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 Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio

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Faith Cross


Faith Cross

independent soul

Messages : 550
Date d'inscription : 29/11/2019
Face Identity : Sofia Boutella
Crédits : Strange Hell (vava) Tumblr (Gifs)
Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio 6442c1b6da8dc7d1977315962a49b353065d32b5
Age du personnage : 4 millénaires et 4 siècles
Ville : Nomade
Profession : Ex-Chanteuse de Nu-Metal et altenative rock.
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités :
Création


Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio Ab38399fabc0165ad64bfc75e6c46cdf

Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio 6d679af2833b1e5c58f2a89b994792c0

Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio   Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio EmptyVen 27 Déc - 6:27



"Do you want to meet the Devil ?"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Je rêvais contre mon gré… Le sommeil a toujours été l’adversaire que je n’arrivais jamais à vaincre sans mettre en péril ma propre vie. Depuis que j’ai repris conscience sur cette table d’autopsie et que je fus hospitalisée, j’ai toujours été accompagné par cette terreur inconnue qui survient quand le sommeil m’emporte jusqu’au doux bras de Morphée. Mon être tout entier tremblait à l’idée de laisser les songes engloutir mes pensées quand mon âme, elle, en était ébranlée. Oui, je me forçais à rester éveillée sans réellement comprendre d'où venait cette peur quand les médecins, eux, me forçaient à sombrer dans les abysses oniriques, obscurs et terrifiants que je fuyais tant avec ardeur. J’étais heureuse d’avoir quitté cet enfer, heureuse de n’avoir plus à avaler leurs foutues pilules qui plongeaient ma tête sans once de pitié dans ce marais de cauchemar noyant mes poumons d’absolues horreurs, d'autres pilules avaient remplacé ces dernières et celles-ci m'empêchaient de sombrer dans le sommeil, me gardant éveillé. Je n'hésitais pas à en prendre plus que nécessaire. Vous savez, j'en étais à me demander, comment il m’était possible d’être capable de rêver d’image aussi menaçante et écrasante, que la plus malsaine et impie des âmes serait incapable d’imaginer sans que lui-même ne sombre dans une terrible folie.
     Oui. Ces cauchemars ne pouvaient être seulement le fruit d’un cerveau malade et surtout, amnésique. Ils devaient sans l’ombre d’un doute, être lié à un souvenir latent, cherchant à creuser un passage morbide et douloureux vers la surface de mon esprit. J’en étais tristement la malheureuse victime, la seule, pensais-je naïvement. Mais l’étais-je vraiment ?

     Je me revois devant ce film d’un profond manque de sensibilité et de philosophie, stylisant d’une manière grotesque et spectaculaire, ces mécréants criminels dans leur art abject, et nous étions des imbéciles heureux à jouir de leurs péripéties absurdes. Je ne sais guère combien de minutes, il a à peine suffi à ces médiocres images pour réduit dans le plus lointain néant mes dernières forces, celle contre laquelle pourtant, je me battais, je résistais sans fin. Mes paupières s’étaient longtemps clos, mais encore hantées par des images animées par les bruitages de fond d’un téléviseur encore en marche. Piégée entre ce moment où la réalité s’estompait afin de laisser place aux rêves. Je me revois clairement assise à un bureau, écrivant une lettre que je savais importante et pourtant, mon attention fus aussitôt attirer par les chuchotements d’un homme. Mon regard resta malgré tout sur la lettre que je continuais à écrire. Et ces chuchotements devenaient alors une voix distincte, l’homme tapota mon épaule s’exclamant avec excitation pour m’inciter à y aller. « Ouais, j’arrive, je viens de finir. » Répondis-je comme si je le connaissais, ça devait peut-être être le cas.
      Rangeant la lettre, je lui suivis entre les couloirs de l’hôtel, j’étais excitais et vu mon aisance à crocheter une serrure, et que Dieu mon témoigne, je n’avais jamais fait ça de ma vie, ceci m’indiquait que ce n’était pas la première fois que je le faisais. Il nous fallut que quelques minutes pour dépouiller plus de trois chambres vides de leurs quelques objets de valeur. Je m’étais dirigée vers le placard, comme si je savais où chercher et comment chercher. « Room service, la musique est trop forte et y'a des clients qui se sont plaints, donc si vous voulez bien sortir..... » Annonça mon compagnon, je souriais sans lui adressais un regard, lui sortant à simple ‘’tes cons’’ avant de prendre les bijoux. En m’en fort intérieur, je savais qu’il aimait faire l’idiot, je connaissais ce type comme si nous avions fait les quatre cent coups ensemble, et ce, depuis des années. « Putain, on va être riche avec ces merdes. » Lui annonçais-je en me relevant, et me dirigeant vers le lit…  « Si tout se passe bien, tu pourras retourner faire trempette très vite. »

