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 all we ever have is now | Barbara & Jason

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : all we ever have is now | Barbara & Jason Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

all we ever have is now | Barbara & Jason V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyMar 14 Mar - 0:52


Barbara & Jason

Ghosts don't haunt us. That's not how it works. They're present among us because we won't let go of them.


La nuit est sombre, belle. La lune reflète dans ton casque rouge vif. Rouge du sang de tes ennemis. Ce soir, tu n'as pas de proies, tu ne chasses pas. Tu te contentes d'arpenter les toits et d'improviser. Il y a toujours beaucoup à faire dans cette ville gangrénée par le crime. Même sans traquer des gangs, ou partir en quête d'informations pour démanteler les réseaux, tu n'as qu'à vagabonder quelques minutes dans les rues pour tomber sur une scène de violence. Vol, agression, braquage, qu'importe, les délits sont nombreux. Amplifiés par le vice de ses habitants. Malgré la lourdeur de ta tenue, tes pas sont légers, habiles, tu ne fais aucun bruit quand tu te déplaces. Tu avances dans les ombres, elles te sont familières, elles t'accueillent comme l'une d'entre elles. Et c'est là, que tu entends un cri, il raisonne dans toute la ruelle et parvient jusqu'à toi. Arme au poing, tu scrutes la scène sur le rebord du toit de l'immeuble, comme une gargouille terrifiante qui attend patiemment de s'abattre. Tu distingues un groupe de plusieurs personnes, avec au centre une autre, la victime. Ils sont armés, tu entends le son de la lame qui glisse contre le mur. Tentative d’intimidation. Ils cherchent à extorquer quelque chose. Tu ne sais pas encore quoi, mais tu ne vas pas tarder à le découvrir. Sans perdre une seconde de plus, tu descends jusqu'en bas, en plein centre du groupe. Tes bottes s'écrasent dans une flaque d'eau, et tu attrapes le premier homme par la gorge, le plaque violemment contre les briques. Tu le soulèves aisément, ses pieds se détachent du sol et battent dans le vide. Il crie. Te supplie. Sa voix est fluette. Tu plisses les yeux, pendant un instant, tu crois que l'obscurité te joue des tours. Mais non. Celui que tu es en train d'étrangler n'est qu'un adolescent, pas plus de seize ans. Le crime n'a plus d'âge dans cette ville maudite. Il n'est pas dangereux, juste complètement paumé. Tu aurais pu être lui si Bruce ne t'avait pas trouvé. Pourtant, tu continues de serrer, il manque d'air, il suffoque. T'arrives pas à détacher ta puissante emprise sur son cou. Ton regard est perdu dans le vague, des souvenirs t'assaillent. La guerre qui a eu lieu à Gotham il y a plusieurs jours te hantent chaque seconde de chaque jour. C'est un poison qui coule dans tes veines et détraque ta raison. Ce n'est qu'un gosse. Reprends-toi, ce n'est qu'un gosse. Tu luttes contre toi-même, et finis par lâcher l'adolescent. Il s'écroule contre le mur, ses mains contre sa jugulaire, il tente d'alimenter ses poumons. Il est terrorisé, ils le sont tous. Ils te regardent comme si tu étais un monstre. Et peut être que tu en es un.

Tu fais un tour sur toi-même pour observer leurs visages juvéniles. Tu estimes qu'ils ont tous entre quatorze et dix-huit ans. La victime aussi. T'es au milieu d'une tentative de racket, un cas parmi des centaines, tous les jours. En temps normal, tu te serais contenté de les menacer un petit peu pour qu'ils prennent peur et ne recommencent plus. Tu ne leur aurais pas fait le moindre mal. Mais ce soir, t'as besoin d'extérioriser ta douleur. Cette peine profonde qui dévore tes entrailles. Alors tu ne dis pas un mot, et tu en attrapes un autre pour le projeter contre le mur, quelque chose craque. Il tombe dans un hurlement de douleur. Le troisième tente une attaque, il plante sa lame vers toi, mais tu esquives d'une facilité déconcertante. Tu n'as pas envie de jouer, pas envie de rire. Lassé, tu t'empares du col de sa veste pour l'envoyer valser dans les poubelles avec brutalité. Le bruit de sa chute est cacophonique. Et le quatrième, il fuit avant que tu ne puisses lui donner sa leçon. C'est Hercule et Arès que tu vois, pas des gamins sans défense. Tu les hais si profondément que leurs traits refusent de quitter ton esprit. Tu prends ta propre tête entre tes mains, et tu hurles intérieurement, tu veux verser ta rage sur le bitume.  Tu dérailles. Perds pieds. Le petit garçon martyrisé par ses camarades te regarde à son tour, et tu lis la terreur dans ses yeux, la constate d'un frisson glaçant dans le dos. Tu lui fait dix fois plus peur que toutes ces brutes réunies. Tu ne pipes pas mot, tu l'observes courir à perdre haleine, comme si le diable lui-même était à ses trousses.

Tu ne t'en étais pas rendu compte, mais tu connais ce quartier. La coïncidence est trop belle pour n'être que le fruit du hasard. Le commissaire Gordon habite deux immeubles plus loin. Barbara aussi. Tu ne l'as pas revu, tu ne lui as pas annoncé ton retour. Parce que tu n'en as pas eu l'occasion, et peut être aussi parce que tu ne le voulais pas. C'est étrange de revenir et de constater que la vie a repris son cours. Bruce, Dick, le nouveau Robin, tous ont évolués, tous sont passés à autre chose. Tu n'es qu'un fantôme, un esprit qui occupait parfois leurs pensées, mais pas plus. Pas de vengeance. Le clown court toujours. Ta mort n'a servi à rien. C'est bête, mais quelque part tu en veux aussi à Barbara. Elle aurait pu l'achever, pourquoi pas ? Pour toi, elle aurait pu. Parce que tu l'aurais fait pour elle. Mais quand tu te diriges vers son appartement, ce n'est pas pour régler tes comptes que tu t'y rends, c'est pour trouver du réconfort. Vous étiez proches, tu t'es souvent confié à elle. Elle était ton amie. Et ce que tu cherches ce soir. Juste une parenthèse dans cette misère sans fin, oublier quelques minutes que tu es désespérément seul. Tu pourrais frapper à la porte, mais le risque de croiser son père est trop grand. Tu optes plutôt pour la fenêtre de sa chambre. Tu te souviens que ça lui était bien utile quand elle devait se faufiler, aller et venir à sa guise sans éveiller les soupçons de son paternel. Tu assènes quelques coups contre la vitre pour attirer son attention. Elle est assise à son bureau, avec pour seule lumière une petite lampe qui git près de son ordinateur. Tu sais que le choc va être terrible. Sa déception d'autant plus. Bonsoir Barbara, c'est le fantôme des Noëls passés.     
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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyMar 14 Mar - 21:54



       

         
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Barbara & Jason
Le jeudi était normalement ma journée favorite. C'était le seul jour où je n'avais pas besoin de sortir de chez moi. Pas besoin de supporter le regard des autres. Pas de boulot et pas d'ennuis. Je languissais le jeudi. Je languissais la solitude que cette journée apportait avec elle. Seule dans la semi pénombre de mon appartement, je me sentais enfin respirer. Aujourd’hui, ce jeudi avait mal commencé. J'avais été réveillé à l'aube par du bruit dans la ruelle en  dessous de la fenêtre de ma chambre. La douleur lancinante dans le bas de mon dos m'avait empêché de me rendormir. C'était en grognant et en pestant que je m'étais hissée dans mon fauteuil roulant pour ensuite rejoindre la cuisine. Mon père avait à peine haussé un sourcil face à ma mine colérique. Il était habituée à mes sautes d'humeur. Je savais qu'il se sentait coupable cependant. Coupable de ne pas arriver à faire plus pour me soulager de tout. Et en contrepartie, je me sentais coupable de lui faire subir ça. Il avait mieux à faire que de s'occuper d'une handicapée en permanence ronchonne. J'essayais de me contrôler mais mon humeur n'était jamais assez au beau fixe pour que cela soit vraiment possible. Bien entendu, aucun de nous ne disait rien et la vie suivait son cours. Nous ne nous parlions plus. Ou peu. Et jamais des choses qui touchaient à l'émotionnel. Avant, il en avait été autrement. Je ne pouvais que regretter ce changement, tout en sachant pertinemment que j'en étais à quatre vingt dix pour cent fautive. Mon père avait peur de dire quelque chose de travers, peur de m'envoyer dans les parties sombres de mon esprit. Il avait peur de réveiller un peu plus mes traumatismes et le syndrome de dépression et d'anxiété qui l'accompagnait. En un an, j'avais fait des progrès bien sur. Je supposais simplement qu'il ne savait pas comment s'y prendre. Et comme à ma nouvelle habitude, j'étais bien contente de faire l'autruche.  Cela ne m'empêchait évidemment pas de déposer un baiser sur sa joue lorsqu'il quitta finalement notre domicile. A moi de m'occuper maintenant jusqu'à son retour. Cela n'allait pas être très compliqué. J'étais tombée sur une information intéressante la veille en fouinant par hasard sur le net. J'étais bien décidée à creuser un peu la question. Et puis, si je ne trouvais rien ou si la recherche se trouvait être plus aisée que prévue, j'avais des jeux en attente.

Ragaillardie par la perspective d'une journée remplie de mes passions, je finissais mon yaourt. Je jetais le pot à la poubelle et mettait la cuillère dans le lave vaisselle. Mes plans furent cependant coupé court lorsqu'on vint toquer à ma porte. Je levais les yeux au ciel et décidais de ne pas bouger. Si je ne faisais pas de bruits, la personne finirait bien par s'en aller. «  Je viens de croiser ton père, je sais que tu es là ». Je fermais un instant les yeux en entendant la voix de Colleen. Autant dire qu'elle était persistante. « Je te l'ai déjà dit, j'ai pas envie de sortir ». «  ça tombe bien , j'ai apporté de quoi nous occuper ». Battue à mon propre jeu.  J'effectuais un nouveau roulement des yeux avant de finalement ouvrir la porte.  Je laissais mon amie la pousser d'elle même et la ferme une fois qu'elle eut mis les pieds dans l'entrée. «  Regarde ce que j'ai apporté ! ». J’œillais peu convaincue son kit de maquillage. «  C'est pas bien de martyriser les handicapés » . «  Non c'est vrai mais c'est le plan idéal, ils peuvent pas s'échapper ! ». Son rire faussement machiavélique provoqua malgré moi mon hilarité. Il n'y en avait pas deux comme elle c'était sur. «  Je te félicite pas ». Le sérieux de mon expression fut contrebalancée par mes yeux brillants d'un amusement mal contenu. Sans me demander mon avis, elle empoigna mon fauteuil et le poussa jusqu'au salon. Nous passâmes la majeure partie de la journée dans ce dernier à discuter de tout et de rien. J'eus le droit à une manucure complète et à un maquillage haut de gamme pour agrémenter mon pyjama pastel. Comme elle disait, les idées d’aujourd’hui faisait la mode de demain. Selon ses dires, les handicapés aussi avait besoin d'une icône. Et elle comptait bien faire de moi cette icône. Je la laissais faire sans trop rechigner. Elle aussi se sentait coupable de ma condition et faisait tout pour rattraper le coup. J'avais beau lui dire que ce n'était pas sa faute et que ce n'était pas, nécessaire, rien n'y faisait. Elle était plus têtue qu'une mule. Un trait de caractère que je savais partager. Je ne pouvais donc pas vraiment lui lancer la pierre.  Quelques plats à emporter et épisodes d'une série plus tard, elle prit finalement congé non sans me prendre dans ses  bras pendant plusieurs minutes.  Mon cœur se serra dans ma poitrine face à ce geste emplie d'une émotion bien mal contenue.

Finalement seule, je me dirigeais vers ma chambre et allumais mes machines. Avec tout ça, je n'avais rien fait de la journée. Enfin rien qui touchait de près ou de loin à l'informatique.  Or la veille informatique était essentielle pour quelqu'un avec mes centres d’intérêts.  Pendant plusieurs heures, je surfais sur cette toile toujours grandissante à la recherche de la moindre petite chose à me mettre sous la dent.  Je répondais à quelques conversations et projets en cours dans mon groupe d'activistes. J'ajoutais les informations que j'avais envie de partager et gardais le reste pour moi.  Je sursautais violemment lorsque des coups furent portés à ma fenêtre. Ma tête se tourna violemment vers la direction du bruit. De mes yeux légèrement écarquillés de surpris,e je détaillais la forme accroupie sur le rebord de ma fenêtre.  Je restais à regarder l'homme sans savoir que faire. Je ne l'avais jamais vu. Sauf à la télé lorsque j'avais suivi l'attaque à l’hôpital de Gotham. Hôpital où j'aurais d'ailleurs du me trouver pour un examen. J'avais finalement décidé au dernier moment de faire sauter le rendez vous. Une chance vraiment. Je n'aurais pas tenu une seconde dans le chaos ambiant.  Si mes souvenirs étaient bons il était du bon côté.  Je plissais les yeux et posais mes mains contre le rebord de mon bureau. Mes doigts effleurèrent les contours de l'arme à feu collée sous ma tablette en bois. J'étais relativement sans défense et j'avais donc toujours une arme près de moi.  De plus à part le petit chaton gris dormant sur mes genoux que mon père avait trouvé abandonné deux jours plus tôt, il n'y avait personne d'autres dans l'appartement. Mon père n'était toujours pas rentré. Il ne rentrait jamais avant le milieu de la nuit ces derniers temps. Peut être étais ce lui qu'il voulait voir.  Etant la reine des mauvaises décisions, je poussais finalement sur mes mains et mes bras pour dégager mon fauteuil de sous mon bureau.   Grâce à un système ingénieux ms au point par mon paternel, je n'eus que peu de mal à ouvrir la fenêtre. Je reculais pour laisser entrer mon visiteur. «  Si c'est mon père que vous cherchez, j'ai bien peur qu'il ne soit pas là. Et je ne sais pas quand il sera là non plus. Vous feriez mieux d'essayer le commissariat ou les ruines de l’hôpital ». Je ne comprenais pas vraiment sa présence mais ne me laissais pas démonter par le petit soupçon de peur qui commençait à prendre vie au creux de mon estomac. Après tout mon passé avec les gens toquant à ma porte n'était pas le plus sympathique. «  Je vous offrirai bien une chaise mais vu que je n'en ai plus besoin j'ai viré le mobilier superflus ». Face à son immobilité et son visage toujours recouvert d'un masque rouge, c'était la seule chose que j'avais trouvé à lui dire. Tout cela commençait à me mettre mal à l'aise. Au point que je me rapprochais de mon bureau et de l'arme cachée à sa vue. Je pouvais pas courir mais je pouvais encore tirer. Ma vision elle était parfaite.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptySam 18 Mar - 21:11


Barbara & Jason

Ghosts don't haunt us. That's not how it works. They're present among us because we won't let go of them.


