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 After the storm comes the sun

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Hal Jordan


Hal Jordan

hero of earth

Messages : 1328
Date d'inscription : 25/09/2017
Face Identity : Chris Hemsworth
Crédits : Feuilledecarote
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Age du personnage : 35 ans
Ville : Coast City
Profession : Pilote chez Ferris Aircraft
Affiliation : Green Lantern Corps & Justice League
Compétences/Capacités : After the storm comes the sun 90689269d7d6e5e95c5161a19d339b1248721c8e
Le pouvoir de Hal est transmit par l'anneau. C'est lui qui lui confère tout. La connaissance de tout ce que savent les Gardiens est inscrites à l’intérieur même de l'anneau. Ce dernier fonctionne avec une batterie, une lanterne.
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Hal a besoin de la recharger au moins une fois toute les 24 heures minimums s'il ne veut pas tomber à cours. L'anneau lui permet de créer ce qu'il souhaite. Du moment qu'il le visualise, le reste se fait tout seul.
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Porter l'anneau est quelque chose d’éprouvant. L'anneau lui permet de voler et de pouvoir se déplacer extrêmement rapidement dans l'espace. L'anneau est considéré comme l'une des armes les plus puissantes de la galaxie. .

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Situation Maritale : Fiancé à la seule et l'unique femme de sa vie, celle qui à tout changé dans sa vie, Carol Ferris









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MessageSujet: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyMer 1 Nov - 18:36

After the storm comes the sun
carol & hal
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Les heures passèrent, la ville étant démolis. Tout était ravagé. Voilà donc ce que je faisais pendant des heures. Aider le plus de personne possible. Les aider à sortir de cette nuit interminable. Entre-temps, j'ai pu recharger mon anneau. Je n'ai pas eu de temps à moi, tout ce qui s'était passé était mis en attente, pour ensuite procéder tout cela. J'arrivais à mon maximum. Ce n'était plus l'anneau qui avait besoin de recharger ses batteries, mais c'était bien moi. Je m'assurais que quelqu'un prend ma relève pour aller souffler un peu et revenir. Avec la fatigue et les blessures, j'handicaperais plus que j'aiderais. Il était donc temps que je rentre chez moi, à Coast City. Heureusement, avec les pouvoirs de l'anneau, le trajet fut court. J'arrivais donc, au-dessus de la ville. La fatigue commençait à être réellement un problème. Je ne devais plus volait droit à présent. Ça en devenait une certitude lorsque j'atteins l'immeuble où se trouvait mon appartement. Par le balcon Hal, le balcon. Me disais-je tout bas, sinon, cela risque de tourner en catastrophe. J'arrivais donc au niveau de l'appartement. J'arrivais vite, beaucoup trop vite. Pas le temps de freiner. Un bruit de verre casse retenti tout l'appartement, suivi par un autre de bois et enfin de nouveau un bruit de verre. Je me relevais difficilement quelque temps après, toujours autant désorienté. J'ai probablement dû rester quelques minutes inconscient. Je pouvais donc faire un constat de l'appartement. La vitre était bel et bien explosée, les morceaux de verre jonchaient le sol. Et aussi mes bras apparemment. Le bruit de bois ? C'était la table qui se trouvait au milieu de la pièce. Elle s'y trouve toujours, mais avec deux pieds en moins et toute tordue. Et enfin, le bruit supplémentaire de verre ? Tout simplement des cadres qui se sont décrochée, les photos sont presque toutes arrachées. Quel dommage, j'aimais bien ces photos, elles me permettaient de m'évader lorsque je les regardait. La pièce se remit à tourner de plus belle. Avant d'aller probablement me reposer, tampis pour le bordel, je m'y attellerais plus tard, il fallait que je mange quelque chose. Je ne savais pas depuis combien de temps je n'avais rien englouti, mais une chose était sûre, c'était il y a bien trop longtemps. Je pris donc la direction de la cuisine.


L'appartement n'est pas grand d'habitude, hors, là, il paraissait bien plus grand, et plus hasardeux. De base, il suffisait juste de quelques secondes pour atteindre cette pièce, hors là, après une vingtaine de secondes, je n'y étais toujours pas. J’avançais comme dans un labyrinthe. Une main devant moi, et une sur le mur à gauche. Non pas pour ne pas me perdre, mais plutôt qu'autrement, je ne tiendrais probablement plus debout. Je trébuchai lorsque mon pied heurta la table basse. J'allais assez lentement pour ne pas tomber. Par contre, le choc lui, etait assez violent pour faire tomber la télévision. Cette belle pièce remplit d’électronique se fracassait au sol. « Bon, de toute manière, l'image sautait... ». La fameuse pièce atteinte, j'ouvris tant bien que mal le frigo. Il était vide. C'est ça de passer son temps à jouer les super héros, et de pas avoir le temps de passer chez soi entre-temps. Fort heureusement, il devait rester une boîte de céréales dans le placard du haut. Le seul problème ? L'attraper. J'ouvris le placard. Je voyais le paquet. Je tendis mon bras droit pour l'attraper lorsque tout se remit à trembler, comme si un tremblement de terre venait soudainement de se produire. Mon premier réflexe fut d'agripper le meuble. Mauvaise idée, lorsque j’agrippais de toutes mes forces le pauvre meuble, je sentis un nouveau bruit de craquement. J'en avais plus que marre de ces bruits qui signifiait forcément que j'avais encore fait une boulette. Effectivement, ce bruit était les accroches qui étaient en train de lécher. Je m’écroulais sur le sol, suivit du meuble, avec le paquet, et tous les ustensiles de cuisine. Tout mon kit cuisine était à côte de moi en mille morceaux. J’étais a présent bloqué, pris de rage, un morceau de bol, et le jeta le plus fort possible. Comme si ce morceau allait emmener avec lui ma rage. La seule chose que ce morceau emmena, fut le vase qu'il toucha. Je voyais le vase tomber au ralenti, cette vision fit remonter d'autres images. Images que je m’étais mis de côte pour pouvoir procéder quand je serais prêt. J'avais l'impression de revoir la Tour de Guet. Avec tout le monde à bord. Puis la voir explosée, devant moi, sans que je ne puisse rien faire d'autre pour l’empêcher. Toutes ces personnes. Toutes ces vies perdues. C’était de ma faute. J'aurais pu tous les sauver. J'aurais pu. Mais je n'ai pas réussi. Cet échec est sur ma conscience, et le restera probablement à tout jamais. Je ne bougeais plus à présent. Comment pourrais-je retourner voir les autres « Héros » ? Ceux qui réussissent à sauver les gens, ceux qui ne foiraient pas leurs coups. Comment pourrais-je les regardaient dans les yeux après tout ça ? Était-ce Hal Jordan qui était faillible ? Ou Était-ce Green Lantern ? Je n'eus pas le temps d'y réfléchir, puisqu'un voile sombre enveloppa la pièce, et tout disparut.

••••

by Wiise
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Carol Ferris


Carol Ferris

independent soul

Messages : 462
Date d'inscription : 07/08/2017
Face Identity : Crystal Reed.
Crédits : tearsflight
After the storm comes the sun Original
Age du personnage : 34 ans.
Ville : Coast City.
Profession : Directrice de Ferris Aircraft ; pilote ; super héros parfois à ses heures perdues.
Affiliation : Star Sapphire corp.
Compétences/Capacités : After the storm comes the sun Tumblr_pstogql4MQ1r5jrizo1_540

Humaine
x Corps à corps / sport de combat
x Maniement d'armes
x Pilotage d'avions militaires
x Parle Anglais, Espagnol et Portugais

Star Sapphire
x Rayon énergétique
x Vol / lévitation
x Création de structures
x Localisation des êtres aimés dans la galaxie
x Pouvoir de l'Amour

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INTERGALACTIC LOVERS

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Situation Maritale : Fiancée à l'amour de sa vie, le Green Lantern Hal Jordan.









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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyJeu 2 Nov - 18:54

after the storm comes the sun
hal & carol
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Bras croisés, assise dans mon fauteuil de bureau, je regardais vers l’extérieur. Comme depuis plusieurs jours, mon regard se perdit dans l'obscurité la plus complète. La seule source de lumière provenait de mon halogène. L'intégralité de on entreprise tait comme le reste du monde, totalement plongée dans le noir. Après l'incident de Metropolis et la disparition du soleil, j'avais renvoyé tout le monde chez soi. Nous ne pouvions pas travailler dans ces conditions. Nos avions étaient cloués au sol.  Nous pouvions voler de nuit évidemment mais c'était plus dangereux. En outre, nous n'avions pas l'autorisation. Le commandement de l'US Air force avait mis à terre tous les appareils. Les nôtres compris. Et cela même si nous ne faisions pas à proprement parlé parti de de l'armée de l'air. Cependant nous testions du matériel avant tout destiné à un usage militaire, nous devions donc obéir à leurs consignes. De toute manière, l'aviation civile n'avait pas tardé à émettre les mêmes souhaits. Clairement, ce n'était pas une une bonne nouvelle pour nous. Pour aucun d'autres nous. Je soupirais tout en passant une main sur mon visage. Le trou dans ma trésorerie allait encore s’agrandir. Parfois, je me demandais pourquoi je faisais tout ça. Je n'y arrivais pas. Je n'étais pas mon père. Je n'avais pas la même fibre que lui pour les affaires. Malgré tout, j'étais encore là. Et Ferris Aircraft aussi. Cela devait bien vouloir dire quelque chose.  

Après quelques minutes de plus dans la même position défaitiste, mes yeux bleus accrochèrent la lumière verte que représentait Green Lantern. Avec la noirceur ambiante, il en était d'autant plus voyant. Je le suivis jusqu'à ne plus le voir, le cœur serré dans ma poitrine. Mes doigts allèrent trouver mon annulaire. Ils se refermèrent sur ma peau et non sur le contour de ma bague des Star Sapphires. J'avais eu tôt fait de l'enlever pour la mettre à sa place en rentrant de Metropolis. Après le dénouement, je n'étais pas restée bien longtemps. J'avais aidé un peu. Mais face à la dévastation, je n'avais su quoi faire. Alors j'avais quitté les lieux, après avoir fait promettre au jeune Green Lantern qui m'avait accompagné pendant quelques heures de rentrer chez lui se reposer. Son air peiné lorsqu'il m'annonça qu'il était à présent à la rue allait me hanter pendant quelques temps. Par chance, il n'était pas tout seul et avait chez qui aller. Après ça, le calme de ma villa m'avait paru terrifiant. Le silence m'avait mise mal à l'aise. J'avais passé des heures avec la télé allumée pour avoir un fond sonore, et mon oreille scotchait à mon téléphone pour prendre des nouvelles de mes proches et amis. Surtout de mon père qui était en croisière au moment où la lune avait subitement quitté sa place. Il allait bien. De même que tous les autres. De ça, je pouvais m'estimer chanceuse. Le drame avait évidemment touché tout le monde, mais au moins le mien n'était pas aussi intime que pour certains.