      La voix de mon camarade dans cette dernière phrase, semblait soudainement lointaine. Lorsque je relevais mon regard vers lui, il n’était plus dans la pièce. Le sac rempli de bijoux avait aussi disparu, l'entrée de la chambre se mit à trembler soudainement, tandis qu’il faisait froid. Ouvrant la porte, la lumière disparue aussitôt pour ne laisser place qu’à l’obscurité. Je ne savais pas trop d’où provenait ce briquet que j'avais en main, mais il me sauvait de ses ténèbres pernicieuses. Je marchais dans les couloirs qui semblaient bien trop différents de ceux si luxueux précédents. J’avais l’impression d’être dans un lieu abandonné depuis plus d’un demi-siècle. Des chuchotements me parvinrent à nouveau, mais ils étaient grandement différents, angoissants, car cela n’avait en tout logique rien d’humain. C’était comme entendre plusieurs sifflements d’oiseau quand étouffait dans un sac. La flamme éclairait qu’à quelques centimètres devant moi. Ridicule. Effroyable. Je m’arrêtais devant cette silhouette voilée dans l’oppressante pénombre.
     « Excusez-moi ? S’il vous plaît ? » La peur était telle qu’elle m’empêchait de m’exprimer avec plus de mots. M’empêchant d’avancer tant qu’à chacun de mes pas la terreur grandissait. Mais je le faisais malgré tout, adoptant cette force prodigieuse qui me permettait de faire un pas après l’autre vers la silhouette enfin éclair de la flamme de mon briquet. Je pus entendre, avant de la percevoir, ce qu'elle chuchotait : "Mourir t'es interdit". Je compris qu’il ne s’agissait de rien d’autre qu’une chose horrible que le néant avait recraché, une immondice qui provoqua en moi, rien d’autre qu’un hurlement d’effroi qui me fit lâcher mon briquet et courir vers la direction opposée, collée contre le mur, mes yeux aveuglés par cette obscurité… Je ne pourrais point décrire ce que je venais de voir et essayer me conduirait indubitablement à sombrer dans une folie certaine. Je devais fuir, fuir… Mais où… Les ténèbres dévoraient les lieux.

~~~ o ~~~


      « Si tout se passe bien, tu pourras retourner faire trempette très vite. » Annonça le voleur qui était entré par effraction dans la chambre d’une délicieuse demoiselle, dont la beauté ensorcelante fut embellie par sa nudité. Et tandis que la femme répondit à sa dernière phrase, il s’évapora simplement après que cette dernière sortît de son bain et qu'elle ne se retourne de nouveau à l’endroit où l’avait laissé. Quelques secondes, plus tard, le silence s’abattit et fit taire les bruits de fond qu’on entend même dans le silence, ce simple courant d’air au bourdonnement de vos tympans. Un silence qui s’accompagna d’une soudaine obscurité s’emparant de la pièce, ou la dernière ampoule semblait comme lutter dans un combat perdu d’avance pour tenter de garder sa luminosité. Dans ses derniers vacillements, l’on pouvait encore distinguer les murs se flétrir à vu d’œil, son papier-peint se transformant en cendre et en quelques secondes, la pièce semblait être un dépotoir abandonné depuis plusieurs années. Les premiers cris dans le couloir se firent entendre. Des choses d’une horreur absolues étaient apparues. Et il suffisait de jeter un coup d’œil à l'extérieur pour y voir une anomalie surnaturelle, semblant dévorer une femme de ménage.
     Devant une télé grésillant de parasite, une femme était inconsciente. Les cachets éparpillés sur son lit près de sa main et la mousse échappant de ses lèvres, indiquaient sans mal l’overdose dont elle a été victime. Son cœur s’était arrêté un instant, un simple court instant qui suffit à libérer l’obscur pouvoir qui sommeillait en elle. Une force qui n’était guère décidée à laisser son hôte mourir, car dès lors que son cœur se remit à battre, elle ouvrit ses yeux qui ne reflétait rien d’autre que cette obscurité qu’elle avait relâché autour d’elle. Elle se leva et resta simplement debout sans autre volonté que de fixer le vide de ses sombres globes oculaires. Des créatures apparaissaient et disparaissaient autour d’elle, de leur créatrice, leur mère immobile et inconsciente.
 



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MessageSujet: Re: Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio   Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio EmptyVen 27 Déc - 15:58

Do you want to meet the Devil ?New York, la Grosse Pomme, la ville qui ne dormait jamais! Oui, peut être en tant que Silver Banshee... Mais en tant que Siobhan McDougal, cette ville était d'un putain d'ennui mortel. Dans son tailleur Dolce Gabbana et ses escarpins Louboutin, l'héritière devait en effet remplir son rôle de femme d'affaire. Un rôle barbant et pompeux à souhait qui lui permettait cependant d'être à la tête d'un véritable empire financier et donc de pouvoir se concentrer librement sur tout ce qui l'intéressait vraiment. Disons le clairement, cela ne concernait en rien ces fameuses affaires. Non... ce qui intéressait véritablement l'irlandaise, c'était le pouvoir, le sang, la mort et le sexe. Et plus que tout encore, prendre la place du Crone et devenir un démon intouchable, redoutable et puissant. Une reine des Enfers. Bon, elle avait encore de la marge avant d'y arriver hein. Déjà, il lui fallait trouver un moyen de se débarrasser du Crone actuel sans sombrer avec lui dans sa chute. Parce qu'une éternité de souffrances en Enfer, non merci. Et ensuite, il lui fallait jouer une course contre la montre car il ne lui restait plus que cinq petites années pour y parvenir avant que son contrat ne se termine et que son âme ne soit perdue à tout jamais. Vous voyez le tableau... Et même si elle parvenait à se libérer du Crone, même si elle parvenait à buter cet enculé, elle ne savait pas encore comment prendre sa foutue place.

Bref, vous l'aurez compris, elle en avait encore du taffe la Banshee avant de parvenir à ses fins. Mais il en fallait beaucoup, beaucoup plus pour la faire renoncer. Déjà, de par ses origines irlandaises, elle n'était pas du genre à abandonner face au premier petit obstacle qui se dressait devant elle, mais plutôt à foncer dans le tas pour obtenir ce qu'elle voulait. Quitte à massacrer tout le monde sur son passage, ça, c'était la cerise sur le gâteau. Ensuite, elle n'avait plus rien à perdre. Pas d'attache, pas d'alternative, le compteur qui tournait... ouais, Siobhan McDougal était littéralement une femme qui n'avait plus rien à perdre. Alors comment vous dire qu'il ne valait mieux pas se trouver dans ses pattes. Du coup, vous imaginez bien que ce dîner soporifique au Eleven Madison Park avec une brochette d'avocats et de notaires coincés du cul, ça la gonflait royalement. En plus de ça, y'en avait pas un dans le lot pour relever le niveau et lui donnait l'espoir de terminer la soirée bien mieux qu'elle n'avait commencé. Ils étaient tous barbants, lisses et insipides. Ils ne lui inspiraient rien d'autre que mépris et dégout. Quelle déception, tous ces hommes et pas un seul à mettre dans son lit. Heureusement, la cuisine délicieuse de ce restaurant gastronomique lui permettait tout de même de trouver un certain... charme à la soirée. L'héritière n'avait cependant qu'une seule envie, se barrer vite fait d'ici, prendre un bon bain et retourner à Dublin, la seule ville qui en valait la peine.