Ton apparence est masquée, le rouge recouvre tes traits, impossible pour elle de deviner qui se cache derrière le costume du Red Hood. Et si elle devait deviner, il est certain que tu n'apparaitrais pas dans sa liste de suppositions. Parce que t'es mort. Enterré depuis des années. Tu n'es plus l'adolescent qu'elle a connu, tu as laissé dans le cercueil ton rôle de Robin pour renaitre sous une autre identité. Plus libre, plus brutale, plus dangereuse. Et encore plus torturé qu'à ton réveil. Tu t'en es pris à des enfants ce soir, tu t'es laissé aller à la bestialité et à la cruauté. La douleur est assommante, elle te fait perdre les pédales et t'éloigne de l'homme que tu es réellement. Le masque et toi, vous fusionnez, et peu à peu, tu deviens l'image que tu renvoies aux criminels de Gotham. Un lunatique sans âme, sans émotion, qui s'empare de celles des autres pour nourrir la sienne. Elle s'approche, mais peut être qu'elle ne devrait pas. Tout ce que tu touches devient poussière, poignée incandescente qui brûle et anéantie. Mais Barbara, elle a déjà était détruite. Quand elle t'ouvre, t'autorisant ainsi à entrer malgré sa crainte palpable, tu constates avec effroi que la chaise sur laquelle elle était assise ne la quitte pas. Qu'elle ne fait qu'un avec elle. Coup de massue derrière la nuque. Etau qui serre ton cœur jusqu'à implosion. Son père, le commissariat, l'hôpital, les mots te frappent mais tu ne les entends pas. Derrière, ton visage est éteint. Tu pénètres à l'intérieur de sa chambre, te dresse dans la pénombre, observe celle qui fut ton amie, à qui on a infligé un mal que tu ignorais. Un mal qui la condamne et s'exprime à travers son comportement. Tes poings se serrent, sans tes gants, tes ongles attaqueraient ta chair. Une de plus que tu n'as pas su protéger. Une de plus pour qui tu n'as pas été assez présent. Nouvel échec. Nouvelle rage de ne pas réussir à sauver les gens que tu aimes. A quoi bon courir dans les rues pour épargner des vies innocentes si tu n'es même pas capable de protéger ceux qui comptent le plus. Tu as abandonné Barbara, tu as abandonné Diana, tu as même abandonné tes parents. C'était ta responsabilité, c'est devenu ta fêlure. « Tu n'as pas besoin de cette arme, Barbara. Je ne vais pas te faire de mal. » Tu devines le pistolet qui se trouve sous son bureau. Trahie par ses gestes, mais aussi parce que tu la connais assez, ancienne Batgirl et fille de flic. Quand tu prononces son nom, tu cherche à lui faire comprendre que tu n'es pas qu'un étranger un peu timbré qui frappe aux fenêtres des jeunes filles pour jouer les justiciers mystérieux. Tu veux qu'elle ressente cette proximité avant de te dévoiler. Parce que la vérité va être difficile à croire.

Tu restes statique, distant, à la recherche d'une formulation convenable. Avec Bruce, ça a été beaucoup plus simple, puisque la colère a pris le dessus. Tu lui as craché au visage qui tu étais, cherchant même à lui faire le plus de mal possible. Avec Barbara, c'est différent. Tu viens de comprendre que pendant tes longues années d'absences, son monde à elle s'est aussi effondré. Et debout sur les décombres de ce qu'il reste d'elle dans tes souvenirs, tu peines à te révéler. Par où commencer ? Quoi dire ? Comment lui prouver que c'est bien toi ? Avec le physique, oui, mais avec des gens comme Gueule d'argile qui trainent dans les recoins de cette ville de fous, ce ne serait pas une preuve tangible. Ou peut-être que tu sous estimes son instinct, et qu'elle sentira au fond de ses tripes que c'est bien toi qui trône au milieu de sa chambre. Peut-être. T'en sais rien. En vérité, tu ne sais plus grand chose depuis le carnage. Tu ne penses plus vraiment, tu te nourris à peine, ne trouve pas le sommeil. Tu te forces à rester éveiller pour ne pas revoir Diana sombrer dans un de tes songes tourmentés. Ou pire encore, te réveiller en croyant pendant une seconde qu'elle est encore auprès de toi. Une seconde terrible, puisqu'elle suffit à enfoncer plus profondément le couteau dans ta plaie béante. Ton sang coule sur le sol, mais elle ne peut pas le voir, puisqu'il est mélangé au sien. « C'est toi que je suis venu voir. Et je ne sais pas comment m'y prendre, parce que quoi que je te dise, tout va te paraître insensé. » Les morts ne ressuscitent pas. On vit, on meurt, fin de l'histoire. Pourtant, te voilà. Bien vivant, mais brisé. Finalement, tu oublies l'idée de te lancer dans un grand monologue sur le pourquoi du comment, à quoi bon quand on n'a pas les explications. Toi aussi, tu as des centaines de questions qui demandent des réponses. Tu ne pourrais pas lui dire grand chose, si ce n'est que tu es de retour parmi eux. Et que tu t'es lancé dans une quête sanglante, une justice aveugle, et une vengeance dévorante. Que tu as tué, massacré, sans aucune pitié. Que l'homme qu'elle a connu n'existe plus. Ne reste que ce que Bruce redoutait que tu deviennes. Tu es une déception. Pour lui, pour toi, et probablement pour elle, d'ici quelques minutes. Quand elle réalisera que tu es en ville depuis des mois et que tu débarques seulement maintenant lui annoncer ton retour. Tu pousses un profond soupire et ôte le masque. Ton visage est à nu. Tu as certes énormément changé, mais tu possèdes ce même regard, ce même air. « Je crois que toi et moi, on n'a beaucoup de choses à se dire. » Euphémisme. Tu ne dis rien de plus pour l'instant, tu la laisses te contempler. Tu sens son regard qui t'observe de haut en bas, étudie chaque parcelle de ton visage, vieilli, mais inchangé. C'est normal. Son frère vient de refaire surface. Son frère qu'elle pensait mort et enterré. Quant à toi, tu aimerais savoir ce qui lui est arrivé, et surtout, pourquoi personne n'a pu l'empêcher ?
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyDim 19 Mar - 14:52



     

       
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Barbara & Jason
«  Tu n'as pas besoin de cette arme, Barbara. Je ne vais pas te faire de mal ». Une grimace se posa sur les traits de mon visage. Je pouvais dire adieu à l’élément de surprise en cas de besoin. Je n'avais certes pas été des plus discrète. Pour ma défaite, c'était tâche ardue de l'être dans ma condition.  Je pensais juste l'être mais la vérité était autre. Ou alors il s'était renseigné avant de venir ici. Ce qui en soit n'était pas impossible non plus.  Ou il avait bien trop l'habitude des gens comme moi. Autant de solutions et aucune ne me paraissait satisfaisante. Le résultat était le même.  « Je serai seule juge de ça, si vous permettez ». Il ne servait à rien d'essayer de nier. Ou de mentir. Il n'était pas stupide. J'allais donc éviter de faire comme si il l'était.  Il pouvait connaître mon prénom ou pas. Cela ne changeait rien. Je ne le connaissais pas. Pas encore.  Ne jamais baisser sa garde. L'une des premières règles que mon père puis ensuite Bruce m'avaient apprise. Une règle que j'avais oublié de suivre un soir. On voyait où ça m'avait mené. J'avais beau lui avoir ouvrir la fenêtre, je ne l'estimais pas forcément sans danger pour autant. Tout le monde était un danger pour moi à présent. Tout et tout le monde. Les cartes à présent sur la table, je plongeais la main sous mon bureau pour décrocher l'arme. Je la posais sur mes genoux avant de me déplacer à nouveau pour m'éloigner de mon bureau. Le chaton sur mes genoux miaula, dérangé. J'enfonçais mes doigts dans ses poils pour le calmer. Ses ronronnement ne tardèrent pas à se faire entendre à nouveau.  Qu'est ce que ça devait être bien la vie de chat. « C'est toi que je suis venu voir. Et je ne sais pas comment m'y prendre, parce que quoi que je te dise, tout va te paraître insensé ». « Okay... ». Malgré ma voix peu sûre, j'avouais qu'il avait piqué ma curiosité. Je ne voyais toujours pas pourquoi moi mais je laissais passer la question. Peut être était il là pour Oracle, la hackeuse plus que pour moi Barbara. Il ne serait pas le premier. Ce cher Clark Kent avait bien tenté de me contacter après tout. A la différence que masque rouge devant moi connaissait mon identité. Ce qui en soit n'était pas compliqué pour un habitant de Gotham. Tout le monde connaissait la pauvre Barbara Gordon, fille du commissaire et handicapée. La rousse au fauteuil roulant. Un sacré curriculum vitae. Un dont je n'étais pas fière. Enfin si. Etre la fille de Jim Gordon, ça j'en étais fière. Le reste j'aurais préféré le jeter au feu. Mais on n'avait pas toujours ce qu'on voulait. Pas les personnes comme moi en tout cas. J'avais joué avec le feu et je m'étais brûlée. Rien de plus, rien de moins. Je haïssais le monde mais ce que je haïssais le plus c'était moi même. C'était simplement plus simple de rejeter la faute sur les autres que d'accepter ma seule culpabilité.

Au début, j'eus du mal à comprendre ce que je voyais. Mes yeux alternèrent entre son visage, le reste de son corps et le masque. De bas en haut et de haut en bas. Mes lèvre s’ouvraient et se refermaient. Les mots se perdirent le long de ma gorge. Je ne croyais pas ce que je voyais. «  Je crois que toi et moi, on n'a beaucoup de choses à se dire ». «  Qu'est ce que.. ». A nouveau, je me retrouvais à court de mots pour m'exprimer. Je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer.  Je ne pouvais tout simplement en croire mes yeux. J'avais un peu trop forcé sur le jus d'orange il fallait croire. «  Si c'est une blague, elle ne me fait pas rire du tout ». J'essayais de ne pas laisser paraître mon doute, et ma peur. J'essayais de garder pied avec ma réalité et de garder mon esprit. Je ne devais pas perdre mon sang frère. Mon incompréhension elle devait se lire sans problèmes sur mon visage. Tout portait à croire que c'était lui. En plus vieux et en physiquement plus imposant. Ou c'était ma position assise qui me donnait cette impression. Jason avait toujours été grand. Plus grand que moi. Mais là, il  me semblait gigantesque. Il y avait juste un petit problème. Jason était mort. Mort et enterré depuis des années. Je le savais. J'avais été là. J'avais souffert de sa disparition. Souffert de sa mort et de la manière dont il avait été tué. Les morts ne revenaient pas à la vie. Pas dans mon monde. Pas dans ma réalité. Je ne connaissais cependant pas tout de ce monde dans lequel j'évoluais. Alors comment en être certaine ? « Je ne comprends pas ». Avouer cette faiblesse n'était peut être pas ma meilleure idée. Ma bouche avait cependant lâché l'information avant que mon cerveau ait pu dire stop. J'avais parfois un sacré problème de filtre. Mon subconscient parlait souvent plus vite que ma raison. Une habitude qui m'avait déjà causé plus d'un problèmes. Inlassablement, mes yeux continuaient d'embrasser sa silhouette.  Ils se posaient sur tout et sur rien à la fois.  J'avais envie de fermer les yeux un instant mais n'en fis rien. Je préférais le fixer. Et cela malgré l'anxiété qui commençait à fleurir au sein de mon estomac. Cette boule si familière et si détestée. Il fallait que je respire. Il fallait que je fasse rentrer de l'air dans mes poumons. Depuis cette fameuse rencontre avec le Joker, un rien semblait me faire basculer dans ce précipice sans fin. Je ne savais plus gérer les surprises ni l'inconnu. Un rien me faisait paniquer. C'était bien pour ça que je restais cloîtrée au maximum chez moi. Surfer sur le net était tout aussi dangereux mais je me sentais protégée entre les quatre murs de ma chambre d'enfant. «  Respire ». Je me parlais à moi même mais je n'en avais cure. Je savais que je devais paraître folle. Je ne pouvais cependant pas m'en empêcher. Mes yeux se détachèrent de lui pour se poser sur le tremblements de mes doigts. Le chaton miaula de mécontentement lorsque je le serrais un peu trop fort. « Pardon, pardon ». Je caressais son pelage pour me faire pardonner. Les soubresauts de mes mains rendirent la tâche bien difficile. J'abandonnais et serrais les poings. Inspire, expire. J'avais fait l'exercice des centaines de fois. Impossible pourtant de faire rentrer de l'oxygène dans mes poumons. Tout cela était forcément un cauchemar. Un piège de mon propre esprit. Il n'était pas lui. Il lui ressemblait juste. J'avais beau essayer de m'en convaincre, cela n’amenuisa pas ma crise de panique. Elle était trop avancée pour que cette simple pensée suffise à me calmer.  

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyLun 20 Mar - 23:17


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C'est facile pour celui qui part, il n'a pas à voir les autres souffrir de son absence. Tu ne sais pas ce que Barbara a ressenti quand elle a appris ta mort. Elle a eu mal, sans doute. Elle a pleuré, probablement. Elle a assisté à ton enterrement en étant persuadé que plus jamais elle ne te reverrait. Pourtant te voilà, planté devant elle, esprit d'outre tombe. Tu ne peux imaginer le choc. Enfin, si, un peu. Tu te souviens encore de la première fois où tu t'es regardé dans le miroir après ta résurrection. C'était toi, sans vraiment être toi. C'est comme si tu n'appartenais plus à ce monde et qu'on t'avait obligé à y revenir. T'as mis du temps à l'accepter, à vivre sans tes proches et avec des séquelles irréparables. Tous ces cauchemars, tous ces moments de solitude, et toutes ces questions. Pourquoi ? Pourquoi toi ? Dans quel but ? Pendant un temps, tu t'es imaginé avoir un rôle déterminant à jouer, une sorte de héros sauveur de l'humanité. Mais t'as vite abandonné l'idée. Trop de colère en toi, trop de tristesse, trop de haine. Ton destin n'a jamais été de suivre les pas de Bruce, mais de t'émanciper de son emprise. De rendre ta propre justice. Il y a tellement de choses que Barbara ignore sur toi. Tu n'es pas réapparu hier, non, c'était il y a plusieurs années déjà. Tu t'es entrainé au sein de la Ligue des Assassins. Talia Al Ghul a été à tes côtés pendant des mois. Elle t'a présenté à des gangs, des professeurs, à Ducra. Elle a façonné l'être que tu es devenu aujourd'hui. L'amante de Bruce, fille de son ennemi, à l'origine de la renaissance de son fils adoptif. Transformé en une arme, prédateur de criminels. « C'est pas une blague, Babs. » Babs, surnom affectif qui lui a été donné il y a bien longtemps. Celui que toi-même tu utilisais. C'est étrange, de revoir son visage. Elle a changé, elle aussi, mais tu vois encore l'ado qu'elle était quand vous vous êtes rencontrés. Fière, coriace, une combattante épatante qui t'a mis plusieurs fois au tapis. Une confidente aussi, avec qui tu n'as jamais eu de mal à parler. Elle a toujours compris tes peines, Barbara, sans émettre le moindre jugement. Elle était ton amie. Elle était comme ta sœur. Vous avez beaucoup partagé, et les souvenirs de cette époque traversent ton esprit aujourd'hui. Ils sont douloureux, quand tu constates avec une profonde amertume ce que vous êtes devenus. Elle a les jambes brisées, sûrement le cœur aussi. Tu ne peux t'empêcher de l'observer, de dévisager son outil de déplacement. Elle est seule. Cloitrée dans sa chambre avec son chat, elle semble avoir abandonné. Ça ne lui ressemble pas de baisser les bras. Mais qui es-tu pour juger ? Tu ignores complètement ce qui a bien pu lui arriver. Ce que par quoi elle est passé. Et toi mieux que personne sait à quel point les épreuves de la vie peuvent détruire. Tu en as refais l'expérience il y a quelques jours. La douleur ne te lâche plus, sangsue qui aspire ton être. T'en viens même à te demander si elle t'a quitté un jour. Bonheur éphémère. Amour arraché, mutilé. Pantin d'une force que tu ne peux pas maitriser.

