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 What are you waiting for, a kiss or an apology?

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Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : What are you waiting for, a kiss or an apology? 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
What are you waiting for, a kiss or an apology? Tumblr_static_-513819770-content_2048_v2


Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyMer 13 Sep - 14:10

What are you waiting for, a kiss or an apology?
jason & barbara
••••

Depuis que Owlman avait prit le contrôle de Gotham, la ville tombait en ruines. Malgré tout nos efforts, nous coulions. Il nous maintenait la tête sous l'eau. Il n'y avait pas à dire cela m'agaçait grandement. Je n'avais pas vraiment fermé l’œil depuis deux jours et j'étais épuisée. Ma migraine ne me quittait plus. Tous les anti douleurs que j'avalais les uns après les autres n'avaient aucun effet. Je savais qu'il fallait que je baisse ma consommation. J'étais bien au delà des doses normales. La seule chose que j'allais gagner était un aller direct à l’hôpital pour un lavage d'estomac. Si je ne faisais pas une overdose de médicaments entre temps. Malgré tout, j'en avalais un autre sans trop me préoccuper et lavais le goût acide avec une gorgée de boissons gazeuse. Autant dire que ce n'était pas le meilleur combo. Vu que je n'arrivais pas à dormir, c'était la seule solution que j'avais. Un soupir passa mes lèvres lorsque je fermais les yeux quelques secondes pour essayer de donner au médicament la possibilité de faire effet. Vingt minutes plus tard, je constatais un nouvel échec. Je grognais dépitée. Je repoussais l'envie de fondre en sanglots qui me prit la gorge. J'avais trop de choses à faire pour perdre du temps inutilement. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour mais j'étais dépassée. Jamais je n'aurais cru que tenir la promesse que j'avais faite à Bruce serait aussi difficile. Owlman s'était chargé de me prouver à quel point je pouvais avoir tord. Ce génie du mal nous menait la vie dure. Il était partout et nulle part à la fois. Dès qu'une information sortait sur lui, elle était éjà obsolète. Il était déjà à la partie Z de son plan lorsque nous découvrions la partie A. Nous courrions derrière et je savais que cela l'amusait certainement grandement. Nous étions tous une blague pour lui. Il était bien trop en avance sur nous. L'effet de surprise avait grandement joué à sa faveur. Pourtant, il fallait que ça change. Ça ne pouvait pas continuer comme ça. Il fallait qu'on fasse quelque chose. La roue finirait bien par tourner en notre faveur. Avant ou après que je perde la raison, ça c'était une autre question.  Je supposais que l'on verrait bien.

Plusieurs heures passèrent de la même façon. Mon sentiment d'inutilité grandit. «  Oracle, situation dans the Narrows? ». «  Calme pour le moment Robin ». Damian émit son très célèbre ttt avant de redevenir silencieux. Malgré moi, je souris. Damian n'était pas la personne la plus facile à approcher ni même la plus sympathique mais je l'aimais bien. Pas sure que l'inverse soit vrai ceci dit. J'avais encore assez de self-control pour ne pas lui demander. Puis, j'imaginais déjà son air si je m'aventurais sur ce terrain là. Damian du haut de ses trois pommes ne s'adonnait pas à ce qu'il appelait des enfantillages. Probablement, que cela rentrerait dans cette catégorie. Je l'aidais ponctuellement pendant les minutes qui suivirent avant d'être amenée à travailler sur autre chose. Le grognement de mon ventre et mon état nauséeux vinrent me rappeler à l'ordre. Je quittais la pièce pour retrouver le reste de mon appartement et plus particulièrement ma cuisine. Je me fis quelque chose de simple et rapide à manger. Je profitais de ce petit moment loin de mes écrans pour répondre aux messages laissés sur mon téléphone. La plupart venait de la même personne et un sourire se posa sur mes lèvres. Au moins, lui était la pour me remonter le moral en ce temps de crise. La pause fut courte et je ne tardais pas à me remettre au travail.  Je repassais en revue les dernières attaques et opérations connues de Owlman. Il y avait bien quelque chose que je ne voyais pas. Un mode opératoire quelque part. Il ne faisait pas tout ça au hasard. Ce genre de personne ne faisait jamais tout ça au hasard. J'échangeais avec Tim tout du long de mon analyse. Il finit les mains aussi vides que moi à la fin de la discussion. «  Je vais en patrouille voir si je peux trouver quelque chose ». «  Soit prudent ». «  Toujours ». « C'est bien ce qui m'inquiète ». Cela lui arracha un faible rire. «  Avec toi dans mon oreille, tout ira bien ». Je savais qu'il essayait de me faire me sentir mieux mais ça ne marchait pas vraiment. Moi dans son oreille signifiait que je n'étais pas dehors avec lui. Et que je ne pouvais pas le protéger si la situation le demandait. J'émis cependant un son et retournais à ma surveillance.

Quelque chose arriva enfin à mes oreilles. J'aurais presque pu en pleurer de joie. J’écoutais attentivement la conversation que j'avais réussi à capter grâce aux diverses caméras de sécurité présentes dans la ville. Entre celles du GCPD et celles de Batman, je couvrais pas mal de terrain. Jusqu'à présent, cela n'avait pas forcément donné grand chose mais il y avait un début à tout. Je fis les recherches nécessaires pour savoir de quoi ils parlaient. Quelques déductions plus tard j'avais un lieu et une heure pour une livraison d'armes. Un sourire étira toute ma bouche jusqu'à mes oreilles. Enfin nous avions quelque chose.  J'essayais de contacter Dick sans succès. J'espérais qu'il soit en train de dormir. Les autres alternatives n'étaient pas jolies. Je me sentais déjà par avance désolée de le sortir d'un repos certainement mérité. Mais Black Mask était un allié de Owlman et cette livraison le concernait. Le trajet jusqu'à manoir fut pénible. La ville était sans dessus dessous et avec mon fauteuil c'était difficile. Bien pour ça que je ne sortais peu. J'étais la cible parfaite dans ma petite carriole. Le manoir était étrangement silencieux lorsque je pénétrais à l'intérieur. Je n'étais pas venue depuis tellement de temps que la froideur de l'endroit me glaça les os. Je secouais les épaules et me plantais face aux escaliers menant aux étages. Une moue passa sur mon visage. Je n'avais pas pensé à ce détail. Comment je faisais pour aller réveiller Dick si je ne pouvais pas gravir les étages ? Qu'est ce ce dilemme était bête. Je supposais que je n'avais plus qu'à crier ; ça finirait bien par faire venir quelqu'un non ? Sauf si j'étais seule dans l'immense propriété, bien sur.


••••

by Wiise
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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : What are you waiting for, a kiss or an apology? Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

What are you waiting for, a kiss or an apology? V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyDim 22 Oct - 13:30


Barbara & Jason

I'd be lying if I said I didn't dream sometimes about what it would be like if I didn't have this life.


Alors que tu tentes d'effacer la goutte de sang qui vient de tomber au sol avec le dessous de ta botte – piètre tentative qui n'aura eu pour effet que de l'étaler encore plus – tous les regards semblent se braquer sur toi. Apeurés, curieux, ils ignorent comment réagir, mais tous restent figés. Héros ou menace ? Il n'y a qu'à bien te regarder. Face au congélateur de la supérette, ton seul crime est de ne plus te souvenir quel parfum de glace elle voulait. Fraise ? Citron peut-être ? Tu pousses quelques grognements d’agacement qui ont créé autour de toi des barrières invisibles. Personne ne t'approche. Personne n'ose même s'approcher à moins de cinq mètres. C'est vrai qu'avec ce masque rouge cassé et ce sang qui tâche ton blouson, tu n'inspires pas beaucoup confiance. Mais nous sommes à Gotham, non ? Ne sont-ils pas accoutumés à ce genre de scène ? Un homme costumé qui vient faire ses courses dans le plus grand des calmes, comme n'importe lequel des habitants de cette ville, n'est-ce pas finalement du déjà vu ? Tu ignores quelle heure il est, probablement très tôt. Avec cette nuit éternelle, difficile d'avoir le moindre repère. Tout se déroule désormais dans l'obscurité. Les adorateurs de l'ombre s'en réjouissent, mais eux, les gens normaux, souffrent de plus en plus de cette situation difficile. Et tu redoutes déjà ce qu'il se passera si elle venait à s'éterniser. Crime en hausse. Insécurité en développement. Emergence d'une paranoïa collective. Les monstres pourront jaillir n'importe quand, comme un clown de sa boite. Mais tu n'es pas l'un d'entre eux. Indécis, et craignant de ramener à ta femme enceinte le mauvais parfum, tu prends finalement fraise, citron et chocolat. Mieux vaut éviter ses foudres. Le caissier évite lui aussi soigneusement de croiser ton regard, et passe tes produits avec une rapidité presque surhumaine. Quand il t'annonce le prix, d'une voix tremblante, tu cherches dans la poche de ton pantalon de quoi payer. Quelques pièces de monnaie et un billet tâché de sang, c'est tout ce que tu possèdes. Tu n'avais pas prévu de ramener autant de pots. La prochaine fois tu noteras le parfum de son choix quelque part, pour éviter ce genre de situations gênantes. « Je pense que j'ai ce qu'il faut. » L'avantage, c'est que tu peux prendre le temps nécessaire sans que personne derrière toi n'ose te demander de te presser. La crainte du caissier s'accentue, alors que tu plonges ta main dans l'intérieur de ton blouson. « Non, je ne parlais de... » Braquage. Qu'importe. Tu pousses un long soupire d'épuisement, de lassitude, et sors la somme restante que tu déposes négligemment sur le tapis de caisse. « Gardez la monnaie. » Ton sachet à la main, en quittant la supérette, t'as conscience de désamorcer une bombe de tension palpable sur le point d'exploser.