Mais les affaires étaient les affaires et Siobhan savait s'y plier quand il le fallait. Là, c'était le cas. A la clé, un gros contrat bien juteux avec une entreprise américaine. Traduction... Un petit investissement pour un gros paquet de pognons en retour. Voilà qui pouvait faire briller les yeux de Siobhan McDougal. Mais ce n'était qu'éphémère, une fois les papiers signés et les mains serrés, l'euphorie disparaissait. L'ennui la regagnait et elle se remettait à compter les minutes, les secondes, qui la séparaient de la fin de cet interminable dîner. Oh et puis merde! Elle était Siobhan McDougal après tout! Elle avait fait sa part du job, dandinait son beau petit cul devant qui il fallait et exhibait sa fortune assez longtemps pour faire parler les tabloïds pendant plusieurs semaines. Pourquoi s'infligeait donc t-elle d'avantage cette corvée? Elle était la reine à cette table et s'il lui prenait l'envie soudaine de se lever et de se barrer sans même dire un mot, bordel, elle le pouvait.

« Messieurs, je m’ennuie. »

Avait-elle dit brusquement sans aucun signe avant-coureur. Elle avait grossièrement coupé la parole à l'un des avocats qui exposait avec fierté et assurance son avis sur un investissement en Europe de l'Ouest. Tous étaient restés abasourdis, stupéfaits et choqués par l'intervention insolente et discourtoise de Miss McDougal. Je vous l'avais dit, tous des balais dans le cul!

« Alors si vous n'avez plus besoin de moi ni de mes autographes, je m'éclipse. »

En réalité, Siobhan ne leur laissait pas vraiment le choix. Elle s'était d'ailleurs déjà levée de sa chaise, faisant signe au maitre de salle de lui apporter ses effets personnels.

« Mais Madame, nous devons encore discuter des investissements futurs pour organiser des rencontres de la plus haute importance... »


« Merde, occupez vous-en Barry, je vous paie pour ça non? »

Vous auriez dû voir la tronche de ces puritains de première! Siobhan avait une féroce envie d'éclater de rire. C'était l'un de ses privilèges préférés. Pouvoir envoyer péter tout le monde sans que quiconque n'ose la ramener. Même Barry restait muet. Après tout, elle avait raison, c'était grâce à elle qu'il avait un bon et beau gros chèque signé à la fin de chaque mois. Il avait donc, plus que les autres, pas du tout intérêt à la ramener.

« Excusez moi messieurs, mais l'Irlande coule dans mes veines. Bonne soirée! »

Disait-elle avant de se rendre d'un pas félin et sensuel vers la sortie. A défaut d'avoir su trouver une friandise pour le dessert, elle aurait au moins fait tourner quelques têtes. Une vingtaine de minutes plus tard, l'héritière était enfin de retour dans la suite luxueuse de son hôtel. Elle se tâtait alors... Se téléporter dans son manoir pour prendre un bon bain dans SON confort ou rester ici pour profiter un peu de New York et surtout rentabiliser le prix exorbitant de cette foutue suite? Hum... Que faire? Finalement, elle optait pour la seconde option. New York était peut être une ville ennuyeuse à ses yeux de riche milliardaire mais ça restait tout de même New York. Puis merde, elle avait payé cette suite après tout, et pas qu'un peu, elle allait donc en profiter. Et comme elle avait pas du tout envie de s'emmerder la vie, elle appelait le room service pour qu'on lui fasse couler un bon bain chaud et moussant avec fraises, Chardonnay et bougies. Autant se faire plaisir jusqu'au bout non? D'ailleurs, une fois installée dans son bain, elle en rajoutait une couche...

« Alexa, joue moi Paint It Black des Rolling Stones. »

Ce que la technologie pouvait parfois apporter du bon... Siobhan adorait Alexa. Dès les premières notes de la chanson, l'irlandaise était parcourue de frissons de la tête aux pieds. Indéniablement sa chanson préférée. Elle pouvait l'écouter encore et encore jusqu'à plus soif. Fermant les yeux, elle savourait cet instant délicieux, comme figée dans le temps. Bien sûr, c'était trop beau pour être vrai, il fallait bien qu'un imbécile vienne gâcher tout ça. Siobhan était furieuse lorsqu'elle entendait le room service frapper à la porte. Comment osait-il pénétrer ainsi dans sa chambre et dans son intimité sans y avoir été invité?! Le débile profond qui se trouvait derrière cette porte allait en entendre parler, ça c'était certain. Demain il serait au chômage. La musique était trop forte? C'était une putain de blague ou quoi? Toutes les chambres étaient insonorisés dans cette cage dorée grandeur nature. C'était quoi ce bordel?! Siobhan sentait l'entourloupe à plein nez, pire encore, elle sentait la magie... Cependant, elle ne se sentait pas menacée pour autant, elle avait juste de la curiosité pour celui ou celle qui avait osé cette grossière truanderie. Et... Damn! Quelle putain de bonne surprise! Voilà une friandise qui en valait la peine. L'homme qui apparut était incroyablement séduisant, il avait du charisme et une gueule bien atypique, tout ce qu'aimait Siobhan. Un bougre au sang chaud, une carrure de bûcheron et un air mal aimable. Finalement, elle allait peut être l'avoir sa nuit inoubliable à New York...

Après quelques secondes de flottement, durant lesquels l'irlandaise ne l'avait pas quitté des yeux, l'inconnu lui confiait qu'il était là pour un braquage. Merde alors! Quelles étaient les foutues chances que cela arrive! La jeune femme esquissait un sourire, sans se laisser démonter pour un sou.  

« Alexa, baisse le volume. »

Siobhan n'avait pas envie de s'égosiller.

« Très bien monsieur le bandit, je ne veux pas de problème moi. »

Lui répondait-elle d'un air candide. Elle aurait pour elle l'effet de surprise tant qu'il la prendrait pour une pauvre et frêle bourgeoise d'un mètre soixante à tout casser. Douce, innocente et inoffensive. Obéissant aux ordres de l'ours mal léché, Siobhan se levait et sortait de la baignoire, affichant sans complexe une nudité et une silhouette parfaites. Ses courbes étaient divines et son corps dépourvu de la moindre imperfection. Oui, elle pouvait se vanter de cela, elle avait été dotée par la nature d'une beauté... criminelle et assassine. La situation l'amusait beaucoup, elle prenait un malin plaisir à provoquer ainsi le voleur. Et tandis que l'homme sirotait comme du petit lait ce précieux Chardonnay à cinq cent dollars la bouteille, l'irlandaise enfilait un peignoir de bain. La friandise était certes très appétissante mais il en fallait plus pour que Siobhan veuille la goûter.

« Prenez quelques fraises je vous en prie, mettez vous à l'aise. »

Poursuivait Siobhan en sortant de la salle de bain pour rejoindre la pièce principale de la suite.

« Mais vous allez être déçu, je n'ai que très peu de choses à vous offrir. Je voyage toujours léger. »

