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 in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams

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Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptyDim 6 Aoû - 21:25

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kyle & barbara & joker
••••

Deux jours que je travaillais pratiquement non stop. Les conversations de la police passaient sans discontinuité ans mes oreilles. Le nouveau programme de surveillance que j'avais installé n'avait pas arrêté de fonctionner depuis que je l'avais lancé. Je fonctionnais avec zéro heures de sommeil et bien trop de soda. J'étais même passé au café pour me maintenir éveillée. Je savais que ce n'était pas bien. Je savais que j'avais besoin d'aller me coucher. Mais les cauchemars étaient trop présents. Trop vivaces. Ils m'emplissaient d'un désespoir que sur le coup je n'arrivais plus à combattre. Je m'étais interdit de dormir. J'avais fait semblant lorsque mon père était venu vérifier si je prenais suffisamment soin de moi. Même mes médicaments étaient oubliés sur un coin de mon bureau. La douleur me maintenait éveillée. Les élancements qui remontaient le long de on dos jusqu'à envahir mes omoplates étaient une force qui me maintenait focalisé sur mon objectif. Un objectif dangereux. Fou même. Tout à fait à l'image de l'homme que je recherchais. Si je pouvais appeler ça un homme. Le joker semblait avoir depuis longtemps perdu ce statut. Même physiquement, il ne ressemblait plus à grand chose. Sauf au montre qui hantait mes cauchemars. Son rire, sa voix, son odeur, la blancheur de son teint, ses doigts sur ma peau... tout me revenait en permanence. Tout tournait en boucle comme un vieux disque rayé. Un ou deux mois auparavant, je serais resté en boule à me morfondre. Aujourd'hui, je voulais le trouver. Je voulais le confronter. Je voulais planter mes yeux dans les siens. Pour faire quoi, je n'en savais rien. Mon cerveau n'était pas allé jusque là. Mon plan n'était pas construit pour aller jusque là.

Il semblait cependant avoir disparu de la surface du globe. Impossible de mettre la main sur lui. Un léger cri de frustration remonta le long de ma gorge puis s'échappa d'entre mes lèvres. Intérieurement, je bouillonnais d'une rage mal contenue. Extérieurement, je tremblais sous cette même pression. J'étais agitée. J'avais du mal à me contrôler. Mes exercices de relaxation ne faisaient plus effet. Mon mal de crane s’amplifia. Je serrais mes points contre les accoudoirs de mon fauteuil. Je fermais les yeux. Derrière mes paupières closes, mes prunelles continuaient de bouger. Je lâchais un nouveau grognement. Je portais finalement mes doigts à mes yeux pour retirer mes lunettes. Mon front se posa sur le dos de ma main. Je restais comme cela un moment. A écouter le silence et le bruit de mon cœur dans ma cage thoracique. Parfois, j'avais l'impression de n'entendre que lui. Un ping me fit cependant relever la tête. Mes lunettes à nouveau sur le nez, je pianotais sur mes claviers. J'avais acquis pas mal de matériel dans les dernières semaines. Les colis à la chaîne rendait mon père fou. Pour lui , ce n'était que mon nouveau système de jeu vidéo. Pour moi, c'était le début de toute autre chose. Le début de mon renouveau dans un sens. J'avais promis à Bruce après tout. L'aider m'avait fait réaliser que j'étais plus que ce que je pensais. Et il avait eu raison. Mais ça je n'allais pas lui avouer. Il y avait certainement beaucoup à dire à propos de mon égo.

Ma surveillance avait finalement porté ses fruits. Après 48 heures de recherche, j'avais fini pour le trouver. Je regardais un instant le point le représenter clignoter. Sa funhouse. Cela ne me surprenais guère. Il  venait de rentrer au bercail. Ce qui voulait dire que c'était l'endroit où j'allais me rendre. L'idée était plus que dangereuse. Mais je m'en fichais. J'avais besoin de ça. Et puis, il n'avait pas l'air très accompagné. Évidemment, cela ne changeait rien. Il était lui et j'étais moi. Avec toutes les limitations que ça impliquait me concernant. Je n'eus pas besoin de beaucoup de préparation. Par conséquent, je me retrouvais bientôt dans la rue. L'absence de mon père – encore et toujours au boulot- était une aubaine. Retrouver amusement mil fut long et fastidieux mais j'y arrivais. Et cela sans que ma détermination ne faillisse. J'avais eu tout le temps de rebrousser chemin. De m'interroger sur la stupidité de tout ceci. On allait pas se mentir, c'était très con. Pire que ça même, mon le vocabulaire me manquait. Statistiquement parlant, il y avait très peu de chance que j'en ressorte vivante. Je me jetais littéralement dans la gueule du loup. C'était pas les trois batarangs et la petite bombe de fumée que j'avais retrouvé qui allait changer quelque chose. Ma survie dépendait du bon vouloir de mon bourreau. Était il seulement mon bourreau quand je le provoquais de la sorte ? Probablement que non.

Sourcils froncés, je continuais mon avancée jusqu'à arrivée là où je voulais. «  Joker ! Sors de là ! ». Je n'avais pas vraiment besoin d'en faire plus. Il savait que j'étais là. Certainement depuis que 'javais passé l'entrée du parc. Voir même avant. Avec lui, on était jamais sur. Il en avait les moyens. Ça je le savait. Sa curiosité ferait le reste. Je repoussais toutes les pensées néfastes qui menaçaient de m'envahir. Je ne m'étais pas retrouvée devant lui depuis cette fameuse soirée. Mais il n'avait jamais quitté mes pensées. Je tremblais. De peur. De rage. De haine. De terreur. Mon visage était dur mais en vérité je n'en menais pas large.

••••

by Wiise


Dernière édition par Barbara Gordon le Mer 13 Sep - 13:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptySam 2 Sep - 0:31

In the pocket of my jeans, are only coins and broken dreams
   The serenity of suffering •••Comme le temps passait vite, c’était comme si les nuits et les jours n’existaient plus et que chaque journées s’enchaînaient inlassablement à une vitesse incroyable. C’est ce que ressentait le plus grand criminel de Gotham City, qui pianotait sur l’accoudoir de son vieux fauteuil crasseux. Tout était intense, tout était rapide et tout n’était que plaisir, il tirait les ficelles de tout ce qu’il entreprenait, ne semblait pas pouvoir être stoppé dans sa cavale meurtrière et sordide. Il jubilait et son sourire semblait comme marqué au fer rouge sur son visage.
Il avait fait le choix de passer inaperçu pendant quelques temps, après avoir été très actif, il s’accorda quelques vacances de méditations, se refaire des idées, se faire ‘oublier’ même s’il était difficile pour la population de zapper un tel cas. Cela permettait à ses partenaires de jeu de se remettre de leurs émotions, de chercher d’autres idées pour l’attraper et, lui prenait ce temps précieux pour faire une mise au point. Devenir l’ennemi public numéro un n’était pas de tout repos et nécessitait une certaine organisation, il fallait toujours être au courant de qui était devenu son ennemi et qui, pouvait éventuellement vous en vouloir.

C’était par un rire macabre que le Joker commenta sa pensée : il y avait tellement de monde qu’un annuaire n’allait pas suffire.

Cependant, le criminel se languissant de son cher et tendre qui ne s’était pas manifesté dernièrement et qui, ne s’était pas inquiété de l’absence de celui qu’il rêvait de voir éternellement sous les barreaux. Un manque de vitamines ? Non, juste un manque de manifestation, trop d’occupations, ah, voilà que leur couple souffrait d’une tare récurrente dans un vieux couple comme le leur : surbookés par le quotidien. Le Joker se sentait alors comme la vieille femme au foyer qui attendait patiemment le retour de son homme qui, après avoir fait son travail s’amusait allègrement avec d’autres. Les autres n’étaient cependant ‘que’ les autres criminels de Gotham et de ses alentours mais, que notre cher Batman ne s’inquiète pas, son brave camarade n’allait pas tarder à lui pondre une autre idée bien dégueulasse qu’il aura mis du temps à méditer.
Perdu dans ses pensées malsaines, le Prince du crime ne nota pas la présence inattendue de l’un de ses sbires qui tentait en vain d’attirer son attention. Le regard du criminel s’arrêta un instant sur l’homme, il resta quelques secondes à l’observer sans rien dire avant de sourire de plus belle et d’ajouter d’un ton mielleux :

« Que me vaut cette visite, mon petit Danny ? »
Tout faisait peur chez lui, son visage lacéré, ses cheveux d’un vert passé, son index sous son menton, son costard vieillot et surtout son sourire qui transpirait le psychopathe. Son sbire qui attendait gentiment sur le pas de la porte s’avança et montra une photographie à son grand patron.

