Aftermath [PV Rose Wilson]

Aftermath

Ce n'est pas la vitesse qui vous brise les jambes, c'est un arrêt trop rapide et mal maîtrisé, c'était la leçon que l'on donnait à chaque parachutiste quand il s'entraînait à atterrir en sautant d'une passerelle pour rencontrer le sol 2 à 3 mètres plus bas. Avec Brainiac qui arrives, avec toutes ces petites affaires à régler, Slade s'était élancé bien trop rapidement et avait fait face à l'échec. Deux échecs cuisants, le premier face à Tim qui avait remis en cause son âge qui ne faisait qu'avancer, avait mis aussi en exergue que le temps lui manquait, il avait cherché à gagner ce temps, à le reprendre, l'arracher de lui-même, mais cette fois-ci encore il avait échoué, le visage de Grant agonisant hantait désormais son regard à chaque fois qu'il fermait les yeux, il n'avait put sauver son fils, il ne le pouvait pas, tout ça à cause de Kakk, il comptait bien sûr corriger cela, mais pas avant d'avoir réglé certains autres détails qui méritaient son attention. Assis sur le bord du bâtiment qui faisait face à l'appartement de Rose, il guettait le retour de sa fille. Selon ses calculs il ne leur restait que quelques semaines tout au plus avant que Brainiac ne décide de venir faire des siennes et se frotter à eux. Il avait dut promettre d'aider, ce qu'il aurait inévitablement finit par faire, mais l'aspect d'obligation restait humiliant, mais il ne comptait pas mêler Rose à tout ça, il devait donc l'éloigner le plus possible de toute métropole d'une quelconque importance. Il lui avait trouvé un ancien bunker antiatomique français dans le Sahara réaménagé il y as bien longtemps par un lieutenant important d'un groupe terroriste, toutes les commodités en totale autonomie, il avait investit pour rendre les lieux agréables en tout discrétion par l'intermédiaire diligent de Wintergreen.

Il était tard, ou tôt selon la perception qu'on avait de cette période de temps indéfinissable qui commence aux alentours de 4H du matin jusqu'à 6H, l'heure à laquelle les lève-tôt émergent avant d'aller au travail, la ville était calme, surtout avec l'approche de la menace, de nombreux civils avaient commencés à fuir les grandes villes. Il vit enfin la lumière du couloir pénétrer l'entrée, un fin rai de lumière, ce qui signifiait que Rose venait de rentrer, il prit une grande inspiration en faisant rouler ses épaules. Chaque visite à sa chère fille s'accompagnait d'un facteur stress non négligeable, en effet il était difficile d'appréhender le fait de devoir simplement communiquer avec ses propres enfants. En tant que son père, il n'avait qu'une envie qui était simplement que Rose et lui puisse tout se dire sans qu'il soit obligé de fouiller en permanence dans sa vie, mais entre les Titans et le reste, leurs liens avaient du mal à évoluer, un fait qu'il regrettait, mais voilà bien longtemps qu'il avait accepté le rôle du méchant au sein de sa propre famille. Son grappin l'accrocha à la barrière de son balcon après qu'il se soit jeté dans le vide, l'amenant vite sur ce dernier ou il posa pied, comme presque toujours vêtu de sa tenue pare-balle, impossible de remettre la tenue Ikon pour l'instant. Rose l'avait soit vu venir par la fenêtre, soit son pouvoir l'avertirait, il entra donc sans attendre dans le salon attenant au balcon et s'installa sur un des sièges de la pièce, attendant simplement qu'elle daigne le rejoindre en martelant l'accoudoir avec ses doigts, ses sens aux aguets.

Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel

La nuit allongeait encore son manteau sur les silhouettes sombres des bâtiments de Bludhaven, lorsque Rose s'engagea dans les rues qui séparaient son lieu de travail de son appartement. Ce matin-là, les restes d'une pluie légère recouvraient les pavés d'une humidité poisseuse, ajoutant de fait un semblant de cliché supplémentaire à l'atmosphère presque trop pesante qui y régnait et Rose roula des yeux en ignorant les babillements insensés d'un ivrogne assurément trop saoul pour se lever. Une ville charmante, ne put-elle s'empêcher de penser.
Comme en un réflexe habituel visant à la séparer de l'odeur nauséabonde qui s'élevait du sol, elle coinça une cigarette entre ses lèvres, l'alluma à l'aide d'un vieux briquet avant de presser le pas. L'effluve du tabac brûlé, même si elle la détestait, remplaça rapidement celle de toutes les sortes de substances qu'un être humain pouvait décemment sortir sans trop se ridiculiser et elle se surprit presque à s'inviter à fumer plus souvent. Ici, les gens vivaient jusqu'au point du jour, sillonnaient parfois les rues de sang, de vomi et de quelques dents brisés. Le parfum du tabac n'en était que plus salvateur, de fait.

