Le bonheur d'une vie éphémère, arraché pour une vie amer... | Donna
Wyatt Jones
independent soul
Messages : 347 Date d'inscription : 03/02/2020 Face Identity : Florence Pugh Crédits : Neverland (vava) Age du personnage : 20 ans Ville : Kassiopeia se trouve en ce moment sur Themyscira, le temps que Donna revienne de mission et supervise son éducation. Profession : Guerrière Affiliation : Les Amazones, la Wonder-Family pour qui elle voue loyauté. Compétences/Capacités :
Alchimiste
L’Alchimiste est une matière inconnue qui octroie à N°2 la capacité d’influencer les molécules. Le pouvoir a connu diverse évolution dû à l’instabilité de cette matière dans le corps du sujet. La dernière évolution de cette capacité en date est celle de faire usage de l’énergie même de l’Alchimiste, représentée par une lumière semblable à des flammes solaires, une aura lumineuse entourant le corps de N°2.
Il s’agit de particules qui influencent la matière qu’elle touche, dans le cas du sujet numéro 2 : les cellules de son corps absorbent ses particules et rendent le sujet physiquement plus capable durant un laps de temps. Nous notons que sa force et sa vitesse varie en fonction des particules dans ses cellules, mais à son maximum, ses facultés physiques sont semblables à celle d’une Amazone. L’énergie lumineuse des particules sert aussi de protection contre les attaques basiques au corps à corps de force humaine. Cependant, plus l’énergie des particules se concentrer en un point, plus ce point gagne une résistance semblable à celle d'une Amazone, mais laissant à contrario plus vulnérable les parties du corps qui ne sont plus protéger par les particules. Cette concentration peut aussi servir à envoyer une attaque à distance de pure énergie, mais non-létale. Selon Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme. »
Plus les particules de l’Alchimiste faiblis, plus N°2 est proche de perdre connaissance. Plus les particules sont à leur paroxysme, plus il y a de chance que l’Alchimiste entre en éruption. L’éruption étant un pic d’énergie provoquant une dangereuse déflagration de particule, N°2 doit trouver le juste milieu dans sa manière de gérer l’énergie de l’Alchimiste. La téléportation ou l’utilisation continue de l’énergie, permet d’éviter que N°2 entre en éruption. Depuis la dernière expérience, l’énergie du sujet se recharge de lui-même, donc si N°2 n’utilise pas ses capacités, son corps risque potentiellement d’entrer en éruption.
"Le bonheur d'une vie éphémère, arraché pour une vie amer..."
Si la loi devient crime, alors le crime n'est plus... - Juge
Je la revoyais encore et encore… Cette sombre sorcière arrachée mes sœurs à la vie. Je la revoyais m’épargner en m’humiliant au côté de leurs cadavres. Et comme toujours depuis mon retour sur Themyscira, je me réveillais en sursaut, parcouru de sueur froide. Me rappelant finalement que tout ceci n’était rien de plus qu’un mauvais souvenir, remontant sous forme de cauchemar, mais un cauchemar qui me hantait de plus en plus l’esprit à mesure que je m’adaptais à la vie dans ce monde en paix. Car après tout, ces cauchemars n’étaient qu’un juste rappel de la réalité. Terre-4 n’existait plus et il devait en être de même pour ma mère adoptive, Kassandra. Non. La réalité était que toutes étaient mortes, pas seulement Kassandra, mais aussi Donna, Diana et le reste de mes sœurs d’adoption, toutes avaient disparu. Comment pouvais-je accepter d’être encore de ce monde quand pour elles, le choix leur avaient été arrachées. Comment pouvais-je me regarder dans une glace, quand j’étais finalement prête à les oublier en vouant ma loyauté aux Amazones de ce monde ? Je pensais que ce serait simple, que j’arriverais à fermer les yeux sur le fait que même si Diana n’était pas la reine que j’avais servi, elle restait Diana. Pourtant, voilà qu’aujourd’hui encore la culpabilité me rangeait, ne pouvant m’empêcher de verser des larmes pour celles qui, finalement, arrivaient à créer dans mon cœur un manque terrible. Je comprenais à présent ce qu’avait ressenti Kassandra en m’annoçant qu’elle s’était sentie vide en me sachant disparue, morte. Même nous étions préparée à accueillir sans crainte la mort, pour Kassandra perdre une sœur était rien que douleur et davantage dans mon cas, me considérant comme sa fille. Quand je m’étais réveillée dans ce monde, sans savoir comment je m’étais retrouvée. J’avais alors compris ce que cela faisait de se sentir seule, de comprendre aussi qu’il ne serait plus possible de retrouver celles auxquelles je tenais. Quand Diana est apparue, l’espoir revint pour mieux s’étioler en apprenant qu’elle n’était pas ma Diana.