« On a vu cette gonzesse paumée dans les rues non loin d’ici, bon, on s’est dit avec les gars que ça risquait rien mais elle à l’air de vouloir venir par là et, vous qui la connaissez bien, ce serait pas ... » « Barbara Gordon. » Le sourire du Joker s’agrandit encore plus, il prend la photographie entre ses doigts et l’observe longuement. Il n’avait pas vu Barbara depuis la nuit où il l’avait gâtée d’une balle dans l’abdomen, il se rappelait de son visage, sa peau blanche et ses cheveux roux, son regard d’un bleu angélique. Il saurait la reconnaître parmi une centaine de jeunes femmes, après tout, ils avaient vécu quelque chose de profond ensemble ? Lui était son bourreau, elle se rappellera à tout jamais de lui et sûrement qu’elle avait une pensée pour cette ignoble personne une fois par jour. Au cas où, elle n’avait qu’à regarder ses jambes glacées, immobiles et insensibles. Lui ne l’oubliait pas juste parce qu’elle était son dernier outil pour semer le chaos, il l’avait détruite juste à cause de son père, il l’avait utilisée pour détruire son père et, tout ça afin d’émietter la carcasse solide de la Chauve-souris. Mais un jour, il finira par l’oublier.
Il ria rien que d’y penser et, ce fût comme une évidence que ce soir il allait enfin la revoir pour de vrai. Que lui était-il arrivé ? Enfin arrivait le moment où la victime ressassait le passé, ne pouvait dormir et était hantée par le traumatisme ? Alors elle voulait venir se tester, revenir sur les lieux du crime ou, plus fort encore, se confronter au tortionnaire. L’observer, le sentir, recroiser ce regard pervers qui n’avait pas versé une larme et n’avait pas cligné quand le coup fût tiré. L’apathie totale, c’était sûrement le plus incompréhensible pour l’esprit généralement sain de la victime.

Ils étaient à tout jamais liés et, vu la détermination de la jeune femme il allait faire parti intégrante de sa triste vie. Le Joker ressentait une certaine fierté au fond, elle n’était d’aucun risque pour lui vu qu’il n’avait aucune crainte, le tuer la réconforterait quelques temps et arrivera les remords d’être descendu aussi bas que lui. Alors que la confrontation entretenait une certaine animosité entre les deux personnes, qui aime bien châtie bien.

Ce furent les appels de ses hommes qui annoncèrent l’arrivée de l’innocente petite victime, le Joker trépignait de se retrouver face à elle et, se pressa pour descendre de son bureau. Il demanda à ses sbires de ne faire aucun bruit et surtout, de ne jamais passer la porte, il souhaitait s’entretenir en tête à tête avec elle, il était toujours bon de se remémorer de vieux souvenirs entre potes.

Comme un comédien arrivant sur scène, le criminel arriva face à la jeune femme et s’exclama, les bras grands ouverts :

« Oh, une si jolie demoiselle perdue dans l’anti-chambre de l’Enfer. Perdu comme un ange dans les flammes sauvages du pire endroit sur Terre. »
Tout sourire, il s’approcha d’elle et se pencha. « Oh, je ne t’ai pas fait part de mes talents de poète, jadis ? Il est vrai que nous n’avons pas beaucoup parlé toi et moi. » Il tourne autour d’elle comme un vautour, ce sourire machiavélique ne semble pas tomber. « Ca roule à ce que je vois ? » Il rit, il l’humilie. « Je sais pourquoi tu es là, petite fée, je hante tes nuits ? Je t’empêche de dormir ? Il faut dire que depuis notre soirée en tête à tête, je te colle à la peau enfin, je veux dire… je te colle au siège ! » Ah, tout ça pour savoir à quoi ressemblait la fille du commissaire énervée, la pousser à bout. Ce tête à tête allait être intéressant.
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Barbara Gordon


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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptyDim 10 Sep - 13:59

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••••

Il était trop tard pour reculer. Il était trop tard depuis le moment où j'avais passé le coin de la rue menant au parc d'attraction, repère de ce si célèbre clown. Cela ne m'empêcha pas de me demander soudainement ce que je faisais. Je ne savais même pas pourquoi je m'imposais ça. Je voulais prouver quelque chose. Quelque chose que je n'étais pas sûre de pouvoir prouver en toute honnêteté. Maintenant que la colère se dissipa de mon cerveau, elle laissa place au doute. Doute qui s'intensifia pendant les quelques secondes – ou minutes – pendant lesquelles j'attendais sa venue. Il daigna enfin sortir de son antre. Mes yeux bleus se posèrent sur sa silhouette élancée et étrange. Comme à mon habitude, je ne pus m'empêcher de penser qu'il était physiquement affreux. Ce n'était vraiment pas la première fois que je me demandais ce que la folle blonde pouvait bien lui trouver. Il n'avait rien d'attirant. Vraiment rien. Et Harley pour toute sa folie était plutôt une jolie femme. Ça me faisait du mal de l'avouer mais c'était vrai. « Oh, une si jolie demoiselle perdue dans l’anti-chambre de l’Enfer. Perdu comme un ange dans les flammes sauvages du pire endroit sur Terre. Oh, je ne t’ai pas fait part de mes talents de poète, jadis ? Il est vrai que nous n’avons pas beaucoup parlé toi et moi.  ». «  Tu n'aurais pas fait carrière ». La réplique était partie avant que je ne puisse réfléchir.  Mais franchement  c'était véridique. Il était nul. Comme en comédie. Il aimait se penser drôle. La vérité était tout autre. A part lui, cela ne faisait rire personne. Et surtout pas moi. Je me raidis dans mon fauteuil, lorsqu'il commença à tourner autour de moi. Je savais quelque part que je m'étais mise dans une situation très délicate. Et tout aussi dangereuse. Je m'étais mise à sa merci comme jamais avant. Clairement, ce n'était pas ma meilleure idée ni mon moment le plus glorieux. Pour autant, j'avais encore des choses pour moi et des tours dans mon sac. Pour lui, j'étais juste Barbara Gordon. La fille du commissaire. La fille de l'homme qu'il avait voulu faire souffrir. Je n'avais été qu'un objet, un moyen pour arriver à ses fins. Mais je n'étais pas juste Barbara Gordon. J'étais batgirl aussi. Mais ça, il ne le savait pas. Il allait continuer à me sous estimer. C'était un atout dans ma main. « Ca roule à ce que je vois ?  Je sais pourquoi tu es là, petite fée, je hante tes nuits ? Je t’empêche de dormir ? Il faut dire que depuis notre soirée en tête à tête, je te colle à la peau enfin, je veux dire… je te colle au siège ». Je serrais les dents mais autrement je ne réagissais pas. Dans ma poitrine, mon cœur tambourinait. Je devais rester calme. Pour le moment du moins. Je ravalais donc ma peur, et l'envie de le mordre qui faisait grincer mes dents. Je n'allais pas lui donner la satisfaction. Bruce m'avait mieux entraîné que ça. Me laisser aller dans ma chambre ou face aux gens que j'aimais était une chose. Mais le faire devant lui était différent. Malgré tout le danger dans lequel je me trouvais, maintenir mon tempérament fut plus aisé. Cette situation je la connaissais.  J'étais familière avec l'adrénaline qui courrait dans mes veines. La tension quitta mon corps aussi vite qu'elle était apparue. Mon visage resta impassible avant de laisser fleurir un sourire.

Au fond j'étais toujours terrifiée de le voir là face à moi. Je pouvais encore sentir l'impact de la balle contre mon corps et la froideur de ses doigts contre ma peau. Son rire carillonnait encore parfaitement à mes oreilles. Mais comme lors de mes patrouilles et autres combats, j'enfouissais le tout sous mon entraînement. Bizarrement, j'étais plus moi même en ce moment que je ne l'avais été pendant un an. Barbara et Batgirl ne faisaient à nouveau qu'une. Mon sourire s’agrandit amusé. J'avais pris la bonne décision finalement. «  C'est tout ce que t'as ? Un sourire bancale et trois blagues lourdingues ? ». Je lui dévoilai mes dents blanches. Deux pouvaient jouer à ce jeu là. «  Tu ne valais même pas le déplacement ».  Je soulevais nonchalamment mes épaules comme si je me foutais de lui. Ce que je faisais de manière délibérée et tout aussi calculée. Lui montrer qu'il ne m'affectait pas autant qu'il le pensait était l'arme avec laquelle je commençais à me battre. Et puis si il approchait de trop près à nouveau, j'avais une batarang  du genre explosive dans ma manche toute prête à l'emploi. Je savais que je jouais avec le feu mais après tout j'étais là. Autant aller au bout des choses et confronter ses peurs. J'avais besoin de ça. De lui prouver comme me prouver qu'il n'était rien, qu'il était insignifiant et qu'il ne valait pas le temps que je pouvais lui consacrer. C'était une méthode thérapeutique comme une autre. Si je survivais, je savais qu'elle pouvait en valoir le coup.

