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 dark paradise (jason)

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MessageSujet: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMer 19 Juil - 21:41

dark paradise
JASON & DIANA
mad max alternative universe

Ne t'arrête pas. Surtout, ne t'arrête pas. Tous ses membres sont douloureux. Ses muscles hurlent à l'agonie, elle a les poumons en feu, le sang bat à ses tempes comme un tambour de guerre furieux. Depuis combien de temps s'est-elle engagée dans cette course folle ? Elle n'en a pas la moindre idée, toute notion du temps est devenue abstraite et sans importance à la seconde où elle a quitté la Citadelle. Mais elle ne s'est pas assez éloignée, elle entend encore les moteurs vrombir derrière elle, et aperçoit les phares dès qu'elle jette un regard par dessus son épaule. Ce qu'elle fait, encore une fois. Et elle trébuche, elle ne sait pas si elle s'est pris les pieds dans quelques cailloux ou si ses jambes épuisées se sont emmêlées, elle s'écrase lourdement dans le sable, tête la première. Elle n'a pas le temps de s'attarder ses yeux qui lui brûlent quand elle bat des paupières, ni même sur les grains qui craque sous ses dents quand elle serre les mâchoires en se relevant. Non, non, non. Elle n'y retournera pas. Plutôt mourir. Ha ! Ce n'est d'ailleurs pas passé loin. Elle se demande si cela a du sens, finalement. S'échapper, fuir, courir, mais pour aller où ? Devant, derrière, à gauche, à droite, le désert. Glacé à cette heure de la nuit, contraste saisissant avec la fournaise du jour. Elle regrette, finalement, de ne pas avoir sauté de cette maudite falaise. Mais elle se relève, pousse un cri de rage, de peur et de frustration mêlées avant de bifurquer vers la droite, vers les rochers. Elle ne sait pas si elle parviendra à les semer complètement, mais elle a la certitude que le terrain sera impraticable pour leurs véhicules. Elle s'écorche les paumes, les talons, sa peau exposée saigne, mais peu importe. Je n'y retournerai pas. Elle les entend hurler, lui ordonner de revenir, comme si elle allait bêtement obéir. Elle glisse, un morceau de roche aiguisée entaille sa cuisse, elle glapit de douleur comme un animal blessé, mais elle ne s'arrête pas. Dans la pénombre, elle tâtonne, cherche son chemin. Elle ne sait pas où elle est, tout est différent de nuit. Avant, elle a toujours soigneusement évité de vagabonder la nuit, à cause de tout et de tous ceux qui rôdent une fois le soleil disparu. Où qu'elle aille, des hommes mal-intentionnées. La pente commence à descendre, elle doit ralentir pour conserver son équilibre, ne pas chuter bêtement encore une fois. Elle les entend de moins en moins, s'ils veulent pouvoir la rattraper ils vont devoir continuer à pied. Contourner la dune et les rochers leur prendrait des heures, vaut-elle autant d'essence ? Elle espère que non, tout en sachant parfaitement qu'ils feraient tous n'importe quoi pour plaire à Immortan, comme s'il allait les escorter personnellement au Valhalla. Idiots. Si de quelconques dieux existent encore, ils n'accueilleront pas de tels déchets de l'humanité dans leur demeure. Devant elle, un horizon interminable, un océan de sable, une étendue infertile. Pourtant elle continue à courir, comme si elle allait parvenir à la traverser rien qu'en le voulant très fort. Sauf que ses jambes, elles, ne sont pas d'accord. Elles cèdent sous son propre poids et elle s'écroule, la joue contre le sable. Debout. Allez, debout. Allez... Rien à faire, son corps ne lui obéit presque plus. Dommage. Tant pis. Au moins, c'est sous les étoiles qu'elle va mourir. Pas en se taillant les veines avec un morceau de métal arraché à son lit pour échapper aux assauts de son bourreau. C'est un peu plus poétique. Avec un peu de chance, son cœur voudra bien lâcher rapidement. Ce bruit de moteur qu'elle entend se rapprocher ne lui plaît pas le moins du monde. Si elle doit voir encore un homme avant de quitter ce monde, elle lui crachera son sang au visage. Trop, c'est trop.

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Jason Todd


Jason Todd

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Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : dark paradise (jason) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

dark paradise (jason) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyJeu 20 Juil - 14:02


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

Where must we go, we who wander this wasteland, in search for our better selves.


