(Vandal) wrong place wrong time ✸ rp loterie

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Vandal Adg Savage & Iris West

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Les changements s’étaient empressés de s’opérer, donnant l’impression à la journaliste d’avoir été balayé par une tornade. Ou plutôt frappée par la foudre à plusieurs reprises au point de voir le monde différemment. La vie de la jeune femme avait complètement basculé du jour au lendemain, alors que l’ingratitude du monde l’avait frappé à plusieurs reprises au visage. Comment les gens pouvaient-être aussi bêtes ? L’influence politique avait de ce pouvoir quasi immédiat dans les mentalités et incitait les masses à agir en vague. La réalité n’en avait été que plus véridique alors que tous huaient et crachaient au visage de celui qui les avait sauvés pendant tant d’années. Iris se dégoutait d’assister à cela, de se sentir si impuissante là où tous auraient dû célébrer la victoire et la survie. Mais au lieu de cela, ils avaient dû s’empresser de fuir, de trouver une solution pour lui, pour leurs enfants qui venaient tout juste de pousser leurs premiers cris dans ce monde chaotique. Heureusement, le caractère assez trempé de la jeune femme lui avait permis de réagir presqu’aussitôt. De rappeler à Barry que le collectif n’était pas nécessairement tous embourbés dans cette pensée unique soulevée par le Peuple. Elle lui avait répété que jamais elle ne le laisserait et qu’elle serait toujours celle qui le soutiendrait malgré les évènements récents. Car elle se souvenait. De tout, de presque toutes ses interventions à l’exception de celles qui lui étaient inconnues et qu’elle lui en serait toujours reconnaissante. Ils aspiraient à un autre monde que celui dans lequel ils se projetaient, et la Ligue de la Justice ainsi que les autres héros finiraient bien à trouver une solution à cette situation. Elle avait confiance en eux, comme elle l’avait toujours eu en lui.

Toutefois, elle ne pouvait retenir ses premières amours, à savoir le journalisme, et pendant que Barry était absent et qu’elle s’occupait des nouveaux nés, elle tentait de se tenir informée des différentes évolutions. Qu’elles fussent bonnes ou plutôt mauvaises, Iris West enquêtait à sa manière sur le sujet. Veillant à étoffer ses orientations par des détails qu’elle parvenait à connaître grâce à son amie Loïs, la journaliste désirait plus que tout mener un article au détour duquel elle pourrait vanter les mérites de ceux qui les avaient sauvés. Car sans eux, où seraient-ils ? La Terre ne serait qu’un tas de braises et la condition humaine serait semblable à celle de l’esclavagisme. Ils ne pouvaient pas se leurrer à ce sujet. Tout comme ils ne pouvaient pas continuer d’agir ainsi, tant ils mettaient à mal les ressources naturelles de celle qui les accueillait depuis des milliers d’années. Car oui, la Terre souffrait aussi de ces combats, de ces utilisations à outrance de produits chimiques et autres radiations nucléaires. Sa meilleure amie avait déjà mis le doigt sur l’une des affaires d’empoisonnement des eaux avec elle et voilà que tout ce qu’elles avaient essayé de dévoiler ne démontraient qu’une triste réalité. Devraient-t-ils continuer ainsi longtemps ?