C'était vrai ça... A part deux tailleurs et une robe de soirée de grands couturiers, une nuisette en satin, du parfum de luxe et du maquillage, l'héritière n'avait pas ramené grand chose avec elle. Elle avait un peu de liquide dans sa sacoche de soirée, mais rien d'autre. Mais très vite, cela devint le dernier de ses soucis. En effet, tandis qu'elle tournait le dos à l'intrus, elle sentait une vague de froid parcourir son dos. La magie... Pas n'importe laquelle... Sombre, ténébreuse, dangereuse. Elle caressait désormais sa peau et l'entourait de son aura funeste. L'inconnu avait disparu. L'obscurité s'insinuait tout autour d'elle, les murs décrépissait sous ses yeux et très vite l’hôtel ne devint plus que l'ombre de lui même. Une bâtisse hantée. Si tout cela avait pour intention de déstabiliser la Banshee, il s'agissait là d'une tentative vaine. La mort, la décrépitude, l'Enfer, tout cela était son putain d'élément. Elle s'y sentait presque plus à l'aise que dans le monde des mortels. Les hurlements provenant du couloir l'attiraient d'ailleurs telle une douce mélodie irrésistible et elle ne pouvait s'empêcher d'aller voir. Une créature abominable et indescriptible était entrain d'y dévorer une pauvre femme de ménage. Mauvais endroit, mauvais moment, avait alors pensé la Banshee. Cette dernière était restée de longues minutes, là, à observer et décortiquer l'horreur de la scène. Un vrai régale puis... elle l'avait senti... l'origine de cette magie, l'origine de cette illusion. Car à ne pas en douter, tout cela n'était pas réel. Siobhan n'était pas une experte en magie mais elle avait tout de même quelques notions et elle savait discerné le vrai du faux. Rien de tout cela n'était vrai. Pas perturbée pour un sou, elle se dirigeait donc vers la source de cette enchantement, prenant l'apparence de son alter ego fantomatique, bien décidée à découvrir le fin mot de l'histoire. Elle devait savoir si oui ou non, elle était bien la cible de tout ce bordel ou si elle n'était qu'un dommage collatéral. Comme cette carcasse qui gisait désormais sur le sol en moquette du couloir, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Quelques instants plus tard, elle poussait la porte d'une chambre et y découvrait, là devant elle, une femme debout, le regard dans le vide. Elle était puissante, foutrement puissante. Il émanait d'elle une aura très spéciale. C'était bien elle la cause de toute cette merde et les créatures qui s'agitaient tout autour d'elle ne faisaient que confirmer cette théorie.

« Putain c'est quoi ce bordel? T'es qui toi? »

Demandait-elle sans ménagement. Elle n'avait pas du tout envie de se farcir de nouvelles courbettes, elle allait droit au but.

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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio   Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio EmptyJeu 2 Jan - 1:52



"Do you want to meet the Devil ?"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Je courais sans savoir où je courais, sans même savoir si la chose que j’avais vue était bel et bien réelle. La panique habitant mon cœur me rendait aveugle et sourde au peu de raison qui me restait en cet instant. Je priais pour trouver juste un peu de lumière et fuir ces chuchotements qui continuaient à me suivre. C’était comme si cette voix désincarnée n’avait aucune provenance particulière, me parvenant de partout à la fois. Puis finalement, j’ai dû m’arrêter lorsque je fus face à cette impasse dans laquelle j’étais rentrée douloureusement. Je tentais bien sûr de vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un autre corridor, ceci en tâtonnant le mur de chaque côté. Mais l’espoir se perdit à travers cette pénombre, il n’y avait rien d’autre que des murs me barrant le chemin des trois côtés de l’endroit que je vérifiais. Bien qu’angoissée à l’idée de rebrousser chemin d’y croiser à nouveau cette chose, d’un mouvement lent et prudent, je me décidais à revenir sur mes pas.
     Cependant, dès le premier geste, je fus bloquée par un quatrième mur situation à l’endroit où j’étais sensé être venue. Et tandis que la panique accentua ma respiration, ma lucidité vint à être écrasée par les dernières et écrasantes émotions qui accompagnaient mon effroi. Me souciant plus d’être dans cette obscurité, il n’y avait rien de pire par rapport à la chose qui ne me poursuivait sans doute pas que le fait de me sentir piégée. Je hurlais alors à m’en déchirer les cordes vocales sans me soucier d’attirer d’autres horreurs sur moi, ce serait toujours rien comparé ça. Frappant les murs, sans me soucier non plus du fait d’y briser mes putains de jointures. Vint alors les rires, à nouveau des voix désincarnées, abstraites, presque trop irréelles, elles étaient nombreuses et impitoyablement désagréables. Coincée et ne pouvant ni fuir, ni me cacher de je-ne-sais-quoi, je plaçais chacune de mes mains contre chacune de mes oreilles, désormais accroupie, les yeux fermés.

      Voilà que j’étais telle une enfant qui, face aux dangers, n’avait rien d’autre comme solution que d’avoir recours au fait de fermer les yeux, en se cachant sous des draps, en imaginant naïvement qu’ainsi, on en deviendrait invisible envers l’objet de notre frayeur. C’était ainsi que j’étais, là, accroupie dans cette absurde noirceur. Fermant les yeux et bouchant mes oreilles, j’espérais échapper à toutes vigilances, disparaître à travers cette obscurité, me chuchotant enfin que tout ceci était un cauchemar, sans pour autant vraiment le croire, incapable de discerner le rêve du réel. Qui pourrait avoir conscience qu'il rêve quand il dort ? Pas moi en tous cas. Les rires ne voulaient guère s’arrêter, me forçant à crier de me laisser tranquille et d’aller se faire voir ailleurs, dans ce bon langage si familier dont j’ai appris à aimer jouer de ma langue, ces quelques fins mots d’une simplicité certes grossière, mais vachement plaisante quand il faut s'exprimer avec toutes ses forces.  
     ‘’Mourir t’es interdit’’ répétaient-elles toutes inlassablement entre leurs rires misérablement frustrants. Pourquoi me disaient-elles ces mots, je n’en comprenais pas le sens, je ne cherchais d’ailleurs pas en comprendre le sens. C’était dans mon cœur inutile, futile. Je ne désirais rien d’autres que de m’enfuir de cette cage infernale, insoutenable. L’impression que mon crâne allait d’un instant à l’autre exploser sous tant de pression. Tout en moi se mélangeait, voulant ardemment se consommer dans une furie grandissante et poignante. Et lorsque la rage en moi arriva à son paroxysme, je le sentis grandir cet ébranlement émotionnel. « Vos gueules ! » Avais-je hurlé d’un ton qui ne semblait pas naturel, mais plutôt anormalement grave et inhumain. Dans le même instant, les ténèbres avaient disparu… Me retrouvant alors dans un endroit blanc, si blanc qu’on n’en voyait guère les reliefs, ni même les distances, l’horizon ou la verticalité.

      Seul un miroir me faisait face, la seule chose sur laquelle je pouvais porter toute mon attention. En me rapprochant, je vis qu’il y avait déjà mon reflet bien avant que je sois à quelques centimètres de la vitre à réflexion. C’était moi, mais elle ne bougeait pas, ne suivait aucunement mes mouvements, se contentant de me fixer sans la moindre expression. Voulant m’approcher davantage pour y comprendre cette mystérieuse vision, voulant toucher la paroi vitreuse pour voir s’il en s’agissait d’une vraie. C’est le moment que choisit mon reflet pour m’agripper à la gorge, d'une poigne puissante, ses yeux étaient devenus noirs comme de l’encre. « Putain c’est quoi ce bordel ? T’es qui toi ? » Cracha-t-elle. La peur me submergea instantanément alors que sous mes yeux, mon reflet subissait une étrange forme de lycanthropie.  