Le seul dont l'état m'échappait encore était justement celui que je venais de voir disparaître. Je n'avais pas eu le temps de perdre de ses nouvelles. Je ne savais même pas si j'avais le droit de le faire. Notre dernière rencontre ne s'était pas terminée sous les meilleures hospices.  Disons qu'elle avait été à notre image. Bruyante et catastrophique. Pour autant, c'était pour lui que j'avais enfilé ma bague et que j'avais volé jusqu'à l'autre bout du pays. Un voyage qui avait duré en tout et pour tout une paire de secondes mais qui m'avait semblé durer une éternité.  Le voir tomber du ciel sur mes écrans avait été une choc. Mon cœur s'était arrêté de battre pendant un instant. Après ça, je n'avais pas vraiment réfléchir. J'avais juste agi. Arrivée sur place cependant, je n'avais fait que l'entrapercevoir lorsqu'il avait été amené par un de ses coéquipier loin du champ de bataille. Puis l'urgence avait fait que ma concentration s'était retrouvée être prise ailleurs. Depuis, je ne l'avais pas revu. Du moins jusqu'à présent. Disons que je l'avais entraperçu sur les écrans lorsque les journalistes parlaient de Metropolis. Mais c'était tout.  Je soupirais et me levais. Je n'avais pas besoin de tergiverser. Je ne pouvais pas rester là à ruminer mes sombres pensées. Ce n'était pas sain. Et cela ne calmerait pas ni ma nervosité ni mon inquiétude. Je devais voir comment il allait. J'avais besoin de m'assurer qu'il était en vie et en un seul morceau. Physiquement au moins. Je lui reprochais beaucoup de choses mais pour autant il était une partie de ma vie. L'une des pièces du puzzle qu'était mon existence. Une pièce importante. Il avait beau m'agacer plus souvent qu'il m'amusait, c'était ainsi. Nous virevoltions dans la vie de l'un l'autre. En outre, m'assurer qu'il allait bien n'engageait à rien. Cela ne voulait rien dire. Je faisais ça en tant qu'amie. Ou même plutôt en tant que patronne. Rien de plus.

Mon bureau, une fois ma décision prise, fut vite fermé. Je quittais l'endroit tout en m'étant au préalable assuré que tout le complexe était verrouillé et que l'alarme était bien mise. Il y avait ici du matériel qui coûtait des millions de dollars. Hors de question de me les faire voler. Après ça, rejoindre l'appartement de Hal fut une question de minutes. Je toquais contre le bois de sa porte. Je n'obtins aucune réponse. « Hal ? ». Je recommençais. Je me demandais un instant si il faisait semblant d'être absent.  Je chassais l'idée, bien que cette dernière soit tout à fait dans ses cordes. «Je vais rentrer ». Je fouillais un instant dans mon sac à la recherche de mon trousseau de clé. J'avais toujours celle de sa porte. Même après tant d'années à n'être rien d'autre l'un pour l'autre qu'un employeur et son employé. Disons que je passais voir si tout était en ordre lorsqu'il s'absentait pour les étoiles. Je fus saluée par un foutoir sans nom. Mes yeux voguèrent sur le verre brisé et les meubles renversés. Ma première pensée alla au cambriolage. Par réflexe, je composais le numéro des autorités sur mon téléphone. Pour autant, je ne laissais pas partir l'appel. Je l'avais vu voler. Il avait bien du rentrer non ? J'avançais prudemment dans l'appartement tout en prenant soin de laisser la porte ouverte pour une fuite aisée. Sans anneau au doigt j'étais vulnérable. La porte était ma seule échappatoire. « Hal ? ». Le silence me répondit encore une fois. Je jetais un coup d’œil dans la salle de bain. Finalement, je contournais le bar de cuisine. Je le trouvais là. Sous un amas de débris et de céréales. Inconscient. Je me penchais. Mes doigts allèrent trouver sa nuque. Je m'assurais qu'il respirait toujours. Je fs soulagée de découvrir que c'était toujours le cas.  De mes mains, je poussais les bouts d'assiette. Un juron m'échappa lorsque l'un des morceaux entailla la pulpe de mes doigts. J'apportais immédiatement ce dernier à ma bouche. «  Est ce que tout va bien ? ». Je me relevais prestement et réapparut par dessus le comptoir. «  Tout va bien ». La voisine me regarda avec un drôle d'air. Elle embrassa ce qu'elle voyait de la pièce du regard. Heureusement pour moi, elle ne pouvait pas voir le corps inanimé de Jordan de là où elle était. Il était fort à parier qu'elle aurait appelé la police dans le cas contraire. J'aurais eu beaucoup de mal à leur faire croire que je n'y étais pour rien. « Vraiment ça va , juste une petite dispute ». Un des sourcils de la vieille dame se souleva. Je m'empêchais de grimacer. Ce n'était pas ma meilleure excuse. «  Désolée pour le dérangement ». J'allais rapidement vers elle et lui fermait pratiquement la porte au nez. «  Même inconscient, t'es un aimant à problème  ». J'étais revenu vers lui. Je le regardais de ma hauteur puis je soupirais.

J'entrepris de le traîner jusqu'à sa chambre. Il était bien trop lourd pour que je puisse le porter. Je me contentais donc de passer mes bras sous les siens pour soulever seulement la partie haute de son corps. Il ne broncha pas. Le hisser sur son lit ne fut pas une mince histoire. Une fois fait, je pris le temps de souffler pendant quelques secondes. Je le débarrassais de ses vêtements et le plaçais sous sa couette. Mon dos craqua lorsque je me redressais. Je quittais la pièce pour le laisser à son repos salvateur. Je laissais tout de même la porte entrebâillé pour pouvoir jeter un coup d’œil sur lui. Un soupir passa mes lèvres lorsque je retrouvais la scène d'épouvante qu'était le reste de l'appartement. Je ne pouvais décemment pas laissé ça comme ça. J'avais pas mal e ménage en perspective. Mais pour l'heure, je sortais à la supérette du coin acheter deux trois bricoles. Je me doutais bien que les céréales éparpillé au sol étaient supposé être son repas. Vu son état, je mis de côté tout aliment solide. Une soupe sera bien mieux adapté. Quelque chose de simple, de léger mais aussi à la fois assez consistant. Il ne me restait plus qu'à la préparer. Et à attendre qu'il se réveille suffisant pour la lui donner.


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by Wiise
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Hal Jordan


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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyJeu 2 Nov - 22:38

After the storm comes the sun
carol & hal
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Le chant des oiseaux fut la cause de mon réveil. Le soleil transperçait les rideaux. Une belle journée en perspective. Je me levais de mon lit sans aucun mal. C'était même avec une facilité déconcertante. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression d'être léger. Comme si un poids s'était retiré de mes épaules. Quoi ? Je ne le savais pas encore. J'étais à présent assis sur mon lit, écoutant les oiseaux. Après plusieurs minutes passées, il était enfin temps d'aller prendre le petit déjeuner. Je sortis donc de la chambre, me dirigea dans la cuisine. Je trouvais Carol. Elle avait préparé le repas. « Déjà debout ? » dis-je avec un bâillement. « J'ai un rendez-vous avec un autre investisseur. C'est la folie en ce moment, Ferris Aircraft n'a jamais autant fonctionné. Je veux dire, on est en vert partout ! » « C'est normal, après tout, qui est la personne derrière tout ça ? » avec un sourire au coin des lèvres. Carol s'approcha, m'embrassa, puis attrapa son manteau, ouvrait la porte avant de dire ultimement. « N'oublie pas de passer le bonjour à Martin » puis, referma la porte derrière elle. Elle avait raison, je l'avais même presque oublié. Aujourd'hui midi, c'était Big Belly Burger entre père et fils. Une fois le merveilleux petit déjeuner concocté par Carol engloutit, il était temps de prendre la route. Mon père n'habitait plus Coast City depuis quelque temps. Depuis qu'il est pris sa retraite enfaîte. Il habitait à une heure et demie d'ici. Une fois arrivé, il restait encore une trentaine de minutes  avant le rendez-vous. Je décidais donc d'aller m'asseoir sur le banc devant le Big Belly Burger. Quoi de mieux pour profiter de cette journée. Des musiciens de rue égayaient l'endroit. Musique après musique. C'était bientôt l'heure, il devait arriver d'une minute a l'autre. Midi à la montre. Pas là. Bon après tout, c'était juste qu'être en retard était devenue une spécialité de la famille Jordan . Midi quinze, toujours personne. Bon, peut-être qu'il était ralenti par le trafic, même s'il était plutôt fluide de ce côté de la ville. Midi trente. Il y a peut-être un problème. Je sortais mon téléphone, composais le numéro de mon père, et attendais qu'il décroche. « Tut-tut. Désolé, mais le numéro que vous composez n'est pas attribué. » Quoi ? Cela devait être une erreur. Je recomposais le numéro. Même résultat. Je commençais à paniquer, ce n'était pas trop mon style, mais dans le cas présent, quelque chose clochait. Je décidais donc d'appeler Carol, puisque Martin et Carl sont toujours en contact, peut-être qu'elle saurait s'il avait changé de numéro. La réponse est non. Elle me disait de me calmer, c'était sûrement un contre-temps, rien de bien grave. Elle ne pouvait rester plus longtemps sur la ligne, dû à sa réunion. Dommage, sa compagnie aurait été plus qu'appréciée pour le coup. Mais ce n'était pas grave. Je me décidais à me rendre devant son bâtiment. A l'endroit de son appartement, se trouver… Rien. Il n'y avait rien. C'était comme si l'appartement n'existait pas. Okay, là c'est complètement bizarre. Ni une ni deux, j'appelle Barry, mon meilleur ami de Central City. « Barry ? C'est Hal, j'ai un problème, moyen que tu passes ? » « Hal ? Quoi ? Heu maintenant ? Ça risque d'être compliqué... » « Je t'aurais pas appelé si ce n'était pas urgent, en 20 secondes, c'est fini, aller, retour. » « Hein ? Mais y'en as pour des heures pour faire l'aller Hal, qu'est-ce que tu racontes ? » Quoi ? « Déconne pas, en super vitesse, t'es là en quelques secondes... » « En super quoi ? Mais t'es bourré ? Bon écoute Hal, j'ai pas trop le temps, je te rappelle après ». Il raccrochait.  Barry n'était pas Flash ? Quelque chose ne tournait vraiment pas rond. Sur le retour, quelque chose m'attira l’œil, c'était une bague.  Elle était blanche, avec un logo étrange dessus. Un O contenu dans un égal. Étrange, je ne l'avais jamais vu de ma vie, pourtant, je savais que ce logo était important. Je fis deux pas en arrière, et lisait l'enseigne. « Chez la Lanterne Verte ». A la fin du mot, c'était comme si le monde tremblait. Comme si la fin du monde approchait. Le paysage lointain se mit à disparaître, et les ténèbres qui l'engloutissaient s’approchent. J'étais pris d'une confusion extrême, je ne savais plus ce qui se passait, ce qui s'était passé. Puis ce fut le vide total.


