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| Sujet: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 1:15 | |
| pamela isley so many people to kill and so little time. free spirits why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up. nom complet : Un prénom pompeux, très peu à mon goût, un prénom sortit de sa bouche, celle de mon paternel de bien trop nombreuses fois, Pamela. Des surnoms hideux pour raccourcir ce prénom tout autant hideux m’ont poursuivis pendant trop longtemps, comme Pam’. S’en suit Lilian, un hommage à une défunte arrière-grand-mère que je ne connaissais pas et que je ne connaîtrais jamais. Un patronyme terminé par son nom de famille, Isley. Un héritage à perpétuer, disait-il. Des conneries parmi tant d’autres. alias : Largement plus à mon goût, plus révélateur que mon prénom faisant pimbêche de télénovelas, on me connaît en tant que Poison Ivy. Les gens m’ayant toujours connus sous cet alias m’appellent Ivy. Un surnom choisi par mes soins de par sa ressemblance avec mon prénom et sa signification celte : arbustre et anglaise : lierre. Ce n’était pas un hasard, évidemment. Appelée aussi La Vénéneuse par les journaux.. âge : Lorsque l’on me voit, c’est bel et bien la seule question qu’on peut se poser à mon sujet et si j’ai moi-même tendance à l’oublier, à n’y porter bien qu’une faible importance avec tous les problèmes qui me touchent, je suis âgée de 35 ans. Je ne suis pas du genre à fêter mon anniversaire et à attendre impatiemment ce fameux jour. La dernière fois que j’ai eu une fête digne de ce nom, j’avais 15 ans. date et lieu de naissance : Une ville bien loin de l’horreur de Gotham City. Une ville adorée et admirée par de nombreuses personnes, je suis née à Washington DC, dans un hôpital privé. Étant la fille d’un riche homme politique et surtout d’une riche famille, un hôpital lambda n’aurait pas été assez prestigieux. C’est au milieu de l’été, le 10 août 1984 que j’ai poussé mes premiers cris. Un jour devenu complètement usuel à mes yeux. lieu d'habitation : N’importe quelle personne préférerait vivre dans des meilleures villes, bien plus fréquentables, seulement, en tant que Poison Ivy, c’est la ville qui me fallait, la seule où j’aurais été accepté. La ville du chaos par excellence, la ville où je passe pour une personne totalement conventionnelle : Gotham City. Ville rythmée par les crimes du Joker et les pseudos-rescousses de Batman. métier : Des études prodigieuses, longues pour devenir scientifique botanique, une réelle passion pour moi qui a toujours été fascinée par les plantes et la nature en règle générale. Des connaissances à ne plus savoir quoi en faire. J’aurais pu devenir une scientifique récompensée et primée. On en a décidé autrement pour moi. Maintenant, je suis une criminelle connue de tous et une éco-terroriste qu’on ne présente plus. Un titre insultant d’après moi. J’essaye juste de protéger la planète. Avec 13 ans de moins, des nattes peu flatteuses de chaque côté de mon crâne et un nom suédois à coucher dehors, j’aurais été idolâtrée, aimée, adulée et non pas détestée et foutue dans un asile pour dingues. identité : De nature discrète, il n’est pas étonnant de savoir que mon identité est totalement secrète. Aux yeux de tous, je ne suis que Poison Ivy. Rien d’autre. Pamela Isley n’est qu’une vieille et terrible histoire. Quelques personnes savent qui j’ai été auparavant mais ça s’arrête là. Savoir qui j’ai été plus tard revient à perdre ma si bonne réputation de femme fatale. Quelle genre de femme fatale s’est faite avoir par un homme dans le passé ? Très, très peu. affiliation : Je suis livrée à moi-même. J’agis toujours seule. Sauf à de rares occasions où j’ai pu apporter mon aide précieuse à des gens que je connaissais. Je ne dirais pas amis parce qu’il ne faut pas non plus exagérer, d’autant plus que je doute que les liens sociaux habituels des êtres-humains normaux puissent marcher pour le type de personnes que je côtoie. avatar : Ana De Armas. crédits : jenesaispas & tumblr. séductrice ; manipulatrice ; intelligente ; déterminée réfléchie ; moralisatrice ; rancunière ; indépandante ana de armas | personnage pv |
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Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. (001), La vie de fille d’homme politique n’est pas de tout repos, il s’agit surtout d’une dureté psychologique. Mon père n’était pas présent et lorsqu’il l’était, il n’était pas le père aimant, le genre de père que toutes les petites filles rêvent d’avoir. A ses yeux, j’étais surtout une héritière potentielle, à défaut d’avoir donné vie à un garçon. On se contente de la petite Pamela. La seule personne qui prenait réellement soin de s’occuper de moi n’était autre que la bonne, une femme qui se faisait appeler Abuela par tout le monde. Une femme au grand cœur, défenseure de la nature, adoratrice des plantes. Avec elle, je passais le plus clair de mon temps dans le jardin immense de la maison familiale des Isley. Elle m’a appris tout ce qu’elle savait. C’est à partir de là que j’ai commencé à énormément m’intéresser à la nature, aux plantes. Un amour qui berce toute ma vie. (002), Des parents absents certes mais sévères qui avaient une idée d’ores et déjà bien précise pour moi, bien loin des plantes et des études en botanique que je souhaitais faire. Ils n’approuvaient pas, surtout mon père qui s’est montré très vexé que je ne veuille pas faire des études politiques dans le but de lui succéder. Dès mon plus jeune âge, j’ai compris que tout cela n’était que de vagues conneries. Du coup, malgré la déception que je représentais pour mes parents quant aux choix que je faisais, je me suis en allée à Seattle pour y faire mes études. Avec le recul, j’aurais dû choisir une autre destination mais les mauvais choix ont été, pendant trop longtemps, une partie intégrante de