Fight Club [PV Lana Fray]

Fight Club

Ce salopard frappait fort, Klaus esquiva un coup à destination de son flanc mal protégé et continua de reculer car il savait ce qui venait, il retira son pied juste à temps pour ne pas se le faire écraser, le salaud en face de lui savait boxer en trichant de manière subtile, bon ce n'était pas un vrai combat donc les règles n'étaient pas la priorité visiblement. Il sentit le sol claquer à côté de ses doigts de pied et vit que son adversaire ne renonçait pas à l'attaque, Klaus se protégea avec ses avants bras, recevant une pluie de coups déchaînés qu'il amortit en renforçant sa peau, ses doigts semblaient encore fonctionnels, aucun dommage trop important donc, ne pas sentir la douleur devenait un sérieux handicap quand il devait s'assurer de son intégrité en plein combat, de toute façon son facteur régénérant allait bientôt s'occuper de ça, il fit un pas de côté pour laisser l'adversaire continuer sur sa lancée avant de lui asséner un direct en pleine temps, sa tête fit un angle bizarre et il recula de quelques pas, il jouait un peu la comédie, mais il devait avoir eut mal, cet enfoiré pouvait prendre des coups bien plus violents que celui-là, il s'était renseigné, l'enfoiré avant un corps semi-élastique qui lui permettait de bien encaisser, il enchaîna donc avec une volée d'uppercuts dans son foie avant de le repousser, celui-là n'allait pas lui faire plaisir, il avait concentré ses os à l'extérieur pour augmenter l'impact, et son regard hagard ne mentait pas ça l'avait en effet un peu atteint. Il s'avança les poings bien levés et avec une lueur meurtrière dans le regard, il devait en finir maintenant si il voulait sortir de ce foutu ring avant que ces abrutis du GCPD débarque.

Car ce soir était un grand soir, après deux longues semaines d'enquête au lieu de l'unique qui était prévue, il avait enfin mis le grappin sur Jakob Dibber, un organisateur important de combat dans cette partie de la ville, et l'homme serait ici en personne ce soir, il avait donné l'alerte via le FBI qui avait relayé l'info au GCPD, restait à espérer qu'ils soient là avant que quelque chose de grave n'arrive à lui ou à Flexifist, le nom de l'autre combattant, à peine plus âgé que lui, les combattants jeunes étaient particulièrement prisés dans ce cercle. Il se jeta et frappa sur sa défense, martelant ses avant bras de coups puissants pour le forcer à rester en défense. Il devait gagner du temps ou l'un d'entre eux allait finir à l'hopital, et il ne prendrait pas ce risque pour lui-même. Un pas en arrière et il esquiva un uppercut à direction de son menton mais pas les deux directs suivant pour son estomac, le salaud avait étendu un peu ses bras on dirait car les coups étaient moins puissants que nécessaires, mais particulièrement violents car il se plia en deux, un coup dans la joue l'envoya au sol, si ils avaient eut droit à autre chose que la boxe ce sale avorton serait déjà au sol en train de prier pour sa vie. Il frappa de ses poings au sol avec rage et se releva, parant la première attaque du bras gauche avant de frapper d'un crochet du droit dans son flanc suivi d'un autre dans ses côtes, il se plia un peu et le troisième crochet remonta au niveau de son visage.

Le coup frappa en même temps que les portes étaient enfoncés par le GCPD, des torches et des lasers ne tardèrent pas à filtrer par les portes et la panique commençait à gagner la sale alors que son adversaire goutait du tapis. Il se recula vers les cordes, il devait jouer le jeu et tenter de fuir, et potentiellement réussir mais les issues étaient toutes prises d'assaut par des policiers ici pour taper sur tout ce qui résisterait ce qui commençait déjà, les forces de l'ordre avaient l'avantage des armes mais quelques gardes du corps un peu braves voulurent faire feu, Klaus se jeta au sol à quelques centimètres des cordes alors que les enfers se déchaînaient et que la résistance mourrait sous une pluie de balles des hommes en uniforme, non pas qu'il ait spécialement besoin de se prémunir des balles de petit calibre, mais il n'aimait pas rentrer couvert de bleus ou surcharger son facteur régénérant en besoin inutiles. Il releva les yeux pour croiser le regard d'une femme de la police, ses yeux semblèrent paniquer un bref instant mais il se remit sur ses pieds et entama de courrir dans la direction opposée, si elle voulait l'attraper, elle allait devoir d'abord lui mettre la main dessus et il devait continuer de jouer le jeu tant qu'il y avait des témoins.

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La vie est faite de choix, d'occassion et d'opportunités à saisir. Ce sont nos actes qui nous définissent, nos choix qui font de nous ce que nous sommes. Notre passé nous oriente, nous font prendre des décisions, mais nous sommes les seuls maitre de nos choix. Lana est ambitieuse et sait ce qu'elle veut. Elle déteste les métas humains depuis que sa mère a été tuée par l'un d'eux. Tout semble l'avoir mené à un seul endroit, à un moment, à ce Fight Club de méta-humain dans une opération menée par le FBI. C'était sa chance à saisir, son occassion de devenir elle même agent du FBI. Tout a commencé par un briefing au bureau de la GCPD.

Sergei est absent, ça ne m'étonne pas vraiment. Surement bien trop occupé à désouler. Les agents du FBI sont présents, tous bien habillé dans leur costume à nous prendre un peu de haut. Je reste sagement au fond de la salle de briefing, je n'ai pas envie de faire première de la classe. A ce que j'ai entendu, il y aura seulement deux agents du FBI pour nous accompagner, ils s'occuperont de leur cible prioritaire. Jakob Dibber, l'organisateur de ces combats illégaux. Enfin, si on creuse un peu, ce n'est pas les combats qui dérange le plus le FBI, c'est que Monsieur Dibber serait aussi responsable de trafic d'être humain. Une vraie pourriture en somme. Nous ne savons pas s'il est un méta-humain ou non, mais les agents du FBI on de l'équipement venant de STAR Labs pour arrêter ce criminel. Le rôle de la GCPD ? Arrêter les combatants, les parieurs, enfin tout ceux qui profite du spectacle. Notre contacte serait un agent anonyme qui s'est infiltré à l'intérieur. Il y a des grands chances qu'on l'arrête pendant l'intervention. Ce qui veut dire qu'on doit éviter de tirer trop dans le tas, mais qu'on à le droit de riposter si on nous attaque. Connaissant mes collègues, ça ressemblera plus à une boucherie qu'autre chose. Tant pis, ce n'est pas à moi de gérer ça. J'avais déjà mon objectif en tête, arrêter un des combatants, si j'arrivais à arrêter seule un méta-humain je serai sûrement bien vu par le FBI. Cela pourrait me valoir une promotion. J'écoute le briefing, mais je retiens surtout les plans des lieux. Je dois tout connaitre sur le bout des doigts, savoir où mènent chaque chemin. C'est le meilleur moyen de savoir où mener ma cible pour l'arrêter.

Lana reste silencieuse pendant sa préparation à l'assaut. Elle met son gilet pare-balle, vérifie ses armes, sa matraque électrique et son taser. Elle pique discrètement une grenade aveuglante dans le bureau de Sergei. On ne sait jamais, ça peut toujours servir. Elle ne veut pas rester en arrière, elle doit être parée à toute éventualité. Une fois dans le van de transport, tout est silencieux. Les hommes se concentrent, on sait qu'on va avoir affaire à des métas humain. On sait bien que certains d'entre eux sont des tueurs de flics. On ne doit pas l'oublier. Surtout à Gotham, les seuls justiciers ici sont des humains sans pouvoir. Bien que certains pensent que Batman est un méta humain. Ce qui fait assez rire Lana à vrai dire. Le van fini par s'arrêter, c'est le moment. Il est temps de lancer l'assaut. Les équipes descendent et arrêtent les vigils pour qu'ils ne donnent pas l'alerte. La porte est defoncée et les membres de la GCPD commencent à rentrer.

C'est l'odeur qui m'assallit en premier quand je rentre dans le batiment. Un mélange de sueur, de sang, d'alcool et même d'urine. Un endroit à vomir comme les êtres qui se trouvent ici. Rapidement les premiers coup de feux sont échanger. Je me mis à scruter la pièce à la recherche des combatants. J'en vis alors un sur le ring ... ce n'était qu'un gamin ! Comment un gamin avait pu se trouver méler au Fight Club. Je n'avais pas le temps de réfléchir à ça, il avait commencé à s'enfuir. Je mis donc à sa poursuite. Ce n'était pas à moi de m'occuper de Jakob Dibber, alors j'allais pouvoir arrêter ce combatant. Alors que je lui cours après je lance un :

- GCPD, vous êtes en état d'arrestation, si vous ne vous rendez pas, je ferais usage de la force !