Un espoir écrasé quand finalement, je n’étais pour elle rien de plus que la paria qui mettait la vie des civils qu’elle protégeait en dangers. Et quelque part, m’envoyer ici à l’île de Themyscira n’avait pour but que de garder un œil sur moi. Chaque jour, je réalisais alors ceci : même si j’avais à la fois le bonheur de retrouver des visages familiers, je devais accepter douloureusement que pour ces guerrières, je n’étais qu’une étrangère, pire encore, une ennemie pour celles qui ont dû affronter leur double sur Terre-4. Peut-être qu’au final, j’avais inconsciemment provoqué cette blessure au ventre durant la mission précédente. Peut-être voulais-je disparaître, car n’ayant pas ma place ici ? Après tout, quand je regardais autour de moi, je ne reconnaissais rien. J’avais appris autrefois qu’il n’y avait rien de plus important que de combattre les ennemis de New Themyscira que ce soit les Atlantes, ou bien les Hommes. Mais ici, la philosophie des Amazones était bien trop différente des valeurs que je défendais sur Terre-4. Et je ne comprenais toujours pas la nécessité de combattre pour protéger ceux qui, demain, retournaient leurs armes contre leurs protecteurs. Prendre part au conflit des Hommes n’avait aucun sens à mes yeux… Combattre les humains pour protéger les humains, pourquoi donc ? Je n’arrivais pas à oublier la haine que j’avais pour eux, elle continuait à me consumer lentement de l’intérieur. Et accepter en plus de combattre aux côtés de ceux qui voulaient faire de moi leur esclave sous prétexte que j’étais leur création, était plus douloureux encore que cette blessure que j’avais dans l’abdomen. Sur Terre-4 j’avais la satisfaction d’apprendre que les Amazones avaient détruit ARGUS avant de me libérer de leur joug. Mais ici, ces derniers étaient encore libres de respirer le même air que le nôtre, c’était insupportable. Aujourd’hui, j’étais sous la responsabilité de la princesse Donna et très franchement, je ne savais pas comme réapprendre à vivre avec toute cette colère en moi.
Assise sur mon lit, Solémée entra dans la pièce alors qu’elle porta une bassine d’eau chaude encore fumante. Elle ne dit rien et se contenta de retirer délicatement mes bandeaux sales pour les remplacer par de nouveaux, ce, après avoir passé un coup d’eau chaude sur mon corps. J’avais beau être en mesure de me nettoyer tout seule, elle préférait prendre aucun risque concernant la possibilité que j’aggrave ma blessure dans un mauvais mouvement. Quand elle eut fini, elle quitta la pièce en silence comme elle était entrée. Je soupirais avant de m’allonger à nouveau de sorte à ce que je ne m’appuie pas sur la blessure. « Elle ne me parle toujours pas. » Constatais-je tristement… Avant de fermer les yeux sans réussir à trouver le sommeil.