Elle déverrouilla la porte de son studio près d'un quart d'heure plus tard, bénit une fois de plus son concierge d'avoir enfin rétabli la lumière près de son palier, puis jeta ses chaussures dans un coin de l'entrée, sa porte close derrière elle. L'envie d'envoyer mourir sa veste en jean et ses vêtements au même endroit lui fit presque de l'oeil. Presque.
Rose vacilla.

« Génial. » bougonna-t-elle toutefois en direction de la nuit avant de s'enfoncer en direction de sa salle de bain.

Si elle voulut maudire son don, ses lamentations intérieures s'arrêtèrent lorsqu'elle retira ses vêtements au profit d'une douche rapide et elle s'offrit le droit de maudire son père, à la place. À son délit de parent indigne s'ajoutait celui de l'indécence et, si elle s'y habituait, Rose ne pouvait pas réellement affirmer aimer ses visites spontanées. Elle lui en voulait. Aujourd'hui plus qu'hier et le fait qu'il s'invite ainsi dans son espace privé avait le don de davantage la frustrer. Alors elle s'empara naturellement d'un rasoir neuf, une fois séchée et habillée, ouvrit la porte qui la séparait de son salon en envoyant, dans le même mouvement, l'objet en direction de son paternel.
Elle savait qu'il l'intercepterait, elle avait simplement envie de lui jeter quelque chose à la figure et qu'il l'arrête ou non, l'acte en lui-même eut l'effet escompté sur ses propres humeurs.

« Tu sais, le principe d'avoir un appartement, son appartement, c'est que ceux qui n'y sont pas invités n'ont pas le droit d'y entrer. »

Elle croisa ses bras sous sa poitrine, les lèvres étirées en un simulacre de sourire insolent.

« Je croyais que tu venais me regarder seulement quand je dormais, Slade, tu changes de façon de faire ? »

Aftermath

Une douche? L'impertinence de sa fille ne cesserait de l'étonner, mais il se plia de bonne grâce au fait qu'elle décidait de délibérément ignorer sa présence, il n'avait besoin de personne pour faire la liste de ses erreurs qui le rattrapait une par une, Cameron lui avait un jour dit que pour faire rire dieu, il suffisait de lui faire part des plans que l'on avait. Slade avait jour après jour fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire mentir ce dicton stupide, il s'était enfoncé dans ses plans, dans ses préparatifs, dans le fait d'écarter toute inconnue, tout paramètre non maîtrisé. Mais Dieu avait fini par rire, et dans sa cruauté, comme pour punir le pêcheur qu'il était, il lui avait tout pris, tous ce qu'il avait construit ou cherché à construire. Si il savait aussi que Dieu n'était pas el seul acteur de son malheur et qu'un démon des plus haut cercles de l'enfer avait en réalité un intérêt tout particulier dans son âme pour des raisons compréhensibles seulement d'une créature aussi vile, il ne comptait pas abandonner. Après tout, une fois dans la merde jusqu'au genoux, ne pas essayer de s'en extirper la mènerait plus haut.

Il savait que Rose avait fait les frais de ses obsessions et que ses choix seuls avaient menés à leurs relations si complexes. L'infiltrer chez les titans, la forcer à gagner leur confiance pour mieux les trahir, sans cesse jouer sur ses états d'âmes et ses émotions, si de nombreuses fois il s'était conforté dans l'idée qu'il faisait aussi cela pour elle, pour lui offrir la possibilité de ne pas devenir comme lui, la volonté de sa fille chérie de lui ressembler à tout prix comme Grant avant elle avait tout compliqué, il n'avait pas été assez attentif, trop concentré sur ses objectifs, sur son plan, sur sa vengeance. Il avait tué les titans, elle l'avait trahi au dernier moment mais il les avaient tués, plongé sa lame dans leurs corps, payé la dette de sang que tous lui devait. Il n'avait put empêcher Bart de tout foutre en l'air bien sûr, mais il avait gagné, son esprit avait par la suite été empli par ce souvenir, il l'avait laissé fausser son jugement et précipiter ses actions. Il avait enchaîné les échecs et à chaque fois la seule personne vers qui il avait put se tourner était sa fille.

C'est ainsi qu'il avait commis une autre erreur de jugement, désireux de lui offrir la liberté, désireux de faire d'elle une personne qui lui serait supérieure, de faire d'elle une personne qui transcenderait son nom, il avait cherché à la manipuler à nouveau. Mais si c'était la bienveillance qui avait guidé ses pensées, le résultat avait été catastrophique, il savait pour ses excursions à Chinatown, pour willow, le prix sur sa tête était tentant pour tout tueur de la pègre, mais il avait veillé au grain et poussé sa chance, trop. Le rasoir en était la preuve, il bloqua la lame entre les doigts gantés de sa tenue de combat et observa l'objet pendant que sa fille se posait devant lui, un air de défiance sur le visage, il ne broncha pas en posant l'objet à côté de lui, la laissant entamer la discussion. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de tout lui dire, mais comme à chaque fois il avait inconsciemment peur de faire preuve de faiblesse, il se contenta donc de la toiser de sa position assise avec sévérité.

