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 The story of a curious woman | Barbara

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Anonymous


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MessageSujet: The story of a curious woman | Barbara   The story of a curious woman | Barbara EmptyMer 22 Mar - 17:27





the story of a
curious woman


"Et meeeeerde !" Le réveil en sursaut. Celui qui vous fait vous redresser d'un coup. Celui qui vous réveille en trois secondes. Celui qui vous empêche de vous rendormir. Celui-là. Ce connard de réveil en sursaut. Jake a le sentiment d'avoir oublié quelque chose. Fermer la porte à clé ? Changer de caleçon ? Payer une facture ? Se réveiller ? Attendez, il est quelle heure ? Il repousse la couverture. Il pose les pieds par terre. Il s'assoit, les mains portées au visage. Il compte bien reprendre ses esprits. Il compte bien faire une micro-sieste. Mais c'est sans compter la chose miniature qui cohabite avec lui. "Aïïïïeuuuuh" La voix pâteuse. Les cheveux dans tous les sens. Le pouce dans la bouche. Et voilà ! Elle a recommencé. Elle s'est repointée dans son lit (enfin, son canapé. Non-convertible, le canapé, sinon c'est moins drôle). Il ne l'a même pas sentie se faufiler contre lui. Une véritable ninja, cette gamine. "Tonton, j'ai maleuuuuh." Il lève les yeux au ciel. Maintenant, c'est de sa faute ? Comme s'il avait demandé à ce petit machin sur pattes de dormir avec lui ! Ce qui le ferait passer pour un pervers incestueux. Super. Merci. Il se retourne pour essayer de capter son regard, à travers sa jungle capillaire. "Oui ben fallait rester avec ton frère !" Et bim ! Prends toi ça dans la gueule. Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant, hein ? Il abandonne le canapé. Du café. Il a besoin de café. Beaucoup de café. Trois litres de café. Il dépose le filtre dans la machine. Il balance la poudre noire à l'intérieur, sans même réfléchir à la quantité. Plus le café sera fort, plus vite Jake sera réveillé. Plus le café arrachera la gueule, plus vite Jake sera capable d'affronter ses neveux. Deux petits monstres. Le café coule. Déploie son odeur rassurante. Jake prend appui sur l'ilot central. Il étudie sa nièce. Trois semaines, putain. Trois semaines. Soit une éternité. Soit l'autre bout du monde Il va falloir qu'il fasse quelque chose. Il va falloir qu'il retrouve Jill. Sa soeur. Leur mère. Sinon, cette gamine va avoir assez de noeuds dans les cheveux pour devoir tout raser. Sinon, la première phrase de son frère sera "merde, où est mon café ?". Il ne laissera pas ça arriver. Il tient à sa vie.

"J’veux un bisou magique !" Le gnome chevelu lui montre son bras. Elle attend, debout devant lui. Elle réclame son due. "Un bisou magique ? Non, mais t'es sérieuse ! A ton âge, tu devrais savoir que les bisous magiques n'existent pas." A ce rythme, dans deux jours, elle apprendra que le Père Noël n'existe pas et que la Petite Souris est une invention des dentistes illuminatis. Il va en faire une gamine désillusionnée, dépressive et suspicieuse. Une gamine qui va voir des complots partout. Jake, le tonton qui détruit les rêves de vos mioches. Un vrai slogan de publicité. Maddie arbore son expression la plus renfrognée qu'elle ait. Ses lèvres tremblent. Ses yeux s'embuent. Alerte. Alerte. Alerte. Le capitaine de bord perd le contrôle de la situation. Je répète : le capitaine de bord perd le contrôle de la situation. Jake s'agenouille. Il attrape doucement le bras blessé et le recouvre de baisers. Voilà le bisou magique. Contente ? "Voilà ! Tu as encore mal ?" Il esquisse un grand sourire (faux, le sourire), plein d'assurance. La gamine renifle. Une lueur étrange brille dans son regard. Il comprend. Il s'est fait avoir. Lamentablement. Elle l'a manipulé avec son visage d'enfant. Elle a joué sur son incompétence parentale et son manque de contrôle. La garce. Elle est bien trop intelligente, malicieuse et lucide pour son âge. Il se relève, piqué au vif. A son tour de pleurnicher et de bouder. Il va commencer par boire son café. Une bonne étape. “Y a quelqu’un ?” Une nouvelle voix surgit. Celle d’un homme. Sûrement pas Noah, six mois, qui ronfle dans le lit double de Jake (ce gamin a bien trop de place pour sa taille). Plutôt la voix de Dylan, le frère de Jake. Maddie oublie sa douleur et sa manipulation. Elle court avec sa touffe emmêlée jusqu’à la porte d’entrée. Il y a deux secondes, Jake était son tonton préféré. Il est destitué en un rien de temps. L’injustice. Bon, il ne va pas s’en plaindre. Bien au contraire. Dylan est son sauveur. Un sauveur légèrement drogué, immature et irresponsable. Mais Jake lui fait un minimum confiance pour ne pas perdre l’un des gamins ou en tuer un. Pour le reste, il croit en la bonne étoile des enfants.