Etendue désertique. Ocean de sable et de poussière. Un univers aréique que tu parcoures depuis des années, tristement habitué à ce chaos sans fin. Lancé à vive allure dans ta Ford Falcon modifiée, tu rôdes dans ce paysage apocalyptique, sans but précis, si ce n'est remplir ton réservoir et ton estomac. Ta voiture est ton chef d'oeuvre. Même plus que ça, elle est ta partenaire, ton amie, ta confidente. Vous vous protégez mutuellement. Dans un monde où l'espèce humaine a basculé dans la folie, où seuls les plus forts ont une chance de s'en sortir, tu as fait ce qu'il fallait pour survivre, et un tas de ferrailles est devenue ton seul soutien sans faille. Un moteur V8 hyper puissant capable de pousser jusqu'à 250 km/h. Et sans parler des multiples armes dont tu l'as agrémenté, pour faire d'elle une guerrière de la route. Ici, c'est chacun pour soit, et la confiance est un luxe que tu ne peux plus te permettre d'offrir. Ton seul allié est Clébard, un berger allemand sans véritable nom que tu as trouvé par hasard, et qui t'accompagne désormais à travers le wasteland. Il t'a été difficile de l'approcher, lui aussi maltraité par ces hommes qui n'en sont plus vraiment, et devenu méfiant de tout et de tout le monde. Lui aussi a compris que pour s'en sortir, il fallait attaquer. Il t'a mordu au poignet, la cicatrice rosée marque encore ta peau. Les crocs sont bien voyants, et sa mâchoire est dessinée très clairement au niveau des veines. Mais tu ne lui en veux pas. Qui oserait le blâmer ? Tu sais de quoi tes congénères sont capables. Quelles horreurs ils ont commises. Plus de société, plus d'ordre. L'anarchie la plus totale. Ceux qui ont eu la chance de survivre à la guerre nucléaire, ont dû ensuite échapper aux radiations. Des colonies entières qui se sont enfouies sous terre, et pour qui la lumière du jour est devenue insupportable. Cloitrés comme des rats. D'autres, les plus chanceux, ou qui sont nés bien après, ont monté des camps, chacun contrôlé par une brute épaisse et sans pitié. Ainsi va la vie désormais, celui capable de broyer les cranes est celui qui dirige la communauté. Les faibles meurent ou se soumettent. Quant aux femmes, leur sort n'est pas plus enviable. Esclaves sexuelles, pondeuses pour des tyrans. Être une femme est devenu dangereux, et être une belle femme, réduit encore l'espérance de vie de moitié. Montagnes asséchées. Collines de pierres acérées. L'environnement lui-même s'est adapté au cataclysme. Ce monde n'est plus qu'un bordel sans nom. Dans l'obscurité, ton pied appuie sur la pédale d'accélération, tu conduis phares éteints, pour éviter de te faire surprendre par les rôdeurs. Ceux qui ne sortent que la nuit tombée, pour piller les épaves et les voyageurs imprudents. Tu n'as pas de but, si ce n'est trouver des refuges où dormir, ou des camps abandonnés où récupérer un peu de matériels et de nourriture. Voilà à quoi se résume ton quotidien, survivre. Chaque jour peut être le dernier. Demain est un mirage que tu n'oses jamais trop contempler. Ici, l'espoir est mort. Clébard aboie. Il sent leur présence. Ils ne sont pas loin. A observer les alentours, à l'affut de leurs yeux rouges de vautours, tu ne vois qu'au dernier moment le corps étendue dans le sable, inerte. D'un brusque mouvement de volant, tu l'évites de justesse, et dérape plusieurs mètres plus loin. Vivant ou mort, trop tôt pour le savoir. Mais hors de question de prendre le risque. Tu pars du principe que chaque vie compte. Clébard jappe plus fort, il devient agressif, grogne, et quitte l'arrière de la voiture, déjà prêt à se battre. Tu en fais de même, pousse la portière, et écrase tes bottes dans le sable, fusil à pompe en main. Du bout du canon, tu tapotes sur ta jambe, pour faire signe au chien de te suivre. Tu la vois, la femme, à moitié dénudée, blessée. Mais pour l'heure, c'est ces rapaces aux yeux rouges que tu guettes. Des masques qu'ils ne retirent jamais. Plus animal qu'être humain. Tu lèves le fusil et tire. Une énorme cartouche en pleine poitrine qui éclate sa cage thoracique. Clébard se jette sur l'un d'entre eux et lui dévore la jugulaire. Il hurle de douleur. Un autre s'approche, tu exploses sa boite crânienne dans une pluie de sang. Ils sont morts. Les autres prennent la fuite. « Bouge-toi, ils vont revenir. » Avec du renfort. Ils sont lâches, faibles, ils n'attaquent qu'en meute. Tu tapes à nouveau du canon pour faire signe au chien de te rejoindre. Mais il semble plus intéressé par elle que par toi. Tu peux presque le comprendre, maintenant que tu t'attardes plus longuement sur ses traits. Jamais tu n'avais vu plus belle femme.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyJeu 20 Juil - 18:02