Elle ne comprend pas et tu ne trouves pas les bons mots. Quoi que tu dises, ça ne t'excusera pas d'avoir mis autant de temps à rentrer. Tu le regrettes maintenant, quand tu la vois dans ce fauteuil roulant. Si tu avais été là, peut être que ce ne serait jamais arrivé. Tu aurais pu la sauver. Empêcher son agresseur de lui faire du mal. N'est-ce pas égoïste, finalement, de frapper à sa fenêtre quand tu en as le plus besoin ? D'avoir attendu d'être au fond du gouffre, oser réclamer un réconfort que tu ne mérites pas. Attendre d'elle ce que tu n'as pas pu lui donner. Tu vois sa poitrine se soulever et sa respiration prendre un rythme saccadé. Le chat sur ses genoux gronde contre la brutalité de ses caresses. Elle va pas bien, pas bien du tout. Elle est en train de faire une crise de panique. Voilà, tu t'y es mal pris. T'as été trop froid, trop taciturne. Tu fais un pas en avant, hésitant. Parce que tout ceci semble irréel. Une part de toi a envie de la serrer dans tes bras, l'autre, de partir en courant. Tu ne sais pas comment te comporter, quels sont les gestes à adopter. T'es complètement perdu quand il s'agit de rassurer ou consoler. Tout ce qui est acquis et aisé pour les gens normaux est une lutte pour toi. Diana t'a réappris à aimer et se sentir aimé, mais maintenant qu'elle n'est plus, tu repars de zéro. Voir en arrière. T'as tellement peur de te laisser aller à ce tu ressens, à lâcher prise. Parce que s'ouvrir c'est souffrir. T'as tout donné dans ta relation avec l'Amazone, depuis tu sombres dans un gouffre sans fin, habité de démons aux griffes acérées qui te tailladent la chair. Ta gorge se serre, et dans un effort qui équivaut à une bataille contre tes craintes, tu te mets presque à son niveau, accroupis face à elle. Tu cherches son regard, abandonne ton éternelle désinvolture pour te montrer apaisant. « Tout va bien, ne laisse pas la panique t'envahir. » Tu tends ta main vers elle, pour l'atteindre, mais c'est les griffes du chat que tu trouves. Très bien. C'est un signe qu'il est sans doute trop tôt pour tenter un contact physique. T'as l'impression d'être maladroit, de ne pas savoir comment gérer la situation. Tu n'y arrives plus. Spirale infernale, perte fulgurante de confiance en toi. Tu ne vois plus les victoires, il ne reste que les échecs. De vaurien à moins que rien. « Tu te souviens de la fois où on était tous les deux sur un toit de Gotham, assis, les jambes dans le vide, à essayer de faire rentrer des bouteilles de bière vides dans les poubelles en bas ? » C'est un de tes plus beaux souvenirs. Deux adolescents qui cherchaient à s'amuser, à oublier la difficulté de leur quotidien. Vous étiez trop jeunes pour combattre le crime. Ce n'était pas votre rôle. Vous ne saviez même pas qui vous étiez quand Bruce vous a enrôlé dans sa croisade. Quelque part, il t'a sauvé la vie. Mais il t'a aussi causé d'infinies souffrances. « Dick nous a trouvé. On pensait qu'il allait nous dénoncer à Bruce, mais il s'est joint à nous. On est resté toute la nuit là-haut, tous les trois, et c'était génial. » Comme des jeunes normaux. Tu lui souris doucement, implante ce souvenir heureux dans son esprit pour chasser la panique. Tu ne veux pas qu'elle se focalise sur la mort, sur ta résurrection, mais uniquement sur ce que vous étiez, et sur ce que vous pouvez redevenir. « C'est moi. C'est bien moi, Jason. » Différent, brisé, mais ton affection pour elle demeure inchangée.
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptySam 25 Mar - 22:38



     

       
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 Inspire. Expire. Inspire. Expire. Je me remettais l'exercice comme un mantra. Ma respiration saccadée ne s'améliora pourtant pas. Le nœud dans mon estomac se contracta davantage. Je perdais lentement mais sûrement le contrôle de ma même et de la situation. Dans une ultime tentative, je fermais les yeux pour bloquer mon environnement. J'ouvrais mes poings pour refermer mes doigts sur les accoudoirs. Mes jointures craquèrent sous la pression et blanchirent. Un moi que je n'avais pas fait ce genre de crise. Un mois. Voilà que je repartais de zéro. J'avais l'impression de régresser après avoir fourni tant d'efforts. J'étais souvent désagréable mais j'en faisais beaucoup. Je ne faisais pas que m’apitoyais sur mon sort. Malgré ce que les autres pouvaient bien en penser, je me bougeais. Autant que je pouvais. Autant que mon psyché craquelé me le permettait. C'était une guerre de tous les instants. L'homme était un loup pour l'homme. Son ennemi le plus intime : lui même. Difficile de réfuter cette vérité, surtout dans un moment comme celui ci. Le chaton sur mes genoux miaula à nouveau, dérangé dans sa sieste par le tremblement du haut de mes corps. Le reste était aussi immobile qu'au premier jour. Pas un frisson, pas un mouvement. « Tout va bien, ne laisse pas la panique t'envahir ». Si mes mâchoires n'avaient pas été aussi contractées, j'aurai pu laisser échapper un rire sans joie, ou une remarque acerbe. Rien n'allait bien. Ma vie tait partie en lambeaux. Je n'étais que l'ombre de la personne que j'avais été. Et malgré mon combat incessant contre moi même, j'avais l’impression de reculer et de sombrer un peu plus à chaque minute. C'était comme faire un pas en avant pour ensuite reculer de deux. Tout cela me fatiguait. Pire encore, ça m'épuisait. Je savais qu'il y avait des gens dans situations pires que la mienne. Je savais qu'il y avait des gens qui souffraient bien plus au quotidien que moi. Je savais que quelque part, malgré mon malheur, j'étais épargnée par beaucoup de choses. Certes, j'avais perdu mes parents à un jeune âge, mais je n'avais jamais été privé d'amour. Un père j'en avais retrouvé un. Et il avait tout donné pour moi. Il continuait de le faire. Quelque part, ma propension à me plaindre m'horripilait. Je n'étais pas la plus malheureuse. Hélas cependant, mon syndrome d'anxiété et de dépression avait lui aussi son mot à dire. Un jour cela finirait par aller mieux. Du moins l'espérais je de tout mon cœur. Mais ce jour n'était clairement pas arrivé. Ce n'était pas aujourd'hui. Et probablement pas demain non plus. Mes lendemains de crise étaient toujours.. délicats. Je les passais à ruminer et à pester contre moi, le monde, la terre entière, le multivers.

« Tu te souviens de la fois où on était tous les deux sur un toit de Gotham, assis, les jambes dans le vide, à essayer de faire rentrer des bouteilles de bière vides dans les poubelles en bas ? ». Je ne répondis rien et me contentais de serrer les dents. Je m'en souvenais comme si c'était hier. Ces moments étaient durs à oublier. Après la mort de Jason, je n'avais fait qu'y penser. Ils avaient tournés en boucle dans mon esprit. Ils m'avaient nargués du début à la fin. La douleur qu'ils apportaient avec eux c'était cependant amenuisée. J'avais fait mon deuil et ne restait des souvenirs qu'un sentiment  de mélancolie. Je ne voulais pas qu'il les tâche. Ils m'étaient précieux. « Dick nous a trouvé. On pensait qu'il allait nous dénoncer à Bruce, mais il s'est joint à nous. On est resté toute la nuit là-haut, tous les trois, et c'était génial ». Génial cela l'avait été. Que restait il de cela aujourd’hui ? Plus grand chose. L’innocence de cette jeunesse était révolue et les participants n’étaient plus. Ou plus vraiment.  Dick et moi ne nous parlions plus depuis des lustres, quand à Jason je le pensais mort depuis des années. De cette belle camaraderie, il ne restait que des cendres. Tout cela appartenait à une autre époque à présent. L'âge adulte ne nous avait pas épargné. Loin de là. « C'est moi. C'est bien moi, Jason ».  Je reprenais finalement contrôle de moi même après plusieurs autres longues minutes. Je rouvrais mes yeux humides. D'abord floue, ma vision se vissa bien vite sur lui. A nouveau, je le détaillais. Le fixais. Essayais de déterminer le faux du vrai. Le vrai du faux. Le chaton sauta au sol dès que je commençais à bouger. De mes mains toujours appuyées sur les accoudoirs, je poussais vers l'avant. Le haut de mon corps entraîna le poids mort qu'était le reste.  Finalement, je basculais de mon fauteuil. Il était trop loin pour que je puisse rester dans ce dernier. J'enroulais mes bras autour de son cou et me serrais contre lui à la seule force de mes bras. Je faisais tout avec ces derniers de toute façon à présent. Je n'étais pas totalement certaine de son identité. Mais mon cœur avait parlé plus vite que ma tête. Comme c'était souvent le cas. Surtout ces derniers temps. Les yeux fermés, j'enfonçais mon visage dans la partie accessible de son cou. Je ne savais pas si le geste était bienvenue. Demander à présent semblait ridicule. Il n'avait qu'à me repousser. Ce n'était pas bien dur. Je n'offrirais aucune résistance. De mes yeux roulèrent quelques larmes qui glissèrent sur mes joues avant de se perdre dans le tissu rêche de son étrange costume. «  T'as besoin d'une douche ». La remarque m'avait échappé avec toute la finesse que l'on me connaissait. Ma voix était rauque et enrouée. Je n'avais pas pu m'en empêcher. Ceci dit c'était la vérité. Mon honnêteté brutale, elle, n'avait point souffert de mon handicap. Elle était toujours là comme une vieille amie. Elle ne m'avait pas quitté. A ce moment précis, elle me permit de briser un peu la tension de la pièce. Ce n'était peut être qu'éphémère mais c'était mieux que de craquer à nouveau. Tout était mieux que ça. Mon calme n'était encore que de surface. Un petit rien pouvait suffire à raviver ce gouffre sans fin dans lequel je finissais souvent par me jeter. Une fois dans la journée était bien suffisant.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyJeu 30 Mar - 20:15


Barbara & Jason

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Pour toi, le temps s'est arrêté. Pour elle, tout a continué. Tu n'es de retour en ville que depuis quelques mois. Avant cela, tu n'y avais pas remis les pieds. Difficile de deviner tout qui s'est passé en ton absence, mais ses jambes brisées sont un indice quant à l'horreur qu'il s'y est produit. Tu ne devrais pas t'étonner. Gotham City regroupe tous les pêchés, tous les vices rôdent aux coins de ses ruelles mal éclairées. Le mal est ancré dans le quotidien de ses habitants. Pendant un temps, tu t'es cru intouchable. T'as pensé que ta force et ton agilité suffiraient à t'épargner la chute. Qu'aucun criminel ne viendrait te mettre à terre. Et pourtant. La Mort t'a fauché, sans pitié, le rire calqué sur celui du clown. Peut-être même qu'il ne formait qu'un seul être. Barbara est tombée elle aussi. Les souvenirs qui sont cristallisés dans ton esprit ne sont que des bribes du passé pour elle. Un temps révolu que tu n'es pas encore parvenu à oublier. C'est tout ce qu'il te reste, ces quelques moments heureux en sa compagnie. Avec Dick aussi. Tu refuses de croire qu'il n'y a plus que noirceur. Que tous ces sourires, ces éclats d'adolescents, ne sont plus que des échos oubliés. Pourtant tu le vois dans son regard, que quelque chose ne va pas. Que le souvenir que tu lui remémores est plus emprunt de souffrance que d'exaltation. Cette chambre, tu la connais. Cette maison aussi. Ce quartier. Les immeubles qui l'entourent. Tout. T'es venu ici des centaines de fois, alors pourquoi est-ce que tout sonne faux ? Les grains du sablier se sont-ils à ce point écoulés ? Vous êtes des adultes aujourd'hui,  mais l'essence de votre âme reste inchangée. C'est du moins ce que tu croyais. Tu t'es fourvoyé, aveuglé par la peine, tu t'es accroché à un fantôme. Tu n'es plus Robin, elle n'est plus Batgirl. C'est une nouvelle Barbara que tu dois apprendre à connaître. Plus sombre, plus meurtrie. Tout comme toi. Tu pensais qu'elle allait panser tes plaies, que revoir son visage éclatant et sa longue chevelure rousse te ferait oublier la perte de Diana. Mais ce n'était qu'illusoire, cruel espoir. Tu l'entends se fracasser. Elle comme toi, vous êtes cassés. Dos courbés par le poids de la vie. Elle retrouve son calme. La panique la quitte. Et doucement, tu la vois se pencher en avant vers toi. Tu devines aisément ce qu'elle s'apprête à faire, alors tu anticipes son geste et l'attrape avant qu'elle ne chute. Ton étreinte est forte, car désirée depuis trop longtemps. Ce contact est salvateur, il t'apaise plus que de raison. Tu retrouves celle que tu considères comme ta sœur. Avant Diana, c'était elle la femme de ta vie, et tu ne pourrais lui avouer à quel point t'es soulagé de la retrouver. Tu te relèves, la soulevant en même temps dans tes bras. Tu la soutiens de tes mains, la porte, debout. Symbolique de ce que tu comptes faire maintenant que tu es de retour. Tu vas l'aider à se relever. Un rire rauque s'échappe de ta gorge. Au moins, elle n'a pas perdu de son mordant. « Si tu me prêtes ta douche, ça peut s'arranger. » Mais pas encore. Tu profites quelques secondes de plus de son odeur, de son corps serré contre le tien. Tu t'enivres de ce moment en suspend, où la douleur n'a plus sa place.

Quand tu la reposes délicatement dans son fauteuil, tu constates l'humidité de ses yeux. Et t'es touché en plein cœur. Tu n'aurais pu espérer plus belle façon de réagir à ton retour. L'amour qu'elle te portait était réel, et il l'est encore aujourd'hui. Avec tendresse, tu viens essuyer ce qu'il reste du bout des doigts. Il va falloir maintenant aborder un sujet délicat. Elle sait, que tu vas lui poser la question. Tu regrette déjà de gâcher vos retrouvailles, mais t'as cette colère qui se transforme en lave au fond de toi, et carbonise tout sur son passage. Quelqu'un lui a fait du mal, et tu veux le nom de cette personne. A nouveau accroupis face à elle, tu cherches son regard. T'aimerais être rassurant, mais c'est la rage qui danse dans tes iris. « Qui t'a fait ça, Barbara ? » Il y a énormément de choses que t'aimerais savoir. Après qui, tu demanderas pourquoi. Nul n'est invincible. Tu l'as appris à tes dépends, quand la lame d'Hercule a plongé dans la poitrine de Diana. Même les dieux peuvent mourir. C'est douloureux d'aimer. L'amour te fait mal ce soir. Quand tu penses à ta moitié, ou quand tu vois ta sœur adoptive dépourvue de ses jambes. Vous étiez une famille, et vous étiez censés vous protéger les uns les autres. T'as été le premier échec. Défaillance. Barbara est le second. Qui sera le prochain ? Qui va souffrir de votre impuissance ? Tu peines à tenir en place. Plus la vérité approche, plus tu la redoutes. T'as peur du nom qui va être prononcé. Parce que tu vas devoir te faire violence pour ne pas aller le retrouver sur le champ. Ta colère est si brutale, si présente dans ton esprit, qu'elle brouille ta raison. Tu serais capable de l'abandonner pour aller l'apaiser. Elle te démange, t'obsède, te transforme en un robot qui exécute ses coups sans rien ressentir. Tu t'es attaqué à un groupe de jeunes ce soir, et tu pourrais tuer le responsable de l'état de Barbara. Coupable ou innocent, c'est effrayant, mais tu ne ferais aucune distinction. C'est étrange, t'as comme un mauvais pressentiment. Un courant d'air froid qui vient glacer ta nuque. Tu sais qui il est, pas vrai ? Parce que t'es lié à lui. Tu sens sa présence. Tu la repousses, fermes fort tes paupières, mais tu ne peux rien y faire. Tu connais la réponse, au plus profond de toi-même. Dans ces abysses sans fond. Tu connais la réponse, mais tu veux l'entendre.
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x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
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x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyDim 2 Avr - 14:01



   

     
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Barbara & Jason
 Ses bras se refermèrent autour de mon corps fin. Si avant je pouvais me vanter d'une certaine carrure athlétique, ce n'était plus le cas. J'avais bien maigri. J'avais perdu tous mes muscles d'antan. Mon ventre était resté plat du fait de mon état semi dépressif. Je regrettais cependant la perte de mes muscles abdominaux, si durement acquis pendant mon adolescence. Un soupir passa mes lèvres alors que je m'enfonçais un petit peu plus à chaque second contre son corps. J'agrippais mes mains à ses épaules lorsque je le sentis me soulever. Une certaine appréhension s'empara de mon estomac. Je ne rêvais que de me retrouver debout sur mes deux pieds. En même temps, je craignais cette position. Je savais que ce n'était pas possible, que je ne pouvais pas tenir sur mes jambes. Je pouvais prier autant que je voulais, le vouloir à en crever, ça ne changeait rien. Je ne sentais pas le sol sous mes orteils. Je ne savais même pas si il m'avait soulevé assez pour que mes pieds ne touchent pas ce dernier. Me donnant ainsi l'illusion que je sentais rien car je n'étais pas posée sur ce dernier. J'avais trop peur de regarder. Même en sachant ce que je savais, je pouvais sentir ma déception pointer le bout de son affreux nez crochu. Et si il oubliait pendant une seconde que je n'étais plus ce que j'étais, c'était  au sol que je finirai immanquablement. Au fond,  malgré ma peur et mon appréhension, j'appréciais le geste. J'avais l'impression de me sentir son égal, et cela malgré ma petite carrure. J'avais toujours été petite de taille. Surtout par rapport à lui. Mais loin de me sentir acculé par sa force masculine, je me sentis protégée. Je décidais de ne pas me poser plus de question. Ce n'était pas bon pour moi. Ça me gâchait le moment. Je préférais profiter de son étreinte. Pour le moment, ça me semblait le plus important. « Si tu me prêtes ta douche, ça peut s'arranger ». Je partageais son rire. «  Ma salle de bain n'a pas changé d'endroit. T'es venu bien assez de fois pour te rappeler de son emplacement, n'est ce pas ? ». Malgré cela, il ne bougea pas. Je restais dans ses bras, le visage enfoui dans le creux que son cou formait avec son épaule.  

