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 in need of something, buddy ? •• pv john

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Anonymous


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MessageSujet: in need of something, buddy ? •• pv john   in need of something, buddy ? •• pv john EmptySam 7 Déc - 15:01

in need of something, buddy ? • john & nick
« Et évidemment, tu n’as pas pensé que si je me sortais de là, je te permettrais aussi d’exister ailleurs que dans le vide entre les dimensions, hein ? » lançais-je à voix haute, en refermant la porte des toilettes, alors que je cherchais à atteindre la bibliothèque de la Maison des Secrets. A l’instant où j’allais poser ma main sur la poignée pour rouvrir la porte, elle me brûla comme si elle venait d’être chauffée à blanc. Un juron s’échappa entre mes dents serrées, tandis que je lui adressais un regard noir. Depuis quelques jours, j’avais l’impression que la bâtisse toute entière perdait patience à l’encontre de son propriétaire dans sa quête de malédiction à rompre… et elle me le faisait payer pour me rendre fou. J’en étais convaincu. Après tout, cette masure avait une âme et n’était pas moins inerte qu’un sorcier en pleine possession de ses moyens. J’avais eu beau me glorifier de posséder ce bastion de la magie ainsi que l’ensemble des richesses qu’elle recélait, cela devenait plus une prison qu’autre chose. A la cuisine, je passais ma main sous l’eau froide pour dissiper les effets de la brûlure en repensant à ce jour où j’avais cru défaire les tentatives de Constantine et de Zatara pour me stopper. A leurs enchantements brisés par une magie aussi sombre que les Enfers dans lesquels ils m’avaient piégé il y a plus de dix ans. A leurs mines déconfites et animées par une rare fureur en voyant se déverser sur eux un torrent de foudre vengeresse. A John, interloqué à l’idée qu’un de mes artefacts puisse semer la zizanie dans sa propre Maison des Mystères sans qu’il ait pu l’anticiper. A Zatanna, victime d’une colère démoniaque qui la dominait plus qu’autre chose… Oh, ce doux moment de gloire lorsque j’ai posé le pied à l’intérieur de la Maison. Leur défaite éclatante… qui s’est finalement révélée être un stratagème de plus. Astucieux, je dois l’admettre. Si rien ne pouvait plus m’empêcher d’y entrer, alors autant jeter toutes leurs forces dans un verrou mystique qui expédierait la Maison entre les dimensions, et m’empêcher d’en sortir. Faire de cette conquête une prison. Du génie, il faut le reconnaître.

Au départ, la situation ne m’avait pas plus dérangé que cela. Bien loin de l’ambiance de torture vécue en Enfer, je me retrouvais isolé des dangers de potentiels ennemis, dans un des bastions du monde de la Magie, et entouré de ressources exceptionnelles pour développer mes talents, déchiffrer des énigmes mystiques… De quoi m’occuper pour encore bien des années. Alors, j’avais pris tout mon temps. J’avais dévoré des pages et des pages sans pouvoir m’arrêter, j’avais étudié de nombreux artefacts, et j’avais surtout savouré ce moment de quiétude hors du temps. Un peu de musique jazz, un divan, un thé, et un grimoire vieux de mille ans… que pouvais-je demander de plus ?
Mais bientôt, la solitude se ressentit dans ces petites choses du quotidien. Les issues condamnées. L’absence de lumière naturelle. Et le silence. Pesant. Les seuls grincements de la Maison ne suffisaient plus. Aucune conscience à effleurer du bout des pensées, aucune chair à caresser du bout des doigts… Les murs sombres de bois ancien prirent des allures de murs bétonnés sans saveur, les fenêtre me parurent de plus en plus inutiles. Les lumières agressives. Et l’angoisse confinant à la paranoïa. De la vaisselle avait parfois volé. Et les tentatives de s’échapper, couronnées d’échecs en cascade, devinrent alors de plus en plus alambiquées. Je puisais parfois dans des sortilèges sans queue ni tête, épuisant mes propres forces au cœur d’enchantements voués à se rompre contre une malédiction trop bien élaborée. J’avais beau avoir conscience que derrière chaque sortilège se cachait une échappatoire, un moyen de défaire ce qui a été fait, la solution s’enfuyait comme de la fumée entre les doigts à chaque fois que je croyais la saisir. A son tour, la Maison avait fait part de son mécontentement à mon égard, me jugeant peut-être indigne d’en être son propriétaire, vu la manière dont j’avais été piégé en son sein.