ma vie. (003), Studieuse et réalisant que je ne pouvais plus compter sur mes parents, je prenais très à cœur mes études et surtout la cause derrière ses études. J’avais la fervente envie de sauver la planète de cette pollution, un fléau planétaire que l’Homme s'inflige à lui-même en s’en rendant parfaitement compte. Jeune, crédule, naïve, stupide, « amoureuse », je me fais avoir comme de nombreuses femmes par un professeur, historien et scientifique botanique, un homme que j’admirais dans le passé par ses écrits inspirants et véridiques. Marc Legrand. L’une des personnes les plus brillantes que je n’ai eu la chance de rencontrer dans ma vie. Un beau-parleur, manipulateur et hypocrite, peureux. Il m’a manipulé, s’est servie de moi pour ses propres expériences. J’étais son jouet, sa poupée vivante. Il pouvait constater en direct les conséquences de ses essais sur moi. Je me laissais faire, le parfait pantin sans cervelle. (004), Manipulée, je suis allée jusqu’à voler un musée de l’antiquité égyptienne pour lui. Une urne sublime, brodée de plantes dont j’ignorais le contenu, contrairement à lui qui y savait parfaitement contenu. Ce contenu, pour se débarrasser de moi, il s’en est servi. Persuadé que ces plantes de l’époque des pharaons m’auraient tué, il n’a pas pensé à l’éventualité que je puisse survivre. Pourtant mon corps a, en fin de compte, ingéré le poison et toutes ses toxines m’immunisant de leurs effets et me transformant physiquement du tout au tout. Un changement effrayant que j’ai essayé de controverser, souhaitant redevenir celle que j’étais avant. Toutes mes connaissances n’ont malheureusement pas été utiles. Ma seule solution était de m’enfuir pour Gotham City. Là, où, je savais être la moins terrifiante de toutes les choses étranges qui traînaient déjà à l’époque. (005), Un retour en arrière impossible, je m’en suis rapidement remise. Le deuil de mon ancienne vie a été moins douloureux à faire que je ne l’aurais cru. Ma vie d’avant n’avait rien de très noble, elle était, en vérité, assez triste. A Gotham, je me suis donnée le nom de Poison Ivy. Un pseudonyme que j’ai prouvé mériter plus d’une fois n’ayant que pour unique et seul but protéger la flore. Des façons peu orthodoxes se sont offertes à moi grâce aux nouvelles capacités hors-normes en ma possession. Ce qui m’a valu des ennemis, des justiciers persuadés que je cherche à tout détruire autour de moi alors qu’en fin de compte, j’essaye simplement de sauver le monde en sauvant la nature. Éternellement incomprise, je n’ai d’autre choix que d’utiliser la violence pour me faire entendre, évidemment. (006), Presque pour fêter mon arrivée de façon ironique à Gotham, s’est déroulé l’ouverture d’une nouvelle centrale nucléaire au centre de la ville qui a provoqué une immense colère en mon être. Je me suis alors faite piéger par cet homme chauve-souris. A peine avais-je mis les pieds et tenté de tuer l’ingénieur à la tête de cette création que ce justicier m’avait cerné et placé à l’asile d'Arkham. Pauvre débutante que j’étais, ce n’était pas particulièrement complexe de m'attaquer. (007), Comme 90% des criminels emprisonnés à Arkham, j’ai réussi à m’enfuir sans grande difficulté bien que les forces de l’ordre aient fait de leur mieux pour éloigner toute nature le plus loin possible de moi afin que je sois inoffensive, j’ai pu compter sur d’autres criminels désireux de liberté que je leur ai promis s’ils m’aidaient. Ainsi, le plan, pourtant bien réfléchi, de l’asile tombait à l’eau et je me suis libérée. Libre d’agir comme bon me semblait, plus expérimentée et ayant appris de mes erreurs. Des erreurs de novice que je me suis alors jurée de ne jamais refaire. (008), Si la tendance était aux alliances et aux solidarités, j’étais désireuse de rester de mon côté, sachant pertinemment que j’étais bien la seule dans cette ville à avoir pour but de protéger les plantes et la flore, que personne ne me comprenait ou même essayait. Indépendante et travaillant bien mieux seule, j’ai toujours agi dans mon coin, me moquant bien des actions des autres, ne soutenant personne, n’accordant d’importance à personne et ayant cette haine vers la gente masculine. Mes actes ont fait de nombreuses fois de sacrés dégâts humains mais une renouvellement nécessaire pour mes plantes. Ainsi, même si je passais pour la méchante, je purifiais Gotham largement moins sous les effets néfastes de la pollution que lors de mon arrivée. Dire qu’après on me définie comme étant un vilain… (009), Toutes les attaques s’étant abattues sur cette pauvre Terre et ayant nécessité l’aide de groupes puissants ne m’avaient pas à l’appel. Jamais je ne me suis engagée dans aucun conflit ou catastrophe qu’il soit : l’attaque de Darkseid (passionnant à regarder de loin), les attaques à la bombe orchestrées par deux Olympiens pour le cas de Gotham, les plans foireux du Syndicat du Crime qui ont causé la perte de nombreuses de mes œuvres et enfants avec leur idée de déplacer la lune et de mettre le monde dans un blackout total. Bien que j’ai été extrêmement remonté contre ce foutu Syndicat, je ne me suis pas rejoint à cet élan de solidarité héroïque organisé par Superman, Batman et Wonder Woman. Je l’ai regardé, essayant de rattraper les dégâts qu’ils faisaient sur ma flore. A la suite de l’une des plus grosses catastrophes que ce pays n’ait jamais connu à savoir l’élection de Lex Luthor comme le 46ème président des Etats-Unis, ses mesures drastiques ont considérablement changé mon petit train-train quotidien. Si j’étais, depuis toujours, la cible de tous autres criminels ou personnes mal intentionnées, avec ses décisions, j’ai dû me battre et défendre mon honneur comme je ne l’avais jamais fait auparavant à savoir que le manque de lumière a énormément joué sur ma force, ce manque de fair-play m'a choqué mais je n'étais que très peu surprise