L'interview (Zod).

Je ne sais plus exactement quand j'ai décidé que je deviendrai journaliste. Ce que je sais, c'est que j'ai attrapé le virus très tôt. Je me souviens très bien, je me débrouillai toujours pour participer au journal des écoles que j'ai fréquenté. Mes articles n'étaient pas très recherché, écrire sur le nouveau gymnase où les menus de la cantine n'est pas très inspirant, mais je devais m'en contenter. Souvent, je faisais le mur la nuit, pour aller écrire en douce à l'école, pas que mon père ne voulais pas que je fasse ça, mais disons que c'était mieux pour moi, car ainsi, je n'avais pas Lucy dans les jambes. J'ai toujours aimé ma soeur, mais une petite soeur, quand on a une passion aussi envahissante que la mienne, c'est vite pénible. J'ai eu de la chance, je ne me suis jamais fait prendre en flagrant délit de fuite par le Général. Je ne sais pas vraiment comment c'est possible, mais je ne vais pas m'en plaindre. Plus tard, comme chacun sait, j'ai poussé les portes du Daily Planet et j'ai menti sur mon âge pour quémander un poste. Évidemment, ça n'a pas marché, Perry White n'étant pas tomber de la dernière pluie. Mais dans ce métier, si on a pas une bonne dose de culot, on ne va pas bien loin. Je dirais même plus, on ne va nul part. On peut le dire, c'est grâce à mon culot, que j'ai réalisé mon rêve : écrire autre chose que sur le nouveau gymnase et les menus de la cantine. C'est aussi grâce à mon culot que j'ai écris l'article du siècle et ainsi obtenu le prestigieux prix Pullitzer. C'est encore grâce à mon culot que j'ai pu approcher la Ligue de justice. Je n'ai donc aucuns regrets. Et j'ai beau avoir à plusieurs reprises manquer y laisser des plumes, je suis toujours ainsi. En faisant ce métier, j'ai également eu l'occasion de voyager. Oh bien sûr, je n'étais pas là pour faire du tourisme, donc je n'ai pas vu grand chose de mes voyages. Mais bon, au cours d'un dîner, ça fait toujours classe de dire que je suis allée en Inde et en Russie. Mon séjour préféré reste l'Égypte. Je me suis éclater la bas, c'est un pays magnifique, pour le peu que j'en ai vu. Enfin, toujours est il que je me trouve actuellement en Mongolie, au beau milieu du désert, dans le but d'interviewer Zod, un général kryptonien. Ce je sais de lui, je le sais par Superman, alors, je suis autant effrayée qu'excitée, à l'idée de le rencontrer. D'autant plus que j'ai du venir seule, sans mon fidèle Jimmy. Mais qu'importe, je ne renonce jamais, alors me voilà sur place à attendre son arrivée.