Code by Sleepy
Donna Troy
hero of earth
Messages : 775 Date d'inscription : 27/10/2019 Face Identity : adria arjona Crédits : oraserratar (av) vanka (sign) tumblr (gifs) Age du personnage : plus de cinq millénaires sont à compter à son actif. elle pleure des années, en préserve d'autres, ce dont elle est certaine c'est qu'elle ne regrette rien. Ville : metropolis a su lui prouver qu'elle a sa place, mais son coeur reste sur son île natale. Profession : photographe, gérante de aurora studio. Affiliation : les amazones, la wonderfamily mais surtout sa soeur diana. Compétences/Capacités :
Ø guérison accélérée
Ø charisme : possède le lasso de persuasion
Ø vol : donna peut planer en s'aidant des courants d'air chaud sur de courtes périodes de temps.
Ø lien psychique : alors que wonder woman possède la capacité de communiquer avec la vie animale par télépathie, donna peut communiquer de la même manière mais uniquement avec diana, lui permettant de ressentir ses émotions, ses rêves et d'accéder à ses pensées.
Ø agilité surhumaine
Ø résistance surhumaine
Ø réflexes surhumains
Ø vitesse surhumaine
Ø endurance surhumaine
Ø force surhumaine
Le monde tourne autour d’elle sans qu’elle ne puisse en comprendre les rouages. Est-ce le temps ? Est-ce l’époque ? A moins que cela ne soit le produit de sa naïveté quant à cet idéal dans lequel elle a osé croire ? L’Amazone se sent complètement perdue depuis les attaques du Peuple. Depuis qu’elle a compris que quelque chose d’assez grave lui échappe et dont elle ne peut rien faire, si ce n’est l’accepter. L’accepter ou le nier ? Autant l’avouer, les enseignements d’Hippolyte et de Rhéa lui paraissent comment évidents face à cette déception. On l’avait prévenu mainte et mainte fois, mais optimiste, la brune n’avait pas voulu les croire. Butée, elle s’est intéressée à suivre les pas de sa jumelle pour continuer tout ce qu’elle mettait en place. Jusqu’alors. Jusqu’à ce que Donna ne finisse par voir à quel point la noirceur d’Hadès avait imprégné les cœurs des hommes. Elles avaient beau se battre, en compagnie de Diana, il persisterait toujours cette ombre qu’elles ne pourraient pas complètement abattre. Cependant, elle désire préserver son Espoir. Comment ? Comment parvenir à lui permettre de développer ses attraits les plus forts alors qu’elle se confronte encore à cet échec : le sien. La jalousie d’Hadès irradie également dans cet environnement et pousse ceux qu’elle considère comme à l’aube de leur histoire vers ces méandres belliqueux. Socrate, Aristote, les philosophes portent à sa connaissance des dichotomies sous-jacentes qui n’ont de cesse de demeurer durables pour le plus grand malheur de tous. L’évolution est marquée par cet héritage et les batailles qu’ils livrent sans intermittence ne fait que renforcer cette constatation. Alors peut-être est-t-elle lâche de s’être ainsi exilée sur l’île de ses origines ? Donna n’avait pas hésité et avait sauté sur l’occasion au moment même où l’opportunité s’était présentée. Elle avait besoin de ce temps de repli mais pas qu’elle.
Wyatt mérite d’avoir ce recul pour récupérer ses forces, mais aussi pour se rappeler combien les Amazones se démarquent du reste. Dures, parfois fermées, il n’en reste pas moins que leurs sœurs sont toujours présentes dès lors où le besoin se fait ressentir. Et c’est un peu ce qu’elles vivent aujourd’hui ensemble. Car la brune reste persuadée qu’elle ne traversera plus le monde seule aujourd’hui, mais bien accompagnée de la petite blonde. Cette dernière lui a montré son courage sans qu’elle n’ait eu à en douter, et lui témoigne réellement de son désir de trouver une place à leurs côtés. Une place difficile à obtenir, tant la confiance des Amazones n’est plus une légende à rapporter, mais bien réelle dès l’instant même où elle est donnée. Diana la lui avait offerte, Donna n’avait pas tardé à la suivre, c’est ce qui indique à cette dernière que ce temps là ne devrait plus trop tarder. Wyatt avait fait ses preuves lors de leur dernières intervention, au risque de perdre sa vie pour sauver les innocents. Donna le répète à qui l’oubli, le répètera à qui voudra bien l’entendre, pour leur prouver à quel point, cette jeune fille est comme elles. Forte, emplie de valeurs différentes des leurs pour certains sujets, mais qui se recoupe sans difficulté sur les piliers de leurs fondements : la fidélité. Cette jeune fille en a à en revendre et elle n’est en reste pour le leur prouver. Sa convalescence étant encore à surveiller, Donna sait qu’une fois qu’elle le pourra, Wyatt n’hésitera pas à se dévoiler comme elle a déjà pu le faire avec elle.