qu'ils s'en prennent à moi en période de faiblesse. (010), Une histoire à coucher dehors s’est alors dessiné alors que tout étaient rentré dans l'ordre pendant deux secondes et a changé la timeline comme ces super-héros aiment l'appeler. Ces êtres prêts à se venger sur la Terre, un groupe terroriste Le Deluge et puis s’en suit rapidement l’attaque de Black Adam. Si les poisons n’ont aucun effet sur moi, ce n’est pas le cas de la magie qui m’a attaqué de plein fouet et comme si je ne l’étais pas suffisamment, j’ai hérité de l’orgueil. Ce péché a engendré nombreux de mes actes les plus meurtriers et destructeurs. Mon influence évaporée, j’ai tout de même constater que toutes ces actions extrêmes n’ont pas eu qu’un mauvais côté. Depuis cela, même sans la présence omniprésente du péché, je me sens plus puissante. Mais ça n'a duré qu'un temps... Quelles sont vos capacités surhumaines, vos compétences, vos forces et vos faiblesses ? Ce qui fait ma force, ma réputation, qui je suis, c’est tout d’abord ma connaissance sans nom en botanique et en toxicologie. Je suis une experte, ces domaines n’ont aucun secret pour moi. Grâce à cela, ma maîtrise et manipulation des plantes. Je sers m’en servir dans des situations chaotiques pour me protéger ou afin d’en finir avec quelqu’un sans les détruire mais justement en les utilisant. Je commande parfaitement aux effluves et aux émanations naturelle. Mon sang étant chargé de toxines, en plus d’être immunisée contre n’importe quel poison ou maladie, mon simple toucher peut être mortel, sans oublier mon arme secrète dont moi seule ai le secret : mon baiser létal, fatal sur le coup. J’ai une maîtrise des phéromones et ainsi séduire pour contrôler, séduire ou tuer. A mon actif, j’ai le contrôle de la flore de Gotham, de la sorte, je peux ralentir ou accélérer la pousse de toutes les plantes. J’ai de nombreuses fois sauvé la mise de cette ville et de son espace naturel. Surtout quand j’ai pris le pouvoir sur Robinson Park y faisant un paradis naturelle, sans artifice y accueillant des orphelins dans cet havre de paix au cœur d’un quartier où toutes les choses les plus affreuses se sont passées. Loin d’être une athlète, j’arrive à gérer un combat au corps-à-corps bien que ça ne soit pas ma méthode de combat de prédilection. Effectivement, lors qu’une bagarre ainsi est la seule solution, je n’hésite pas à montrer un fouet en lierre, ma propre création avec laquelle je lance des fléchettes empoisonnées. Si je suis immunisée contre les toxines et les poisons, la magie a tout de même un effet sur moi, je ne peux rien y faire, ce n’était pas faute d’avoir déjà essayé de faire quelque chose contre cette fatalité. Il est possible aussi que si l’on trafique un poison avec mon ADN, on puisse, du coup, m’empoisonner et que les conséquences ne soient pas certes mortelles mais d’une extrême gravité. Aussi, étant intimement liée avec les plantes, je souffre des mêmes problèmes dont elles peuvent être exposés : je suis très faible sans lumière pendant une longue durée, je me vide de toutes mes forces, il se peut même que je meurs si cette période est très longtemps allongée. Un tel événement est déjà arrivé après que Ultraman ait déplacé la lune et que le monde s’est retrouvé dans le noir total pendant un total de trois mois. Trois mois interminable où j’étais extrêmement vulnérable. Je dirais aussi que ma haine envers les hommes, bien qu’animer avec beaucoup de raisons et de logique, me fait faire des choses que je ne ferais pas en temps normal. Mais bon… Un homme en moins ? On y voit que du feu ? Malheureusement, un de perdu, dix de retrouvé. C’est véridique !
Pourquoi ne faites-vous partie d'aucun groupe, bon ou mauvais ? Je n’aime pas le terme de groupe. Je ne crois pas au sens de l’équipe. Pour moi, ce n’est qu’un tissu de conneries. On ne peut compter que sur soi-même. Être dans un groupe, ça veut dire relâcher ses efforts sur quelqu’un d’autre, quelqu’un d’autre qui pourrait, de ce fait, potentiellement, nous faire du mal. Faire partie d’un groupe… Quand j’étais jeune, étudiante, j’ai voulu faire partie d’un groupe, d’un duo plus exactement, je me sentais en sécurité, à l’abris et j’ai été trahie. Je ne suis pas du genre à reproduire deux fois la même erreur. Jamais. Que ça soit la Suicide Squad ou même la Justice League, je ne crois pas en cette supposée union qu’ils se sont faits. Si un jour Superman se réveille et décide de tous nous buter, on mourra tous. Et là, on verra où est-ce que sera ses affiliations « soudées ». Je préfère rester avec mes plantes, du moins, ce qu’il en reste. Elles, je sais que je peux compter sur elles. Les humains et non-humains ou les presque humains, ils ne sont pas assez fiables. Ils sont naturellement menteurs, hypocrites, mauvais, néfastes. Me faire intégrer dans un groupe, plus d’une fois on a essayé. Plus d’une fois on m’en a vanté les mérites, plus d’une fois j’ai ri aux nez de ceux prétextant une expérience éthique d’une rare intensité. Le groupe ayant le plus insisté est certainement la Suicide Squad, cherchant à tout prix à ce que je rejoigne cette équipe de criminels, êtres maléfiques pour combattre des forces encore maléfiques. Rien que le contexte de cette affiliation est hilarante et littéralement dépourvue de sens. Amanda Walker ne m’aura jamais dans cette équipe de malades… Ou je ne saque personne mise à part Harley (et encore quand elle n’est pas retombée dans les griffes du Joker).
que pensez-vous des querelles entres les héros, les criminels et les autorités ? bbl - lou - vingt-trois yo. pays : france. fréquence de connexion : 7j/7. où avez vous connu que le forum ? bazzart. votre avis dessus : une perfection à l’état brute, j’aime, j’aime. un dernier mot ? ivy n’est pas une méchante, elle est juste incomprise et elle mérite mieux que l’asile, arrête de vouloir l’y enfermer, batou !