Il y a un cri d’enfant surexcité, suivi de rires, dans l’entrée. Jake, lui, s’accroche à sa tasse de café. Son ancre dans le monde réel. “Tiiiiens, mais regardez-le, ce père de famille au bout du rouleau !” Dylan apparaît, Maddie sur les épaules. Il va lui fracasser la tête contre un mur, si il continue. Mais Jake n’est pas le mieux placé. Il y a encore une semaine, il était sur le point de donner des flageolets au bébé. Il s’en est rendu compte au moment d’approcher la cuillère de sa bouche. “Ha ha ha, si tu dormais avec eux, tu comprendrais.” Un enfer. C’est un enfer. Noah chiale toutes les trois heures. D’après Internet (source fiable au possible), il souffre de terreurs nocturnes, d’un cancer de l’orteil, de poussées dentaires ou d’une queue qui lui pousse dans le dos. Il ne sait que choisir parmi toutes ces possibilités. Quant à Maddie, il s’acharne à la faire dormir avec son frère (il devrait songer à l’attacher). Sauf qu’elle finit toujours par se glisser dans le canapé et à chatouiller Jake avec ses cheveux. Et quand elle fait des cauchemars, elle lui fout des coups de pied et des coups de coude. Au secours. “Je sais, mais Jill t’a choisi, alors à toi d’assumer ! Tu fais quoi, aujourd’hui ?” Son frère et la compassion. Un magnifique mélange qui ne prend pas. Il s’en fout. Il peut continuer à glander et à se droguer autant qu’il le veut. Alors que Jake n’a plus mis les pieds dans un bar depuis trois semaines, cinq jour et trois heures. Oui, il compte. L’alcool le démange. Ca ne devrait pas. Après sa cure de désintoxication, il aurait dû en avoir fini avec toutes les addictions. “Je vais à Gotham, j’ai des dossiers à finir et une enquête à commencer. T’as eu des nouvelles de Jill ?” C’est le sujet qui l’intéresse. LE sujet de conversation. LE sujet d’inquiétude. D’un coup, Maddie se fait plus sérieuse. Elle porte un regard interrogateur sur ses deux oncles. Elle attend. Elle surveille. Elle guette. Malgré son jeune âge, elle comprend qu’il se passe quelque chose. Elle comprend que cette absence n’est pas normale. “Aucune. Si ça se trouve, elle est en train de faire des cochonneries avec l’autre.” Jake a un sourire en coin. Si ça se trouve, oui. Et elle reviendrait, enceinte jusqu’aux yeux. Retour à la case départ. Non, Jill est plus intelligente que ça. Elle ne se laisse pas avoir par les beaux yeux d’un mec. Surtout ceux du connard qui l’a abandonné, alors qu’elle était sur le point d’accoucher de leur deuxième enfant. Non, il y a autre chose. “C’est quoi des cochonneries ?” Très bonne question, Maddie. Avec un peu de chance, elle ne le saura jamais. En fait, c’est même sûr. Jake va s’arranger pour qu’elle ne tombe jamais amoureuse, qu’elle n’approche jamais personne. Il va lui construire une tour d’ivoire. Y a pas moyen qu’elle fricote avec une petite fille ou un petit garçon. Lui vivant, cela n’arrivera pas. “C’est manger des bonbons. Bon, Dylan, j’te les laisse. Soyez sages !” Un tour rapide dans la salle de bains. Une chemise à carreaux et un jean enfilés. Le voilà parti.