Déterminée, la journaliste a réussi à obtenir une invitation pour le vernissage de cette soirée. Revenue dans les ruelles de Central City, elle revêt une tenue de soirée sans pour autant quitter l’enregistreur qu’elle tient fermement entre ses doigts. Elle désire des réponses et mettra tout en œuvre pour les obtenir. Le vernissage est un excellent moyen pour croiser des personnes mondaines, des politiques, ceux dont les aspirations oublient le passé pour épuiser un peu plus les ressources naturelles. Certes, son visage ne sera inconnu de tous et elle sait au fond d’elle qu’elle risque sa vie, mais comment faire autrement ? Dans une situation semblable, se battre par le biais de l’encre noire est déjà une source de courage. Son regard chercher des visages auquel elle pourrait s’avancer et finit par trouver celui d’un homme qui ne lui est pas inconnu. « Excusez-moi. » Sa voix ne laisse aucun doute à la personne qu’elle interpelle, elle ne se souvient pas encore de son nom, mais son visage lui est familier. « Iris West pour le Central City, vous auriez du temps à m’accorder s’il vous plait ? » Elle sait qu’il n’est pas nécessaire d’attaquer directement, cela ne rime à rien, surtout dans cette ambiance pesante. Au contraire, si elle veut connaître la vérité et essayer d’agir pour rétablir l’équilibre d’antan, elle se doit d’être patiente et attentive. « Je vous ai vu rentrer sans garde du corps, c’est assez étonnant pour quelqu’un du domaine non ? » Sa question est assez subite mais sans once de tranchement dans le timbre de sa voix. Elle préfère jouer la carte de la sincérité, après tout, les journalistes ont assez de casquettes sur leur tête, elle sait déjà qu’elle risque d’essuyer un refus.

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Vandal Adg Savage & Iris West

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Le regard hagard, les instincts sur la défensive, Iris sait qu’elle risque énormément en se présentant à cette soirée. Non seulement parce que sa profession l’expose à toute menace -aussi bien physique que morale- mais aussi et surtout parce que son nom peut faire échos à une situation qui saurait lui échapper à un moment donné. Cependant, la jeune brune ne peut ternir ses ambitions plus longtemps. Pas alors qu’elle désire trouver des réponses, là où les portes se sont violemment refermées. Malgré sa petite taille et sa vulnérabilité, elle se sent prête à les enfoncer à grands coups de pieds, ne serait-ce que pour obtenir la vérité. Barry lui en voudrait très certainement pour ce comportement, toutefois, il persistait ce côté assez tenace et désireux d’aller de l’avant qu’elle ne pouvait plus taire. Pas alors que l’injustice jaillissait de part et d’autre, pas alors que les idéaux politiques se confondaient au point de faire perdre pied à l’ensemble de la population. Le Peuple se fourvoyait sur énormément de choses et la petite journaliste était bien déterminée à le leur prouver. C’est ainsi que son angle d’attaque s’organisait, observait depuis les recoins de la salle les quelques personnalités qu’elle désirait approcher. Cependant, les visions de quelques hommes armés en retrait l’obligeaient à adopter une autre tactique. Se retrancher ou plutôt essayer de trouver une esquive lui permettant d’aller en avant afin d’obtenir les réponses qu’elle attendait. Alors, dès l’instant où ses iris océans purent trouver cette alternative si inespérée, elle n’avait pas hésité. D’autant plus que l’identité de cet homme au grand charisme ne lui était pas si inconnue qu’elle désirait l’y faire paraître. Envahissante quant à son comportement, la petite brune avait pu apprendre au fil de sa carrière combien la confiance en soi était déterminante afin d’obtenir une réponse, ou du moins d’avoir la possibilité de se faire remarquer pour ainsi lancer son sujet. Comportement qui donna l’impression de fonctionner, puisqu’il se délectait de sa boisson alcoolisée en lui permettant de poursuivre. L’homme ne prenait pas la tangente et ne lui donnait pas, non plus, l’impression de donner l’alerte à une tierce personne pour l’écarter. Un point qu’elle voyait bon pour elle et qui lui permis de poursuivre. Menace ? Mise en garde ? Orgueil ? Pour l’heure, elle n’était pas en mesure de comprendre réellement le sens d’une telle tournure de phrase, mais quelque chose lui indiquait que la dernière option n’était pas à négliger. Surtout à la manière dont il la dévisageait pour ne pas dire la déshabiller du regard. « Méfiance et recul, de quoi nourrir ma curiosité, Monsieur… » Elle n’avait pas pour habitude de s’effrayer rapidement. Et pour l’heure cette dernière se vérifiait.