Dernière édition par Pamela Isley le Dim 22 Mar - 20:22, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 1:17 | |
| pamela isley i'm not destroying the world, i'm saving it! I. YOU’VE MADE ME THAT MUCH STRONGER.♪ L’art de la manipulation dans toute sa splendeur. Par amour, j’ai volé. J’ai volé quelque chose qui ne m’appartenait pas, une œuvre protégé. Je lui avais donné cette urne avec un grand sourire. Fière d’avoir fait un tel acte. Je ne ressentais aucune culpabilité. Je ne me sentais même pas en danger. Aussitôt arrivée dans son labo, je me sentais étrangement en sécurité alors que j’étais en présence d’un homme qui n’avait pas hésité à me faire du mal auparavant. Jeunesse candide ! Marc tenait fermement l’urne dans ses mains, fasciné, obnubilé, ses yeux brillés. J’étais heureuse, heureuse de l’avoir rendu heureux. « Que vas-tu – » Je sens un coup violent sur mon crâne avant de, très certainement, m’évanouir à cause de la violence du coup. Mes yeux se rouvrent, je suis allongée sur une table, enchaînée, impossible pour moi de faire un quelconque mouvement. Privée de ce sens essentiel. Je me retrouve spectatrice de ce qu’il prépare dans son coin, je devine un sourire malicieux sur son visage. Je le connais si tristement bien. Je le vois s’approcher de moi, ayant ce fameux sourire victorieux, je vois l’urne ouverte, un tube à essai dans ses mains, un liquide vert qu’il met dans une seringue. « C’est dommage, tu es si jolie, Pamela. » Il se penche sur moi, l’aiguille est alors dangereusement proche de mon bras. J’hurle de toutes mes forces, à me faire mal à la gorge. « Ne te donne pas autant de mal, ma beauté. Personne ne va t’entendre. » Je sens la piqûre et son liquide s’infiltrer le long de mon corps. Des larmes coulent le long de mes joues pour s’écraser sur la table. L’espace d’un instant, je me sens partir, mes yeux se ferment doucement, j’ai l’horreur de voir un regard fier qu’il pose ensuite sur l’urne. Un regard plus amoureux qu’il n’a jamais pu me lancer. Je me rends compte trop tard que j’ai été manipulé et trahie. Pendant quelques secondes, je ne sens plus rien. Je me sens vide. Jusqu’au moment où mes yeux s’ouvrent grandement comme si je n’en avais pas le contrôle. Je ressens une douleur le long de mon corps frêle et affaiblie des cris poussés un peu avant. Je me courbe à cause de ces douleurs indescriptibles. Je souffre en damné. Je m’approche au ligotage approximatif de mon ex-amant. Les veines de mon cou se resserrent à cause de mes cris infiniment plus audibles et stridents que les précédents. Une force étrange et inconnue rejoint mon corps. Soudainement, ma peau me brûle, absolument toute ma peau, cette couverture protégeant mon corps me fait souffrir, à croire que quelqu’un me coupait de la tête au pied. A défaut de critiquer, je sens toutes mes veines se gonfler pendant un long moment, l’exact même sensation quand Marc m’a fait cette piqûre mais cette fois-ci sur la totalité de mes veines, aucune n’est mise en retrait. Toutes souffrent horriblement. Après de longues minutes de souffrance intensif, tout s’arrête, s’apaise. Je jette un regard au scientifique qui semblait terrifié. « Putain, qu’est-ce que j’ai fait ? Merde, merde ! » A ces dires, je prends peur… Au vue de sa réaction, il s’agissait de moi, sans l’ombre d’un doute. Je tire alors sur ces foutues ficelles qui m’emprisonnent. C’est alors qu’une fusion étrange se passe me libérant, une odeur peu agréable se fait sentir et de la fumée est visible à mes poignets et mes chevilles, brisant les lianes. Je me mets en position assise, me fermant les yeux instinctivement. « Va-t-en ! Dégage ! J’ai fait de toi un démon ! » Je lève mon regard en sa direction, ne comprenant pas sa réaction. Cependant, ces dires m’envahissent d’une sorte de rage indescriptible. Une colère immédiate. « C’est vous le monstre, Professeur Legrand. » Ces paroles dîtes, la plante sur laquelle nous avions travaillé il y a de cela une semaine s’anime et de ses feuilles, elle lui tord le cou. Je regarde la scène en tremblant, inerte face à la scène. Mon esprit avait pensé, pendant une fraction de seconde à lui tordre le cou et voilà que cela avait provoqué sa mort. Je cherche à m’enfuir à tout prix, apeurée. Je tombe soudainement sur mon reflet sur la porte vitrée du labo. Un reflet verdâtre surgit en ma présence. « Oh mon Dieu ! » Des mots pompeux et ironiques venant de moi qui suis tout sauf croyante. Paniquée, je cherche désespérément un objet où mon reflet serait net. Je trouve alors un scalpel. La vue de mon visage me surprend à tel point que je jette l’objet à l’autre bout de la pièce. Je fais alors attention à mes mains également vertes. Ce que je n’avais remarqué avant. « Je suis un monstre. » Mon regard se pose sur le corps sans vie de celui que j’aimais. « Je suis un monstre. » Ma main tremblante prend place sur mes lèvres elles aussi tremblantes. Tout mon corps tremble, je me demande comment je peux tenir debout. L’urne dans mon champ de vision, je la prends, énervée et encore sous le choc et je la jette contre le mur, des verres se propagent partout dans le labo. Des morceaux brisés vont dans ma direction mais des lierres viennent me protéger contre une éventuelle blessure. Je sursaute en voyant les plantes sortir de nulle part. II. ❝ I’M POISON IVY, SWEETHEART AND YOU, YOU’RE DEAD. ❞♪ Arrivée à Gotham et tout ce que je peux dire c’est que cette ville est fidèle à sa triste réputation. Le chaos à chaque coin de rue, des meurtres tous les petits matins, tous les plus grands sociopathes regroupés