De retour au manoir, c'est à l'étage, dans ta chambre, que tu t'empresses de retourner après avoir laissé les glaces au congélateur. Diana dort encore, alors tu prends soin d'éviter de faire trop de bruit en pénétrant dans la pièce. Peine perdue. Tu sais son sommeil très léger quand tu es dehors à patrouiller. Tu t'approches, et te penche pour déposer plusieurs baisers sur son visage, profitant de ses quelques secondes d'éveil. « Je prends une douche et je te rejoins. » C'est la seule chose qui te fasse présentement envie, te glisser sous les draps douillets et serrer ta femme dans tes bras. Mais il semblerait que l'heure ne soit pas encore venue. Tu entends la grande porte du manoir s'ouvrir et se refermer en bas, et par curiosité – et vigilance – tu préfères jeter un œil au nouveau venu. Dick qui rentre de sa ronde ? Damian qui vient de sortir le chien ? Probablement. Inutile de s’inquiéter, mais par ces temps difficiles, on est jamais trop prudent. « Je reviens. » Tu refermes la porte derrière toi, et descends les escaliers, pour te retrouver face à face avec... « Barbara ? » Quelle ironie, que tu sois précisément dans la tenue qui a instauré un froid persistant entre vous. L'existence de Red Hood a ternie une relation que tu pensais acquise. Terrible erreur. Mais tu doutes que votre différend soit la raison de sa venue ici. Depuis que vous vous êtes installés au manoir, tu ne l'avais pas vu y mettre les pieds une seule fois, ce qui rend sa présence entre ces murs perturbante et inquiétante. Bras croisés et sourcils froncés, tu descends les dernières marches qui vous séparent. « Qu'est-ce qui se passe ? » Au diable les formules de politesse ! Tu n'es probablement pas celui qu'elle espérait croiser ici, mais pour l'heure, elle va devoir s'en contenter. Les autres sont soit dehors, soit en train de dormir. Et t'es prêt à parier qu'elle ne se serait pas déplacée pour un simple petit-déjeuner en votre compagnie.
AVENGEDINCHAINS
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Barbara Gordon


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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyLun 30 Oct - 16:00

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jason & barbara
••••

Une moue se posa sur ma bouche. Je me penchais en avant et essayais d'apercevoir du mouvement dans les étages. Sans surprises, je ne vis rien. J'envoyais un regard noir aux marches en marbre. Ce n'était pas comme ça que j'allais y arriver. Avec un soupir, je reprenais mon téléphone et essayais à nouveau de joindre mon très cher ex. J'espérais pour lui qu'il dormait ou qu'il avait une excellente raison pour ne pas me répondre. Sinon, il allait entendre parler de moi. Avec son téléphone à présent sur répondeur et son communicateur offline, je me trouvais comme deux ronds de flanc. Je l'insultais à voix basse. « Barbara ? ». A l'entente de mon prénom, je relevais mon regard vers la personne qui avait été -finalement- alerté par ma présence. Mes yeux glissèrent sur sa tenue. Je haussais un sourcil en remontant à son visage. Au moins, il avait enlevé le casque. « Jason ». Je ne l'avais pas revu depuis le gala de Lex Luthor. Gala auquel je ne savais toujours pas pourquoi j'avais réellement été convié. Autant dire qu'avec l'arrivée du Joker, la soirée avait été vite écourté. Ce qui n'avait pas été un mal. J'admettais, aussi, que je n'avais pas forcément cherché à me trouver en sa compagnie. Si j'avais été heureuse et émue de son retour parmi les vivants, j'avais été déçue de voir ce qu'il avait fait de sa deuxième chance. On ne faisait pas la justice en tuant les criminels. On ne pouvait pas avoir la casquette de juge, jury et bourreau. C'était bien trop pour les épaules d'une seule personne. Et surtout, on ne changeait rien en devenant exactement ce qu'on répugnait. Du moins, c'était ainsi que je voyais la situation. Tout le monde avait le droit à un procès juste et équitable, même les pires enflures de la planète. On ne pouvait pas bafouer les droits des autres parce qu'on jugeait qu'ils ne les méritaient pas. C'était la porte ouverte à toutes les formes d'arbitraire. Et pas forcément les meilleurs. « Qu'est-ce qui se passe ? ».

Mon oreillette se réveilla avec la voix de Stéphanie qui m'apprit qu'il y avait du remue ménage dans la partie qu'elle avait investit pour le moment. « Attend deux secondes Jason ». Je pianotais rapidement sur la tablette que j'avais amenée avec moi et créer une diversion en piratant le système automatique de la porte de l'entrepôt devant lequel elle se trouvait. Après ça, je surchargeais le réseau électrique pour faire sauter les néons et plonger le tout dans le noir. Et vu l'absence de soleil depuis l'attaque du Syndicat du crime, c'était comme se retrouver sous terre. Aidée de sa vision nocturne, elle se chargea rapidement de ses ennemis du jour. Une fois que je fus sûre qu'elle était en sécurité, je la laissais vaquer à ses analyses et autres occupations, non sans lui demander d'abord de me faire parvenir toutes les infos numérisées et autres dossiers cryptés sur lesquels elle mettait la main. Ma tablette retrouva mes genoux et mon regard la posture défensive inchangée de Todd. A croire que j'allais lui sauter dessus d'une seconde à l'autre. Ses bras croisés ne me trompaient pas. «Est ce que Dick est dans le coin ? Il répond pas à son téléphone et il ne semble pas avoir son oreillette. Tu pourrais aller le chercher ? Je suis un peu coincée avec mon fauteuil». Et pas qu'un peu. Je rouspétais lorsqu'il me signifia que Dick n'était pas au Manoir. J'espérais pour lui qu'il avait juste perdu son oreillette. Ça nous arrivait à tous lorsqu'on prenait un coup. Instantanément, je m'inquiétais pour lui. Malgré nos hauts et nos bas – nos très très bas- Dick comptait pour moi. Il était une partie intégrante de qui j'étais. Je ne cesserai jamais de m'en faire pour lui. L'inverse était certainement vrai également. Je mettais cependant mes inquiétudes de côté. Dick était débrouillard. Il s'en sortirait, comme il le faisait toujours. De toute façon, si il avait un problème, je ne pouvais pas grand chose pour lui. « Bon, je suppose que tu vas devoir t'en occuper alors ». Je n'avais pas travaillé avec Jason depuis des années. Et ça ne m'enchantait pas. Surtout que je ne pouvais pas être sur le terrain avec lui. Je ne pouvais être que sa petite voix dans son oreille. Probablement que cela ne l'enchantait pas non plus. Cependant ni lui ni moi n'avions le choix. Oracle et Red Hood allait devoir apprendre à travailler en tandem. «  Black Mask doit recevoir une livraison d'armes dans moins de trois heures dans un vieil entrepôt à Miller Harbor.  Il leur faudrait un comité d’accueil. Partant ? ». Je demandais plus par politesse qu'autre chose. Vu que tous les autres étaient plus ou moins occupés, il ne restait que lui pour mettre un coup de pied dans la fourmilière. « Je serai ton support depuis la Batcave ». J'espérais que Black Mask en persnne se pointe. Après tout, il s'était rapidement allié à Owlman. Et c'était bien ce dernier sur lequel on cherchait avant tout à  mettre la main. Toute info était donc la bienvenue.


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Jason Todd


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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyLun 13 Nov - 9:46


Barbara & Jason

I'd be lying if I said I didn't dream sometimes about what it would be like if I didn't have this life.