••••

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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptyMar 10 Oct - 13:38

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The serenity of suffering •••Ô Barbara, pauvre petite Barbara. Simple petit jouet qui fait pouet-pouet qui tomba malencontreusement sous les dents grinçantes et la mâchoire ricanante du plus grand psychopathe de toute l’Amérique. Lui n’avait pas été spécialement marqué par la balle qui traversa le petit corps de la demoiselle, du sang qui tapissa le sol, de la douleur à ne pouvoir bouger, emprisonnée sur un carrelage glacial face à un homme connu ni d’Eve ni d’Adam. Choisie presque au hasard, juste à cause de son nom de famille, juste pour affirmer une pseudo théorie née le matin même dans la tête lourde et fatiguée d’un malade aux desseins macabres.

La venue de Barbara n’avait pas étonné le criminel, cela montrait juste que la jeune femme était visiblement aussi téméraire que son vieux père mais il lui manquait quelque chose : de la jugeotte et de l’expérience. Mademoiselle avait perdu sa conscience face à la douleur, revenant à un instinct primitif de revanche. Malheureusement, son adversaire était de taille et il le savait, ce qui faisait du Joker un être redoutable était sa totale indifférence face à la mort, il ne cherchait pas la gloire, n’avait pas un désire de reconnaissance ou d’argent non, ce qu’il faisait n’avait pas vraiment de but, sa vie n’en avait pas, il vivait. Juste.

Cette petite perle toute frêle avait eu la bêtise de venir jusqu’à l’Antre du Diable en personne pour des raisons qui échappaient un peu au Joker. Il l’avait un peu secouée avec des blagues vaseuses et, elle n’avait répondu que par des briefs de phrases, comme si elle était venue après une soirée d’ennui à chercher des blagues sur internet et les tester sur quelqu’un. Le sourire de la jeune femme ne déstabilisait certainement pas le criminel qui voyait face à lui une gamine qui cherche à combattre ses petits cauchemars d’adolescente, ça l’amusait, disons qu’heureusement qu’il n’avait rien d’autre à faire ce soir.

Il tournait autour d’elle comme un chacal, cherchant le moment parfait pour lui sauter à la gorge et lui arracher la jugulaire. Le sang sur les mains ne l’inquiétait pas. Elle en avait dans le ventre, la petite, mais était-elle assez forte pour endurer un nouveau traumatisme ? N’était-elle juste pas complètement folle ? Son petit esprit fêlé s’était brisé ? Ah, si seulement elle pouvait être aussi manipulable qu’Harleen. Le Joker se mit à sourire de plus belle, l’idée l’amusait et au fond, ce n’était pas les méthodes qui lui manquait. Il était inspiré ce soir là et, sa victime venait se présenter sur un plateau d’argent. Ô Barbara, pauvre Barbara.

Un de ses rêves prenait peu à peu forme, il s’imaginait déjà attraper ce moineau de ses grosses mains, lui tordre la gorge et lui couper le bout des ailes. Vider sa petite tête pour y coller ce qu’il y désirait, des semaines traîtée au son du rire du psychopathe, briser ses codes, l’enchaîner et en faire un nouveau jouet.
Puis pourquoi pas l’utiliser contre son dadounet ? Batman ? Ah, l’idée était parfaite.

« Oh, voyez donc ça. Mademoiselle a de la répartie. » Il ricane. « C’est tout ce que tu as ? Venir devant chez moi et m’envoyez deux ou trois pics pour retrouver un minimum d’estime de toi-même ? C’est a-do-rable. » Il se met à rire encore plus, tombant dans un fou-rire qui l’étouffe presque. « Regardez-la, elle vient affronter ses peurs. Alors Mademoiselle vient jusqu’à la tanière du grand méchant loup pour lui dire qu’elle n’a pas peur de lui alors que... » Il fond sur elle, cramponnant ses poignets aux accoudoirs de son siège, son visage est à quelques centimètres de celui de la jeune femme. « Oh regarde-moi, je te crains. On sent sur mon visage qu’un tel acte de stupidité me glace le sang, n’est-ce pas ? » Ajoute-il d’un ton cynique et moqueur.

Tout sourire, il marche en arrière, forçant Barbara à le suivre sans qu’il lâche ses poignets. Ses yeux verts ne quittent pas ceux de la jeune femme.

« Ô, Barbara. Ma si jolie Barbara, est-ce cela ton prénom ? Je crois l’avoir noté dans un coin de ma tête quand les journalistes ont raconté ce qu’il t’étais arrivé ce soir là. Je crois avoir gardé le journal en plus, les explications m’avaient fait rire ! » Violemment il la tire de son fauteuil, la laissant s’étaler par terre comme une poupée. D’un coup de pied il fait partir le fauteuil loin d’elle, pour qu’elle ne puisse s’y remettre.

« Tu es forte tu sais, dans ta petite tête. Mais tu es aussi innocente comme un oisillon. Peut-être pensais-tu que j’allais m’incliner devant tant de bêtises ? Peut-être pensais-tu que j’allais applaudir ton courage et te donner mon flingue pour que tu m’exploses la cervelle ? Ah, mon petit. » Il ricane, tire un canif de sa veste et se penche sur la jeune femme.

« Si tu veux que je me rappelle de toi, peut-être devrais-je récupérer un souvenir ? Promis, après je t’enlève une autre case dans ta petite tête. » Il tend sa main pour attraper la sienne, peut-être que lui couper un doigt et en faire un trophée serait sympa comme déco ? Peut-être que l’envoyer à son cher papounet à Noël lui ferait plaisir ?
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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptyMer 11 Oct - 23:23

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«  Oh, voyez donc ça. Mademoiselle a de la répartie. C’est tout ce que tu as ? Venir devant chez moi et m’envoyez deux ou trois pics pour retrouver un minimum d’estime de toi-même ? C’est a-do-rable ». Je ne savais pas pourquoi j'avais pensé qu'attaquer son égo allait m'apporter quelque chose. Joker ne fonctionnait pas comme les autres humains peuplant cette terre. Je n'étais même pas sûre qu'il ne prenait pas ça comme un compliment au final. Il ria et je fronçais les sourcils. Mon sourire lui finit de disparaître. Peut être ma tactique aurait elle marché si j'étais Batman et qu'il me prenait réellement pour un de ses rivaux. Peut être que cela aurait même marché si j'avais été Batgirl. Et encore rien n'était moins sûre. En tout cas , Barbara Gordon il était loin de la prendre au sérieux. Ce que je comprenais parfaitement. Ce n'était pas bien compliqué. Même moi en toute franchise, à sa place, je ne me prendrai pas au sérieux. Il avait tous les pouvoirs. Il le savait. Moi je n'avais rien. Juste mon courage. Ou ma stupidité.

Toutefois, cela m'exaspéra. Mes doigts se refermèrent un peu plus sur le batarang cachée dans ma manche. La mienne évidemment. Mais si on me demandait, elle sortait tout droit des archives de pièces à conviction du GCPD. Etre la fille du commissaire avait au moins pour avantage que ce type de mensonge était crédible et plausible. Cela ne me sauverait en revanche pas des charges que le département de police pouvait porter contre moi. Après tout, voler des preuves était un crime puni par la loi. Même mon père ne pourrait m'aider sans perdre son job. « Regardez-la, elle vient affronter ses peurs. Alors Mademoiselle vient jusqu’à la tanière du grand méchant loup pour lui dire qu’elle n’a pas peur de lui alors que... ». Je sursautais malgré moi lorsqu'il me sauta presque dessus pour empoigner les accoudoirs de mon fauteuil. Je n'avais pas voulu. Mais je n'étais pas parfaite. J'aurais du attendre à ce qu'il me fonde dessus de la sorte. Un an d'inactivité m'avait rendue molle, propice aux erreurs.  Il fallait que je me reprenne. Bruce ne serait pas très fier de moi. Il ne serait pas fier tout court si il me voyait. Si je sortais vivante du traquenard dans lequel je venais moi même de me jeter, j'espérais qu'il ne l'apprenne jamais. Je savais que c'était impossible. Batman semblait tout savoir. Ou presque. Dans ce cas précis, il n'aurait pas de mal à l'apprendre. Joker était du genre à se vanter. Il ne se priverait pas pour dire à Batou – comme il aimait l'appeler- que la frêle fille du commissaire Gordon était venue lui rendre une visite surprise. « Oh regarde-moi, je te crains. On sent sur mon visage qu’un tel acte de stupidité me glace le sang, n’est-ce pas ? ».  