dans un seul et même endroit. Au début, vivre dans un tel lieu m’a énormément intimidé. Le manque d’expérience et une naïveté encore trop bien présente. Grâce à Gotham, je me suis durcie, quitte à devenir presque sans cœur, quitte à devenir comme les plus grands criminels résidants ici. Se défendre et tuer ou s’incliner et mourir. La première option était largement plus en mon avantage. Les capacités hors-normes que j’ai en possession me font me sentir puissante, inatteignable, une force de la nature, littéralement. Très rapidement, je me suis fait une réputation. Je n’étais plus cette jolie fille qui semble si fragile et inoffensive. Je suis devenue Poison Ivy, réputée pour des actes éco-terroristes dans le seul but de protéger la flore. Mon seul et unique but et quand je vois certains essayer de la détruire, je m’interpose et leur fait regretter leurs actions. Je suis devenue une vengeresse hors-pair de la nature. Désireuse de faire comprendre aux plus crédules et inconscients que la nature sait se venger et rendre la pareille. Dans ce cas-là, je suis la vengeance et la pareille. C’est pour cette raison là que je suis sortie dans les rues de Gotham à vingt ans pétante. L’heure de grâce ! L’heure où cette centrale nucléaire va ouvrir ses portes. Une vaste plaisanterie qui mérite d’être punie digne de ce nom. Un plan mûrement réfléchi dans un coin de mon crâne. De loin, je regarde la réaction des gens face à cette ouverture. Certains sont heureux grâce à la possibilité de travail et d’autres sont autant indignés que moi. Si mon acte va provoquer la déception et la colère de certains, elle va aussi et surtout en rendre d’autres heureux pour notre chère Terre. Je préfère me concentrer sur ce côté-ci de la population, celle qui a compris l’enjeu majeur de la situation et le point de non-retour que l’on peut atteindre à l’ouverture de cette nouvelle entreprise au sein de Gotham. Discrètement, pour d’abord détruire l’intérieur du lieu, je m’arrange pour y entrer de façon fine et sans un bruit, aucun. Pour leur premier jour de travail, les officiers de sécurité sont concentrés, les patrouilleurs accompagnés d’une matraque et d’un pistolet sur leur côté gauche. Je fais appel à mes bébés, mes plantes pour les écarter de mon chemin. Des lierres pour les prendre par la cheville et les emmener le plus loin possible. Une première action parfaitement réussie mais qui a éveillé la curiosité d’un officier non-loin. N’ayant que lui, je décide de ne pas me cacher, ne me sentant pas spécialement en danger. Rien qu’à sa démarche, on voit son manque d’expérience, son visage d’adolescent mal-rasé me conforte encore plus dans cette idée. En me voyant devant lui, sûre de moi, confiante, déterminée avec un petit sourire sournois et un air un brin arrogant, il se montre très intimidé. Ravie de voir que je procure cet effet aux hommes, je m’approche de lui alors qu’il s’était arrêtée cinq bons mètres devant moi. Je réduis l’écart ce qui lui fait peur, il est paniqué. Il prend son arme sur sa gauche, une de mes amis lui prend l’arme aussitôt et le menace avec. « Vous êtes qui ? » Sa voix tremble et craque à chaque syllabe. Une fois à sa hauteur, il cherche à s’enfuir, ce que la même plante lui ayant pris l’arme l’empêche. « Je suis Poison Ivy, mon chou. Et toi, tu es mort. » Un regard ahuri et incompris, un visage pâle rempli d’inquiétude le gagne. Peut-être un peu sadique, je décide de lui donner la pire mort que je puisse offrir à un homme, mon baiser létal. A peine ai-je séparé mon visage du sien, je le vois en train de se décomposer sous mes yeux. Je n’ai pu retenir mon rire. Je viens alors de délecter ma plante de sa mission, le pistolet tombe sur le sol. Je me penche pour le ramasser quand j’entends un bruit étrange. Quelqu’un vient d’arriver, non loin de moi, faisant venir à moi un courant d’air. L’arme à la main, je lève mon regard pour savoir de qui il peut s’agir. Ce qui m’interpelle en premier lieu ce n’est autre que le symbole sur sa poitrine, je l’ai vu de nombreuses fois habillées le ciel de Gotham : une chauve-souris. Batman. A sa réputation, je me sais dans une très, très mauvaise situation. Je dirais même sans langue de bois que je suis dans la merde. « Je suppose que tu n’es pas là pour empêcher l’ouverture de cette saloperie ? » Il n’a même pas le temps de répondre que je prends l'initiative d’utiliser cet arme. Une mauvaise idée sachant que je ne me suis jamais servie de cela auparavant et mon essai est, sans grande surprise, un échec. Je fais alors appel à mes acolytes, mais je n’ai même pas le temps de leur ordonner quoi faire qu’il me ligote sans que je n’ai eu la possibilité de le voir agir. Me constater dans une telle situation me rappelle de mauvais souvenir. J’essaie de me défendre mais je me retrouve dans l’incapacité de faire quoique ce soit. Fais chier ! « Je ne suis pas la méchante, Batman. Je ne suis pas mal intentionnée. Il faut empêcher cette centrale d’ouvrir. Tu n’imagines pas l’impact que cette merde peut avoir sur la flore. Aucune. » Résonne d’ores et déjà les sirènes non-loin. Je souffre bruyamment, levant les yeux au ciel, désespérée de me rendre compte que je suis bien la seule à me rendre compte de la gravité de la situation. « Quelqu’un qui n’est pas mal intentionné ne tue pas un homme. » Alors que je vois au loin des flics arrivés, je jette un dernier regard au justicier masqué et dis, d’un ton sournois. « Une femme intelligente, si. » S’en suit rapidement un petit rire provocateur pour le quitter en beauté alors qu’on me coffrait dans cette voiture de malheur à l’odeur plus que douteuse. III. I’M SURVIVOR, I’M GONNA MAKE IT.