournit leur fiche de salaire. » Les uns recevaient des médailles, les autres finissaient en prison. Et dans le cas de Floyd, on le faisait passer de l’un à l’autre sans ménagement sitôt qu’il avait échoué à se sortir l’armée de la tête. Une commodité, qu’on condamnait ou utilisait selon son bon vouloir. Elle était peut-être biaisée sur le sujet, mais bon sang, ça la rendait dingue, qu’ils lui aient fait ça, à lui. Qu’ils aient fait de lui un tueur, puis qu’ils se soient étonnés de ce qu’ils avaient produit, avant de le remettre en cage comme un pauvre chien hors de contrôle. Ils ne comprenaient pas, eux. Ils ne pouvaient pas comprendre, ces faiseurs de chair à canon. Ils s’en foutaient, et c’était les gens comme Floyd qui en payaient le prix. Ca aurait pu être elle, aussi – elle avait juste eu plus de chance. Ca auraitêtre elle. Perdue dans ses pensées, elle remarqua seulement à cet instant qu’elle ne disait plus rien, mais que lui semblait toujours aussi nerveux ; et elle dut résister à l’impulsion de prendre sa main dans la sienne, comme la veille, parce que les reproches qu’il lui avait faits résonnaient encore dans sa tête avec la clarté d’un coup de clairon. Elle l’avait abandonné, l’avait laissé pourrir là-bas sans elle. Elle, elle avait plus qu’un mensonge à se faire pardonner. « Je sais pas qui j’ai le plus envie d’étriper, Waller, ou moi-même pour t’avoir laissé tout seul dans cet enfer. » Au diable les lois. Au diable ses victimes. Layla était pragmatique, et se torturer sur des questions qui n’en étaient pas ne faisait pas partie de ses compétences. Evidemment, qu’elle choisissait Floyd. Evidemment, que c’était le partenaire qu’elle aurait dû soutenir qui prenait le pas sur le mercenaire qu’elle aurait dû répudier. Ce que ça disait d’elle, ça n’était qu’un paramètre sans importance, auquel elle réfléchirait plus tard, peut-être, si d’aventure elle devait se poser de sérieuses questions sur elle-même. Ce qui importait, c’était lui, c’était eux, et c’était la certitude que rien n’avait autant compté que de l’avoir à nouveau dans sa vie. S’il y avait un prix à payer, elle était prête à signer le contrat, et à se saigner à blanc pour qu'il tienne. Ils avaient toujours fait dans l’excès tous les deux, après tout – tout ce qu’elle faisait, c’était cimenter un peu plus un pacte qu’ils avaient renouvelé, sans avoir pu encore le mettre à l’épreuve.

Eux deux contre le reste du monde. Ni Batman, ni Deadshot, ni Waller ne pouvaient entamer cette muraille-là.

Elle prit une grande inspiration, un peu étourdie par cette réalisation qui prenait d’un seul coup une place énorme, alors qu’elle avait encore tellement de questions à lui poser. « Ok. » soupira-t-elle. « Donc t’es revenu, t’es devenu mercenaire, tu t’es fait prendre. Admettons. Mais t’as quand même réussi à échapper à l’autre chauve-souris et à ARGUS pendant un temps, c’est ça ? Maintenant que Waller t’a sorti de Belle-Reve, qu’est-ce qui t’empêche de disparaître ? » Ses enfants, peut-être ? Personne ne se laissait sortir de prison pour obéir sagement à un gouvernement qui l’envoyait droit au suicide. Waller avait forcément un moyen de pression, et sacrément solide. Tous les chiens étaient tenus en laisse. Layla ne se faisait aucune illusion à ce sujet. « Elle te menace ? » demanda-t-elle, résignée, d’avance, à ne pas aimer la réponse. Mais elle avait promis d’écouter, et d’encaisser. C’était la condition sine qua non pour ne pas le perdre à nouveau, alors que le gouffre était déjà si proche.



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Floyd Lawton


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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyJeu 11 Juil - 0:30


my life is a question and you may be the answer


Cadavre ambulant à la pierre tombale déjà gravée. Tu le sais, que tu ne passeras probablement pas le cap de la quarantaine. Parce que si tu ne te tires pas une balle en pleine tête, Waller se chargera de le faire pour toi. Arrêt de mort signé, âme en suspend, ce dont tu es en train de lui parler, c'est de ta condamnation. Pas celle qui se décide dans un tribunal, mais avec une finalité tout aussi brutale. Pendant cinq ans tu ne t'es pas raccroché à ces quelques mois de sursit, d'années si t'es chanceux, parce que tu subissais plus que tu ne vivais. Tu survivais. Un souffle de plus, un battement de plus, un pas de plus, une victoire quotidienne, des efforts que personne n'aurait pu mesurer. Dire que tu t'es perdu est un euphémisme, et prétendre que tu pourrais retrouver le bon chemin une illusion. Mais maintenant, maintenant que la femme qui se trouve à tes côtés est de retour dans ta vie, t'aimerais pouvoir mettre le sablier du temps sur pause, ou revenir en arrière pour trouver une solution moins radicale que de vendre ton âme au diable. T'as attendu trop longtemps. La faute est réciproque. Il n'y rien que vous ne pouviez affronter ensemble, et tes pires batailles se sont faites sans elle. Si elle avait été là, les choses auraient été différentes. Elle t'aurait aidé à te relever. Elle aurait mis du mercurochrome sur tes plaies. Elle t'aurait empêché de commettre erreur sur erreur, comme si tu cherchais à gagner des points dans un jeu de cartes macabre. Une partie d'échecs contre la Mort. C'est maintenant qu'elle est là que tu réalises combien son absence a été l'épreuve la plus difficile de toutes. L'agonie dans laquelle tu baignes aujourd'hui n'est rien en comparaison du trou béant qu'elle a laissé dans ta poitrine. Avancer à cœur ouvert, respirer à poumon perforé, saigner comme un accidenté. Tu n'as jamais eu de séquelles physiques de guerre, mais bon sang, ce qu'il te reste à l'intérieur est complètement saccagé. Quand elle est partie, t'a tout fait sauter. T'a fait exploser la bombe qui s'est sournoisement placée sur ton palpitant le jour où tu l'as rencontrée, symbole d'une relation tout aussi dangereuse et intense que les champs de mines qu'il vous fallait nettoyer.

Peut-être que tu devrais t’inquiéter de cette réaction, que tu devrais être intrigué par cette absence de cris et de reproches, mais t'en es plutôt soulagé. En Afghanistan vous ne parliez jamais. Enfin, si, tout le temps, mais pas de ces choses là. Pas des fantômes, pas des séquelles, pas des traumatismes. Parce qu'inconsciemment, tu craignais qu'elle fuit en creusant un peu trop profondément. Que le partenaire de confiance se transforme en inconnu inquiétant. Mais à en juger par cette évidente surprise mais sans aucune déception à l'horizon, tu réalises que tu t'es trompé, et que ce qui vous lie est peut-être encore plus perturbant que tu ne l'avais soupçonné. Tu ne veux pas l'entrainer dans ta chute, mais égoïstement, tu n'envisages plus de faire quoi que ce soit sans elle. Est-ce que tu l'attires dans une toile dont elle ne pourra plus se défaire ? Est-ce que tu la tires vers toi, vers cette noirceur qu'elle n'avait jusqu'à présent qu'entrevue  à moitié ? Oui, bien sûr. Bien sûr que tu seras d'une mauvaise influence, bien sûr que tu es une source sans fin de problèmes, mais au moins, cet enfer sera moins pénible à vivre si elle est avec toi. Tu viens de lui exposer ton obscurité, sans pudeur, alors si elle fait le choix de t'y accompagner, la responsabilité ne sera pas entièrement la tienne. Vous avez trop de temps à rattraper, et du temps il t'en reste peu. Tu refuses de feindre quelque chose qui ne te ressemble pas, et tu veux cesser de prétendre, pour t'apaiser, que tu es ce qu'il y a de mieux pour elle. Parce que ce n'est pas le cas. Mais à défaut d'être le mieux, tu es ce dont elle a besoin. Attirée par le dysfonctionnel comme un papillon est attiré par les flammes, ce n'est pas ce qu'on souhaite aux gens que l'on aime, mais que l'on te pardonne, si elle veut se diriger vers le brasier qui te consume, tu ne chercheras pas à l'empêcher de se brûler.