Je retrouvais finalement mon fauteuil. Le moment avait été trop court à mon goût. Je n'en fis rien. Je lui souriais simplement. Mes lèvres s'étirèrent un peu plus lorsque ses pouces passèrent sous mes yeux pour retirer les vestiges de mes larmes. Je reniflais, touchée. Par sa tendresse. Par sa présence. Par un peu tout. J'avais encore du mal à réellement y croire. Je savais que trop bien que la vie n'était pas un conte de fée. Orpheline dès le plus jeune âge, mortellement blessée, à jamais physiquement brisée.. La liste était longue. Et elle l'était encore plus chez certains de mes proches. Tim, Dick, Bruce … Nous avions tous souffert. Nous portions tous les marques de ce que la vie avait fait de nous derrière nos masques.Quant à Jason, mon Jason, il avait certainement eu la vie la plus dure.  Comment pouvait il être là devant moi, cela me dépassait. Mon cœur disait une chose, et ma raison une autre. Ça me fatiguait. J'aurais aimé que mon cerveau se mette momentanément en pause. Il prenait trop de place. Il avait toujours pris trop de place de toute façon.  Je le regardais s'accroupir, le vert de mes yeux dans le bleu des siens. Mes mains allèrent trouver son visage. Je devais m'assurer qu'il était bien réel. Que je n'étais pas entrain de rêver. Mes doigts glissèrent sur sa peau. Ils tracèrent le contour de ses yeux, passèrent sur les quelques petites cicatrices qui ornaient son visage, et glissèrent dans les petites ridules. Il avait vieilli. Moi aussi. Je me demandais par quoi il avait bien pu passer. Où il était allé toutes ses années. Et surtout comment diable il avait pu survivre. Ça me paraissait tellement insensé. Tellement improbable. Tellement impossible. «  C'est bien toi ». Je l'avais murmuré à voix basse dans un souffle, abasourdie. Mes mains quittèrent son visage pour retrouver mes genoux.  

Je continuais de l'observer en silence. Je le laissais en faire de même.   « Qui t'a fait ça, Barbara ? ». Le petit sourire qui trônait encore sur mon visage mourut, subitement fauché par la question. Je savais qu'il allait me demander le pourquoi du comment. C'était la suite logique. J'espérais qu'il ne le fasse pas de suite. Je ne savais pas quoi lui répondre. De plus, je ne pensais pas que lui dire la vérité était une si bonne idée que ça. Nous étions tous les deux des victimes de la même personne. C'était comme ouvrir une un nouveau gouffre sous nos pieds. Je ne voulais pas qu'il se sente coupable. Il ne me devait rien. Rien sauf quelques explications et réponses  à mes questions.  Je savais aussi que je ne pouvais pas faire l'autruche. Si c'était bel et bien Jason, il finirait par découvrir la vérité. Et il serait en colère. Plus  qu'il ne l'était déjà. Je pouvais voir  sa colère briller au fond de ses iris. Il avait toujours été le plus violent, le plus expéditif. Même en Robin. «  Remuer le passé ne changera rien au présent ». Je voulais qu'il hoche la tête et qu'il laisse tomber. Son silence et son regard toujours fixé sur moi suffirent à me faire comprendre qu'il n'allait pas lâcher l'affaire. C'était un coup dans l'eau. Mais je me devais d'essayer. J'avais besoin d'essayer. Pour lui comme pour moi. Les fantômes du passé étaient très bien là où ils étaient. Je n'avais pas envie de remuer le couteau dans la plaie. Pas envie de lui infliger les douleurs de mes propres blessures. Même maintenant, sans être à cent pour-cent sure de son identité, je tentais toujours de le protéger. Un an nous séparait et pourtant j'endossais par habitude celui de la grande sœur protectrice et pas toujours très responsable. Il avait râlé dans sa jeunesse. J'imaginais que maintenant adulte il en ferait de même.  Je soupirais et passais une main sur mon visage fatigué. «  C'est vraiment pas une bonne idée.. ». A elle seule, cette phrase en disait beaucoup. Peut être se suffirait elle à elle même. Mais j'en dotais. Il voulait l'entendre de ma bouche. Et c'était mieux au final qu'il l'apprenne par moi que par quelqu'un d'autre. Ma bouche s'ouvrir et se referma sur des mots que je pus prononcer. Je laissais choir ma tête vers l'arrière. Je fermais les yeux et poussais un soupir cette fois ci résigné. « Il est venu chez moi un soir. Il a toqué à la porte. Je croyais que c'était Colleen. On devait se voir pour aller à la salle de sport. Sauf que c'était pas Colleen derrière la porte. J'aurais du vérifier mais je ne l'ai pas fait. Le temps que je comprenne, c'était déjà trop tard ». Je me perdis dans le souvenir. Je pouvais encore sentir son souffle sur la peau nue de mon visage. Le souvenir était vivace, insupportable. Je tus son nom. J'avais du mal à le prononcer. Je n'en avais de toute façon  pas besoin. Il savait. Je savais qu'il savait. Ma panique revint avec une vengeance, de même que mes tremblements. «  Une balle c'est tout ce dont il a eut besoin. Une simple balle dans ma colonne vertébrale pour détruire toute ma vie ». Je hoquetais à présent, prisonnière d'un souvenir que je ne pouvais échapper. Il était toujours là. Toujours tapi dans le noir. Et chaque fois que je l'avouais, il devenait plus présent. Plus difficile à avaler. Il fallait en parler, voilà ce que m'avait dit ma psychologue. Mais était ce réellement la chose à faire lorsque cela semblait faire plus de mal que de bien ?

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyDim 9 Avr - 18:12


Barbara & Jason

Ghosts don't haunt us. That's not how it works. They're present among us because we won't let go of them.


C'est pas une bonne idée, mais t'as quand même besoin de l'entendre. De toute façon, c'est trop tard, pas vrai ? Elle sait que tu ne lâcheras pas le morceau, comme un chien enragé, prêt à tout pour entendre cette vérité. Qui serais-tu, si ce n'est un frère indigne, si tu te contentais d’acquiescer, sans chercher à connaître l'identité de celui qui l'a privé de ses jambes. Tu as beaucoup de défauts, homme violent, agressif, arrogant et tête brûlée, mais si il y a bien une chose que tu n'es pas, c'est lâche. Tu ne fermeras pas les yeux sur ce qui s'est passé, sous prétexte de facilité. Même si c'est douloureux. Même si le passé va ressurgir le sourire béat. Enfin, le couperet tombe. Il. Le clown. Le monstre. Il a frappé à sa porte. La Mort sur le pallier. Tu te redresses subitement. Lui tourne le dos. Tu ne veux pas qu'elle te voit sous le poids d'un traumatisme trop lourd à porter. Le sien est déjà bien assez conséquent. Ta poitrine se soulève régulièrement, mais t'as quand même du mal à respirer. Tu suffoques, pris au piège, au milieu d'un cauchemar. Les coups de barre de fer sur tes os qui se brisent. Le sang qui envahit ta bouche et que tu recraches sur le sol glacé. Tes muscles qui se contractent, se paralysent. Ta chair qui brûle dans l'explosion. La balle qui siffle, transperce son corps. La chute, la vie qui défile sous ses yeux. Ce sont tous ces flashs qui viennent assombrir ton esprit. T'as beau te frotter les paupières, ils refusent de disparaître. Le même psychopathe. Celui qui court toujours les rues parce que Bruce n'a pas voulu l'éradiquer. Ce mal qui ronge les âmes, dévore les rêves. Il est en ce moment même enfermé à Arkham, encore, à rire à gorge déployée, conscient qu'il ne tardera pas à retrouver la liberté. Et encore, il s'attaquera à d'autres vies. Combien va t-il en arracher ? Combien de plus ? Toi, Barbara, de centaines d'autres victimes passées, des centaines d'autres à venir. Un cercle sans fin. « Pourquoi est-il encore en vie ? » T'aimerais qu'elle puisse répondre à cette question qui t'obsède depuis que tu es revenu. Tu fixes l'extérieur, face à cette fenêtre qui pourrait être libératrice. Tu pourrais mettre fin à tout ça ce soir. Le retrouver et faire ce que Bruce n'a jamais su faire. Lui coller une balle dans la tête. Sans avoir pris le temps de le torturer avant. La rage te pousse à le faire. Mais ton attachement t'incite à rester. Ça lui a probablement coûté de t'en parler. Mettre des mots sur les événements c'est les revivre. La porte qui s'ouvre, intimité violée, avenir sali. Ou un hangar désert, les secondes qui défilent, et boom, six pieds sous terre. Elle est vivante, elle s'en est tirée, mais à quel prix ? Condamnée à ne plus pouvoir se lever, à mettre ses rêves de côté. A cause de Bruce. A cause de Dick. A cause d'eux tous. « Pourquoi personne n'a rien fait ? » Tu te retournes enfin, retrouve son regard. Mais tu n'es plus vraiment ce Jason qu'elle a connu et qu'elle a cru apercevoir ce soir. T'es cette machine à tuer dont elle ignore encore l'existence. Cette colère qui émane de toi est dévastatrice. Tu te retiens de frapper contre son mur. Ou de briser la première chose qui te tombera sous la main. T'as tellement de questions. Dont tu devines aisément les réponses. « Bruce ? Dick ? Ils sont simplement restés là les bras croisés ? » Tu craches leurs prénoms. Tu les méprises. Toi, t'aurais agit. T'aurais traqué ce rat jusque dans les égouts. A l'autre bout du monde s'il le fallait. Pourquoi est-ce qu'ils s'évertuent tous à ne rien faire. Cette passivité, ce laxisme, tout ça coûte des vies. A commencer par ceux qui ont fait le choix de rejoindre la chauve-souris dans sa croisade. Elle et toi, vous êtes les dommages collatéraux de leur petit jeu morbide. Cette obsession de la morale, tu ne la supportes plus.

Le clown est entré en toquant à la porte. Cette simplicité t'hérisse les poils Il lui a suffit d'asséner quelques coups contre le bois pour pouvoir atteindre son but. T'as l'impression que tout est devenu beaucoup plus facile. Que la situation se dégrade, et que bientôt, rien ni personne ne pourra l'arrêter. Si tout est aussi simple que ça désormais, que va t-il advenir de vous ? Des habitants de Gotham ? La gangrène se propage et on la laisse faire, gentiment, se contentant d'observer et d'évaluer par la suite les dégâts. T'es consterné, révolté par cette inefficacité. Tu peines à maintenir son regard. Parce que quelque part, tu t'en veux. Tu t'en veux de ne pas avoir été là. Tu ne pas avoir pu la protéger. Comme tu es censé le faire avec les gens que tu aimes. Tuer Hercule, tuer le Joker, il n'y a pas d'autres choix. Il n'y a que la mort qui puisse arrêter certains individus. Une vie pour en sauver des milliers. Il est grand temps que Bruce ouvre les yeux. Ta quête de justice fait d'autant plus sens ce soir. Tu sais pourquoi tu arpentes les rues la nuit tombée, pourquoi tu te montres sans pitié, à distribuer les coups avec férocité. C'est pour défendre ceux que Batman a oublié, sacrifiés sur l'autel de la moralité. « Je suis désolé, Barbara. » Désolé de tellement de choses. De l'avoir abandonné, quand bien même tu n'en as pas eu le choix. Désolé de ne pas être venu plus tôt. Désolé que ton ancien mentor et que ton frère n'aient pas été capable de la protéger. Désolé que sa vie soit réduite à si peu. Des excuses qui ne changeront rien, et qu'elle va ajouter à sa collection, cette longue liste qu'elle a probablement dressé. Les excuses, c'est quand il est déjà trop tard. Quand on réalise qu'on a merdé. Qu'on aurait pu faire quelque chose, mais qu'on n'a rien fait. Peu importe les raisons, aucune n'est assez bonne pour justifier qu'il soit encore de ce monde.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyMar 11 Avr - 22:36



   

     
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«  Pourquoi est-il encore en vie ? ». Si ce n'était pas la question à un million de dollars. Celle que l'on finissait tous par se poser à un moment donné. Le Joker avait énervé tellement de monde que le fait qu'il soit encore debout frisait le ridicule. Rien ni personne ne semblait pouvoir mettre fin à sa tyrannie. Gentils, vilains... sur ce point nous étions tous dans le même panier. Nous en étions tous rendus au même point. Les vilains n'arrivaient pas à s'en débarrasser. Et les gentils n'arrivaient pas à le garder au trou. Qu'importe qui se chargeait de lui, il revenait toujours sur le devant de la scène. Adolescente, je l'appelais la diva. L'homme était clairement fait pour les projecteurs.  Rien n'allait plus si il n'était pas le centre de l'attention. Mes épaules se haussèrent d'elle même. Comme tout les autres, je n'avais pas de répondre convenable à donner à cette question. Et pourtant, dieu savait, que j'y avais maintes fois pensé dans l'intimité de mon esprit. J'avais imaginé la scène des dizaines et des dizaines de fois. Tous les scénarios étaient différents. Et toujours plus sauvage. Toujours plus violent. Toujours plus sanglant. Je devais avouer que ma propre imagination  sur le sujet m'avait terrifié.  Il ne semblait pas avoir de limite à ce que j'avais envie de lui faire subir. C'était l'abysse, dont Bruce ne cessait jamais de nous parler. Celle dont on ne remontait jamais. Et je devais avouer que sur ce coup là, je lui donnais entièrement raison. Rien que de le penser m'avait rendu malade. Et pourtant ce n'était pas faite de le détester. De le mépriser. De le haïr même. Je supposais qu'elle était là la grosse différence entre les criminels et moi. Ils étaient près à tout et je ne pouvais me résoudre à sacrifier une partie de mon âme. Même pour lui. Surtout pour lui en fait. Cette constatation n'avait fait que m'énerver. Il avait détruit toute ma vie et je n'avais rien fait. Il était intouchable.  Protégé par les lois. Si ce n'était pas un comble quand même.