J'étais obligé de le dire, une question de procédure. Si je voulais utiliser la force et mes armes, je n'avais pas trop le choix. Avec le chaos ambiant, ça aurait pu être difficile de le suivre, mais je connaissais le batiment, je savais vers où il se dirigeait et donc où ça allait le mener. Il y avait trois possibilité de cul de sac, il suffisait que je le mène à l'un d'eux pour pouvoir l'arrêter. Après tout, ce n'est qu'un gamin, on pourrait sûrement passer un accord. Même si pour moi tout les métas humains devraient être dans une cellule. Enfin, tout ceux qui utilise leur pouvoirs. Nous entrons dans un dédale de couloir, nous allons arriver à un croisement. Je tir sur ça droite, pour le forcer à birfuquer sur la gauche. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il est déjà dans mon terrain de jeu et que c'est moi qui mène la danse.

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Cours toujours ma grande, et cours vite.

Klaus ne trainait clairement pas du pied, avant même que quiconque ait put grimper sur ce maudit ring, il sautait déjà par dessus les cordes, son bras se muta horriblement, déchirant le gant de boxe en formant une massue qui frappa un policier qui tentait de l'arrêter, le malheureux fut frappé aux jambes et avala le plancher, vite rejoint par un spectateur en colère qui saisit l'occasion, il continua sa course en entendant la flic sur ses talons, visiblement elle ne souhaitait pas le lâcher, bon les balles ne lui ferait pas grand chose mais bon, il se faufila dans la foule en jouant des muscles, percutant sans ménagement fuyards et forces de l'ordre sur son chemin sans distinction, il tentait de se sortir de là après tout. Il sentait qu'il perdait la flic, sans doute une bleusaille, il esquissa un petit sourire supérieur alors qu'il gagnait la porte donnant sur les vestiaires qu'il enfonça avec violence. Il devait gagner la sortie, mais il n'était pas ici souvent donc il marchait aux souvenirs, il s'engagea^t dans le couloir quand la porte fut ouverte derrière lui peu après, c'était la bleusaille, elle l'avait retrouvé, sans doute sortie tout droit de son école prestigieuse de mes fesses et qui se croyait bien futée là tout de suite, il prit ses jambes à son cou et tenta de prendre sur la droite mais il entendit des coups de feu, surpris par tant de bravade, il fut figé sur place alors que les balles fusaient devant lui, son entraînement militaire prit le dessus et il s'enfuit vers l'autre direction, il n'allait quand même pas encaisser une balle, il y survivrait mais ce n'était pas pour autant qu'il aimait s'infliger des coups, son facteur régénérant méritait mieux que ça. Il prit donc la direction de couloir gauche, il devait semer cette sale fouine, ou au moins tenter. Il s'engageât dans un nouveau dédale sans embranchement, juste des tournant sans aucun sens. Qui avait fait le dessin de ce bâtiment? Inutile de tenter les salles c'était le piège assuré. C'est alors qu'il tourna sur un... mur. Merde! Il se retourna et regarda la fliquette.

Bon elle avait eut du bol, il lui offrait celle là, il lui faisait face avec un brin d'arrogance, elle était plus âgée que lui mais c'était une débutante, ou peut-être pas, elle tenait vraiment bien son arme maintenant qu'il regardait de plus près, Klaus sentait que quelque chose clochait avec celle-là, mais il ne savait pas quoi exactement. Sa peau se renforça immédiatement un peu plus par réflexe, de quoi arrêter une balle d'AK-47 et il sentit les drogues commencer à tenter de faire effet, mais ce n'était pas le moment, pas encore, il rassembla sa volonté et rejeta le don intérieur, ses bras semblaient normaux maintenant mais elle avait dut voir son petit tour précédent, au moins sa peau semblait toujours la même malgré son épaisseur. Il leva les mains en l'air en signe de paix mieux valait cracher le morceau, c'est alors qu'un grand bruit retentit au fond du couloir un autre combattant venait d'emprunter leur pas et se faisait plaquer par deux policiers, il ne pouvait pas se griller maintenant.

-Ne tirez pas!

Il avait déjà un plan, il fit le regard du gamin apeuré sur qui le ciel tomber, avec ses grand yeux globuleuyx c'était encore plus facile, il faisait facilement pitié et il ne payait pas de mine au premier abords, elle pourrait sans doute penser qu'il avait paniqué.

-Pitié madamme ils m'ont forcé, je veux revoir ma maman.

Il se recroquevilla un peu faisant de bons gros sanglots bien bruyants alors que ses mains formaient des pointes de lance, son visage hors de vue de la policière dessina un sourire malveillant, il n'allait pas se laisser embarquer comme ça avec l'autre qui matait tout et lui hurlait de venir l'aider. Il se tendit d'un coup vers elle, ses mains frappant en direction du gilet pare-balle, il n'allait quand-même pas tuer un policier, mais ça devait avoir l'air réaliste. Ses mains frappèrent d'estoc en rafale pour la forcer à reculer et déchirer sa protection, il prenait soin de contourner tout ce qui pouvait s'apparenter à de la chaire, retenant ses coups pour ne pas transpercer trop profondément.

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Je l'avais vu muté et mettre un de mes collègues à terre. Son pouvoir était dangereux et je devais rester méfiante. Si jamais il faisait demi tour pour m'attaquer, je devrais être bonne sur mes réflèxes. Comme Sergei me l'a appris. J'aurai préféré qu'il soit là avec moi, lui il avait les muscles, il aurait pu m'être bien utile pour coller au mur ce gamin, sans aucun ménagement. Bon, pour ça, il aurait fallu qu'il arrive à suivre. Moi, en tout cas, je ne lachais pas ma cible des yeux, il tournait exactement dans la direction que je souhaitais, c'était même presque trop facile de le piéger. Il se croyait sûrement malin, prêt à me semer, mais il avait rater sa seule chance en ne tournant pas à droite. La sortie était désormais loin pour lui, surtout qu'il avait soigneusement évité toute pièce avec une porte menant à l'extérieur. Peut être qu'il avait pensé qu'il se trouverait coincer en rentrant dans une salle. Il finit par arriver à un cul de sac et j'arrive tout de suite après lui, pointant mon arme vers lui. Il leva ses mains en l'air, pour que je ne tire pas. Quel dommage, moi qui espérait pouvoir faire usage de la force. Maintenant, il me supplie pour revoir sa maman, son regard à beau avoir changé, j'ai vu ses yeux alors qu'il me fuyait. Qu'il n'aille pas me faire croire qu'il était obligé. Un agent de police me demanda d'aller l'aider, j'ai eu une seconde d'innatention, la seconde de trop, le gamin me bondit dessus, prêt à me tuer. Ce jour me revient alors à l'esprit...

Il y a des années

Lana se trouvait au comissariat, comme souvent, elle attendait sa mère. Ce jour là, c'était le jour d'une grande arrestation et apparement, il s'était laissé faire. Peut être avait il compris que la police était en sur effectif par rapport à ses hommes, ou alors, il voulait tout simplement passer un accord pour être un homme libre dans peut être cinq ans. La jeune femme savait que sa mère n'aurait jamais laissé faire ça, après tout cet homme était dangereux, certains disait même qu'il avait des pouvoirs. C'était des superstitions débiles à cette époque, si seulement elle avait eu connaissance des métas humains avant ... Elle se souvenait de l'homme escorté par une armée de policier, elle se rappelle de la terre qui s'est mis à trembler, elle se rappel du sang qui coule sur le sol. Elle se rappel d'avoir eu l'impression que sa vie s'arrêtée à ce moment là.

Maintenant

Le gamin frappait vite, j'avais bien fait de garder mes distances avec lui. Pourtant, j'avais l'impression étrange qu'il évitait de me faire du mal. Serait-ce la taupe dont le FBI nous a parlé ? Je n'arrive pas à le croire, mais je ne comptais pas me laisser faire. Mon collègue n'arrivait pas à gérer les deux situations et moi je garder les poing lever pour éviter d'être blessée. Il ne me restait qu'une solution, combattre le feu par le feu, même si je détestais ça. Je me concentre sur ma matraque électrique, je la charge à fond et je viens lui placer dans les côtes et l'activer. L'avantage avec mon pouvoir, c'est que je n'ai même pas à bouger mes mains pour le faire. Je fais en sorte qu'il se recule, je rattrappe ma matraque électrique dans les mains et je me met en position de combat. Il voulait se battre, très bien, j'avais pas besoin de gilet pare-balle pour later du méta humain. Il avait été prétentieux et arrogant et il m'avait sous estimé, il était temps pour moi de passer à la vitesse supérieure. Tant pis pour mon flingue que j'avais laissé tomber, je le récupérerai plus tard.

- Et bien gamin, on dirait que la prochaine fois que tu verras ta maman ça sera en prison ! Tu verras, on adore les gamins dans ton genre !