La seule distraction extérieure avait été l’apparition de Zatanna. Voilée de ténèbres démoniaques contre lesquels elle ne semblait pas vouloir lutter. Alors, j’avais vu une opportunité formidable dans son état, un laissez-passer par l’une des deux responsables de mon confinement. Il suffisait que l’un des deux ne parvienne à flancher pour que l’équilibre de la malédiction se rompe. J’avais accédé à sa demande, à savoir lui apprendre la capacité de puiser dans l’énergie mystique des âmes torturées de celles et ceux qui ont trépassé. De la nécromancie dans ce qu’elle a de plus sombre. Souillant alors la magie de la jeune femme avec un plaisir presque pervers, j’avais aidé à affûter ses capacités en la matière, croyant notre arrangement gravé dans la pierre… il n’en fut rien. Comme une reine, elle s’était extirpée de la Maison une fois satisfaite, sans un seul regard en arrière. Ce fut là ma pire erreur : la traiter en tant que Zatanna Zatara, pas comme le vaisseau d’un démon sans foi ni loi.
Berné comme un newbie de la magie, j’avais toutefois un lot de consolation : une des bagues de la jeune femme que j’avais réussi à dérober sans qu’elle s’en aperçoive. Comme si mon inconscient avait senti le coup venir. Après avoir insulté cette bougresse de tous les noms dont ma chère langue natale est dotée, j’avais concentré toute mon activité cérébrale dans la création d’une contre-mesure pour m’échapper en utilisant cette bague. Chargée de l’énergie et de la signature mystique de Zatanna, je cherchais un moyen de la canaliser et en faire le carburant de mon enchantement.

D’un coup de pied viril à la Rambo éco plus – mais avec un air plus excédé que voué à l’héroïsme de seconde zone – j’enfonçais la porte qui menait finalement à la bibliothèque, et non plus à des toilettes en illusion. Tout le matériel pour le rituel était là. Des herbes, des grimoires ouverts sur des glyphes de langues anciennes oubliées, un petit chaudron bouillonnant et fumant. Du sel disposé de manière à reproduire un motif bien précis. Et la bague de Zatanna, dans le creux de ma main. Je la fis tomber dans le liquide du chaudron, avec quelques gouttes de mon sang que je fis couler après m’être entaillé la paume de la main. A ce stade, la douleur n’existait même plus. Les yeux fermés, j’écartais alors les bras en commençant à psalmodier des paroles en araméen. L’enchantement, quoique complexe à mettre en place et gourmand en énergie, avait un principe on ne peut plus simple : puiser dans l’énergie résiduelle de Zatanna stockée dans la magie et se servir de mon sang comme d’un liant mystique. De cette manière, mon propre sang serait temporairement panaché de la signature de la jeune femme, ainsi que ma magie. Ce rituel allait faire croire à la malédiction en place autour de la Maison que j’étais Zatanna. Et qu’elle ne pourrait pas s’interposer à ma prochaine tentative de la faire tomber.
A l’instant où je sentis une puissante vague d’énergie se diluer en moi, étrangère et familière à la fois, un picotement se fit sentir au niveau du tatouage que j’avais sur mon bras. Un picotement que j’aurais reconnu entre mille. La vague retomba enfin, et les flammes des bougies s’éteignirent sur la table, signe que le rituel était achevé. Et qu’il avait fonctionné. J’ouvris alors les yeux sur une silhouette campée de l’autre côté de la table. Au milieu de la bibliothèque. Cigarette au bec, regard tourmenté, cheveux en bataille, vague odeur d’alcool. « Voyez-vous ça… si ce n’est pas le grand Johnny boy qui nous honore de sa présence. Tu laisses vraiment rentrer n’importe qui, chérie. Il va falloir bosser sur tes compétences en matière de refoulement d’immigrés clandestins. » lâchais-je en levant les yeux vers le plafond, m’adressant à la Maison des Secrets. Je m’essuyais les mains tranquillement, refoulant l’envie monstrueuse de me ruer sur cet imbécile en trench pour l’abattre à mains nues. Le calme froid et conquérant, voilà qui devrait lui faire ravaler sa suffisance légendaire. Je lui adressais un regard d’une rare condescendance, plus blasé qu’agacé de le voir. « Si tu viens pour me promettre de me faire sortir à tes conditions, tu tombes mal. Ta copine possédée m’a déjà fait le coup il y a quelques jours, et ce n’était déjà pas drôle la première fois. De toutes manières, c’est inutile, à présent. » Cette fois, un sourire en coin se dessina au coin de ma bouche. « J’ai déjà réussi à m’échapper des Enfers, John… tu vas pouvoir me regarder démolir ton enchantement sous tes yeux. Sors ton carnet pour prendre des notes, ça va être rapide… Je m’occupe de toi juste après. » ajoutais-je avant de fermer les yeux en prenant une grande inspiration, étendant les mains de part et d’autres de mon corps, prêt à entonner la formule pour saper les bases de cette magie qui m’avait condamné ici depuis ces derniers mois…
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John Constantine