De toute façon, ce n'était pas comme si je pouvais lui faire grand chose. Je ne pouvais pas me venger. Ni physiquement. Ni autrement. Il n'avait aucune attache que je pouvais utiliser. Aucun compte en banque que je pouvais réellement pirater. Rien. Juste du néant. Et j'avais cherché. Pour tout dire, je n'étais même pas sure de savoir sa réelle identité. L'homme était un fantôme. Le plus effrayant et meurtrier des fantômes. Le genre de spectre qui n'arrêtait pas de glisser entre mes doigts. Hors de question de plus de demander de l'aide à quiconque. Il y avait des batailles qui n'appartenaient qu'à nous et nous seul. Et puis comment demander un service pareil à des proches, des amis. C'était impossible. Impensable même. Je savais que je n'aurais eu qu'à demander. Une mot, une remarque, c'était tout ce qu'il aurait fallu. Pas avec Bruce bien sur, jamais avec lui. Mais Tim en revanche était une autre histoire. Même son air gentillet, je savais que la colère avait été telle qu'il aurait été près à tout. Et je ne parlais même pas de Damian qui n'avait besoin de rien d'autre qu'une excuse pour laisser libre court à sa violence. Mais comment demander à ces gens que j'aimais de faire un tel sacrifice, alors que moi même je n'en étais pas capable ? Mon égoïsme avait ses limites. Ma haine également. Je haïssais le Joker mais j'aimais ma famille. Et ils étaient ma famille. Jamais je ne les sacrifierais pour mon propre gain. « Pourquoi personne n'a rien fait ? ».  Sans le savoir ses pensées faisaient écho aux miennes. Je supposais que c'était la suite logique. Au fond, j'étais contente que personne n'ai rien fait. Ils étaient encore purs et quelque part c'était bien mieux ainsi. Je souffrais déjà assez pour ne pas ajouter encore une couche de culpabilité. Jamais je me le pardonnerai si ils en venaient à de tels extrêmes pour moi. Je ne voulais pas être la raison de leur chute dans cet obscur inconnu. « Bruce ? Dick ? Ils sont simplement restés là les bras croisés ? ». Je sentais sa colère, son incompréhension. J'avais bien dis que tout cela était une mauvaise idée. Il comprenait ce que tout cela pouvait représenter. Il était passé par là lui aussi. « Je suis désolé, Barbara ». «  Jason, viens par là ».  Malgré les larmes qui roulaient encore sur  mes joues, ma voix était claire. Je le laissais venir à voir et se mettre à nouveau à ma hauteur. Je le détaillais un instant. De mes yeux je cherchais les siens. Avec un soupir, j'attrapais ses mains dans les miennes et les serrais. «  Personne ne pouvait rien faire d'accord ? Personne ». Je voulais qu'il comprenne. Qu'il comprenne que personne n'était responsable. Que personne n'était à blâmer à part le coupable lui même. C'était comme ça, c'était tout. Aussi difficile à admettre que cela pouvait être.. c'était juste comme ça. La vie n'avait rien de juste. Je l'avais appris de la plus dure façon qui soit. « Personne n'y pouvait rien ». Le ton de ma voix était sans appel. Ce n'était la faute de personne sauf de la mienne. Il avait qu'à me blâmer moi, pour ma stupidité.  J'avais beau être en colère contre Bruce, je ne lui en voulais pas pour ça. Jamais pour ça. La colère venait d'ailleurs. Elle était liée bien sur mais je ne lui en voulais pas pour ça. Quand à Dick, difficile de faire quelque chose quand on est plus en contact avec la personne depuis des années. Il ne savait pas. Et c'était très bien ainsi. Je n'avais pas envie de le voir arriver dans son rôle de preux chevalier blanc. Le voir à la télé pendant l'attaque avait été suffisant. «  Maintenant, je crois que t'as vraiment besoin de cette douche. Je ne sais pas ce que tu as fait mais sérieusement tu sens comme si tu avais pris un bain de poubelles ». J'exagérais bien sur.  Il en était pas à ce point là. Il sentait plus la poussière et la transpiration qu'autre chose. J'avais, cependant, besoin d'un petit moment pour moi. Pour chasser les dernières émotions. Pour autant je ne voulais pas être seule. Je voulais qu'il reste. Le faire sortir de ma chambre quelques minutes était la seule alternative. Après tout, j'avais aussi des questions à lui poser. « Et après on peut regarder un film. Ou faire autre chose. Comme tu veux ».  

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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyLun 24 Avr - 19:07


Barbara & Jason

Ghosts don't haunt us. That's not how it works. They're present among us because we won't let go of them.


Tu approches, quand elle te le demande. A genoux pour être à sa hauteur. A genoux face aux tombes de ses victimes. Un cimetière entier, des fleurs déjà fanées. Tu ressens leur souffrance, tu la partages avec eux. Cette incompréhension qui les hante jusque dans la mort, comme un fardeau dont il est impossible de se défaire. Toi, t'es parvenu à t'extraire du cercueil. T'as gratté la terre pour tirer ton corps hors du néant et retrouver un souffle de vie. Souffle vert, mystique, qui t'a offert une seconde chance. Des années plus tard, mais rien n'a changé. Toujours les mêmes monstres qui arpentent les rues et vident leurs chargeurs sur des âmes innocentes, des êtres au mauvais endroit au mauvais moment. Toujours ce clown maléfique qui provoque les larmes et les cris. Et toujours Robin. Equipier de la chauve-souris comme tu l'as été autrefois. C'est comme si le temps s'était arrêté à ta mort, les paysages se sont figés, les cauchemars n'ont pas pris fin. La seule chose qui a changé, c'est la vie de certains, comme Barbara. Fauchés par les erreurs des autres. Toi, pourfendeur de l'injustice, tu ne l'acceptes pas. Elle semble partager tes sentiments. La même douleur se lit dans son regard, elle fait miroir à la tienne. Pourtant, tu lui caches la vérité. Tu ne lui dis pas que tu t'es engagé dans une vendetta meurtrière et implacable. Violence nécessaire pour apaiser les maux et protéger les innocents. Une rage qui s'abat chaque soir sur les criminels, une ombre qui plane sur les toits de Gotham. Pas comme Batman. Non, loin de là. Tu commences à te faire un nom. Nom redouté des moins courageux, méfié des plus téméraires. Depuis ta confrontation réussie avec Black Mask, baron du crime et de la pègre, Red Hood est une figure nocturne qu'on préfère éviter de croiser une fois la nuit tombée. Ils te savent sans pitié. Quand tu pénètres quelque part, tu es le seul à en sortir. Barbara, elle ignore tout ça. Elle te voit dressé d'un costume marqué d'une chauve-souris rouge sur le torse, mais elle ne pose pas de questions. Parce qu'elle te fait confiance. Et en omettant de lui parler de la nature de tes actes, tu trahis cette confiance. Des retrouvailles salies autant par lui que par toi. A nouveau, tu marches dans ses pas. C'est son premier alias que tu utilises. Quand parviendras-tu à te débarrasser de sa présence ? Diana devait être celle qui te libérerait de tes chaines, mais elle est partie. Tu ignores si tu pourras un jour la resserrer dans tes bras. Cette souffrance là est pire encore. L'amour fait tout aussi mal que la vengeance. Tu as perdu l'un, et n'a pas obtenu l'autre. « Si, moi je le pouvais. J'aurais pu l'arrêter. » Si tu n'avais pas été tué par ce même monstre. La chaleur de ses mains réchauffe ta peau mais pas ton cœur. Rien ne t'ôtera de la tête que toi, t'aurais pu l'en empêcher. Ou du moins, tu l'aurais vengé. Comme tu as vengé cette jeune adolescente violée et humiliée, en jetant son agresseur par la fenêtre quand tu étais encore le jeune prodige. Les journaux te voient comme un justicier beaucoup trop brutal pour être considéré comme un héros. Et tant mieux, parce que ce n'est pas du tout ainsi que tu te vois. Mais ils ne savent pas, à quel point t'es bouffé. Bouffé de ne pas pouvoir sauver tout le monde.

Tu te relèves finalement, un sourire arraché face à son insistance. Visiblement, cette douche est primordiale. Tu ne te rends plus compte de ton état. A force, le rouge du sang et la poussière des lieux font presque partie intégrante de ton costume. « Très bien. Je vais prendre une douche, je reviens. » Je reviens. Tu insistes bien sur ces quelques mots. Pour elle, comme pour toi. Tu ne partiras plus. Tu ne l'abandonneras plus. Tu ne laisseras personne lui faire à nouveau du mal. Tu quittes sa chambre pour retrouver les couloirs de la maison des Gordon. Ils te paraissent beaucoup plus étroits, maintenant que ton gabarit s'est considérablement développé. Voilà une éternité que tu n'étais pas venu ici, mais les souvenirs suffisent à te guider à travers les pièces. Les tableaux n'ont pas bougé. Quelques photos ont été rajoutées. Tu t'attardes sur l'une d'elle, Barbara et son père. Elle est debout, ils sourient. T'as envie de frapper dedans, de briser le cadre et de laisser le verre écorcher ta peau. Epoque révolue. Quand tu pénètres dans la salle de bain, tu ôtes tes vêtements, les laisse tomber sur le sol, prenant malgré tout soin de ne pas laisser des tâches de sang sur le tapis. L'eau coule, sur ta peau, elle t'arrache un frisson. Elle n'est pas transparente, elle est rose. Tu te laves de tes crimes, laisse les deux liquides fusionner entre eux. Tu penses à Barbara, tu te demandes ce qu'elle ressent face à ce retour inattendu.  Et ce qu'elle pensera de toi quand elle saura ce que tu es devenu. Tu penses aussi à Diana, tout le temps, sans répit. Son image s'imprègne dans ton esprit, son visage se dessine devant tes yeux. T'aimerais tellement pouvoir la voir, savoir comment elle va. L'attente est insupportable. L'ignorance une torture. Tu coupes l'eau, éponge les goutte avec une serviette qui trainait non loin. Tu n'as pas d'autres choix que de renfiler ton pantalon, mais tu saisis un tshirt appartenant au commissaire Gordon sur le séchoir. T'es un peu serré, mais ça fera l'affaire pour la soirée. Tu plis le reste de tes vêtements, et retrouve Barbara dans la chambre, les cheveux encore humides. « Je me suis permis d'emprunter un haut à ton père. J'espère que ça ne le dérangera pas. » Tes rapports avec Jim Gordon ont toujours été un peu particulier. A la fois cordiaux, puisque tu étais un ami proche de sa fille, mais aussi conflictuels, suite à ton passé de jeune délinquant. Tu as croisé sa route plusieurs fois avant d'être recueilli par Bruce, et à chaque fois, c'était pour stopper tes bagarres ou examiner les scènes de tes larcins. « Tu veux qu'on regarde quoi ? » Regarder un film pour éviter certaines questions te semble être une bonne idée. Ton regard se pose sur les tranches des jaquettes de dvd qui trônent sur son étagère. « Surtout pas une comédie romantique. » En vérité, ta culture cinématographique est assez pointue. Tout comme tes goûts littéraires. Malgré tes notes médiocres et tes absences répétées à l'école, tu as toujours pris soin de t'instruire convenablement. D'une façon autodidacte, qui correspondait beaucoup plus à l'idée que tu te faisais de l'éducation. « Un film d'horreur ça te dit ? » Bizarrement, tu te marres plus devant un film d'horreur que devant une comédie. Mais peu importe ce que vous allez mettre ce soir, t'es certain de ne pas réussir à te concentrer dessus.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyDim 30 Avr - 17:49



 

   
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 Je lui lançais un dernier sourire avant qu'il ne sorte de ma chambre. Un souffle tremblant passa mes lèvres. Tout ça, c'était beaucoup trop pour moi. Je serrais les poings sur mes cuisses et fermais les yeux. J'avais besoin de cinq petites minutes pour moi. Je voulais calmer ma respiration. Calmer les questions qui ne cessaient de se bousculer dans mon esprit. Calmer le tremblement nerveux de mon corps.  Un nouveau soupir passa mes lèvres. Dans mon esprit, je comptais jusqu'à dix et recommençais. Petit à petit, mon cœur reprit un rythme normal. Son tambourinement s'apaisa. Je n'ouvris à nouveau les yeux que lorsque je me sentis à peu près en contrôle, maître de moi même. Mes yeux s'ouvrirent sur le vide de ma chambre. Le bruit de l'eau qui coule arriva jusqu'à mes oreilles. Je repris pied avec la réalité. Une fois que j'eus retrouvé tout mes sens, je raclais ma gorge. Le dernier geste pour retrouver ma contenance. Je ne bougeais pas pour autant. Je me contentais d'écouter. Les miaulements du chaton. La douche. Le cognement des gouttes d'eau sur le verre de mon vitre. Le bruit de ma propre respiration. Quelques secondes de plus et je bougeais. Je commençais par remettre mon arme à sa place avant de bouger les quelques affaires qui n'étaient pas à leur place. Je n'avais jamais été très désordonnée. Je devais avouer que je m'étais cependant laissée aller ces derniers temps. Depuis un an à vrai dire. Ranger en fauteuil était une tâche parfois ardue. Et j'essayais de la limiter au maximum. Mon père avait de toute façon descendu tout ce dont j'avais besoin. Tout ce dont je ne me servais pas ou plus était parti en haut de mes étagères. A commencer, par mes affaires de sport et toutes mes paires de Nike. J'en avais fait une sacrée collection. Une collection aujourd’hui bien inutile. Les mettre pour les mettre me faisait simplement mal au cœur. Alors je les avais recalé au rang des objets oubliés. Un jour peut être changerais je d'avis.

Je profitais que Jason soit encore dans la douche pour me changer. J'avais pris une douche ce matin. Je n'en avais pas besoin d'une autre. Je n'avais rien fait d'extraordinaire pouvant justifier une dépenses inutile d'eau. Ça coûtait cher et il n'y en avait pas assez pour tout le monde sur la terre. Et puis, la douche était aussi une corvée que je préférais éviter. C'était fatiguant et parfois difficilement faisable. J'avais plus d'une fois eu besoin de l'aide de mon père. Et ça avait été humiliant. Je n'allais pas tenter le diable et me retrouver dans une même position. Surtout lorsque Jason était le seul à pouvoir m'aider. J'enfilais à la va vite un autre tee-shirt pour la nuit.  Le tissu était abîmé. Le vêtement avait définitivement du vécu. Je ne savais plus depuis quand je l'avais. Mais il avait fait un bon bout de chemin avec moi. Je ne savais même plus si il m'appartenait. Après tout, j'arrivais encore à retrouver des affaires à Dick au milieu de mes fringues. Et pourtant, j'avais tout fait pour m'en débarrasser. Peut être que ce tee-shirt était le dernier survivant de ma rage après rupture. Qu'importe, je n'avais pas l'énergie pour le changer et le mettre à la poubelle. Et puis, le tissu était doux contre ma peau nue. De la douceur, c'était bien ce dont j'avais besoin.