Lana ne pouvait s'empêcher de penser que ce gamin est la taupe qui a dénoncé Jakob, donc qui serait sûrement libre si elle l'arrêtait. En tout cas, si elle se défend bien, elle pourrait aussi être recommandée au sein du FBI. Elle ne pouvait donc pas abandonner comme ça et le laisser s'enfuir. Tant qu'elle n'avait pas la certitude de son identité. Dans tout les cas, pour le moment, il y avait trop de monde qui les entouraient, si seulement elle pouvait parler par télépathie, cela aurait pu bien faciliter les choses. Néanmoins, elle n'avait pas le temps pour ça, la priorité c'était d'arrêter ce jeune homme, qui qu'il soit !

- Je t'ai déjà mené dans un cul de sac, je ne compte pas te laisser partir sans avoir les menottes aux poignets.

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Il attaquait avec rapidité pour garder Lana dans les cordes. N1 ne comptait pas laisser la bleusaille respirer, c'est alors qu'il vit un objet se déplacer, comme animé d'une volonté propre ou guidé par une main invisible, une matraque électrique de modèle militaire, dotation standard désormais du GCPD au cas ou des criminels un peu coriaces empêche la police de faire son travail, visiblement c'était lui aujourd'hui et pour courronner le tout il n'était le seul meta humain ici. Il sentit son corps se tordre, si ce n'était pas les modèles à bestiaux utilisé par les gardes du projet et que sa peau était assez épaisse pour résister à une balle, cela restait un courant électrique et ses muscles réagirent en conséquence, c'était pas bon pour ce qu'il lui restait de système nerveux tout ça. La réplique se fit aussi sur le plan verbal, cette idiote avait gobé l'histoire de la mère au moins, bon c'était sans doute le point le plus crédible du truc car tout le monde était sensé en avoir une. En tout cas l'agent en face de lui semblait déterminé et son collègue terminait son œuvre, il devait faire vite, combien de flic y'avait-il entre lui et la sortie maintenant? Il devait tenter le tout pour le tout, sans user des drogues, là ça deviendrait vraiment gênant pour ARGUS, quelques flics légèrement blessés ça allait, mais des morts ce serait très difficile à vendre à la police locale et au gouvernement, les conséquences seraient tout bonnement cataclysmiques. Il avait reculé de quelques pas à cause du choc électrique et prit un bref moment pour analyser ses options, l'allonge supérieure de la matraque donnait un avantage à Lana, mais à part lui provoquer des spasmes, elle ne lui ferait pas grand chose et si un dans le corps humain était un bon isolant, c'était les os, son escouade était constituée d'experts du combat rapproché, c'était le moment de montrer ce qu'il savait faire. Il se mit en garde avant de foncer droit vers Lana, d'un pas de côté, il se déporta sur le côté à mi distance d'elle, un mouvement surprise qui lui donnerait l'occasion de faire la deuxième partie de son attaque. Son pied prit appui sur le mur derrière lui et il fonça en avant avec un élan supplémentaire, sa main gauche se reforma, des os sortaient de la paume et des doigts et il agrippa la matraque, sa peau épaisse finirait d'isoler les quelques arcs qui parvenaient à l'éteindre. Ça n'avait rien à voir avec un contact direct. Son poing droit forma une masse irrégulière de chaire qui frappa par trois fois au niveau du flanc de Lana avant qu'un coup d'épaule ne se dirige vers elle pour tenter de la bousculer.

-Il va te falloir une plus grosse matraque.

Il ne comptait pas rester, il profita de l'ouverture pour rompre l'engagement et se diriger vers son collègue avec un hurlement de colère qui le figeât sur place, le pauvre finissait d'assurer les menottes sur son propre suspect, il se releva trop tard pour bloquer le coup de pied rotatif qui vint le cueillir au menton et le sécha sur place. N1 se retourna sur une Lana déjà opérationnelle, il entendit du bruit à l'autre bout du couloir, des renforts qui le mirent immédiatement en joue. Bon là ça allait faire beaucoup même pour lui. Il planta son regard dans le sien avec un pointe de colère, après sa magnifique prestation inutile de tenter de berner les autres et l'autre prévenu gigotait toujours à ses pieds, menotté mais pas assommé. Quelle plaie, il détestait la paperasse! Il leva les mains en l'air et commença à enfin obtempérer, laissant Lana le menotter sans aucune forme de résistance.

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Le jeune homme se battait bien, trop bien pour un simple combattant de rue. Il était trop bien entrainé, il arrivait à éviter mes points vitaux en me frappant. J'avais réussi à le faire reculer grace à mes pouvoirs. Je n'aimais pas ça, mais il fallait bien combattre le feu par le feu. Je devais l'arrêter, je me ferai bien voir par le FBI et dans tout les cas, si c'est bien l'agent double, le fait qu'il soit en état d'arrestation ne grillera pas sa couverture. De plus, les combattants n'endure pas de grosse peine à moins qu'on veuille en faire des exemples. Je n'avais pas le temps de penser à ça, il allait falloir faire vite pour lui passer les menottes avant qu'il reprenne du poil de la bête. Il fonce vers moi, j'étais sur mes garde, mais ne ne m'attendais pas à ce qu'il allait se passer. Il se dirigea soudaiment sur le côté et je sentais l'étau se refermer sur moi quand son corps se transforma. J'allais passer un sale quart d'heure, c'était sûr. Son corps muta assez attrocement, encore une dégénérence de la nature qu'il aurait fallu bruler vif. Il me frappa trois fois au niveau du flanc, je sentis quelques côtes se casser, mais j'ai connu pire. En même temps, il brisa la matraque électrique avec les os sortant de son corps, c'était déguelasse, à vomir même. Il me bouscula et commença à se rediriger vers la sortie. J'allais pas le laisser faire pour autant, je me redresse alors qu'il vient de donner un coup de pied dans le visage de mon collègue. Alors toi gamin ! Je vais pas te laisser t'en tirer, ça je te l'assure. Mes collègues arrivèrent enfin armé et il décida de se rendre et bah, il en avait mis du temps à arriver. Je passais alors les menottes au jeune garçon, assez satisfaite du résultat.

- Occupez vous de l'autre, moi je m'occupe de lui ! Et toi, tu es en état d'arrestation, tu as le droit de garder le silence, tout ce que tu diras pourras être utiliser contre toi au tribunal ! Et fait attention gamin, si tu recommences à jouer les durs, je te colle une balle dans la jambe. Tu n'as pas de chance, le FBI se moque des combattants pour le moment, ça veut dire que c'est moi qui vait m'occuper de ton interrogatoire !

Je l'emmenai à travers le dédale de couloir en direction de la sortie. L'endroit grouillait de policier et de mec avec les menottes aux poignets. Pour une fois, c'était une grosse opération réussi dont tout les honneurs iront sûrement au FBI. Je conduis mon prisonnier jusqu'au van de transport, enfin, un van de transport vide. Je veux discuter un peu avec ce gamin pour savoir ce que je vais en faire ou non. Dans tout les cas, il a pas intérêt à essayer de m'échapper sinon, j'utiliserai tout mes pouvoirs sur lui. Oui, je sais que je déteste utiliser mes pouvoirs, que ça fait de moi un monstre, mais si ce gamin est dans le mauvais camp, il faut le stopper définitivement. Je le fais s'assoir et je m'installe en face de lui. Mes côtes sont douloureuses, mais ce n'est pas la priorité pour le moment. Etant une méta-humaine, je guéri plus rapidement qu'un humain normal, en une semaine ça devrait aller, je devrais juste éviter de trop forcé. Je laisse un temps de blanc, le temps de réfléchir. J'aimerai tellement pouvoir lire dans ses pensés, ça m'avancerait grandement.

- Alors petit, raconte mon ton histoire, je suis très curieuse de l'entendre. Tu n'es pas qu'un simple amateur, vu comment tu te bat, tu es stratégique et réfléchis. De plus, tu as évité mes points vitaux, tu aurais sans doute pu me tuer ou tuer mon collègue. La question que je me pose c'est pourquoi tu ne l'as pas fait ?

Le van se met alors à démarrer, pourtant l'ordre n'a pas encore été donné de partir. L'arrière est insonorisé, si le conducteur n'ouvre pas la fenêtre, il ne peut pas nous entendre. Si ça se trouve, c'est quelqu'un qui a réussi à s'enfuir et qui a volé le van. Super, si le gamin n'est pas ce que je crois, je pourrais me faire tuer dès que le van s'arrête. Je devais vite trouver une solution, parce que sinon, la situation pouvait très mal tourner. Pour l'instant, je restais calme, comme si c'était normale que le van était en train de partir. Je ne voulais pas mettre la puce à l'oreille au gamin, je ne savais pas encore s'il était allié ou ennemi. Une fois que j'en saurai plus, je pourrais me décider à passer à l'action.