Tu acquiesces à ses questions, accrochant son regard pour mieux le laisser filer après. La suite du récit risque d'être d'autant plus compliqué à encaisser. Illusion ou réelle force de caractère, jusqu'à présent, Layla est restée debout sans broncher. Tous ces coups que tu lui as asséné sans véritablement le vouloir, elle les a enduré avec ténacité. Mais la suite ? Elle tape dans le mille. Pose la question qui compte le plus, celle qui enfoncera le clou dans une blessure déjà purulente. Elle ne dit rien, elle ne te blâme pas une seule seconde, mais ça ne signifie pas pour autant qu'elle n'a pas le souffle coupé. Ses regrets planent, tu les sens vous envelopper de leurs doigts glacés, et ébranler une stabilité que vous n'avez jamais eue mais que tu cherches pourtant désespérément à instaurer. Ce n'est pas sa faute. Elle est partie, mais ce n'est pas sa faute. Ce n'est pas elle qui a placé cette bombe sous ta peau. Si elle est déjà révoltée par le sort qui t'a été réservé, elle va bientôt comprendre jusqu'où ton engagement t'a mené. Après quelques secondes d'hésitation, tu attrapes finalement sa main pour la poser délicatement derrière ta tête, un peu au-dessus de ta nuque « Ça va pas te plaire. ». Là, si elle laisse ses doigts vagabonder sur ta peau, elle sentira un gonflement dur, qui n'a rien d'organique. « Ce que tu sens, c'est une bombe. » Il n'y a pas d'autres façon de le dire. On t'a inséré une bombe prête à exploser comme on insérait autrefois une cassette dans un magnétoscope. T'es pas une marionnette, t'es pire que ça. Kamikaze pas volontaire d'une cause qui t'échappe. Esclave d'une organisation douteuse. « L'enculé qui nous supervise détient la tablette qui contrôle le déclenchement. Si je désobéis, si ils sentent qu’ils perdent le contrôle, si je tente de fuir...boom. » Inutile de lui faire un dessin, les bombes, c'est toute sa vie. Et ironiquement, voilà maintenant que son propre partenaire est directement concerné, sans qu'elle ne puisse, cette fois, faire quoi que ce soit pour la désamorcer.

La main que tu aurais dû lui rendre, tu la gardes pour toi. Tu la laisses retomber entre vous, mais sans la lâcher. Tu emprisonnes ses doigts, tu les entremêles aux tiens. Elle est libre de se libérer de ton emprise, tout comme elle est libre de fuir si elle estime que tout ceci, que toi, c'est beaucoup trop compliqué pour elle. Ce n'est pas parce qu'on parle de ton histoire que tu oublies qu'elle en a une elle aussi. Que tes problèmes n'effacent pas les siens, que ses démons ne sont pas moins forts que les tiens. Ce que tu as vu hier soir était effrayant. Pas le fantôme en lui-même, mais cette idée qu'elle puisse être hanté par un mal qui n'a jamais pu la quitter. C'est douloureux, d'être avec elle, de serrer sa main, mais de pourtant se sentir écarté de tout ce qui a pu se passer dans sa vie. Six mois c'est peu, cinq ans c'est long. Et tu ne vas pas pouvoir patienter encore longtemps. Tu veux savoir, tu veux tout savoir d'elle. Le bon comme le mauvais, le meilleur comme le pire. C'est une avidité sans borne que tu nourris pour sa personne, et qu'importe si cette affection est troublante et chaotique. « J'aurais aimé qu'on puisse avoir le temps de tout rattraper, mais la vérité, c'est que j'ignore combien il m'en reste. » La prochaine mission pourrait être la dernière. Waller pourrait décider de ta sacrifier à tout instant. Demain, dans une semaine, dans un mois, ça fait deux ans que tu vis sur la sellette, et que tu ne dois ta survis qu'à pas grand chose. Tu observes sa main, entrelacée avec la tienne, te raccrochant à ce tout petit geste d'affection pour ne pas sombrer dans un verre à moitié vide. « Je veux pas que tu t'en veuilles, d'accord ? Je veux pas que tu vois ça comme une conséquence de ton départ, c'est pas le cas. » T'es assez grand pour faire tes propres conneries. Tu n'as jamais eu besoin de quelqu'un pour contester l'autorité, chercher la merde, provoquer des remous et mettre ta vie en danger. Tes comme ça, t'as toujours été comme ça, et même si sa présence aurait pu changer les choses, t'es persuadé que t'aurais fini par trouver une autre façon de tout foutre en l'air. Et probablement même en faisant d'elle un dommage collatéral de tes troubles comportementaux. « J'ai toujours fait les mauvais choix, c'est pas ta faute. » A commencer par celui de ne pas la rechercher, par unique crainte d'observer derrière une fenêtre, impuissant et anéanti, une nouvelle vie qu'elle aurait faite sans toi.

 
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Layla Cook


Layla Cook

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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : my life is a question and you may be the answer (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyVen 12 Juil - 1:24


my life is a question and you may be the answer
Ca va pas te plaire. Rien qu’avec cette accroche, elle avait compris que c’était foutu – qu’elle le veuille ou non, il était trop tard pour reculer, et quelque chose allait voler en éclats, ici et maintenant. Et ça ne manqua pas, évidemment. Ca ne manquait jamais. Elle se laissa faire alors qu’il s’emparait de sa main pour la poser sur sa nuque, et elle fronça les sourcils lorsque ses doigts entrèrent en contact avec un relief qui, elle en était sûre, n’avait normalement rien à faire à cet endroit. Et Floyd lâcha l’aveu fatidique. Une bombe. Au figuré comme au sens littéral. Ca se passait en trois temps, elle avait remarqué. D’abord l’onde de choc, la pulsation dans l’air qui coupe le souffle, force tous les organes du corps à faire un bond en arrière, les os qui craquent comme de la craie qui s’effrite au milieu. Ensuite le bruit, qui rattrape enfin le reste, assourdissant. Enfin, l’après-coup, le monde qui tourne, les oreilles qui sifflent, le temps qui passe au ralenti, et la douleur qui fait son entrée fracassante. Cette fois, son corps avait beau être intact, la sensation était exactement la même. Ce que tu sens, c’est une bombe. Et elle s’étonna presque de constater que sa tête était encore entière sous ses doigts, après ce retour en arrière involontaire. Ses explications, elle les entendit à peine, mais elle entendait, encore, le sifflement fantôme qui la hantait souvent, mais jamais aussi fort qu’aujourd’hui. Ce que tu sens, c’est une bombe. Sous ses pieds, un gouffre venait de s’ouvrir et de l’avaler toute entière, avec cet appel du vide qui lui siphonnait les entrailles. Ce que tu sens, c’est une bombe. Et lorsqu’elle toucha le fond, elle ne fit aucun effort pour retenir la déflagration incendiaire qu’elle sentit gonfler jusqu’à frôler l’explosion, et qui s’arrêta là où leurs doigts entrelacés commençaient. Pourquoi est-ce qu’il fallait que ce soit toujours comme ça ? Pourquoi on permettait ce genre de dérive ? Pourquoi on fermait les yeux pendant qu’elle, elle n’avait pas d’autre choix que de les ouvrir en grand pendant qu’on lui arrachait férocement ce à quoi elle tenait le plus ? Et toujours avec la même hypocrisie suintante. Tous des menteurs, tous. Qui se cachaient derrière des faux-semblants, derrière des entités immatérielles pour normaliser leur monstruosité. Derrière des acronymes et des noms officiels pour mieux faire passer la pilule et empêcher les victimes de répliquer. Ace Chemicals. The US Army. ARGUS. Des ennemis impossibles à abattre, des monstres sans visages trop imposants pour envisager la moindre réplique, mais c’était un mensonge ça aussi, pas vrai ? C’était bien un directeur d’usine qui avait donné la consigne de ne pas faire de communiqué à propos de la possible fuite qui avait infecté l’eau de Sitka. C’était bien un de ses supérieurs qui avait signé l’ordre qui l’avait arrachée à ses bombes sous-marines pour la jeter avec une mitraillette au milieu du désert. C’était bien Amanda Waller qui avait décidé de coller une bombe dans la tête de son partenaire pour museler ce rebelle devant l’éternel. Le dénominateur commun, c’était bien toujours le même. Des enfoirés, protégés par d’autres enfoirés un peu trop contents de détourner les yeux et de rester planqués derrière leurs bannières. Amy. Son job. Et maintenant Floyd. Ils étaient en train de le lui prendre, lui aussi, le plus crucial de tous, et il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour l’empêcher. Ses doigts se resserrèrent un peu plus autour de ceux de son partenaire.

Quelque chose, enfoui au plus profond de son être, céda pour de bon. Un barrage irréparable. Un point de non-retour. Quelque chose qui s’éteint et ne laisse la place qu’à un silence solennel et au calme plat.