~~~ o ~~~


      L’entrée de la délicieuse brune aux yeux clairs ne perturba guère les créatures qui continuèrent à tourner autour de leur mère, elle-même indifférente à la présence de l’étrangère, car encore noyée à travers son esprit inconscient. L’une des créatures sans forme définie, fait de pénombre, s’arrêta pour contempler l’étrangère. Toutes les autres s’arrêtèrent à leur tour avant de commencer à s’agiter anormalement. D’un étrange mouvement, ces dernières semblaient comme se liquéfier, et ce, avant de se joindre à la première créature qui prit alors une forme bien plus familière, celle d’un loup, mais un loup anormalement grand et se tenant sur deux jambes. Pelage noir comme les ténèbres dont il était fait, des yeux sans pupilles, mais d’un jaune infernal brillant d’une inquiétante lueur. Sa soif de sang et de chair avait soudainement envahi la pièce, ce chien de l'enfer était prêt à bondir sur ce qui pensait être une proie.
 



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MessageSujet: Re: Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio   Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio EmptyJeu 2 Jan - 22:16

Do you want to meet the Devil ?Pour la première fois depuis bien longtemps, la Banshee était perturbée. Ce qu'elle avait cru n'être d'abord qu'une illusion lui semblait tout à coup désormais bien réel. Les cris, l'odeur du sang, ces créatures, l'atmosphère de cette pièce. Illusion, réalité... ces deux notions se confondaient et la perdaient dans un océan de doutes. C'était dans ce genre de situation que Siobhan devait malheureusement admettre sa plus grande faiblesse. La magie coulait dans ses veines, c'était indéniable, et pourtant elle avait une piètre connaissance de ses compétences et du monde occulte. Elle qui pensait tout savoir, elle qui pensait être toute puissante, elle en était finalement bien loin. Dur pour une narcissique et une ambitieuse comme elle d'en arriver à ce terrible et amer constat. Mais cet étrange nuit dans l'hôtel de l'Enfer ne lui laissait pas d'autre choix que de le concéder. Cela ne faisait alors que raviver son désir de détrôner le Crone pour prendre sa place et devenir enfin un véritable démon de l'Enfer, la Reine des Banshees. Mais pour le moment, elle avait bien d'autres chats à fouetter. Oh elle aurait pu se téléporter loin de cet hotel et laisser les autres se charger de cette merde. Mais cette femme, là, incroyablement mystérieuse et bizarre l'interpellait trop. Elle voulait savoir qui elle était avant de prendre la poudre d'escampette. Elle voulait comprendre ce qu'elle avait fait et surtout comment elle l'avait fait. Puis Siobhan ne savait toujours pas si elle était sa cible ou un simple dommage collatéral. Impossible de rester sur une telle interrogation, elle devait, elle voulait savoir.

Elle s'était donc approchée de la mystérieuse jeune femme tandis que des créatures qui lui étaient encore inconnues dansaient autour d'elle. La femme ne répondait pas, elle ne la regardait même pas. Quant aux créatures, elles étaient totalement indifférentes elles aussi à la présence de la Banshee. Et une banshee de vexée, une. Siobhan n'aimait pas du tout cela. Elle fronçait les sourcils. Mais bon sang, qu'est-ce que c'était que tout ce putain de bordel? Elle aurait bien eu besoin de John Constantine à cet instant précis, elle devait l'avouer. Elle avait beau le haïr et le mépriser, elle savait que lui aurait au moins eu un semblant de piste sur toute cette affaire s'il avait été là à ses côtés. Mais bien sûr, le blondinet n'était jamais là quand il le fallait. A noter que même lorsqu'il brillait par son absence, Siobhan trouvait un moyen de pester contre lui. Constantine avait définitivement pris trop de place dans sa vie, elle allait devoir y remédier. Quand soudain, une des créatures daigna enfin lui montrer un peu de considération en posant son regard sur elle. Un regard qui ne laissait rien présager de bon. Et effectivement, la suite n'était pas très rassurante, bien qu'il en fallait plus pour inspirer terreur et effroi à la Banshee. Toutes les créatures se liquéfiaient littéralement sous ses yeux pour n'en former plus qu'une. Quelle fut la surprise alors pour Siobhan de constater qu'il s'agissait d'un sublime et somptueux chien de l'Enfer. Une créature qu'elle connaissait bien, une créature qu'elle avait déjà eu la chance de côtoyer et qu'elle admirait grandement. Les chiens de l'Enfer n'étaient pas des petits joueurs, oh non... Ils étaient des créatures redoutables, sanguinaires et terrifiantes. Mais pour ceux qui savaient les dompter, ils devenaient des atouts remarquables. Et justement... l'Enfer était la deuxième maison de Siobhan McDougal et ces chiens, elle avait apprit à les apprivoiser, à les dresser. Elle en posséderait d'ailleurs toute une meute lorsqu'elle aurait la couronne qui lui revenait de droit.

Décidément, elle avait de moins en moins envie de quitter cet hôtel. Cette femme semblait elle même tout droit sortie de l'Enfer et Siobhan était intimement convaincue que c'était le destin qui l'avait mise sur sa route, mais pourquoi? Une chose après l'autre, elle devait d'abord s'occuper du gigantesque chien qui salivait devant elle. Elle esquissait alors un léger sourire avant de souffler quelques lamentations bien spécifiques, irrésistibles pour les chiens de l'Enfer. Tel l'appel de son maitre, la voix de la Banshee apaisait immédiatement l'animal et la créature courbait l'échine avant de venir calmement se glisser à ses pieds. L'héritière s'abaisser alors pour caresser la bête et coller son front contre son pelage soyeux. Un instant des plus délicieux. Puis, elle se relevait, et tandis que le chien la suivait, prêt à obéir à ses ordres, elle ouvrait la porte de la chambre pour le libérer.