Je ne répondis rien et me contentais de le fixer. Je ne voulais pas détourner le regard. Je ne voulais pas lui donner cette satisfaction, et cela malgré le léger tressaillement qui je savais parcourait mon corps. C'était de la peur. Et j'étais là pour la combattre, directement à la source. Combattre le feu par le feu n'avait jamais été aussi vrai qu'en cet instant. Je savais que c'était de la folie. Je savais que c'était stupide ; probablement incompréhensible pour tous les autres. Mais ça avait du sens pour moi.  Pire j'en avais besoin. Je ne pouvais pas tourner la page sans affronter le dragon. Du moins le pensais je. De toute façon, il était depuis longtemps trop tard pour changer d'avis. Toujours en riant, il recula et m’emmena dans son sillage. Mes roues grinçaient contre le béton en mauvais état.  Il me railla, évoquant mon prénom et la une malheureuse dans les journaux. Finalement, il tira mon fauteuil et le renversa. Je m'étalais au sol. Là, j'étais vraiment en mauvaise postures. Mon front percuta le goudron lorsque je ne pus me retenir correctement. Le coup ne fut cependant pas assez fort pour me sonner. Cela avait juste suffit à m'égratigner la peau. Je poussais sur l'une de mes mains pour au moins relever le haut de mon corps. Le bas de mon corps lui était un poids mort. Un qui se faisait rudement sentir. Pour autant, je relevais al tête pour reporter mon attention sur lui. A présent, en plus de la peur, j'étais énervée. Furieuse d'être aussi facilement physiquement manipulable pour les autres.

«  Tu es forte tu sais, dans ta petite tête. Mais tu es aussi innocente comme un oisillon. Peut-être pensais-tu que j’allais m’incliner devant tant de bêtises ? Peut-être pensais-tu que j’allais applaudir ton courage et te donner mon flingue pour que tu m’exploses la cervelle ? Ah, mon petit ». «  Qui ne tente rien n'a rien ». Le remarque passa entre mes dents.  Juste comme ça, il venait de me rappeler à quel point il ignorait à qui il pouvait avoir à faire. Je n'étais pas que Barbara. Moi je savais qui il était, je connaissais sa perversité. Lui n'avait qu'une seule pièce du puzzle. « Si tu veux que je me rappelle de toi, peut-être devrais-je récupérer un souvenir ? Promis, après je t’enlève une autre case dans ta petite tête ». Ses doigts blanchâtres se refermèrent sur ma main. Il la tira à lui sans que je ne réussisse à résister. Son canif approcha de ma peau. Je soutenais son regard. Au dernier moment possible, j'usais de toute la force qui me restait dans le bras pour le ramener à moi. Penché comme il l'était, le mouvement amena sa tête plus près encore de mon visage. Mon front percuta son nez. Je sentis l'os craquer. On m'avait plusieurs fois dit que j'avais la tête dure. Ce à quoi je répondais toujours que c'était parce qu'elle était bien remplie.

Le canif dans le tumulte entailla ma peau mais ne trancha pas mon doigt. Il était impossible que j'en sorte sans quelques blessures par ci par là. J'avais beau paraître stupide là tout de suite, j'étais quand même loin de l'être.  Je connaissais mes chances. J'avais calculé les probabilités. Je profitais de sa soudaine confusion – qui n'allait clairement pas durer- pour laisser glisser le batarang jusque dans ma main. L'objet fut activé et planté à ses pieds. Pour ma part, je finissais de me dégager pour ramper plus loin. Je me protégeais derrière mon fauteuil renversé. Ce n'était pas le batarang explosif la plus puissante que j'avais pu utiliser. C'était un modèle assez ancien. Mais ça ferait son œuvre. Ça n'allait pas le tuer. Je le savais. Et je ne cherchais pas à l'éliminer de toute façon. Même dans ma fureur, je ne m'abaisserais pas à son niveau. Mais ça pouvait lui faire très mal, surtout si il reprenait pas ses repères avant que ça saute. Un, deux, trois. « Boum ».

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by Wiise
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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptySam 4 Nov - 18:20

Barbara, Joker & Kyle
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« Du service marketing ? » « Ouais, j'crois qu'elle a un crush sur toi, elle est super sympa et plutôt jolie en plus, tu devrais aller lui parler. » « Oh euh, okay je prends note... merci, » dis-je avec un sourire maladroit. Je voyais de qui il parlait, et en temps normal, j'aurais tenté le coup sans réfléchir, mais en ce moment, j'avais la tête ailleurs. Je n'étais plus très motivé à draguer, hormis lorsque j'étais ivre en soirée avec Garth, Wally et toute la bande. Difficle à faire comprendre que recommencer une relation sérieuse était inenvisageable pour moi depuis la mort d'Alex. J'avais beau essayer, je bloquais littéralement. Les coups d'un soir suffisaient largement, au-delà, je ne pouvais psychologiquement pas. Et puis je m'amusais bien avec Babs depuis que je l'avais retrouvée. Etrangement les moments passés en sa compagnie suffisaient à mon bonheur actuel. Je devais même avouer que je ne m'étais pas senti aussi normal, et bien, depuis très longtemps. Le tout était de ne pas trop penser à cette super soirée que nous avions passé quelques jours auparavant, et à ce baiser que mon état d'ivresse m'avait poussé à lui voler.

« Monsieur Rayner ? » « Le Big Boss, tous à vos postes ! » paniqua Eddy. Eddy, mon voisin de bureau open space de l'autre côté de ma paroi de droite, était celui avec qui je m'entendais clairement le mieux, avec Katie et Mike. La première était côté gauche, et le dernier de l'autre côté en face. Mon âge à peu près, mêmes délires, pas prises de tête. On formait une bonne équipe de graphistes. En une demi-seconde, tous les trois se rassirent devant leurs écrans respectifs. « Oui ? »
« Je viens d'avoir l'éditeur de la Gotham Gazette. Excellents retours de votre premier numéro des Enquêtes de l'Inspecteur Mullock publié ce matin !   Beaucoup de bons commentaires des lecteurs sur les réseaux sociaux, encore peu nombreux, mais tous très positifs. » Wow. Je me redressai dans mon siège. « Et bien euh, super, » fis-je sans trop savoir quoi dire. J'étais vachement heureux mais je devais me tenir face à mon supérieur. Mon chef de service était sympa lui aussi, mais un peu névrosé, pur produit des grandes villes. Une sorte de métrosexuel sous amphétamines lui-même totalement à la botte de sa directrice. Pression des chiffres, stress du boulot managérial,tout ça tout ça. « On tient peut-être un filon. Le côté nostalgique des vieux polars à la fois intriguants, sombres et comiques, semble être ce qu'attendent les lecteurs de cette ville. Voilà le deal Monsieur Rayner, on a signé pour terminer les huit numéros hebdomadaires de cette première enquête, vous terminez donc ce contrat normalement.
Si à la fin, les lecteurs sont toujours au rendez-vous et positifs, on va envisager un contrat différent, pourquoi pas en couleurs, avec plus de place, ou bien passer d'hebdomadaire à quotidien, ou bien des numéros spéciaux en fonction du calendrier. "Un pendu dans la hotte" pour Noël, ou que sais-je, vous trouverez bien ! On a encore le temps, huit semaines, mais ça s'anticipe ! Ca s'anticipe ! »
Je n'enviais pas les postes à responsabilité. Mais alors quand il se mettait à parler vite avec plein de gestes, stressé et stimulé tout à la fois, il me faisait encore plus apprécier mon poste de créatif tranquille vivant de sa passion. J'arquai les sourcils en acquiesçant, faute de pouvoir répondre quoi que ce soit à sa folie douce.« Dans tous les cas Monsieur Rayner, très bon boulot, continuez comme ça ! Et qu'on se le dise, je suis impatient de savoir comment Mullock va se sortir du pétrin dans lequel vous l'avez fourré ! » Un clin d'oeil, une tape dans les mains, et il repartit faire l'hystérique dans l'open space d'à côté. Je ne réalisai pas encore à quel point ce petit succès n'était qu'aux prémices de son potentiel réel. Pour le moment, tout ce que je voyais, c'était que j'allais pouvoir payer sereinement les deux prochains loyers. « Bien jouééééééééé, » entendis-je en chuchotement depuis la paroi de droite. Katie. Elle leva la main au-dessus du petit mur. Je claquai ma paume contre la sienne.