Ce réveil fut beaucoup plus brutal. Je ne bougeais pas. Tous les souvenirs étaient revenus. C'était un rêve. Là, j'étais bien dans la réalité. Celle où mon père n'était plus là. Celle où ma vie était totalement différente. C'est alors que je compris ma sensation d'être léger. Je n'avais plus le poids d'être Green Lantern. Je n'avais plus non plus cet échec sur la conscience. Toutes ces vies… J'étais dans ma chambre visiblement. Pourtant, je m'étais écroulé dans la cuisine. Avec énormément de mal, je parvins à me mettre en position assise. Mes côtes me faisaient extrêmement mal. C'était sûrement dû à atterrissage et au placard. La porte de ma chambre était entrouverte, et de la lumière émaner du reste de l'appartement. Je voulais me lever, sortir du lit, et aller ce qui se passer, mais vu mon état, c'était plus que probable que je m'écroule au sol, et reste bloqué comme une larve. Heureusement, j'avais toujours ma bague. Des bruits de pas annonçaient que la personne chez moi s’approchait de la chambre. Je mis ma main en avant, prêt à me défendre. Une silhouette fine entrait dans la pièce. Avec la lumière dans le dos, il me fallut quelques secondes à reconnaître la personne. Ces cheveux, cette allure. C'était Carol. «  Carol ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ? Comment t'es rentrée ? Ah… Les clefs… C'est toi qui m'as amené là ? » J'avais la réponse dans ma question. Bien sûr que c'était elle, qui d'autre ? Mais pourquoi faisait-elle tout ça ? Je me redressais. Encore une mauvaise idée, je grimaçais de douleur avant de retomber sur le dos. J'avais du mal à sentir le bout de mes pieds. Mes bras étaient parsemés de coupures et j'avais probablement quelques côtes de fêlées. Et en plus de ça, mon ex-petite amie, se baladait dans l'appartement. Et je ne pouvais rien n'y faire. Une partie de moi voulait la voir partir. Je lui en voulais toujours de sa réaction 2 ans plus tôt. De ce qui s'était passé. Mais une autre partie de moi voulait qu'elle reste. Le fait qu'elle soit là  m'apaisait. Même si je savais qu'en quelques minutes, la situation pourrait virer au cauchemar.

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by Wiise
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Carol Ferris


Carol Ferris

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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptySam 4 Nov - 12:22

after the storm comes the sun
hal & carol
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Je farfouillais dans les placards à la recherche d'un récipient adéquate à ma préparation. Il devait bien avoir un faitout. Ou au moins une casserole quelque part. Hal n'était pas cuisinier mais tout de même. Il devait bien en posséder une. Après tout, même pour les plats préparés on pouvait en avoir besoin. Je lâchais un cri de victoire à voix basse lorsque j'en dénichais finalement un. Il ne tarda pas à se retrouver sur le feu avec tous les ingrédients nécessaires à la concoction de mon potage à l'intérieur. Maintenant, il fallait juste s'armer de patience et attendre que tout soit cuit avant de mixer.   Heureusement, je n'allais pas avoir besoin de passer autant de temps à chercher de quoi rendre la soupe liquide. Le blender était  mis en évidence sur le comptoir. Par miracle, il avait même survécu à Hal. C'était le seul appareil encore debout. Le rescapé de l'apocalypse qu'avait été Jordan en rentrant chez lui.  Mon regard voyagea à nouveau sur le bazar ambiant. Un soupir passa mes lèvres. Il allait falloir que je fasse quelque chose contre ça. Et de préférence avant que quelqu'un arrive à se blesser. Il y avait bien trop de morceaux de verres au sol et autres débris. Cet appartement était un vrai champ de bataille et représentait un danger pour son propriétaire. Green Lantern ou pas Hal était une sacrée catastrophe ambulante lorsqu'il s'y mettait. Je n'allais pas prendre le risque de tout laisser tel quel. De toute façon , j'étais là. Il dormait. Les légumes cuisit. Je devais bien trouver comment m'occuper. Et cela même si fée du logis n'était pas l'expression que j'utiliserais pour me décrire. Clairement, ce n'était pas mon activité favorite. La seule chose que j'aimais bien faire était la vaisselle. Mais là, il n'y en avait pas à faire. Ou du moins pas encore. Elle avait été faite de manière irréversible lorsqu'elle était venue se briser au sol. Moyen efficace mais aussi très onéreux de faire les choses.

La cuisine fut ma première étape. Je commençais par balayer les débris et les ramassais pour les mettre à la poubelle. Il devait en rester. Les plus petits bouts. Mais avec Hal, endormi et inconscient, dans la pièce à côté, je n'osais pas allumer l'aspirateur pour me débarrasser du reste. Je fis donc ce que je pus avec ce que j'avais. Je pestais lorsque je trouvais des ronds de céréales accrochés à mon pantalon. Ces derniers avaient collés au tissu lorsque je mettais baissé pour tout pousser dans la pelle. Je continuais de grommeler à voix basse en mettant les portes du placards arrachées sur le côté. Vu comment il avait arraché les charnières, il était bon pour tout changer. Mais ça, il allait le faire lui même. Je n'avais pas le matériel pour et je n'étais pas non plus très manuel. Il y avait de forte chance que le placard finisse en plus mauvais état si je m'y mettais.  Pendant tout mon nettoyage, je jetais un coup d’œil à ma préparation. Je plantais plusieurs fois mon couteau dans les pommes de terre et carottes pour m'assurer de leurs bonnes cuissons. Lorsque je fut satisfaite , j'éteignis le feu et mettais le tout dans le blender.  Je jetais un coup d'oeil à la porte entrouverte puis grimaçais. Ça allait faire du bruit. Mais je ne pouvais pas l'éviter.  Pour éviter de faire plus de bruit que nécessaire, je fis ça le plus rapidement possible. La soupe chaude et maintenant liquide  fut versée dans un bol. Prête à la consommation.  

Dans le silence , je l'entendis se tourner. Je prenais don mon bol et une cuillère et me dirigeais vers la chambre. «  Waah doucement ! ». Surprise de ma présence, il me tenait en joug avec son anneau. Je ne savais pas si l'objet était encore chargé ou pas. Quoiqu'il en soit, je n'aimais que peu avoir ça braqué sur moi. Je savais ce que cela pouvait faire. «  Carol ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ? Comment t'es rentrée ? Ah… Les clefs… C'est toi qui m'as amené là ? ». Je m'approchais du côté de son lit, dans lequel il s'était  laissé retomber. Je n'avais pas manqué sa grimace de douleur. J'avais bien évidemment vu les coupures, contusions et autres hématomes en le mettant dans son lit. Mais j'avais pris le parti de le laisser se reposer un peu. Je préférais qu'il me dise ce qui faisait vraiment mal plutôt que de le faire à l'aveugle.  « Heureusement pour toi, tu t'étais évanoui dans ta cuisine sous les restes de tes portes de placard avec des céréales collés partout sur le visage ». Autant dire, que le spectacle qu'il avait donné n'avait pas été très glorieux. «  Allez, je vais t'aider ». Je ne savais pas si mon aide  était la bienvenue. Si moi tout court l'était. Mais il allait devoir faire avec. Après, je n'allais pas m'imposer. Si il me demandait de partir, je le ferai. Mais pour le moment, à part l'air contrit sur le visage, il n'avait rien dit. Je pris ça pour une permission. Peut être avais je tord. Cela ne m'empêcha pas de m'approcher de lui pour l'aider à se mettre en position assise. Je regardais tout sauf son visage pendant toute la période où mes mains étaient en contact avec sa peau. J'étais un peu trop près de lui. J'étais mal à l'aise. « Je t'ai fait de la soupe ». La remarque destinait à détendre l'étrange tension qui venait de s'installer fut plus pathétique qu'autre chose. Ma bouche se tordit. Je l'ouvris pour dire autre chose et choisissais finalement de la refermer. Jamais, il ne m'avait semblé avoir été aussi gauche de ma vie en sa présence. J'avais du mal à savoir sur quel pied danser. Peut être que venir ici avait été une erreur. Pourtant lorsque je revoyais l'état dans lequel je l'avais trouvé, je ne pouvais que me dire que j'avais bien fait de venir.  «  Hum.. tu crois que tu vas pouvoir te débrouiller ? Pour manger la soupe je veux dire ? ». Je ne savais pas si là tout de suite je pouvais lui donner la becquée dans mourir de gêne si il me disait qu'il avait trop mal pour lever les bras. Je savais néanmoins que malgré tout, j'allais lui apporter mon aide si c'est ce qu'il me demandait. Sa fierté l'empêcherait certainement de formuler une telle requête. Blessé ou pas, il ne s'autoriserait sûrement pas à perdre aussi la face devant moi.  Et ce alors que je l'avais déjà vu dans tous ses états.

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Le pouvoir de Hal est transmit par l'anneau. C'est lui qui lui confère tout. La connaissance de tout ce que savent les Gardiens est inscrites à l’intérieur même de l'anneau. Ce dernier fonctionne avec une batterie, une lanterne.
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Hal a besoin de la recharger au moins une fois toute les 24 heures minimums s'il ne veut pas tomber à cours. L'anneau lui permet de créer ce qu'il souhaite. Du moment qu'il le visualise, le reste se fait tout seul.
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Porter l'anneau est quelque chose d’éprouvant. L'anneau lui permet de voler et de pouvoir se déplacer extrêmement rapidement dans l'espace. L'anneau est considéré comme l'une des armes les plus puissantes de la galaxie. .

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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyMar 7 Nov - 1:01

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Elle s'approchait de moi, doucement, en longeant le lit. Elle était désormais à côte de la table de chevet. Elle disait. « Heureusement pour toi, tu t'étais évanoui dans ta cuisine sous les restes de tes portes de placard avec des céréales collés partout sur le visage » Ah oui, les céréales… Pas très glorieux… J’espérais que tout n’était pas démoli. Qu'il restait encore certaines choses en un seul morceau. De mémoire, même incomplète, cela me paraissait compromis. Elle s’avançait encore un peu plus. Elle avait un bol dans les mains, probablement quelque chose qu'elle avait concocté. «  Allez, je vais t'aider » Elle posait le bol sur la table de chevet, puis se tourna vers moi. Elle m'aida donc à me remettre en position assise. Tout doucement, cela ne servait à rien d'aller trop vite, à part pour m'amocher encore plus. Elle avait les mains chaudes. Le contact entre ses mains et ma peau était plutôt agréable. Malgré toute cette situation totalement bizarre, même avec tout ce qui s’était, ce contact me faisait du bien. J'essayais à tout prix de cacher cela, sinon, la situation atteindrait un niveau de mal à l'aise probablement jamais atteint sur Terre. Pendant ce bref moment, j'essayais d’éviter tout contact avec ses yeux. Mais ce fut plus fort que moi, je relevais la tête et lançais un rapide regard vers son visage. Elle semblait elle aussi vouloir éviter le contact. J’étais à présent en position, Elle me maintenait d'une main, pendant que l'autre plaçait les coussins de manière à ce que je ne retombe pas à la renverse. Ce serait fort dommage de devoir repasser par cette scène… A présent bien cale, elle se redressa, récupéra le bol, et enfin s'asseyait sur le bord du lit. « Je t'ai fait de la soupe » C’était donc de la soupe. La situation était déjà étrange de base, mais là on avait atteint un cran au-dessus. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle faisait tout ça… Que voulait-elle ? M'humilier comme elle l'avait déjà fait ? Comme à ce fichu rendez-vous surprise de Barry et Iris ? Même si l'intention était bonne, c’était certain qu'on irait dans le mur. C’était ça sa raison ? Ou alors autre chose ? Avait-elle encore des sentiments ? Était-ce pour là la vraie raison pour laquelle elle était venue ? C’était probable, mais le fait qu'elle était accompagnée lors de son dîner remet totalement cette théorie en doute. La dernière raison était qu'elle était venue voir si j’étais en mesure de travailler… Même si Carol pouvait être extrêmement dure parfois, elle n’était pas comme ça.