Attendre deux secondes ? Deux secondes après une ronde de plusieurs heures, sans s'être douché ou reposé, c'est déjà beaucoup. Tu n'as pas la docilité de Dick, ou la patience de Tim. Mais tu ne fais aucune remarque, ne cherchant pas à renforcer un froid déjà trop présent entre vous. Tu te contentes de l'observer communiquer avec d'autres membres de la famille encore sur le terrain, attendant qu'elle t'explique enfin la raison de sa présence ici. Tu sais que dehors c'est un putain de foutoir, et que tout le monde doit monter au front pour avoir une chance de contenir la menace Owlman. Toi qui avait abandonné quelques mois le costume de Red Hood, tu t'es vu contraint de l'endosser à nouveau. C'est ta ville. Ta responsabilité. Oui, mais voilà, ce n'est plus la seule. Marié, ta femme enceinte a tout autant besoin de toi que les habitants de Gotham, et la condition que tu t'es imposé à toi-même, est de parvenir à satisfaire les deux. Tu viens d'offrir ta nuit pour la sûreté des autres, maintenant tu aimerais pouvoir retrouver Diana pour trouver le sommeil à ses côtés. C'est ton seul réconfort, et tu y tiens fermement. « J'ai pas l'impression qu'il soit là. » Et alors que tu t'attendais à ce que Barbara revienne sur ses pas, ou rejoigne la batcave pour vaquer à ses occupations, elle t'enrôle directement dans sa nouvelle mission contre le crime. Les bras toujours croisés sur ton torse, tu fronces cette fois les sourcils, pas certain d'avoir bien compris. Ou du moins, tu préférerais ne pas avoir compris. T'occuper de quoi, au juste ? Ce n'est pas une proposition qu'elle te fait, plutôt un ordre. Tout ce que tu exècres, aujourd'hui comme hier. C'était sans doute ton plus gros défaut aux yeux de Bruce, ton insubordination, et ton incapacité à suivre ses directives sans broncher. Tu refusais de n'être qu'un prolongement de ses actions, au détriment de devenir toi-même un héros à part entière. Si désormais tu t'es éloignée de l'idée du brave justicier, ton horreur pour le travail de groupe n'a lui pas changé. Tu es maitre de tes choix, maitre de tout ce que tu entreprends. Tu n'as pas besoin qu'on vienne te dicter ce que tu dois faire, comme un pantin manipulé à distance. Si ta vision est certes un peu extrême, tu es trop borné pour voir les choses sous un autre angle. Et si tu t'es émancipé de l'influence de Bruce, ce n'est pas pour tomber sous celle de la batfamily. « Tu m'excuseras, mais je passe mon tour. » Ton ton n'est pas agressif, ni froid, mais il est ferme. Et définitif. Ce n'est pas ainsi que tu imaginais vos retrouvailles, après le fiasco du gala, mais il semblerait que tu doives t'en contenter. Evidemment, laisser courir Blask Mask ne t'enchante pas particulièrement, mais ce ne sera pas suffisant pour te convaincre de la suivre. T'es épuisé, tes muscles te font mal, il est hors de question que tu risques ta vie pour un simple trafic d'armes. Un parmi des centaines ces derniers temps à Gotham.

Peut-être qu'elle ne va pas comprendre ta décision, ou s'imaginer que c'est ta vengeance personnelle pour sa réaction de la dernier fois, mais c'est un risque que t'es prêt à prendre. Qu'importe si tu passes pour le gros con de service, pour l'arrogant qui n'en fait qu'à sa tête. De toute évidence, n'est-ce pas déjà ce que certains pensent de toi ? « Je n'ai pas pour habitude de travailler en équipe. Et j'en ai aucune envie. » Tu n'es pas fait pour ça. Si avec Stéphanie et Cassandra tout se passe plutôt bien, c'est parce que la première suit tes indications, et parce que la seconde n'est pas du genre bavarde. Depuis ton retour à Gotham, t'es un électron libre, un homme qui ne dépend d'aucun autre, sous la tutelle et la responsabilité de personne. Ce n'est pas parce que tu vis temporairement au manoir, ou que tu fais des efforts pour t'intégrer à cette nouvelle famille, que tu es prêts à jouer – à nouveau – les coéquipiers avec eux. « Et je croyais que mes méthodes te dérangeaient ? » N'est-ce pas pour cette raison précise qu'une tension palpable s'immisce entre vous ? Pour cette raison qu'elle a subitement refusé de te parler ? Elle n'approuve pas ton identité de Red Hood, ni ta façon de faire les choses. Très bien, elle n'est pas la seule. Mais alors qu'elle ne compte pas sur toi pour le sale boulot. Et non, tu ne fais pas passer tes rancoeurs avant le bien commun. C'est qui tu es. Tu ne comptes changer pour personne. Et certainement pas pour quelqu'un qui ne t'accepte qu'à moitié, sans chercher à comprendre ce qui t'a poussé à en venir à un tel extrême. Si elle veut en parler, crever l’abcès, tu es tout ouïe, prêt à écouter ce qu'elle à te dire. Mais tu ne courras pas dans les rues de Gotham pour contrer Black Mask. Tu préfères rejoindre la chaleur des bras de Diana. Ce n'est pas ton problème. Tu ne dois rien à Barbara. A cette famille. Ou à ces gens dehors. Si tu le fais, c'est de ton plein gré, et non pas parce que tu le seul qui lui tombe sous la main. Ce n'est pas parce qu'elle demande que tu exécutes. Et tu pensais qu'elle te connaissait assez pour le savoir. Mais sans doute que sur ça aussi tu t'es trompé.
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyVen 24 Nov - 21:32

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jason & barbara
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« Tu m'excuseras, mais je passe mon tour ». Je plissais les yeux, clairement mécontente. Avais-je prévu qu'il dise non ? Quelque part oui. Avais-je espéré qu'il ne le fasse pas ? Evidemment. Malgré la déception que cela provoqua en moi, je restais calme. J'avais travaillé des heures, sans dormir, parfois sans manger, pour trouver cette info. J'étais à bout de nerfs. Voilà qu'il me mettait une nouvelle épine dans le pied. J'eus presque l'envie d'en rire. D'en rire jaune bien entendu. De qui me foutais-je ? Je savais très bien que je ne pouvais pas compter sur lui. Ou du moins j'aurais du plus fortement m'en douter. Je secouais la tête avec un sourire désabusé accroché aux lèvres. « Je n'ai pas pour habitude de travailler en équipe. Et j'en ai aucune envie ». J'eus soudainement envie de lui demander exactement ce qu'il foutait là alors. Dans cette maison. Dans ce manoir où tous les membres s'entraidaient lorsqu'il le fallait. Ou l'on faisait tous parti du même groupe.  Peut être était ce gonflé venant de moi. Mais c'était ainsi. Après tout, lorsque je n'avais plus voulu faire parti de ce gang, j'en étais sortie. Je n'étais plus venue. J'avais coupé les ponts. J'avais eu mes raisons, il avait les siennes. Pour autant, pour moi à ce moment précis, cela ne justifiait pas son comportement. Ni même sa présence en ces lieux. « Clairement ». Mon ton était amère, sans pour autant être agressif. Je n'avais pas la force de me battre. Pas ce soir. Et puis, j'avais du travail. J'avais du pain sur la planche. Sans aide cela allait me prendre bien plus de temps. Sans lui lancer un regard de plus, je tournais mon fauteuil. La Batcave n'attendait plus que moi à présent. Déjà des plans alternatifs se formaient dans mon esprit. J'allais devoir ruser pour que la situation penche en ma faveur. Ruser et utiliser la technologie à ma portée sans quitter mon fauteuil. « Et je croyais que mes méthodes te dérangeaient ? ». Je me stoppais et tournais un peu al tête. Je le fixais du coin de l'oeil. Il était vrai que cela me dérangeait.  Il était vrai que cela allait en contradiction avec mes propres principes. Il était vrai, aussi, que ce n'était pas ce que j'avais imaginé voir sur mes caméras de sécurité lorsque j'avais voulu m'assurer qu'il rentrait sans encombre chez lui. Surtout, ce n'était pas ce que je voulais pour lui. Quelque part, je me sentais aussi responsable de la façon dont il gérait sa vie. Il avait été important pour moi. Je n'avais pas été là pour lui. «  Contrairement à certains, je m'accomode de tout lorsque la situation le demande ». La remarque acérée lui était bien entendu destinée. Je ne restais pas pour le voir tiquer. Il pouvait bien s'énerver si cela lui chantait. Moi j'avais autre chose à faire.