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Be carefull not to choke on your aspiration InspectorN1 n'aimait pas être en position de faiblesse, il n'aimait pas se rendre, il trouvait que cela entâchait le travail des scientifiques qui lui avait donné vie, il était né pour gagner, pour vaincre, fouler le corps de ses ennemis sans se retourner, bien sûr il n'aimait pas la violence en soit, il n'appréciait pas spécialement le combat, mais il était né pour ça, tel était son devoir, son sacerdoce. Le combat était tout ce qu'il avait dans la vie avec sa famille, c'était les seuls choses pour lesquelles il se levait le matin, les seules raisons qu'il avait de tout donner, de détruire son corps et son esprit à petit feu, il ne voulait pas de mal à Lana, elle s'était juste mise sur son chemin et avait dut en assumer les conséquences, il l'avait cependant épargnée car ses ordres étaient clairs, mais dans une autre situation il n'aurait sans doute pas hésité. Il sentit ses bras guidés par une poigne ferme et décidée dans son dos, celà avait quelque chose d'humiliant dans un sens, être traité comme un simple minable comme celui au sol devant lui qui lui lança un regard plein d'espoirs, sans doute espérait-il que son compagnon d'infortune se révolte, mais Klaus ne comptait pas risquer de blesser le moindre agent ici, il lui fit une grimace dégouté en constatant que seul un oeil le suivait, un œil de verre remplaçait l'autre et ce dernier venait de rouler au sol quand un des flics souleva le pauvre homme sans ménagement. Repoussant au plus haut point. Il resta de marbre au petit speech de Lana, elle semblait profiter de l'instant et se plonger dans une forme assez commune d'autosatisfaction, lui aussi pouvait y arriver avec la moitié du GCPD avec lui, même sans maintenant qu'il y repensait, une pensée qui lui tira un sourire.

-Très personnel. Je vous ais vexé inspecteur?

Il éclata de rire alors qu'elle le poussait pour le mettre en marche, il riait car il savait, il avait conscience de la dramatique ironie de la situation, les drogues de combat pouvait le libérer de ces liens, les balles de ce petit pistolet 9mm qu'elle portait ne le blesserait pas et il serait libéré avant qu'elle ait le temps de dire "mise en accusation", ils ne tardèrent pas à atteindre un van... vide, ce qui arrêta rapidement de le faire rire. Ça devenait bizarre là, il resta donc sur ses gardes, les flic de cette ville avaient aussi une salle réputation, si elle comptait profiter de sa position, il aurait tôt fait de se libérer et de faire de la charpie d'elle, pour un ripoux il n'aurait pas la moindre once de pitié, la corruption était le cancer de tout gouvernement et il fallait la supprimer partout ou elle se trouvait. Il continuait de penser que cette ville méritait d'être rasée au napalm ou au nucléaire pour tout reconstruire sur des bases saines. Mais bon il ne prenait pas les décisions et n'était qu'un simple outil au service de l'état, un outil qui avait accompli partiellement au moins la mission qui lui avait été confié. A peine installé que l'interrogatoire commença, il resta de marbre pendant qu'elle jouait la carte de celle qui sait tout sans le montrer, il haussa un sourcil en la regardant, elle se prenait pour une assistante sociale là ou quoi? Bon, mieux valait la garder dans cette optique en tout cas, il devait répondre sans se révéler, il n'était pas encore autorisé par sa hiérarchie, en plus il était coupé de toute possibilité d'activer son com-link intégré avec ses mains dans le dos.

-De là d’où je viens, on apprends des choses utiles, comme le fait que tuer un flic c'est pas une bonne idée.

Il ne mentait pas à dire vrai, mais il devait en garder sous la pédale si il ne voulait pas se griller tout de suite. En parlant de pédale, celle de l'accelérateur semblait avoir été enfoncée car ils étaient désormais en mouvement, Lana ne semblait pas broncher, c'était un piège ou pas? Il n'aimait pas l'incertitude. Il se leva devant elle, défiant son autorité du regard, un sourire hautain sur le visage, si elle pensait pouvoir se faire de l'argent en revendant un metahumain au marché noir, elle découvrirait vite que Waller était loin d'être le plus grand risque qu'elle prenait dans l'histoire.

-On m'avait dit que ceux de cette ville étaient pas des anges, mais là on dirait que je suis tombé sur le jackpot, vous m'embarquez sans remplir le van ce qui veut dire que vous ne m'amenez pas au comissariat, le GCPD ne permettrait pas un tel gâchis de précieuses ressources. Alors c'est quoi le plan à la fin du voyage? Revente de mes organes pour le marché chinois et leur programme? Simple marché noir local? Quelqu'un à besoin d'un soldat obéissant? Pitoyable!

Crever l'abcès, faire stresser l'adversaire et le pousser dans ses retranchements, il renforça sa peau, normalement si il avait raison elle allait paniquer et attaquer. Il se prépara à relâcher le berzerk et à transformer cet espace clos en véritable boucherie.:copyright:️ 2981 12289 0

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Ce gamin m'énervait au plus haut point, j'avais hâte de le mettre quelques jours en cellule. Bon, j'avoue que ça ne tenait pas qu'à moi et que je devais me tenir tranquille si je ne voulais pas avoir de représaille. Au moins de la part de mes supérieurs. Je n'arrivais pas à m'enlever de la tête que ce jeune homme pourrait être la taupe du FBI enfin du moins la taupe qui leur a livré les informations. C'est pour ça que je l'avais fait rentré dans un van à l'écart, bien qu'il allait finir par être rempli, cela me laisser un peu de temps pour l'interroger. J'avais donc pris place avec lui pour en savoir plus sur pourquoi il ne m'avait pas tué, enfin surtout neutraliser suffisament pour pouvoir s'enfuir. Il me dit alors que de là d'où il venait, on lui apprenait que tuer un flic c'était une mauvaise idée. Je pouvais donc rayer les bas quartier de Gotham de ma liste d'origine de ce gamin. J'avais encore beaucoup de question à lui poser, mais le van se mit à bouger. Ce qui n'était pas bon pour moi. Bien que j'essayer de rester imperturbable, je réfléchissais à une stratégie pour arrêter le véhicule. Toutes les idées qui me venaient en tête étaient trop dangereux, je n'avais pas la visibilité suffisante pour éviter de blesser des civils dans l'opération. Enfin, s'ils y avaient des civils. La solution que j'avais, c'était d'attendre de voir où on arrivait et aviser une fois le véhicule à l'arrêt. J'avais un second problème sur le dos, le gamin qui pensait que j'étais un flic corrompu et que tout ça était manigancé pour le van et l'emmener pour le vendre. Qu'est ce qu'il pouvait être débile, si j'avais prévu de le vendre, vu ce qu'il m'avait fait, je ne serais pas enfermée à l'arrière du van avec lui et je lui aurai sûrement injectecter du sédatif à éléphant par mesure de sécurité. Bien que les menottes devraient résister un moment, vu qu'elles ont été fabriqués pour résister à la force de Bane, je ne savais pas combien de temps j'avais devant moi. Je garde tout de même mon calme, tant pis, j'allais devoir utiliser mes pouvoirs, mais pour l'instant je ne voyais pas trop d'autre solution. Je relevai seulement une main en l'air et avec la télékinésie je le poussa juste sur le banc pour qu'il se rassoit. Tout en réfléchissant.

- Ta gueule ! Je ne sais pas qui conduit le van et je ne suis pas le genre de flic à faire des extras ! Je vis dans un appartement pitoyable et j'ai toujours lutté contre la corruption dans mon département. Je ne sais pas où on va, mais c'est pour moi une opportunité à saisir. Je compte arrêter tout ceux qui seront à notre point d'arriver. Maintenant, je n'ai pas envie qu'on se fasse repérer, parce que s'il se rend compte qu'on ait là, à l'arriver on est mort. Tu restes sage et tu te prépares à suivre mes instructions. Parce que je pense que l'autre s'en fout si tu es un de ses alliés ou un de ses ennemis gamin !

Je réfléchis un instant, si l'homme avait des gardes du corps méta-humains, j'allais avoir besoin de force de frappe. Je me concentra sur les menottes du jeune homme et je crocheta la serrure par la pensée. Les menottes s'ouvrirent toutes seules, laisssant les mains libres au garçon. Pour l'instant, il restait ma seule solution pour coincer l'homme au poste de pilotage. Tant pis s'il s'échappe après, au moins je pourrais arrêter l'homme qui s'est échappé. Je tendis ma main vers le jeune homme comme un traiter de paix entre nous.

- Je suis le lieutenant Lana Fray et toi ?

J'essayais de faire connaissance avec lui voir même de sympathiser. J'espérais surtout qu'il se retourne pas contre moi si les choses tournent mal. En tout cas, j'avais un peu de temps pour réfléchir ... enfin c'est ce que je croyais. Le van finit par s'arrêter et je suppose que l'homme finit par quitter le van. Il semble pas faire le tour pour ouvrir la porte. C'était parfait pour nous, je déverrouille tranquillement le van pour descendre et je commence à regarder à l'extérieur. Jakob Dibber était en train d'engueler un de ses gars et lui intima l'ordre de se débarasser du van avant de rentrer dans une sorte d'entrepôt. C'était ma chance de me faire repérer par le FBI, même si c'est par un concours de circonstance.