«  Hum.. tu crois que tu vas pouvoir te débrouiller ? Pour manger la soupe je veux dire ? »  Ces mots me tiraient de mes pensées. « je pense oui, merci » dis-je. Je regardais mon bras droit. Pas la peine, il était vraiment trop amoché. Le gauche ferait donc l'affaire. Elle déposa délicatement au niveau de mes jambes, comme lorsqu'on prend le petit-déjeuner au lit. Elle me tendit la cuillère, je l'attrapais. Nos mains entrèrent en contact. Encore une fois, cette sensation étrangement bonne resurgie. Le moment fut extrêmement bref. Je mis donc un coup de cuillère dans le bol, puis j'amenais cette dernière petit à petit au niveau de ma bouche. Ma main tremblait, ce qui eut pour effet de propulser de la soupe sur les draps, et sur moi. Probablement aussi sur Carol, vu qu'elle était assez proche. Arrive au niveau de ma bouche, le contenu était presque vide. Je réitérais l'action, et toujours le même résultat. Avec un soupir, je reposais la cuillère dans le bol. Le tremblement était sûrement dû aux petits morceaux de verre encore incruster. C'était humiliant. C’était comme-ci je ne pouvais plus rien faire moi-même. Le problème subsiste malgré tout. Il fallait bien que je me nourrisse, et je ne pouvais clairement pas le faire moi même. La seule solution était donc Carol. Mais c’était impossible de lui demander ça. Ne serait-ce que pour ma fierté. Ou encore pour que déjà que c'est humiliant, ça ? C’était l'infini de l'humiliation. Mais encore une fois, il fallait bien manger quelque chose. Surtout à ce moment, c'est crucial pour la suite. Si je ne mange pas correctement, je ne me rétablirais que trop lentement. Et je ne pouvais me le permettre. Aux yeux de la Justice League comme aux yeux du monde. Le monde avait besoin de Green Lantern, surtout en ce moment. Il fallait que je les dit Bon Hal. Pour une fois dans ta vie, met ta fierté de côte 30 secondes, et fait ce qui doit être fait. Je pris une grande inspiration. Le mécontentement était probablement lisible sur mon visage. D'une voix à peine audible, je disais. « est-ce que... tu... pourrais m'aider ? »Je me raclais la gorge, et le répétais plus rapidement, mais aussi un peu plus fort. Carol avait l'air d'avoir compris mon charabia. Je fus surpris de la voir se rapprochait encore plus de moi pour pouvoir m'aider sans en mettre partout. Elle était à présent très proche de moi. J’étais plus honteux que gêné pour le coup. Elle prit donc la cuillère, la trempa dans la soupe et l'apporta à mes lèvres. Elle répéta le mouvement. Le silence était pesant. Cela faisait énormément de temps qu'elle et moi n'avions été aussi proches l'un de l'autre. C’était donc… Particulier. Plusieurs fois, mon regard croisa le sien. Ses yeux étaient toujours d'un bleu magnifique. Le silence devenait trop pesant, il fallait donc que je trouve quelque chose à dire. Avec un peu de mal, j’avançais ma main gauche pour toucher délicatement la sienne. « Je sais pas encore quoi penser de cette situation, mais tousse merci. » Je la regardais droit dans les yeux. A la fin de ce mot, je rompais le contact, et reposais mon bras où il était. Beaucoup de choses étaient encore à classifiaient, repoussant donc la fameuse probable discutions à propos de tout. Quoi qu'il en soit, je profitais de ce bref instant de calme avec elle. Ce qui était devenu extrêmement rare, voire même inexistant ces derniers temps.

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Dernière édition par Hal Jordan le Jeu 9 Nov - 2:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyMer 8 Nov - 13:06

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«  Je pense oui, merci ». Je lui offris un sourire, peu surprise. Du moins j'essayais. J'étais maladroite et je sentis mon visage se tordre seulement dans un semblant de sourire. J'étais un peu trop mal à l'aise pour que cela soit convaincant. Je raclais ma gorge doucement et posais le bol à un endroit atteignable sans qu'il ne fasse trop de mouvements. J'hésitais à me lever du rebord du lit sur lequel je m'étais finalement assise. Peut être voulait il être seul. Après tout, il venait de me dire qu'il pouvait se débrouiller par lui même.  Cela voulait probablement dire que ma présence n'était plus requise. Il y avait eu un temps où lire Hal Jordan ne m'avait posé aucune difficulté. Je l'avais connu comme le dos de ma propre main. Mais depuis deux ans , nos contacts étaient limités. Voir parfois inexistants pour de longues périodes. C'était difficile de se rendre compte à quel point, quelque part, nous étions devenus des étrangers l'un pour l'autre. Après tout ce que nous avions vécu. Je savais que je n'avais que moi à blâmer pour cet état de fait. Je le reconnaissais volontiers. Du moins dans l'intimité de mon esprit. C'était bien moi qui lui avait demandé à demi mots de sortir de ma vie. M requête, dite sous le coup de la colère, n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Si j'en avais été satisfaite pendant u moment, cela m'avait aussi fait souffrir. Puis la vie avait continué son cours. Le temps n'attendait pour personne. C'était bien le seul ennemi que nous pouvions battre. Cela qui avait toujours de l'avance sur nous. J'avouais aussi que j'avais été bien occupé. Entre Ferris Aircraft et être une star sapphire, je n'avais eu que peu de moments pour moi. Ce qui n'avait pas été un mal. Je ne supportais pas avoir trop de temps sur les bras.

Je fus sortie de mes pensées par la goutte de soupe qui vint finir sur mon bras. Malgré moi, je sursautais légèrement. Mon regard se reporta sur Hal. Je remarquais le tremblement de sa main. L'effort dans son biceps tendu. Il avait mal. Probablement a un point que je ne pouvais même pas imaginer. Pourtant, je pouvais aussi voir la détermination dans son regard et la fierté dans le plissement de ses sourcils. Je le regardais serrer légèrement des dents et recommencer. Le résultat fut le même que pour sa première tentative, à la différence qu'il ne m'en lança pas dessus cette fois. Je me retins de soupirer et attrapais la serviette en papier que j'avais ramené avec moi.  Du mieux que je pus j'essuyais les dégâts avec le tissu. La mixture allait évidemment laisser des traces sur ses draps. Rien qui ne pouvait pas partir au lavage cependant. Mais cela pouvait bien attendre. Quant à sa peau, je fis ça de manière clinique et ne m'y attardais pas.  La tension entre nous était déjà assez palpable sans que je n'en rajoute.  Bientôt elle allait être si présente , qu'elle allait nous étouffer. « Est-ce que... tu... pourrais m'aider ? ». Au début, je le regardais bouche bée peu sûre de comprendre ce qu'il me demandait.  Je restais interdite. Lorsqu'il répéta sa demande, je fus bien forcée d'admettre que je l'avais bien entendu la première fois. Je ne savais pas quoi en penser. Je ne le pensais pas capable de me demander une telle chose. Mais il fallait croire qu'il était pus mal en point que je ne le croyais. Je refermais la bouche et hochais la tête pour lui signifier que j'allais le faire. Je pris la cuillère d'entre ses doigts et la trempais dans son repas. Pendant plusieurs minutes, j'effectuais les gestes en silence. Il fallait dire que je ne savais pas vraiment quoi faire pour briser ce dernier. Hal se chargea cependant de remédier à la situation.

Je stoppais ma main en l'air lorsque ses doigts rentrèrent en contact avec ma peau. Mes yeux bleus voyagèrent de sa main à son visage en remontant le long de son bras. J'envoyais le cristal de mes iris se plonger dans le bleu clair des siens.  Je déglutissais. Ce simple contact me ramenait tellement de temps en arrière. A une époque plus heureuse. Une époque plus heureuse pour nous deux. Si je me concentrais assez, je pouvais encore sentir les nombreuses arabesques que ses mains avaient dessinées sur mon corps. Clairement, ce n'était vraiment pas le moment de penser à ça. Pourtant, sur le moment, je ne pouvais m'en empêcher. « Je sais pas encore quoi penser de cette situation, mais merci ». Je lui fis un signe de tête. Il n'était pas le seul à ne pas savoir quoi en penser. Cependant, j'avais un coup d'avance sur lui. Au moins, je savais pourquoi j'étais là. Je savais que j'avais été très inquiétée pour lui. Au point même , de traverser tout le pays. Lui de tout cela, il n'en savait rien. «  De rien ». Je l'avais finalement murmuré en reprenant le chemin jusqu'à sa bouche avec la cuillère. Il ne restait pas grand chose dans le bol et en quelques cuillerées de plus, tout fut terminé. «  Tu devrais retourner dormir un peu... franchement tu fais peur à voir ». Et encore j'avais enjolivé la chose. Il était pire que ça. Je ne trouvais pas en moi le fait d'être agacé. Il aurait pu mourir. J'avais eu tellement peur. «  Mais d'abord ça serait bien si on s'occupe un peu de tes blessures. Rien n'est grave au point de mettre ta vie en danger mais j'aimerais bien que tu me dises ce qui fait mal ». J'allais me concentrer sur les choses les plus problématiques. Pour les petites coupures et petits bouts de verre, je le ferai quand il serait retourné dormir. Il n'avait pas besoin d'être éveillé pour cela. De toute façon, ses yeux tombaient déjà. Il était trop épuisé pour rester conscient.