C’est en baissant les yeux sur leurs mains entrelacées qu’elle se rendit compte qu’elle s’agrippait à cette prise un peu plus fort qu’elle n’aurait dû, comme une ultime défense contre la bague de Zatanna, accrochée à son cou, cachée sous son pull, qu’elle sentait chauffer et brûler contre sa peau – elle en cilla un bref instant et contre-attaqua en ajustant sa main dans celle de Floyd. Paume contre paume – comme disait le poète. Et elle faillit laisser échapper un rire sec. Ne pas s’en vouloir. Elle commença par secouer la tête, non non, c’est ma faute, je t’ai laissé tout seul derrière, si j’avais été là, peut-être que j’aurais pu, si j’avais été là, peut-être que ça aurait été différent, peut-être, peut-être, et encore peut-être. Une infinité de peut-être, là où elle n’aurait souhaité voir que des certitudes. Mais les certitudes avaient eu le temps de partir en fumée, en cinq ans, et maintenant, ils étaient là tous les deux, et tout autour il n’y avait que monstres et dangers qu’elle voyait foncer sur lui sans pouvoir rien y faire. Elle était coincée derrière une vitre de verre, pendant que lui se faisait dévorer dans la cage aux lions. Tout avait tellement plus de sens, maintenant. Mais le prix à payer pour savoir avait été bien plus élevé qu’elle ne l’avait imaginé.

Sa main libre pressée sur son front, Layla ferma les yeux et déglutit, luttant contre le vertige – elle avait blêmi, elle le sentait, et elle se maudit d’avoir l’air mal alors que c’était lui qui avait une bombe dans la tête et pas elle. « Trente ans de prison ou céder au chantage de Waller. Je sais pas si t’avais vraiment une bonne option là-dedans. » souffla-t-elle. Maigre consolation. Seigneur, qu’ils s’étaient bien leurrés, ce premier soir de retrouvailles, à prétendre que tout allait bien, que les choses pourraient retrouver leur cours ordinaire. Elle lui avait promis de ne plus aller nulle part, mais maintenant, elle comprenait bien que le problème, c’était qu’elle ne pourrait pas aller partout où lui devait aller. Leur partenariat, tel qu’ils l’entendaient dans le désert, était mort là-bas. Peut-être que c’était ça, leur point final. Le signal pour elle de tirer sa révérence avant de s’embarquer dans quelque chose qui la dépassait complètement. Elle rouvrit les paupières et ses yeux clairs quittèrent leurs mains pour aller trouver les siens, posant encore cette question muette qu’elle avait déjà posée une fois : et maintenant ? Elle était bien placée pour le savoir, les bombes détonaient toujours tôt ou tard, à moins d’être désamorcées à temps. On lui avait rendu Floyd, mais avec une date limite pas encore spécifiée. Et un jour… cette pensée était tellement odieuse, tellement révoltante qu’elle en bondit sur ses pieds, comme un automate trop remonté. Et tout ce qui l’empêcha de chercher à frapper le premier venu, ce fut un mouvement dans son dos, et la certitude avant même qu’elle ne se retourne que Floyd s’était levé, lui aussi. Il ne suivait jamais personne, Floyd, sauf elle, autrefois, quand elle montrait la voie vers des chemins sûrs. Elle pivota sur ses talons, la gorge nouée, prête à maudire Waller et le monde entier, prête à exploser comme la bombe qu’il avait dans le crâne ; et à la place, elle croisa son regard, et s’y accrocha irrémédiablement.

Et ce qu’elle y lut, ou crut y lire, suffit à la forcer à déposer les armes. Elle suffoquait – mais lui aussi. Lui, ça faisait des années qu’il traversait cet enfer tout seul, parce que par la force des chose, elle n’avait plus été là, et apparemment personne ne s’était risqué à prendre la relève. Et qu’est-ce qu’ils s’étaient promis ? D’être là l’un pour l’autre ? De s’épauler dans les galères, les épreuves, les mauvais choix tactiques ? Et tant pis si c’était mauvais, et tant pis si elle se retrouvait en ligne de mire, tant qu’ils étaient ensemble. Quoi que ça veuille dire, maintenant, cet ensemble. Il y avait trop de variables, dans cette équation, mais Floyd, lui, était une constante. La seule constante dont elle avait besoin pour prendre sa décision. Pour miser sur lui, en dépit du bon sens. La résolution calme se faufila doucement dans ses yeux, qu’elle garda sur lui jusqu’à secouer doucement la tête et lui prendre à nouveau la main, pour l’attirer vers elle. Et ses bras se refermèrent sur lui sans un mot, comme sur cette plage ensanglantée quelques semaines plus tôt, sauf que cette fois, les rôles étaient inversés. « On en n’avait pas là-bas non plus, du temps. Ca ne nous a pas empêchés de devenir ce qu’on est. » fit-elle remarquer à voix basse en raffermissant sa prise. Elle évitait de le regarder, le visage caché dans son t-shirt, à travers lequel elle pouvait presque entendre son cœur battre, peut-être pour qu’il ne voie pas l’humidité dans ses yeux, peut-être pour être sûre qu’il l’écoutait. « Alors celui qu’on a, je te promets de ne plus le perdre à douter de toi. Mais toi, tu dois me promettre de ne pas les laisser te battre. De faire ce que t’as à faire pour qu’on en gagne un peu, du temps, pour que ce connard ne te fasse pas sauter. » La gorge nouée, mais la voix assurée, elle s’écarta un peu et releva la tête vers lui, sans complètement le lâcher. Ca, plus jamais. « Je m’en fous de Waller. Je m’en fous d’ARGUS, ce qui compte, c’est toi. Ca a toujours été toi. » Et elle était bien là, toute la folie de ce dans quoi elle s’embarquait, qui aurait sans doute fait frémir quiconque se souciait un tant soit peu de son sort, mais tant pis. Son choix, elle l’avait fait ; et c’était son nom à lui qu’il portait. C’était aussi simple qu’un claquement de doigts, et à la fois tellement lourd de conséquences. Tant pis. Elle avait les épaules larges. Et Floyd se trimballait depuis trop longtemps un poids bien plus conséquent, sans personne pour l’aider. « Dis-moi ce que je dois faire. » Elle n’avait plus d’arme pour le défendre. Elle ne pouvait plus faire barrage de son corps entre lui et ceux qui cherchaient à l’atteindre. Elle ne pouvait pas l’attraper par le col pour le tirer en arrière avant qu’il ne pose le pied sur un booby trap. Peut-être qu’elle pourrait serrer les dents et rappeler Dane Dorrance pour se renseigner sur ces nouveaux modèles de bombes, mais ça, ce serait pour plus tard. « Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider. Cette fois c’est toi qui as les cartes en main, partenaire. » Les deux survivants dans un monde hostile qui ne cherchait qu’à se débarrasser d’eux. Elle aurait tellement aimé pouvoir lui offrir un îlot sûr et à l’abri de l’orage, où il aurait été en sécurité, où plus rien n’aurait pu l’atteindre. Mais si elle pouvait commencer par lui proposer un peu de compagnie dans la tempête pour tirer le gouvernail récalcitrant, ce serait déjà un bon départ. Même dans le hall de départs d’un aéroport peuplé de fantômes à moitié endormis de si bon matin.


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Floyd Lawton


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Age du personnage : Trente-sept longues années.
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Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyDim 21 Juil - 23:26


my life is a question and you may be the answer


Elle se dérobe, et aussitôt tu la suis, dressé sur tes jambes mais le cœur fragile, pour maintenir le fil invisible qui vous unit et que tu redoutes de voir se casser si elle s'éloigne de trop. Layla, tu ne l'as jamais vu fuir face à une situation – exceptée cette fatidique fois qui vous a tant coûté – mais là, elle bat en retraite, un soldat lassé de se battre et qui ne supporterait pas de tirer une balle de plus, de perdre un camarade de plus. Il y a peut-être de la lassitude dans cette nouvelle épreuve à affronter, et comment pourrais-tu l'en blâmer, toi qui lui offre un nouveau champ de bataille qu'elle n'a pas demandé, loin de l'Afghanistan, là où il ne devrait pas se trouver. Tu le sais, tout autant que toi lors de tes nuits insomniaques, elle s'est déjà questionnée sur ce que serait cette relation si elle était déportée loin de votre enfer de sable. Si les choses seraient différentes, si ce que vous aviez là survivrait à un quotidien plus banal. Et maintenant que vous y êtes, maintenant que vous pouvez enfin trouver des réponses, tu dresses un parterre de bombes à ses pieds, l'obligeant à marcher au péril de sa vie pour te rejoindre de l'autre côté de l'étendue qui vous sépare et qui n'aurait pas dû exister dans un environnement aussi sécurisant qu'un aéroport. Si tu restes quelque part le même homme, dans cette vie là, tu ne peux pas cacher les monstres qui habitent les tréfonds de ton esprit, et tu te dois de dévoiler toute la noirceur qui t’habite, tout en priant pour que votre statut privilégié de partenaire survive aux pires horreurs que tu as à lui dévoiler. Parce que oui, tout ça n'est pas la fin de l'histoire, il reste encore beaucoup de chapitres dans le livre dérangeant de ton passé. Est-ce qu'elle aura le courage de le lire jusqu'au bout ? Est-ce que si tu restes à ses côtés, il sera plus facile pour elle de le terminer ? Quand elle se retourne plutôt que de poursuivre sa fuite, tu sais que oui. Elle n'a pas besoin de dire quoi que ce soit pour que tu comprennes : elle et toi, vous n'avez aucune frontière.