Un frisson me prit lorsque je pénétrais dans la cave. L'air y était frais. La froideur de l'endroit était de plus exacerbé par ses hauts plafonds et le silence ambiant. A par moi, il n'y avait personne ici.  Cette solitude ne me dérangeait pas vraiment. J'y étais habituée et l’accueillais donc comme une vieille amie.  Avec un soupir, je me hissais de mon fauteuil au gros fauteuil qui trônait devant l'ordinateur central. Il était bien plus confortable et surtout bien plus haut. Pas besoin de m'épuiser pour atteindre touches et autres écrans.  Je me connectais rapidement à tout ce dont j'avais besoin. L'heure avait déjà bien tourné et je savais que je n'avais pas forcément beaucoup plus de temps à perdre. Je mettais donc celui qui me restait avant la livraison à profit. Je me connectais aux caméras de sécurité du lieu, je balisais la zone. Finalement, je pris les commandes à distance de la Batmobile encore dans la Batcave. Le moteur vrombit dans mon dos. Un sourire tira mes lèvres. Je n'allais pas mentir. J'avais toujours voulu la conduire. Je n'en avais jamais eu l'occasion.  Mais déjà ça c'était pas si mal.  Je programmais un parcours dans le GPS et la laissais filer jusqu'à son lieu de chute. Je gardais évidemment un œil sur la voiture et sur les feux. Une fois a proximité, je récupérais les commandes et attendis que l'action commence. Il ne me fallut pas attendre très longtemps avant qu'ils commencent à arriver. Je n'attaquais pas tout de suite. J'attendais d'enregistrer assez de preuves compromettantes avec les caméras et micros installés dans le véhicule. Sinon, ce que je faisais ne valait rien. Plus les minutes passaient, plus je me tendais sur la chaise. Mes doigts bougeaient autour des commandes. Mes yeux ne quittaient plus mes écrans. J'étais au maximum de ma concentration. J'étais comme un tigre dans l'attente de sauter sur sa proie. Je ne devais pas me précipiter. Sinon, ils allaient tous prendre la fuite. Avec une seule voiture, je ne pouvais pas poursuivre tout le monde. Sortir la voiture était déjà un risque avec Owlman dans les parages. Je n'allais pas envoyer le Batwing en plus. «  Bon c'est bon arrêtez de parler ». Une heure qu'ils se racontaient leurs vies en attendant la marchandise. Vraiment, j'en savais plus sur eux que je ne voulais bien en savoir. Ça commençait à m'agacer.

Finalement, le cargo arriva. Je me raidis. Une fois que je jugeais que j'en avais assez, je mis les pleins phares et fut crisser les pneus sur le bitume. Autant dire que ce n'était pas très discret. Mais ce n'était pas grave. Après tout, ce n'était pas la discrétion que je cherchais. Bien au contraire. Je voulais leur signaler que j'étais là. J'illuminais bientôt leurs petites scènes de crime. Les balles ne tardèrent pas à ricocher sur la surface noire.  Je ripostais avec les armes à ma disposition. Plusieurs se retrouvèrent dans la flotte après avoir évité de justesse de passer sous les roues. Bien sur, je n'avais jamais voulu les écraser, juste leur faire croire. Je pratiquais l'intimidation et l'illusion d'une fin douloureuse. J'abandonnais, néanmoins, bien vite les hommes à pieds pour me concentrer sur le camion emplit d'armes et d'explosifs. Quelqu'un avait réussi à monter à bord et à mettre les gaz. C'était le désavantage d'être seule. Je ne pouvais pas être partout à la fois.  Je filais à sa suite ans les rues de Gotham. Je plaçais un mouchard sur le véhicule. On était jamais trop prudent. Je n'avais aucune intention de le perdre mais il avait mieux guérir que prévenir. « Je te tiens !». J'en aurais presque sauté sur ma chaise d'excitation. «  Ah mais non ! ». A présent je ronchonnais alors qu'il s'était enfoncé dans les rues les lus étroites de Chinatown. A bien des égards, c'était comme se retrouver devant Need for speed. La gravité de la situation en plus.  Je serrais les dents et pris un autre chemin. J'allais lui couper la route. Voilà à quoi servait mon mouchard. Trois rues plus tard, je le tenais. J'évitais de le percuter de plein fouet mais crevais les pneus et laissais le camion glisser jusqu'à l'arrêt. « Echec et mat ». Je fus tentée de lever les bras au ciel pour fêter ma victoire. Je me retins néanmoins. De justesse.  Et si je jetais furtivement un regard à droite et à gauche pour m'assurer que j'étais encore seule... ça ne regardait que moi.

Le reste de la nuit fut passée devant les écrans à recouper les informations recueillies et à les envoyer à qui de droit. J'avais pas mal de noms sur ma liste. J'attendais également que le GCPD vienne chercher mon colis. Autant dire que je n'avais pas bougé la batmobile de sa place. Personne n'allait me piquer mon camion. J'écrivais mon rapport, que je stockais par habitude dans la bande de données. Je ramenais finalement la voiture à la maison et me traînais vers l'étage. Maintenant que la pression avait quitté mes épaules, ma fatigue me percuta de plein fouet. Malgré tout, je réapparaissais dans le manoir avec un léger sourire. Ce n'était pas une victoire parfaite. Black Mask n'avait pas pointé le bout de son nez. Mais au moins, il n'y avait pas plus d'armes dans la rue. C'était déjà mieux que rien. «  Bonjour Alfred ». Le majordome était afféré aux fourneaux comme chaque matin. Il fut surpris de me voir apparaître mais compris rapidement où j'avais passé les dernières heures. Une boisson chaude apparut devant moi sans que je ne demande rien. Il savait. Alfred était génial comme ça. J'attrapais la tasse et la maintenais à hauteur de mon visage. Déjà mes paupières commençaient à tomber. Probablement aurais je pu m'endormir tel quel si une migraine ne vrillait pas mes tempes.


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Jason Todd


Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : What are you waiting for, a kiss or an apology? Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyJeu 14 Déc - 22:27


Barbara & Jason

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Trop froid ? Trop franc ? Trop égoïste ? Peut-être. Tu ne t'attendais pas à autre chose qu'une réaction tout aussi radicale. L’abcès ne va pas crever ce soir, non, il va encore gonfler. Gonfler jusqu'à quand encore ? Même si tu ne l'avoueras jamais, la relation que vous aviez te manque. Ou du moins, l'idée que tu t'en faisais. Vos retrouvailles ont été compliquées, marquée sous le sceau de la surprise et d'un trou béant dans la poitrine. T'as cru avoir perdu Diana, et Barbara, même sans le savoir, est parvenue à te faire oublier pendant quelques minutes à quel point la souffrance était intense. Tu gardes un bon souvenir de cette nuit là. Tu te souviens de votre complicité. Du bonheur qu'elle a eu de te retrouver – après la crise de panique. Et c'est justement parce que le souvenir est agréable que la situation d'aujourd'hui est d'autant plus pénible. Elle te tourne le dos. C'est comme un verre qui se casse dans un son strident. Le fossé se creuse à coups de pelle incessants. Ce soir, à nouveau, vous ne vous comprenez pas. Elle, Dick, Bruce, ils ne savent plus qui tu es. Ils ne te reconnaissent pas. Pourtant, l'ironie de tout ça, c'est que tu n'as jamais été autant toi-même. Tu t'es émancipé de l'influence de ton mentor, et tu t'es détaché de l'ombre de ton frère. Tu es devenu exactement ce que tu étais censé devenir. Peut-être pas quelqu'un de parfait, ou à la morale exemplaire, mais au moins, tu es fidèle à ce que tu as toujours été au fond de toi. Ton premier meurtre, tu n'étais encore que Robin. Un viol. Un suicide. Une vengeance. Tu as poussé le monstre du haut de l'immeuble. Bruce a eu peur, peur de te voir escalader une échelle de violence, alors il a fait mine de ne pas voir. De ne pas voir ta colère. Plutôt que d'essayer de la maitriser, il l'a laissé se développer en silence. Comme des tentacules tout autour de ton être, trop puissantes pour que tu puisses t'en défaire. Alors plutôt que de te battre contre ta rage, tu l'as acceptée, et tu t'en es servie pour faire quelque chose de bien. De mieux. Sa dernière réflexion est acerbe. Tes sourcils se froncent plus fort, mais tu ne dis rien. Tu n'es pas comme elle, pas comme eux, et un jour ou l'autre il faudra bien qu'elle l'accepte.

De retour dans la chambre, tu te débarrasses de tout tes vêtements avant de te glisser dans les draps. Diana s'agite, à moitié réveillée, alors tu en profites pour la serrer contre toi. De tes bras tu l'enserres doucement, tout en déposant quelques baisers sur son visage presque déjà rendormi. Elle est ton réconfort. Tout ce dont tu as besoin pour trouver la paix. Si bien que désormais, tu ne ressens plus réellement l'envie d'endosser le costume. Red Hood a t-il encore un avenir ? Si Bruce était parvenu à construire une relation sérieuse avec une femme, aurait-il abandonné Batman ? Peut-être. Peut-être pas. Bruce est plus Batman que tu n'es Red Hood. Et tu es plus Jason Todd qu'il n'est Bruce Wayne. Evidemment que tu t'en veux un peu d'avoir laissé Barbara seule dans la batcave gérer le conflit par elle-même, mais ça ne signifie pas pour autant que tu regrettes ta décision. Tu crains de tout envoyer valser si tu ne t'autorises pas des moments rien qu'à toi. Rien qu'à vous. Des moments de répit où tu as besoin de te sentir normal. Un homme au quotidien banal. Des choses aussi simples que de se coucher auprès de sa femme, et se réveiller auprès d'elle au petit matin. C'est ton oxygène, ta bouffée d'air frais. Va t-on également te reprocher de vouloir passer du temps avec celle que tu aimes ? De ne pas privilégier la sécurité de cette ville ? Une ville à qui tu as tout donné. Tu as tellement sacrifié pour Gotham. Il est désormais grand temps que tu la sacrifie pour ton propre bien.