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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyJeu 9 Nov - 3:46

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Carol murmura quelque chose de presque inaudible. Puis, elle continua à me nourrir. En peu de temps, tout était finis. Le bol était vide. Il fallait le dire, la soupe était plus que bonne. N’étant pas un grand fan de ce genre de nourriture, j’étais surpris du résultat. Mais ça, c’était pas d'aujourd'hui. Je me rappelais le temps où elle préparait le dîner du soir. Rien que d'y pensait, l'odeur de la nourriture qui embaumait la pièce m’étais revenue. Mais que pour quelques instants malheureusement. Carol reposa le bol sur la table de chevet, ainsi que la cuillère et le tissu. Elle me regarda une nouvelle fois.  «  Tu devrais retourner dormir un peu... franchement tu fais peur à voir »  
Tant que ça ? Je sais que entre le combat, l'aide à apporter aux civils et le magnifique atterrissage, je ne m'en étais pas sortis indemne. Mais pour qu'elle me dise ça, c’était que la situation était belle et bien inquiétante. J’étais toujours en position assise, en train de la regardais. Elle continuait.«  Mais d'abord ça serait bien si on s'occupe un peu de tes blessures. Rien n'est grave au point de mettre ta vie en danger mais j'aimerais bien que tu me dises ce qui fait mal ». Je faisais une petite inspection. Aux niveaux des pieds et jambes, à pars des coupures, rien à signaler. Juste la fatigue. Le haut de mon corps cependant était en mauvais état. Entre les ecchymoses et les coupures, c’était pas beau à voir. À en croire mes sens, c’était le cas aussi dans mon dos. Je sentais une forte douleur au niveaux des côtes. Comme diagnostiquer précédemment, c’était sûrement la manifestation des dégâts subits ce niveau. Du côte de mon bras droit, encore quelques coupures, et quelques bouts de verres. L'un avait probablement dû endommager un nerf, puisqu'il tremblait sans raison juste avant. En revanche, qui m’inquiétais le plus était mon bras gauche. Je ne l'avais pratiquement pas bougeais. Ce n’étais pas faut d'avoir essayer, mais il refusait de se déplacer. A chaque fois que je tentais de le faire bouger, une immense douleur accompagnée la tentative. J’espérais qu'il n’était pas casse, entre les côtes et ça, le temps de recuperation serait beaucoup trop long. Mais cela ne servait à rien que je me voile la face. La tête, à part une plaie ouverte à moitie cicatrise, rien de bien méchant. Je relevais donc la tête vers Carol, et lui informa la situation.


« A parts les coupures, les hématomes, les probables côtes fêlées et mon potentielle bras droit casse,  J'suis plutôt en bonne état. » finissais-je avec un sourire. Elle n'avait guère l'air d'aimait ma petite plaisanterie. Après tout, peut-être que la raison de sa venue était l’inquiétude ? Qu'elle voulait savoir  comment j'aillais ? « Par contre, aux niveaux du dos, je ne sais pas vraiment ». A la fin de mes mots, elle avait l'air de vouloir entreprendre d'aller voir l’état. Elle s'approcha une nouvelle fois de moi, mais ce coup-ci, plus proche que la dernière fois. Je la voyait approche et venir se coller à moi. Elle passait un bras dans mon dos, pendant que l'autre allait maintenir l’épaule. Elle tira tout doucement pour éviter d’aggraver la situation. Je grimaçais et poussait un petit grognement. En aucun cas envers Carol, mais envers la douleur. C’était une réaction bête mais instinctive. Comme lorsque l'on subit quelque chose, l'instinct d'hurler à se rompre la voix nous prend, comme-ci hurler ou pousser un grognement allait atténuer la douleur. Malheureusement, ce n’était pas aussi simple. A la fin de la manœuvre, elle me tenait d'une main ferme, pour éviter une potentielle chute. Elle se souleva pour pouvoir avoir une vision de mon dos, avec sa main présente dans mon, elle parcourait ma peau, à la recherche d'un quelconque bout de verre, plaie, ou autre. Cette main baladeuse faisait remonter énormément de souvenirs. De bons souvenirs. Mais ils n'avaient pas leurs place ici, pas à ce moment. Elle continuait de chercher alors que soudain, je sentais la fatigue me gagner. Ma tête devenait lourde à porter. Trop lourde. Si lourde qu'elle pencha vers l'avant, et heurtais le haut de corps de Carol. Mes paupières s’étaient fermes toute seule. Une voix siffler, je n'arrivais pas à distinguer ce qu'elle disait. Après un moment, je rouvris les yeux, et comprenais finalement que c’était une nouvelle fois Carol qui essayait probablement de me réveiller. Je parvenais à comprendre une partie de ce qu'elle disait, comme rien de graves, juste quelques petite ecchymoses. Elle allait entreprendre de me changer de position. Elle passait son deuxième bras derrière le dos aussi, et avec une des deux mains, elle me tenait la tête, pour éviter qu'elle ne bascule trop vite vers l’arrière. La position dans laquelle nous étions ressemblait fortement à deux personnes s'enlacent, hors, nous étions loin, voir très loin de ça. Je sentais son souffle, son odeur. La fatigue commençait à devenir beaucoup trop forte, je n'arrivais presque plus a distinguer les choses. Ni à me rendre compte de ce qui se passait, j’étais comme un spectateur. Je senti le matelas sous mon dos, elle devait m'avoir replacer en position allonge. Elle était désormais sur moi, enfin, une petite partie. Je ne sentais plus la douleur à présent. Tout commencer à devenir flou. Je la voyait me regardais, et commençait à s'enlever de la position. Un dernier moment de lucidité me permis d’attraper une nouvelle fois sa main. Il n'y avait pas de force dans mon agrippe. C’était plus comme un moyen de remercier, vu que je ne pouvais le faire vocalement, je le faisait tactilement. Puis. Je la voyais disparaître. Sentant sa main se dérobé pour ensuite trouver le tissus de mon lit. La fatigue m'avait emporte

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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyVen 10 Nov - 23:35

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«  A part les coupures, les hématomes, les probables côtes fêlées et mon potentielle bras droit cassé, je suis plutôt en bonne état ». Un son remonta le long de ma gorge. En plutôt bon état. Il n'y avait que lui pour pouvoir penser une chose pareille. Il était vrai qu'il n'avait pas eu l'occasion de se voir dans un miroir. Peut être changerait il d'avis si il pouvait observer son reflet. Et encore. Je n'en étais pas sûre. Hal détestait se montrer faible devant qui conque. Me demander de lui donner à manger dépassait de loin ce qu'il voulait qu'on fasse pour lui. C'était déjà beaucoup pour lui. Alors, il cachait son malaise derrière son masque habituel. Ça au moins je pouvais le reconnaître. Même après tout ce temps. Sur ce point, il n'avait pas vraiment changé. Mais je n'en attendais pas moins que lui. Disons que son comportement allait aussi avec son choix de carrière. Paraître fort, ne jamais douter, ne pas avoir peur. Ça forgeait une facette.  Je savais que cette dernière était bien plus vieille que son activité de Green Lantern. Il avait bien du la mettre en place quand personne dans sa famille n'approuvait le fait qu'il devienne pilote. Après ce qui était arrivé à son père, je comprenais leurs réactions. «  Par contre, aux niveaux du dos, je ne sais pas vraiment ». Je pris ça comme l'invitation que c'était. Je ne posais pas plus de question mais l'aidait à se détacher des coussins contre lesquels je l'avais posé.  Je pris la plupart de son poids contre moi pour éviter de le voir partir à la renverse dans une chute mal contrôlée. Ce qui n'était pas la meilleure des choses même si il était allongé sur une surface molle. Même comme ça, l'on pouvait toujours aggraver les choses. Le corps était une chose plus fragile qui n'y paraissait. Nous avions tous tendance à l'oublier.  Je raclais ma gorge doucement face à sa proximité. J'essayais de rester le plus impassible possible. Seulement ce n'était pas aussi simple que ça en avait l'air. Jordan avait toujours agis comme un aimant. Celui vers lequel je n'aurais probablement jamais du aller en premier lieu. Celui vers lequel je ne cessais de revenir depuis. Et ce malgré tous mes efforts. La preuve en était. J'étais là. Avec lui. Je ne pouvais pas le sortir de ma vie. Il y avait beaucoup trop de choses entre nous. De bonnes et des mauvaises choses. J'avais été stupide de le penser. Comme j'avais été stupide de penser que je pouvais faire ça en simple amie.  Ce n'était pas l'entière vérité. Je le savais. Mais l'on se racontait ce que l'on voulait. Souvent, l'on se trompait plus que l'on trompait les autres. Après tout, j'étais qui j'étais pour une raison.

Ma main passa le long de son dos. De bas en haut et de haut en bas. Heureusement pour moi, je n'étais pas du genre à rougir. Sinon rouge tomate aurait été ma couleur.  Je me figeais légèrement lorsque sa tête tomba sur le haut de mon épaule et que son souffle chaud balaya la peau exposée de mon cou. « Hal ? ». Il ne bougea pas d'un cils. J'écoutais un instant sa respiration se faire plus paisible. Il allait s'endormir ainsi ; assis et la moitié de son corps pressé contre le mien. « Hum Hal ?  Je vais t'aider à te recoucher. Ton dos n'a rien. Juste deux trois coupures superficielles qui peuvent attendre un peu ». Je parlais mais je savais qu'il ne m'écoutait déjà plus. Ses yeux à moitié ouverts étaient vitreux, sa vision certainement floue.  Il était déjà en route pour le doux pays des songes. Je le remis convenablement. Mes mains derrière son crâne, je tenais sa tête dans la descente. Je fus surprises de le voir me regarder. Sans réellement me voir. Je le fixais, détaillais son visage. Finalement je reculais. Je n'allais pas bien loin avant que sa main vienne se saisir de la mienne. Je tournais ma paume pour mieux l'attraper. J'exerçais une pression pour lui dire que je serais là à son réveil, que je n'allais pas loin. Après ça, il s'endormit rapidement. Je repris possession de ma main et me levais. Avec la force d'une habitude jamais oubliée, je me dirigeais vers sa salle de bain et son armoire à pharmacie. C'était bien le seul placard qui était en permanence stocké. Dans mes mains, j'attrapais l’alcool, du coton, des gazes, des bandes , des pansements et même quelques stéri-strips pour les coupures les plus importantes.  Je reviens vers son lit et étalais le tout sur la table de chevet auparavant débarrassé du bol de soupe sale.  Minutieusement, je commençais à désinfecter et soigner toutes les blessures que je pouvais voir. Je le manipulais doucement. M’arrêtais lorsqu'il grognais dans son sommeil puis reprenais une fois que j'étais sûre qu'il n'allait pas se réveiller. Je bandais ce qu'il y avait à bander, et laissais à l'air libre ce qui pouvait le rester. J m'occupais de son bras par la suite. Je trouvais le problème de son tremblement dans un petit bout de verre. J'hésitais à le retirer. Je ne savais pas ce qu'il avait touché. La blessure pouvait être bien plus compliqué à gérer que ce que je pensais. En plus son anneau semblait à court de jus, or je savais qu'en cas de problème  il le maintiendrais en vie.