Tu accueilles son étreinte comme une bouffée d'air salvatrice après être passé à deux doigts de l'asphyxie. Ce contact, tu ne pourrais lui avouer combien tu en as besoin. Des gestes, finalement, que vous ne vous autorisiez que très peu là-bas, et qui prennent un tout autre sens aujourd'hui. Le résultat de longues années séparés d'une moitié vitale, et qui ont renforcé une évidence qui existait déjà. Deux corps qui s'épousent à la perfection, deux âmes qui n'ont de cesse de vouloir élever l'autre au plus haut. Ce qu'elle te dit, Layla, c'est tiens bon, maintenant je suis là. Et tu ne t'es jamais senti aussi proche d'elle que maintenant. Pas même dans cette base, où ta vie ne tenait à plus grand chose, mais qu'elle est quand même parvenue à sauver. Ou dans vôtre tente, à écouter de la musique pendant des heures, à refaire un monde que vous saviez pourtant impossible à changer. Non, c'est maintenant que tu ressens ce qui t'attache à elle le plus intensément, tandis que tu refermes tes bras, froissant son haut avec tes doigts agrippés au tissu. Mais il te faut plus. Toujours plus. Alors quand elle s'écarte légèrement, après plusieurs secondes à t'être simplement focalisé sur sa respiration et ses mots, tu en profites pour venir glisser tes mains sur ses joues, captant son regard pour ne plus le laisser se dérober. « Je vais pas les laisser gagner, je suis trop borné pour ça. » Tu esquisses un fin sourire qui se veut rassurant, mais la vérité, c'est que parfois c'est difficile. Parfois, t'aimerais juste que tout s'arrête. Du moins, c'était le cas avant. Aujourd'hui, t'as une nouvelle raison de ne pas baisser les bras et d'affronter toutes les saloperies qu'on balancera sur ton chemin. Parce que si t'as pleinement conscience d'avoir besoin d'elle, tu sais qu'elle a tout autant besoin de toi. Et plus jamais tu ne lui feras ressentir ce manque. Plus jamais tu ne veux être séparé d'elle, ou laisser qui que ce soit essayer de le faire.

Boom, la portée de la relation. Boom, l'addiction. Boom, voilà l'effet que te procure les confidences de te partenaire. Mais ça n'a rien d'une déflagration désagréable, ou de morceaux de shrapnels qui se logent sous la chair. C'est plutôt une explosion d'émotions positives, comme une lueur d'espoir dans pénombre la plus opaque. Elle ne réalise pas, Layla, à quel point ses mots te font l'effet d'une dose de morphine après des années de souffrance insoutenable. Elle et toi, toi et elle, toujours ensemble, qu'importe l'adversité. Une relation qui en a amusé certains, intrigué d'autres, mais depuis le début, et avant vous, ils avaient conscience de la particularité de ce qui vous unissez. Peut-être aussi de son absurdité ? Parce que oui, il faut l'admettre, tout ceci est fou, insensé et parfois destructeur. Vous vous soutenez, coûte que coûte, et c'est probablement le plus bel aspect de votre union, mais il y a aussi cette autre facette, plus sombre, où pendant longtemps vous vous êtes faits du mal. Une douleur nourrie par l'un et l'autre, et que vous cherchez maintenant à apaiser, désormais conscients de l'impact de l'absence. Vous n'êtes pas parfaits, vous n'avez jamais prétendu l'être, et encore moins quand vous êtes ensemble, mais c'est vous, et être là ce matin, à une heure aussi matinale dans un aéroport de Métropolis pour vous expliquer, c'est bien la preuve que c'est déjà largement suffisant. Quelque part, et sans même que tu t'en rendes compte, c'est elle que t'a choisi aussi. Toujours ?

« Je sais pas... » Et c'est bien la première fois que tu avoues ne pas savoir, toi qui fais toujours en sorte de trouver une solution, qu'importe la difficulté de la tâche, et surtout quand elle est associée à un bordel sans nom. Mais là, c'est d'une bombe placée dans ta tête qu'il s'agit, de ta propre vie sur la sellette, et de Layla, que tu viens de lier à tout ça en lui avouant la vérité. T'aimerais que ce soit aussi simple qu'à l'époque où elle désamorçait n'importe quelle bombe, mais là, t'as bien peur que ce soit au-delà de ses compétentes, aussi aiguisées soient-elles. Alors pour faire passer cette nouvelle réponse qui ne lui conviendra pas, tu déposes un baiser sur son front, affectueux, à l'image de tout ce que tu ressens pour elle, avant de la prendre à nouveau dans tes bras. Ce n'est pas un échappatoire, c'est simplement que t'as besoin d'un peu de temps pour y réfléchir. Et, surtout, parce que ce qui te passe par la tête n'est probablement pas les idées que tu devrais exprimer à vive voix. Là, tout de suite, ce que tu aimerais lui dire c'est reste avec moi. Qu'elle oublie son vol, qu'elle oublie ses obligations à Morro Bay, et qu'elle passe cette journée avec toi. Égoïstement. Un souhait sincère qui ne franchira pourtant pas la barrière de tes lèvres, trop conscient qu'elle serait foutue de dire oui. « Ou alors, ce que tu peux faire, c'est m'aider à gagner du temps, jusqu'à trouver la solution qui me permettra de plus me séparer de toi. Dans la limite du raisonnable, promis. » Car à tes yeux, il ne s'agit pas uniquement de la bombe, mais aussi de ces inévitables séparations chaque fois que tu seras appelé à rentrer pour une mission de la Suicide Squad. Tu ne sais pas ce que cette confidente signifie réellement, ni tout ce qu'elle implique, t'essayes juste de maintenir ta promesse de ne plus jamais lui mentir. Vous étiez inséparables là-bas, et tu ne te vois pas adopter un autre fonctionnement ici.

Tu n'oses pas regarder l'heure, parce que cette fois, c'est elle qui est condamnée à partir. Et tu n'es pas certain de trouver la force de rompre complètement l'étreinte. Le seul espace que tu autorises, c'est celui dont vous avez besoin pour parler les yeux dans les yeux. Comme maintenant, alors que tu aimerais aborder un autre sujet avant qu'elle ne s'envole vers chez elle. « Et l'autre chose, c'est me parler de ta bombe à toi. » Qui n'a peut-être pas la même apparence que la tienne, mais qui s'est révélée tout aussi dangereuse hier soir. Cette inconnue, ce fantôme dont tu as essayé de l'arracher. « Y a pas que la mienne qu'il faut désamorcer. » C'est une demande de te laisser entrer dans son intimité, là où même avant tu n'as jamais mis les pieds, mais qui aujourd'hui est nécessaire. Loin de toi l'idée de la brusquer, simplement, quand tu vois l'effet qu'elle vient d'avoir sur toi et tes maux mal soignés, t'aimerais sincèrement avoir le même sur elle. Et puis, finalement, aborder des sujets aussi graves, c'est une bonne excuse pour la garder au plus près de toi.

 
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Layla Cook


Layla Cook

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Age du personnage : 33 ans.
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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : my life is a question and you may be the answer (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
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+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
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+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyMar 30 Juil - 0:19


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Je ne sais pas. Il avait raison, cette réponse ne lui plaisait pas du tout, et lui arracha une moue boudeuse, trop habituée qu’elle était à toujours avoir des solutions à tout, même les plus risquées – mais elle se laissa manipuler, sans protester, en se raccrochant à l’étonnante délicatesse de ses mains sur son visage, de ce baiser sur son front. Ca aussi c’était nouveau, maintenant qu’elle y pensait. Paradoxalement, dans le désert, trop d’yeux curieux les avaient scrutés en permanence, trop de barrières étaient encore levées, trop de dangers rôdaient autour d’eux pour que ce genre de geste ait sa place entre deux salves de mitraillettes. Ni l’endroit, ni le moment, jamais. Et ici, et maintenant ? Le monde se dérobait toujours à leur contrôle, les mitraillettes avaient cessé de rugir, remplacées par une bombe dans un crâne, les vieilles barrières étaient tombées en désuétude, et plus personne ne les regardait, parce que tout le monde s’en foutait. Laissés pour compte, et enfin laissés tranquilles. A peu près. Et il en avait fallu, du sang et des larmes, pour en arriver à ce résultat. Des sillons rouges et des sillons salés qu’elle devinait en transparence de son récit, que Floyd avait sans doute volontairement raccourci ou édulcoré, mais l’essentiel était là. Tout avait tellement plus de sens, maintenant. Sans se poser de questions, elle passa ses bras autour de sa taille et lui rendit sa nouvelle étreinte. L’absence de ses enfants. Le divorce difficile. Son silence volontaire quand elle lui avait posé des questions impossibles à répondre, autour de ce petit-déjeuner. Son départ précipité. Son explosion de colère, la veille au soir, sur le port. Ses mots qui éclataient encore dans son esprit et laissaient partout des traces de shrapnels. Il avait eu raison. Elle n’avait rien mesuré. Elle n’avait rien vu venir. Et elle peinait encore à distinguer toutes les ramifications, toutes les implications de son appartenance à la Suicide Squad, tous les squelettes dans le placard, toutes les horreurs dont il avait dû être témoin, ou complice. Elle ne savait rien, encore. Sentant la colère la prendre à la gorge, elle se força à caler sa respiration sur celle de Floyd, à se concentrer sur sa voix, sur sa requête suffisamment floue pour être laissée à interprétation, et elle hocha la tête. « Promis. » répondit-elle, sans vraiment savoir ce qu’elle promettait, mais ça n’avait pas vraiment d’importance, tant que la finalité, c’était qu’ils restaient ensemble. Si la fin justifie les moyens, elle n’a jamais été aussi convaincue d’être prête à tout pour s’en assurer. A défaut d’être sûre de quoi que ce soit d’autre.