♪ Ne jamais sous-estimer le Mal. Ne jamais sous-estimer les capacités des autres. Ultraman a bloqué les rayons du soleil en déplaçant la lune. Je ne me suis jamais sentie aussi faible que maintenant. N’ayant plus aucune lumière naturelle, mes plantes sont fragilisées ou dans le pire des cas, mortes. Je suis intimement liée à celles-ci. De ce fait, je ressens leur souffrance et la subis par la même occasion. Sans oublier que pendant cette période de chaos total, tout le monde s’attaque à tout le monde. Tout le monde est sensible de se faire tuer. Même ceux ayant la pire des réputations, ceux que tout le monde craint. De ce fait, malgré ma faiblesse déconcertante, j’ai été visé de plein fouet par tous les pires mercenaires et criminels. Ma défense est principalement basée sur des combats au corps-à-corps, ce qui est tout sauf mon domaine de prédilection. Mais je ne peux pas prendre le risque de fatiguer ou de détruire le peu de plantes qui me restent à mon actif. Malgré ça, j’arrive à me défendre, à prouver à ces enfoirés sans scrupule que même sans mes plantes, je peux toujours me défendre. Il est hors-de-question que je m’avoue vaincu par, ce que je savais pertinemment, moins forts que moi. Bon, il est vrai que j’ai eu de l’aide contre ces nouvelles menaces. Entre autre, Harley Quinn et Catwoman. Mais ce n’est pas à se méprendre, je ne les ai pas spécialement remerciée. Je me suis même montrée assez de mauvaise foi. « Je peux me débrouiller toute seule. » Moi, Poison Ivy, dire merci, non, ça tient du mirage pur et dur. Il est tout bonnement impossible que cela arrive. D’autant plus que la situation pesant sur la Terre ne m’encourage pas à être joyeuse. Le noir total. Constamment. Cela depuis quatre long mois. Le parc que j’ai forgé de presque rien à Robinson Park, au cœur des quartiers les plus malfamés de Gotham, ce lieu si spécial pour une quinzaine d’orphelins, détruit. Il n’en reste plus rien. Des orphelins qui, la moitié, sont morts à cause des températures des plus misérables. Un changement de température dont je ne pouvais, malheureusement, pas les protéger. Les autres gamins, en voyant que leur lieu de protection, cet havre de paix que j’avais créée à partir de rien, était détruit, ils se sont tournés vers la criminalité. Une voie bien plus simple et rapide dans un monde dorénavant déstructuré. Le point de non-retour est atteint, et, étant d’un pessimisme légendaire, je ne vois aucune porte de sortie à cette situation. Ce foutu Syndicat est le grand gagnant. Même notre si chère et tendre Justice League n’arrive à rien fait contre eux. Ce n’est pas faute d’essayer. Pour une fois que ça m’arrangerait de les voir vainqueurs, voilà qu’ils ne trouvent aucune solution. Enfin, si une énième contre-attaque nécessitant l’aide de n’importe qui (même des personnes les plus dangereuses de Gotham) est peut-être une solution en soit… Une contre-attaque m’interroge à rejoindre. Avant, si je ne m’étais jamais joint à aucune attaque quelque soit c’est pour la simple et bonne raison c’est que rien de tout ça ne m’avait touché. Seulement, là, si. Les conséquences en sont d’ailleurs désastreuses. A un point où j’ai besoin d’aide. Ce qui ne me ressemble pas. De ce fait, malgré la situation chaotique dans le monde entier, j’ai décidé de faire un retour à Seattle. Un retour aux enfers, en clair. Un retour dans le labo de celui qui m’a totalement changé et qui m’a fait tant perdre et, à la fois, tant gagné. Cette fois-ci, même si je n’avais jamais accompli un plan de cet envergure sans mes chères plantes, je vais devoir faire sans. Dans une ville qui m’a tant traumatisé. Pour me rendre dans un lieu où tout s’est détruit autour de moi. Un retour en arrière effrayant mais nécessaire si je veux cesser de me sentir aussi faible, aussi incapable. Dans son labo, je connais l’existence d’un parc où toutes sortes de plantes sont protégés en cas de bombe atomique. J’en sais l’existence l’ayant créée à ses côtés. Là-bas, nous y avons mis toutes les plantes les plus résistantes à la chaleur, au froid. C’est sans surprise que j’ai fait face à un endroit surprotégé. L’avantage d’avoir été sa maîtresse est que je connais toutes les entrées, même celles que ces gardes ne connaissent pas. A se demander à quoi ils peuvent bien servir. En temps normal, j’aurais fait remarqué mon arrivée, surtout dans un tel lieu, mais c’était prendre un trop grand risque. Je ne veux pas mourir à Seattle, aussi proche de mes parents, dans l’endroit qui m’a créée, moi, Poison Ivy. Ça serait d’une ironie bien trop triste surtout dans un tel climat. Même si je n’ai pas grande estime de Gotham et des gens y résidant, j’ai un respect profond et une dévotion sans nom pour sa flore que je me suis promis de protéger. Entrée dans le mini-paradis inventé il y a bien longtemps, maintenant, quand je répondais au nom de Pamela Isley, je prends une grande et longue inspiration, prenant le temps de reprendre des forces, me sentir plus forte en une fraction de secondes. Notre invention n’était pas décevante. Heureusement ai-je apporté mon grain à l’édifice en proposant l’idée d’une intelligence artificielle faisant l’équivalent de la lumière du soleil. Bien que les fleurs et plantes les plus fragiles n’aient pas survécues, je remarque qu'un grand nombre ont tenues du mieux qu’elles pouvaient. Je ne suis pas une grande adepte de cette manière de faire mais en l'occurrence nous n’avions pas d’autre choix. Je regarde une dernière