Ce fut avec une moue sur le visage que je commençais à fouiller l'endroit à la recherche de sa lanterne. L'endroit était tellement sans dessus dessous que j'eus un mal fou à mettre la main dessus. Mais j'y parvenais. Je supposais que je pouvais m'estimer heureuse qu'il ne l'avait pas caché dans une dimension de stockage. Je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait bien vouloir dire alors je restais à réfléchir en appuyant la face de son anneau contre la lanterne. « On va pas aller loin comme ça. Tu veux pas ne pas être pénible et te charger tout seul ? Franchement, je sais pas ce qu'il faut dire ». Déjà je me rappelais du mien, c'était pas mal. Il fallait pas trop en demander. Je doutais cependant qu'il fonctionne. Même si je pouvais toujours essayer. « T'es comme ton propriétaire toi, bien pour ça que tu l'as choisi ». Têtu, et qui ne faisait absolument pas ce que je voulais. Sans mon propre anneau en plus j'étais coincée. Peut être ce dernier aurait pu m'apprendre l'adage des Green Lanterns. Mais non, je l'avais laissé à la maison. Ce qui était pas plus mal vu qu'il aurait eu tôt fait de le voir. « Tu peux charger s'il te plait ? ». Je ne savais même pas pourquoi je continuais d'essayer. Ça n'allait pas marcher. C'était évident. Je poussais donc un soupir. Mon regard se tourna vers Hal. Je plongeais directement dans le sien. « T'es réveillé ». Depuis certainement assez longtemps pour être témoin de mon manège. «  Je vais te chercher un verre d'eau ». Sur le coup c'était la seule chose que j'avais trouvé pour mettre un petit peu d'espace entre nous.  Et reprendre ma contenance après avoir découvert une audience à mes échecs du jour. Je détestais être prise au dépourvue. Lui, y arrivait à tous les coups.

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Le pouvoir de Hal est transmit par l'anneau. C'est lui qui lui confère tout. La connaissance de tout ce que savent les Gardiens est inscrites à l’intérieur même de l'anneau. Ce dernier fonctionne avec une batterie, une lanterne.
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Hal a besoin de la recharger au moins une fois toute les 24 heures minimums s'il ne veut pas tomber à cours. L'anneau lui permet de créer ce qu'il souhaite. Du moment qu'il le visualise, le reste se fait tout seul.
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Porter l'anneau est quelque chose d’éprouvant. L'anneau lui permet de voler et de pouvoir se déplacer extrêmement rapidement dans l'espace. L'anneau est considéré comme l'une des armes les plus puissantes de la galaxie. .

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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyDim 19 Nov - 22:01

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Je me retrouvais une nouvelle fois dans cet endroit, où je me sentais bien, où je n'avais pas le poids du monde à porter sur mes épaules. Le simple fait de savoir que je pouvais si je le souhaitais aller me promener, m'occuper de moi, aller voir mes amis. Chose que je ne peux me permettre en étant Green Lantern. Ce monde, c’était comme une récompense, un endroit ou je pouvais me reposer. Je ne savais pourquoi, mais j'avais l'impression que c’était plus qu'un rêve. Que c’était comme une vision. Une vision de la fin du voyage. La fin du vol. Tout devenait de plus en plus étrange, quel est donc cet endroit ? Pourquoi je m'y sens si bien quand j'y suis ? Un autre fait me vint à l'esprit. Je me souvenais de m'être endormis auprès de Carol, et je me retrouve ici ensuite. La dernière fois que cela s'est produit, je n'avais pas conscience d'être ici, j’étais ici comme-ci ce monde était l'unique monde, celui dans lequel je vivais. Celui dans lequel Carol, Barry et toutes autres personnes vivait. Pourquoi cette fois, je savais qu'il était factice. Si cela se trouve, la dernière fois n’était pas la première fois que je me trouvais dans cet endroit. Tellement de questions sans reposes. Peut-être que ces dernières arriveront avec le temps, qui sait ? Cela semblait faire que quelques minutes que le monde se remit à trembler, c’était le retour à la réalité. Mes sens revenait. Le premier fut l'odorat. C’était mélanger entre ma puanteur, puisque je n'ai pas eu le temps de prendre de douche… Mise à part la vague, mais ce n'était pas le type de douche que j'aimais. Et un parfum que je reconnus sans aucun mal. La vue et l'ouïe me revenait en même temps. Carol était toujours présente. Je ne savais pas combien de temps c’était écoule entre-temps, mais elle était toujours là. Elle ne semblait pas avoir remarqué mon retour au monde des vivants. Elle toujours ma main. Je n'offrais aucune résistance. Je la voyais prendre ma lanterne, et la coller contre ma bague.


Hein ? Comment savait-elle que la lanterne existait ? Bon d'accord, le Corps s'appelle le Green Lantern Corps, mais sans savoir qu'il y a vraiment une lanterne verte on se douterait probablement pas de son existence. Que faisait-elle.  « On va pas aller loin comme ça. Tu veux pas ne pas être pénible et te charger tout seul ? Franchement, je sais pas ce qu'il faut dire » Mais ? Comment sait-elle autant de chose ? De connaissance, elle ne connaît pas d'autre Green Lantern mis à part moi. Et à part aux membres de la Ligue de Justice et quelques privilégies, nous nous étalons pas sur comment recharger les anneaux. Elle ne peut donc pas l'avoir entendu à la télévision ou autre part. Ensuite, depuis la rupture et le dîner, nous n'avons que très peu causer, et ce n’était que du professionnelle. Le jour de la rupture, quand elle avait appris mon identité secrète, je n'avais pas eu le temps de lui expliquer le fonctionnement du Corps, celui de ma bague et tout ce qui allait avec. Elle était donc théoriquement dans le noir là-dessus. « T'es comme ton propriétaire toi, bien pour ça que tu l'as choisi » Je riais intérieurement. Même si au vu des derniers événements, il n'y avait rien à rire, ce petit pique était plutôt drôle. « Si tu savais... » pensais-je. « Tu peux charger s'il te plait ? » J'en revenais à ma première penser, comment savait-elle qu'il fallait recharger l'anneau. D'autres Héros utilise un pouvoir sans pour autant avoir besoin de batterie, ce n’était pas des paroles dites au hasard dans ce cas. Elle avait l'air de savoir de quoi elle parlait . Elle avait l'air exaspérée par son échec. C'est alors qu'elle remarqua mon réveil. Elle avait l'air surprise, comme-si le fait de voir sa scène la déranger. « T'es réveillé »  


Effectivement, je l’étais depuis un petit moment. « Tu veux le remplacer par un autre ? » disais-je en lança un regard sur l'anneau. « Bravo Hal, tu viens ENCORE de plomber l'ambiance ». C’était la combien -ieme de fois ? Je ne savais plus, j'avais arrêté de compter quand le compteur dépasser le nombre de secteurs… «  Je vais te chercher un verre d'eau »  Oui, j'ai compris, la blague était de mauvais goût, mais ça n’empêche que si Ollie serait là, il m'aurait félicité. Elle sortait donc de la chambre, j'avais donc quelques secondes pour réfléchir à ce que j'aillais dire. La petite sieste et les soins de Carol faisaient déjà effet. Je n’étais pas prêt à aller courir dans la rue et sauter sur la première pourriture jaune que je verrais, mais je me sentais mieux. Carol revenait avec le verre. Elle me le donnait. Je le bu d'une traite, la scène d'avant m'avait fait oublier à quel point j’étais assoiffé. Une fois cette soif étancher, j'en profitais pour poser la question. Sa première repose était cruciale. Elle me permettrait de savoir la vérité. Je la connaissais. Peut-être moins maintenant, mais assez pour savoir quand elle mentait ou quand elle rester évasive. Je me redressais doucement. Fixa d'abord mon anneau, puis la lanterne. « Comment sais-tu tout ça ? Qu'une lanterne existe et qu'elle sert de batterie portable ? Qu'il faut coller les deux. Et qu'il y a quelque chose à dire ? » je remontais mon regard vers elle, et avec insistance, je finissais. « Comment ? » J’attendais à présent sa réaction.

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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyJeu 23 Nov - 23:12

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Je pris bien plus de temps que nécessaire pour remplir un simple verre d'eau. Robinet fermé, verre sur le côté, mains posées à plain contre le plan de travail, je restais silencieuse. Je me donnais le temps suffisant pour reprendre contenance. Contenance et mes esprits. Il m'avait prise en flagrant délit. Il m'avait prise au dépourvue. Je savais, au fond, que je venais de me trahir. J'espérais cependant qu'il n'avait rien remarqué. Après tout, ce n'était pas si impossible que ça. Il n'était pas en forme. Même après deux siestes. Il avait besoin de plus de repos que ça. Il avait besoin de plusieurs jours. Put être alors pouvais je espérer que son cerveau était encore trop sans dessus-dessous pour réaliser la gravité de ce qu'il m'avait vu faire. De ce dont il avait été témoin. Je fermais les yeux un instant. Je pris une profonde inspiration. J'avais l'impression d'en faire tout un plat. Cependant, tout ce que cela pouvait impliquer était tellement … gros. Surtout, cela me mettait dans une situation compromettante. Le genre de situation dans laquelle je n'avais pas envie de me retrouver coincée.  Les remarques que je lui avais hurlé au visage il y avait deux ans me revinrent un plein visage. Elles étaient une gifle. Dans d'autres circonstances, j'aurais apprécié l'ironie. Le potentiel d'humour que cela représentait. Un soupir passa mes lèvres.  Sachant que je ne pouvais pas me cacher plus longtemps de lui, je retournais dans la chambre et lui tendit le récipient. Je restais silencieuse et le regardais drainer l'eau. Je repris le verre une fois qu'il fut vide et le posais sur sa table de chevet déjà bien encombrée. Je fus tentée d'aller en chercher en autre. Il semblait en avoir besoin. Néanmoins, il ne m'en laissa pas le temps. Je me postais à ses côtés lorsqu'il entreprit de se relever. Il n'eut pas besoin de mon aide mais je repositionnais tout de même correctement le coussin dans son dos. Apparemment, ces dernières heures de repos avaient commencé à faire des miracles. «  Comment sais-tu tout ça ? Qu'une lanterne existe et qu'elle sert de batterie portable ? Qu'il faut coller les deux. Et qu'il y a quelque chose à dire ? ». « Coup de chance ». Même à mes propres oreilles, l'explication était faible, difficile à croire. Ce n'était pas mon meilleur mensonge. Bien loin de là. Je m'étais tendu un piège bien trop bien ficelé. Si ce n'était pas un comble tout de même.  Pourtant, je ne flanchais pas. Je ne détournais pas le regard lorsqu'il me fixa. Sur un malentendu, ça pouvait passer.  « Comment ? ». Ou pas. Je semblais oublier à qui je faisais face. Notre relation n'avait beau ne pas avoir été au beau fixe ce dernières années, il me connaissait que trop bien.