Puis vint son tour, et Floyd avait beau y mettre tout le tact dont il était capable, quelque chose en elle se révulsait, viscéralement, à l’idée de s’approcher de près ou de loin de cette bombe-là. Parce que sitôt qu’elle ouvrirait la bouche, sitôt qu’elle se mettrait à conter l’histoire, elle prendrait corps, et l’inévitable deviendrait inéluctable. Et pourtant, ce n’était même pas l’histoire qu’elle devrait avoir peur de lui raconter. C’est qu’elle en avait collectionné, elle aussi, des histoires peu avouables, entre les Devils, et Atlantis, et – oh seigneur. Brutalement, avec la puissance d’un ascenseur en chute libre, son cœur sombra dans sa poitrine. Waller avait cherché Orm, ce jour-là, sur cette foutue plage – et à ce moment-là, elle n’en avait pas fait grand cas, prête à assumer toutes les conséquences qui découleraient de sa complicité avec la fuite d’un des hommes les plus recherchés de la planète. Mais maintenant que Floyd avait confirmé travailler pour cette sorcière ? Maintenant que ses conséquences à elle pouvaient l’atteindre lui ? Sentant qu’il cherchait son regard, elle baissa le sien, la mort dans l’âme. Il avait eu peur de lui dire la vérité, mais finalement, retournement de situation ironique, ses zones d’ombre étaient sans doute aussi empoisonnées que les siennes. Et son petit fantôme – elle aussi, elle était dangereuse. Mais ça, au moins, elle pouvait peut-être faire quelque chose. Et ça commençait par se forcer à extirper son récit d’une gorge trop souvent fermée, alors même que son héroïne tragique tentait, même maintenant, de la museler. Trop consciente que cette fois-ci, la vérité aurait des conséquences, et que cet homme-là pourrait bien être l’argument qui causerait sa perte. Layla prit une longue inspiration. On bloque. On expire. Et on se lance. « C’est exactement comme je t’ai dit sur les docks. » commença-t-elle d’un air sombre, et distant. Pas avec lui – réflexe professionnel, elle se détachait de ce qui pouvait l’atteindre, de ce qui pouvait lui sauter à la figure d’un instant à l’autre, impassible, insensible. Stratégie de survie qui avait trop souvent fait ses preuves, sans qu’elle ne se soucie des effets secondaires. « Amy – Amelia, mais tout le monde l’appelait Amy – et moi, on était amies depuis le berceau. On a grandi ensemble, à deux maisons l’une de l’autre. Inséparables. A Sitka, en Alaska. Un coin tranquille, au bord de la mer, sans histoires. » Les informations tombaient une à une, l’histoire ajustée à mesure qu’elle se souvenait à quel point ils avaient peu parlé de la vraie vie, en Afghanistan, et qu’il lui fallait planter le décor qu’elle n’avait jamais cru nécessaire de lui donner. « Quand on a eu treize ans, ils ont ouvert une usine de produits chimiques, une succursale d’Ace Chemicals. A cause d’un défaut de construction non-déclaré, des produits ont fuité. Dans l’eau de mer, dans l’eau potable, partout. On est tombées malades en même temps. On a été hospitalisées en même temps. » Tac, tac, tac. Son récit était haché, fossilisé, si bien ancré dans la roche qu’elle devait y aller à coups de pioche pour en extraire des éclats mal formés et mal dessinés. Dans sa poitrine, son cœur se débattait si fort qu’il lui semblait prêt à s’arracher à sa cage thoracique. Elle regardait droit devant elle, plutôt que Floyd, les yeux perdus dans une chambre d’hôpital qu’elle était la seule à voir, mais elle ne le lâchait pas pour autant. Son ancre dans le présent, son assurance qu’elle en reviendrait, de ce petit voyage le long du fleuve des souvenirs. Tant que Floyd était là, elle trouverait toujours un moyen de retourner vers la rive. Même si c’était douloureux. « J’étais plus résistante, plus solide. Je m’en suis sortie. Pas elle. » La voilà, sa bombe à elle. Une gosse qui y était restée, pas l’autre. Elle baissa les yeux, avant d’enfin les relever et croiser son regard, le menton droit, à défaut d’une voix aussi assurée qu’elle l’aurait voulue. « C’est Zatanna qui a réalisé qu’elle me suivait encore, il y a quelques mois. Elle m’a harcelée jusqu’à ce que je l’écoute – elle pense que mon… déni, à la mort d’Amy, lui a permis de s’accrocher à moi au lieu d’aller là où vont normalement les morts. Et de s’accrocher encore, depuis dix-huit ans. » Dix-huit putain d’années, où elle n’avait rien réalisé. Comment aurait-elle pu ?

L’histoire avait beau être sortie, Layla n’était pas certaine de s’être soulagée d’un poids. Ce n’était pas la première fois qu’elle la racontait, mais elle espérait que ce serait la dernière ; parce que cette histoire n’était plus qu’une histoire, qu’elle avait débordé sur le présent, de manière alarmante, et qu’enfin, elle avait pris la mesure du problème. Ou accepté de regarder les choses en face, si vous demandiez à Zatanna, qui avait l’air de s’y connaître bien mieux qu’elle. « Elle n’a jamais fait de mal à personne, avant-hier soir. » crut-elle nécessaire de préciser, en regardant bien Floyd dans les yeux, pour l’en convaincre. C’était pour ça, qu’elle n’avait pas agi, après les avertissements de Zatanna, pendant l’hiver. Parce que si elle était la seule victime, au fond, ce n’était pas si grave. Mais ce n’était plus le cas, désormais. « Difficile de dire à quel point elle m’a influencé moi, en dix-huit ans, mais la nuit dernière, c’est la première fois qu’elle s’en prenait à quelqu’un d’autre, à cause de cette… magie qui a tout déréglé. » Ce n’était plus le cas, et son partenaire s’était retrouvé en ligne de mire. Et pour la première fois de sa vie, Layla en avait voulu à l’enfant innocente et malheureuse qui la vampirisait depuis bientôt deux décennies. « C’était la fois de trop. » Quelque part, dans un pan suspendu entre les mondes, une âme frissonna. Le compte à rebours était lancé. Cette fois, Amy avait commis l’irréparable. En s’en prenant à Floyd, elle avait scellé son propre sort – incapable qu’elle avait été de voir qui, entre eux deux, Layla choisirait. Que pour une fois, elle miserait sur la vie, plutôt que sur un fantôme. Son regard s’adoucit, alors que sa résolution se consolidait, ici, dans cet aéroport, avec son bras autour de ses épaules comme une chape de plomb rassurante. Eux deux contre le reste du monde, ça commençait là. Il avait ses zones d’ombre, ses bombes en pagaille, et elle aussi – mais elle, il y en avait au moins une qu’elle pouvait désamorcer avant qu’elle ne l’atteigne.

Il fallait bien commencer quelque part, pas vrai ?

« Je vais trouver une solution. Je ne sais pas encore quoi ni comment, mais il est temps qu’elle s’en aille. Sinon elle cherchera encore à t’atteindre, je le sens. Et je refuse de la laisser faire. » Elle soupira, puis tenta un sourire sans réelle joie. « T’es pas le seul à te trimballer ton lot de bizarreries, en ce moment. » Mais les autres, elles, seraient le récit d’une autre fois. S’ils pouvaient les supporter.