L’un de ses sourcils se redressa en guise de défi au moment où les yeux de l’homme se posaient sur elle, tel un animal désireux de soumettre sa proie. Combien de fois avait-t-elle eu à faire face à ce comportement machiste ? Pour tout avouer, Iris avait fini par admettre que le pouvoir avait cette tendance à développer ce masochisme auprès des hommes tout comme il accentuait le féminisme chez les femmes. L’un n’allait jamais sans l’autre. « J’aimerai beaucoup obtenir votre point de vue quant à cet évènement, ce que vous en pensez réellement, les attentes auxquelles vous vous impatientez. » lançait-t-elle tout en soutenant son regard et en lui rendant ce sourire amusé. Certes, la journaliste n’était pas intouchable en raison de sa profession, elle en avait pleinement conscience, néanmoins cette étiquette lui permettait de savoir que la justice serait bien plus dans son sens dans l’éventualité où l’on veille attenter à sa carrière. Relevant son calepin afin de prendre quelques notes, la curiosité d’Iris n’en fut pas moins attisée alors que les présentations commençaient déjà à l’intéresser dans une autre optique, toutefois. « Collectionneur, vous dîtes ? » relevait-t-elle alors que le stylo griffait de manière énergique le papier. « Une spécialité en particulier ? » Nombreux étaient les chercheurs de toiles les plus prisées, les joailliers en quête du diamant bleu, les pirates aux ambitions extraordinaires. Tous détenaient une véritable flamme auprès de cette convoitise tant recherchée et qui, généralement, s’apparentait à l’aventure de leur vie. Ainsi interroger le charme quant à son St Graal se révélait d’un naturel presque prévisible.

« Dilapider ? » Voilà la surprise devant laquelle la jeune femme se heurtait. Celle d’un aveu auquel elle ne s’attendait pas. De manière générale, les collectionneurs rechignaient à revendre leurs biens et ici… L’inverse l’interpelait dans la mesure où le verbe choisi veillait également à susciter un peu plus sa curiosité. Était-ce en raison d’une éducation de noblesse ? L’inconnu lui ouvrait les portes d’un mystère qu’elle comptait bien découvrir, à savoir sa véritable identité. « Origines anglaises ? » se hasardait-t-elle à demander tout en l’interrogeant également par le biais de son regard. « Une simple curiosité… en raison de votre costume et vos manières, je m’interroge simplement. » Se justifier était généralement preuve de confiance en l’autre, ou plutôt d’une tentative de volonté de prouver que la personne était en mesure de pouvoir croire en soi. « Quoi qu’il en soit, je crois que c’est la première fois que j’entends qu’un collectionneur cherche à retirer de l’argent plutôt qu’à agrémenter son palmarès. A moins que… » Doucement, la jeune fille quitta son attention de l’instant pour la porter de part et d’autres d’eux. « Vous êtes venu pour vendre à l’une des personnalités prisées de Central-City, ceci dans le but de vous faire connaître et ainsi pouvoir attiser des intérêts plus grands ? » Iris adorait élaborer des scénario, parfois ils fonctionnaient, d’autres fois non. Toutefois, elle prouvait qu’elle était en mesure d’affuter son esprit, tout comme son stylo. « Je me trompe ? » Tactique, car oui, tout était une question de tactique et de plans à mettre en œuvre afin d’obtenir des réponses. Est-ce que cela fonctionnerait ? Quoi qu’il en soit, la journaliste se doutait qu’elle parviendrait à l’amuser d’une certaine manière, car si le contraire avait été vrai, il ne lui aurait jamais répondu.

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Vandal Adg Savage & Iris West