John Constantine

independent soul

Messages : 2801
Date d'inscription : 29/07/2018
Face Identity : Matt Ryan
Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa)
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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : in need of something, buddy ? •• pv john 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

in need of something, buddy ? •• pv john 6c11e93a97cae60307dc5669cb069eabed308b6e

"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: in need of something, buddy ? •• pv john   in need of something, buddy ? •• pv john EmptyMar 17 Déc - 16:21


in need of something, buddy?


La Maison des Secrets. John n’aurait pas pensé y remettre les pieds un jour, après sa dernière rencontre avec Nick – mais quelque part, il s’était bien douté aussi que ce ne serait que partie remise. Si quelqu’un lui avait bien appris à toujours retomber sur ses pattes quitte à casser des œufs au passage, c’était bien la fripouille que lui et Zatanna avaient tenté d’enfermer à tout jamais dans cette foutue baraque qu’il avait tant convoitée. Il la voulait, cette Maison cosmique ? Il l’avait eue – mais comme toujours en magie, il y avait un prix à payer qu’il n’avait pas vu venir, et par la barbe de Merlin, quelle satisfaction de voir l’expression de pure surprise et fureur qui avait passé sur le visage de son ancien mentor au moment où il avait compris ce qui lui arrivait, juste avant de disparaître dans le néant ente les dimensions. Bon, certes, ça voulait dire que la Maison des Secrets était elle aussi perdue à jamais, mais était-ce vraiment une si mauvaise chose, quand on y regardait de près ? Retirer un artefact magique de ce calibre du marché, hors de portée des types comme Faust ou Sargon ou le baron Winters, si vous lui demandiez son avis, c’était une victoire. Et se débarrasser de Nick par la même occasion, un double triomphe. Malheureusement, le triomphe avait été de courte durée. De nouveaux dangers avaient émergé des ténèbres, profitant de ce bref instant où Zee et lui avaient baissé la garde pour prendre le dessus dans une lutte que John n’avait pas assez bien vu venir. Erreur de jugement, déni, erreur de calcul, qu’importe, la finalité était la même. Zatanna avait passé un marché qu’elle n’aurait jamais dû passer, et aujourd’hui, le démon était venu réclamer son dû. La mine renfrognée, les mains enfoncées dans les poches de son imperméable, John se tenait, seul, devant la porte d’entrée de la Maison des Secrets, prêt à briser les protections que lui et Zatanna avaient installées pour garder le monstre qu’ils y avaient enfermé à l’intérieur. Un monstre dont aujourd’hui, il avait besoin s’il voulait espérer avoir une chance de libérer Zee de l’influence démoniaque qui consumait lentement, mais sûrement son âme. A cause de lui. « Sauvez le monde, qu’ils disaient… » marmonna-t-il entre ses dents, avant de prendre une inspiration – et enfin, il poussa la porte de la Maison des Secrets, qui s’ouvrit sans opposer la moindre résistance, et se referma silencieusement derrière lui après qu’il en ait franchi le perron.