«  Je me suis permis d'emprunter un haut à ton père. J'espère que ça ne le dérangera pas ». Mon regard se posa sur son visage avant de glisser vers le bas. J'haussais les épaules «  Tant que tu le déchires pas, ça devrait aller ». Il avait l'air un peu à l'étroit mais je ne dis rien. Ce n'était pas comme si 'avais autre chose à lui proposer en plus. Je pouvais pas lui passer un de mes habits. Même mes tee-shirts larges de concert seraient bien trop petits pour sa carrure. Jason n'avait plus rien de l'adolescent limite gringalet que j'avais connu. Il était deux fois plus grands et au moins quinze fois plus large.  Jason enfant, un cure dent, Jason adulte … pas un cure dent du tout. Jamais je n'aurais imaginé qu'il aurait pu prendre autant d'épaules et de muscles. Comment les avait il pris qui plus est. Encore une question que j'allais devoir poser un jour ou l'autre.  Le plus tôt étant le mieux. Il fallait juste que je trouve le bon moment à présent. « Tu veux qu'on regarde quoi ? Surtout pas une comédie romantique ». Un rire passa mes lèvres. «  T'as de la chance alors, c'est pas trop mon genre ». Ma vie amoureuse était loin d'être un conte de fées. Voir les happily ever after ne m'intéressait donc guère. « Un film d'horreur ça te dit ? ». «  J'ai Annabelle sur mon ordinateur si tu veux ». Les films d'horreurs pas vraiment ma tasse de thé non plus. J'avais une imagination fertile. Je me faisais donc rapidement peur. Avec quelqu'un d'autre dans la pièce cependant, ça devrait aller. Ce n'était pas comme si j'allais vraiment y prêter attention. Mon cerveau était déjà ailleurs. Concentré sur plus pressant. Je roulais jusqu'à mon bureau et débranchais mon ordinateur portable. Je le ramenais vers le lit et l'y posais. Avant de grimper dans ce dernier à la seule force de mes bras, j'attrapais mon téléphone. J'avais des pizzas à commander. Miaou le chat vint s'installer sur mon vente une fois que je réussis à arranger la partie basse de mon corps dans une position que je jugeais confortable. Je ne sentais rien alors le tout était d'être le plus normale possible. Satisfaite, je relevais le regard vers Jason. Je le trouvais à me fixer. Ou du moins à fixer mes jambes. Ouai le spectacle n'était généralement pas très joli à voir. Mes jambes ressemblaient à des jambes. Il n'y avait pas de cicatrices. Elle état ailleurs. Mais savoir que j'étais handicapée et le voir dans ces moments là étaient deux choses différentes. La première fois, mon père avait du quitter la pièce pour ne pas me montrer les larmes qui lui étaient soudainement montées aux yeux. «  Je te rassure, ça ne mord pas ». Une faible tentative d'humour. Je priais pour qu'il ne s'en aille pas. Je ne lui en tiendrai cependant pas rigueur. Je savais l'image que je renvoyais. Je le savais que trop bien.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptySam 6 Mai - 19:19


Barbara & Jason

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Ce semblant de réalité, c'est comme jouer un jeu. Prendre une douche dans cette endroit que tu connaissais si bien par le passé. Regarder un film, et prétendre que vous ne venez pas de vous retrouver il y a une heure. Faire comme si tu n'étais pas mort, comme si tu n'étais pas revenu à la vie. Barbara ne pose pas de questions, elle te laisse mener la danse. Par peur de trébucher ? Ou pour ne pas te brusquer ? Peut-être un peu des deux. Quand toi tu l'as mitraillé de questions, elle s'est contenté de te proposer une soirée avec elle, simple, comme avant. Toujours comme avant. Mais plus rien ne l'est. Tu ne sais plus si c'est pour toi ou pour elle que tu prétends. Si c'est pour te persuader que finalement, tu n'es pas une cause perdue, qu'il y a encore du bon en toi, et que ceux que tu aimais vont pouvoir t'aider à te relever. Ou si c'est pour qu'elle se sente mieux, raviver des souvenirs heureux pour oublier un peu la noirceur du présent. La présence de l'autre est apaisante, c'est de la morphine doucement injectée dans les veines. Diana est toujours absente, t'es toujours le Red Hood, tueur sans pitié, mais dans cette chambre tu n'es que Jason. Jason et Barbara, qui vont regarder un film d'horreur. Tu n'aurais jamais imaginé que ta soirée se déroulerait ainsi. Pas de cris, pas d'insultes. Sa réaction a été un véritable soulagement. Elle ignore encore beaucoup de choses sur ton retour, mais tu as au moins constaté que son affection pour toi demeurait inchangée. Elle ne t'a pas oublié. Mieux, tu lui as manqué. C'est exactement ce dont tu avais besoin ce soir. « Annabelle ? On dirait le nom d'une vache dans un pré. Unique amour de Georges, agriculteur de Smallville. » Tu ris doucement. Jamais entendu parler. Pour ta défense, ces dernières années ont été consacrées aux maitrises des arts ancestraux et autres techniques de combats. Ton quotidien était rythmé d'apprentissages des armes et de lutte au corps à corps. Tu te levais très tôt le matin, et te couchais très tard le soir. Ta discipline était de fer, bien que ce fut loin d'être le cas au début. Que ce soit à la Ligue ou chez Ducra, tu as eu beaucoup de difficulté à t'adapter à l'autorité. Comme avec Bruce auparavant. Tu étais doué, très doué dans ce qu'on essayait de t'enseigner, mais très mauvais pour obéir aux ordres. Et souvent, tu as été puni, ou de corvées humiliantes. Alors il est vrai que pour les films d'horreurs, ou tout autres films, tu n'es plus vraiment à la page. T'as un gros retard à rattraper. « Mais ça me va ! Je vais voir ce qu'ils produisent de nos jours. » Curieux, et toujours intéressé quand il s'agit de cinéma ou de littérature, tu ne réalises pas que ta remarque peut être dérangeante. Parfois, tu oublies que les gens ne sont pas toujours à l'aise avec ta condition. Parler comme un mort qui revient des enfers, c'est pas souvent bien accueilli.

Quand tu te retournes, c'est là que tu vois le tshirt qu'elle porte. Ton tshirt. T'avais oublié son existence. Mais tu te souviens encore parfaitement de quand tu en as fait l'acquisition. Le souvenir est gravé dans ta mémoire. La mort ne l'a pas effacé. C'était peu après avoir emménagé au manoir, Bruce a demandé à Alfred de t'emmener au centre commercial, pour refaire un peu ta garde-robe. Tout ce que tu possédais était usé, en piteux état, comme celui-ci maintenant. Vous avez passé l'après-midi là bas, à essayer des fringues, et même si ça ne t'enchantait pas plus que que ça de jouer les mannequins dans les cabines d'essayage, t'étais heureux d'être avec Alfred. Il t'a tout de suite mis à l'aise. Il a trouvé les mots pour que tu te sentes en confiance, et pour que tu ne sois pas gêné par tout ce que lui et Bruce t'offraient subitement. Tu n'avais rien, et voilà qu'on t'achetait mille et une choses. Tu ne l'a jamais remercié pour tout ce qu'il a fait pour toi. Pas eu le temps. Mais il n'est pas encore trop tard. A la remarque de Barbara, tu sors de tes pensées, et réalise que tu la dévisageais sans t'en rendre compte. Tu écarquilles les yeux et secoue la tête. « Oh non, je, c'est juste que c'est mon tshirt que tu portes. Je n'étais pas en train de te fixer, désolé. » Tu te sens idiot. Tu ne peux qu'imaginer à quel point c'est pénible pour elle de sentir le regard des autres sur ses jambes. Mais ce n'était pas le cas, et tu constates seulement maintenant qu'elle est installée sur le lit, l'ordinateur et le chat avec elle. « J'étais avec Alfred quand je l'ai acheté. Je me souvenais plus que c'était toi qui l'avais. » Tu n'en dis pas plus, pour ne pas replonger dans les souvenirs. Après lui avoir adressé un fin sourire, tu prends place à ses côtés, ne te sentant vraiment pas à ton aise avec ce haut trop serré. Tu gigotes, tes muscles sont beaucoup trop à l'étroit. « Barbara ... » L'inconfort te donne une idée. Et au son de ta voix, elle va probablement comprendre que ce n'est pas celle du siècle. Tu prends toujours ce ton là, quand t'es sur le point de faire une connerie. Et t'es persuadé qu'elle ne l'a pas oublié. Tu l'as trop souvent mise dans le pétrin pour qu'elle l'oublie. « Tu sais ce que j'ai toujours rêvé de faire ? Essayer un des uniformes de ton père. Avant qu'il ne devienne commissaire. Je suis sûr que ça m'irait super bien ! Bon, un peu serré, mais ça devrait passer. Je peux ? Il est pas là, il ne le saura jamais. » Bête rêverie d'adolescent que tu cherches à réaliser aujourd'hui adulte. Tu te raccroches à cette innocence. Mais n'est-ce pas le thème de la soirée, après tout ? Embrasser le passé pour mieux lui dire adieu. Se souvenir, se remémorer des beaux moments, pour pouvoir aller de l'avant.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyDim 14 Mai - 12:53



 

   
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« Oh non, je, c'est juste que c'est mon tshirt que tu portes. Je n'étais pas en train de te fixer, désolé ». « Ah oui ? ». Mon regard se baisse sur le tee-shirt ? Je le tire de mes doigts pour mieux l'observer. Alors comme ça il était à Jason. J'avais toujours pensé qu'il était à Dick. Mais c'était tout aussi bien comme ça. J'avais gardé un souvenir de mon frère perdu sans le savoir. Quelque part, cela me remuait le cœur. J'avais eu quelque chose à lui, un souvenir. Je chassais les larmes soudaines qui me montèrent aux yeux.  A croire que je n'avais pas encore pleuré toutes les larmes de mon corps. Pourtant, j'en avais laissé écoulé beaucoup dans la dernière heure.Le dernier mois. La dernière année. « J'étais avec Alfred quand je l'ai acheté. Je me souvenais plus que c'était toi qui l'avais ». «  T'as eu de la chance... il a survécu à mon nettoyage de printemps post rupture avec Dick ».  Je haussais les épaules, amusée quelque part par cette situation. Tant de choses auraient pu arriver. Mais malgré tout, il était resté en ma possession. Pour se retrouver là, à ce moment précis. La vie faisait parfois bien les choses. Parfois. « Si ça te dérange pas, j'aimerais bien le garder. C'est un bon pyjama ». Je me doutais qu'il n'en voulait pas vraiment. Le tee-shirt ne lui irait pas. Sa carrure n'était plus adaptée, même avec le tissu depuis longtemps détendu. Ceci dit, j'étais prête à lui rendre si il le voulait. Juste pas tout de suite. Me retrouver nue devant lui n'était pas une de mes priorités.

Je lui rendis son sourire. Je le laissais s'installer avant de lancer le film. Mon écran devint noir un instant. Le silence se fit pendant quelques secondes. Il ne dura pas. Il fut vite remplacé par le début de musique flippante qui allait bien avec ce genre de film. J'en eus un  léger frisson. « Barbara ... ». Je me tournais vers lui, sourcil levé. Je connaissais le ton de sa voix. Je pensais juste ne plus jamais l'entendre. Sans surprise, cela fut comme un coup de massue, une brique au fond de l'estomac. Nous avions loupé tellement de choses. Je ne pouvais m'empêcher de me demander ce que nous serions l'un pour l'autre si nous avions vécu toutes ces années côte à côté. Serions nous toujours amis ? Ou serions nous venu à nous détester ? Aurais je été là pour lui ? Je ne l'avais pas été cette nuit fatale. Pourquoi la suite aurait elle été différente. J'avais toujours eu l'impression de l'avoir laissé tomber. De ne pas m'être battue suffisamment. Certes, je n'aurais rien pu faire pour le sauver. A art Bruce personne n'avait jamais vraiment su où il était. Et lui était arrivé trop tard. Eut être aurais je pu le découvrir. Peut être aurais je pu faire plus. Vaincre là où Batman avait échoué. Nous n'en serions jamais rien. Ressasser le passé ne servait à rien. Néanmoins la culpabilité d'un cœur en souffrance était quelque chose qui ne se mettait pas facilement de côté. J'aurais toujours l'impression que sa mort était de ma faute. Toujours. Il était de ma famille. J'avais failli. C'était une conviction que je portais en moi depuis sa mort. Le voir là, en chair et en os face à moi, n'enlevait rien à mon fardeau. Nous partions tous notre croix comme on disait. La mienne commençait à être lourde. « Tu sais ce que j'ai toujours rêvé de faire ? Essayer un des uniformes de ton père. Avant qu'il ne devienne commissaire. Je suis sûr que ça m'irait super bien ! Bon, un peu serré, mais ça devrait passer. Je peux ? Il est pas là, il ne le saura jamais ». Je l’étudiais un instant, mon sourcil à présent perdu dans mes cheveux. Jason avait toujours été un personnage haut en couleur. Il était surprenant. Il était un paradoxe quasi parfait. L'enfant criminel qui rêvait de porter l’uniforme du policier. On ne faisait pas mieux que ça. «  Je décline toute responsabilité si il rentre et qu'il te voit dans son uniforme. J'espère que tu cours vite. Il te loupera pas». Mon père tenait à ses uniformes comme à la prunelle de ses yeux. Parfois j'avais l'impression qu'ils les aimaient plus que moi. Ils étaient beaucoup moins pénibles il fallait dire. Et moins bavards. Moins sujets à des sautes d'humeurs.

Je secouais la tête. De mes mains, je poussais Miaou sur le côté. Dire que je venais juste de m'installer dans mon lit. Une fois de nouveau coincée dans mon fauteuil, je mis l’appareil en marche pour sortir de la chambre. J'invitais Jason à me suivre d'un signe de l'index. Je m'arrêtais devant le placard placé dans l'entrée. Mon père rangeait toutes ses affaires ici. Je fis glisser les portes et farfouillais un instant dans les housses. Mon regard glissa sur Jason avant de retourner sur les étiquettes. «  Tiens, celui là devrait t'aller. Enfin … disons que tu ne vas pas accidentellement tout déchirer ». Je rajoutais un du moins j'espère à voix basse. Le remarque m'était  seulement destinée. Mon père ne serait pas ravi si il apprenait ce que nous étions en train de faire. «  C'est comme tu l'imaginais ? ». Un sourire se plaça sur mes lèvres lorsqu'il revint vers moi, engoncé dans l'uniforme une taille trop petite. «  Vous avez fière allure Officier Todd ». Je me moquais gentiment. Il n'avait pas l'air très à l'aise. Mise à part ça, ça lui allait plutôt bien. De toute façon, j'avais toujours eu un truc pour l'homme en uniforme. Surtout si ce dernier était moulant et fait de kevlar. Personne n'était parfait. «  Te baisse pas par contre... je crois que ça va craquer sinon ». 

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyMar 23 Mai - 18:44


Barbara & Jason

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L'information est lâchée, négligemment, comme si elle n'avait aucune importance. Elle et Dick, c'est désormais du passé. Leur histoire est une nouvelle page qui se déchire, et que tu roules en boule avant de la jeter au feu. Tu n'étais pas assez naïf pour t'imaginer que tout serait identique quand tu reviendrais, mais tu ne pensais pas voir les fondations s'écrouler. Il y a toujours eu de l'attirance entre Dick et Barbara. Tout le monde le savait, tout le monde le voyait. Ces deux là, c'était l'évidence. Et c'est peut être stupide aujourd'hui, mais il représentait pour toi un exemple à suivre, une image du couple que tu aurais souhaité connaître toi aussi. Tu t'es trompé. Tu ignores les raisons de la rupture, et tu ne vas pas les demander. Tu as assez fait de mal pour ce soir. Mais si tu ne vas en toucher aucun mot à Barbara, tu ne manqueras pas de le faire avec Dick. Non pas que leur relation te regarde, mais c'est avec beaucoup de colère que tu as constaté sa solitude. Elle est seule, tu le sens. C'est la première chose qui t'a frappé quand t'es venu. Avant même l'immobilité de ses jambes. Sa place est auprès d'elle, mais il n'y est pas. « Bien sûr que tu peux le garder ! Qu'est-ce que tu veux que j'en fasse ? » Tu souris, mais tu hausses également les épaules, perturbé par cette simple question. Est-ce parce qu'elle a l'habitude de voir tout ce qui lui tient à cœur être arraché violemment des mains, ou parce qu'elle s'imagine que tu es devenu plus sombre que tu ne l'étais déjà auparavant ? Cette soirée est à la fois perturbante et étrangement normale. Les sentiments d’antan se mêle à l'incompréhension du présent. C'est plus facile de regarder un film, ainsi, aucun de vous deux n'est obligé de poursuivre une conversation qui mènera peut être droit dans un mur. Tu n'auras pas à révéler que tu es Red Hood, et elle pourra conserver ses secrets. Pas de questions, pas de réponses gênantes. Et c'est avec nonchalance, que tu lui proposes d'égayer encore un peu plus vos retrouvailles. Tu chasses les mauvais esprits qui planent au-dessus de vos têtes avec le jeu. Des bêtises, plutôt. Comme tu avais pour coutume de faire, et qui te valait non seulement les remontrances de Bruce, mais aussi d'Alfred. L'enfant turbulent a grandit, mais il reste cet âme téméraire qui a besoin de saupoudrer sa vie d'adrénaline. De faire des choses insensées. Parfois dangereuses, parfois drôles. Ce soir, si ce n'est pas innocent, il y a peu de chances que ça tourne mal. Quand elle accepte, tu ne caches pas ton enthousiasme et saute aussitôt du lit. T'aimerais l'aider à en faire de même, mais t'as peur de l'humilier. Tu devines son exaspération d'être devenue la fille qui a besoin d'aide. Et tu n'aimerais pas te rajouter à la liste de ceux qui la regardent avec pitié.