« Va mon beau... Et rends moi fier. »


L'animal ne se faisait pas prier et partait à la recherche de chair fraiche. Siobhan refermait alors la porte derrière elle. Elle était désormais seule, en tout en apparence, avec la bizaroïde aux cheveux noirs. Elle s'approchait à nouveau d'elle et l'observait. Ses yeux étaient étranges, elle semblait être dans un état de trans... Fallait-il l'en extirper pour avoir des réponses? Siobhan essayait en claquant des doigts devant elle mais rien... Elle n'osait pas la toucher, après tout, elle ne savait encore rien d'elle et elle ne voulait prendre aucun risque. Alors, elle se contentait de reculer dans un coin de la pièce et de pousser son Death Wail. Bien évidemment, elle le dosait avec justesse afin de ne pas atteindre à la vie de cette jeune femme, elle voulait lui causer pas la tuer... pour l'instant. Elle espérait bien que son cri légendaire ramènerait cette femme où qu'elle soit.

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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio   Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio EmptyMar 7 Jan - 4:25



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     Sa poigne me serrant la gorge, j’étais incapable d’émettre un quelconque son et Dieu sait à quel point, je voulais hurler à cet instant-là, et ce, aussi fort que je le pouvais. J'avais senti sa main se déformer contre ma gorge, devenir plus grand, plus ferme, ses griffes entrant dans la chair. Je vis son bras nu prendre du volume, du muscle, tandis qu’il se recouvrait de poil sombre. Elle traversa le miroir, me soulevant de sa prodigieuse force, tandis que son corps me dominait désormais de sa monstruosité. La créature finit par ouvrir la gueule faisant deux fois la taille de ma tête. Je fus alors surprise par l’intense cri qui en échappait, terrible et insoutenable. La douleur était inévitable, même en serrant mes oreilles, j’avais encore l’impression de subir le réacteur d’un avion à quelques centimètres de mes tympans. Impossible d’ignorer cette ignominie sonore, ce n’était pas juste mon ouïe qui en était ébranlé, je sentis tout mon être défaillir.
     J’avais hurlé sous la douleur, alors que j’étais au sol, me tortillant, non plus dans cette salle blanche face à la créature des enfers, mais bel et bien sur celui de ma chambre, celle que l’état m’avait prêté, le temps qu’il résolve leur enquête ou le classe dans les affaires non-classées. Mais contre mes oreilles, je pouvais sentir mon sang sortir de ces derniers. J’étais perdue, incapable de comprendre la situation dans laquelle je me trouvais, ni pourquoi je me réveillais dans ces conditions. La lumière de la télé m’éblouissait, tandis que musique du générique de fin du film de braquage que je regardais, m’agaçait grandement. Toujours au sol, mains contre mes oreilles, mon regard se posa sur la femme qui se tenait dans le coin de ma chambre… Et bien évidemment, je me demandais intérieurement si c’était moi qui hallucinais à nouveau à cause d’un manque de sommeil, ou si c’était bel et bien une véritable personne. Et si c’était quelqu'un de réel, que diable faisait-elle dans ma chambre ?  
   
      Il me fallut un moment avant que la douleur commence à lâcher prise et me laisse récupérer un peu… C’était durant ce début de récupération que j’avais du coup choisi de me relever, aidé de mon lit qui servait d’appui. Je n’arrivais plus à tenir sur mes jambes ces quelques secondes. Je m’étais alors assise sur mon lit, attrapant au passage toutes mes pilules éparpillé sur mon drap, me rappelant dès le premier regard ce que j’avais fait… Bien que me sentant honteuse sur le moment, intérieurement, je me demandais alors pourquoi j’étais toujours en train de respirer à l’heure actuelle. Non pas que j’avais essayé de mettre fin à ma vie, mais j'avais réalisé ma bêtise quand je m’étais senti partir alors que je fixais l’écran de cette télé continuant à jouer ce foutu film. Mon regard se posa de nouveau vers la femme, elle était toujours présente, ce n’était pas une dernière hallucination issue de ce moment où le rêve laissait cette fois place à la réalité.
     Oui, elle était là et je ne le connaissais ni d’Adam, ni d’Eve. Mais je n'avais pas osé dire quoique ce soit au début, quiconque pouvait voir mon état, ainsi que ces cachets que je m’efforçais à dissimuler au plus vite, même sans savoir de quel médicament il s’agissait, cette personne verrait aussitôt qu’elle a une Junkie en face d’elle. Je ne me sentais pas en position d’argumenter sans réellement savoir qui elle était. Si c’était une étrangère, j’aurais sans doute plus de courage à manifester mon mécontentement à sa présence non-désirée dans cette suite. Mais, que faire si c’était une des foutus psy que l’état cherchait à me coller au cul depuis que j’étais sortie de l’hosto, il y a à peine deux jours. Quand j’eus la force de me déplacer, j’allumais cette lumière pour mieux la voir. La clarté était vachement rassurante surtout après le cauchemar que j’avais fait. Et j’étais dans le fond vachement heureuse de retrouver cette chambre, il faut dire que j'étais bien logée. Ouais, ça changeait du décor morne et triste de ma chambre d’hôpital qui avait su me rendre dépressive. « Vous… Vous êtes qui vous ? » Demandais-je, mais avant que la femme ne puisse répondre, il y eut un cri provenant du couloir qui me fit sursauter.

      J’ouvris la porte de ma chambre en passant la tête, des personnes s’attroupaient dans le couloir. « Il faut alerter la police immédiatement, s'il vous plaît, retournez dans vos chambres jusqu'à l'arrivée des experts. » Annonça un homme faisant partie du personnel de l'hotel, penché au-dessus du corps. « Oh, Putain ! » Avais-je craché sur un ton qui ne cachait pas mon dégoût et mon choc. Il y avait une femme déchiqueté. « Je vous jure, les murs étaient différents, ils semblaient pourri et… et il y faisait si noir… Tout avait changé, je vous dis. Avant de redevenir soudainement comme avant. Je ne sais pas pourquoi ce n'était qu'à cet étage, mais je vous dis la vérité. » S’exprima une femme en peignoir, paniquée, c'était elle qui semblait avoir prévenue l'employé... Puis, un autre homme tout aussi angoissé vint la rejoindre et rajouta. « Il y avait… Il y avait aussi des monstres, vous… Vous avez vu ce chien énorme ! Ses yeux ! SES YEUX !!!! AAAAH !!! Je me suis caché sous le lit, je ne suis pas fous ! Ne me regardez pas comme ça ! » The fuck ? What's wrong with this guy ? Je me retourne vers la femme dans ma chambre, intriguée, je lui demande alors. « Sérieusement, vous êtes qui, du coup vous ? Pourquoi vous êtes dans ma chambre, vous vous cachiez de l’animal qui a fait ça ou quoi ? » Oui, je préfère parler d’animal, parce que je ne suis pas assez illuminée pour croire aux monstres comme ce fou sembla cracher à l’instant.
 