Tu ignores l'heure qu'il est quand tu ne parviens plus à trouver le sommeil. Probablement tôt, trop tôt pour quelqu'un qui a passé sa nuit dehors. Mais étant incapable de replonger dans les bras de Morphée, tu quittes le lit en douceur, pour ne pas réveiller ta moitié. Tu enfiles ensuite un simple tshirt et un bas de jogging – tu ne fais plus l'erreur de te trimballer nu, même si les habitudes ont la vie dure – avant de te rendre encore un peu somnolent dans la cuisine. Alfred y est déjà, aux fourneaux, pour servir le petit-déjeuner à toute la famille. Barbara est là elle aussi. Mais elle ne vient pas de se lever, elle ne s'est pas encore couchée. Tu vois ses traits tirées, et ses paupières qui peinent à rester ouvertes. « Bonjour. » Tu t'adresses aux deux, un fin sourire aux coins des lèvres, aguiché par l'odeur qui se dégage de la poêle. Que feriez-vous sans cet homme ? Il vous a déjà tant donné, et continue encore aujourd'hui. Il est l'âme et le cœur de ce manoir, sans aucun doute possible. Et c'est peut-être la seule chose sur laquelle vous êtes tous d'accord. « Comment ça s'est passé ? » Cette fois, ton attention se porte uniquement sur Barbara. Tu parles bien évidemment de sa mission nocturne. Celle où tu as refusé de l'aider. Et si tu poses la question, c'est par réel intérêt, et non pas en une tentative de faire amende honorable. Puisqu'encore une fois, tu estimes avoir été dans ton droit le plus absolu.
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyLun 18 Déc - 11:30

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A ce moment, j'étais sûre d'une chose. J'allais finir par m'endormir dans ma tasse. Migraine ou pas. Je sentais mon corps entier tombait dans cette demi stupeur qui précédait le sommeil. J'étais bien plus épuisée que je ne l'avais pensé. Mes coudes glissaient déjà sur la surface lisse de la table sur laquelle j'étais accoudée.  Mon nez lui reposait déjà contre le rebord du récipient. J'étais presque à deux doigts de me jeter l’intégralité de ma boisson dessus. Peu emballée par la perspective, je fis un effort pour me redresser. Je voulais éviter la catastrophe. De plus, Alfred en avait déjà assez bien à faire. Je n'avais pas besoin de lui en rajouter. Néanmoins, je me retrouvais encore dans la même position quelques secondes plus tard. Avec les yeux partiellement fermés cette fois ci. Un léger miss Barbara me fit grogner.  Lui aussi sentait la catastrophe arriver à dix kilomètres. Peut être devais-je juste abandonner et aller me coucher. Le Manoir était emplie de chambre vides.  Je n'aurais aucune difficulté à en trouver une dans laquelle m'assoupir.  Du moins ...je n'aurais eu aucun mal si elles n'étaient pas toutes dans les étages. Un nouveau grognement passa mes lèvres face à cette conclusion. Ma foi, il restait toujours le canapé. Ou le lit médicalisé dans la Batcave. Tant que personne n'en avait besoin, je pouvais m'installer dessus. Malgré ça, je refusais de bouger. J'étais bien là où j'étais. Et cela malgré l'inconfort que me provoquait mon dos courbé. Ma position n'allait définitivement pas améliorer mes douleurs lombaires.

Je sortis de mon demi sommeil lorsqu'un verre fut déposé à mes côtés. Un verre accompagné d'un doliprane. Je remerciais Alfred du regard et me forçais à avaler le tout. Les effets ne seraient pas immédiats mais au moins le marteau piqueur qui avait élu domicile dans mon crâne finirait par s'en aller. Probablement. Il y avait toujours un risque que cela ne fonctionnait pas. Je prenais tellement de médicaments ces derniers temps que leurs effets commençaient à s'amenuiser. Ce qui avait pour conséquence de m'en faire prendre plus que les doses. J'étais parfaitement consciente du danger que cela représentait. Je savais que je m'empoisonnais, sûrement mais lentement. Les dosages existaient pour une raison. De manière absente, je commençais à mâchonner le petit toast nature qui avait trouvé son chemin jusqu'à moi. Bientôt je le fis, yeux à nouveau fermé. Seul le léger mouvement de ma mâchoire trahissait mon état éveillé. A quoi bon lutter ? Mes paupières étaient bien trop lourdes pour que je les porte. Elles tressaillirent pour s'ouvrir légèrement lorsque qu'un nouveau bruit vint percer le silence relatif de la pièce.  Je suivais la progression de Jason dans la pièce avant de refermer mes paupières. Je préférais l'ignorer. Son petit coup de la veille n'avait pas encore été digéré. Je n'avais pas la force de me battre. Pas ce matin. « Comment ça s'est passé ? »  Malheureusement, lui ne m'ignora pas. Je rouvris mes yeux pour poser l’émeraude de mes iris sur son visage.

 «  Ah parce que maintenant ça t'intéresses ? Une fois que tout est fait. J'ai passé toute ma nuit dans la cave à me geler alors que tu as eu tout le confort de ton petit lit ». Se fichait-il de moi ? C'était franchement la meilleure. Ce n'était pas maintenant qu'il aurait du avoir de la curiosité. C'était hier soir, lorsque j'avais eu besoin de lui. Besoin de son aide. Aide qu'il avait été le seul à pouvoir m'offrir. Au lieu de ça, Il m'avait laissé me dépatouiller toute seule. Bien sur, je m'en étais sortie. Et heureusement d'ailleurs. Mais cela ne changeait rien. Un rire jaune passa mes lèvres. «  T'as perdu une bonne occasion de te taire Jason ». Vraiment, il ne manquait pas d'air. Puis surtout, il aurait pu avoir la décence d'attendre quelques heures avant de venir me demander ce genre de questions. Je n'attendais évidemment pas de lui qu'il s'excuse. Il ne le ferait de toute façon pas. De cela j'en étais plus que certaine. Et, je ne lui en demandais pas tant de toute façon. Au fond, ça aurait été pire que tout. Au moins, là, il avait le courage de ses actes. Je supposais que c'était déjà mieux que rien.  Je secouais la tête, atterrée, avant de recommencer à mâcher mon toast, avec un peu plus de férocité que précédemment. «  Et puis qu'est ce que tu fais là d'abord ?». Mes interrogations de la veille étaient revenues sur le devant de la scène. Plus pressantes. Impossible à taire ou à ignorer. Surtout dans l'état dans lequel je me trouvais. J'avais besoin de comprendre. Besoin de savoir si il n'était là que par facilité ou si il y avait une raison plus profonde. Je voulais savoir si quelque part il était là pour nous tous ou si nous étions juste une commodité. « Non vraiment … je suis désolée Alfred mais j'ai besoin de savoir ». Le vieil homme m'avait lancé un regard d'avertissement mais je m'en fichais. Il pouvait me virer du manoir si cela le chantait. Mais je n'allais pas en démordre sans avoir eu le fin mot de l'histoire. Tant pis si la vérité ne devait pas me plaire. Au moins, je serais fixée.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyDim 7 Jan - 22:23


Barbara & Jason

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Ses mots claquent comme un fouet sur ta chair. Une punition que tu n'estimes pas mériter. Elle ne t'a laissé aucun répit, attaquant directement sur la nuit que tu as passé dans ton lit. Elle a passé la sienne dans la cave à se geler ? Oh, serait-ce que le moment où tu dois la plaindre, te lamenter sur le sort d'Oracle ? Tu n'as pas envie d'être mesquin, ou même de t'énerver, mais elle ne te laisse aucun choix. Ses propos sont tranchants, et particulièrement injustes. Elle te parle de confort comme si tu ne le méritais pas. Comme si c'était un crime que de vouloir profiter un peu de ta femme, qui a autant besoin de toi que cette foutue ville. Peut-être qu'elle a passé une nuit dans le froid de la batcave, oui, mais toi tu passes toutes les tiennes à risquer ta vie dehors. Ce n'est pas simplement guider les autres, ce n'est pas rester planter derrière un ordinateur, c'est prendre des coups, tomber, saigner. C'est parfois avoir du mal à rentrer, pris sous des assauts de douleur et de plaies ouvertes. Elle sait ce que c'est, elle a été Batgirl fut un temps. Elle aussi a arpenté la ville en quête de justice. Elle est donc on ne peut mieux placée pour savoir à quel point c'est difficile de mener un tel quotidien. On ne s'en sort que très rarement indemne. Bruce joue les justiciers depuis des dizaines d'années, et qu'a t-il eu en échange ? Qu'à t-il gagné ? Rien, des bleus, des côtés cassés et d’innombrables marques sur le corps. Il a été jusqu'à renoncer à une vie de famille, au plus grand désespoir d'Alfred, ici présent avec vous, et probablement craintif de la tempête qui commence seulement à se déchainer dans sa cuisine. Tu sens le jugement dans son regard, comme si tu avais commis un crime. Oui, c'est vrai, t'as refusé de retourner risquer ta vie dehors alors que tu te sentais déjà épuisé. Tu n'es pas une machine. Encore moins immortel. Tous le savent ici, non ? Il y a encore une tombe à Gotham qui porte ton nom. Quand tes muscles te font mal et que tu peines à garder tes paupières ouvertes, à quoi bon persister ? Tu commettrais plus d'erreurs que d'accomplissements, et plus jamais, ô grand jamais, tu ne sacrifierais quoi que que ce soit d'autre pour cette lutte sans fin.