* * * * * * * * * * *

« Baaaabs ? » Je refermai la porte de sa chambre derrière moi. Pas là. Pourtant tous ses écrans étaient allumés. Elle ne devait pas être loin, peut-être partie à l'épicerie ou quelque chose comme ça. J'allais l'attendre. Je posai les chips et boissons que j'avais pris en chemin sur le bord de son bureau, non sans galérer à trouver un espace libre suffisant pour ça. Je n'étais pas venu la voir depuis quatre jours faute de temps et de créneaux mutuels concordants, et je constatai qu'en ce court laps de temps, sa chambre était devenu un véritable champs de bataille. Des cartons partout, tantôt déballés, tantôt encore fermés. Une chose était sûre, elle avait multiplié son nombre d'écrans et de claviers par au moins trois. Certains étaient installés mais même pas encore branchés. Pour les autres, ils semblaient travailler d'arrache-pied en automatique avec des dizaines de logiciels différents qui m'étaient inconnus. Ils ne ressemblaient ni à des réseaux sociaux, ni à des blogs, mais à des logiciels quasi militaires. Je me crus un instant plongé dans la série Mr Robot. Je savais qu'elle était une geek mais tout de même.
Je retins ma curiosité et me contentai de m'asseoir à son bureau devant l'écran le moins surchargé. Bon sang, où était Google dans ce bazar ? Je dégoupillai une des canettes de soda. Je trouvai enfin le moteur de recherche classique et le mis en grand. Je ne devais pas fouiller, c'était mal. Alors je préférai passer le temps en allant vérifier ce qu'avait dit mon boss sur les retours de lecteurs. Je checkai aussi mes comptes sociaux, répondis à quelques discussions avec des memes drôles, commentai les photos-dossiers des dernières soirées, et m'attelai donc à lire les avis des gens sur le numéro du Gotham Gazette de ce matin. Le temps passait et Babs ne revenait toujours pas. Je tentai de ne pas m'inquiéter mais ce fut plus facile à dire qu'à faire. Depuis ma virée avec Donuts, et depuis que je savais ce qui était arrivé à Babs, j'étais encore plus soucieux de son état, qu'il soit psychologique ou physique. J'étais surtout admiratif de sa façon de surmonter cela. Survivre au Joker n'était pas donné à tout le monde. Pour tout dire, ça me faisait flipper. A sa place j'aurais déjà déménagé dans une autre ville. Mais non, cette dernière avait un pouvoir d'attraction sur ses natifs qui semblait impossible à contrer.

Et puis un bruit. Du genre d'une fenêtre de discussion qui signale un nouveau message. Evidemment je ne pus m'empêcher de jeter un oeil sur l'écran le plus à gauche sur lequel ladite fenêtre de messagerie s'était ouverte.

RB8099___Alors tu l'as trouvé ?
RB8099___Si oui préviens-moi ou préviens BB.
RB8099___Ne tente rien avant qu'on ait un plan.
RB8099___Or' ?


Qui était RB et qui était BB, je n'en savais rien. Mais le "RB" postait à intervalles de quelques secondes. J'en fus presque jaloux pendant une seconde, mais cela ne dura pas. Même à travers une conversation internet, j'arrivais à sentir un soupçon d'inquiétude dans sa démarche. Et ce fut communicatif, rien pour me rassurer sur l'absence prolongée de Babs. Laisser tous ses ordis allumés était déjà un indice inquiétant en soi tellement ça ne lui ressemblait pas. Je sentis mon coeur battre plus vite. Mauvais pressentiment, surtout alors que mon esprit ne pouvait s'empêcher d'associer le récit de Donuts à ce que je venais de lire sans que je ne sache pourquoi. L'instinct. Trop inquiet, je finis par fouiller les écrans. Elle me tuerait à l'arrivée mais tant pis, je devais m'assurer qu'elle allait bien. Sauf que je compris rapidement que ce n'était probablement pas le cas. Des archives d'affaires judiciaires, des plans de la ville avec des annotations, des photos de caméras de surveillance, des conversations hackées... Je n'avais pas capté jusqu'à présent, mais le son était au niveau zéro alors qu'une bande sonore était en lecture continue dans l'une des fenêtres. Je montai le son progressivement et mon sang se glaça. C'était la fréquence du GCPD, un enregistrement récent qui passait en boucle répétitive. Ca parlait de filatures et de repérages. Toutes les informations concernaient le Joker et son gang. Je vis alors le point rouge clignotant sur la carte de Gotham. Je crus faire une chute de tension quand tout osa enfin s'assembler dans ma tête. Je n'avais pas voulu y croire mais là c'était limpide devant mes yeux. « Non... non non non non non... » paniquai-je.

Je me levai d'un bond et fus dehors en quelques secondes. Je hélai un taxi et l'obligeai à tracer jusqu'à l'adresse terrible du parc d'attraction abandonné. Le chauffeur refusa de s'en approcher à moins de plusieurs centaines de mètres, dès que les quartiers devinrent plus que mal famés, bardés de tags de "AHAHAHA" et arpentés de délinquants déguisés en clowns de films d'horreur. Il repartit en trombe en me laissant seul au milieu de tout ça. Je ne fus clairement pas tranquille mais mon angoisse pour Babs fut bien plus forte que ma peur et ma rationalité de survie. Je courus à travers les dernières rues pour arriver devant les grilles du parc. Il était flippant, surtout avec le ciel nuageux qui l'encadrait. J'en frissonnais de malaise mais ne me dégonflai pas. Grilles fermées, j'escaladai sans autre forme de procès pour retomber derrière. Au moins j'étais protégé des malfrats des rues.



Par contre un silence se fit dans ma tête pendant un instant. Désormais j'étais moi aussi dans la gueule du loup, et le calme qui régnait était terriblement angoissant. Je marchai vite mais prudemment entre les attractions, avec le désagréable sentiment de me sentir observé de tous les côtés. Pendant un instant je me demandai si je n'avais pas moi-même fait une grosse connerie en venant ici. Si ça se trouvait, Babs n'était jamais allée jusque-là, et avait fait demi-tour en chemin. Peut-être même qu'elle était en fait allée au GCPD tout dire à son père pour qu'il débarque ici coffrer le Clown. Okay respire Kyle, dans le pire du pire des cas, tu as toujours l'anneau des Lantern autour du cou. Tu pourras t'en servir pour fuir, même si cela risquait d'alerter les Gardiens d'Oa avec un faux signal façon "il a enfin accepté son rôle !". Non les gars. No way.

BOUM.
Un vacarme perça le silence et me fit sursauter de vingt bons centimètres, je crus que mon coeur allait lâcher par l'effet de surprise. Je vis de la fumée s'élever dans le ciel derrière les bâtiments en face de moi, vers le fond du parc. Ce fut suivi de cris et de hurlements presque bestiaux, mélangés à des rires qui me glacèrent le sang. Puis des bruits de tirs de mitraillettes. Je vis les reflets de balles traverser le ciel nocturne, comme si une meute entière de fous furieux tirait en l'air à la poursuite d'une proie qui venait de les mordre violemment. Barbara. Je partis comme une flèche droit vers le bruit, boosté par la peur. Mon dieu faites que je n'arrive pas trop tard. Ma soudaine course anima les ombres cachées qui m'observaient depuis mon arrivée. Je les entendis derrière moi, ces foutus guetteurs. Je fonçai vers la porte défoncée de travers du hangar pour le traverser et rejoindre Barbara au plus vite. Mais à peine fus-je rentré que je me retrouvai dans le noir quasi complet de l'entrepôt abandonné. Jusqu'à ce que l'anneau à mon cou ne se mette à briller sous ma chemise. Non. Non. Il m'alertait du danger, il m'appelait à lui pour que je l'endosse et me mette en totale sécurité sous couvert de sa puissance. Je ne voulais pas putain. Pourtant, alors que je traversais le hangar dans le noir en courant à toute allure, je savais que je fuyais cet anneau à peu près autant que je fuyais vers une mort certaine. Comment aider Barbara alors que je ne savais même pas me battre ? Qu'ils étaient des psychopathes et que même Batman ne parvenait pas à s'en débarrasser définitivement ? Plutôt l'anneau que de perdre Babs, clairement le choix était simple, même s'il me pesait. « Okay, okay... OKAY ! Fait chier, » maugréai-je en arrachant l'anneau de ma nuque pour le porter à mon annulaire. Une lumière verte éblouissante m'enveloppa, me happa littéralement dans une bulle éblouissante qui pourtant, de l'extérieur, me fit disparaître de la vue de quiconque pouvait se trouver là, protection identitaire naturellement déployée en présence ennemie.
La Lanterne apparut de nulle part devant moi. « Kyle Rayner de la Terre, tu as été choisi. Prononce le serment et accomplis ton devoir. » Je fermai les yeux et les mots me vinrent comme un flux d'énergie venu du plus profond de l'univers. « En plein jour ou dans la nuit noire, Nul mal n’échappe à mon regard, Que ceux qui devant le mal se prosternent, Craignent la lumière des Green Lantern ! »