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MessageSujet: Re: Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio   Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio EmptyDim 12 Jan - 14:29

Do you want to meet the Devil ?Le Death Wail... Jusqu'alors, il n'avait jamais déçu sa propriétaire. Et encore une fois, il se montrait efficace. La jeune femme étrange aux cheveux noirs se réveillait enfin. Elle était dans un piteux état... A vrai dire, Siobhan la trouvait minable et pathétique. A se demander comment une loque pareil avait pu provoquer tout ce putain de merdier autour d'elle. L'entendant hurler de douleur, la Banshee cessait ses lamentations afin de laisser à l'humaine, si elle l'était bien, le temps de récupérer. Siobhan voulait des réponses. La femme se tortillait comme un ver de terre sur le sol tandis que l'héritière l'observait en silence. Puis, Siobhan remarquait alors que le décor autour d'elles avait changé. Tout cela venait donc bien de cette femme et de son état de trans. C'était la première fois que Siobhan voyait cela, elle ne connaissait pas ce type de magie mais elle avait hâte d'en découvrir plus. L'héritière sentait alors un regard se poser sur elle, elle reportait donc son attention sur l'inconnue et leurs regards se croisèrent pour la première fois. Siobhan ne se laissait pas démonter, bien au contraire. Comme à son habitude, elle affichait un regard froid, arrogant et provocateur. Ce n'était pas ce petit tour de passe-passe qui allait l'impressionner ou l'intimider. Peut être qu'elle se trompait mais pour l'instant elle ne voyait pas en cette inconnue une menace quelconque. La femme lui demandait alors qui elle était. Et bien, elle manquait pas de culot celle là. Elle foutait la merde, elle venait troubler le séjour de Siobhan, et c'était elle qui demandait des comptes. Et pour couronner le tout, elle ne laissait même pas le temps à la Banshee de lui répondre. Un petit cri dans le couloir et voilà qu'elle l'oubliait complètement. Aucun savoir vivre, aucune tenue...

Pendant que l'inconnue courrait comme une imbécile vers le cri, on se croirait dans un piètre film d'horreur, Siobhan jetait un oeil aux quelques pilules qui étaient restées sur le lit. Alors deux possibilités. Soit elle était face à une dépressive qui voulait en finir avec la vie. Soit elle était face à une putain de junkie. Dans les deux cas, ce n'était vraiment pas glorieux. Puis l'héritière reportait son attention sur la femme... Sa réaction, son visage, son angoisse, son incrédulité... Siobhan commençait à comprendre quelque chose qui ne lui plaisait pas du tout, parce qu'elle n'avait pas envie de se casser la tête à trouver des réponses. Cette garce aux cheveux noirs... elle n'avait rien voulu de tout ça, ça la dépassait complètement. Toute cette merde avait été au final involontaire, fruit de sa trans de paumée. Mais alors comment pouvait-elle connaître toutes ces créatures qu'elle avait matérialisé? Ça ne pouvait pas être le fruit de son imagination, c'était totalement et purement impossible. Le chien de l'Enfer qu'elle avait vu... Il était authentique, il s'agissait d'un vrai et ce dans le moindre détail... Non, cette femme en savait plus qu'elle ne voulait bien le laisser paraître. Alors soit elle jouait bien la comédie, soit elle avait quelques trous de mémoires bien embêtants. L'inconnue se retournait alors enfin vers Siobhan. Un peu de considération ça ne faisait pas de mal... Elle réitérait sa question, elle voulait savoir qui elle était et l'héritière esquissait un large sourire.

« C'est plutôt à moi de poser les questions tu ne crois pas? Après tout, ce n'est pas moi qui ai foutu tout ce bordel. »

Siobhan sortait de son coin, gardant son apparence de Banshee qui ne semblait d'ailleurs pas choquer l'étrange inconnue.

« Qu'est-ce que t'es au juste? »

Demandait-elle en la dévisageant de la tête aux pieds.

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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Sincèrement, qu’est-ce qui se passait dans cet hôtel pour que je me retrouve avec une… Une fan de Kiss dans ma chambre ? Pas que son look me dérange, j’adore son style même, mais qu’est-ce qu’elle foutait dans ma chambre pendant que je dormais... En quelque sorte. Putain, encore fois, je m’étais endormie. C’était impossible de lutter, impossible de résister contre l’épuisement de ce cerveau qui faisait tout pour m’envoyer entre les bras de Morphée, même quand j’avalais tout un flacon de médocs contre le sommeil, je me retrouvais malgré tout prisonnière entre les couloirs oniriques. Je ne savais pas qui elle était, mais j’avais surtout besoin de trouver de quoi m’aérer l’esprit, car mes pensées étaient encore orientées vers mes rêves. Un meurtre pendant que je dormais avait su d’ailleurs susciter mon intérêt et recentrer mes idées, putain cela s’était passé juste à quelques pas de ma chambre. Et maintenant que, justement, j’appréhendais cette histoire… Mon attention revint sur cette consœur gothique.
     Je trouvais davantage plus étrange ou peut-être plus angoissant quelque part, de retrouver une inconnue, même si son maquillage me plaît, dans ma chambre à un moment pareil. Loin de moi l’idée de juger les lobbies des gens, chacun sa passion, mais elle était quand même entrée dans ma chambre pendant que j’étais inconsciente, non ? En temps normal, je l’aurais sans doute accusée d’avoir tenté un truc malsain pendant que j'étais inconsciente, mais vu qu’il y avait eu un meurtre, peut-être était-elle juste une personne qui cherchait à s’abriter au plus vite, par manque de courage et de bravoure. Et c’était peut-être aussi une autre éventuelle témoin, moins barjo que ceux de dehors avec un peu de chance. Mais je déchantais aussitôt qu’elle ouvrit la bouche… Merde, alors, je ne comprenais déjà rien de ce qu’elle me racontait. Limite, j’avais juste l’impression d’être en trop dans ma propre chambre pour une connerie que je semblais avoir fait. Vraiment ?!