Tu ne dis pas un mot, une décence un peu stupide de la laisser finir avant de prendre la parole. Tes sourcils sont froncés, dans ta tête tout bouillonne. Est-ce que t'es au tribunal ? Est-ce ton procès qui est en train de se jouer, dans une cuisine, alors même qu'elle mord dans ses toasts ? T'en as bien l'impression, quand un autre reproche fuse d'entre ses lèvres. Un reproche qui quelque part, fait mal. « Parce que tu estimes que je n'ai pas ma place ici ? » C'est exactement ce qu'elle sous-entend, quand elle ose te demander ce que tu fais là, au manoir, avec des gens que tu es censé mépriser. C'était chez toi, avant. Et ça a été plus chez toi que ce ne sera jamais chez elle. Tu as grandi entre ces murs, pour le meilleur comme pour le pire. Et même si aujourd'hui tu ne t'y sens plus à ta place, tu n'imaginais pas qu'un jour l'un d'eux te ferait sentir comme un étranger. C'était une erreur. Tu le sentais au fond de toi-même, mais maintenant t'en as la preuve concrète. « Je suis là parce que Diana me l'a demandé. Crois-moi, je ne voulais pas revenir ici. Mais il ne s'agit plus que de moi, et je ferais n'importe quoi pour qu'elle puisse vivre sereinement sa grossesse. » Oui, sa grossesse. Est-elle seulement au courant ? Probablement. En tout cas, elle ne t'a pas dit un seul mot à ce sujet. C'est comme ça que ça fonctionne ici, on ne félicite pas les autres quand quelque chose de bien se produit dans leur vie. On ne les incites pas à profiter de ce bonheur, on les pousse au contraire à retourner dehors pour se battre. Encore et encore. « Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? » Ton ton est aussi froid que les traits qui se dessinent sur ton visage. Puisqu'elle semble d'humeur à t'accabler, aucune raison que tu n'en fasses pas tout autant. Tu sais qu'après son accident elle s'est renfermée, que les ponts ont été brusquement coupés. Et jusqu'à aujourd'hui, tu ne l'avais pas blâmé pour ça. Au contraire, tu as parfaitement cerné la réaction. Mais ce qu'elle déchaine sur toi est douloureux, et tu n'as aucune intention de te laisser faire.

Tu sens le regard d'Alfred peser sur toi, mais tu n'y prêtes pas attention. Ce qui se déroule ne regarde que Barbara et toi. Elle t'a reproché d'être Red Hood. Maintenant elle te reproche de ne plus l'être. Y a t-il quelque chose d'autre, caché au fond d'elle, qui l'incite à adopter un tel comportement à ton égard ? « Je passe toutes mes nuits dehors, à protéger des gens qui comme toi n'hésitent pas à me jeter des pierres, alors ne viens surtout pas m'emmerder parce que j'ai préféré passer quelques heures aux côtés de ma femme. » Le doigt que tu pointes vers elle est inquisiteur. Si tu sembles conserver un certain calme, dans le fond, tu luttes pour ne pas briser ce qui se trouvera à portée de mains. C'est pire que de la colère. C'est une colère mêlée à une profonde tristesse. « Je me fous de ta morale, je me fous de ce que tu penses de moi. » C'est faux. Vous étiez trop proches par le passé pour que tu sois complètement indifférent à ses attaques. Mais il faut te protéger, ou cette famille te coûtera encore plus que ce qu'elle t'a déjà coûté. « Je ne te dois rien, Barbara. Tout comme je ne dois rien à cette ville. » Bien au contraire, tu as plus à perdre qu'à y gagner. Pourquoi est-ce si compliqué à comprendre ?
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
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x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
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Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
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x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyVen 19 Jan - 22:25

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jason & barbara
••••

« Parce que tu estimes que je n'ai pas ma place ici ? ».  Dans le fond, cela n'avait pas été ma véritable interrogatoire. Pour autant, je n'avais aucun mal  à comprendre pourquoi il l'avait interprété de cette manière. Premièrement, c'était Jason. Toutes ces années n'avaient pas changé son manque cruel de confiance en lui. Son besoin de se sentir à sa place. Son envie de se prouver aux autres et à lui même que lui aussi il pouvait. Deuxièmement , j'étais à l'image de ma famille d'adoption, je ne disais qu'à moitié ce que je pensais vraiment. Le reste il fallait aller le chercher entre les lignes. Soulever chaque mot pour en comprendre son sens le plus profond. Malgré tout je n'avais aucun mal à dire ce que je pensais. J'étais parfaitement consciente du paradoxe que cela représentait. «  Je sais pas à toi de me le dire ».  La provocation était aisée. «  Miss Barbara ! ». Et elle ne plaisait pas à Alfred. Sur le coup cela m'importait peu. Maintenant que nous en étions là autant finir la confrontation. Je n'allais pas en démordre. J'étais bornée. Lui aussi. Tout le monde sentait venir la catastrophe. Pour autant personne n'y faisait rien.  Je jetais un coup d'oeil au majrodome. Je savais qu'il ne manquerait pas de me dire le fin fond de sa pensée le moment venu. Je n'étais pas stupide au point de penser qu'il allait laisser couler toute cette histoire. Qu'importe le dénouement de cette affaire, Alfred serait là pour me tirer les oreilles. « Je suis là parce que Diana me l'a demandé. Crois-moi, je ne voulais pas revenir ici. Mais il ne s'agit plus que de moi, et je ferais n'importe quoi pour qu'elle puisse vivre sereinement sa grossesse ». Un son remonta le long de ma gorge. Un simple son mais qui en disait long. Diana. Et les autres alors ? Finalement je venais de l'avoir la réponse à ma question. Il n'était pas là pour nous. Il n'en avait juste jamais été question apparemment. Je ne pouvais que le féliciter d'être là pour elle et l'enfant à venir. Malgré mon comportement, je ne voulais que son bien. Que son bonheur. Je ne lui souhaitais qu'obtenir ce que son cœur désirait le plus.  Et si c'était là, alors j'étais comblée. Comblée et triste aussi.

« Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? ». La remarque cinglante m'arracha un sursaut moqueur, à la limite du rire. Quel triste son. Parfois je me posais la même question. Parfois je me demandais pourquoi j'avais écouté Bruce. Pourquoi je l'avais laissé me convaincre. «  Je suis là parce que j'ai fais une promesse à Bruce et que je compte bien la tenir ». Sa mort n'y changeait rien. Je lui avais promis. Je lui avais promis de remonter la pente. Je lui avais promis d'essayer. Je lui avais promis d'aider. Cela n'avaient jamais été des paroles en l'air. Sa mort n'avait que renforcer mes résolutions. Je n'allais pas le laisser tomber. Et cela même si il n'était plus là pour le voir. J'étais persuadée qu'il trouverait un moyen de revenir de l'a-delà pour me hanter si j'échouais. Ça serait bien son genre ! A nouveau la tristesse m'envahit et vint pour un moment prendre le pas sur la colère. « Je passe toutes mes nuits dehors, à protéger des gens qui comme toi n'hésitent pas à me jeter des pierres, alors ne viens surtout pas m'emmerder parce que j'ai préféré passer quelques heures aux côtés de ma femme ». Mon agacement reprit de plus bel. «  Tu veux une médaille peut être ? ». Je ne pouvais pas m'en empêcher. Le railler semblait être devenue une seconde nature. Mais c'était la triste réalité de ce métier. De la reconnaissance, il n'y en avait pas. Surtout, il ne fallait pas en attendre. La personne qui faisait ça pour la gloire c'était trompé de  passe-temps. « Je me fous de ta morale, je me fous de ce que tu penses de moi.Je ne te dois rien, Barbara. Tout comme je ne dois rien à cette ville ». Je secouais la tête, presque hébétée par ce que j'entendais. «  Tu as raison Todd tu ne me dois rien. Tu en dois rien à Gotham. L'inverse est aussi vrai. Pour autant tu sors pratiquement tous les soirs jouer au justicier avec un symbole de chauve-souris sur le buste.  Il y a comme un petit problème de logique derrière tout ça non ?». Il pouvait tout quitter. Il aurait déjà pu tout quitter. Profiter de sa mort pour changer de vie. Pour devenir autre chose. Ça il l'était devenu. Mais pour autant il avait fait la transition qu'à moitié. Surtout, il était revenu. Après tout, personne n'était allé le chercher. Le chemin jusqu'à Gotham, jusqu'à la fenêtre de ma chambre, il l'avait fait par lui même. Cela me semblait être tellement loin en ce moment. Finalement ce fut lasse que je soupirais. «  Franchement, je ne te comprends pas Jason. Et je ne parle même pas de Red Hood. Lui est une toute autre histoire. Non juste toi. Tu ne veux rien de personne et pourtant tu es là. Dans ce manoir alors que tu sembles détester la plupart de ses habitants ». J'avais eu des échos colorés de la part de Damian. Mais comme cet enfant n'aimait pas grand monde, je ne les avais pas forcément pris pour argent comptant. Un autre soupir passa mes lèvres. Franchement, tout cela me dépassait.