* * * * * * * * * * *


« ARRIERE ENFOIRES ! » Un mur vert s'interposa juste à temps entre la batte cloutée d'un sbire et Barbara tombée à terre. Je ne savais pas comment elle avait réussi à fuir et tenir jusque-là mais ce n'était pas le moment de lui demander de toute façon. J'atterris en trombe à ses côtés alors que le mur se transforma en bouclier de protection tout autour de nous. « B... Est-ce que ça va ? » Identité secrète, concept à mettre en oeuvre idiot. Les balles ricochèrent sur le bouclier tandis que je l'attrapai dans mes bras pour la relever. Je matérialisai précipitamment un fauteuil roulant d'énergie pour l'y asseoir dedans.
J'étais tellement soulagé de la trouver en vie, mais pas rassuré pour autant par la situation. Les clowns étaient par dizaines à nous encercler, à frapper le bouclier avec leurs armes, à tirer toutes leurs cartouches et bientôt ce furent des grenades qui plurent sur nous. J'avais peur, je n'avais plus utilisé l'anneau depuis Alex, autrement dit depuis des mois. J'étais dans un état de stress tel que je n'arrivais pas à me concentrer pour faire des constructions élaborées, encore moins en craignant que Barbara ne soit blessée ou qu'on allait y passer. Bras tendu j'arrivais à peine à maintenir le champs de force. La dernière fois, j'avais amené le danger jusque dans ma propre maison et cela avait tué la femme que j'aimais. Non Kyle, ne pense pas à ça. C'est cet endroit glauque qui influe sur ton esprit. Mais je n'étais pas un justicier, je n'avais en rien l'étoffe d'un justicier, d'un héros brave et prêt en toute circonstance.
Justicier. Je n'en étais peut-être pas un, mais je pouvais en faire venir un. Du bouclier sortit alors un Superman vert qui balança ses poings dans les visages de tous les clowns à proximité, en super-vitesse. Tous les autres, je les écartai en faisant bondir des parois des ressorts surmontés de gants de boxe géant, envoyant valser les sbires plusieurs mètres plus loin. Cela ressemblait au jeu de batte avec les taupes sortant des trous, à la différence qu'il fallait repousser des tueurs en série peinturlurés. « Est-ce que t'es blessée ?! Est-ce que tu peux être transportée ou pas ? » interrogeai-je Babs. Je voulais nous faire sortir de là mais j'avais aussi peur qu'en cas de blessure grave trop de mouvements n'aggravent son état. Pour tout dire, n'y connaissant pas grand chose, j'avais terriblement peur d'aggraver son handicap et sa paralysie si jamais elle avait été blessée.

Reprenant peu à peu confiance grâce au faux Superman protecteur, je fis sortir un projecteur sur le haut du champ de force, qui s'alluma droit vers le ciel nuageux. Un énorme bat-signal afficha le logo du Chevalier Noir version vert fluo. Je le fis clignoter plusieurs fois avec frénésie. « DEGAGEZ BANDE DE TARES ! LE VRAI BATMAN VA ARRIVER ET IL VA VOUS FOUTRE UN RACLEE ! » Terrifiant Kyle, vraiment. J'étais nul putain. Mais j'étais dépassé. Pendant un instant pourtant les sbires qui affluaient toujours plus nombreux semblèrent s'arrêter en chemin, en percevant le signal dans le ciel au-dessus d'eux. Mon Superman en profita même pour leur péter la gueule plus facilement grâce à cette distraction. Mais même Superman n'avait pas pu sauver Alex. Et voilà que je risquais de perdre Barbara si je ne trouvais pas la force de nous sortir de là. « Tiens, tiens, tiens... » Un flash jaune devant mes yeux, un corps sans vie dans un frigo. Mon bras trembla plus fortement. C'était quoi cette voix dans ma tête. Focus, Kyle. Focus. Je ne savais pas combien de temps ma concentration allait tenir dans un tel environnement. Est-ce que le bat-signal marchait ? Ils avaient peur ? Ils allaient reculer, partir ? C'était beau de rêver. J'avais oublié que le seul gang qui n'avait peur de rien, puisqu'il était fou à lier, était bien celui du Joker. Et que le chef de gang n'était justement pas si loin que ça...

Résumé de la situation:


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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptySam 23 Déc - 21:56

In the pocket of my jeans, are only coins and broken dreams
 The serenity of suffering ••• Amusant petit être, elle n’était qu’une enfant comparée à tout ce que le Joker pouvait voir défiler à Gotham. Mais ce n’allait pas être sa jeunesse qui allait retenir le terrible criminel de lui faire du mal, au fond, il ne considérait pas qu’il lui faisait réellement du mal si elle venait toute seule tester ses limites : elle était venue de son propre gré affronter une personne qui n’avait aucune difficulté à la détruire à n’importe quel moment de sa vie. S’il n’y arrivait pas aujourd’hui, si par chance elle réussissait à sortir victorieuse de leur échange, elle signait une sorte de pacte qui faisait que le Joker se rappellerait d’elle et, finalement, c’était la dernière chose qu’il fallait vouloir. Si le Joker se rappelait d’elle, alors il l’intégrait dans sa spirale de destruction, son prénom était ancré dans un coin obscure de l’esprit du psychopathe  et de temps en temps, lorsqu’il ne sait plus quoi faire de ses dix doigts, il lui revient. Comme un vieux flashback, un ancien souvenir et alors il réapparait dans la vie de la personne.

Il n’y a qu’avec Batman que cela ne se passe pas comme ça, lui c’est permanent, sûrement car c’est son ‘ennemi’ le plus robuste. Mettons ennemi entre guillemets car notre criminel ne considérait pas le justicier comme son antagoniste, il était juste son contraire, son créateur, celui qui lui avait comprendre le sens de la vie : tout n’est qu’une histoire de mauvaise blague. C’était ainsi que la vie de cette pauvre petite Barbara fût bouleversée, le Joker, en tant que grand comédien pensa bon de venir faire une mauvaise blague au commissaire Gordon en rendant sa fille infirme, mais comme d’habitude lorsque c’est lui qui fait les blagues, personne ne rit sauf lui et, malheureusement ça lui convient.

Contre toute attente, la jeune femme se rebelle face aux provocations du tueur en série, elle l’amène contre elle et son front vient éclater le nez de son pire cauchemar. Un petit ‘Aïe’ s’échappe des lèvres dégueulasses du Joker mais est rapidement remplacé par un éclat de rire, le sang de son nez se mêlant parfaitement avec la pâte grasse qui lui servait de rouge à lèvres. Ses dents se teintent rapidement d’un rouge écarlate et il essaie de se rattraper, en vain. Il est sonné pendant quelques instants, il aperçoit les gouttelettes de sang qui perlent sur le doigt de la jeune fille, il constate également qu’elle s’enfuit et il n’a que quelques secondes pour constater qu’un batarang est planté à ses pieds, aussi vite qu’il le peut, il tente de fuir mais l’explosion vient rapidement le ramener à terre. Cette fois-ci ses jambes prennent le choc, des entailles plus ou moins profondes décoraient ses mollets et ses cuisses, une parcourait sa joue gauche et il semblait encore plus sonné.

Mais ça ne l’empêcha pas de rire à gorge déployée et de lancer un : « Hey les mecs, cassez donc à cette nénette quelques autres de ses vertèbres, juste celles qui lui enlèveraient ses bras pour plus qu’elle m’envoie des bombes à la figure ! » Ils n’attendent pas une seconde, les armes se chargent, les tirs commencent, le Joker rit.  Mais tout à coup plus rien ne bouge et, il n’y a que le rire du Joker qui vient combler le silence bientôt il vient rejoindre ses sbires dans la stupéfaction : un mur vert pomme s’était dessiné entre eux et Barbara. Tous essayaient comme des abrutis de casser le mur, ah, vous savez Mr. J n’avait pas les moyens de se payer des lumières en sbires, il faisait avec les moyens du bord. Alors que les abrutis essayaient de fracasser un mur avec leurs armes, le Joker en profita pour se glisser à l’abri de tout ce raffut pour analyser la situation : Barbara était saine et sauve grâce à l’apparition soudaine d’un jeune garçon tout de vert vêtu. Non ce n’était pas Green Arrow, il n’était pas magicien dans l’âme ce bougre, il n’avait pas des airs de ces gens qu’on croise sur Mars, une sorte de Starfire en vert ? Pas tellement. Il avait les traits humains mais avait de sympathiques super-pouvoirs.

