Messages : 2304 Date d'inscription : 26/02/2017 Face Identity : Evan Rachel Wood Crédits : tim; starfire Age du personnage : 29 ans Ville : Gotham Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste Affiliation : Bat-Family Compétences/Capacités :
Oracle:
x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines
Batgirl
x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.
Depuis que j'avais perdu l'usage de mes jambes et que j'avais acquit un fauteuil roulant j'avais remarqué une chose. Les êtres humains , bien que normalement dotés d'intelligence, étaient primaires. Vraiment. Je n'avais pas d'autres mots pour les décrire. Et décrire leurs comportements. Je n'avais jamais remarqué avant car je ne m'étais jamais véritablement trouvé dans un tel état de faiblesse. Même en étant une personne de sexe féminin. Les habitants de Gotham, bons comme mauvais, m'avaient laissé tranquille. Depuis, je n'étais réduite qu'à mon fauteuil et à la vision qu'il donnait de moi. Je n'étais pas Barbara. Je n'étais pas l'assistante bibliothécaire. J'étais l'handicapée. J'aurais pu trouvé ça intéressant si cela ne me mettait pas autant en colère. Il y avait deux catégories deux personnes. Non trois pour être exacte. Il y avait ceux qui me regardaient avec une pitié à peu dissimulée. La pauvre petite qu'ils devaient penser, se croyant à l'abri dans leur for intérieur. Et ça c'était quand ils ne le disaient pas à voix haute. Un manque de tact souvent réservé aux femmes âgées. Puis il y avait ceux qui me fuyaient comme la peste. A croire que rester une seconde en ma compagnie allait les rendre paralysé eux aussi. Ils avaient oublié que la paraplégie n'était pas une maladie contagieuse. Ce n'était ni une bactérie ni un virus. Enfin, il y avait ceux qui me méprisaient. Ceux qui ne se gênaient pas pour m'insulter. Me rabaisser. Me faire comprendre qui était le boss dans l'histoire. C'était dans la nature humaine de rabaisser plus faible que soi. C'était le cas de mon interlocuteur du moment. A peine entré, il avait foncé droit sur moi. Soit disant pour avoir des informations sur un bouquin. J'avais esquissé un sourire malgré moi amusée. Il n'avait ni la tenue ni même la carrure d'un intellectuel. Mais j'aurais pu me tromper. Les apparences pouvaient être trompeuses. Surtout à Gotham où rien n'était jamais ni blanc ni noir. Où l'on nageait tous en eaux troubles. « Bon Roulette, c'est pas à toi que je vais demander de m'attraper le livre ne haut, j'vais me démerder hein ». Je levais les yeux au ciel agacée et continuais mon rangement. J'avais pris le parti de l'ignorer. Il cherchait les histoires et je n'allais pas lui donner une raison de me mettre sur la figure. J'étais persuadée à présent qu'il en était capable. Il fallait juste que je le provoque. Et pour ce genre d’énergumène tout tait forme à provocation. Même se taire. C'était juste l'option la moins désastreuse que j'avais trouvé pour le moment. Il y avait cependant fort à parier que mon caractère bouillonnant allait finir par reprendre le dessus. C'était déjà assez compliqué de gérer mon handicap au quotidien sans qu'on en rajoute. Et si j'avais perdu mes jambes, ma langue était toujours fonctionnelle. De même que mes cordes vocales. Rabaisser avec des mots, ça je savais faire. Mon sens de l'observation et de la déduction me permettaient de plus de toujours taper où cela faisait mal. « Bon tu peux décaler ton bolide que je fasse ça moi-même ? ». Le niveau de ses insultes était tout de même pathétique. Il fallait l'avouer.
« En voilà une manière de parler aux femmes, pas très malin hein ….. parce que je suis vraiment différent, moi, contrairement à la jeune femme que tu fais chier ». Mon regard à la fois bleu et vert vogue entre mon sauveur et mon bourreau du moment. Je ne m'étais pas attendu à ce que quelqu'un prenne ma défense. Les gens le faisaient bien rarement. « Prend ton foutu bouquin, et dégage d'ici. La prochaine fois, insulte le petit montre vert dans ta barbe, plutôt que t'en prendre ouvertement à une femme qui n'a jamais demandé d'être... Pas dans une fauteuil, non, d'être face à un trou du cul tel que toi. ». Mes sourcils atteignirent mes cheveux. Le gamin ne manquait pas d'air, ni même de panache. Ou de colère. Ou de frustration. Je pouvais pratiquement la sentir irradier les alentours. « Cordialement, le cucurbitacée géant. Je parle évidement pas de citrouille, tu l'auras deviné, enfin j'espère, enfin je crois ». Mon regard glissa sur sa peau et sur sa silhouette. Pas le plus étrange que j'avais vu dans ma vie. On était à Gotham, ici le mot bizarre n'avait pas du tout la même définition qu'à dix kilomètres. Entre Harley, Pingouin, Double-face … on était servi dans le domaine. Et j'en passais des bonnes et des meilleures. « Bande de dégénérés ». Avec ces mots peu agréables, la brute partit. Le livre fut évidemment oublié sur la première table. Je savais bien qu'il n'était pas le genre à comprendre l’intérêt d'un bon ouvrage. Historique, roman, bibliographie qu'importe. Il y avait tant de choses à apprendre. Tant de choses à découvrir. Au final, cette brute épaisse me faisait de la peine. Il ne connaîtrait jamais le sentiment d'évasion. L'imaginaire. Ce monde rêvé ou j'avais toujours adoré me plonger. Enfant, adulte. Du pareil au même. « Vraiment ce n'était pas nécessaire, il aurait fini par se laisser mais … merci pour ton intervention». Un sourire se forma sur ma bouche alors que je me tournais complètement vers lui. « Je m'appelle Barbara, mais mes amis m’appellent Babs ». Après ce qu'il venait de faire pour moi, je pouvais bien lui donner mon prénom avant de le laisser à ses occupations. « Sympa la couleur verte au fait, j'adhère ». Rien de méchant là dedans. Juste une simple phrase pour lui laisser savoir que j'avais pris en compte sa particularité. Ne rien dit aurait juste été étrange. Le tout était juste de ne pas en faire tout un plat. Lui n'avait pas fait tout un plat de ma condition. Alors moi non plus. J'avais vu bien pire dans mes vingt six années de vie sur cette planète.