••••

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Jason Todd


Jason Todd

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

What are you waiting for, a kiss or an apology? V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyDim 25 Fév - 16:11


Barbara & Jason

I'd be lying if I said I didn't dream sometimes about what it would be like if I didn't have this life.


Todd. L'appellation est froide, impersonnelle. T'es comme un étranger dans ce manoir que tu connaissais si bien il y a encore quelques années. N'était-ce pas une erreur que de revenir à Gotham ? Si Diana n'avait pas été l'heureux résultat de cette décision, t'es certain qu'aujourd'hui tu serais déjà repartie. Tu n'es plus à ta place. Tu n'es plus Jason pour eux, tu es Red Hood, Todd. Le contact a été rompu, la compréhension entre vous, impossible. Mais malgré ta colère furibonde, tu ne peux le nier, elle a raison sur un point. Le symbole que tu arbores sur ton torse est une chauve-souris. Pas identique, mais semblable à celle de votre mentor. Pendant un temps, tu t'es persuadé que c'était un geste de provocation, que c'était pour lui faire du mal. C'était après tout la motivation de ton retour fracassant à Gotham. Tu voulais atteindre celui qui t'avait abandonné. Celui qui a été là pour tout le monde, mais pas pour toi. Consumé par la haine, rongé par la vengeance. Tellement paumé que tu as emprunté le premier pseudonyme de ton pire cauchemar. T'étais désorienté dans dans un monde trop vaste, et dans lequel tu ne trouvais plus ta place. Et puis, peu à peu, tu t'es rendu compte qu'en vérité, c'était tout simplement ton héritage. Et que quelque part, t'étais même fier de porter son symbole. Aujourd'hui il n'est plus là, et tout semble encore plus vrai. Mais elle le sait, pas vrai ? Elle n'est pas ici pour elle-même, elle est là pour lui. Cet homme qui a façonné vos vies. Pourquoi êtes-vous en train de vous balancer insanité sur insanité alors que vous devriez être les deux à vous comprendre ? Les deux anéantis par le même monstre. Les deux qui ont vécu en retrait du monde. Et les deux qui ne parviennent pas encore à vivre correctement.

Tu passes tes mains en arrière, dans tes cheveux hirsutes, pas encore coiffés après t'être fraichement levé. Tu n'as plus envie de hurler, mais as-tu envie de t'expliquer pour autant ? « Qu'est-ce que tu veux entendre, Barbara ? » Ton ton est finalement plus élevé que tu l'aurais voulu. Preuve même qu'elle vient de toucher un point qui te déplait, sensible. Tu sais très bien ce qu'elle a envie d'entendre, mais le dire, c'est plus compliqué. « Je ne te déteste pas. » Evidemment que non. Comment le pourrais-tu ? Vous avez tellement partagé. Tellement vécu. Même si votre passé commun te semble être une toute autre vie désormais, les souvenirs restent pourtant très frais. Vos escapades nocturnes pour échapper à la surveillance de Dick. Vos entrainements qui se transformaient en démonstration du plus fort. Toute cette complicité, aujourd'hui elle est presque douloureuse, parce que vous êtes si loin de ce que vous étiez. Tu ne redeviendras jamais celui que tu étais, et si elle ne peut accepter l'homme que tu es devenu, votre relation devra prendre fin, ici, dans cette cuisine, tristement. Ce n'est pas ce que tu veux, mais tu ne changeras pas pour elle. Pour aucun d'entre eux. Quand bien même toute l'affection que tu portes à leur égard. « Et je ne les déteste pas non plus. » Oui, tu es ici pour Diana, mais n'as-tu pas fait tout ton possible pour venir en aide à cette famille en l'absence de Bruce ? N'es-tu pas celui qui a tenté de leur changer les idées, de les soutenir ? T'as fait ce que t'as pu. Bien sûr, ça n'a pas toujours été un succès, mais t'as essayé. T'as essayé d'être un grand frère. Un rôle que tu n'avais jamais joué auparavant. « J'ai essayé. » C'est la gorge serrée que tu fais cette confession. Comme tu aurais aimé pouvoir empêcher le Joker de lui faire du mal, t'aurais aimé ôter leur chagrin et les aider à vivre sans leur mentor. Même Damian, ce sale gosse que t'aurais aimé frapper quelque fois, t'a tenté de le tirer des démons qui le guettent. Mais ce n'est pas suffisant. Ce n'est jamais suffisant. Parce que tu ne te contentes pas du minimum, t'as ce besoin viscéral de donner le meilleur de toi-même, tout le temps, au point d'y laisser quelques plumes – en souvenir du rouge-gorge que tu fus il y a un temps. Ta main agrippe le dossier d'une chaine, que tes doigts serrent de toute leur force. « Même si notre famille est compliquée, et même si parfois je prétends ne pas y appartenir, je ferais toujours tout ce qui en mon pouvoir pour veiller sur vous. » C'est là le maximum que tu vas pouvoir lui confier, sans tomber dans un sentimentalisme que tu exècres. Vous êtes tous différents, et vous n'avez clairement pas les mêmes idées et la même façon de voir les choses, mais ça ne change rien à l'affection que tu éprouves pour eux. Ce n'est peut-être pas flagrant, et ce n'est sûrement pas une réussite, mais c'est ce que tu fais depuis que tu es ici. Et jusqu'à ton départ, c'est ce que tu feras. Sans pour autant négliger les besoins de ta femme, ou ton envie d'être à ses côtés. Comme ça a été le cas hier soir, où exténué tu as préféré trouver refuge et réconfort dans ses bras, plutôt que de courir à nouveau les rues de Gotham. Ce n'était pas une erreur, c'était un choix. Mais ça ne change strictement rien au fait que tu es leur grand frère, et que tu fais de ton mieux pour te comporter comme tel.  « J'apprends encore, Barbara. » Et si elle accepte que tu ne sois pas parfait, peut-être que tu feras mieux la prochaine fois.
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Barbara Gordon


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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptySam 3 Mar - 0:15

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jason & barbara
••••

« Qu'est-ce que tu veux entendre, Barbara ? ». Je haussais les épaules. Ce n'était pas à moi de lui dire ça. Ce n'était pas ainsi que fonctionnaient les choses. Je n'étais pas là pour qu'il me fasse plaisir. Ni pour qu'il me mente en me regardant droit dans les yeux. Je voulais des réponses. Je voulais comprendre. Je voulais la vérité. Et la vérité je ne l'obtiendrais pas en lui mettant mes mots dans la bouche. Je voulais sa vérité. pas la mienne. Cette dernière je la connaissais déjà. Je savais ce que je pensais. Ce que je ressentais aussi. Je connaissais tout le mal que cela me faisait. Je vivais avec après tout. Avec cette incompréhension. Ces doutes. Cette colère. Et ce trop grand amour dont je ne savais que faire. Je n'étais pas une sentimentale. Je ne l'avais jamais vraiment été. Bien pour ça que je choisissais inconsciemment des partenaires un peu plus ouvert. Plus à l'aise avec leurs émotions et sentiments que je pouvais l'être. Ainsi l'on pouvait que se compléter. Cela ne voulait pas dire que c'était à chaque fois une réussite. Pour un temps cela l'était. Mais comme toujours, les bonnes choses avaient une fin. Mon happy ending je ne l'avais pas encore trouvé. Quelque chose me disais que j'en étais d'ailleurs bien loin. Je mettais cette intuition sur le compte de mon instinct. Il ne me trompait jamais. Surtout, je me connaissais que trop bien. « Je ne te déteste pas ». Mes yeux bleus se plantèrent dans les siens face à cette déclaration. Je n'avais jamais imaginé qu'il en était arrivé là. Cela ne m'avait même pas traversé l'esprit. Peut être étais je trop sûre de chose auxquelles je ne connaissais rien. Cependant, il aurait très bien pu s'en ficher.  Détester était accorder à quelqu'un un intérêt. Mais l'indifférence serait celle qui aurait terminé de réduire mon cœur déjà bien malmené en morceaux. « Et je ne les déteste pas non plus ». Je continuais à le fixer, silencieuse. Je ne savais pas vraiment quoi répondre à ça. J'étais contente de l'entendre mais à la fois désolée d'être la seule avec Alfred à en être témoin. Je savais que ces mots, certains des membres de cette famille donneraient tout pour les entendre.  Le plus intéressant était évidemment ce que Jason ne disait pas. Les demis vérités cachés qui résonnaient pourtant clairement à mes oreilles. Bruce de son vivant aurait été certainement touché. Il ne l'aurait juste pas montré. Comme à son habitude.