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Be carefull not to choke on your aspiration InspectorIl sentait une poussée invisible, comme une main intangible qui venait de le projeter sur le siège que cette bleusaille profite bien de son petit avantage sur lui, ça ne saurait tarder à basculer, il devait en tout cas avouer qu'il était en partie soulagé de la vive et authentique réaction du lieutenant suite à ses accusations. Il avait au moins à ne pas se préoccuper de l'éventualité de se faire un cercle de criminels quelconque en extra ce soir, la base serait contente, mais il avait d'autres plans pour ce soir à vrai dire, et il était intéressé par la paperasse en moins que cela représentait. Miss Fray marquait des points ce soir, auprès de lui en tout cas ce qui ne voulait pas dire grand chose. Il lui fit un sourire amusé en la voyant faire la personne en charge, elle avait la tête sur les épaules mais semblait un peu optimiste sur ses chances à sortir de ce bordel en un seul morceau pas entreposé dans un baril d'acide, d'autant plus qu'elle ne savait qu'ils étaient allié pour le moment, mais bon ça faisait plaisir de voir autant d'enthousiasme. Non définitivement il l'aimait bien cette Lana Fray du GCPD. Il sentit alors les menottes se libérer d'elle-même, il se massa les poignets par réflexe, elle n'avait pas serré fort et il ne sentait quasiment plus la douleur, mais ça n'avait rien d'agréable de porter ce genre de petits bijoux. Il en savait quelque chose car il était coutumier du fait depuis le temps passé au programme, on ne s'y faisait pas, jamais. Il serra la main de Lana sans résistance, avec calme même, il lui offrit un beau sourire.

-Agent Klaus Jones... ARGUS.

Un nom qui avait de quoi foutre la trouille à tout troufion de base, Klaus aimait voir la panique dans le regard des flics moyens quand il prononçait ce sigle désormais bien connu aux USA au même titre que les légendaires CIA et NSA, mais leur réputation était assez étonnamment encore plus sombre, ARGUS fricotait en particulier avec les meta-humains et toute menace associée, si Lana Fray savait faire 1+1, elle comprendrait vite que toute cette affaire allait bien plus loin que sa petite ville crasseuse et inhospitalière à toute trace de vie intelligente et sensée. Il eut un petit rire en repensant à leur sérieux mutuel dans leur rôle précédents, ça allait donner quelque chose d'intéressant en coopération, ils n'avaient visiblement pas grand chose en commun et des façon d'opérer qui ne souffraient pas des mêmes contraintes, lui n'existait même pas de manière officielle.

-Ravi de vous rencontrer, je vous propose un meilleur plan, je leur rentre dans le lard et vous essayez de pas vous prendre de balle.

Il n'avait pas vraiment eut le temps de penser à mieux à vrai dire, et habituellement ça fonctionnait pour lui, son escouade était spécialisée dans le corps à corps après tout et les enfoirés qui les attendait n'allaient pas leur faire des caresses, c'était une certitude absolue.

-Enfin, sauf si votre petit tour de passe passe peut nous sortir de ce merdier. Vous êtes quoi? Télekinésiste?:copyright:️ 2981 12289 0

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Le jeune homme me serra à son tour la main et se présenta. L'ARGUS, j'aurai dû m'en douter, un méta-humain qui évitait de tuer les criminels ne pouvaient être qu'un agent de la grande organisation de l'ARGUS. Pour moi cette organisation était méprisable, elle se servait volontairement des métas-humains pour faire des choses que la loi intérdirait en cas normal. Bon, au moins ils sont du bon côtés et font régner la loir dans le pays. Rien n'empêche que sur leur cas, je ne comprends pas très bien le gouvernement d'avoir accepté de tel projet. Les métas-humains sont dangereux et s'ils le voulaient ils pourraient tout simplement se retourner contre le pays et le mettre à feu et à sang. On l'a bien vu avec le syndicat du crime qui a débarqué sur notre Terre et pourtant, on prends le risque de former de nouveaux éléments. Enfin, c'était un peu ironique de ma part, alors que je venais d'utiliser par deux fois mes pouvoirs ce soir. En même temps, il fallait parfois lutter contre le feu par le feu. Peut être était-ce pour ça que l'ARGUS avait été créé. Néanmoins, il y a des rumeurs assez horrible à leur sujet, bien que non confirmé. Ce n'était pas important pour le moment et ce nom qui en faisait trembler plus d'un m'importer peu. C'était juste des mecs qui se pensaient supérieur grace à leur organisation ou leur pouvoir et qui un jour ou l'autre feront une erreur qui les mettra au fond du trou à cause de leur arrogance. Klaus semblait être de ce genre là, arrogant et qui se sert peu de sa tête en croyant que ses compétences sur le terrain pourrait le sortir de toute situation. Alors même qu'il était capable de se faire manipuler pour tomber dans un cul de sac. Si on avait disposé de la technologie pour au GCPD, on aurait pu l'empêcher d'utiliser ses pouvoirs et l'arrêter sans difficulté. Apparement, à Central City, ils ont des menottes empêchant les métas humains de se servir de leur pouvoir. Enfin bon, nous allons bien voir comment ça se passe. En tout cas ma théorie sur le genre d'homme qu'était Klaus se révéla exacte. Foncer dans le tas, sans réfléchir et neutraliser. Typique. Rien n'empêche que ce plan m'allait assez bien, ça évitera que je me salisse trop les mains et surtout ça me permettrait d'évaluer la situation plus posément pour trouver un plan bien moins stupide.

- Et bah allez y ! Je vous laisse suivre votre plan, j'essayerai de ne pas me prendre de balle. Oui, je suis télékinésiste, mais j'aimerai éviter que ça se sache. J'utiliserais mon pouvoir que si c'est nécessaire. Je vous laisse donc ouvrir le bal, à commencer par le type qui doit s'occuper du fourgon !

Bon, au moins il permettra de faire diversion. Je saisis la radio à ma ceinture et je pu voir qu'elle était foutue. Surement quand il m'a projeté contre le mur tout à l'heure. J'avais une autre option, la radio du fourgon. Le temps que l'agent d'Argus fait ce qu'il sait faire de mieux sûrement, je me faufile vers l'avant du van pour utiliser la radio du fourgon. Qui elle aussi est dans un sale état.

- Fait chier !

Il n'y a pas moyen de contacter mes collègues, bon je suppose qu'il y a un téléphone dans ce hangar. Je vais donc pas avoir le choix de rentrer dans le tas avec Klaus. Je sors donc mon flingue et je me met à le suivre. Je sens que ça va être mouvementé à l'intérieur. Néanmoins, je voulais Jakob en vie.

- Par contre, on doit captuer Dibber en vie. Les autres, ce n'est pas mon problème !

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Be carefull not to choke on your aspiration InspectorÉviter que ça se sache? Pourquoi cacher de telles capacités? N1 ne comprenait pas vraiment un tel choix, mais il imaginait que l'agent Fray avait ses raisons. Il était vrai que les metahumains étaient bien plus connus pour le mal qu'ils causaient que pour leurs bienfaits dans cette ville, comme si elle n'avait pas déjà assez d'ennuis comme ça cette pauvre Gotham, Batman et ses petits exploits avec la pègre "colorée" locale faisaient régulièrement les gros titres de la presse des USA et parfois du monde quand ils n'avaient pas l'homme d'acier ou Wonder Woman à se mettre sous la dent. Savoir certains individus de grand pouvoir du bon côté de la barrière pouvait être bon pour le moral de tout les civils et membres des forces de l'ordre, non pas qu'ils en aient un besoin vital, mais bon, on prenait parfois ce qu'on pouvait. C'était peut-être ça qui faisait peur à Lana ceci dit, cette célébrité, être mis sous le feu des projecteurs, Internet pullulait de vidéos de metahumains, Homo Magis et autres fou furieux en collant, certains avaient de véritables groupes de fan les suivant. En ce qui le concernait, le berzerker, nom affectueux des internautes à son égard, apparaissait sur de nombreux sites complotistes, un tueur sans pitié, un engin de mort souvent accompagné d'autres monstres. ARGUS ne pouvait pas tout faire disparaître, surtout quand c'était hébergé sur les serveurs du gouvernement Russe qui aimait bien dire non et avait de sacrés cracks dans ses services, de toute façon la disparition de ses apparitions sur le net n'étaient pas une priorité, le projet devenait enfin un miracle de rentabilité en ce qui le concernait et on n'allait pas gaspiller tout cet argent dans des choses aussi futiles que des tarés qui postaient des vidéos globalement de mauvaise qualité.