La bibliothèque. Son havre de paix. Son monde d'adultes. Son contact avec l'extérieur. Son rare moment loin des gamins. Ne vous inquiétez pas, il ne les a jamais enfermé dans sa camionnette pour avoir un moment tranquille. Quoique... Il hume l'odeur de livres. Il écoute les mouvements feutrés. Il tend l'oreille, à la recherche d'un braillement, d'une musique énervante de jeu, de gazouillis. Rien. Juste des pages qui se tournent. Juste des murmures. Il sait qu'en s'approchant des rangées de livres, il n'y trouvera pas d'histoires pour enfant. Sauf s'il s'aventure dans la section dédiée et c'est hors de question. Il jette un coup d'oeil aux alentours. A la recherche d'un visage familier. Un visage familier absent. Barbara n’est pas là. Elle doit se cacher dans un coin. Il s’approche du comptoir. Une autre jeune femme y travaille. Elle pianote sur son clavier, les sourcils froncés. Il retire sa sacoche de son épaule. Il la pose sur le comptoir. Il se penche en avant. Un sourire en coin accroché aux lèvres. “Bonjour, excusez-moi… est-ce que votre collègue, la rousse plutôt canon, est dans le coin ?” La jeune femme lève les yeux de son écran. Elle le dévisage un instant. Quoi ? Il a un truc entre les dents ? Il a une tache sur le visage ? Il a un troisième oeil qui vient de pousser ? “Elle va revenir dans quelques minutes.” Ce qui laisse un peu de temps à Jake pour bosser tranquillement. Seulement quelques minutes. Juste assez pour terminer son rapport. Juste assez pour qu’il ferme toutes les pages. Juste assez pour ne pas qu’elle fouine. Enfin, il peut toujours espérer. “Super, je vous remercie.” Il récupère son sac. Il perd quelques précieuses secondes à trouver une table libre. Finalement, il trouve son bonheur. Entre les livres de biologie et les livres de philosophie. Il sort son ordinateur. L’ouvre. L’allume. Il sélectionne les fichiers qui l’intéressent et les ouvre dans un coin de son écran. L’autre partie est réservée à un fichier de traitement de texte. Ecrire un rapport, c’est comme écrire un roman. Il retrace la vie d’un personnage (ou d’une cible, en l’occurence). Il explique les moindres faits et gestes. Il retranscrit certains dialogues entendus. Un travail minutieux, laborieux, mais nécessaire.