dark paradise
JASON & DIANA
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Elle n'y retournera pas, elle n'y retournera pas, elle n'y retournera pas. Horrifiée à l'idée d'être de nouveau faite prisonnière, elle sent les larmes lui monter aux yeux. Elle a essayé de survivre, elle a donné une chance à la vie, mais s'ils la ramènent à Immortan, à la première occasion qu'elle aura, elle se tuera. Peu importe la façon, douloureuse ou non, elle mourra avant d'avoir été souillée. Ce sera un ultime affront fait à ce tyran pervers qui s'imagine avoir un droit de vie ou de mort sur toutes les personnes qui croisent sa route, ou qu'il s'autorise à arracher à leurs vies en dehors de la Citadelle. Une vague de sable l'éclabousse, elle ferme les yeux pour les préserver de la pluie de grains qui retombent sur elle. Elle ne comprend pas comment un véhicule a pu faire le détour si vite. Ce n'est pas possible. À moins que la fatigue et la douleur ne l'aient fait délirer et perdre toute notion du temps. Cela fait peut-être des heures qu'elle est étendue là, à attendre que la mort l'emporte enfin. Un souhait dans le vide, une prière adressée à des dieux qui ne l'entendent même pas. Un drôle de son la fait sursauter, elle rouvre les yeux et bat des paupières. On dirait presque un aboiement. Sauf qu'elle n'a plus vu de chien depuis... Depuis... Elle ne sait pas. Une éternité, sans doute. C'est officiel, elle perd l'esprit. Bang. Elle sursaute, et se redresse comme si on venait de lui injecter une dose d'adrénaline. Elle plisse les yeux, distingue une silhouette masculine – non, plusieurs silhouettes. Les Rôdeurs sont de sortie, leurs masques aux yeux rouges luisent dans la pénombre en leur donnant une apparence lugubre. Elle les connaît bien, elle les a déjà vu et affrontés plus d'une fois... Avant. Tout se passe tellement vite qu'elle n'a pas le temps de comprendre ce qui arrive. Et puis, une silhouette penchée au dessus d'elle. Un homme, encore un, qui lui donne un ordre. Elle grimace, ne s'attarde pas sur les traits de son visage, ni sur l'animal qui l'accompagne. Pourtant le chien ne bouge pas, il s'est planté devant elle en remuant la queue avec un air ravi qui contraste avec le sang qui dégouline de ses crocs sur sa fourrure. Elle prend une profonde inspiration et se met à genoux, une main sur sa cuisse blessée. Les mâchoires serrées, elle se relève en faisant de son mieux pour ignorer la douleur fulgurante. « Désolée, mais la dernière fois qu'un homme m'a donné un ordre... » D'un geste plein de dégoût, elle désigne cette maudite ceinture de chasteté métallique imposée par Immortan à toutes ses épouses. Pour être certain d'être le seul à pouvoir abuser d'elles. Elle se détourne de l'étranger un instant et va fouiller le cadavre d'un Rôdeur sans la moindre gêne, ayant conscience qu'elle ne survivra pas ainsi vêtue et démunie. Elle récupère  une arme, vérifie le chargeur – trois balles. Un poignard, une corde. Elle n'ira pas bien loin avec ça, mais c'est toujours mieux que rien. Et elle se sent moins démunie et impuissante face à son sauveur. Ah, sauveur. Comme si les gens étaient encore capable de compassion et d'altruisme. « J'étais plutôt bien partie pour mourir. Dommage. » Et la voilà de nouveau forcée à considérer ses options – limitées, quand on se vide de son sang et que les courbatures sont aussi douloureuses que des os brisés. « Vous devriez ficher le camp avant que les War Boys d'Immortan ne vous tombent dessus. Vous avez l'air en bonne santé, et ils ont toujours besoin de nouveaux donneurs. Et faites attention à votre chien, c'est peut-être le dernier. » Brave bête. Elle aurait bien aimé avoir un compagnon à quatre pattes, elle aussi. Fidèle, désintéressé et aimant. Ce qu'il est devenu presque impossible d'avoir avec d'autres êtres humains. Elle leur adresse un bref regard avant de se détourner, c'est au hasard choisit une direction. De toute évidence, elle ne convient pas à  son corps, qui refuse catégoriquement d'avancer et encore une fois elle tombe à genoux une fois de plus. Elle aura au moins essayé. Trois balles, c'est largement suffisant pour une seule personne. Elle pose le canon de l'arme contre sa tempe, et prend une profonde inspiration.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyJeu 20 Juil - 18:57