«  Elle traînait dans ton salon. Vu la couleur , je me suis dit qu'il devait y avoir un rapport ». Je passais volontairement sous silence tout le reste. Et notamment mes connaissances plus poussées dans le domaine. «  De toute façon, ça n'a pas fonctionné. Je suppose que je ne suis pas équipée pour la faire marcher ». J'étais consciente du fait que je m'enlisais. Et qu'il ne croyait pas un mot de ce que je racontais. Je le voyais au froncement de ses sourcils, à la petite lueur au fond de ses yeux qui me disait qu'il était blessé par mon soudain manège. Mais j'avais tellement peur de me dévoiler. Je ne savais pas si ma peur tait fondée ou non. Mais c'était un secret bien gardé. Peu savaient. Pour ne pas dire personne. Ah si il y avait bien l'atlante que j'avais sauvé la plage. Dont le meilleur ami était un Green Lantern. A nouveau je me questionnais sur l'identité de ce dernier. Je priais pour que ce ne soit pas Hal. Ou pour qu'il ne sache rien. «  Tu veux un autre verre d'eau ? ». Le changement de sujet fut abrupt. Mais je ne voulais plus parler de tout cela. J'espérais qu'il passe à autre chose. Qu'il accepte l'explication pour ce qu'elle était. Sans chercher plus loin. Évidement, il n'en fut rien. Sa main se referma sur mon poignet lorsque je tentais d'attraper le verre pour m'échapper à nouveau dans sa cuisine. Son regard me transperça. Il était loin d'être ravi pour ce qu'il savait être des mensonges. Instantanément, je me mis sur la défensive. Je fronçais les sourcils et plissais les lèvres. Je lui demandais gentiment de me lâcher. Il tint bon. Je redemandais à nouveau. Ses doigts restèrent positionnés autour de mon poignet.  « Sérieusement ? ». Je m'agitais. Je me sentais coincée. Piégée. Encore plus que quelques minutes auparavant. J'étais loin d'apprécier le sentiment. « Jordan ». Le menacer ne servait à rien. Il n'allait pas lâcher le morceau. Et puis, je savais qu'il allait vouloir fouiller par lui même. Dans tous les cas, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne découvre le tout. Il valait mieux que cela sorte de ma bouche. Je le savais.

Malgré tout agacée, j'inspirais profondément. «  Je suis comme toi okay ?! ». J'explosais enfin, prise en étau entre sa main et son regard perçant. «  Juste pas de la même couleur ». Malgré moi, je me sentis libérée d'un poids. Je fus surprise de sentir une larme couler le long de ma joue. Je vins la récupérer de ma main libre.  Je n'avais pas prévu de me mettre à pleurer mais apparemment avouer ce que j'étais avait ouvert les vannes. Je n'étais qu'humaine après tout. Et pleurer je faisais ça tellement peu souvent que je ne pouvais pas le prévoir.Quelque part, il y avait le soulagement. De l'autre, la peur et la culpabilité. Les remords. Les regrets. Regrets de lui avoir parlé de cette façon il y a deux ans. La vie était drôlement mal faite. Ou drôlement bien faite. Je supposais que tout était une question de point de vue.


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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyLun 27 Nov - 14:47

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Je voyais dans son regard que quelque chose n'allait pas. Elle avait l'air de vouloir me dire quelque chose, mais elle avait aussi l'air de ne pas pouvoir le dire. Quoiqu'il se passait, il fallait qu'elle me le dise. Cette sorte de lutte à part entière semblait la ronger intérieurement. «  Elle traînait dans ton salon. Vu la couleur , je me suis dit qu'il devait y avoir un rapport ». Plausible. Mais beaucoup trop simple à mon goût. C'est vrai aussi que si elle trouvait une lanterne verte dans mon salon, il ne lui aurait fallu aucun mal pour faire la liaison.«  De toute façon, ça n'a pas fonctionné. Je suppose que je ne suis pas équipée pour la faire marcher »  Cette réponse était la confirmation qu'elle cachait bel et bien quelque chose. Je la connaissais que trop bien, et lorsqu'elle essayait de s’évader de la question, c'est parce qu'elle ne supportait pas d'être prise au dépourvu. C’était sa méthode de défense. Le fait qu'elle ne me le disait pas m'affectais tout particulièrement. Certes nous n’étions plus ensemble, mais avec tout ce que nous avions vécu ensemble. Je me disais qu'au-dessus de ça, elle savait qu'elle pouvait me parler, de tout et n'importe quoi. Surtout de ce qui la tracassait. Elle savait que je gardais tout pour moi. Alors, pourquoi autant de mal à gardé ce secret. Après tout, rien ne pouvait être pire que celui que je lui avais caché. Soudain, comme pour casser la conversation. «  Tu veux un autre verre d'eau ? ». Pas question qu'elle partait comme ça. Maintenant, je voulais savoir. Elle tentait d'attraper le verre. J'attrapais sa main avant que celle-ci n'atteigne le verre. Je l'avais coincé. Je mettais tout juste la force nécessaire pour la maintenant, sans pour autant lui faire mal. Elle n'avait pas l'air d'apprécier. Qui apprécierait ? Je la sentais, essayer de se dérober. Puis elle commençait à me le demander gentillement . Puis, elle commençait à perdre patience. « Jordan » J’étais arrivé au point de non-retour. Quand elle m’appelait par mon nom, c'est qu'elle ne rigolait plus. Puis. Elle cessait toute résistance.

«  Je suis comme toi okay ?!   Juste pas de la même couleur » Je la regardais dans les yeux. Je mettais quelques secondes à mettre les mots les uns avec les autres. Comment ça comme moi ? Carol est une lanterne ? Comment était-ce possible ? Et de quelles couleurs parlait-elle ? Elle ne pouvait être une Green Lantern. Puisque les Gardiens et l'anneau me l'aurait dit. J'aurais été mis au courant. Et à part les Verts, il n'y a que les… Jaunes ? Carol ? La douce Carol Ferris, une Yellow Lantern. Capable d'inspirer et de se délecter de la peur ? Ce n’était pas possible. Pas elle. Certe, elle pouvait être effrayant à quelques moments, mais au fond, elle est douce comme un agneau. Jamais elle ne ferait de mal comme cela. Je ne pouvais le croire. Il y avait forcément une autre explication. Puis. Je me souvenais des paroles de Kyle. Qui disait qu'une lanterne de couleur rose était venue lui prêter main-forte. C’était donc Carol ? Enfin, c'est ce qu'il me semblait le plus logique. « Tu… La femme en rose à Metropolis, c’était toi ? » ce part quoi elle me répondait d'un bref oui. Cette nouvelle arrivait comme une bombe dans ma tête. Tout devenait clair dans ma tête, pourquoi elle en savait autant. Pourquoi aussi elle tenter à tout prix de garder ce secret. Un mélange de colère et de déception monter en moi. Je savais à présent ce que ressentait Carol à l’époque. Et encore, là nous ne  sommes plus en couple, nous l’étions encore lorsqu'elle l'avait appris. Le choc devait être pire

encore. Une partie de moi se sentait totalement trahie. Si Carol avait confiance en moi, elle serait venue me voir, que je puisse l'aider. Mais elle ne l'avait pas fait. Une larme coulait sur sa joue. La voir dans cet état me faisait énormément de mal. Je comprenais aussi son point de vue. J'avais le même il y avait deux ans. Aujourd'hui, les rôles étaient inversés. Avec les deux points de vues reunis. Je savais que me mettre à hurler allais me soulager. Mais que temporairement. Et du côté de Carol, si elle réagirait de la même façon que moi il y a deux ans, cela la détruirait. Et je ne pouvais me permettre cela. Ni maintenant, ni jamais. C'est pourquoi, avec un mouvement de main souple, je tirais son bras, la faisant venir vers moi. Lorsqu'elle me heurta. La douleur physique n'existait presque plus. A présent, elle était collée à moi. Je l’enlaçais. Avec mon seul bras de disponible, Je lui caressais le dos. Puis, ma main remontait. A présent, c’était ses cheveux que je  caressais ses cheveux. Je décollais ma tête de ses cheveux. Malgré la douleur, je me mettais face à elle. Mon regard se perdait dans le bleu de ses yeux.  Le moment était peut-être et sûrement pas approprie, mais, je m'approchais pour l'embrasser. Ce baiser était comme un message. Le message que malgré toute cette histoire, je ne lui en voulais pas. Puis, je me reculais. Attendant de voir qu'elle serait sa réaction.

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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptyLun 27 Nov - 19:26

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hal & carol
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Au début, son visage resta de glace. Comme si il n'arrivait pas à percuter ce que je lui disais. Comme si cela n'avait pas de sens. Petit à petit, il se métamorphosa. Silencieuse et plus ou moins immobile, je le regardais passer par toute une myriade d'émotions. Je lus d'abord la confusion. Et qui ne serait pas confus à sa place. Si moi j'aurais pu me douter de quelque chose au vu de ses longues absence répétées, lui n'avait eu le droit à aucun signe avant coureur. D'un coup je passais de Carol Ferris, pilote, employeur et ex-petite ami à quelque chose d'autre. Quelque chose de plus surprenant et de soudainement plus compliqué. De la confusion, il passa à l'horreur. Face à ça, mon cœur se serra. Je n'avais pas prévu qu'il me rejette complètement. Mais peut être allait-il le faire. Après tout, c'était bien ce dont je m'étais rendue coupable lorsque lui même m'avait avoué son secret. Hal n'avait pas le même caractère que le mien mais il était tout aussi humain. Nous étions imparfaits. Nous faisions des erreurs. Nous prenions les mauvaises décisions. Il n'y avait qu'à voir le champ de bataille qu'était nos vies et les conflits qui composaient nos relations professionnelle, amicale et amoureuse. Je roulais ma lèvre inférieure entre mes dents. Je n'avais jamais été aussi peu sure de moi. Le soulagement que j'avais ressenti quelques secondes auparavant s'était dissipé. Maintenant, je ne savais juste plus quoi en penser. Plus il restait silencieuse, moins bien je me sentais. Je n'avais qu'une envie : celle de quitter les lieux. J'avais envie de rentrer chez moi. J'avais envie d'oublier que je venais de tout lui avouer. Lui cacher avait été plus simple. A présent, je comprenais un peu ce qu'il avait pu ressentir. Malgré tous les regrets qui pouvaient m'accabler, je pensais toujours que les raisons qu'il avait eu pour me mentir n'étaient pas suffisantes. Je lui avais menti également mais ce n'était pas pareil. Nous ne nous trouvions pas du tout dans la même situation. Nous l'avions pas fait pour les mêmes raisons. Pour autant, je ne fus pas surprise de voir la colère traverser furtivement son visage. Je supposais qu'il avait le droit de l'être. Finalement, ce fut la concentration qui s'imposa sur son visage. Celle qui me disait qu'il réfléchissait. Qu'il avait compris ce que je lui disais. «Tu… La femme en rose à Metropolis, c’était toi ? ». Je n'étais même pas surprise qu'il sache pour ça. Après tout, j'avais aidé l'un de ses compagnons. En plus de passer sous le poing de Sinestro. C'était décidément une rencontre que je n'allais pas oublier. Ni ça ni tout le reste. Métropolis allait restée gravé un petit moment dans ma mémoire. Et encore, je savais que j'avais évité de voir le pire. Là haut dans le ciel, je n'avais vu que ce que je voulais bien voir. Je savais que j'étais chanceuse.Cependant, mon imagination se chargeait bien assez, depuis que j'étais rentrée, de me faire vivre le reste. Les morts. L'eau. La souffrance et la suffocation. Le désespoir. Je les sentais me coller à la peau. «  Oui c'était moi ».