PUTAIN !” Il a sursauté. Il a crié. Faut dire que voir un visage apparaître dans le reflet de son écran a de quoi être flippant. Déjà, des “chuts” autoritaires se font entendre. Comme s’il était interdit d’avoir peur, bordel. Il se retourne pour fusiller du regard la responsable de sa frayeur : Barbara. Barbara est capable de se glisser n’importe où n’importe quand, même en fauteuil roulant. Cette femme est une psychopathe. “Tu ne peux pas juste faire du bruit en t’approchant, comme une personne normale ?” Elle pourrait s’annoncer. Elle pourrait avoir une cloche autour du cou. Elle pourrait mettre des détecteurs de mouvements. Elle pourrait faire beaucoup de choses ! Il baisse son écran dans un claquement. “Je crois que ta collègue m’aime bien ou alors, elle trouve ma coupe de cheveux immonde.” Il mise tout sur la deuxième option. Il a un truc avec ses cheveux. Ils font leur vie. Ils sont indépendants. Ils décident de la position qu’ils prennent, quand et comment. Peu importe. Il n’a aucun droit de veto là-dessus. Il a juste à accepter. Un jour, il se rasera totalement. Au moins, il n’aura plus de problème. En attendant, il essaye.  Il se fait une raie de côté, histoire d’avoir l’aide d’un dandy du siècle dernier. Mais il y a une différence entre essayer et y arriver. Une grande différence. Une frontière. Un canyon. Un univers entier. Vivement que le miracle capillaire arrive, hein.
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Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : The story of a curious woman | Barbara 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: The story of a curious woman | Barbara   The story of a curious woman | Barbara EmptyDim 26 Mar - 12:42



   

     
the story of a curious woman

Barbara & Jake
«  Mais pourquoi le lion il mange pas la chèvre ? ». «  C'est parce qu'ils sont amis. Les amis ne se mangent pas entre eux Emma ». «  C'est pas vrai, j'ai vu un reportage sur la savane hier et le lion il mangeait tout le monde ». «  Oui, il mange même les bambis ! ». Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres avant que je n'ai pu le revenir.  La matinée aurait du tranquille et d'une simplicité ahurissante. Lire  un livre à des enfants... qu'est ce qui pouvait bien aller de travers ? On se le demandait. «  Oui mais Barbara , elle a dit, qu'ils étaient amis ! ». « Oui et Barbara c'est une adulte, elle sait !». Les enfants étaient divisés. Croire l'histoire ou croire ce qu'ils savaient du monde, principalement comme vu à la télévision. J'avais toujours été d'avis que mettre des enfants trop longtemps devant la télé les empêchait de développer leur imagination. Je n'avais pas l'air d'être très loin de la réalité. On était pas obligé de croire à l'histoire en soit. Mais faire comme si cela était possible était ne faculté intelligente que certains de ces enfants ne semblaient pas avoir. «  Tu peux continuer l'histoire ? ». Je posais mon regard sur la petite tête blonde assise sur mes genoux. Elle avait insisté, arguant que si moi j'avais le droit d'être en poussette, elle aussi. Argument irréfutable. Trop surprise, je n'avais pas su quoi répondre et l'avait hissé sur mes genoux. Ce n'était pas comme si je ressentais la fatigue de toute façon.  Je ramenais l'ordre dans la petite pièce et repris le cours du livre. Certains bougonnèrent avant de se remettre à plat ventre sur le sol, leurs yeux rivés sur moi. Et dire que je m'étais proposée pour faire la lecture. Je n'allais pas refaire deux fois la même erreur.  