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Floyd Lawton


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Age du personnage : Trente-sept longues années.
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Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptySam 10 Aoû - 12:10


my life is a question and you may be the answer


Tu lui remets le flambeau encore chaud de l'histoire à conter. Pas parce que tu t'y brûles, au contraire, tu aimerais que tes bras suffisent à la protéger des assauts des souvenirs. Non, c'est simplement pour l'aider à y voir plus clair, éclairer le labyrinthe de sa mémoire pour qu'elle puisse retrouver le chemin qui la sortira du dédale. Ce n'est pas un piège que tu lui tends, c'est un poing que tu frappes contre la porte de son existence. T'aimerais pouvoir y entrer, pénétrer son espace aussi privé que vital, avoir la chance de porter ses fardeaux, partager ses souffrances. Tu n'as rien du prince charmant, et elle n'a rien de la princesse en détresse, mais tu escaladerais la tour de sa prison sans hésiter une seule seconde, pour l'en libérer, qu'importe ce qu'il te faudra braver. Tu combattrais le dragon de son passé à mains nues. Tu chasserais les sorcières aux pommes empoisonnées. Votre histoire n'est pas un conte de fée, pourtant, alors même que tu renforces une étreinte réconfortante avant qu'elle ne s'élance, tu aimerais croire en votre chance d'obtenir le happy end. Parce que t'as déjà vécu sans elle, tu sais ce que c'est de ne pas sentir son regard apaisant posé sur toi, comme un baiser magique sur une plaie encore fraiche, et rien ne te ferait retourner à une vie où elle ne tient aucune place, où tu dois avancer à cœur ouvert sans personne pour couvrir tes arrières. Il y a tellement que tu aimerais pouvoir lui dire sans savoir comment le faire, alors tu lui demandes de l'aide, tu cherches l'appui de ta partenaire pour trouver le courage d'avancer en équilibre sur le fil de votre histoire. T'es déjà tombé une fois, te rattrapant de justesse à la force de ta poigne, mais malgré ce premier échec, tu n'as pas oublié pour autant que l'on obtient rien sans risque. Tout comme on ne construit rien sans écorchures. Layla, tu la connais sur le bout des doigts tout ne sachant rien d'elle. Un paradoxe que tu aimerais amener à son terme, même si l'accouchement s'annonce douloureux. Tu frappes encore sur sa porte, et cette fois, tu l'aperçois de l'autre côté de l'embrasure, t'invitant non sans appréhension, à rejoindre le jardin bordélique de son existence.

Tu le sens ce détachement soudain, quand elle commence son récit, comme si elle venait subitement de se transformer en une forme mécanique et impersonnelle. Tu cherches son regard, mais c'est des points invisibles dispersés aléatoirement qui trouvent son attention. Et tu sais déchiffrer ce comportement, sans essayer de l'en détacher, parce que tu devines à quel point il devient bénéfique quand il s'agit de mettre des mots sur une souffrance qu'elle t'avait jusqu'à présent cachée. Mais malgré ces confessions tardives, t'es persuadé qu'elles arrivent exactement au bon moment. Leurs places n'était pas dans la poussière, sous un soleil écrasant afghan, entre deux instants de brefs répits. Non, cette histoire là mérite d'être évoquée durablement, calmement, sans rien ni personne pour vous en détourner. Peut-être qu'un aéroport qui se remplit de plus en plus de voyageurs pressés n'est pas parfait non plus, mais ces gens, ceux qui marchent tout autour de vous, sont moins réels pour toi qu'Amelia. Son fantôme, pour toi, à cet instant précis, existe dans votre réalité, sous la couverture abstraite que t'as dressé au-dessus de vos têtes pour la protéger du décor ambiant, contrairement à toutes ces enveloppes humaines que tu pourrais pourtant toucher en tendant simplement ton bras. Elle, les fragments de son passé, et c'est tout.

T'accroches ses iris, et tu les lâches plus, l'obligeant à se focaliser sur le présent que tu représentes pour l'éviter de se perdre dans le passé chaotique. Même si tu n'en doutes pas, c'est un exercice duquel elle est déjà sortie, puisque tu n'es pas le premier à découvrir l'histoire d'Amy, Ace Chemicals et des tragiques événements qui en ont découlés, comme le poison dans leur eau contaminée. Il est fort le traumatisme. Si fort qu'il en est devenu concret. Qu'il s'est matérialisé en cette perte brutale. Comment pourrait-il en être autrement, quand une enfant perd sa meilleure amie dans des circonstances qui n'ont pas leur place dans une vie aussi précoce. Tu t'es juré de ne pas interrompre son récit, alors tu la laisses poursuivre, sans cesser de manifester ta présence à ses côtés de regards appuyés ou d'étreintes renforcées. Tu écoutes, sans broncher, les aventures d'Amy dans un quotidien qui n'est pas le sien. Une âme attachée à celle qui était comme son double, et qui n'a pas appris depuis à vivre sans elle. Et bien sûr, là-dedans, il y a des éléments troublants qui mettent le feu à ton inquiétude déjà sous-jacente et arrosée d'essence. Où commence Layla et où s'arrête Amy ? A quel point ont-elles été liées ? Et que se passera t-il, quand viendra l'heure de les dessouder ? Des questions légitimes qu'elle est probablement la première à se poser. Quand on vit pendant dix-huit ans avec un fantôme, même sans s'en rendre compte, la rupture est à la hauteur du souvenir : douloureuse. « Que de la magie ? » Tu ne doutes pas une seule seconde que ce qui s'est passé hier a été le déclencheur, le doigt sur la gâchette, mais tu refuses de croire qu'il s'agit uniquement de forces magiques extérieures. Si Amy s'est attaquée à toi, c'est parce qu'elle s'est sentie menacée. C'est qu'une gosse, une gosse paumée à la mort prématurée, tu sais que tu ne devrais peut-être pas chercher de logique dans tout ça, mais t'es persuadé que ce qui te lie à elle lui déplait terriblement. Parce que pour la première fois depuis bien longtemps, tu es celui qui a de l'influence sur Layla.

Vous fonctionnez bien. Vous fonctionnez même étonnement bien – pour deux personnes qui ont été séparées pendant cinq ans. C'est ce que tu te dis, alors que vous venez tous les deux de franchir une étape difficile, celle du premier pas vers l'intimité. Vous avez braqué une lampe torche sur vos zones d'ombre, faisant assez confiance à l'autre pour prendre le risque de les éclairer. Tu t'en fiche de son Casper. Non, c'est pas que tu t'en fiche, c'est simplement que rien, absolument rien ne pourrait t'effrayer quand il s'agit d'elle. Elle pourrait avoir une horde de zombies à ses trousses que tu resterais quand même à ses côtés, tâtant de la batte ceux qui chercheraient à s'en approcher. Alors oui, être liée à un fantôme n'est pas chose commune, et c'est bien évidemment un peu déstabilisant d'apprendre officiellement son existence malgré la démonstration musclée d'hier soir, mais si elle a accepté que tu sois un mercenaire, ex-taulard et larbin de la Suicide Squad, tu peux bien accepter ses tourments à elle. Rares sont les passés entièrement plaisants, et Layla n'échappe pas à la règle. « Je veux pas que le prix à payer te mette dans un quelconque danger. » Parce que ça, en revanche, tu ne l'accepterais pas. Plutôt subir de temps en temps les assauts possessifs d'Amy que de la laisser mettre sa vie en péril pour s'en débarrasser. Bien. On respire. L'histoire est terminée mais tu ressens encore son impact dans ta poitrine qui tambourine, et l'air manquant te donne l'impression d'un écrasement soudain de ta cage thoracique. Trouver les bons mots. Rassurer. Ce qui est simple chez beaucoup ne l'est pas forcément pour toi, plus habitué au mutisme désinvolte qu'à l'ouverture d'esprit. « Y a d'autres gens dans ton entourage qui ont aucune envie de te partager avec moi ? Que je sache à quoi m'attendre. » Tu l'as vu son sourire, bien que forcé, il s'est dessiné aux coins de ses lèvres, avec la tentative d'atténuer la gravité de ses propres propos. Alors cette ouverture, tu t'y engouffres, en essayant à ta façon de lui faire comprendre que toi non plus t'as pas peur des obstacles qui pourraient se dresser contre vous. Qu'ils prennent la forme de Waller ou de fantômes, t'as pas peur. Jamais quand elle est là. « Un loup-garou stalker peut-être ? Ou une goule trop jalouse ? Vas-y, dis-moi dans quoi je m'engage. » Tu ne cherches pas à transformer sa tragédie en une blague pour détendre l'atmosphère, mais à ce qu'elle sache que tout ceci n'est pas un problème pour toi. Que tu seras près d'elle quand viendra le moment fatidique de lui dire adieu. Qu'elle n'aura plus jamais à être seule pour quoi que ce soit. Cette fois, c'est une promesse silencieuse que tu lui fais, mais qui a tout autant d'importance que celles prononcées de vive voix.