Devant l’armoire, tu trépignes d'impatience. Ce rêve idiot de gosse est sur le point de se réaliser. Enfiler le costume du célèbre commissaire Gordon. Tu n'as pas été surpris d'apprendre qu'il était toujours un élément extrêmement efficace du GCPD. Tandis qu'elle cherche un costume qui pourrait contenir ta nouvelle masse corporelle, tu retires ton pantalon et le tshirt trop étroit pour toi. Tu ne rends pas compte, qu'ainsi te dévêtir sans la moindre retenue pourrait être gênant pour Barbara. Même si votre relation s'apparente à celle d'un frère et d'une sœur, le temps a passé, et ta morphologie a évolué. Elle ne t'a pas vu déshabillé depuis. Alors au cas où, tu te dépêches d'enfiler l'uniforme. Si le bas passe plutôt bien, tu peines un peu à fermer la veste. Les boutons menacent de craquer. Il serait préférable que tu ne pousses pas de trop grosses expirations. Et te voilà pris d'une nouvelle admiration pour les femmes de l'époque, contraintes de porter un corset. Après avoir ajusté le tout, tu prends la pose d'un fier officier de police. Et boosté par le compliment de Barbara, tu portes ta main jusqu'à ton front, pour exécuter le salut militaire. T'es serré, mais t'es satisfait. Tu souris comme un idiot. C'est donc ça ce qu'on ressent quand on est du bon côté de la loi ? Avoir été Robin était différent. Rien que le fait de porter en costume était un acte répréhensible. Sans parler du fait que tu n'étais qu'un mineur. Maintenant, les choses sont encore pires. Tu tues de sang froid. « Merci, mademoiselle Gordon. » Subitement, tu te jettes sur ton pantalon sur le sol. « Faut que tu prennes une photo ! Je veux un souvenir de ce moment. » Et pour l'envoyer à Diana. Mais ça, tu préfères ne pas encore lui en parler. Tu crains qu'elle ne finisse par l'apprendre d'elle-même, mais t'es pas encore prêt à lui confier ta nouvelle relation avec l'Amazone. Ce soir, il ne s'agit que de vous deux. Portable en main, tu lui tends pour qu'elle prenne la photo. Les poings sur les hanches, tu sors tout droit d'une publicité pour inciter les jeunes à s'engager dans la police. Après avoir approuvé le cliché, et encore tout excité, tu te baisses vivement pour ranger ton téléphone, et le drame se produit. Tu entends craquer. Une déchirure à l'arrière du pantalon. Pile au niveau des fesses. Tu ne bouges plus, effaré par ce qui vient de se passer. Quelle bourde. « Oh merde ... » Ainsi va s’achever ta seconde vie, étranglé des mains du commissaire Gordon. Tu aurais pu rester ainsi immobile pendant longtemps, horrifié, si la clé de la porte d'entrée ne venait pas de rentrer dans la serrure. « Oh merde ! » Aussi vif que Flash quand il s'agit de courir pour se sortir du pétrin, tu récupères tes fringues avant de partir te cacher dans la première pièce ouverte que tu trouves. En l’occurrence, le salon. Et c'est derrière le canapé que tu trouves refuge. Gérer des criminels psychopathes, pas de soucis. Confronter le père de ton amie, impossible. Maintenant, reste à Barbara de partir en mission exfiltration sans quand tu te fasses repérer. S'il te voit dans son uniforme, en plus déchiré, tu risques de passer un très mauvais moment. Et Barbara devra expliquer pourquoi un homme s'est faufilé chez elle en pleine nuit. Vous avez tous les deux beaucoup à perdre dans cette histoire.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyVen 26 Mai - 21:37





 
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Mes yeux s’agrandirent d'horreur. Le bruit avait rebondi sur les murs de l'étroit corridor dans lequel nous nous trouvions. Il était impossible à ignorer. Mon père allait me tuer. Cela en était fini de moi. Et de Jason également. On était tellement dans la merde. Si mon père s'en rendait compte du moins. Il fallait juste espérer que cela ne soit pas le cas. Évidemment, la chance n'allait pas être de notre côté. Nous n'avions jamais été chanceux. Il y avait qu'à voir nos vies. On était dans le pétrin jusqu'au cou. Et là on allait se noyer dans ce dernier. Mes yeux s'écarquillèrent un peu plus lorsque le bruit de la clé qui tourne dans la serrure se fit entendre. J'échangeais un regard à moitié affolé avec Jason. Je le regardais décamper sans rien dire, figée sur place. La porte s'ouvrit et vint taper directement dans les roues de mon fauteuil. La petite secousse me sortit de ma torpeur. «  Barbara chérie, qu'est ce que tu fais derrière la porte !? ». «  Ah pardon papa, je me pousse ! ». Après quelques ratés, je réussis à sortir de là. Mon père pénétra dans l'appartement. Il avait l'air tellement fatigué. A bout. Epuisé. C'était toujours là que son tempérament colérique se faisait connaître. Il n'était pas violent. Du moins pas avec moi. Jamais avec moi. Mais nous étions à Gotham... tout le monde avait son coté sombre. Celui qui n'en avait pas, n'avait rien à faire dans notre ville. Et d'ailleurs, il ne s'y sentirait pas le bienvenue. C'était certainement triste pour les étrangers. Mais c'était ainsi.  « Pourquoi tu fais cette tête ? ». «  J'ai perdu Miaou ! ». C'était la première chose qui m'était passé par la tête. Heureusement que mon père avait eu une dure soirée parce que sinon il aurait vu que je mentais. Il était très fort à ce jeu là. «  Je pensais sortir le chercher ». «  En pleine nuit ?  Non mais ça va pas ! ». «  Mais …. c'est un bébé ! ». Miaou profita de ce moment pour sauter sur mes genoux en miaulement. Je sursautais violemment surprise par l'interruption. Evidemment il fallait qu'il se montre. «  Ah bah t'es là ! Je t'ai cherché partout ! Vilain petit chat ! ». Mon père secoua la tête amusé.  Il se débarrassa de son manteau et de ses chaussures. Puis il s'étira. Je grimaçais en entendant son dos craquer. Il tapota sur mes cheveux roux avec un sourire.  «   Un thé ! Tu veux un thé ? ». Je l'avais dit trop fort. De manière trop précipitée. Même moi je le savais. Même moi je l'avais entendu. Je n'avais juste pas eu le choix. Il se dirigeais tout droit vers la cachette de fortune de Jason. «  Non merci, je vais regarder un peu la télé et allais dormir. Mais si tu veux je te sors la tisane du placard ». Mayday. Mayday.

«  A vrai dire, j'ai besoin de te parler de quelque chose. C'est important ». Mon père me regarde un instant avant de quitter le seuil du salon pour se diriger vers moi. «  Tout va bien ? ». «  Oui rien de grave. Thé ? ». «  Okay ». Mon père tourna le dos et rentra dans la cuisine. Je retins à peine un soupir de soulagement. J'espérais que Jason profite de son moment inattention pour se barrer de là. Il était de dos, il ne pouvait pas le voir. Du coin de l'oeil, je le vis sortir de derrière le canapé pour faire un repli stratégique dans ma chambre. Pas de crise ce soir. «  Alors de quoi tu voulais me parler ? ». A moins que celle là n'en soit une. Mon père n'allait pas lâcher l'affaire. Je le savais. Et plus j'allais tourner autour du pot, plus il allait devenir suspicieux. Sur le moment, je me maudissais. «  J'ai été prise à Harvard ».  Pas vraiment ce dont j'avais pensé parler mais pourquoi pas. Ce n'était pas comme si j'avais autre chose sous la main. Et puis ce n'était pas un mensonge. J'avais vraiment été prise à Harvard. Personne ne le savait. A part mon père à présent. «  Je savais même pas que tu avais candidaté... ».  «  Oui euh... j'ai pensé reprendre les études.. enfin les commencer même vu que j'ai jamais été à l'université. Alors j'ai candidaté à plusieurs formations et voilà. ». Mon père se laissa tomber contre son dossier. Jim Gordon était surpris. «  Désolée, je voulais pas le faire dans ton dos, mais je voulais pas rajouter un poids en plus si jamais j'étais pas prise, en plus je savais même pas si je voulais vraiment ça, vraiment c'était sur un coup de tête, mais plus j'y réfléchis et... ». «  Barbara mon dieu respire ! Je ne suis pas en colère, juste surpris. Agréablement surprise même. Je trouve que c'est fantastique ». «  Ah ? ». «  Je suis très fier, mon bébé va aller à Harvard ».  Je secouais la tête amusée malgré moi. «  Tu sais rien n'est fait » . «  Tu viens de me dire qu'ils t'ont pris ». «  Oui mais y'a un petit problème de taille....de montant même.... » . «  Combien ? ». «  Bien trop pour nous ...même avec l'argent que t'as mis de côté pour ma scolarité ».

L'argent jusqu'à présent n'avait jamais été un problème. Mais Harvard était un tout autre niveau de dépense. Je ne savais pas si 'javais envie de le faire passer par là. Rien que l'idée me rendait malade. Il travaillait déjà beaucoup trop. Une des raisons pour lesquelles j'avais longuement hésité avant de postuler. Je l'avais fait finalement parce que je n'y croyais pas trop. Le silence s'installa entre nous. Mon père se leva et vint s'agenouiller auprès de moi. Un sourire tendre fleurit sur ses lèvres. Il se releva un peu pour poser un baiser sur mon front. Il me promit de penser à la question. Je le savais capable de dire oui sans réfléchir. J'hochais la tête et le laisser regagner le canapé. Le danger était passé. Même si j'avais ouverte une autre brèche pour fermer la première.  Je lui souhaitais bonne nuit et guidais mon fauteuil jusqu'à ma chambre.  Je fus surprise d'y découvrir encore Jason. J'aurais pensé qu'il aurait fut les lieux. Il avait probablement tout entendu. Sa curiosité avait toujours été une vilain défaut. «  J'espère que tu sais coudre. Hors de question que je le fasse pour toi ». Surtout quand je ne savais pas faire.


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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyJeu 8 Juin - 23:53


Barbara & Jason

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C'est un peu délicat, d'être dans le salon de l'inspecteur de police à ta recherche depuis des mois. Un homme que tu as connu il y a bien longtemps, et que tu as appris à apprécier et à respecter. C'est un vilain pied de nez que tu lui fais. Red Hood, le justicier masqué qu'il recherche activement depuis ses premiers meurtres, est ici même, dans son salon, derrière son canapé, venu rendre visite à sa fille. Et porte son uniforme. Déchiré. Non, vraiment, il faut absolument que Barbara te sorte de ce pétrin. C'était comme prévu, une très mauvaise idée. Comme souvent dès que quelque chose te passe par la tête, t'as besoin de le faire, sans mesurer réellement les conséquences de tes actes. Parfois c'est seulement une petite déchirure au niveau du fessier, mais parfois ça peut aussi finir en bain de sang. On t'a souvent reproché de ne pas assez agir avec ton cœur, et de privilégier la colère. Mais c'est pas ce que tu viens de faire ? Céder à une lubie de gamin. Réaliser une envie que tu traines depuis ton adolescence. Malgré le désastre de la suite des événements, tu en tires une petite satisfaction. Tu entends l'échange entre Barbara et son père, à l'affût de la première occasion qu'elle t'offrira pour prendre la fuite. Déjà prêt à te hâter, tu attends le signal. Ce sale Miaou a pas voulu jouer les complices. Heureusement, elle finit par réussir à le trainer dans la cuisine. Dos au salon, c'est le moment ou jamais de déguerpir. Tes fringues à la main, tu sors de ta cachette pour rejoindre rapidement le couloir qui mène jusqu'à sa chambre. T'aimerais aller plus vite encore, mais le tissu serre tes membres et te contraint à réduire ta cadence. Par chance, tu atteins ton objectif sans trop d'encombre, et pousse un soupire de soulagement discret. Ce serait très bête de se faire choper maintenant, si proche du but. C'est quand tu es sur le point de définitivement t'éclipser, que tu entends la nouvelle. Wow. Babs acceptée à Harvard. T'es heureux, sincèrement, mais pas vraiment étonné. Elle a toujours été très brillante, bien plus que tu le ne seras jamais. Mais une ombre se dresse, et vient salir le tableau. L'argent. Les frais universitaires sont exorbitants, et les étudiants, pour parvenir à continuer leurs études, sont parfois contraints de s'endetter avant même de rentrer dans le monde du travail. C'est une dure réalité que tu trouves injuste, mais qui ne te concernait pas jusque là. Maintenant, tu te sens directement concerné. Elle a été prise à Harvard ! Bon sang, ce serait un tel gâchis de ne pouvoir s'y rendre à cause de soucis financiers. Très gros obstacle en soit, mais des solutions peuvent s'offrir à elle. Toi le premier. Toi, tu pourrais lui trouver l'argent nécessaire. Impossible que tu restes les bras croisés, à voir une telle opportunité lui échapper. Elle mérite de faire cette école. Elle mérite de réussir et d'obtenir le meilleur de cette vie qui ne lui a pas fait de cadeau. Cette satanée  roue doit finir par tourner.

Gêné d'ainsi assister à leur moment d'intimité, tu finis par regagner la chambre, attendant sagement qu'elle revienne. Tu en profites pour retirer l'uniforme et évaluer les dégâts. Bon, c'est déchiré, mais rien d'irréparable. Des coups de couteaux ont déjà causé des dommages bien plus conséquents à tes vêtements, et t'es toujours parvenu à les rafistoler. Avec un peu de chance, Gordon n'en saura même jamais rien. Quand finalement Barbara te rejoint, tu souris et hausse les épaules à sa remarque. « Je devrais pouvoir m'en occuper. » De toute façon, t'as pas vraiment le choix si tu veux éviter de mourir étranglé par les mains du commissaire. Cette soirée est décidément étrange. D'abord les retrouvailles, ensuite tout ça. T'es perturbé. Attiré par un passé réconfortant qui refait surface, et une réalité beaucoup plus sombre, tâchée de mensonges et de non-dit. Aujourd'hui tout est beau, mais qu'en sera t-il demain, quand il faudra lui avouer la vérité sur ton identité ? Quand elle apprendra que tu es devenu un assassin ? Pour le moment, tu préfères éviter d'y penser. La revoir est un moment trop précieux pour être gâché. « Alors, Harvard ? C'est génial. » Tu ne lui caches même pas ta curiosité. Elle te connait trop bien, ce serait vain. « Tu sais, l'argent, ça se trouve. Je peux t'aider s'il le faut. » T'espères ne pas être trop brutal, trop entreprenant dans ta façon de lui proposer ton aide. Mais c'est plus fort que toi, t'as besoin de te sentir utile. T'as pas été là quand le Joker sen est pris à elle, alors tu veux répondre présent pour tout le reste. Sans lui mentionner que l'argent que tu pourrais récolter, serait originaire de bandes mafieuses exécutées préalablement par tes soins. Sac de billets verts que tu rapportes parfois chez toi, et qui aide à payer le loyer. Mais qu'importe, non ? L'important c'est qu'elle puisse poursuivre ses études coûte que coûte. Tu n'as pas eu cette chance, mais elle peut l'avoir. Elle peut réussir là où vous avez tous échoués. T'as malgré tout la sale impression de t'immiscer dans sa vie privée, sans en avoir forcément le droit. Tu viens à peine de refaire irruption dans son quotidien, après avoir été tué et ramené à la vie. C'est peut-être un peu beaucoup pour une seule soirée. Au moins, tu lui as clairement dit que tu serais là en cas de besoin. L'information est passée, maintenant, c'est à elle d'en faire ce qu'elle veut. « Est-ce que je peux dormir ici ce soir ? » T'as pas envie de rentrer à Métropolis. Pas envie de retrouver un appartement vide, et de subir encore une nuit l'absence de Diana. T'es fatigué, épuisé par cette souffrance omniprésente. La compagnie de Barbara ce soir pourrait t'être bénéfique. Tu ne veux pas être seul.
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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyVen 9 Juin - 22:12





 
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«  Alors, Harvard ? C'est génial. Tu sais, l'argent, ça se trouve. Je peux t'aider s'il le faut ». «  Interdiction d'aller piquer dans le compte en banque de Bruce ! Je te vois venir ! ». J'étais de plus persuadée que mon père se chargerait de le faire pour deux. Ou peut être pas, il était certainement trop fier pour cela. Après, je ne sous estimais pas sa capacité à tout faire pour moi. Il mettrait de côté sa fierté pour moi. Il ferait tout pour moi. Il me l'avait prouvé à maintes reprises. Je me souvenais lui avoir demandé enfant pourquoi il faisait tout ça. Il n'y était pas obligé. Il avait ri. Puis, il avait passé ses doigts dans mes longs cheveux roux. Sa réponse avait été simple et courte. Parce que tu es ma fille qu'il m'avait répondu. Cela m'avait fait froncer les narines et plisser la bouche. J'étais trop jeune pour comprendre. Maintenant je comprenais mieux. Je savais néanmoins que je ne comprendrais réellement toutes les implications de cette phrase lorsque j'aurais des enfants à moi.... Une possibilité qui semblait bien comprise. Je ne savais pas si je pouvais avoir d'enfant dans mon état. Je ne savais même pas si je pouvais faire ce qui venait avant. Encore une chose que le Joker m'avait volé. Je n'y avais jamais pensé. A avoir des enfants. J'avais été trop occupée. Peut être n'en aurais je jamais voulu. Mais je n'avais juste plus le luxe de me poser la question. Je n'avais probablement plus l'option. C'était plus cette perte de chance probable qui était dure à avaler. «  C'est gentil de proposer mais je me débrouillerais ». C'était mon idée, ma responsabilité. Si je devais aller à l'université ça serait par mes propres moyens. Sinon tant pis. «  Et parle moins fort, il va t'entendre sinon ». Je baissais moi même le ton de ma voix. Mon père avait peut être vieilli mais il avait encore une très bonne ouïe. Une trop bonne ouïe même. C'était un vieux renard. Un vieux renard plein d'expérience. Il pouvait être en ce moment même derrière la porte entrain de nous écouter. Cette idée me fit froncer les sourcils. Je retournais plaquer mon oreiller contre le bois. Je n'entendis rien à part les sons étouffés de la télé. Il allait sûrement s'endormir devant dans peu de temps. Il faisait toujours la même chose. Il mettait une émission, s'endormait devant , se réveillais deux heures plus tard et allais rejoindre son lit. J'avais bien essayé de le faire aller se coucher avant de s'endormir. Rien n'y avait fait. Il avait pris une vilaine habitude.