-Tu es ma fille Rose, que tu le veuilles où non, je viendrait te voir quand bon me semblera. Si tu tenait vraiment à ne plus me voir, tu ne me faciliterait pas autant la tâche.

Sa petite remarque sur ses visites habituelles lui tira presque un sourire.

-Je t'ai appris à changer de stratégie, à adapter ton approches, je ne savait pas que tu avait porté si peu d'attention à ton entraînement. Cet endroit est un gruyère niveau sécurité, le vis-à-vis, des vitres en double vitrage, la baie vitrée qui donne sur ta chambre, je ne doute pas que les voisins apprécient, mais un sniper avec deux neurones se touchant aussi. J'ai des ennemis Rose, tu ferait bien de ne pas l'oublier.

Il aurait put simplement lui dire qu'il s'inquiétait de la savoir dans cette ville, seule, à la merci du premier cinglé échappé d'Arkham décidant de faire un détour par ici, mais il en était incapable.

-Il y as cependant plus pressant. Brainiac arrives, il va faire de cette planète un champs de bataille et tu ne prendra pas part à cette guerre, tu vas y survivre. J'espère que ton sac de survie est prêt.

Il sortit une carte magnétique d'un rangement de son armure et lui tendit.

-Prends des vêtements légers, mais aussi de quoi te couvrir, les températures dans le Sahara peuvent varier de manière choquante.

Bien évidement dans son esprit il n'y avait aucune place à la protestation du côté de sa fille, mais il savait qu'elle ferait sa difficile comme toujours, il s'apprêta donc à faire face à son refus pour mieux le détruire.

Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel

La première remarque de son père la fit rouler des yeux, mena à ses lèvres un sarcasme qu'elle garda néanmoins cloisonné en feignant ne pas avoir entendu la première partie de sa prise de parole. L'entendre lui rappeler qu'elle était sa fille laissait un arrière-goût amer dans sa bouche. Paradoxalement, ce simple état de fait suffisait également à apaiser un tant soit peu la rancune, tenace, qui avait pris racine dans tout ce qu'elle était et Rose considéra brièvement ses mots avant de se vautrer dans l'un des fauteuils à sa disposition. La sévérité de son visage et l'intransigeance de ses mots lui soutirèrent un frisson désagréable ; pas assez pour abattre le mur d'insolence qu'elle avait érigé entre eux deux, cela dit.

Elle le savait capable de bien des choses. La négliger, la mettre dans des situations effroyables, la vider de ses ressources en cherchant les limites de ce dont elle était capable lors de ses entraînements. Mais Slade ne s'était jamais imposé comme un père qui ne tolérait pas l'impertinence et c'était là l'une des seules qualités qu'elle lui trouvait : à défaut d'être un parent convenable, il savait encaisser les conséquences des erreurs qu'il commettait. Preuve qu'il en avait conscience, sûrement – la stupidité n'étant, malheureusement, pas une option qu'elle pouvait envisager.

« Si une porte blindée suffisait à t'arrêter, ça se saurait. Et, navrée de te contredire, mais je n'aurais sûrement pas à autant me soucier de ce genre de choses si tu n'envoyais pas des crétins après ma tête, non ? »

Elle ponctua ses mots d'un haussement de sourcil incrédule, au-dessus de son regard que l'irrévérence avait fini par quitter. Après coup elle misait sur la stupidité ; un homme parfaitement intelligent et sain d'esprit ne collait pas un avis de rechercher sur la tête de sa fille dans le but, flou, d'éventuellement s'en rapprocher. Pour peu que ce soit vrai. Et tout dans le comportement de Slade lui assurait le contraire. À commencer par sa proposition suivante. Proposition, oui, elle refusait catégoriquement de considérer cette idée stupide comme un ordre.

« Je peux y survivre tout en y prenant part. » Elle haussa le ton, probablement pour couvrir le reste de ses mots à lui mais le résultat demeura le même et elle haussa les sourcils en s'enfonçant dans son siège, lorsqu'il évoqua le Sahara. La carte magnétique demeura tendue entre eux sans qu'elle n'y prête un seul regard. « C'est hors de question. Tu veux m'envoyer à l'autre bout du monde pour m'éloigner d'une guerre qui pourrait me tuer mais tu n'as pas éprouvé le moindre scrupule à mettre ma tête à prix. Il y a un problème quelque part, tu ne penses pas ? Je serais curieuse de savoir pour quelle étrange raison tu as brusquement décidé que m'éloigner d'un danger autre que toi était une bonne idée. Hormis le fait que tu sois un grand malade indécis. »

Elle se redressa souplement, ses jambes quittant l'accoudoir pour lui permettre de mieux s'asseoir dans son fauteuil, comme si elle cherchait à le confronter plus fermement.