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Son métier l’amène souvent à ce genre de confrontation, à ce dédain derrière lequel l’intéressé se dissimule afin de protéger une part de sa personne. En général, c’est toujours ce genre de comportement qui la pousse à vouloir en savoir plus, à s’engouffrer un peu plus dans les brèches que les personnes, elles-mêmes, dévoilent sans en prendre réellement conscience. Voilà la partie de son métier qu’elle adore, qu’elle n’a de cesse de convoiter afin de découvrir la vérité. Le chemin est très difficile à trouver, et il faut faire preuve d’une patience et d’une retenue hors-norme. Car les étapes se succèdent les unes après les autres : déni, recul, défense, rejet. Les mots deviennent des preuves supplémentaires à cet état d’âme, à cette sorte de fil conducteur qu’elle se permet de suivre sous le rythme de son stylo. La petite brune encourage, insiste, en devient parfois aussi envahissante, au péril de sa propre vie, mais elle sait qu’il s’agit du prix à payer pour obtenir la vérité. Certes, l’assurance que le justicier au costume rouge vif lui est toujours d’une aide confiante quant aux débordements qu’elle pourrait commettre. Mais aujourd’hui, ce soir, elle sait qu’elle est seule et ses questions ont seulement besoin de réponses pour ses enfants en priorité. Pour eux, qui, comme la plupart du reste du monde, n’ont rien demandé et devront survivre dans l’avenir alors qu’ils n’ont rien décidé par le passé. Des victimes, voilà ce à quoi ils lui font penser, alors qu’un engrenage pourrait être à même de veiller à freiner ne serait-ce qu’un peu, les différents placements de l’échiquier qui se met en place aujourd’hui. Alors oui, elle insiste, elle soutient le regard ténébreux du charisme de l’homme devant elle afin de connaître une part de vérité. Prête à riposter verbalement, prête à appuyer un peu plus ses intentions comme elle le pourra. Ils dansent, d’une certaine façon, il la laisse mener dans les premier temps et sait qu’à un moment donné, elle devra être celle qui le suit. Mais en attendant que la cadence change, elle griffonne sur le papier le nom qu’il vient à peine de lui donner. « Enchantée Monsieur Savage. » Ses grands yeux bleus quittent un instant le presque immaculé de son calepin pour croiser sereinement les ténèbres de l’homme. Ce nom. Elle l’a déjà rencontré, il ne lui ai pas inconnu, du moins pas complètement, et voilà qu’elle peut enfin y mettre un visage.

Leur conversation continue, calme, polie, Iris sent qu’elle ne l’importune pas autant qu’elle aurait pu le penser alors qu’il lui avait lancé ce regard insistant quelques secondes à peine. Elle n’est pas une adepte des comportements humains et ne serait jamais en mesure de les analyser, pourtant, les interviews de son passé lui indiquent clairement qu’elle n’est pas aussi indésirable qu’elle aurait pu l’être. Car c’est ce qu’ils pensent tous de sa profession. Elle délaisse cette pensée pour l’heure, au profit d’un réel intérêt quant à la présence de ce cher Monsieur Savage. L’Art ne tarde pas à lui indiquer la démarche à suivre, et les quelques aveux à peine entendu la mènent vers une route qui la surprend. Serait-t-il revendeur ? Chercherait-t-il à obtenir du profit pour ses propres fins personnelles ou plutôt dans l’avènement d’un groupe ? Si Lois Lane avait été présente et à ses côtés, surement lui aurait-t-elle introduit, d’une manière détournée, le nom de Lex Luthor afin d’analyser le comportement qui en aurait découlé. Hélas l’absence de son amie s’en ressent et l’amène simplement à continuer cette conversation en suivant cette fois-ci les pas que lui-même venait de commencer. « Pas d’époque particulière ? Allons, tout artiste possède ses mentors. Vous devez bien être friand d’œuvres bien spécifiques ? » Simple curiosité qui rappelle combien la journaliste sait s’adapter en fonction de la personne. Même si elle n’est pas une adepte de l’Histoire de l’Art, il n’en reste pas moins qu’elle en possède quelques bases. Et puis la question lui échappe, trop curieuse quant aux intentions du jeune homme. Le sourire ne tarde pas à poindre sur le recoin de ses lèvres, la poupée de porcelaine, gratte un peu plus le papier sous l’impulsion de la révélation. « Je note que vous ne faîtes confiance qu’en vous-même. Et je vous comprends, les banques agissent toujours pour leurs propres intérêts et ont tendance à s’amuser de notre argent pour s’en mettre plein les poches. » Un traditionnaliste. Il venait tout juste de lui apprendre quelque chose qui l’interpelle à savoir l’appât du gain. « Quel genre de cause serait à même de faire fleurir Central-City selon vous ? » Le nom de Lex Luthor lui revient encore en tête, ne manque plus qu’il lui indique son aversion pour les membres de la Ligue de Justice et la comparaison serait parfaite.