« Est-ce que je peux dormir ici ce soir ? ». Je me retournais assez surprise. Je ne m'étais pas attendue à ce qu'il souhaite rester. Un élan de panique me serra le cœur. Il ne pouvait pas retourner dormir sur le canapé. Et je ne pouvais pas le faire dormir par terre. Il ne restait que mon lit. Je n'avais pas dormir en compagnie de quelqu'un depuis... depuis ce fameux jour. Et même avant ça en fait. Dick était déjà parti à l'époque. Non pas que nous dormions souvent ensemble avec nos horaires respectives. Il y en avait toujours un dehors à vadrouiller sur les toits. Quand ce n'était pas les deux. «  Euh..oui tu peux rester ». Je grimaçais face à ma réponse éloquente. Ce n'était pas l'enthousiasme qui m’étouffait. Non pas que j'avais peur de lui. Ou de sa réaction. Il avait déjà vu l'immobilité de mes jambes et n'avait rien dit. Il s'était juste focalisé sur mon tee-shirt. Son tee-shirt. C'était de moi même que j'étais effrayée. Mes nuits étaient mouvementées. Les cauchemars étaient omniprésents. Je ne savais pas ce qu'il avait vécu. Je ne savais pas comment il avait survécu. Que se passerait il si je le forçais à revivre ces choses là sans le savoir ? Peut être aurais je lui demander finalement. Je n'avais pas voulu saccager ce moment mais peut être aurais je du. «  T'as pas intérêt à piquer toutes les couvertures ou à prendre toute la place ». Je le menaçais du doigt. «  Je peux pas te donner un coup de pied, mais je peux encore donner des baffes. ». Ce trait d'humour totalement noir me détendit. Bizarrement. Je n'aimais pas vraiment plaisanter sur le sujet. Sauf si mon but premier était de rendre mon interlocuteur désagréable. Là j'avais juste besoin de penser à autre chose pour ne pas céder à nouveau à la panique. Une crise par soir. C'était bien suffisant. « Puis je mords ». Je hochais la tête pour lui montrer à quel point je pouvais être sérieuse. Mon lit, mon territoire. «  Par contre, j'ai rien de plus confortable à te passer ». Mes épaules se soulevèrent. «  Pas question de dormir tout nu non plus je te préviens. Je suis une fille respectable ». Avec un dernier sourire amusé, je me hissais dans mon lit. Moi par chance, j'étais déjà en pyjama.  Je m'arrangeais. Une fois satisfaite, je tirais la couette jusque sous mon menton. Oui j'étais ce genre de personne. Un vrai blanket burrito. Mon regard se posa sur lui. Il n'avait plus qu'à éteindre la lumière et me rejoindre. La pièce fut bientôt plongée dans le noir. Seule la lumière de mon Téléphone lui permis de trouver son chemin jusqu'à mon lit sans broncher.  Le lit s'affaissa lorsqu'il s'installa. Je dus me réarranger.  La manœuvre m'amena un peu plus près de lui. Je me figeais. Je n'osais bouger. Je ne voulais pas qu'il le prenne mal. J'avouais cependant que ça me mettais mal à l'aise. Je raclais ma gorge et fis comme si de rien n'était. Le fait de me plonger dans mes messages, les dernières news mondiales et autres réjouissances sur mon téléphone m'aida. C'était mon petit rituel du soir. Je parcourais la toile sur ma petite machine. Je me tenais toujours informée, de tout. «  Bonne nuit Jay » . Je laissais mon écran s'éteindre et je fermais les yeux. J'attendis Morphée pendant ne demi heure. Rien ne se passa. Tout cela était trop étrange. Je gigotais. Poussais un soupir. «  Tu me raconteras un jour ? ». Le ce qui t'es arrivé resta un suspens. Dans la pénombre, j'avais finalement eu le courage de demander. A demi mots. Je ne forçais à rien. Un jour ce n'était pas maintenant. Je lui signalais juste que je n'avais pas oublié. Finalement, Morphée fit son apparition et m’amena au pays des songes.

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Jason Todd


Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptyVen 7 Juil - 21:07


Barbara & Jason

Ghosts don't haunt us. That's not how it works. They're present among us because we won't let go of them.


Tu ressens sa gêne, quand tu lui demandes de rester ici ce soir. Tu sais que c'est trop tôt, trop précipité. Mais tu ne peux te résigner à rentrer chez toi. Chez vous. Sans elle. A sentir son odeur dans les draps, sans qu'elle ne soit à tes côtés. C'est trop dur. Est-ce que cela fait de toi un égoïste, que de demander cette faveur à Barbara, qui vient tout de suite de retrouver son frère décédé. Elle n'a peut-être même pas encore réalisé que c'était toi, que tu étais bien là, bien vivant. Demain matin va être décisif. On dit que la nuit porte conseil, mais elle peut aussi faire basculer une situation. T'aimerais pouvoir fuir, quitter sa chambre, te faufiler par la fenêtre où tu es entré, mais tu ne peux pas. T'as vraiment besoin d'elle. Besoin de ta sœur. D'une présence réconfortante pour faire taire les mémoires du passé. Pour essayer de ne pas penser à Gotham, et de ce que tu as perdu une fois les olympiens disparus. Tu te frottes la nuque, mal à l'aise, hésitant presque à prendre la fuite pour la laisser tranquille. Mais ses traits d'humour viennent détendre une atmosphère un peu tendue. Tu t'es tellement focalisé sur tes propres problèmes, que tu n'as pas réalisé les siens. Dormir avec un homme, dormir avec quelqu'un simplement, peut-être que c'est trop tôt pour elle. Qu'elle n'a pas envie de se dévoiler aussi intimement. Son accident a changé beaucoup de choses dans son quotidien, des choses qu'elle n'a pas forcément envie de partager avec toi. « Je serai sage, promis ! » Tu n'es pas certain de dormir. C'est même peu probable. Parce que ton sommeil est léger, alimenté par des cauchemars terrifiants, mais aussi parce que tu refuses de lui faire subir ça. Tu préfères te priver de repos que de l'impliquer dans tes terreurs nocturnes. Tout ce que tu veux, c'est ne pas être seul. Peu importe le reste.  « Je vais dormir en boxer, si c'est ok pour toi. » Tu ne voudrais pas lui imposer, ce serait un manque de respect, sachant qu'elle accepte que tu te joignes à elle dans le lit. Une fois certain de son approbation, tu te défaits de ce tshirt beaucoup trop petit pour toi, et éteins la lumière avant de te glisser sous les draps. Le malaise est palpable. Comme si vous évitiez de trop bouger pour ne surtout pas vous frôler. Pourquoi ? C'était pas aussi compliqué avant. Peut-être parce que vous n'étiez que des gosses. Le petit garçon est devenu un homme, et la petite fille est devenue une femme. « Bonne nuit, Barbara. » Quelle nuit étrange. Où tout est pareil et différent. Comme elle, tu ne parviens pas à trouver le sommeil, perturbé. Tu ne le cherches même pas. Trop occupé à lutter contre ces images sordides qui parasitent ton esprit. Comme toutes les nuits. Mais avec elle à tes côtés, là est tout l'intérêt, tu te sens plus fort. T'as moins cette envie de pleurer, et de hurler à la terre entière à quel point c'est injuste d'avoir trouvé l'amour de sa vie et de le perdre aussi rapidement. Elle reprend la parole, incapable de lâcher prise, d'autoriser Morphée à l'emporter. Tu devines aisément que c'est à cause de toi. Et la question qu'elle te pose ne laisse aucun doute. Evidemment, tu la comprends. Elle dort avec son frère qu'elle pensait décédé encore hier. « Oui, bien sûr. » Tu fronces les sourcils, cherchant déjà la meilleure façon de lui apprendre la vérité. Talia, le puits, la Ligue, le tour du monde, Red Hood, Diana. C'est beaucoup. Trop ? « Je t'en parlerai, c'est promis. » Mais c'est trop tôt. Et tu ne veux pas ébranler son monde encore plus. Ton retour de ce soir, c'est déjà bien assez. Le restera attendra le bon moment.

L'heure a défilé sous tes yeux. Tu as vu le réveil numérique sur sa table de nuit afficher la folle course des heures, pendant un très long moment, avant de finir par t'endormir. Incapable de lutter contre tes paupières qui te suppliaient de ne plus résister. Mais le repos a été de courte durée. En aucun cas réparateur. Tu t'es doucement réveillé quand t'as commencé à sentir cette sensation étrange, ce frôlement près de ta jambe, qui a remonté jusqu'à un endroit qu'une sœur ne devrait surtout pas toucher. Pendant quelques secondes, encore à moitié endormi, tu n'as pas réalisé ce qu'elle était en train de faire. Jusqu'à ce que l'emprise soit plus franche, et ne laisse aucun doute sur ses intentions tendancieuses. Bordel de merde. D'un bond, tu sors de lit, t'extirpes des draps et de sa main baladeuse. « Barbara ! » T'aimerais crier plus fort, mais tu ne veux surtout pas prendre le risque de réveiller le commissaire Gordon. Comment réagirait-il s'il voyait un homme en boxer dans la chambre de sa fille adorée ? « Tu viens de me tripoter ! » Ta voix s'étrangle, à mi-chemin entre le chuchotement et le hurlement. C'était forcément un accident. Ça ne peut pas être volontaire. Votre relation n'a jamais été comme ça. Mais si elle met la main au paquet de tous les gens avec qui elle dort, tu comprends qu'elle devienne réticente à l'idée. Tu caches d'ailleurs cette fameuse zone, perturbé par ce réveil un peu brutal et … inattendu. « Tu m'as touché … tu sais. Ce que tu ne devrais jamais toucher ! » Ni aujourd'hui, ni demain !
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
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x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: all we ever have is now | Barbara & Jason   all we ever have is now | Barbara & Jason EmptySam 8 Juil - 11:35





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Barbara & Jason
«  Barbara ! ». Je sursautais. L'accent paniqué de sa voix finit de me sortir de mon demi sommeil. Il y avait toujours un moment dans la nuit où je flirtais avec cette état de semi conscience. Un rien pouvait alors me réveiller. «  Quoi ? ». J'employais le même ton que lui. Que se passait il ? Qu'est ce qu'il avait vu ? Est ce que quelque chose de grave arrivait ? Mon père était il en danger ? Des milliers de questions fusèrent dans mon esprit alors que je me relevais péniblement en position assise. Je faillis d'ailleurs basculer de mon lit pour me retrouver par terre. J'étais plus près du bord que je ne le pensais. Et je n'avais pas de jambes pour me rattraper. Juste mes bras. J'exerçais un contre poids pour rester à ma place. Je n'avais pas envie d'embrasser le sol. C'était un amour douloureux. Surtout pour moi. « Tu viens de me tripoter ! ». «  De quoi ? ». Je demandais sans comprendre. Mes yeux tentaient encore de s'habituer à mon environnement. La nuit était encore bien avancée. Tout était noir. Sombre. Les rideaux tirés ne laissaient pas rentrer grand chose comme lumière. Cela ne m'étonnait guère. Je ne dormais plus beaucoup. Mes nuits étaient souvent entrecoupées. Pour ne pas dire inexistantes. « Tu m'as touché … tu sais. Ce que tu ne devrais jamais toucher ! ».

Je restais un instant sans comprendre, à le détailler. Ou a détailler les contours de sa silhouette. Je fronçais les sourcils. De quoi diable me parlait il ? Mon esprit encore embrumé de sommeil avait du mal à faire les connexions. «  Je t'ai touché ? ». Je répétais bêtement.  Sur le moment j'eus envie de dire et donc?. je voyais pas en quoi c'était dramatique. Il dormait dans mon lit. Il était normal que je le frôle en dormant. Je ne voyais pas ce qu'il y avait d'étrange à ça. Est ce que c'était parce que j'étais la moitié de moi même que cela le répugnait ? Je m'en énervais presque, soudainement vexée. Je me renfrognais en plissant le nez. Les coins de ma bouche tombèrent. «  Si ça te dérange tant que ça, t'as qu'à dormir par terre ». Ma voix était sèche. Non mais quel culot. Cela m'apprendrait à lui ouvrir les portes de mon chez moi. Jason n'avait jamais été le batboy le mieux éduqué. Clairement, le temps n'y avait rien changé. «  Non mais vraiment Jason ….. Oh ! ». La lumière se fit d'un coup. Mon cerveau finit par se brancher et remonta le fil des événements. Mon visage s'empourpra lorsque je comprenais enfin le sens de ses paroles. «  Ah …. pardon ». Que pouvais je dire d'autre ? Malgré moi, mes lèvres commencèrent à trembler. J'éclatais d'un rire mal contenu. Je tentais de le retenir du mieux que je pus. Rien n'y fis. Je m’étranglais sur mon hilarité. Mon fou rire gagna en puissance et je l'étouffais dans mon coussin. Si je réveillais mon père maintenant, nous étions foutus. On aurait du mal à expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvions. Le c'est vraiment pas ce que tu crois n'aurait aucun effet et Jason se ferait reconduire dehors par l'oreille. «  Désolée, désolée ». Je me calmais progressivement.  Je le regardais, lui et sa posture défensive.

«  Je t'assure j'ai pas fait exprès ! Tu peux te détendre. » Chose qu'il ne semblait pas avoir envie de faire. J'étais beaucoup moins choquée que lui par la situation. Peut être parce que je ne me souvenais pas de ce petit dérapage. Mon subconscient avait agit de lui même. Je me demandais furtivement de quoi j'avais bien pu rêver. Si j'étais en train de rêver d'ailleurs.  Un son remonta le long de ma gorge. Il était mieux que je ne sache pas. La dernière personne avec qui j'avais été intimement proche c'était Dick. Je n'avais pas envie de penser à ça. Pas envie de penser à lui.  Avec un soupir, je me retournais et lui tournais le dos. Je n'avais pas eu envie d'y penser mais maintenant je ne pensais qu'à ça. Je savais que le reste de la nuit était un lointain souvenir. Le sommeil allait m'échapper. Au moins Jason pouvait se recoucher tranquille. Moi consciente, il ne lui arriverait rien de la sorte.  Sa vertu était saine et sauve. Les yeux fixés au loin, il ne me restait plus qu'à attendre le lendemain. Après tout, demain était un autre jour.

THE END

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