Pour l'heure le duo de fortune avait des choses plus urgentes à traiter. Des méchants, un camion en fuite, leur survie immédiate entre autres. Ils n'eurent pas à attendre longtemps avant d'arriver à destination, la porte avant du fourgon s'ouvrit et d'autres bruits commençaient à se faire entendre, cette saleté était bien insonorisé donc difficile de savoir ce qui se faisait, mais il ne fallait pas être Einstein pour se douter que de son côté le fuyard était particulièrement content de pouvoir montrer sa prise. Klaus renforça son derme au maximum en forma des lames avec ses bras, inutile de tenter d'être subtil, il fallait être rapide et précis, écraser toute forme de résistance avant qu'ils n'aient le temps de mettre au point un plan et ne comprennent qu'ils ne le mettrait pas au sol, ses glandes se mirent à pulser dans son organisme, saturant son système de drogues de combat, il sentait la colère monter, se transformant en rage meurtrière pure et simple. Son corps commençait à enfler, les portes arrières du camion s'ouvrirent sur un golgoth de chair au bras en forme de lames gigantesques. La petite dizaine d'hommes présent se figeât et il se mit en mouvement, d'un simple bond, il se déploya hors du véhicule, révélant son immensité au malheureux, celui qui avait ouvert la porte se prit un pied en plein visage qui accompagna sa chute pour l'emmener jusqu'au sol et l'écraser dans un bruit peu encourageant en répandant des matières cervicales partout. Les yeux de la créature étaient fous, son torse nu révélait une chaire devenue rouge, son corps semblait parcouru par des mutations internes et de temps à autre, un os perçait la chaire de manière inopinée avant de reprendre sa place. Les hurlements de terreur des malheureux se mélangèrent rapidement à des bruits atroces, cetains commençaient déjà à prendre la fuite, mais le berzerker écrasait et broyait, ignorant tout sens commun. N1 sentait les drogues de combat bousiller sa psyché, son sens moral, relâcher ses plus sombres instinct, se servir de son corps, et dans un sens il aimait ça, le temps que ça durait. Une voix brisa les brumes de son esprit. Il ne fallait pas tuer Dibber, l'attraper en vie. Sa tête se tourna lentement vers l'agent Fray, ses yeux devenus aussi noirs que la nuit, démoniaques, la fixèrent un bref instant, difficile de dire si il écoutait vraiment. D'un geste de sa main reformée, il pulvérisa le crâne de l'homme qu'il tenait à sa merci. Ne pas tuer. Ne pas tuer.:copyright:️ 2981 12289 0

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Le garçon qui était avec moi tout ce temps était en faite un monstre. Je ne voyais pas réellement d'autre chose à dire, il s'était mis à utiliser ses pouvoirs et à tuer. S'il l'avait voulu, nul doute qu'il aurait pu éliminer tout témoin du club de combat et s'en sortir sans en être trop inquiété. En tout cas, si ce dernier n'appartenait pas à l'ARGUS. C'était d'ailleurs assez étrange que ce jeune homme appartienne à ce groupe, il avait quoi 19 ou 20 ans tout au plus. L'aurait il recruter jeune ? Ou alors, il y avait une seconde possibilitée qui me plaisait guère, l'ARGUS aurait pu le créer. Cette idée me faisait frisonner, il y avait beaucoup de rumeur complotiste sur l'ARGUS si on allait assez en profondeur dans les méandres du web. Je m'y étais glissée, à la recherche d'information sur cette agence, pas parce que je voulais y postuler, mais je trouve leur engouement pour les métas-humains détestable. Une information me revient alors en tête, un berserker, envoyé par l'ARGUS pour faire le ménage. Je n'y avais jamais cru auparavant, croyant que c'était juste des hackers Russe qui voulait destabiliser le pays. Malgré tout, maintenant que je vois Klaus en action, je n'arrive pas à avoir des doutes sur ces propos. Combien d'autre comme lui sont au sein de cette agence gouvernmentale ? Je n'arrivais sûrement jamais à le savoir et ce n'était guère mon soucis pour l'instant. Ma priorité était Jakob Dibber et qu'on s'en sorte en vie de cette situation. Oui, car malgré le fait que Klaus représente ce que je déteste, il est tout de même un allié, un allié instasble mais un allié tout de même. Je ne pouvais pas me permettre qu'il se fasse tuer, surtout si j'en ai la possibilité de l'éviter. J'assistais à une véritable boucherie qui en aurait fait vomir plus d'un et sûrement rire Sergei. Cette pensée m'amuser étonnemant. Par contre, le jeune homme semblait avoir perdu toute morale, tout sens humain, il était devenu une bête et je commençais à avoir peur qu'il s'en prenne à moi. Néanmoins, il se dirigea à l'intérieur de l'entrepôt sûrement pour continuer son oeuvre. J'entendais des cris de terreurs à l'intérieur et je finis par le rejoindre. Un vrai chaos avait lieu, les hommes semblaient perdus. Un homme sorti de derrière une caisse avec un fusil à pompe. Ce qui me surprit dans un premier temps, mon attention étant concentré sur un lance roquette tout droit pointer sur Klaus. La roquette est tirée, je tends la main et dirige le missile pour qu'il parte totalement en angle droit et s'écrase sur ... une poutre ... et des caisse d'une poudre inflammable. Le batiment commence à prendre feu, alors que j'entends le tir de fusil à pompe. Je suis projetée en arrière, mon corps est douloureux, mon esprit vacille un instant...

- Alors ma puce, jamais je n'aurai pensé que tu aurais protégé un méta-humain au lieu de te protéger toi, je suis fière de toi !

- Maman ?!

- Tu sais, tout les méta-humains ne sont pas mauvais ! Regarde toi, tu te sers de tes pouvoirs pour faire le bien, tu devrais en être fière !

- Non, je ne peux pas, mes pouvoirs font de moi un monstre !

- Cela fait juste de toi une personne différente, mais je reste fière de toi. Maintenant lève toi et part arrêter Dibber !

Le bruit du rechargement de fusil à pompe me refait prendre conscience. J'ouvre les yeux et vois mon assaillant prêt à m'abattre, je lui tire une balle directement en plein coeur. Je me relève avec difficulté, tout mon corps est endolori. Mon gilet pare-balle a encaissé le choc, mais aucun doute à avoir sur le fait que je vais avoir plusieurs côtes cassées. Le batiment est en feu, l'avantage c'est qu'il va y avoir sûrement quelqu'un pour appeler les pompier et la police. Les renforts ne devront pas tarder. Je gardais mon flingue à la main et je commençais à marcher à travers les caisses. Je me demandais où était Klaus, je suppose qu'il fallait simplement que je suive les trainées de sang. En parlant de sang, je vis que du sang coulait de ma jambe, je m'étais très certainement prise une balle, mais tant que l'adrénaline marchait, je devrais pouvoir m'en sortir. Je continuais donc ma route, espérant retrouver Klaus et Dibber en vie ...

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Be carefull not to choke on your aspiration InspectorLe claquement des armes automatiques ne pouvait rien contre la charge du Berserker, Klaus sentait certains projectiles passer sa peau dense, déchirant sa chaire qui se reformait presque instantanément, l'expulsant de l'autre côté, il entendait les suppliques et les cris de ses victimes, il savait la destruction qu'il causait, mais son esprit embrumé par un cocktail particulièrement violent de chimiques conçus pour faire de lui une machine à tuer n'avait cure de cela, son réflexe sociaux étaient au minimum, le dérivé de pervitine annihilait jusqu'au réflexe de combat et fuite, ne laissant de lui que cette bête, ce monstre, le sale enfoiré de nazi dont il tenait le prénom devait bien rigoler en enfer avec ses potes en voyant ça. Il en avait pour une bonne heure comme ça, mais les scientifiques qui contrôlaient tout à distance et qui devaient tout surveiller à distance grâce aux retours de ses implants y mettrait sans l'ombre d'une hésitation si ils le jugeaient nécessaire, N1 se contentait de réduire à néant tout ce qui passait sur son chemin, les fourmis s'agitant autour de lui n'étaient bonne qu'à se faire écraser sans le moindre ménagement par sa furie vengeresse. Des cris désespérés n'avaient pour autre réponse qu'une brutalité sans nom, les corps étaient écrasés, lacérés d'horribles manières, les caisses et divers objets environnant réduits en charpies, les résultats de son passage n'étaient qu'une traînée de destruction. Le sang, les matières cervicales, les bout d'os et bien d'autre choses innommables le recouvrait, le sang se mêlant à la teinte rouge qu'avait prit sa peau. Ses bras prenaient des formes agressives, masses couvertes de pointes d'os, lames à la courbure menaçante, Haches faisant passer les hallebardiers suisses pour des petits bras, il n'était que mort et destruction. Un bruit attira l'attention sauvage du metahumain désormais dopé aux stéroïdes, un bruit de propulsion qui annonçait la venue de l'ogive lancée par un missile RPG7, ça il aurait du mal à y résister, et à cette distance difficile d'esquiver, mais le tira sembla rater assez étonnement, le colosse projeta l'un de ses collègues sur le responsable, brisant leurs corps l'un contre l'autre dans un bruit qui fila la chocotte à celui qui était à côté avec une munition en main qui prit la fuite.