La réalité se rappelle à elle au moment où le jeune homme se décale de quelques pas. La fuite ? La petite brune fronde légèrement ses sourcils devant ce comportement, puis ose à nouveau insister en allant un peu plus de l’avant cette fois. D’ailleurs, son insistance lui donne l’impression de ne pas passer inaperçue et lui relève combien elle se trompe sur les réelles intentions de cet homme. Il en devient même un mystère devant ce nouveau comportement, devant ce déni qu’il lui offre sans retenue et qui l’amène à penser à deux options : soit elle se trompe complètement et il réagit à raison, soit au contraire, elle vient de faire mouche et il se retranche derrière des leçons qu’il espère lui donner. Et cette fois, au contraire du mégalomane de Metropolis, lui, reste calme et cherche à retourner la situation à son avantage. Du moins, c’est ce qu’elle croit comprendre derrière son discours loin d’être décousu et donc signe d’un malaise. Qui est cet homme ? « Ma profession est tout à son honneur désireuse de plaider pour la vérité et de l’offrir au plus grand nombre. » rétorque-t-elle tout aussi calme que lui. Elle ne remarque pas encore les œillades qu’il lance par-dessus son épaule, parce qu’elle lui assigne là un geste désireux de prendre la fuite. Le discours l’interpelle sur cette intention, les réponses non données, lui indiquent combien la patience devra s’avérer tenue et tenace. Monsieur Savage entre dans le rejet, lui dévoile un agacement, ce qui lui rappelle ses interrogations passées. Avait-t-elle réellement fait mouche quelque part ? Le jeune homme ténébreux souhaite-t-il réellement arrêter la musique ou la met-t-il simplement au défi ? S’il y a bien une chose qu’Iris West ne craint pas c’est bien le défi. Et rien ne l’arrêtera dès l’instant où elle opte pour ce chemin. « Puis-je me permettre de vous poser une question supplémentaire… Vous, qui, parlez d’histoire, d’art, d’âme, comment cette même histoire peut se créer sans les témoignages, récits et preuves de ceux qui en font partie ? N’êtes-vous pas un membre de cette histoire ? Ne le suis-je pas ? Nous sommes tous des membres à part entière d’un monde et nous y laisserons nos traces que nous le voulions ou non. » Un sourire nouveau s’installe sur ses lèvres. « Voilà qui répond à votre question du pourquoi vous. » Puisqu’il le laissait supposer dans sa première intervention, quant au reste. La jeune femme prend un instant pour mieux formuler ses intentions sans qu’elles ne paraissent à nouveau trop impertinentes pour lui. « Connaissez-vous, Monsieur Savage, la différence entre un homme politique et un journaliste ? Voyez-vous l’homme politique va, pendant longtemps, chercher à plaire, trouver des failles dans lesquelles s’engouffrer pour mieux construire ce qu’il appellera la confiance. Un journaliste va également chercher à agir de la même façon, à la différence que ce dernier ne vous prendra pas à revers au moment où nos idées divergeront. Ainsi, vous saurez qu’un journaliste, à l’inverse d’un homme politique, ne va à aucun moment chercher à vous nuire, mais plutôt à vous permettre de délivrer la vérité. » Elle sait qu’il comprendra ce qu’elle est en train de lui avancer, parce qu’il est très intelligent. « Alors si vous jugez que je peux passer outre des étapes qu’il en soit ainsi… Pour qui travaillez-vous Monsieur Savage ? Pour quelles fins êtes-vous présent aujourd’hui ? » Cette fois sans ciller, la petite brune fixe intensément le regard du ténébreux dans l’attente de ses réponses. S’il désirait voir la véritable Iris West, voilà qui ne devrait pas le décevoir.

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