A nouveau son visage se métamorphosa. Je retrouvais les mêmes émotions. La déception. La colère. L'incompréhension. La surprise se plaça sur mes traits lorsque je le sentis tirer sur la main. Dans un premier temps, je voulus reculer. M'extirper de là. Reprendre mes distances. Voir m'en aller. Je combattis cette envie. De toute façon, il ne m'en laissa pas l'occasion. Il tira à nouveau un tout petit peu plus fortement.  Je tombais assise sur le lit à ses côtés. Je me figeais lorsque ses bras vinrent encercler mes épaules. Soudainement, mon visage se retrouva dans son cou. Malgré la rigidité de mon corps, il caressa mon dos puis mes cheveux. Peu sûre de ce que je devais faire, je restais immobile, les bras le long de mon buste, les mains posées sur mes genoux. Il se sépara de moi. Mon visage quitta le creux de sa nuque. Je plongeais mes yeux humides et presque terrifiés dans les siens.  Mon estomac se retourna, mon cœur tambourina. Dans ses pupilles, je cherchais une réponse. Mais ne trouvais rien. Cette dernière vint sous la forme de ses lèvres contre les miennes. D'un seul coup, je me retrouvais deux ans auparavant. J'inspirais profondément lorsqu'il se recula. Je le fixais, sourcils froncés. Je m'étais attendue à tout sauf à ça.  Finalement, après quelques secondes de plus à essayer de comprendre ce qui lui passer par la tête, j'attrapais son visage entre mes mains et plaquais ma bouche contre la sienne. Ce baiser était différent du premier qu'il venait de me donner. Il commença , néanmoins, de la même façon mais escalada vers quelque chose de plus brut, pur. De plus passionné. Je n'avais pas osé me l'avouer avant mais il m'avait manqué. Beaucoup manqué. Là, je ne pouvais juste plus me cacher. Et puis, j'étais une star sapphire, je ne pouvais pas nier ce que je pouvais ressentir pour lui. Par le biais de ce baiser, j'essayais de le lui faire comprendre. Lui faire comprendre ce qu'il représentait. Lui faire comprendre que malgré ces deux dernières années, il avait toujours une place spéciale dans mon cœur. Lui faire comprendre aussi que j'étais désolée.  

Ce fut presque à bout de souffle que je me reculais. Je n'allais cependant pas bien loin. Mes mains restèrent sur ses joues, et mon visage resta proche du sien. Yeux fermés, tête légèrement penchée par l'avant, je tentais de reprendre mon souffle et mes esprits. «  Tu sais ce que ma couleur représente ? ». Je rouvrais les yeux pour le regarder. Je supposais que oui mais je voulais qu'il me le confirme. Après tout, le Green Lantern Corp était le plus grand, le plus puissant selon certains et surtout il était au cœur de tout l'univers et ses innombrables histoires.  Et dieu savait qu'il y en avait un paquet. Un sourire passa sur mes lèvres lorsqu'il me répondit que oui il savait. «  Donc tu sais aussi que c'est à cause de toi ». A cause de lui parce que je l'aimais. Il était l'essence même de mon pouvoir. Ma propre lanterne d'énergie. Je ne lui avouais cependant pas les trois petits mots fatidiques à voix haute. Je ne savais que trop bien que l'amour lorsque ça nous concernait ne suffisait pas. Nos nombreuses ruptures pouvaient en témoigner. Ce n'était pas s'aimer qui avait toujours poser problème entre nous. C'était tout le reste.


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by Wiise
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Hal Jordan


Hal Jordan

hero of earth

Messages : 1328
Date d'inscription : 25/09/2017
Face Identity : Chris Hemsworth
Crédits : Feuilledecarote
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Age du personnage : 35 ans
Ville : Coast City
Profession : Pilote chez Ferris Aircraft
Affiliation : Green Lantern Corps & Justice League
Compétences/Capacités : After the storm comes the sun 90689269d7d6e5e95c5161a19d339b1248721c8e
Le pouvoir de Hal est transmit par l'anneau. C'est lui qui lui confère tout. La connaissance de tout ce que savent les Gardiens est inscrites à l’intérieur même de l'anneau. Ce dernier fonctionne avec une batterie, une lanterne.
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Hal a besoin de la recharger au moins une fois toute les 24 heures minimums s'il ne veut pas tomber à cours. L'anneau lui permet de créer ce qu'il souhaite. Du moment qu'il le visualise, le reste se fait tout seul.
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Porter l'anneau est quelque chose d’éprouvant. L'anneau lui permet de voler et de pouvoir se déplacer extrêmement rapidement dans l'espace. L'anneau est considéré comme l'une des armes les plus puissantes de la galaxie. .

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Situation Maritale : Fiancé à la seule et l'unique femme de sa vie, celle qui à tout changé dans sa vie, Carol Ferris









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MessageSujet: Re: After the storm comes the sun   After the storm comes the sun EmptySam 16 Déc - 1:57

After the storm comes the sun
carol & hal
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Sa réaction ne fut pas instantanée. Quelques secondes passaient. Quelques secondes de doute. Pendant lesquelles plusieurs questions me passaient à l'esprit. Me serais-je trompé sur toute la ligne ? Possible, mais je n'y croyais que très peu. Finalement, sa réaction faisait taire tous mes doutes. Elle m'attrapait pour y venir, à son tour, m'embrasser. Son baiser était différent du mien. Plus long, plus appréciable. J'aimais ce baiser. Après un certain temps, je ne serais dire combien exactement, nous rompions. Le souffle court, elle était là, devant moi, les yeux fermés. «  Tu sais ce que ma couleur représente ? ». Me disait-elle tout aussi haletant que moi. Nous n’avions pas énormément d'information sur les lanternes roses. Nous savions simplement que leur base d’opérations se situer à Zamaron. Que leur chef était tout simplement leur reine. Elles utilisent un anneau et des pouvoirs similaires aux nôtre. Et qu'enfin, leurs émotions étaient l'amour. «  Donc tu sais aussi que c'est à cause de toi » C’était tout simplement une bombe. Une tempête qui venait de me balayer. Cette révélation me fit perdre les pieds. Je n’étais clairement pas prêt à ça. j’étais déboussolé, désemparer. Mon premier réflexe était de savoir comment j'allais me tirer de là. M'en aller, m’éloigner de tout ça. C’était source de problèmes  et de responsabilités. Je n'en voulais pas. D'ailleurs, ce mot-là, « responsabilités », il sonnait mal, je l'aimais pas. Mon but principal était de fuir. Comme je l'avais toujours fait dès qu'il y avait quelque chose entre nous. Quand tout commencer à devenir sérieux. Je ne prenais plus rien aux sérieux, cherchant à tout prix à m’évader ou de faire l'autruche au premier problème venu. C’était une nouvelle fois le cas ici. Puis, après un petit moment, une vision plus lucide m’apparaissait. Je la voyais toujours là, avec ses magnifiques yeux bleues, et son visage angélique. C’était probablement la femme de ma vie. Non, ce n’était pas probablement, c’était même sûr que c’était elle. Il n'y avait qu'elle dans ma vie. C’était la seule femme que j'ai jamais aimée. Elle venait de me faire une déclaration d'amour. Qu’après même ces 2 années infernales sans lui parler hors boulot. Sans savoir ce qu'elle faisait, l’imaginant avec quelqu'un d'autre. A refaire sa vie. Toute cette période durant laquelle je m’étais refermé. Où même arrivait à un certain point, je me demandais s'il était encore possible que ce soit toujours réciproque. Qu'elle n'ait pas tiré un trait sur moi. Et qu'au final toute cette période de doute était totalement infondée et fausse. Elle était à mes yeux la femme parfaite. Même si elle râlait quelques fois. Même souvent. Quoi qu'il en soit, si quelque chose pouvait changer. C’était belle et bien maintenant. « Alors pour une fois Hal, tu vas prendre ton courage à deux mains, et tu ne vas pas partir en courant. Pour une fois, tu vas prendre des responsabilités. » me disais-je à moi-même. J'aimais cette femme, cela ne faisais aucun doute. C’était avec elle que je voulais faire mon futur et personne d'autre. C’était pourquoi, avec des douleurs aux cotes lorsque je faisais le petit mouvement, je revenais l'embrasser. Un baiser comme celui qu'elle avait entrepris. Un rempli d'amour, d'affection, de volonté ou encore de passion.


Ce baiser était en quelque sorte une manière de lui montrer mon avis le fait d'être sa raison qu'elle était une Star Sapphire. Une lanterne de l'amour. Puis je le rompais une nouvelle fois. En prenant le temps de la regarder d'une nouvelle manière. D'une manière emplie d'espoir, un regard que je n'avais pas posé sur elle depuis belle lurette. Puis un vertige suivit d'une vision floue me ramenais à la dure réalité. Je n'avais dormi que très peu, la fatigue était toujours là. Le petit mouvement pour se remettre bien contre le coussin me rappelait aussi toutes les blessures. Même si les soins de Carol apaisaient énormément, elles étaient toujours là. Avec son aide, je me remettais bien dos au matelas. Je repensais à ce qui venait de ce passer. De comment on en était arrive là. Avant cette scène, nous ne nous parlions que pour le boulot, et encore, ce n’était que de bref dialogue froid. Puis vint cette soirée.  Même si les événements récent plombaient le moral, cette soirée jusqu'il y a quelques minutes était tout sauf agréable. Je ne savais même pas à quoi m'attendre, une engueulade ? Une énième confrontation ? Mais tout l'oppose s'y était produit. En plus d'avoir pu dialoguer plus que sur les avions et les paternes de vol, j'avais même eu le droit à un traitement spécial. Cette soirée ou journée finalement, sans l'aide du soleil, au final je ne savais même plus mais peu importe. Je pensais et espérais que cette phase aller nous re-rapprocher depuis le temps ou du moins rouvrir une porte que je pensais fermer à jamais. Je sentais la fatigue qui commençait à m'emporter, c'est pourquoi je brusquais les choses. Je ne savais pas ce qu’étaient ses plans, ni si c’était vraiment approprier, mais je m'en foutais un peu, je voulais qu'elle sache si elle ne l'avait toujours pas compris que j’étais réceptif face à tout ça. Que la porte était toujours et le serait toujours pour elle. C'est pourquoi je pris la parole en tentant de maintenir un contact visuel. « Tu sais, tu peux rester te reposer si tu veux. » Je fus à moitie étonné de sa réponse positive. Mais j’étais cependant content qu'elle reste encore un peu plus. Elle pouvait se reposer où elle voulait, de toute manière, je commençais déjà à se fermer. Avant d'être une nouvelle fois dans les vapes, je tendais la main vers elle puis un merci. Je m’étais endormie avant de savoir si elle avait attrapé ma main ou non. Ce sommeil allait probablement et ce, malgré les tragiques événement, être un de mes meilleurs depuis des mois.

FIN

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