« Tu l'as dit toi-même, je suis ta fille. En partant de ce postulat, je pense que tu sais aussi bien que moi que je refuserai d'aller me cacher... et que porter ton nom de famille est une mise à mort plus certaine que Brainiac, parfois. » acheva-t-elle dans un sourire amer. Rancunière ? À peine.

Aftermath

Evidement elle se rebiffait, elle se pensait prête, mais si elle l'avait été il ne serait pas venu ici la chercher, si il l'avait vraiment pensée adulte et responsable il se serait contenté de lui laisser vivre sa vie. Mais ce n'était pas le cas, pour lui Rose était tel un explosif volatile, une bombe à retardement branchée par un schizophrène, imprévisible, c'était en soit une grande qualité de combattant, et Slade avait pensé à tort que renforcer et aspect était une bonne chose. Il n'avait qu'un seul souhait, que Rose soit prête à son départ, elle avait déjà la chance que malgré son âge avancé, le sérum de supersoldat l'ait préservé au delà du raisonnable, qu'il ne soit pas un vieil homme grabataire. Il pensait lui avoir donné ce qu'il fallait, l'avoir préparée à affronter un monde extérieur violent et sans pitié, mais elle restait la même adolescente rebelle qu'il avait contribué à créer, il n'aurait sans doute pas dut autant lui mentir, autant la manipuler, d'abord pour servir ses objectifs, et ensuite dans sa quête de rattraper le temps perdu, mais si il n'avait pas eut recours à tout ça, elle n'aurait sans doute même pas fait partie de sa vie du tout aujourd'hui. C'était toujours Wintergreen qui avait eut sa préférence, et il n'en voulait pas à son vieil ami, loin de là, il avait comblé un manque dans la vie de sa fille, un manque qu'il avait toujours été incapable de satisfaire, même aujourd'hui.

-Si j'avais voulu ta mort Rose, j'aurait engagé des gens bien plus compétents ou je m'en serait chargé moi-même, tu devrait te concentrer sur l'ensemble de l'image, pas seulement sur les détails. Tu te contentes de flotter aux quatre vents comme une feuille morte, tu traîne dans ce lieu de débauche alors que tu pourrait mieux gagner ta vie de manière honnête. Tout ça pour quoi? Me montrer à quel point tu mérite ton indépendance? Me provoquer?

Il lança la carte magnétique sur la carte, sa voix toujours calme malgré les sentiments qui le rongeait. Car oui cela le rendait fou de savoir sa fille, aussi forte soit-elle, traîner dans un bar à strip-tease, oui ça le rongeait de savoir qu'elle voulait être indépendante, mais qu'elle était trop concentrée sur le fait de le détester pour mettre en place un environnement sain pour qu'elle puisse le faire. Slade ne cessait jamais de s'inquiéter pour elle car à ses yeux elle était, resterait et serait toujours la petite fille de 10 ans qu'il avait récupérée au Cambodge. Le vrai fardeau des parents et de vouloir tout faire pour ses enfants tout en courant le risque d'échouer, il avait de son point de vue tenté toutes les stratégies à sa disposition avec Rose. Il avait fait d'elle une guerrière quand elle voulait lui ressembler, lui avait fait participer à sa quête de vengeance contre les titans jusqu'à ce qu'elle ne le trahisse. Avait tenté de se rapprocher d'elle sous couvert d'une menace, et avait finalement été de plus en plus loin jusqu'à ce que sa fille ne veule plus le voir.

-Ne sous-estime pas la menace Rose, j'ai vu ce dont il est capable, Brainiac pourrait bien remporter la victoire.

Depuis la réunion et à sa demande une fois sa participation décidée, il avait eut accès à un grand nombre d'informations, l'ennemi était redoutable et il se pourrait bien que le monde ne survives pas cette fois-ci, leurs chances n'étaient pas au plus fort en tout cas, le plan de la ligue était le meilleur possible au vu des circonstances, mais il comportait de nombreuses inconnues.

-Le bunker n'est là que pour éviter que tu soit prise pour cible, Brainiac va attaquer les grandes villes, mais des opérations hors agglomération sont à prévoir. Le Sahara est objectivement le meilleur choix, tu pourra rentrer une fois tout ça terminé. Tu n'es pas de taille contre cette menace, tu n'es pas prête, n'oublie pas que Grant aussi pensait être prêt et qu'il as été tué par ceux que tu appelles aujourd'hui tes amis.

Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel