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 we fear violence less than our own feelings (BRUCE)

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MessageSujet: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyMar 4 Avr - 21:43

we fear violence less than our own feelings
BRUCE & DIANA


Où va le monde ? D'après Hal Jordan, droit dans le mur, et il est déjà trop tard pour freiner. Et pour une fois, Diana ne peut contredire Green Lantern, elle même encore sous le choc de l'annonce de la campagne présidentielle de Lex Luthor. Le requin n'a pas attendu longtemps avant de se repaître des victimes de son carnage, si soigneusement orchestré que la Ligue aurait pu émettre un millier d'hypothèses quant au responsable des attaques si Arès n'avait pas lui-même avoué la culpabilité de Luthor. Des centaines de morts, des dégâts considérables, et il parvient tout de même à récolter les lauriers. Au moins, toute la Ligue s'accorde pour dire que c'est un génie. Criminel, certes, mais un génie. Ils ne parviendront pas à le battre en se contentant de le frapper de leurs poings, ils vont devoir établir une stratégie parfaite pour le faire chuter de son piédestal, récolter suffisamment de preuves indiscutables pour l'empêcher d'entrer au Bureau Ovale. Ils vont devoir jouer sur tous les fronts, dans l'ombre comme dans la lumière, et rester sur leurs gardes. Tout est encore trop nouveau, trop en ébullition pour que les règles du jeu soient parfaitement définie, mais Diana est certaine qu'ils sont pour le moment à égalité. La Ligue sait, et Luthor sait qu'elle sait. Maigre avantage dont il leur faut profiter au maximum, avant qu'il n'abatte ses premières cartes. Diana n'est pas dupe, le reste de la Ligue non plus, chacun sait que Luthor va chercher à les décrédibiliser au maximum, il va se jouer de l'opinion publique et user de la presse à son avantage. Voilà pourquoi Diana, à peine revenue d'entre les morts, compte bien user de sa propre notoriété pour le contrer, en assumant son rôle de figure notoire et connue. Que Luthor se le tienne pour dit, c'est personnel. Par sa faute, elle a frôlé la mort, a été torturée par Hadès et ses suivants pendant des jours... Pour le bien commun, et par volonté de lui donner une leçon cuisante, Diana ne reculera devant rien.

Mais toutes ces préoccupations fuient l'esprit de l'Amazone en même temps que les membres de la Ligue quittent la salle de réunion de la Tour de Garde. Elle enlace Shayera avant son départ, et même J'onn l'impassible lui adresse un sourire avant de s'en retourner à ses occupations. Elle le sait, ils sont nombreux à avoir eu peur pour elle, et leur considération la touche sincèrement. Mais il y a un regard posé sur elle qui est différent des autres, elle le sent pesant, interrogateur, peut-être même un peu inquiet. Bruce. Ils ne se sont pas adressés la parole depuis son retour, tout s'est enchaîné trop vite, ils n'ont guère eu le temps d'avoir une conversation en tête à tête ; pourtant les dieux savent à quel point elle est essentielle. Diana aurait un millier de fois préféré pouvoir choisir le moment opportun pour lui annoncer sa relation avec Jason, autrement qu'en lui offrant le spectacle de sa mort dans les bras de son fils, au milieu du carnage de Gotham. Sans doute ne s'attendait-il pas à cela, et elle ne peut le lui reprocher. Cependant, il est grand temps qu'il parle, et le sujet promet d'être épineux. Elle espère qu'il comprendra, mais elle s'attend à essuyer sa colère froide ; rien qui ne l'effraie. Pour la centième fois depuis son retour, elle assure à Kal-El qu'elle va bien. Elle accompagne ses paroles d'un sourire, et Superman est le dernier à quitter la pièce, non sans avoir lancé un dernier regard à Bruce. Sans doute a-t-il senti la tension entre eux, et se demande s'il ne ferait pas mieux de rester. Diana secoue doucement la tête. C'est entre elle et lui. La porte automatique se referme derrière Kal-El, et ils sont seuls.

Diana prend une profonde inspiration et va prendre appui sur la table, et crois les bras sous sa poitrine. Bruce semble s'être perdu dans la contemplation de la Terre, qui s'offre à leur vue derrière l'immense baie vitrée de la Tour. Ou alors, il attend qu'elle prenne la parole la première. Voilà qui serait typique, en homme de peu de paroles qu'il est. « Je suppose que tu as beaucoup de questions. Je ferai en sorte d'y répondre de mon mieux. » Elle ne lui promet pas de lui raconter tout dans les moindres détails, certaines choses n'appartient qu'à Jason et elle. Mais elle n'oublie pas qu'il s'agit de son fils, revenu d'entre les morts. Même pour un homme comme lui, c'est beaucoup. Et ce qu'elle s'apprête à lui révéler ne rendra probablement pas les choses plus évidentes à accepter. Dans cette histoire, rien n'est simple, et une simple conversation ne résoudra pas tout. Mais toutes les cartes seront sur la table. « Mais avant toute chose, je tiens à te remercier d'avoir bien voulu le conduire chez moi. Je sais que vous avez dû mettre vos différends de côté un instant, pour moi... » Elle prend une profonde inspiration. « Alors je te remercie, Bruce. Du fond du cœur. » Elle ne lui dira pas à quel point la présence de Jason à ses côtés a été importante, pour ne pas dire essentielle. Pour le moment, il doit ce moquer de ces détails. Ou peut-être pas... Diana secoue la tête. Bruce est si difficile à cerner, même après des années, que c'en est déconcertant. Et pourtant, elle sait qu'un homme bon se cache sous cet air renfrogné et ce costume de chauve-souris. Ils ne seraient pas amis, si ce n'était pas le cas. Elle soupire, il est inutile de retarder l'inévitable plus longtemps. « Je t'écoute. »

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyJeu 27 Avr - 20:34

we fear violence less than our own feelings
BRUCE & DIANA


C’est sur le champ de bataille qu’il avait vu son fils adoptif revenu d’entre les morts tenir dans ses bras l’amazone agonisante qu’ils avaient tous cru morte pendant un instant qui a duré trop longtemps pour eux. Jason lui avait reproché, ce silence, ce manque de larme et d’émotions. N’avait-il compris ? Qu’il avait déjà versé toutes ses larmes à sa mort, qu’il n’en avait plus en réserve, et que toute la tristesse du monde ne ramenait pas les morts à la vie ? Dans son cas précis, peut-être que oui, même si Bruce doutait de comprendre les intentions de Talia. Elle avait sans doute voulu lui faire plaisir, à sa manière tordue. Un cadeau pour se faire pardonner de lui avoir menti au sujet de leur fils ? Il ne voulait pas y songer.
Pas à cet instant où la ligue était sur le pied de guerre, pas au moment où ils devaient livrer une nouvelle forme de bataille. La ligue tenait à peine debout sur le champ de bataille et voilà qu’ils devaient affronter celui qui allait être le président des Etats-Unis ? Ou du moins, en avait de bonnes chances ? Il n’avait fait part de son défaitisme devant les autres, mais il doutait qu’ils soient de taille. Aucun d’eux n’avaient l’habitude des hautes sphères, de la politique et des médias. Lui si. Il savait à quel point le monde cédait facilement au mal. Lex allait l’emporter et ils ne pourraient rien faire. Oh, bien sûr, il ne renoncerait pas. Jamais. Pas après ce que Lex avait déclencher. Pas après ce qu’il avait fait. Bruce voyait en lui un individu aussi dangereux que le Joker, peut-être plus encore. Il n’avait pas l’intention d’abandonner le combat avant même d’avoir commencer. Mais il se sentait comme un résistant juif en Allemagne nazi. Autrement dit, il se sentait menacé d’extinction.
Quand la ligue se sépara après la réunion et que Diana s’approcha de lui, il sut, qu’il ne pourrait échapper à cette conversation, ni à l’image qui lui revenait en tête à chaque fois qu’il la regardait. Jason désespéré, en larme, et elle morte dans ses bras. Quasiment morte. Le regard que lui avait jeté à cet instant Jason l’avait profondément meurtri. L’image l’avait marqué au fer rouge. Elle lui rappelait tellement son propre traumatisme, quand c’était alors Jason dans ses bras. Il aurait préféré qu’elle l’ignore comme il essayait de le faire, mais c’était peine perdue.
S’arrachant à la contemplation de la planète bleue, il se tourna vers elle. A dire vrai, il mentirait en disant qu’il avait été heureux d’amener Jason sur l’île des Amazones, ni qu’il s’imaginait les deux héros pouvant couler des jours heureux, mais à dire vrai, si Jason pouvait avoir ce qu’il n’avait jamais eu, et si l’amour de Diana pouvait guérir ses blessures, il serait simplement heureux pour eux. « Est-ce que tu l’aimes ? » la question était simple. Il savait que Jason l’aimait. Il connaissait son fils, il avait senti son désespoir, et sa terreur quand elle s’était effondrée dans ses bras. Peut-être lui avait-elle dit je t’aime, peut-être l’avait-elle même penser, mais la mort vous pousse parfois à dire des choses qu’on ne pense pas une fois à froid, une fois qu’on y réfléchi. « Je parles de véritable amour, pas juste des étincelles du début, de cet élan qu’on ressent parfois. Je voudrais savoir si tu l’aimeras quoi qu’il arrive, quoi qu’il fasse, si ce que tu ressens pour lui est véritable et sincère, un sentiment durable, quelque chose de solide. »
C’était peut-être dur à entendre, mais il était un père pour Jason, ce qui s’en approchait le plus. Et il était le seul à vraiment se soucier de lui. A part elle, évidemment. « Ne m’en veux pas de te poser une telle question, Diana, mais j’ai besoin de savoir. Jason est plus fragile que la plupart des hommes de son âge. Bien sûr, il est revenu d’entre les morts, mais plus que cela, c’est un orphelin, un gamin abandonné. Perdre ses parents, ça vous rend fragile, vraiment. On baisse pas la garde si facilement. Mais quand on le fait… » L’amour de Jason était sincère, total, et sans concession. Le sien l’était-il ?

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptySam 29 Avr - 1:15

we fear violence less than our own feelings
BRUCE & DIANA


Diana ne sait pas à quoi s'attendre. Colère ? Déception ? Indifférence ? Il lui est parfois difficile de deviner ce que Bruce pense. Avec Clark, c'est plus facile. Ses émotions sont écrites sur son visage, quelles qu'elles soient, il ne se cache pas derrière un masque austère et indéchiffrable. Avec le temps, Diana a appris à se faire à l'attitude faussement indifférente du Chevalier Noir. Mais aujourd'hui, rien qu'aujourd'hui, elle aimerait qu'il s'exprime sans retenue. C'est tout juste s'il se tourne vers elle, et l'Amazone soupire, navrée de constater que même après une décennie, il conserve ses distances. Elle comprend pourquoi certains membres de la Ligue, les plus Jeunes notamment, se sentent mal à l'aise en sa présence. Alors c'est elle qui se rapproche, elle le rejoint aux abords de la baie vitrée et malgré la beauté unique du spectacle qui s'offre à elle, Diana ne prête aucune attention à la Terre. Elle refuse de repousser l'échéance de cette conversation, refuse de devoir supporter les regards et les non-dits de son ami et allié. Ils sont adultes, ils doivent parler en tant que tels et faire preuve de maturité. Le sujet est bien trop important pour être évité, ou mis de côté comme s'il était sans intérêt. Il s'agit de Jason. Pour Diana, il n'y a pas plus important, et elle est prête à parier que depuis son retour d'entre les morts, il en va de même pour son père. La question qu'il lui pose, sans détours, la prend au dépourvu. Elle affiche une expression surprise, presque choquée, certainement désarçonnée. « Si je l'aime... ? » Elle fronce les sourcils et dévisage Bruce une seconde, avant de croiser les bras sous sa poitrine. Si elle l'aime ? Avant qu'elle ne se souvienne qu'il ignore tout de son histoire avec Jason, Diana est outrée. Révoltée par ce qui lui semble être une accusation. Elle ne répond pas immédiatement, devinant que Bruce n'a pas terminé de parler. Elle doit se faire violence pour ne pas répliquer quand il lui parle du véritable amour. Encore plus lorsqu'il pense lui apprendre que Jason est fragile et vulnérable, qu'il craint par dessus tout d'être abandonné. Doucement, elle secoue la tête. « Oh, Bruce... Tu n'as pas idée... »

Diana prend une profonde inspiration, et expire longuement ensuite. Songeuse, elle fixe un point invisible derrière Bruce. « J'ai retrouvé Jason sur un toit de Gotham, il y a un peu plus de sept mois. Je l'ai reconnu... Parce que c'est ce que je fais, je découvre toutes les vérités, les bonnes comme les meilleures. Il était terrifié. Perdu. Et tellement, tellement en colère... Le genre de colère qui ronge l'âme et dévore le cœur. Le genre de colère ancrée si profondément qu'elle a pris racine... » Elle bat des paupières, et retrouve le regard de Bruce. « J'ai choisi de l'écouter. Je ne l'ai pas jugé, je ne me suis pas permise de lui offrir une leçon de morale, je n'ai pas remis en question ses motivations, ses sentiments, rien. Je me suis contentée de l'écouter, parce qu'il avait désespérément besoin d'une oreille attentive et d'un visage amical. Je ne t'ai rien dit, parce qu'il m'a accordé sa confiance. Une énième trahison l'aurait détruit, alors j'ai choisi de le protéger lui plutôt que toi. » Batman a-t-il seulement besoin de l'être ? Il dira sans doute que non. Diana ne sera pas surprise s'il lui reproche de lui avoir caché le retour de son fils, s'il lui reproche d'avoir gardé le secret tandis qu'il s'en prenait sans pitié aux criminels de Gotham. Mais elle assumera son choix, et toutes ses décisions concernant Jason. « Il était comme un animal maltraité, effrayé par le moindre contact, même le plus doux. La première fois que je l'ai touché avec tendresse, il a sursauté. Est-ce que tu imagines... ? Ce qu'il a pu traverser, pour en arriver là ? Pour avoir peur d'une caresse ? » Une profonde tristesse prend place sur les traits de Diana quand elle se souvient de l'expression presque paniquée de Jason. « J'ai décidé qu'il était hors de question de l'abandonner, de le laisser seul avec ses démons. Je me suis donnée pour mission de prendre soin de lui, de l'aider à sortir la tête de l'eau. Et petit à petit, il s'est ouvert à moi. Il m'a fait confiance, parce que j'ai été la première depuis une éternité à me soucier de lui. À lui demander comment il allait, à m'inquiéter pour lui. À faire preuve de la plus élémentaire compassion. » L'Amazone soupire, et elle vient machinalement entortiller une mèche de cheveux. « Soir après soir, nuit après nuit, je lui ai ouvert ma porte. J'ai pansé ses plaies, je l'ai laissé dormir chez moi à chaque fois qu'il était trop épuisé pour retourner à Gotham. Ou parce qu'il était mort de peur à l'idée de faire encore le même cauchemar. Et quand il se réveillait en hurlant, j'étais là pour le rassurer, lui promettre que ce clown... Ce monstre qui court librement les rues de Gotham ne lui ferait plus jamais le moindre mal. Jamais. » Un rictus de dégoût déforme ses lèvres. Le clown. Le Joker. Le bourreau de Jason. Elle meurt d'envie de lui dire qu'il a échoué à sa tâche en le laissant vivre. En le laissant briser d'autres vies après celles de Jason. Mais elle ne le fait pas, parce que ce n'est pas le sujet de sa question.

« Je suis là quand il a peur de s'endormir. Je suis là quand il a besoin d'être étreint, aimé, rassuré. Je suis là quand l'angoisse le fait trembler parce qu'il a entendu quelqu'un rire dans son dos. Je suis là quand il me cherche, quand il réclame mes bras et mes baisers. » Une fois encore, elle prend une profonde inspiration. « Parce que je l'aime de tout mon cœur, de toute mon âme. Plus que je n'aurais jamais imaginé pouvoir aimer quelqu'un. Je l'aime pour ce qu'il est, pas pour ce que j'aimerais qu'il soit. Je sais qui il est. Arrogant, colérique, impatient, impulsif et tête-brûlée. Ce serait tellement facile de ne voir que cela, de se persuader qu'il est quelqu'un d'extrême, d'impossible à aimer. Parce qu'il est lui-même persuadé de ne pas être digne d'amour. Encore moins du mien... Mais ça m'est égal. Parfaitement, et entièrement égal. Jason est compliqué. Mais pas mauvais, et encore moins indigne d'amour. Avec moi, il est... Différent. Je ne pense pas que tu connaisses cette facette de lui, celle qu'il me montre quand nous sommes seuls. » Son cœur s'emballe, et elle s'emporte. Elle ressent le besoin impérieux d'expliquer à Bruce que Jason est beaucoup plus qu'un ancien Robin, et que le Red Hood n'est qu'un nouveau masque, et pas l'homme qu'il est réellement. « Il est tendre, prévenant, débordant d'affection et d'amour. Il m'aime à la folie, parce que je l'ai aimé quand il n'était même pas capable de se regarder dans le miroir sans éprouver du dégoût. Si je cessais de l'aimer, je le détruirais. Crois-tu que je l'ignore ? Que je me suis lancée dans cette relation avec légèreté, sans avoir conscience des risques ? Dans ma vie, je n'ai aimé que deux hommes. Steven Trevor a été le premier amour de ma vie. Et ton fils sera le dernier, je peux te l'assurer. Peu importe ce qu'il pense, il mérite tout l'amour du monde, et tout celui que j'ai à lui offrir. J'ai donné ma vie pour la sienne, parce que Arès a menacé de le tuer. Je le referais s'il le fallait, un millier de fois. Je tuerais pour lui, je déplacerais des montagnes et je me dresserais même contre toi pour le protéger. Peu m'importent les limites, les lois et la raison. En amour toutes ces choses n'existent pas. » Elle s'exprime rapidement, son débit de paroles est conséquent. « Alors oui, Bruce. J'aime ton fils. D'un amour entier et sans limites, pour ce qu'il est et ce qu'il sera. » Son regard est planté dans celui de Bruce, elle le fixe presque avec sévérité. « Et toi ? À quel point l'aimes-tu ? »

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyJeu 4 Mai - 19:21

we fear violence less than our own feelings
BRUCE & DIANA

Diana prend sa question comme une gifle. Il peut comprendre. Qu’elle le déteste pour cela, il pourrait le supporter. Il supporte bien la vindicte de la police à son encontre, la peur des gens qu’il protège. Bruce n’a jamais cherché à être aimé de qui que ce soit. Cet amour là, inconditionnel, il sait qu’il le retrouvera chez Alfred, et en se souvenant, chez son père et sa mère. Il ne recherche donc pas l’affection ni même l’admiration. Il se moque bien de blesser Diana, parce qu’il sait qu’elle peut l’encaisser, qu’elle est une femme forte, qu’elle est comme lui. Elle a connu les hommes, elle a connu les drames, elle est une farouche guerrière, elle ne s’effondre pas si facilement. Jason si. Jason a été blessé, tué, arraché à sa famille, torturé par le Joker et revenu d’entre les morts. Jason a subi l’enfer. Et pourtant, ce n’est qu’un enfant, qu’un adolescent. Il n’a jamais connu l’amour d’une femme, n’a jamais connu les décisions difficile, ni le sentiment d’avoir tout essayé et d’avoir perdu quand même. Il est fragile. D’autant plus qu’il ne viendra pas auprès de sa famille chercher le réconfort même si celle-ci l’accueillerait pourtant à bras ouvert. Bruce doit veiller sur Jason sans que celui-ci ne le sache, n’en est conscience, pour ne pas éveiller à nouveau sa colère, sa rancœur, son incompréhension face aux décisions de son père adoptif. Il comprend tout cela. Il comprend et l’accepte. Mais il veille quand même sur lui. En secret, et de loin. A distance. Diana pourrait le comprendre, mais pourrait ne pas faire l’effort. Il se trompe sur ce point là. Il en avait oublié son amitié et sa loyauté. Bruce est trop solitaire, trop indépendant pour comprendre cela, pour le prendre en compte. Pourtant au fond, il le sait, qu’il pourrait lui faire confiance, fermer les yeux. Mais il ne peut pas. C’est plus fort que lui. Sa paranoïa reprend éternellement le dessus.

Ce qu’elle lui raconte l’émeut, le touche, au plus haut point. Jason est l’enfant qu’il n’a pu sauver, le fils mort dans ses bras, celui dont il a ramassé le cadavre. Son visage juvénile tuméfié, brûlé, à peine reconnaissable. Il a conservé son costume sous un globe de verre dans la Bat-cave. C’est devenu un mausolée, après sa mort. Tim a dû s’imposer, presque comme un voleur, en s’introduisant de force dans sa vie. A ce moment là, plus grand chose le retenait à la vie, le retenait du bon côté. Il aurait pu basculer, un bon millier de fois, tuer le Joker puis en finir. Si Alfred n’avait pas été là, si Barbara n’avait pas été là, si Tim ne s’était pas imposé. Mais surtout, il se souvient, du regard de Jason, de sa colère, et de sa rancœur. Il se souvient de l’échange qu’ils ont eu sur le toit. Plus de nouvelles depuis. Jason ne veut pas de lui comme père comme mentor, ne veut plus de lui. Il le sait. Il en a conscience. Et même si ça fait mal, il a finit par l’accepter. Ce que lui raconte Diana fait écho à tout cela. Jason a été ramené à la vie, et après ce qu’il avait subit de surcroit, il y a de quoi sombrer dans la folie, sombrer et ne plus jamais en revenir. Talia était là mais elle n’a jamais été réputée pour sa douceur ou son humanité. Il est heureux, qu’elle ai pu faire ce qu’il ne peut faire. Ce que Jason refuse qu’il fasse. Lui rendre sa raison, lui rendre le sourire peut-être, de cela, il en est parfaitement incapable. Son simple visage lui rappelle la tragédie.

Toute cette déclaration sur son amour le convainc, même s’il sait, s’ils savent tout les deux qu’il sera là pour surveiller, pour vérifier, et que si elle devait trahir cette promesse, cet amour, ce sera lui qui ramassera les morceaux, que Jason l’accepte ou non auprès de lui. Il pourrait prendre sa question comme une gifle. Il comprend cependant pourquoi elle la pose. Parce que Jason nuit après nuit lui raconte que son père n’a rien fait, qu’il l’a laissé mourir, qu’il n’était pas là, pire, qu’il a laissé son meurtrier vivre. Bruce n’a rien à dire à ce sujet. Parce que tuer le Joker ça aurait été perdre définitivement la raison, et toute raison de vivre, parce que le tuer ça aurait été nier le fait qu’en le laissant mourir une première fois il avait créer ce monstre. Combien de monstre a-t-il créer ainsi ? Le Joker est son monstrueux héritage. Il en a plus que conscience. Et à chaque fois, il espère encore et encore, pouvoir changer cet héritage en sachant qu’il est trop tard. Mais il n’abandonnera jamais. Comme il ne cessera jamais d’espérer pouvoir regagner la confiance de Jason, pouvoir l’accueillir dans la Bat-cave, pouvoir le serrer dans ses bras et lui dire tout ce qu’il n’a jamais pu lui dire. Mais lui dire tout cela à elle ? Diana est son amie mais Bruce n’a jamais été un bon confident. Il n’aime pas raconter sa vie et ses émois. Il n’aime pas s’étendre. Même avec ses fils il est succint, avare de mots tendres et de caresses. « Tu lui offres ce dont je suis incapable de lui donner, ton amour, tes caresses, tu vois en lui ce que je ne pourrais jamais voir. Parce qu’il ne veut pas de mon amour, qu’il ne veut plus être mon fils. Et comment pourrais-je lui en vouloir pour cela ? Tu ne crois pas que j’aimerais qu’il en soit autrement ? J’ai toujours voulu revenir en arrière. Si j’en avais le pouvoir, je l’aurais fait. Peu importe si ça devrait détruire l’univers et l’espace temps, je le ferais sans hésiter. Mais je sais ce que tu penses, que mon amour ne vaut rien puisque le Joker est encore en vie.

Je ne crois pas que tu puisses me comprendre. Pas plus que Jason. Lui a toutes les raisons de vouloir sa mort, mais toi ? Je ne sais pas. Tu me connais. Peut-être pas assez pour savoir la noirceur qu’il y a en moi. Tu vois cet amour que te donne Jason, je n’ai même pas cela en moi. Toute mon affection, mon amour, ma tendresse ont disparus quand j’étais gamin. Je ne cherches pas à m’en excuser. Mais si je le tuais, si je faisais ça, alors il n’y aurait plus rien en moi à sauver, plus rien pour t’aider, plus rien pour le protéger. Je sais qu’il ne veut pas de moi mais je serais là malgré tout. Et le jour où tu ne seras plus là pour lui, je serais là. »
Il n’y avait pas d’accusation dans sa voix. Il savait ce qu’était la vie. Ce qu’était leur vie. Si un jour elle devait disparaître, si un jour ils devaient se séparer, il serait là. Et il ne lui en voudrait même pas. Diana lui aura au moins offert de la lumière au bout du tunnel, et cela n’a pas de prix. « Tu lui offre un amour dont il a besoin, et pour cela, je te remercie même si tu n’attends sans doute pas cela de moi. Je ne peux te donner ma bénédiction, un père peut faire cela, mais Jason ne veut plus de moi pour remplir ce rôle. » La tristesse l’engourdissait, il la chassa d’un revers de la main. Jason avait le droit de lui en vouloir, le droit de le détester, le droit de préférer le foyer chaud et aimant de Diana. Il était heureux, heureux que Jason aime quelqu’un comme Diana, qu’il ait quelqu’un pour panser ses blessures, qu’il ait l’amour inconditionnel de quelqu’un.

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyVen 5 Mai - 14:28

we fear violence less than our own feelings
BRUCE & DIANA


On dit qu'il ne faut pas remuer le passé. Mais comment faire lorsque celui-ci est déterminant, responsable de tous les maux du présent ? C'est compliqué, plus compliqué qu'ils ne l'auraient tous voulu. Et quand des individus comme Bruce Wayne et Jason Todd sont concernés, tenter de mettre fin à leur querelle prend des allures de chemin de croix. Bruce est pessimiste, cynique, ses secrets ont des secrets. Jason est colérique, impatient, trop arrogant pour écouter ce qu'on lui dit. Et tous les deux bien plus similaires qu'ils ne l'imaginent. Voilà pourquoi il sera si compliqué de les aider à se réconcilier, les Dieux savent pourtant que Diana essaiera. Cela commence par faire comprendre à Bruce à quel point elle aime son fils, à quel point il est important pour elle. Peut-il réellement mesurer l'étendue de ses sentiments pour Jason, lui qui accorde plus d'importance à sa quête de Justice qu'à n'importe quoi d'autre ? Diana sait que Bruce cache son cœur derrière son costume de chauve-souris, derrière un détachement feint mais qui peut s'avérer perturbant et frustrant pour son entourage. Que pense-t-il, que ressent-il ? Combien de fois des membres de la Ligue se sont-ils emportés, incapable de supporter ce qu'ils prennent pour de l'indifférence ? Diana a appris à connaître Bruce, mais même elle est parfois déstabilisée par son attitude. Kal-El et elle sont différents, incapables de dissimuler leurs émotions, de porter un masque de froideur comme lui. Alors parfois, Diana se demande si la Trinité n'est pas davantage un duo – Superman et Wonder Woman – parfois assisté par Batman. Que partagent-ils vraiment ? Avec Kal-El, Diana peut se confier, rire, il leur arrive de se retrouver pour aller déjeuner ou dîner, elle l'invite régulièrement chez elle, ils échangent. Avec Bruce, ce n'est pas le cas. Et elle le regrette, car elle est réellement attachée à lui. En a-t-il seulement conscience, est-ce important pour lui ?

Elle le laisse parler sans l'interrompre, elle apprécie ses confessions à leur juste valeur. Le plus souvent taciturne, Bruce ne parle que quand il le doit, et ne s'épanche que trop rarement. Elle l'écoute, boit ses paroles, fronce les sourcils quand il dit quelque chose qui lui déplaît, mais ne dit rien. Elle ne dit rien, mais voit bien les traits de son visage changer, ressent la tristesse qui l'envahit. Comme Jason, il souffre, et Diana s'en veut de ne pouvoir les apaiser tous les deux. Elle tend une main, la pose doucement sur l'épaule de son ami. « Tu fais erreur. Bien sûr que ton amour pour lui vaut quelque chose. Pour l'amour du ciel, Bruce... Tu es son père, et tu le resteras quoi qu'il arrive. Je sais que tu l'aimes. J'étais là quand tu l'as perdu, l'as-tu oublié ? J'ai vu à quel point sa mort t'a touché. Et je sais que si tu le pouvais, tu changerais le passé. » Mais Jason le sait-il ? Ce que Bruce lui dit, l'a-t-il dit à son fils ? Si oui, Jason a-t-il écouté ? Elle ne sait pas ce qu'ils se sont réellement dit la nuit où ils se sont retrouvés. Uniquement ce que Jason lui a rapporté entre ses hurlements et ses sanglots. Cette nuit là, Diana s'en souvient encore clairement, elle est marquée au fer rouge dans son esprit. Jason était dans un état lamentable, bouleversé par leurs retrouvailles, complètement retourné. « Je pense que tu ne m'as pas bien comprise. Avec tout le respect que je te dois, tu seras mort avant de voir le jour où j'abandonnerai Jason, le quitterai, ou quelque atrocité du même genre. Fais preuve d'un peu plus d'optimisme, veux-tu ? Nos vies sont dangereuses, compliquées. Je le sais. Mais je sais aussi que j'aime ton fils, et que rien ne changera jamais cela. » Elle comprend son scepticisme, pour autant elle ne le laissera pas remettre en question l'importance de leur relation, leur avenir, et les sentiments qu'ils se portent. Peut-être doute-t-il parce que c'est encore nouveau pour lui, parce qu'il ne les a jamais vus ensemble. Mais au fond, peu importent ses raisons. Il se trompe, c'est tout.

« Pourquoi est-ce que je désire voir le Joker mort ? » Diana secoue la tête et s'écarte d'un pas, elle s'adosse à la baie vitrée. « Parce que cela fait des années que je te vois tenter de raisonner un homme qui ne possède plus nulle raison, pas même la moindre miette. Il est la folie personnifiée, ni plus, ni moins. » Elle soupire, longuement. Sujet épineux. Il l'a toujours été, mais cette fois Diana ne gardera pas ses pensées pour elle. « Pour être tout à fait honnête, Bruce, je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment tu peux laisser un monstre comme lui dans les rues de Gotham. Ce qu'il a fait à Jason est impardonnable. Ce qu'il a fait à Barbara est inacceptable. Combien de vies va-t-il devoir détruire avant que tu ne comprennes enfin qu'il ne s'arrêtera pas ? Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais ? » Un sifflement agacé lui échappe. Ce n'est pas elle qui lui apprendra qui est le Joker, ni de quoi elle est capable. C'est sa propre colère qu'elle exprime, à travers un discours qui reste pourtant posé, elle ne hausse pas le ton. « Un jour... Un jour il va tuer quelqu'un. Quelqu'un d'important pour l'un d'entre nous, mais qui sera incapable de faire preuve de la même retenue que toi. Ce jour là, que les Dieux nous viennent en aide. » Clark, Hal, Arthur... Que se passerait-il, si le Joker décidait se s'en prendre à leurs proches, leurs familles ? Apocalypse par non-réaction. « Je comprends que tu ne veuilles pas tuer, Bruce. Je comprends tes raisons, je comprends que tu aies peur de basculer dans un abysse dont tu ne pourras jamais sortir. Mais si tu ne veux pas le tuer... Fais en sorte qu'il ne fasse plus jamais de mal à quiconque. Ni à Jason, ni à Barbara, ni à quiconque. » Son regard s'assombrit, elle baisse les yeux. « Il y a une raison pour laquelle je n'ai pas une liste d'ennemis aussi longue que la tienne, celle de Clark ou même Barry... Quand je m'occupe de mes ennemis, je m'occupe d'eux. » Et elle le fait sans remords, elle sacrifie des fragments de son âme pour sauver ceux qui peuvent l'être. « Nous avons tous du sang sur les mains, Bruce. Il serait bon de l'accepter. Gotham est ta ville. Je ne me mêle pas de tes affaires, par respect pour toi. Mais je te le promets, si le Joker commet d'autres atrocités et que tu ne te charges pas de le mettre hors course une bonne fois pour toutes, je le tuerai de mes mains. » Ce n'est pas une promesse en l'air. Ce n'est pas une phrase lancée avec légèreté pour le faire réagir. C'est une véritable promesse, qu'elle tiendra. S'il ne l'arrête pas définitivement, et si Jason ne parvient pas à le faire non plus, elle lui brisera la nuque et le fera sans éprouver la moindre gêne ou compassion.

Elle prend une profonde inspiration, pour tenter d'étouffer la rage qu'elle éprouve à l'encontre du clown de Gotham. « Revenons-en à ton fils. » Le sujet n'est pas plus simple, mais au moins elle n'éprouve pas l'envie de filer à Gotham pour mettre fin au règne de terreur du Joker. « Cesse de te demander ce que Jason veut, et commence à songer à ce dont il a besoin. Il est furieux, en colère, mais il t'aime. Si ce n'était pas le cas, ton existence lui importerait peu, il serait indifférent à toi, et aux autres. Il t'aime mais reste persuadé que tu n'as rien fait pour le protéger ou le sauver. Je sais que c'est faux, mais lui ? Il a besoin d'entendre tout cela de ta bouche, de le ressentir. Vous êtes bien plus semblables que vous ne voulez l'admettre, aussi têtu l'un que l'autre... Mais Jason porte son cœur entre ses paumes, et toi tu t'évertues à le cacher. Comment veux-tu qu'il comprenne que tu l'aimes si tu ne le lui montres pas ? Il a besoin de toi, Bruce. Il a besoin de nous deux. Il va te repousser, s'énerver, cracher son venin... Mais moi, je vois à quel point tout cela le touche. Il s'évertue à dire qu'il n'a pas besoin de toi ou du reste de votre famille, mais chaque nuit, c'est avec le symbole de la chauve-souris sur son torse qu'il affronte les criminels de Gotham. Il ne veut plus de toi, mais il a besoin de toi, Bruce. Comme un fils a besoin de son père, peu importe qu'il n'en ait même pas conscience. »

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyJeu 18 Mai - 20:25

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BRUCE & DIANA

Non, il n’avait oublié sa présence à elle lorsque le Joker lui avait arraché son enfant des mains. Jason était alors un adolescent, perturbé, plein de questions, impatient, téméraire. Et Batman était confiant alors, persuadé que l’adolescence finirait un jour, et que Jason comprendrait son enseignement une fois adulte. Il était confiant parce que Dick était devenu un remarquable jeune homme. Confiant parce que la ligue prenait forme. Confiant comme n’importe quel père fier de son fils et du chemin parcourut. Jason avait été un enfant difficile à élever, plein de colère et de rancœur, un enfant qui pensait avec ses poings davantage qu’avec sa cervelle. Et quand il était mort, Bruce était mort avec lui. La partie de lui-même qui pensait encore pouvoir fonder une famille, la partie de lui capable d’aimer quelqu’un, la partie de lui qu’Alfred aimait. Le Batman était resté, cynique, froid, et l’armure s’était renforcée. Diana avait été là. Clark aussi. Ils avaient été de bons amis, mais il ne cherchait alors de réconfort, il voulait juste des missions à accomplir, des ennemis à combattre. Alors non, il ne se souvenait plus des paroles douces et chaleureuses qu’elle avait pu lui dire. Il ne voulait pas se souvenir de ce moment là.

Songer à l’amour qu’elle avait pour Jason était plus rassurant, plus joyeux, et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’être cynique à ce sujet. L’amour des femmes ne l’avait jamais aidé, souvent, il l’avait au contraire blessé. Comme le refus de la bat-family d’accepter qu’il puisse aimer une criminelle, ou l’amour impossible avec une Al Ghul. Mais il ne pouvait nier qu’aimer une femme c’était mieux que rester seul, c’était mieux que ce vide abyssale dans lequel votre âme finissait par se perdre. Jason avait besoin de cet amour plus que n’importe qui d’autre. Et même s’il ne durait pas, et même s’il devait s’achever dans la douleur et dans les cris, même s’il devait souffrir l’enfer de cet amour perdu, il valait mieux avoir aimé un jour que de n’avoir connu l’amour. Jason n’avait jamais été aimé par une femme auparavant. Il était mort avant cela. Tout ce qu’il avait connu c’était la froideur de la morsure d’une barre de fer et le ricanement d’un dément. Diana pouvait lui offrir beaucoup plus d’amour et de réconfort que lui-même, elle pouvait lui offrir l’espoir une chose dont il était parfaitement incapable.

Sa promesse de tuer le Joker, Batman ne pouvait la lui enlever. Il savait qu’elle pensait chacun de ses mots, comme il savait qu’elle le ferait. Sans doute ne l’empêcherait-il pas d’agir. Diana était une guerrière. Elle n’était pas son enfant ni son héritière. Il ne voyait pas de quel droit il lui ferait la morale. Et cependant, si elle se mettait à tuer les criminels de Gotham, il s'opposerait à elle et à sa vendetta. Le meurtre ne pouvait être justifié quelqu'en soit la raison. Personne ne pouvait être son propre juge et bourreau. Ils valaient mieux que ça. Mais elle avait raison sur un point, le Joker était destructeur, et il était perdu depuis longtemps. S’il aurait pu le sauver, c’était cette nuit là, dans cette usine. Mais il l’avait laissé tombé dans cette cuve de produits chimiques. Il ne l’avait sauvé. Depuis, il regrettait chaque jour, chaque nuit, chaque seconde d’avoir abandonné ne serait-ce qu’un instant. Non, il ne pourrait jamais rendre sa raison au Joker, mais s’il le pouvait, il s’enfermerait définitivement avec lui, s’assurait personnellement qu’il ne s’en prenne plus jamais à qui que ce soit. Seulement s’il faisait ça, qui s’occuperait de Black Mask et des autres ? Barbara était en fauteuil roulant. Tim était incapable de tenir seul la ville. Et Damian ? Il avait besoin d’un père pour l’élever. Alfred. Tant qu’Alfred serait en vie, il ne pourrait l’abandonner. Ni lui infliger une vie de gardien de prison. Alors en attendant, il se contentait de remettre le Joker en prison, et de le surveiller du mieux qu’il pouvait. Il avait toujours un œil sur lui. « Je m'occupe du Joker, mais à ma manière Diana. Le tuer n'aurait rien d'une justice, ce serait une vendetta. Je crois que tu sais quelle est la différence entre les deux. » Ses paroles étaient dures, presque autant que celles de Diana l'avaient été. « Jason me comprend même s'il le réfute. Il est plein de colère, d'incompréhension, mais il comprend. Il est plus intelligent que cela. Il l'a toujours été même s'il se laisse parfois aveugler. Je le sais parce que c'est mon fils, et qu'un père sait ces choses là. »

Chaque mot qu’elle prononçait avait un écho en lui. Il savait qu’elle avait raison. Mais ne savait comment s’y prendre. Ce n’était pas son truc, la famille, l’amour, réparer les cœurs brisés et les âmes morcelés. « Mais j'ignore comment lui enlever cette rage et cette colère, je ne sais comment l'y aider. Je ne sais pas faire ces choses là. C’est sans doute là mon incapacité propre, mon échec intrasèque. Je ne suis pas un bon père. Je ne le serais jamais. Un orphelin ne peut pas l'être, il ne sait pas ce que c'est, qu'un bon parent. » Il pouvait presque voir leur visage. Dick, Jason, Tim et Damian. Tous avaient besoin de lui, d’un vrai père, et il était incapable de l’être. Pendant un bref instant, il avait cru pouvoir. Et Jason était mort. Après cela, il s’était rendu compte de son erreur. « Je ne peux pas être le père dont il a besoin, mais crois-moi, je m’assure à chaque instant que plus jamais une pareille tragédie ne se produise. » Bruce se refermait. Il s’était ouvert à Diana plus qu’il ne l’avait jamais fait avec qui que ce soit, mais il ne pouvait le faire plus longtemps. C’était contre nature pour quelqu’un comme lui. L’action reflétait ses sentiments pas ses paroles.

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyDim 21 Mai - 13:26

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BRUCE & DIANA


Diana s'étonne d'entendre Bruce se confier à elle, lui qui est si souvent taciturne et partisan de la moindre parole. Mais en évoquant Jason, elle a touché une corde sensible, la corde sensible. Elle aurait cependant préféré que leurs visions des choses ne soient pas radicalement opposées. Même après dix ans d'amitié, dix ans à se battre à ses côtés, Diana peine à comprendre la perception de la justice que possède Bruce. Elle ne la comprend pas, elle ne l'accepte pas. Sacrifier un homme fou pour sauver des innocents par centaines, n'est-ce pas louable ? N'est-ce pas une mort nécessaire ? Diana n'aime pas tuer, pas plus qu'Arthur, Shayera ou encore Oliver. Mais comme eux, elle est prête à franchir cette limite quand aucun autre recours n'est possible. Diana le sait, peut-être mieux que quiconque, certaines morts sont inévitables. En cinq mille ans, elle a eu le temps de voir mille et une atrocités, sans même avoir à quitter son île. Les dieux comme les Amazones lui ont appris que malgré toute la beauté que recèle le monde, les ténèbres sont là également, incontournables. Elle en est d'autant plus consciente qu'elle a manqué de peu de fouler les terres d'Hadès, sauvée in extremis par la volonté de Zeus et l'amour de Jason. Alors, oui, elle a du sang sur les mains et elle l'assume pleinement. Elle a du sang sur les mains pour que d'autres n'aient pas à les salir, elle a du sang sur les mains parce que protéger les innocents et ses proches est plus important à ses yeux que le salut de son âme. L'Amazone soupire, longuement, et secoue la tête. « Une vendetta... Une vendetta ? Le Joker l'a tué, massacré. Tu n'es pas à ses côtés, quand il se réveille en hurlant et en tremblant, Bruce. Moi si. » Et à chaque fois, c'est un véritable crève-cœur. « Je sais que c'est difficile à admettre pour toi... Mais parfois, la vengeance est la seule justice efficace de ce monde. » Faut-il avoir vécu aussi longtemps qu'elle pour le comprendre ? Elle l'ignore. « Je n'aime pas tuer, Bruce. Je ne le fais qu'en cas d'extrême nécessité, lorsque aucun autre choix ne m'est laissé. Et je t'arrête immédiatement : non, nous n'avons pas toujours le choix. Quand il est question de vie ou de mort, il n'y a souvent qu'une seule issue possible. » Elle le regarde, droit dans les yeux. « J'ai choisi de donner ma vie pour les vôtres à Gotham. Était-ce juste ? Jason te dira que non, mais je l'ai fait. Il faut parfois choisir la mort pour préserver la vie. La simple existence du Joker empêche Jason de vivre convenablement. Elle le rattache à un passé dont il ne peut se débarrasser, comme un boulet qu'il doit traîner où qu'il aille, un fantôme qui le hante. Cela non plus, ce n'est pas juste. Je ne te demande pas de tuer le Joker de tes mains, Bruce. Simplement de ne pas empêcher ton fils d'obtenir ce qui lui revient de droit. La paix. »  En demande-t-elle trop ? Se laisse-t-elle aveugler par ses propres sentiments ? C'est une possibilité, mais ça n'enlève pas à ses propos leur véracité.

« Bruce... Tu es un bien meilleur père que tu ne l'imagines. Être orphelin ne t'empêche pas de l'être, bien au contraire. Dick, Jason, Tim, Damian, Cassandra, Stephanie... Tu leur as offert à tous une vie meilleure, tu leur as offert ta protection, la chaleur de ton toit, et ton affection. Être parent n'est pas inné, Bruce. Cela s'apprend... J'ai beau ne pas encore avoir mes propres enfants, c'est quelque chose qui me semble évident. Comme pour tout, il y a une phase d'apprentissage, des erreurs sont faites... Mais je ne connais personne de plus persévérant que toi, dans n'importe quel domaine. » Diana s'efforce de lui sourire, sincèrement persuadée de ses capacités à être une excellente figure paternelle pour ses enfants. « Je peux m'occuper de sa colère, de sa rage. Mais même avec toute ma bonne volonté, j'ai mes limites. Jason a besoin de son père, et toi tu as besoin de ton fils. Je vois bien à quel point il te manque, Bruce... » Inutile de chercher à le lui cacher, Diana n'est pas dupe. Lire les gens fait partie de ses talents, vouloir les aider est instinctif. Bruce ne le réalise peut-être pas, mais il est important pour elle. Il est l'un de ses premiers amis, l'un de ses premiers alliés. Ensemble ils ont combattus, ensemble ils ont perdu et vaincu. Bruce est différent, mais non pas moins important à ses yeux. « Tu ne peux pas être le père dont il a besoin, ou tu ne le veux pas parce que tu as peur de ce que cela implique ? » Laisser de côté son éternelle quête de justice pour se consacrer au bien-être de son fils. Quand elle l'entend parler, Diana se sent presque égoïste, elle qui a pourtant tout sacrifié pour sauver des vies. Elle détourne le regard, et passe une main dans ses cheveux. « Peut-être... Peut-être avez-vous besoin d'un terrain neutre, loin de Gotham et de ses horreurs. » L'Amazone reste songeuse un instant, avant de reprendre. « C'est ton devoir d'être là pour lui, Bruce. De persévérer malgré les échecs, malgré ce réflexe qu'il a encore de te repousser. C'est le rôle d'un parent, et à moins que tu ne décides de l'abandonner complètement, tu n'as pas le choix. » Elle tire sur cette corde sensible qu'elle a déjà touché. Parce que les chiens ne font pas des chats, il faut pousser Bruce dans ses retranchements comme il faut le faire avec Jason.

« Viendrais-tu chez moi, chez nous, pour dîner un soir ? Je pense que vous avez besoin de vous retrouver loin de Gotham, et en n'étant que Bruce et Jason, pas Batman et Red Hood. Je ne dis pas que ce sera facile, loin de là... Mais ce pourrait être un bon début, si vous y mettez un peu du vôtre. » Diana hausse un sourcil. Entre le côté taciturne de Bruce et la rage latente de Jason, l'équation ne sera pas facile à résoudre. Mais qui ne tente rien n'a rien, et Diana refuse de laisser le torchon brûler indéfiniment entre eux. C'est elle, que cela allait rendre folle. « Jason n'appréciera pas, mais si je le lui demande, il fera un effort. » Parce qu'il lui décrocherait la lune et toutes les étoiles si elle le lui demander. Supporter la présence de Bruce à l'occasion d'un simple dîner, ce devrait être faisable. « Je suppose que Jason manque également beaucoup à Alfred. Je sais que l'inverse est vrai... Il devrait venir, lui aussi. Qu'en penses-tu ? » C'est une suggestion, peut-être un peu poussée, mais une suggestion uniquement. Elle ne les forcera à rien, ni l'un ni l'autre, la décision leur revient. Mais elle est bien placée pour savoir qu'ils ont tous les deux besoin d'un coup de pouce, ayant clairement du mal à exprimer leurs sentiments. Avec elle, Jason est différent, mais elle voit à quel point son attitude est renfermée avec d'autres. Et Bruce est... Bruce. « Tu sais... J'ai demandé à Jason de me raconter son plus beau souvenir, quand nous apprenions encore à nous connaître. Il m'a parlé de cette fois où il est tombé malade, et où tu es resté avec lui au lieu d'aller patrouiller les rues de Gotham. C'était son plus beau souvenir, Bruce... Ne laisse pas tout ça t'échapper, vous échapper. C'est bien trop important. Tu n'as pas été là pour les pires moments de sa vie... Sois au moins là pour les meilleurs. »

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyJeu 8 Juin - 20:11

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BRUCE & DIANA

Non, il n’avait oublié sa présence à elle lorsque le Joker lui avait arraché son enfant des La vengeance. Ce n’est pas la justice que la vengeance, ce n’est que la vengeance. De quel droit pourrait-il appliquer cette peine de mort ? Bruce Wayne n’en avait le droit pas plus que Batman. Il n’était pas juge. Il était un vigilent. Déjà par le masque qu’il portait et son attitude, il enfreignait les lois. Mais il y avait Jim et les autres pour l’empêcher d’aller trop loin, il y avait Lucius Fox qui veillait à son utilisation des technologies, il y avait Alfred qui veillait, il y avait des instruments de justice, des procureurs et des juges qui appliquaient la loi. Il les aidait seulement. Mais il ne se voyait pas comme un dieu pouvait décider de la vie ou de la mort de qui que ce soit. Bien sûr qu’il avait envisagé de tuer le Joker, un bon millier de fois, comme il s’était demandé si ça valait vraiment la peine d’essayer de sauver Harvey, si Pamela pourrait jamais redevenir ce qu’elle était, mais il ne pourrait décider de leur mort, à aucun d’eux. Pas même au Joker. Ce n’était même pas une question de morale, c’était une question de justice, et de loi. Si l’on abandonnait ces lois, si l’on s’estimait au-dessus d’elles, alors que faisons nous lorsque c’est nous qui devenons les victimes ? Diana venait d’une île où le simple fait d’être un homme vous condamnait à mort, qu’en savait-elle de la justice des hommes ? Il ne pourrait lui dire cela, parce qu’il savait qu’elle était plus qu’une amazone appliquant bêtement les règles. Mais dans le fond, il savait qu’ils ne pourraient jamais se comprendre.

« Non Diana, je ne tuerais pas le Joker pour offrir la paix à Jason. Dieu sait à quel point il la mérite, plus que quiconque. Mais je n’enfreindrais pas les lois ni la justice pour cela. Je ne suis pas un dieu pouvant décider de la vie ou de la mort de quelqu’un. Oui le Joker m’a arraché toute raison de vivre depuis bien longtemps, oui, il a tué et massacré suffisamment pour mériter la mort et pire encore, mais je ne suis pas un juge Diana. Je l’ai livré aux mains de la justice, et je le ferais encore et encore. Et s’il faut que je sacrifie mon existence pour l’empêcher de nuire, sois persuadée que je le ferais. Tu ignores ce que c’est de vivre en sachant qu’il peut revenir n’importe quand, prendre la vie de ceux que tu aimes, mais le tuer, ce serait prendre une vie, ce serait me prendre pour un dieu, ce serait devenir lui. » Ignorait-elle à quel point il lui ressemblait ? A quel point il était proche de ce trou béant qu’était la folie ? Bruce aurait pu basculer, à tout instant, et depuis longtemps. Ce qui le retenait ne tenait à pas grand chose. C’était Alfred, c’était Jim, c’était Dick, c’était Tim, c’était Barbara, c’était Damian, c’était Selina. C’était aussi la ligue. Mais à chaque fois que le Joker revenait dans sa vie, plus rien ne semblait tenir, plus aucune barrière, et la folie le menaçait. Il savait qu’un jour le Joker l’emporterait dans son monde et dans sa folie. Il ne pourrait rien faire alors. Peut-être se suicider pour l’empêcher de parvenir à ses fins. Diana ne savait pas ce que c’était, d’être dans son monde, dans ce monde de noirceur, dans ce monde funeste et sans espoir, dans ce tourbillon de folie. Jason savait, lui. Jason connaissait ce goût de cendre dans la bouche, et l’écho cuivré de ce rire.

Mais les mots de Diana quand à son rôle de père faisaient écho à quelque chose qu’il comprenait, et qu’il approuvait. Il savait qu’en persévérant, il finirait par venir à bout du refus systématique de Jason de lui parler, de l’écouter. Mais parviendrait-il à bout de sa haine et de sa colère ? Il avait tant perdu, tant souffert, restait-il encore un espoir de paix et d’amour pour Jason ? S’il aimait Diana, alors oui. Parce qu’il fallait ressentir un vague espoir pour laisser de la place à l’amour. Alors il y avait de l’espoir. Jason avait beau être rempli de rage, il luttait à leurs côtés. Il avait beau refuser tout contact avec son père, il était resté ici au lieu de partir à l’autre bout du monde. Bruce avait de l’espoir. Il pensait qu’il y avait encore une chance, de redevenir son père, mais cela prendrait du temps. Peut-être trop. Il se demandait s’ils avaient ce temps là. La mort frappait à chaque instant, cruelle et mesquine. Qui savait de quel temps disposaient-ils au juste ? « Je ne l’abandonnerais pas, Diana. Jamais. » répondit-il. « J’espère juste avoir le temps. » souffla-t-il dans un murmure. Il se savait plus négatif qu’elle ne l’était. Le noir n’était pas juste une couleur choisie pour se fondre dans le décor de Gotham, c’était aussi le reflet de son âme, et de la profondeur abyssale qui l’habitait.