Voilà qu’une parfaite copie de Superman -ah ce garçon, un bijou- arrivait tout de vert vêtu également. Etait-ce la nouvelle couleur à la mode ? Etait-ce un signal ? Aucune idée mais le Joker se concentra sur le fait de comprendre qui était ce jeune garçon qui semblait être un petit nouveau dans le monde des héros. Mais ce qui était sûr, c’était que le criminel n’allait pas se laisser faire ainsi, malgré ses blessures il ne tarda pas à filer dans l’ombre et suivre du regard ses victimes, le jeune garçon semblait si perdu, si maladroit dans ses gestes qu’il se délecta de ce spectacle malheureux d’appel à Batman, ah, s’il savait, lui aussi aimerait qu’il vienne, juste pour qu’il admire la fille du commissaire qui était venue risquer sa vie sur un coup de tête. Alors que le jeune héros semblait perdu dans ses pensées, le Joker fila derrière lui et attrapa une pelle qui trainait dans le bordel sans fin qui s’était entassé dans ces lieux, il n’attendit pas plus longtemps pour assener un grand coup de pelle à l’homme en vert.

Sûrement que ça allait se sonner deux secondes, mais c’était tout ce que nécessitait le Joker pour pointer l’un de ses revolvers sur Barbara qui était près de celui qu’il venait d’agresser.
« Tu-tu-tu. Depuis quand vient-on chez les gens sans prévenir ? Barbara ? C’est toi qui invite ton petit copain chez tonton Joker et tu ne le lui dis même pas ? Oh, voyons, si j’avais su j’aurais préparé une meilleure réception ! » Il décliqueta la sécurité de son arme et continua ses proses de menaces. « Oh allons, présente toi mon enfant ! J’aime toujours connaître le petit nom de ceux qui vienne me casser les dents ! Mais peut-être qu’une balle dans la tête de cette magnifique rouquine te permettrait de calmer ton angoisse ? » Le criminel lançait de brefs regards au faux Superman, histoire qu’il ne se prenne pas une baigne. « Oh et, très jolie réalisation. » S’exclame t-il en pointant le Superman. « Mais de toute façon, je préfère Batman d’ailleurs crois-tu vraiment qu’il va venir ? Oh oh, je pense qu’il ne sera pas très content de voir cette petite galopine ici, enfin, je n’hésiterai pas à lui rapporter que la petite Gordon est venue voir le grand méchant loup de son propre gré histoire de surmonter ses peurs bla bla bla… oh d’ailleurs ma chérie, c’est ton psy qui t’as conseillé ça ? Car c’est vraiment une très mauvaise idée. »
©️ 2981 12289 0


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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptyDim 14 Jan - 19:14

Barbara, Joker & Kyle
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La pelle fracassa l'arrière de mon crâne sans que je ne la vois venir, trop concentré sur mes constructions et sur la panique qui était la mienne à la seule idée que Batman ne réponde pas à mon appel au secours. Lui ou n'importe qui d'autre, du moment qu'il s'en prenait au Joker et à sa bande pour nous sortir de là. Je ne voulais pas mourir, et surtout pas ici, dans un lieu aussi sordide et terrifiant, qui plus est quelques minutes seulement à peine après avoir accepté le titre de Green Lantern. Triste record si je mourrais ce soir aussi vite que j'avais endossé le vert, vraiment. Mais ce qui m'inquiétait plus que toute autre chose, c'était Barbara. Le seul fait d'être ici pour la protéger était difficile à comprendre, alors que je sortais d'une journée de travail tout ce qu'il y avait de plus normale. Je percutai le sol violemment, toutes mes créations s'évanouissant dans la seconde. Je sentis un liquide chaud - du sang - inonder l'arrière de ma nuque alors que j'étais complètement sonné, cherchant à éclaircir ma vue, à pousser sur mes bras pour me relever. Il ne m'avait pas loupé ce salaud. Pourtant même là, alors que mon dos encaissait le deuxième coup de pelle, la seule question que je me posais, c'était de savoir où était Barbara, si elle avait eu le temps de fuir même si cela devait être en rampant. Au fond de moi, j'avais envie de pleurer à la fois de douleur et de peur, tant la situation semblait désespérée.

« Oh allons, présente toi mon enfant ! J’aime toujours connaître le petit nom de ceux qui vienne me casser les dents ! Mais peut-être qu’une balle dans la tête de cette magnifique rouquine te permettrait de calmer ton angoisse ? » La terreur qui m'envahit agit alors comme une nouvelle dose d'adrénaline. Elle fut assez puissante pour que je parvienne à me retourner à terre pour voir ce qu'il se passait, et la vision d'horreur qui se déroulait sous mes yeux encore embrumés. Il la tenait en joue avec son revolver et me narguait. Le flash d'Alex morte dans le frigo me paralysa, avant qu'une toute autre émotion ne s'en suive.
Non. Ca ne recommencerait pas. Et ce fut la colère qui prit le dessus. Sans prévenir une grande lumière sortie de nulle part éblouit le Joker, le forçant à se cacher les yeux avec ses bras, le flingue quittant alors sa cible. Une seconde plus tard, la lumière qui grossissait percuta violemment le clown pour l'envoyer valser plus loin dans un bruit de moteurs tonitruant. Le concept car vert et noir, à l'image de mon uniforme, dérapa sur le bitume pour revenir en suivant vers nous. Je me relevai aussi vite que me le permit mon état, pour plonger auprès de Barbara. J'avais la tête en feu à cause du coup reçu, et je n'étais pas sûr de pouvoir faire plusieurs constructions solides à la fois. Or les sbires revenaient à la charge à présent que mon Superman avait disparu pour nous protéger. Une forme verte abstraite sortit de la voiture pour venir envelopper Barbara et la ramener sur le siège passager alors que je sautais par-dessus la portière conducteur pour agripper le volant. J'écrasai l'accélérateur et nous fonçâmes comme des brutes à travers le parc d'attraction sous les tirs de mitraillettes ennemis. Dans un dernier effort sous adrénaline pure, je fis décoller la voiture pour nous extirper de cet enfer.

Bientôt les tirs ne nous touchèrent plus et, épuisé, je nous fis atterrir sur un toit à plusieurs pâtés de maison de là, dans un atterrissage un peu chaotique. Un dernier dérapage contrôlé avant le rebord mit fin à cette fuite haletante. La voiture s'évapora dans des volutes vertes qui déposèrent doucement Barbara sur le sol alors que je m'écroulais de mon côté à genoux mains contre terre, à bout de souffle. On était vivants. Elle était vivante, et j'étais vivant. Putain j'en revenais pas. Entre le sang qui tambourinait mes tempes, et mon coeur qui peinait à retrouver un rythme normal, je réalisais bientôt que cette incapacité à me calmer provenait bien moins de la peur du Joker que de la peur d'avoir failli la perdre. Que de la joie de la savoir là à quelques mètres. Je tournai mon regard vers elle, qui reprenait ses esprits tant bien que mal. La première chose que j'aurais dû faire aurait été de l'amener à l'hôpital, mais en cet instant, bien malgré moi, je ne fus plus en capacité de réfléchir convenablement. Tout ce que je fus en mesure de faire, ce fut de me remettre debout en vacillant légèrement, sans plus la quitter du regard.
Je tandis mon poing vers elle, et une forme énergétique vint alors l'envelopper pour la soulever du sol et la ramener vers moi. Je l'attrapai dans mes bras et l'embrassai avec toute l'énergie qu'il me restait, et toute l'énergie que la joie de la tenir contre moi suffisait à me redonner. Sentir ses lèvres contre les miennes, comprendre qu'elle était bien vivante et que je ne rêvais pas, manqua de peu de me faire hérisser les cheveux sur la tête sous l'impulsion du court-circuit qui vrilla mes sens.