«  J'ai essayé ». Un soupir passa sur mes lèvres. Tout à coup, je me sentis bien lasse. Bien plus épuisée que je ne l'avais été quelques secondes auparavant lorsque j'étais pas loin de me noyer dans ma boisson chaude. Cette fatigue était mentale. Je passais une main sur mon visage, venant frotter mes yeux douloureux au passage.  J'avais l'impression d'être vidée de tout. D'être sans jus. Cette dispute m'avait vidé de mes dernières forces. De mes dernières barrières. « Même si notre famille est compliquée, et même si parfois je prétends ne pas y appartenir, je ferais toujours tout ce qui en mon pouvoir pour veiller sur vous ». Un maigre sourire fleurit malgré moi sur mes lèvres. Il trembla sous le coup de l'émotion qui me vrilla l'estomac. Dans l'état que j'étais, je ne fus pas surprise de sentir une bille d'eau rouler sur ma joue. Moi qui pensais depuis longtemps avoir pleuré toute les larmes de mon corps. Il n'en était rien. La source était loin d'être tarie. «  J'apprends encore, Barbara ». Du pouce, je chassais ces perles salées traîtresses. « Je sais ». Apprendre nous le faisions tous. Personne ne s'arrêtait jamais. L'humain était ainsi fait. Il y avait toujours des obstacles qui nous forçait à nous adapter. De nouvelles têtes qui nous forçaient à sociabiliser.  Nous étions tous en perpétuel apprentissage. J'aurais aimé pensé que l'on finissait sa vie en sachant que nous étions. Et en sachant qui étaient les gens autour de nous. Ces personnes que nous appelions nos proches. Intellectuellement, je savais que cette idée était fausse. Qu'elle était une utopie.  

Un silence s'installa entre nous trois. Chacun attendait quelque chose de l'autre. Je le brisais finalement après quelques longues secondes qui me parurent presque durer des heures. « Viens ici ». Malgré mon murmure, cela sonna comme une injonction et je grimaçais instantanément. Cela n'avait pas été mon intention. « S'il te plait ». Probablement mieux. Gênée, je raclais légèrement ma gorge. Pour autant, je ne le quittais pas des yeux. Je le regardais hésiter. «  Je ne mords pas ». Du moins pas lorsque l'on ne me donnait pas une raison de le faire. Il hésite encore un peu puis finalement il combla les quelques centimètres qui nous séparait. Sur son visage je pouvais voir toute son appréhension. Je la comprenais. Après tout, il y avait cinq secondes l'on se balançait nos quatres vérités. « Plus bas ». Je le laissais s'accroupir pour se mettre à ma hauteur. Là, ce fus à mon tour d'hésiter un instant. Finalement, je n'écoutais que mon instinct et me penchais. Mes lèvres se posèrent sur la peau chaude de son front. Si il était le grand frère pour Tim, Cass, Stephanie et Damian, il était le petit pour moi. De un an certes mais cela comptait. «  Je t'apprécie aussi ». Un sourire se posa sur mes lèvres lorsque je reculais pour le fixer à nouveau de mes yeux mouillés. Malgré toute ma déception à son égard, il faisait parti de ma famille. Et c'était bien parce qu'il était important pour moi , que je m'étais laissée allée à cette fureur. «  Et je suis contente pour toi ». Je ne lui avais pas encore dit mais j'espérais qu'il l'avait déjà compris.


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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: What are you waiting for, a kiss or an apology?   What are you waiting for, a kiss or an apology? EmptyMer 4 Avr - 14:38


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I'd be lying if I said I didn't dream sometimes about what it would be like if I didn't have this life.


Tu sens un poids énorme se décharger de tes épaules. Ce n'est pas seulement le dire, c'est aussi le réaliser. Comme si les mots avaient eu un effet thérapeutique, et que tout ce que tu gardais enfuit en toi venait d'être exposé au monde entier. Sans que tu n'en éprouve aucune honte. Toi qui a toujours pris bien grand soin de masquer tes sentiments, par peur qu'ils finissent par te trahir. Tu t'es caché pendant des années, te renfermant chaque fois un peu plus sur toi-même. Bruce n'a pas tué le Joker pour te venger. Bruce a pris Tim sous son aile pour te remplacer. Toute cette haine que Talia Al Ghul a implanté en toi, et qui a finalement gangrené tout ton être. Une plaie impossible à guérir, et qui a contaminé beaucoup trop de tes relations. L'apprentissage c'est une longue route, pas toujours aisé, mais qui mène forcément quelque part. C'est ce que tu es en train d’expérimenter depuis que tu es de retour à Gotham. Tu ne pensais pas que revenir ici changerait autant ta vie. Que ces fantômes, comme tu aimais les appeler, finirait par devenir un avenir très concret. Diana. Alfred. Barbara. Et même tous les autres, que tu apprends peu à peu à connaître. Tous sont ta famille. Vous n'êtes pas parfaits, vous faites des erreurs, mais maintenant, tu sais que vous serez toujours là les uns pour les autres. Tu vois la larme qui coule le long de la joue de Barbara. Puis comme cette main qu'elle te tend mais que tu n'oses pas saisir. C'était plus simple le soir où tu es venu frapper à sa fenêtre. Aujourd'hui, énormément de choses ce sont passées. Elle a appris qui tu étais. Elle a appris ce que tu faisais. Tes méthodes radicales et ta colère perpétuelle vous ont éloigné. Ceux que vous étiez n'existent plus, et ceux que vous êtes devenus n'ont pas su s'apprivoiser. Mais tu sais qu'il n'est pas trop tard, parce que quand elle t'incite à t'approcher, dans le fond, tout ce que tu as envie de faire c'est la serrer dans tes bras. Retrouver celle que tu considères comme une sœur.

Tu t'approches doucement, hésitant. Comme un animal sur ses gardes. L'abcès est-il réellement crevé ? Est-ce que vous allez enfin pouvoir envisager de reconstruire une relation ? T'aimerais y croire, mais il est encore bien trop tôt, s'en réjouir serait dangereux. La chute d'une déception est toujours bien plus douloureuse que celles que tu subis tous les soirs sous ton masque du Red Hood. Les derniers pas sont les plus difficiles, mais tu les franchis avec plus de certitude. Tu te mets accroupis face à elle, plongeant ton regard ambré dans le sien. Et celui qu'Alfred pose sur vous ne te dérange pas le moins du monde. Tu peux deviner son sourire satisfait en coin. Ton cœur bat la chamade, signe d'appréhension mais aussi d'une certaine excitation. Tes yeux se ferment quelques secondes, au contact de ses lèvres sur la peau de ton front. Un baiser libérateur. Un nouveau départ. Quand tu les rouvres, c'est pour lui adresser un large sourire. Bien sûr qu'elle est heureuse pour toi, comment as-tu pu en douter ? Vous rêvez tous de normalité, sans jamais réellement y croire. Tu étais comme eux avant d'avoir la chance de trouver celle qui t'a tiré du fossé. Qui t'a pris sur le bord de la route pour te conduire vers un avenir plus radieux. Tu n'as pas le pouvoir de lui rendre ses jambes, mais tu feras malgré tout ce que tu peux pour lui apporter un peu de cette normalité. Tu ne trouves pas les mots justes, alors tu laisses exprimer ton émotion à travers tes gestes. Et de tes deux mains, tu l'incites à se pencher vers toi, assez pour que tu puisses l'enlacer dans tes bras. Si il y a quelques mois le contact était pour toi synonyme de répulsion, maintenant tu parviens à l'initier avec plus de naturel. Mieux, comme présentement, tu commences à en avoir besoin.

Quand l'étreinte se desserre, tu te redresses, toujours un sourire scotché à tes lèvres. Ce n'est pas la conclusion que tu imaginais à cette nouvelle entrevue. Et elle est aussi surprenante qu'agréable. Pour une fois, tout ne va pas se finir dans les cris et la vaisselle cassée. C'est d'ailleurs vers l'hôte de maison, le plus soulagé d'entre vous, que tu te tournes. « Alfred, je crois qu'un thé nous ferait le plus grand bien. » Histoire de vous remettre de cet ascenseur émotionnel. Tu prends ensuite place à table, et te coupe un morceau de pain pour te faire une tartine de pâte à tartiner. Comme avant. Et d'ici, vous auriez presque l'air d'une famille normale. C'est en tout cas l'impression que tu as, lorsqu'entre deux bouchées, tu t'autorises à plaisanter avec Alfred et Barbara. L'instant est précieux, et t'aimerais pouvoir le prolonger le plus longtemps possible.
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