Chacun ses démons. Chacun ses monstres sous le lit et ses squelettes dans le placard. Finalement, ce qui vous unit, c'est l'équivalent d'accepter les dettes de l'autre. A la vie à la mort, pour le meilleur et pour le pire, toutes ces choses que l'on prononce solennellement lors d'une cérémonie maritale, et qui peuvent s'appliquer à ce qui vous unit. Vous n'avez pas de bague au doigt, pas de contrat à signer, mais rien à envier à ces couples mariés qui partagent tout. Layla n'est peut-être pas ta femme, mais elle est ton âme-soeur, et finalement, avec le recul nécessaire, tu réalises maintenant que cette fusion indescriptible aura même pris le dessus sur ta propre union, jadis. « Quoi que tu décides de faire pour Amy, je serai là. Y a plus rien que tu devras affronter seule. » Tu prononces tes mots sans la lâcher, miroir de ce qui est encore aujourd'hui inchangé : le sort du monde t'importe moins que celui de ta partenaire.

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Layla Cook


Layla Cook

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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : my life is a question and you may be the answer (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyVen 16 Aoû - 21:27


my life is a question and you may be the answer
« Non, pas que de la magie. » admit-elle sans prendre de gants – à quoi bon. Elle savait qu’Amy ne s’était pas emportée qu’à cause de l’influence de la magie, il le savait aussi : Zatanna avait simplement permis au petit fantôme de passer à l’action, sans créer l’intention. L’intention, elle était là bien avant. Quand Layla l’avait repoussé, sous l’impulsion d’une colère incontrôlable, quand les mots avaient dépassé sa pensée, elle ne l’avait pas réalisé sur le moment, mais elle l’avait perçue, cette petite voix qui chuchotait imperceptiblement à son oreille, déliant ses messages subliminaux et tirant juste assez de fils pour que leurs deux volontés se confondent à n’en plus savoir où l’une commence, ni où s’arrêtait l’autre. Parce qu’il était un danger, parce qu’il menaçait le monopole de son attention, parce qu’il n’y aurait pas de place pour eux deux et que son arrivée à lui sonnait nécessairement le glas de son départ à elle. Un départ par trop repoussé, et qui n’en ferait que d’autant plus mal, mais elle n’avait personne d’autre à blâmer que sa propre sottise. Elle avait traîné, tardé, et il n’avait rien fallu de moins qu’un électrochoc pour la ramener à la raison ; et c’était à Floyd qu’était revenu ce rôle ingrat, confirmant par la même occasion que cinq ans n’avaient absolument rien changé à la place qu’il s’était taillé dans sa tête, dans son cœur, et dans son âme. Au cas où l’intensité de leurs retrouvailles laissait encore le moindre doute à ce sujet, cette soirée désastreuse et l’intervention d’Amy avaient au moins eu ce mérite de les envoyer valser d’un véritable choc sismique. Il y avait du regret dans ce constat : regret de ne pas avoir eu la chance d’en arriver à cette conclusion à son propre rythme, sans avoir l’impression d’avoir été jetée sur un ring et d’encaisser coup après coup, d’avoir eu à en passer par les larmes et les cris, mais c’était peut-être inévitable, pour deux vieux soldats qui n’avaient jamais connu que les bombes et les balles et cherchaient encore leurs repères dans un quotidien où la tranquillité était trompeusement factice. Mais ça y était. C’était au moins ça. Ce que ça voulait dire pour eux, au regard des vérités crues et difficiles qui avaient fini par retrouver le chemin de la lumière ces dernières heures, elle n’aurait pas su le dire, mais ce que ça voulait dire pour elle, vis-à-vis de lui, elle commençait à le déchiffrer.

Elle n’aurait pas dû, mais elle haussa légèrement les épaules quand même, à la mention d’un possible danger, réalisant trop tard qu’il risquait de mal interpréter cette apparente nonchalance – non, Layla n’avait pas grand-chose d’une inconsciente courant droit au suicide sans se soucier des conséquences, mais n’était-il pas bien trop tard pour l’éviter, le danger ? Elle avait un fantôme homicide chevillé au corps, lui une bombe attachée sous son crâne reliée à une agence gouvernementale plus que douteuse. Et ça n’était qu’un début. Le danger, il était déjà là, et ils n’allaient pas avoir d’autre choix que de composer avec. Mais promis, elle serait prudente – plus que d’habitude. Elle lui fit cette promesse en silence, en relevant les yeux pour attraper au vol son propre trait d’esprit, et en lui répondant d’un rire silencieux, même si simultanément, elle avait envie d’éclater un rire nerveux et épuisé, en songeant à combien il tapait juste sans le savoir. Arrête d’avoir un si bon instinct, Floyd, s’il te plaît. « Hmm. Quelque chose dans ce goût-là. » se contenta-t-elle de répondre sur le même ton – après tout, il lui aurait suffi de remplacer ‘loup-garou’ par ‘guépard’ et ‘goule jalouse’ par ‘Atlante génocidaire’, et le compte y était. « Mais sinon, non. Juste toi. » Elle l’avait bien reçu, son message, même maladroitement enterré sous quelques plaisanteries. Ils n’allaient pas apprendre à parler correctement du jour au lendemain – qu’on leur pardonne d’osciller entre brutale honnêteté et humour incertain quand ils essayaient. Mais c’était le meilleur moyen qu’ils avaient trouvé pour encaisser les cinq années qui leur revenaient brutalement en pleine face, et le changement de décor radical qui allait avec. En sous-texte, il lui promettait, à son tour, d’être là coûte que coûte, renouvellement de vœux déjà formulés quelques semaines plus tôt, mais qui prenaient un tour tellement plus concret maintenant qu’ils savaient réellement ce que ça voulait dire. Et Layla, enfin, s’autorisait à y croire ; et si lui raconter l’histoire d’Amy n’avait fait qu’ouvrir plus encore une plaie déjà à vif en enclenchant l’inévitable compte à rebours, la promesse de Floyd de ne pas la laisser l’affronter (non, de ne plus rien la laisser affronter) seule, elle, la déchargea d’un tel poids qu’elle resserra son étreinte autour de sa taille comme pour se convaincre qu’elle n’était pas en train de rêver et qu’il n’allait pas se volatiliser dans la seconde qui allait suivre. Mais non. Il était là, son partenaire. Cette fois, il était vraiment là. Et il y avait encore un millier de questions auxquelles elle n’avait pas de réponse, mais la certitude qu’elle en retirait, de cette dernière épreuve en date, c’était qu’elle ne se voyait plus nulle part ailleurs qu’à ses côtés, quelle que soit la noirceur qui se cachait encore derrière ses plaisanteries et sa pudeur.

Ding – dong. « Les passagers pour le vol American Airlines vers Coast City, départ prévu à… » La voix de l’annonciatrice de l’aéroport, cristalline et impersonnelle, vint faire éclater leur bulle, et alors seulement Layla réalisa qu’il y avait bien plus de passagers que lorsqu’ils s’étaient retrouvés, et sa poitrine se resserra à l’idée de mettre un terme à cette conversation, et devoir le laisser repartir. L’avion ne décollerait pas avant vingt minutes encore, ce qui leur laissait le temps de discuter pendant que les autres passagers faisaient la queue, juste là, au comptoir d’embarquement, et tant pis elle passerait en dernier, et – le comptoir d’embarquement, juste là ? Interdite, Layla se détacha de Floyd pour fixer le fameux comptoir en fronçant les sourcils, avant de reporter son regard chargé de perplexité sur lui. « Attends, comment… » Ah non, hein. Ils n’allaient quand même pas se faire interrompre par le service de sécurité de l’aéroport qui allait lui sauter dessus et le mettre dehors ? Elle le détailla de haut en bas, se demandant comment il avait réussi à passer les portiques de sécurité, et alors seulement, remarqua le billet qui dépassait de sa poche. « … t’as pris un billet pour Coast City ? » demanda-t-elle, interloquée – et stupéfaite de ne se poser la question que maintenant. « Mais t’es arrivé avant moi ? Pourquoi tu m’as pas juste attendue dehors ? Pourquoi – mais… ok, j’arrive même plus à réfléchir. Ca suffit. » Seigneur, à quel point était-il épuisée pour avoir complètement survolé cette information-là ? Est-ce que c’était à ça que ça ressemblait, une crise de nerfs ? Elle qui n’en avait jamais fait de sa vie, ce serait une première. Elle passa sa main sur son visage et secoua la tête, laissant passer un instant de flottement, avant de laisser, pour une fois, son cœur parler avant sa tête. « Et si tu venais avec moi ? » A Coast City. A Morro Bay. Loin de Metropolis et des souvenirs moches qu’ils y laissaient, loin de Gotham, loin de tout le reste. Elle abusait, quand même. Elle venait de passer la nuit à le repousser, et maintenant, elle voulait l’embarquer, mais cette fois, son intuition lui soufflait que ça se passerait mieux. Amy ne reprendrait pas le contrôle, la colère et la rage non plus, fermement muselées et sous contrôle. Et surtout, ils ne seraient que tous les deux, et ils n’avaient jamais été plus forts que quand ils étaient dans leur monde à eux, loin de celui qui s’acharnait à leur rendre la vie impossible. Là, maintenant, c’était tout ce qu’elle voulait : un peu de temps avec lui, sans présence parasite, sans personne pour semer la discorde ou s’interposer entre eux. « C’était trop court. On a encore des choses, à se dire non ? J’ai plein de questions pour toi, sur la Suicide Squad, pour… savoir à quoi me préparer, exactement. » Evidemment qu’elle allait s’inquiéter sitôt qu’il partirait en mission, alors elle voulait en savoir le plus possible, pour être prête à parer à toute éventualité. Pour savoir aussi, ce dans quoi elle ne pouvait pas l’accompagner, mais dont elle pourrait peut-être l’aider à se relever. Peu importe ce dont il avait besoin, elle s’adapterait, et elle ferait de son mieux pour le lui offrir. « Ton canapé t’attend encore… Et après ce soir, on a mérité d’être un peu tranquilles, je pense. » Orm lui avait annoncé partir en vadrouille. L’annexe de l’ambassade pouvait bien fonctionner un peu sans elle, maintenant. Aucune mission de prévue pour Sea Shepherd. La voie était libre – ils n’avaient qu’à saisir l’occasion, et elle mentirait si elle n’admettait pas qu’elle avait vraiment, vraiment envie qu’il dise oui, et d’égoïstement le garder un peu pour elle seule, avant que Waller ou d’autres obligations ne le lui arrachent encore.