      « Bah ma vieille, il va falloir les poser aux illuminés dans le couloir tes questions, ils semblent savoir déjà bien plus que moi ce qui se passe dans cet hôtel à la con ! » Je revins sur mon lit, car rester debout était devenue une sacrée épreuve pour moi. Quand elle me posa la question de ce que je suis au juste. Je ne pouvais m’empêcher de la fixer en levant un sourcil perplexe et vraiment, je ne comprenais rien de ce qu’elle souhaitais que je lui réponde à ça. Je lui ai demandé qui elle était et elle, elle préférait me demander ce que j’étais ? What ?! « C’est quoi cette question ? Quel sens je dois lui en donner, sérieusement là ? » Elle est consciente que c’est elle qui est dans ma chambre, que c’est moi qui devrais réagir comme elle réagit, surtout avec son look pas très approprié, on n'est pas dans un concert. « Écoute, tu dois être en était de choc ou une connerie de ce genre, peut-être que tu devrais t’asseoir et respirer pour commencer, hein ? » Ne pas la virer, ne pas réagir au quart de tour, la situation est grandement différente.
     Peut-être que face à la mort, les gens réagissaient étrangement, elle était peut-être encore sous un état défensif ou un truc dans le genre en tous cas… Elle n’a pas l’air défoncé à première vue, je crois que je suis la seule Junkie de nous deux. Même si avec son style, les gens pourraient croire qu’elle prend des trucs par très catholique dans les chiottes. Ironiquement, je la trouvais pas mal sexy comme ça, mais c’était surtout la gothique en moi qui fantasmais déjà un peu sur elle.
 



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MessageSujet: Re: Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio   Do you want to meet the Devil ? | Ft. Sio EmptyMar 28 Jan - 10:05

Do you want to meet the Devil ?Siobhan commençait à perdre patience et tout intérêt pour cette mystérieuse jeune femme. Elle ne répondait à aucune de ses questions et avait un charisme proche de celui d'une huître. Ma vieille... Ma vieille? Vraiment, elle avait osé l'appeler ainsi... Une putain de camée sans cervelle, voilà ce qu'elle était. Siobhan avait cru déceler un potentiel, une rencontre intéressante mais visiblement, elle s'était fourvoyée. Cette junkie ne semblait pas comprendre un broc de ce qu'il se tramait. Peut être avait-elle simplement joué à la magie avec les gens qu'il ne fallait pas, cela expliquerait tous ces détails et surtout le chien de l'Enfer... La Banshee ne voyait aucune autre explication. En tout cas, une chose était sûre, Siobhan n'aimait pas perdre son temps et encore moins avec des rustres comme cette junkie. Elle méritait un minimum de respect et elle n'appréciait pas, mais alors pas du tout, le ton employé envers elle. Elle était alors bien tentée de trucider cette idiote sur le champ mais... les caméras de surveillance, les témoins... Il y avait bien trop de risques à ce que sa couverture soit découverte pour une paumée qui n'en valait pas la peine. Elle n'allait pas prendre ce risque. Elle n'allait pas non plus répondre aux questions idiotes de cette moins que rien. En fait, elle n'allait plus gâcher une seule seconde de son temps ou une seule goutte de sa salive pour elle. S'asseoir et respirer un peu... Non mais pour qui elle l'avait prise sérieusement? Elle était Silver Banshee bordel de merde! Et elle elle était là genre infirmière aux petits soins. Dans quel monde elle vivait bon sang? Et l'apparence spectrale de la Banshee ne lui mettait pas la puce à l'oreille? Non, elle avait l'air de n'en avoir rien à foutre. Pourtant, ça se voyait que ce n'était pas du maquillage mais plutôt quelque chose de démoniaque et surnaturel. Ou alors elle avait vraiment de la merde dans les yeux. S'asseoir et respirer un peu... La Banshee avait envie d'exploser de rire, elle l'aurait d'ailleurs certainement fait si cette idiote ne l'avait pas vexé en ne la reconnaissant pas. Pourtant, Silver Banshee n'arrêtait pas de faire la une des journaux, il était extrêmement rare qu'on ne la reconnaisse pas. Elle était une criminelle célèbre, connue et reconnue. Bref... Tout ce petit jeu ne l'intéressait pas du tout. Alors, sans rien dire, elle se téléportait dans sa chambre. Voilà qui était mieux.

Loin de toute cette merde qui n'avait ni queue ni tête et qui, finalement, l'ennuyait au plus haut point, Siobhan se sentait enfin mieux. Elle se sentait oppressée avec cette femme, comme étouffée. Elle n'aimait pas du tout cette sensation. Et puis surtout, elle se sentait rabaissée et sous-estimée. Ma vieille... Elle n'en revenait toujours pas qu'elle ait osé l'appeler ainsi. Siobhan riait seule. Une chose était sûre, si elle recroisait le chemin de cette barrée, elle s'assurerait qu'il n'y ait aucun témoin pour faire le rapprochement entre elle et son alter-ego infernal, et elle la buterait sans hésiter une seule seconde. Juste pour avoir osé l'appeler "ma vieille". Siobhan se servait alors un bon verre de bourbon et s'asseyait quelques instants sur le large et luxueux fauteuil de sa suite. Elle dégustait le délicieux breuvage tout en repensant à ce chien. Oui... ce chien... Il était exquis et ravivait en elle tous ces désirs qui motivait chacune de ses actions depuis déjà plusieurs mois. Remplacer le Crone, devenir une véritable Reine de l'Enfer, un vrai démon. Elle aurait alors tous les pouvoirs dont elle rêvait, tout le prestige dont elle rêvait et bien évidemment une meute entière de ces chiens qu'elle adorait. Oui, elle avait hâte d'en arriver là et elle commençait d'ailleurs à se former une belle petite équipe autour d'elle pour y parvenir. L'avenir se présentait sous les meilleurs hospices et elle commençait réellement à se dire que le bout du tunnel n'était plus très loin. Une fois le verre de bourbon terminé, Siobhan prit une douche, elle n'avait plus du tout envie d'un bain désormais. Puis, elle s'habillait avec de beaux vêtement propres et commençait ses valises. Il était temps pour elle de quitter cet hôtel mal fréquenté et toutes ces conneries New Yorkaises. Dublin lui manquait... terriblement.

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