Je reculai mon visage et croisai son regard, prenant conscience de ce que je venais de faire le plus spontanément du monde. Mon coeur battit plus fort encore. Okay Kyle, t'assumes ou t'assumes pas ? « Hum... Celui-là par contre, il est arrivé, je le retire pas... » souris-je maladroitement. Je faisais référence au baiser que je lui avais volé à l'hôpital, après notre petite escapade interdite dans le toboggan géant de Metropolis et ma misérable chute. Malgré mon masque vert et mon uniforme, j'espérais qu'elle fasse ainsi la connexion. Vingt minutes que j'étais un Lantern et je venais déjà de balancer mon identité secrète, ainsi que mes sentiments pour elle. Je cumulais les exploits. Le silence me mit mal-à-l'aise. Avais-je merdé. Encore. « ...enfin sauf si tu veux que je le retire et que ça ne soit jamais arrivé. L'émotion, l'adrénaline, tout ça... » repris-je, ayant peur de m'être trop stupidement mis à nu. Mais en vrai, tout se bousculait dans ma tête et dans mon coeur, à tel point que je dus fermer un court instant les yeux pour me concentrer. Une seule chose devait d'être exorcisée après une telle soirée.
« ...J'ai eu tellement peur... pour toi... » lâchai-je. Ma main hésita un instant près de sa joue, tandis que je scrutais son regard, pour finalement s'y poser doucement, comme un énième besoin de laisser s'exprimer mes émotions désormais trop envahissantes pour les retenir. Ne pas la lâcher, l'étreindre dans mes bras, tous ces gestes naturels suffisaient à en témoigner bien malgré moi, et cela qu'importait sa réaction à mes aveux. Peut-être qu'elle ne partageait pas cette affection née de je ne savais quoi, mais au moins, mon coeur serait désormais plus léger à présent que j'en avais accepté l'existence et que plus rien ne lui était caché.


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Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

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Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams   in the pocket of my jeans are only coins and broken dreams EmptyVen 19 Jan - 18:27

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Ma petite explosion avait eu l'effet escomptée. Elle m'avait donné  un peu de temps et de place pour respirer. Le joker n'était plus dans mon espace personnel. Pour autant, il n'était pas bien loin. Je l'entendais parfaitement rire. Il n'y avait que lui pour oser rigoler après s'être pris un explosif. Je repliais ma tête entre mes bras et me recroquevillais du mieux que je pus derrière le fer de mon fauteuil afin d'éviter les balles qui commencèrent à pleuvoir des mitraillettes. Ah qu'ils étaient braves à quinze contre une. De vrais foudres de guerre. Je relevais le visage lorsque le vacarme s'arrêta. Déjà ils abandonnaient ? Je n'étais pas morte encore. Au passage, ils étaient vraiment de mauvais tireur. Personne n'aurait eu du mal à m'éliminer à leurs places. Mes yeux verts d'eau se posèrent sur la silhouette d'un.. Green Lantern. Mes sourcils atteignirent mes cheveux. Il y avait un Green Lantern à Gotham ? J'avais l'impression d'avoir raté plusieurs dizaines de wagons en l'espace d'un millième de secondes. Bruce allait faire un infarctus. Un AVC. Une crise cardiaque. J'étais certaine qu'il n'était pas au courant. J'en aurais entendu parler dans le cas contraire. Ou probablement pas vu que je n'avais eu que peu de contact avec lui cette dernière année. Mais quand même, j'en aurais eu forcément vent par quelqu'un d'autre. Tim par exemple m'aurait forcément mis au jus.

Bouche bée, je le regardais se démener avec le Joker et les membres de son gang. Un Superman apparut de nulle part pour venir lui prêter main forte. Cet homme n'était définitivement pas du coin. Aucun Gothamite n'aurait fait apparaître Superman. Non. On était loyal à la chauve souris par ici. Du moins pour la plupart. Après tout, ici c'était Gotham pas Metropolis. Une grimace passa sur mon visage lorsque le Joker profita d'un petit moment de distraction pour asséner un coup de pelle au héro vert. Avec ma condition, je ne pouvais rien faire pour l'aider. J'étais totalement inutile. Un vrai poids mort. La seule chose qu'il me restait était un dernier et unique Batarang. A utiliser donc pour sauver ma peau ou la sienne en dernier recours. « Tu-tu-tu. Depuis quand vient-on chez les gens sans prévenir ? Barbara ? C’est toi qui invite ton petit copain chez tonton Joker et tu ne le lui dis même pas ? Oh, voyons, si j’avais su j’aurais préparé une meilleure réception ! ». Finalement , j'allais peut être devoir utiliser ma dernière parade plus rapidement que je ne l'aurais pensé. Le Joker dégaina une arme qu'il pointa directement vers ma tête. Il la chargea et désenclencha la sécurité. Malgré le sang qui pulsait follement dans mes veines, je restais calme. Plus ou moins immobile même. Je n'avais qu'une dernière chance à ce petit jeu. Je ne comptais pas me louper. Il fallait que j'attende l bon moment. Il ne fallait pas que j'agisse ni trop tôt ni trop tard. Le Joker continua ses railleries, incapable de s'arrêter. Il ne savait pas saisir les opportunités. Sa trop grande bouche lui porta préjudice. Il se fit renverser par une lumière verte. Je le regardais voler puis s'écraser au sol dans un bruit sourd. J'aurais presque eu mal pour lui. Presque. Mais il méritait pas ma compassion. Ce fut vers moi que la lumière revint par la suite. Je fus soulevée de terre et plaçais dans une voiture. Une voiture qui ne tarda pas à décoller grâce aux pouvoirs de son propriétaire Mes doigts se refermèrent malgré moi sur les rebords qui m'étaient accessibles. Je ne m'étais pas retrouvée aussi haut depuis un moment. J'avouais cependant que prendre de l'altitude et sauter de toits en toits étaient ce qui me manquait le plus. Plus particulièrement le bref moment avant que la corde du batgrappin se raidisse. J'avais toujours eu la sensation de voler pendant ce très court moment. Cette sensation me manquait plus que tout le reste.

Le voyage fut de courte durée et mon corps retrouva la surface rugueuse du béton d'un des toits. Malgré tout ce que je venais de vivre en un laps de temps très court, ce qui m'étonna fut de me retrouver dans les airs puis plaqué contre le corps de mon sauveur du soir. Une chauve souris venait d'être sauvée par un policier de l'espace. Oui, Bruce allait définitivement voir rouge. Le son qui remonta le long de ma gorge fut coupée par l'arrivée de ses lèvres sur les miennes. Je restais un instant interdite, totalement surprise par notre soudaine intimité. Malgré tout, je me laissais emporter par la passion qui se dégageait de lui. Par son énergie. Il m'embrassait avec la force du désespoir. Cela me perturba plus que de raison. Je n'avais pas été embrassé comme ça depuis longtemps. Depuis Dick en fait. Autant dire que ce n'était pas un souvenir auquel je voulais penser.  Ce fut le souffle court que j'observais son visage caché lorsqu'il se recula légèrement. « Hum... Celui-là par contre, il est arrivé, je le retire pas.. » . «  .. Quoi ? ». J'avais soufflé ma question par réflexe. Je ne comprenais pas. Alors, je restais bêtement à l'observer. C'était bien la première fois que je me retrouvée aussi près d'un Green Lantern. Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion d'en croiser un avant... avant ce soir. « ..enfin sauf si tu veux que je le retire et que ça ne soit jamais arrivé. L'émotion, l'adrénaline, tout ça... ». Ma confusion atteignit un nouveau seuil alors que je peinais à reprendre mon souffle. « ...J'ai eu tellement peur... pour toi.. ».  Petit à petit, je commençais à remettre mon cerveau en marche. Lui semblait me connaître. Il me connaissait en tant que Barbara. Je devais donc forcément le connaître aussi. Sauf si j'avais un admirateur secret. Sa main se posa sur la peau chaude de ma joue. Je plissais des yeux et me mis réellement à réfléchir. J'analysais, recoupais tout ce qui venait de se passer. Ma mémoire eidétique était un véritable avantage. Un atout. Et une malédiction... car je n'oubliais jamais rien. La lumière se fit finalement. Mes yeux s'ouvrirent en grand , de même que ma bouche. «  Kyle ? ». Celle là, je ne l'avais pas vu venir. Je n'aurais jamais pu le prévoir. Il n'avait jamais laissé aucun indice. Rien. Nada. La surprise se peignit sur l’intégralité de mon visage lorsqu'il hocha doucement la tête. «  Mais ... ». Je coupais ma phrase. Je n'étais pas sûre de ce que je voulais dire.  J'étais estomaquée. Perdue aussi. La nouvelle était de taille. Et elle brillait comme un phare au milieu de la nuit aussi. Une nouvelle qui venait de me sauver la vie. Je ne me faisais aucune illusion là dessus. «  Okay... okay ». Mon souffle  se posa sur sa bouche alors que je m'étais à nouveau rapprochée. Ce fut à mon tour de combler la distance qui nous séparait. Pour le moment, je ne posais pas de questions. Mon cerveau était encore bien trop embrumé pour que je me le permette. Le temps des questionnements viendrait plus tard. Pour le moment, je profitais du moment qui venait de m'être offert. Ici, sur ce toit de Gotham. Qui l'aurait cru.



THE END
( finally )


••••

by Wiise
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