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Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: my life is a question and you may be the answer (layla)   my life is a question and you may be the answer (layla) EmptyLun 26 Aoû - 19:06


my life is a question and you may be the answer


Est-ce que t'es tombé dans un piège ? Un magnifique piège, qui a ton consentement le plus absolu. Tu le sais, tu le sens, vous êtes allés beaucoup trop loin pour espérer retrouver une vie normale. Tu ne parles pas d'un quotidien après la guerre, ou de soldats qui cherchent leurs repères, mais de cette relation. Votre relation. Fusionnelle. Sans limite. Borderline. Et qui prend beaucoup, beaucoup de place. C'était déjà le cas jadis, quand Susan soulignait justement que tu parlais un peu trop de cette mystérieuse partenaire, devenue en l'espace de quelques mois seulement le centre de ton attention – et à réfléchir, peut-être même de ton affection. Layla, elle s'est fracassée dans ton existence, et forcément, elle a provoqué quelques dégâts. Rien qui ne soit véritablement de sa faute, car même si son arrivée a été brutale, c'est toi ensuite qui l'a laissée s'installer lentement mais sûrement dans ta ptite vie de soldat taciturne et farouche. Tu lui as offert la clé de ton labyrinthe, et sans même savoir ce qu'elle y trouverait, elle l'a glissée dans sa poche, aussi précieusement qu'un cadeau inestimable. Aujourd'hui, il n'y plus personne à qui mentir, plus personne que cette relation pourrait blesser, mais qu'en sera t-il demain ? Qui pourrait trouver une place entre vous ? Qui pourrait s’immiscer dans ce lien profond – et un peu trop ? Personne. Pas même Amy, la meilleure amie, le fantôme d'une décennie, dont l'ombre va cesser de refléter sur les murs de son quotidien. Elle ne réussira pas, Amy. Tout comme Susan, elle rejoint le panthéon des victimes de votre façon trop radicale de vous apprécier. Apprécier, pour ne pas prononcer ce mot qui te fait tant peur, et qui se matérialiserait trop concrètement, si tu venais ne serait-ce qu'à le penser.

C'est elle qui le dit, après tout, juste toi. Et ces deux simples mots ont une raisonnante qui dépasse le simple contexte de votre discussion. Juste toi. Juste elle. Une évidence qu'il serait presque un affront de mentionner, parce qu'en l'espace de quelques jours de retrouvailles, vous êtes déjà parvenus à retrouver votre équilibre bancale. Oui, c'est parfois approximatif, parfois instable, mais ça n'en reste pas moins une certitude. Tu comprends qu'il y a encore des secrets à déterrer, des vérités qu'il ne sera pas agréable à entendre, mais là tout de suite, tu veux qu'ils restent tous dans le placard, et te contenter de t’enivrer de son contact autour de ta taille, cette pression qui la rend bien réelle. Vous avez bien assez parlé de choses qui fâchent, vous méritez bien un peu de répit, sans que cela ne fasse de vous des lâches ou des fuyards. Ta vie se résumait à une personne, aujourd'hui elle se résume à deux, et t'espères que celle-ci ne te sera pas arrachée. Que tu n'auras pas à vendre quoi que ce soit pour être avec elle, pas à sacrifier ce que t'as déjà tout donné pour qu'elle reste auprès de toi. C'est dur de se projeter pour un gars comme toi, un corps sur la sellette, une âme sur laquelle plane une épée de Damoclès, mais pour la première fois depuis longtemps, t'arrives à voir plus loin que l'heure suivante. Il n'est plus question d'anesthésier tes tourments avec des bouteilles d'alcool, tout peut devenir aussi simple que d'acheter un billet d'avion. T'es plus contraint de tourner en rond comme un lion en cage, plus obligé de passer des nuits horribles dans ton appart moisi. Layla, elle t'offre un échappatoire. Une nouvelle chance. Tu sais pas trop où le chemin va vous mener, mais t'es prêt à le prendre, parce que ça ne pourra jamais être pire que ce que t'as déjà affronté. Non, encore mieux, tu pourrais bien y trouver du beau, du pas cassé et une émancipation du passé.

Tu l'entends toi aussi l'annonce, et déjà ton cœur se serre dans un étau inarrêtable. T'es pas prêt, t'as pas envie de la laisser partir. T'as l'impression que vous avez encore tellement de choses à vous dire. Hier soir a été une occasion complètement manquée, mais vous êtes parvenus à remonter en selle et à délier les fils de ce foutu bordel. Mais ce n'est pas assez. Ce n'est jamais assez. « Euh, je sais pas, j'imagine que j'étais pas très bien réveillé. » Sa question te prend au dépourvu tout autant qu'elle t'amuse, dessinant un sourire confus aux coins de tes lèvres. C'est vrai, rien ne t'obligeait à acheter un billet pour Coast City, et tu blâmes cette nuit blanche au compteur pour justifier ce manque de raisonnement. Tu blâmes la sienne, également, pour uniquement se rendre compte maintenant que t'es passé par les portiques de sécurité avant de pouvoir la rejoindre dans la salle d'embarquement. « Je... » ...qu'est-ce que t'allais dire ? Tu sais plus. Elle t'a embrouillé l'esprit. Mais de la plus agréable des façons. « Que je vienne avec toi ? » Voilà une possibilité qui ne t'a pas effleuré, t'imaginant déjà, défaitiste, qu'il serait impossible pour vous de poursuivre votre discussion au-delà de cet endroit impersonnel. A moins que ? Peut-être est-ce dans le fond la raison de cet achat, parce que secrètement, tu espérais pouvoir en faire usage ? Bon, t'es beaucoup trop fatigué pour analyser ton propre comportement et subconscient, et en vérité, ça t'importe peu. Elle aimerait que tu viennes avec elle, et c'est ton être tout entier qui dit oui. Malgré les risques, malgré l'ombre de Waller qui vous menacera constamment. Aujourd'hui, tu t'en fiche, tu veux gratter la moindre minute, la moindre seconde, qui te fera rester un peu plus longtemps avec elle. « Si t'as plein de questions, t'as tout le temps de les noter pendant le vol et de me les poser quand on arrivera chez toi. » Voilà qui devrait répondre à sa question. Bien sûr que tu veux venir avec elle.  Bien sûr que la simple idée de passer quelques jours chez elle rempli ton cœur d'une joie incommensurable – et peut-être un peu trop disproportionnée pour ce que vous êtes censés être, hum ? Une interrogation qui rejoint les nombreux points que tu as enfermé au placard. A double-tour. Pour l'instant. « Comment résister à l'appel de ton canapé ? » Et à l'eau de ses yeux, que tu devines tout aussi désireux que toi de poursuivre ce que vous venez d'entamer. Voilà qui est conclu.

Le dernier appel pour l'embarquement ne t'effraie plus, au contraire, il se transforme en excitation, avec la perspective de ces quelques jours à essayer de vous retrouver, et c'est le pas déterminé que tu approches des hôtesses, Layla à tes côtés. Ensemble. Pour la première fois depuis cinq ans, c'est ensemble que vous vous rendez vers ce nouvel inconnu. Et pour la première fois depuis cinq ans, tu te sens complet. Parfaitement à ta place. Sans te sentir différent, simplement là où tu es censé être, avec qui tu voulais être. Comme la dernière pièce d'un long puzzle.

A l'intérieur de l'avion, tu échanges ta place pour celle à côté d'elle. Y a tes doigts qui jouent un peu avec les siens, tuant le temps, ou te cachant derrière cette excuse. Puis, apaisé, libéré d'un premier poids sur tes épaules chargées, tu finis par t'endormir. Tout en sachant, que cette fois, quand tu te réveilleras, tout ira parfaitement bien.


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