La Maison des Secrets était si semblable à sa sœur, que c’en était presque déconcertant. La différence notable, néanmoins, était son propriétaire, et sitôt qu’il mit le pied dans l’entrée, John sentit l’aura de Nick qui imprégnait les lieux jusqu’à s’imprimer dans le bois même de l’imposante masure. Finalement, ils avaient l’air de s’être bien trouvé, ces deux-là. Et en parlant du loup – d’où ça venait, ces relents de magie qui se mouvaient dans l’air ? Il aurait reconnu ces motifs entre mille – quelqu’un, quelque part dans cette baraque, était en train de se livrer à un rituel. Evidemment. La retraite, passer ses journées à bouquiner et s’occuper du jardin, c’aurait été trop lui demander, à Nick. Tirant une bouffée de nicotine bienvenue sur sa cigarette, John se laissa guider sans efforts jusqu’à la source du rituel… et ne fut pas mécontent de son petit effet lorsque son cher rival et ennemi mortel rouvrit les yeux pour le découvrir, lui, juste de l’autre côté de sa table, comme un cheveu mal tombé dans la soupe. « ‘ello Nick. » se contenta-t-il de répondre à ses charmantes paroles d’accueil. La vague de magie s’atténua comme elle avait gonflé, ne laissant derrière elle que des résidus comme un arrière-goût de brûlé, et John prit le temps de balayer la table du regard pour comprendre ce que Nick avait bien pu fabriquer avant qu’i se débarque joyeusement dans sa cuisine. « T’as l’air de bien t’occuper, dis-moi. » remarqua-t-il, avant de noter la présence d’une bague familière. Un mystère que Nick résolut de lui-même, dardant sur John son regard froid et condescendant – et merde, Zatanna était déjà passée par là ? John releva les yeux sur Nick, notant soigneusement l’information dans un coin de son cerveau. « Oui oui oui, ravale tes grands discours de méchant Disney, Nicky. Au moins ça m’aura fait des vacances, de ne plus t’avoir dans les pattes quelques temps. » rétorqua-t-il sur le même ton – quoique visiblement vexé que Zatanna ait déjà grillé la même cartouche qu’il avait eu l’intention d’utiliser. Bon. Il allait falloir improviser autre chose, alors. Mais improviser en présence du véritable maître en la matière… John n’avait plus qu’à espérer ne pas être trop rouillé, après ces quelques semaines à essayer de rester discret.

Et quelle meilleure façon de célébrer leurs retrouvailles qu’en l’enquiquinant allègrement pendant qu’il essayait de terminer son fichu rituel, hein ? Après tout, ce ne serait que justice. « Ca t’a pas réussi la retraite forcée, hein ? C’était comment, de se retrouver tout seul, perdu dans le vide inter-dimensionnel ? Avoue qu’on a été sympas quand même, toi tu voulais nous envoyer en Enfer, nous on t’offre des vacances illimitées dans la maison de tes rêves. De quoi tu te plains, franchement. » soliloqua John en jouant avec son briquet alors que Nick, les mains tendues, avait tout l’air du sorcier qui se prenait décidément un peu trop au sérieux, mais ça avait toujours été sa marque de fabrique, ça. A une époque, John l’avait admirée, cette attitude d’occultiste qui se voyant déjà dépasser les Mordru et les Merlin de ce monde. Merde à la fin, il avait carrément voulu être comme lui, à une époque. Un poids lourd, un type dont la simple mention du nom suffisait à faire frissonner ou à conjurer les histoires les plus folles, sans qu’on ne cherche à décider si elles tenaient du mythe ou de la réalité, parce qu’en magie, il n’y avait aucune différence entre les deux. Il lui en avait fallu, du temps, pour enfin voir Nick pour ce qu’il était vraiment. Un détraqué imbu de pouvoir, qui n’avait jamais réussi à voir plus loin que ses ambitions débordantes. « Ruine notre sortilège si ça te chante, de toute façon ça ne changera plus rien à grand-chose. Je serais toi, j’y resterais, dans cette baraque. Parce qu’avec notre copine possédée qui se lâche dans la nature, ce sera peut-être bientôt le dernier endroit sûr dans lequel tu puisses été réfugier. » De son briquet, John ralluma une bougie éteinte, avant de passer distraitement ses doigts au-dessus de la flamme ; bien trop conscient que sa présence même ici était un risque complètement dingue. Nick le voulait mort – et Nick était bien plus fort que lui. Mais allons. Depuis quand John Constantine ne choisissait-il pas toujours les pires idées possibles au lieu des plus raisonnables ? Il releva les yeux sur Nick, le défiant du regard, presque une invitation à mettre ses menaces à exécution. Vas-y, Nick. Qu’est-ce que t’attends, dans le fond. « Si elle est venue ici, t’as vu dans quel état elle était. Même toi tu fais office de petit chiot mignon, à côté, maintenant. » Pendant que Nick essayait – ou non – de se concentrer sur son sortilège, John prit le parti de se percher sur l’accoudoir d’un large fauteuil. Si Nick ne le pulvérisait pas dans les secondes qui allaient suivre, il allait être là un moment. Autant se mettre à l’aise. « Elle t’a roulé dans la farine, alors ? » demanda-t-il, franchement intéressé par ce retournement de situation auquel il ne s’était pas attendu. Nick Nolan, le seul, l’unique, pédalant dans la semoule pendant que Zatanna Zatara la lui faisait à l’envers. Elle était belle, l’ironie du sort. « Dire que c’était censé être nous, les manipulateurs sans scrupules… »

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