Le monstre entends ensuite un tir de fusil à pompe, l'agent est à terre. Klaus forma une lance avec son bras plié en arrière prêt à frapper, mais le responsable s'écroule et Lana revient dans le combat, sans raison particulière de continuer dans cette voie, il entends le bruit de quelques armes automatiques et sent des impacts dans son dos, la bête se retourne pour contempler ses agresseurs avec dédain, d'une main, elle se saisit d'un râtelier d'arme, envoyant des fusil au sol dans le mouvement, avant de la balancer sur les responsables de ses blessures, les écrasant sous le poids de la chose. Il y as du feu, il faut trouver Dibber, en vie. En vie. Cette pensée reste ancrée dans l'esprit confus de N1 qui repart à l'assaut, pulvérisant un mur extérieur sur son passage, c'est là qu'il arrive sur le parking, presque nez à nez avec Jakob et quelques gorilles en train d'embarquer dans une voiture, en croisant le regard de sa proie, il sent sa peur, sa détresse. Le plus gros organisateur de combat de cette partie de la ville, futur allié du pingouin en devenir, as peur, il sait que ce monstre le cherche, mais Klaus est déjà en mouvement alors qu'il ordonne à ses hommes de faire feu, l'esprit bestial du Berzerkr ignore tout ça et se contente de marcher, c'est alors qu'une puissante décharge stoppe Klaus dans son élan et qu'il s'écroule au sol dans sa course. Le Berzerker pousse un hurlement de rage vers le ciel alors que les aiguilles de son système de sécurité s'enclenche, l'arme doit cesser son office et Dibber doit rester vivant. Les balles pleuvent sur un Klaus qui perd de volume à une vitesse incroyable, aussi vite qu'il avait gonflé un peu plus tôt, dans son corps, Klaus à l'impression de reprendre vie dans un océan de flamme, ses veines sont emplies d'une lave qui veut dévorer son corps et son être en entier. Les balles des armes de poing continuent de s'enfoncer dans sa chaire épaisse et il s'écroule, soudain immobile.:copyright:️ 2981 12289 0

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J'avançais le plus vite possible malgré ma jambe blessée. Il se passe quelques choses d'étranges, les coups de feux de semblaient plus s'arrêter sur des cris d'agonies. Est ce qu'il serait arrivé quelques choses à Klaus ? Je me dépéchais un peu plus pour voir une scène assez atroce à regarder. Le gamin avait perdu sa forme et nos ennemis en profitait grandement. Il fallait que j'intervienne et vite, heureusement, j'avais toujours ma grenade aveuglante sur moi. Je la jette vers eux et au bout de deux secondes un immenses flash de lumière apparait au milieux du groupe. Je les entends criais de douleur pour leur yeux, je profite de cet instant pour faire feux et abattre les agresseurs. La voiture où Dibber se trouve est entrain de partir. Je pourrais l'arrêter, avec mes pouvoirs, j'aurai le temps de stopper le véhicule et d'arrêter les criminels à l'intérieur. Néanmoins, si je ne fais rien, Klaus pourrait mourir, s'il n'est pas déjà mort. Non ! Je refuse de perdre un homme sur le terrain, que ce soit un méta humain ou non. Je me met donc à courir vers Klaus, laissant la voiture filer. Ce ne sera que partie remise, si je dois encore poursuivre ce fumier dans les mois à venir je le ferai. Pour l'instant, j'avais pas le choix de me concentrer sur le gamin. Je tendis ma main vers lui, je n'avais pas le don de soigner, mais je pouvais favoriser sa guerrison. Je cherche les balles à l'intérieur de son corps par la pensée et je commence à les faire sortir avec délicatesse. Essayant d'éviter à maximum de faire plus de dégats. L'opération est lente et douloureuse, même pour moi. Ma jambe me fait attrocement mal, mais j'évite d'y penser. Une fois toute les balles sorties de son corps, je m'écroule à moitié. Ma jambe ne me tient plus du tout, l'adrénaline est retombée et j'ai utilisé beaucoup d'énergie. La police ne devrait pas tarder à arriver avec tout ce qui vient de se passer. Jakob Dibber s'est enfui, l'opération est un échec. Bon, on a mis la main sur sa marchandise qu'on a fait bruler, on a tué beaucoup de ses hommes de confiance et il va mettre du temps à se reconstruire. Je regarde le jeune homme, je me demande s'il avait tout a fait perdu conscience dans sa forme monstrueuse. Il ne m'a jamais attaqué, même si j'ai utilisé mon arme et il semblait avoir compris ce que je lui ai dit quand je parlais de ne pas tuer Dibber. Pourtant, je me demande si c'était la bonne méthode qu'on avait utilisé lors de cette opération. Après tout, au lieu de foncer dans le tas et prendre des risques inconsidérés, on aurait peut être tout simplement pu s'infiltrer discrètement. Ce servir de mon pouvoir pour attirer l'attention des ennemis avant de les neutraliser pour enfin finir par capturer Dibber sans avoir fait une véritable boucherie. Je sais que le GCPD et le FBI vont mettre ça sûr le dos de l'ARGUS, parce que c'est tellement plus simple d'accuser un tier. Après tout, je suis qu'une simple lieutenant de police qui a retrouvé la taupe et qui l'a évacué pour pas griller sa couverture et qui est tombée dans une situation où ses moyens seuls n'était pas suffisant. Dans tout les cas, j'allais pas m'en tirer sans séquelle mentale et physique. Je me traine alors vers Klaus pour vérifier les battements de son coeur. Il bat encore, il va survivre, c'est un soulagement. Je secoue légèrement son épaule, pour voir s'il réagit.

- Aller Klaus, réveille toi ! Ne croit pas que je vais te laisser mourir ici !

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-Ouvrez... Clamp...

Klaus sentait les instruments percer sa chaire tout autant qu'il pouvait le constater, ouvrir et fouiller, il voyait les scientifiques et leurs outils tranchants s'activer sur son corps. Le chirurgien en charge de l'opération retirait des organes aussi noirs que le charbon de son corps, des des petites cuves, des remplacements attendaient l'implantation inévitable qui allait venir. Coeur, foie, reins, poumons, estomac, que restait-il de ce qui était sorti de la cuve il y as 20 ans? Quel sombre chemin suivait N1 en pensant prendre soin des siens? Quels sacrifices faisait-il pour eux? N2, N3, N4... Tous avaient besoin de lui même si ils n'en avaient pas tous conscience, tous étaient des étrangers du monde extérieur, de ses véritables règles, de sa cruauté. Et il ne voulait pas que sa fratrie subisse ce qu'il avait subi, la trahison, le sentiment de rejet. Comme extérieur à la scène, N1 observait son corps être charcuté par les scientifiques, combien de temps lui restait-il exactement?

Il sentit une main sur son épaule et il reprit peu à peu ses esprits, la secousse qui suivit, visant certes à le réveiller, provoqua une vague de souffrance dans son corps, N1 se sentait soudain vide, comme après chaque transformation, cette impression qu'il manquait quelque chose d'important né des drogues de combat autant pour leur addictivité intense que pour la perte quasi totale de conscience qu'elle provoquait chez lui. Cette rage bouillonnante, ce sentiment de puissance et de liberté acquise par la force qu'il avait, c'était grisant, il aimait ressentir cette rage, cette haine, ça lui manquait, ça affectait sa vie de tout les jours, le rendait plus violent, moins patient, si en soit le sentiment de manque envers la drogue était absent de son organisme grâce aux piqures de détox dans l'injecteur qui était dans son dos, son cerveau avait goûté à autre chose, à des sentiments enfouis, et il avait apprécié de les libérer. Il en voulait plus, toujours plus. N1 ouvrit les yeux brusquement, la mission, Dibber, il tenta de se relever mais s'écroula lamentablement, la voiture de ce salaud s'éloignait au loin. Il tendit son bras dans un genre de geste désespéré pour attraper un objet qui devait déjà être à une centaine de mètre. Pourquoi avait-il été stoppé? Pourquoi avait-il fallut que tout ça soit un échec partiel et pas une victoire retentissante.

-Vous auriez dut me laisser derrière.

Il s'aida de son bras droit pour se retourner et se mettre sur le dos, laissant sur le sol des restes des balles n'ayant pas pénétré la chaire, les trous causés par celles ayant atteint leur but se refermaient déjà, laissant ces dernières sortir à l'air libre alors que son facteur régénérant donnait le peu qu'il lui restait pour remettre en état son corps, son regard croisa celui de l'agent Fray, aucune animosité, rien du regard noir et destructeur aperçu plus tôt dans les yeux du colosse. Mais le berzerker est lui étaient-ils si séparés que cela?