fois la pièce avec un sourire en coin, un sourire de fierté. Je m’approche d’une des rares fleurs pouvant résister à un tel froid, l'edelweiss. Une fleur unique en son genre, pas des plus jolies mais qui fera largement son travail, elle, ainsi que la perce-neige, bien plus esthétique. A peine ai-je le temps de jeter mon dévolu sur les autres plantes que j’entends une alarme stridente. « Fuck me ! » Je m’empresse de m’en aller, en essayant de faire le plus discrète possible. A la sortie, je tombe sur une armée de gardes, pointant tous leur pistolet sur moi. « Bien, je ne voulais pas faire ça mais vous ne me laissez pas le choix, messieurs… Et mesdames. » Je jette une pétale d’une perce-neige, une pétale que je rends si tranchante qu’ils se trouvent tous coupés au niveau du cou et morts sur le coup. Une sortie en matière comme j’aime les faire. Ainsi, je gagne la route pour le trou-à-rat qu’est Gotham City. N.A : Il se trouve que la contre-attaque réunissant méchants et gentils a marché… Deux jours après que j’ai risqué ma vie, le soleil faisait son grand retour. Sujet encore trop sensible. FUCK THE JUSTICE LEAGUE !IV. THIS TIME I'M GONNA DO IT MY WAY.♪ Orgueilleuse comme je l’ai rarement été. Après avoir connu l’une des périodes des plus terribles de ma vie il y a encore trop peu de temps, tout comme la nature, je me dois de la protéger plus que je ne l’ai jamais fait. Plus que jamais, je me suis montrée prête à tout rattraper les désastres causés par l'incapacité humaine et son je-m’en-foutisme sans nom pour la nature. Éternelle vilaine, considérée comme une éco-terroriste, autant porter ce qualificatif à juste titre et l'honorer. Comme jamais, je me sens puissante, inarrêtable. Des sentiments pouvant causer de sacrés dégâts, je le sais, je le sens. Je me sens de taille à affronter n’importe quoi et n’importe qui. Malheureusement pour ces architectes et ces entreprises désireuses de bois ou de terrains, ce n’est pas leur jour de chance. Un projet lancé il y a quelques semaines non-loin de Gotham, enlevé la forêt largement dominante dans ce coin pour la détruire et y construire un gratte-ciel, comme s’il n’y en avait pas assez. En tout cas, cela a provoqué ma colère, une vive colère, une colère que je n’arrive pas à cacher, évidemment. Je ne suis pas du genre à contenir mes émotions. Jamais. Cette fois-ci, il n’y a pas d’exception possible. Je suis sur les lieux, je constate avec effroi ces immenses machines dirigés par de bien petits hommes. Sans réfléchir à un plan, rythmé par ce foutu péché sans que je ne m’en rende compte, je me pose devant la machine destructrice, arrêtée stop à mon arrivée. Je remarque le regard tétanisé du conducteur. Il ne sait ni quoi dire, ni quoi faire. Je lui offre un sourire narquois. Entre temps, des agents de la sécurité et d’autres ouvriers arrivent, m’encerclent. « Veuillez quitter la propriété maintenant ! » Je quitte mon regard de l’engin jaune pour tourner légèrement la tête et avoir un contact visuel avec le policier ayant dit ces quelques mots. « La nature est ma propriété ! » Un geste de la main et les branches des arbres agissent pour moi et serrent si fort les hommes de sécurité devant moi qu’ils en meurent rapidement. L’homme auparavant au volant de l’engin destructeur s’est empressé de prendre les jambes à son cou pour s’enfuir. C’était sans compter sur l’herbe à terre l’ayant rattrapé et la terre ayant creusé un trou pour qu’il y tombe pour se refermer une fois l’homme coincé, enfoui sous la terre. Un sourire satisfait s’affiche sur mon visage. Quant à ce qui allait servir à déforester cette pauvre forêt qui a, on peut le voir, déjà bien trop souffert dans le passé, les mêmes branches ayant tués les agents de sécurité la jette sur l’autoroute non-loin, causant, je l’entends, un carambolage. Bien mérité, certainement cette autoroute a été construite sur cette même forêt. Un revers de la médaille comme il faut en avoir, de temps à autre. Le panneau affichant le nom de l’entreprise, appelant aux travaux, en le touchant, je le transforme en un rosier majestueux ayant plus que sa place qu’un bout de métal. Afin de reprendre des forces, je reste en contact avec cette forêt avant d’entendre les sirènes de la police, levant les yeux au ciel. Une première voiture arrive, les officiers sortent aussitôt, me menaçant de leur pauvre arme à feu. Pathétique. Je joue le feu, lève les mains, nues d’une quelconque marque. « Où sont les officiers présents sur le chantier ? » Un autre sourire s’affiche sur mon visage. S’ils savaient… Je ne dis rien, je me tais, ne quittant pas des yeux leurs armes qu’ils dressent fièrement, se sentant très certainement protégés grâce à celles-ci. Quelle naïveté ! « Réponds ! » Un ordre, avec un ton énervé… Je n’aime pas ça. J’en ai même horreur. Puis sa tonalité, son grain de voix, je croirais entendre mon père. Voilà qu’il me ramène un mauvais souvenir à la surface. Le souvenir d’un père qui ne savait pas apprécier la personne que j’étais. Une personne bien fade à côté de la femme que je suis maintenant, c’est une certitude. Mais même avant, je valais bien mieux que lui, que ma mère, que toutes les membres de la famille Isley, cette famille fausse, bourrée de préjugés et d'hypocrisie. J’ai bien compris être largement supérieure à eux tous. Je le suis aussi face à ces deux policiers, postés devant moi, tremblants, je le vois. Ils me craignent même si leur pistolet sert de protection. Ils ne sont rien d’autres que de faibles et petits hommes. « Mon chou, on ne donne pas d’ordres à Poison