«  La rousse plutôt canon t'as bientôt fini ? ». Surprise par l'interruption, je relevais la tête vers ma collègue, les yeux ronds. Comment est ce qu'elle venait de m'appeler ?  « Quoi ? ». Un sourire étira sa bouche avant qu'elle ne se mette à rire. «  C'est le mec qui te cherche qui t'a décrite comme ça ».  Je fronçais les sourcils. Je n'avais aucune idée de qui elle pouvait bien parler. «  Blond, grand, les cheveux en pétard. Un oiseau pourrait y faire un nid dedans ». Ah, elle parlait donc de Jake. Du moins le pensais je. Il n'y avait guère que lui dans mon entourage qui pouvait répondre à cette définition. Pas beaucoup de blonds dans mes connaissances. A part lui d'ailleurs, il n'y en avait aucun autre. Sauf si par mégarde j'oubliais quelqu'un. Stephanie ne comptait évidemment pas. Ce n'était pas un homme après tout. Sauf si j'avais loupé un ou deux wagons depuis que je m'étais éloignée de la famille. Tout à coup, ma journée passa de sympathique a diablement intéressante. J'adorais Jake. Mais ce que j'adorais par dessus tout était de l'embêter. Le rendre chèvre était devenu un passe temps. Et puis, il était le seul à me donner quelque chose de réellement intéressant à faire. Enfin, pour être honnête, il ne me donnait rien. Je prenais. Je fouinais. Je mettais mon nez là où il ne devait pas être. Une vraie habitude. Mais si il revenait , c'est que cela ne devait pas trop le déranger. Et puis, je lui avais filé plus d'une fois des tuyaux importants.  Je pouvais remercier la magie d'internet et la propension des gens à y étaler leurs vies privées. Y compris, la partie qui justement aurait du resté caché. Rien n'était secret dans un monde aussi connecté que le notre. Il suffisait de savoir se débrouiller. Et d'avoir un peu d'instinct. Avec quelques mots de plus, je remerciais ma collègue. Il me restait quelques pages et après je pouvais renvoyer ses petits monstres vers leurs parents. Ce fut exactement ce que je fis. Un sourire de bien être s'installa sur mon visage lorsqu'ils firent tous la queue pour déposer un bisous sur mes joues rouges de gêne. Je n'étais plus habitue à ce genre d'affectation. Mais bon dieu, ce que cela faisait du bien. Je n'avais jamais remarqué à quel point j'en avais besoin. Le seul contact physique intime que je pouvais avoir était le baiser que mon père déposait sur mes cheveux en partant le matin et en rentrant le soir lorsque j'étais encore éveillée. Et puis, leur innocence face à mon fauteuil , elle aussi, faisait du bien. Ils posaient les questions qu'ils voulaient et passaient à autre chose. Pas de jugements, pas de regards de travers, pas de mots chuchotés. Ce n'était qu'une autre chose bizarre dans un monde qui ne cessait jamais de les étonner. Ah je les enviais.

« PUTAIN ! Tu ne peux pas juste faire du bruit en t’approchant, comme une personne normale ? ». «  Et moi qui croyais que le fauteuil suffisait à attirer l'attention. Ceci dit c'est vrai qu'on a huilé les roues hier, c'est peut être ça. Je trouvais que ça commençait à grincer ». Un sourire en coin s'installa sur mon visage. Avec Jake aussi tout était simple. Cela avait toujours été ainsi. Fauteuil ou pas. Il se fichait de pas mal de choses. Amusée, je le regardais fermer l'écran de son ordinateur. Comme si cela allait me tenir à l'écart de ce qu'il avait écrit. J'aurai pu déjà hacker ce qu'il y avait sur son disque dur. Il était relié à notre wifi, connectée ou non. J'avais donc juste à m'infiltrer dans le réseau, atteindre son ordinateur et le tour était joué. De là , je pouvais tout copier, tout changer, tout bousiller... bref faire ce que je voulais. Évidemment, je ne m'amusais pas à saboter son travail. Ce n'était pas mon genre. Même dans mon plus mauvais jour, je n'étais pas cruelle. Je laissais ça aux autres. A cette vermine de Gotham qui trouvait toujours le moyen de se renouveler. Je ne voulais rien avoir en commun avec ce bas peuple. « Je crois que ta collègue m’aime bien ou alors, elle trouve ma coupe de cheveux immonde ». Un rire me prit. «  Probablement un peu des deux. Elle vient de divorcer, si ça t'intéresse ». Faire l'agence matrimoniale n'était pas dans mes habitudes. Je détestais faire ça. Mais si cela pouvait empêcher Megan de se plaindre pendant des heures, c'était tout benef'. J'étais d'avis qu'elle avait besoin de se détendre. Bon, elle me disait souvent la même chose. Mais nos problèmes étaient... irrémédiablement éloignés et différents. Pour moi, tout cela était hors de question. A quoi bon de toute façon. «  Alors pourquoi tu cherchais la rousse plutôt canon?Je te remercie pour le compliment au fait ». Canon. Cela faisait longtemps que personne ne m'avait décrite ainsi.

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