Mais en attendant cela, l’Amazone passe énormément de temps à lire, s’instruire à nouveau, récupère le maximum d’information dans lesquelles il lui sera plus aisé de s’enfermer pour garder espoir. Bien sûr, elle s’arrête pendant quelques heures pour participer à des entraînements menés par la grande Antiope. Chose qui lui rappelle tant de souvenirs partagés avec sa sœur. Cela ne lui fait pas de mal d’ailleurs, puisque les gestes lui rappellent les coordinations qu’elles avaient pu mettre en place toutes les deux à l’époque mais dont elles n’ont plus les occasions de travailler depuis des années. Les acquis lui reviennent aisément auxquels elle rajoute quelques nouveautés qu’elle a pu apprendre par le biais de ses co-équipiers. Dick, Conner, Wally, Roy… Il lui arrive d’accuser un coup sur l’une de ses mâchoires lorsque ses pensées vagabondent vers ce passé, avant de revenir sur la réalité et reprendre là où elle en était. L’entraînement au combat terminé, Donna retourne dans la grande bibliothèque pour parfaire ses désirs. Elle doit trouver cette paix intérieure qui lui permettra d’accepter qu’elle ne puisse pas changer le monde. Le protéger seulement.
Lorsqu’elle termine cette soirée-là, l’Amazone laisse de côté les lectures qu’elle reprendra le lendemain. Bien sûr, elle rejoint sa mère, Rhèa, pour quelques longues minutes autour desquelles toutes deux discourent du passé. Ce passé, encore ce passé. Il persiste toujours cette frontière entre elles qu’elle ne parvient pas à franchir pour lui prouver que l’avenir est tout aussi intéressant que le passé. Hélas, Eole se plaît à siffler le vent vers une certaine direction, un jour peut-être Hermès usera-t-il de ses chaussures ailées pour contrer ce dernier ? Mais en attendant, Donna profite simplement de ce que les Dieux lui offrent. Une fois la conversation terminée, l’Amazone rejoint la chambre de Wyatt, pour, comme de manière quotidienne, prendre de ses nouvelles. C’est en route qu’elle croise l’une des leurs, Solémée, à qui elle demande des nouvelles. La réponse ne tarde pas à la rassurer sur l’état de santé de sa protégée, mais le ton employé lui indique une fois encore, combien la méfiance persiste là où elle n’a pas lieu d’être. La brune fronce ses sourcils, sans daigner répondre pour l’instant, avant de finalement franchir le seuil de la porte et s’avancer en direction du lit, où elle sait très bien que la blonde ne dort pas encore. « Tout porte à croire que tu pourras bientôt sortir de cette chambre. » débute-t-elle en s’asseyant sur le rebord de la couche en relevant sa main pour la porter sur l’épaule de Wyatt. « Solémée place de bons espoirs. » Son ton se veut calme, doux, enclin à rapporter un peu d’espoir là où elle songe qu’il s’efface doucement. « J’ose envisager à quel point cette situation doit être pénible à supporter. » Elle est sincère dans ses propos. Parce qu’elle-même a déjà connu l’alitement pour quelques temps et elle avait cru devenir folle. « Dès que tu le pourras, nous partirons marcher sur les rives de l’île. » Elle espère que cet élan de bienveillance lui prouvera qu’elle n’est pas seule et surtout qu’elle est de son côté.
(c) oxymort
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