Ivy. Jamais. » A peine ai-je dit ces mots, voilà qu’ils se trouvaient la tête vers le bas, les pieds tenus par les lianes que j’avais fait grandir. Je prends une arme qu’ils ont lâchement fait tomber par terre, surpris d’une telle attaque. Ils sont complètement paniqués, ils essayent de se retirer, en vain. Je pointe à mon tour l’arme sur eux. Une sensation qu’ils détestent, ils s’agitent encore plus. « Quelque chose à dire, messieurs ? » Aussitôt, celui m’ayant donné un ordre un peu plus tôt, dit. « Des renforts vont arriver, vous allez le regretter ! » Je fais une moue faussement triste. « Mauvaise réponse… » Bom. Une balle dans le torse. Il meurt lentement, mon but. Je me tourne vers son collègue apeuré. « Je vous en pris, laissez-moi partir. Je vous en supplie. » Un homme qui me supplie… Quelle agréable situation, une situation que j’aimerais vivre plus souvent. Si seulement les hommes étaient tous aussi dociles. « Je vais te rendre les choses plus agréables. » Non, je n’allais pas lui donner la chance de survivre. Une chose pareille ne peut pas se produire quand je suis aux commandes et qu’un homme est ma victime, impossible. Je me dirige vers lui et je lui offre un baiser, un baiser fatal, un baiser qui le tue immédiatement. « C’est bien parce que tu as été plus gentil que ton collègue. » V. TOOK IT ALL BUT I’M STILL BREATHING.♪
Dernière édition par Pamela Isley le Mar 31 Mar - 3:49, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 1:25 | |
| @meave arrowood merci bcp. c'est un si bel accueil que tu m'offres, là. je viens de terminer la série animée harley quinn, j'étais inspirée pour jouer poison iconic ivy. j'espère être à la hauteur. ce sublime personnage le mérite grandement. et ton vava, elle est si belle, si femme fatale. ce qu'il y a sur ton profil est déjà très alléchant. il nous faudra un p'tit lien, à l'occas'. |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 1:30 | |
| Le plaisir est pour moi! Tu verras, les gens sont super accueillants ici. J'espère que tu te sentiras rapidement comme chez toi Honte à moi, mais je ne l'ai même pas encore commencée. J'en prends note! Je suis convaincue que tu seras top Merci, merci. Je repasserai par ta fiche pour t'offrir un lien quand tu seras validée! |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 1:34 | |
| @john stewart omg, ce choix de personnage sied tellement bien à ce vava, j'tombe à la renverse. tes choix sont parfaits. mais totalement, incomprise et méprisée : une situation injuste ! justice for ivyyyyy ! en tout cas, merci pour tes gentils mots. @meave arrowood haha, je te fais entièrement confiance. oh, tu devrais, la série est vraiment super sympa. j'ai adoré, personnellement. j'ai hâte, hâte. |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 10:35 | |
| Ivy ce personnage de la perfectiooooooooooooooon Bienvenue parmi nous la plus jolie des plantes, tellement hâte de voir ce que tu vas faire de ce personnage - elle est tellement épique dans la série animée bon courage pour ta fiche que j'ai si hâte de lire, et n'hésite pas à nous mp en cas de besoin ! |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 10:55 | |
| IVYYYYYY quelle classe quelle beauté et j'approuve, qu'est-ce qu'elle est géniale dans la série animée bref, je sens que tu vas nous envoyer du rêve bienvenue parmi nous, comme l'ont déjà dit mes collègues, hésite pas en cas de besoin |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Sam 21 Mar - 11:03 | |
| WEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Ivy ! Bienvenue parmi nous, la planète le forum a grand besoin de toi pour que règnent les plantes animer Gotham ! Bonne rédaction de fiche, j'ai très hâte de te lire, et je viendrai t'embêter pour un lien absolument. |
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| Sujet: Re: POISON IVY ❉ you're toxic, i'm slippin' under Dim 22 Mar - 0:15 | |
| @william batson shazam. mon vrai p'tit coup de cœur dc. merci. @"ole cash" merci beaucoup. c'est avec plaisir qu'on se croisera ou pas. @rayna brodveldt oh, j'aime énormément la bouille que tu as choisi, elle est si belle et exquise dans the witcher. merci pour tes gentils mots, ça me touche. @arthur curry thanks, mr. aquaman. @bruce wayne batou, batou, batou. comment ça c'est pas ma phrase?? merci. au plaisir de se croiser à l'occas'. @donna troy merci bien, mini wondy. @artemis grace sang neuf et vert, si je peux me permettre. merci. @harleen quinzel you. enfin, j'veux dire : merciiiiii. surtout au vue de l'intrigue, il faut une ivy ! @john constantine je suis totalement d'accord avec toi, elle est totale queen. puis dans la série animée, elle est tout bonnement parfaite. j'espère être à la hauteur, dis-donc. merci, merci. @floyd lawton mooow, tellement de gentils mots, ça me fait tellement plaisir de voir que tout le monde aime mon choix de personnage. merci beaucoup. @tim drake thanks. @tefé holland omg, quel bel accueil, rholalala. merci, merci. j'aime déjà beaucoup ton kit, très vert. tu m'as acheté pour le lien, littéralement. @dutch grimshaw awwww, merci pour ces gentils mots. ça me touche troooop. @aspen carlyle j'l'ai rempli, mr. merci. @cassandra cain-wayne oh, cassandra, hey. merci. @seraphine magpie et selena queen gomez, omg. nous faudra un lien... merci. @dick grayson je ne pourrais pas être plus d'accord avec toi. une bombe ce perso. merci, little batou. merci à tous pour cet accueil juste parfait, j'suis tellement touchée. c'est l'un des plus bels acceuils que j'ai jamais eu. |
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