Mais la proposition de Diana ouvrait une porte. Il n’espérait pas que Jason lui pardonne juste parce que Diana le lui demandait, mais au moins avait-elle raison sur un point, il pourrait difficilement refuser la rencontre si Diana était là. Et si Alfred était également présent, Jason ne pourrait totalement refermer son cœur. Contrairement à Dick, ce n’était pas Alfred qui avait poussé Bruce à adopter Jason. Il avait fait son choix dès qu’il avait rencontré Jason. Parce que Dick aussi brisé avait-il semblé après le trépas de ses parents n’avait jamais ressemblé à l’orphelin au cœur sombre qu’avait été Jason. Bruce avait su dès le premier instant que Jason avait besoin de lui. Mais Alfred avait été le ciment de leur relation, comme toujours, il avait veillé sur eux, comme un grand père l’aurait fait. Et Jason aimait Alfred, comme ce dernier l’aimait. « Diana, c’est la meilleure idée que j’ai entendu. Jason ne pourra pas se refermer comme une huitre si toi et Alfred êtes là. » Il aurait pu l’embrasser, sur le front, mais il n’en fit rien. Son regard pétillait. Et ce qu’elle venait de lui dire, son souvenir à Jason, cela ravivait tant de souvenirs. Il voulait être là pour Jason, pas seulement veiller sur lui dans l’ombre, il voulait être là à chaque instant, et si par chance un jour il se mariait, il voulait être là à l’église, près de l’autel. Il ne ferait cela pour personne d’autre mais pour Jason, il serait là.

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MessageSujet: Re: we fear violence less than our own feelings (BRUCE)   we fear violence less than our own feelings (BRUCE) EmptyMer 21 Juin - 15:43

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BRUCE & DIANA


Nul besoin de tergiverser plus longtemps à propos du Joker, c'est de toute évidence un sujet sur lequel ils ne s'entendront pas, leurs avis respectifs sur la question étant bien trop tranchés. Son discours ne lui plaît pas, mais soit, elle ne cherchera pas lui faire changer d'opinion à tout prix, son respect pour lui étant trop grand pour qu'elle s'abaisse à ce genre de chose. Ce qu'elle déplore, cependant, c'est que Jason sera incapable de prendre leur divergence d'avis aussi bien. Et comment lui en vouloir ? Il est mort, son bourreau court librement les rues, et ses traumatismes sont si profondément ancrés en lui qu'ils le tirent de son sommeil presque chaque nuit. Et ce sera probablement ainsi jusqu'au jour ou le Joker sera arrêté de manière définitive, ou mieux encore, mort. Et si Diana peut faire l'effort de comprendre le raisonnement de Bruce, elle se tiendra à sa promesse ; le Joker mourra de sa main s'il ose faire encore le moindre mal à Jason. Diana n'est pas adepte des paroles en l'air, ses promesses, elle les tient. Il ne tient qu'à Bruce de s'assurer qu'elle n'ait pas à le faire en réglant la problème du Joker avant que ce dernier n'empire. Le problème avec la mauvaise herbe, c'est que si on ne l'arrache pas tôt, elle prolifère. Et Diana sait qu'elle n'est pas la seule dans la Ligue à émettre des doutes quant à la façon de Bruce de gérer ce criminel en particulier. Mais peut-être qu'à part elle, nul n'a osé rien dire. Par crainte, probablement. Mais Diana craint davantage de voir souffrir Jason inutilement que de froisser l'ego de Bruce. Et puis, leur relation a toujours été basée sur l'honnêteté. Raison pour laquelle ils abordent si librement le sujet de sa relation avec son fil, parce qu'ils détestent les secrets et les non-dits.

Les intentions de Diana sont claires : aider le père et le fils à se retrouver, malgré leurs différends, malgré ce passé qui a entaché leur relation. Comme elle a laissé Arès derrière elle, elle espère que Jason et Bruce seront capables d'oublier leurs faux pas respectifs pour se retrouver. La famille, n'est-ce pas finalement plus important que le reste ? Et Diana sait à quel point Jason a besoin de la sienne. Elle ne compte plus les fois où il lui a répété avoir envie – besoin – d'une famille. Et si elle peut lui apporter beaucoup, elle ne remplacera jamais son père, ses frères et ses sœurs. Toutes ces choses auxquelles il a renoncé mais qui sont pourtant toujours là, à portée de main. Il suffit qu'ils parviennent tous les deux à mettre leur rancœur et leur culpabilité de côté, et songent à autre chose qu'à leurs quêtes de vengeance et de justice. « Bruce. Bien sûr que tu auras le temps. Tu es l'homme le plus obstiné, le plus acharné que je connaisse. Tu n'es pas à la tête de la Ligue sans raison. Tu ris au nez de la mort tous les jours. Alors je suis absolument certaine que tu auras le temps. Et si par miracle quelqu'un parvenait à venir à bout de toi, je te garantis que j'irais moi-même te sortir des enfers d'Hadès pour te ramener auprès de ton fils. Tu as ma parole. » C'est trop important pour qu'elle laisse quelque chose d'aussi futile que la mort les séparer. « J'ai foi en toi, Bruce. Jason est... Compliqué. Mais je suis parvenue à percer sa carapace, tu y arriveras aussi. Cela te demandera peut-être un peu plus de temps, mais je vais t'y aider. » Les y aider. Si elle abhorre la souffrance de Jason, celle de Bruce ne lui plaît pas davantage. Aucun parent ne devrait avoir à perdre un enfant, et quand ce dernier revient littéralement d'entre les morts, il ne peut se permettre de laisser passer sa chance de se réconcilier avec lui.

Un dîner pour les rapprocher, c'est presque trop beau pour être vrai, mais les choses les plus évidentes sont parfois les plus efficaces. Avec elle, Jason fera des efforts, et la présence d'Alfred l'apaisera certainement aussi. Après tout, personne sur cette planète ne peut reprocher quoi que ce soit au majordome des Wayne. Elle sourit, presque bêtement, quand elle voit le regard de Bruce s'illuminer et l'ombre d'un sourire étirer ses lèvres. « Je suis ravie que l'idée te plaise. » Bruce, Batman, s'ouvre rarement aux autres. Mais quand il le fait, c'est toujours touchant. Parce qu'il a le cœur sur la main, lui aussi. Ce n'est pas évident pour tous, mais Diana le sait bien, elle l'a toujours su. Bruce est de ces hommes qui dissimulent leurs sentiments, au point de paraître insensibles, mais qui sont pourtant des êtres torturés et fragiles. Bruce est de ceux-là, et Diana déteste entre certains membres de la Ligue prétendre le contraire. « Je vais en parler avec lui, et convenir d'une date. Cela nous fera du bien, à nous tous. Après tout ça... » Ça, ou les attaques répétées de Lex Luthor, sa presque mort, et tellement de choses encore... Ils ont besoin de se retrouver, entre amis, en famille. Bruce fait partie de la sienne, et c'était le cas bien avant qu'elle ne tombe amoureuse de son fils. Elle sait qu'il n'est pas le plus à l'aise lorsqu'il s'agit de contacts physiques, alors c'est elle qui initie le rapprochement. Elle s'approche et le serre dans ses bras, parce que loin des regards ils ne sont pas Batman et Wonder Woman, simplement Bruce et Diana. « Tout ira bien, Bruce. » Même Bruce Wayne a besoin d'être rassuré, non ? Il ressemble parfois tant à son fils que c'est une évidence pour Diana. Quand elle s'écarte enfin, elle laisse tout de même ses mains sur ses épaules. « Je ferais mieux de rentrer, Jason va m'attendre. Parle du dîner à Alfred, d'accord ? Je suis certaine qu'il sera ravi de venir, et de revoir Jason. » C'est tout juste si Diana parvient à se retenir d'inviter toute la famille pour des retrouvailles. Mieux vaut y aller en douceur, et donner une chance à Bruce et à Jason de se retrouver avant d'impliquer qui que ce soit d'autre.

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