-Dibber est une belle prise.
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Le jeune homme ouvrit les yeux devant moi brusquement. Ce qui me fit presque sursauter. Au moins, il était en vie, cela me rassurait grandement. Il essaya d'attraper la voiture qui était déjà bien trop loin pour nous deux. Je n'avais pas la force d'arrêter la voiture avec mes pouvoirs. Tout mon corps était douloureux et je n'avais jamais essayé de pousser mon pouvoir à fond. A vrai dire, j'avais appris à le maîtriser seulement pour ne pas qu'il se déclenche par accident, mais je n'ai jamais exploré mes limites. Je ne compte pas le faire de toute façon, mon pouvoir me fait assez peur comme ça. Bon, en ce moment, il m'arrive de plus en plus de l'utiliser, comme si le destin me faisait prendre des chemins où l'utilisation de mes pouvoirs est nécessaires pour survivre. Peut être que venir à Gotham City était une mauvaise idée, j'aurai peut être dû rester sur une plage en Floride à vivre tranquillement ma vie. Pourtant, j'avais l'impression que ma place était ici pour le moment, que j'étais plus efficace ici, que je changeais réellement les choses. Peut être était-ce une idée idiote, mais c'était l'impression que j'avais en ce moment. Je suivais mon instinct comme toujours et c'était mon instinct qui m'avait dit de sauver Klaus plutôt que de partir à la poursuite de Dibber. Il me dit que j'aurai dû le laisser derrière avant qu'il se remette sur le dos. C'était fou à quel point son facteur régénérant été efficace. Je voyais les plaies se fermer à l'oeil nue. C'était fascinant et effrayant à la fois. Il ne ressemblait plus à la créature que j'avais vu quelques minutes plus tôt, c'était difficile à croire que l'un et l'autre était la même personne. Pourtant, j'avais vu quelques chose dans le regard du monstre, qui semblait faire croire que c'était bien Klaus. Une sorte de lueur humaine, enfin, c'était peut être logique, il devait se contrôler un minimum, sinon il t'aurait sûrement tué toi aussi. Sa deuxième phrase me fit sortir de ma réflexion, c'est vrai que Dibber est une belle prise, mais je ne veux pas perdre mon humanité juste pour avoir une promotion. Si j'avais ce choix là à refaire, je le referai sans hésiter. C'est ce que Sergei m'a appris, on ne laisse pas un homme sur le terrain.

- Vous laissez derrière ? Hors de question, je n'abandonne pas un homme sur le terrain. On aura d'autres occasions de chopper ce salaud, pour l'instant, l'important c'est que vous soyez en vie. Ne prenez pas ça pour une défaite, c'est une victoire, une petite victoire amer, mais une victoire tout de même. Nous avons foutu le bordel dans les affaires de Dibber et on a sûrement tué ses hommes de confiance et mis un coup dans ses finances. Il va sûrement faire profil bas pendant quelques temps et quand il ressortira, nous seront là pour l'accueillir. La prochaine fois nous l'attraperons !

Par contre, je me demande toujours comment il a réussi à voler un véhicule de la GCPD. Notre assaut avait une faille et je ne sais pas d'où elle vient. Les agents du FBI devait s'occuper de Jakob Dibber et pourtant il avait réussi à partir sans vraiment d'encombre. J'allais devoir mener ma propre enquête sur ça. Peut être que Dibber a un agent infiltré au seins du GCPD. L'opération s'étant monté rapidement, peut être qu'il n'avait pas eût le temps d'en avertir l’homme. Il lui avait peut être juste permis de s'enfuir. Beaucoup de questions restaient sans réponse et les sirènes de police commence à se faire entendre au loin. On devait avoir fait assez de bruit pour alerter le central. Au moins, je n'aurai pas à chercher un moyen de les contacter, maintenant que tout est en feu. Je me relève avec difficulté, les sirènes de police sont de plus en plus fort. Ce n'est qu'une questions de seconde avant de voir des agents débarqués.

- Bon, je pense que vous allez être rappelé par l'Argus, mais si vous voulez prendre un verre pour discuter un peu, je suis partante. Mais surtout, si vous remettez sur une pied pour capturer cet enfoiré, je veux en être. Je ne le laisserai pas filer une seconde fois !

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Be carefull not to choke on your aspiration Inspector
N1 était une arme, on le pointait vers un ennemi et on lui disait quoi faire, il n'y avait aucune subtilité dans l'usage de ce qu'il était, de la chose qu'il avait accepté de devenir, on l'avait toujours traité ainsi et c'est ainsi qu'il se voyait, quelque chose de plus grand que lui, le rouage d'un système visant à améliorer un monde malade. Klaus avait déjà affronté ce monde dans sa jeunesse et de nombreuses fois depuis, peu de choses le faisait changer d'avis, ho bien sûr ce monde était plein de gens de bonne volonté, mais il n'avait ni l'autorité ni le pouvoir de changer les choses contrairement à l'état, sans doute par ce qu'elle faisait partie des forces de police, Lana bénéficiait d'une légère sympathie de sa part, une sympathie qui aurait sans doute été teintée par son appartenance au service de police réputé le plus corrompu des USA, mais elle avait prouvé de son côté qu'elle n'était clairement pas de ces personnes qu'il valait mieux virer à grand renfort de pompes dans l'arrière train des forces de l'ordre. Elle lui avait d'abord semblé être une personne droite mais ambitieuse, le genre qui faisait le taff sans se préoccuper des conséquences, des profils assez habituels pour lui, ARGUS était plein d'agents aux dents longues, des jeunes loups qui voulaient absolument faire leurs preuves en empilant les cadavres, on l'avait laissé plusieurs fois sur le carreau sans aide médicale, c'était presque une habitude pour lui. Il y avait bien des agents comme Cole, mais sa sécurité était habituellement secondaire, dans le meilleur des cas.

Il était assez éttonné par le discours aussi il ne s'exprima pas, laissant Lana parler en se contentant de la boucler et d'écouter, encore choqué par les chimiques, il ne devait pas avoir bonne mine avec ses yeux creusés dans leurs orbites et son teint d'une blancheur maladive. Les mots de Lana n'étaient pas dénués de sens, même si pour lui une victoire rapide était toujours préférable, Dibber reviendrait, combien de victimes ferait-il à ce moment là? Combien d'innocents devraient payer pour l'avarice de cet homme cruel? Les règles du monde extérieur sans doute à nouveau, il ne pouvait pas décemment en vouloir à Lana, il éprouvait même de la reconnaissance pour son geste et son inquiétude, mais la défait semblait cuisante malgré ses mots réconfortants. La prochaine fois? Cela ne lui suffisait pas, il voulait vaincre, il voulait faire ce pour quoi il avait été créé, ce pourquoi on l'avait entraîné, la raison pour laquelle il détruisait son corps était une volonté de victoire, il n'avait pas activé les implants de secours, quelqu'un avait donné l'ordre, son regard se posa sur une caméra de sécurité, il savait que l'un des larbins de Waller observait, qu'est-ce que cette vieille sorcière pouvait bien préparer dans l'ombre? Avait-elle un accord? Après tout c'était lui qu'on avait envoyé, il frotta sa nuque douloureuse la ou la bombe se trouvait, une menace invisible et permanente sur son existence. Le spectre de la mort. Il secoua la tête en se relevant un peu après Lana et que les bruits des renforts approchaient, Lana n'avait pas tort pour Argus, son communicateur intégré résonnait de la voix d'un agent, il porta la main à sa tempe et leva la main pour mettre Lana en suspens.

La discussion dont Lana ne pouvait percevoir que ses paroles n'eut rien de plaisant même si il tentait de le camoufler, on lui expliquait que son intervention avait mis en péril l'opération, que avoir usé du Berzerk en extérieur restait prohibé, il camouflait son intervention par des accusations envers Klaus qui restait imperturbable sous la mitraille de son supérieur. Sa mâchoire se serrait, mais il restait d'un calme absolu. La séance de remontage de bretelle dura une dizaine de seconde avant que Klaus ne plante son regarde dans celui de Lana, les voitures les encerclait. Il retira une balle mal expulsée de son épaule et la contempla un instant pendant qu'il cherchait son insigne d'ARGUS dans ce qu'il restait de son jean percé d'impacts et partiellement brûlé. Il n'était pas vraiment sensé consommer d'alcool, mais comme un des membres de son escouade le lui avait prouvé, il pouvait en fait se le permettre de temps à autres. Hors lui et Tao n'avaient pas eut l'occasion de fêter quelque chose depuis un moment. Il fit un maigre sourire à Lana.

-Je n'ai rien de prévu après, un verre ira très bien.

Il sortit son insigne et le pointa vers les agents qui sortaient des voitures, torse nu et le reste des vêtements en lambeaux, couvert de sang, il avait en effet plus l'air d'un criminel donc il prononça son identité civile à haute voix, inutile de se prendre d'autres balles.
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