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

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Tu connais bien le sceau marquer sur sa ceinture de chasteté. Le crâne enflammé d'Immortan. Sa Citadelle est l'un des endroits les mieux gardés de ce foutu désert, et tu as toujours eu le bon sens de ne pas trop t'en approcher. Ton regard alterne entre ses iris assombris par la nuit et l'immonde ceinture. Une prison, plutôt. Des piques entre les cuisses, du métal pour empêcher quiconque de forcer le passage. C'est ignoble. Mais banal, par ici. Rien qui ne te choque réellement, malgré l'horreur de l'acte et de ce qu'il implique. Les larcins, le meurtre, le viol, la torture, c'est le quotidien de chacun. Personne n'est condamné. Personne condamnable. La seule justice qui existe encore dans ce bas monde, c'est celle qu'on rend sois-même. Une vengeance à double tranchant. Mais que vous reste t-il ? Tout se résume à construire ou voler, à tuer ou être tué. Tu l'observes longuement, sans rien dire, évalue la gravité de ses blessures. Difficile, dans l'obscurité. T'aimerais pouvoir l'aider, mais protéger une épouse d'Immortan reviendrait à te mêler de ses affaires, et à prendre le risque qu'il te pourchasse, toi aussi. Il ne connait pas le pardon ou l'empathie. Ta tête sera mise à prix. Jusqu'à ce que quelqu'un la fasse exploser pour lui. Tu devines que trop bien ce qu'elle a subi, alors qu'elle semble prête à accueillir la mort à bras ouverts. Esclave, objet sexuelle, sous les ordres d'un tyran pervers et écoeurant. Une vie qui ne vaut plus réellement la peine d'être vécue. Malgré ça, sa dignité est intact, sa fierté exemplaire. Elle t’impressionne. Rares sont ceux qui affrontent les épreuves avec autant de bravoure. Tu ne bouges pas, la laisse fouiller le corps du rôdeur pour en récupérer quelques armes. Que compte t-elle faire, ainsi seule ? Espère t-elle pouvoir survivre ? Territoire hostile. Les vautours. Les War Boys à sa poursuite. Tu ne donnes pas cher de sa peau. Elle ne passera pas la nuit. Et si par miracle elle leur échappe, la plaie sur sa cuisse se chargera d'elle. Clébard aboie quand elle vous quitte, et tu tapotes doucement sur le dessus de sa tête, comme pour le rassurer. Sa silhouette disparaît peu à peu. Puis chute. Elle tombe à genoux, résignée, presque déjà abattue, et tu vois l'arme se lever vers son crâne. Non, son heure n'est pas venue. Pas maintenant, pas comme ça. Tu serres les dents, agacé par ta propre décision, conscient de ce qui va s'en suivre. Ton destin est désormais lié au sien. Tu te hâtes, avant que la balle ne transperce sa cervelle, et lui arrache le pistolet des mains. Pistolet que tu glisses dans la poche de ta veste en cuir abîmée. Les armes sont devenues des trésors. Puis sans lui demander son avis, tu la soulèves, et la porte dans tes bras. Elle est à bout de force, et sa blessure semble lui faire un mal de chien, même si elle ne s'en plaint pas. « Ne te débats pas, tu vas aggraver les saignements. Je ne vais pas te faire de mal. » Tu ne lui demandes pas de te faire confiance, tu sais bien que c'est impossible. Si son histoire l'a conduite jusqu'ici, un canon sur la tempe, c'est qu'elle n'a rien d'un conte de fées. Mais elle ne va pas prendre fin. Pas encore. Tu ne promets pas le happy end, mais au moins un nouveau chapitre. Avec toute la délicatesse dont tu peux faire preuve – c'est à dire très peu – tu la déposes sur le capot de ta voiture, et va à l'arrière récupérer tout ce dont tu as besoin. Une bouteille d'alcool, du tissu, et une grosse pince. « Où est-ce que tu es blessée ? » Tu ne lui laisses pas le choix, et même si elle a horreur des ordres et d'obéir à un homme, c'est pour son propre bien. Tu sais ce que tu fais, pour l'avoir fois une bonne dizaine de fois sur toi. Tu poses le tout à côté d'elle, pour qu'elle puisse voir par elle-même que tu ne lui joues pas un mauvais tour. Il n'y a que la pince que tu gardes en main. « Je peux ? » D'un signe du menton, tu désignes sa ceinture de chasteté. Le temps vous est compté, il va falloir faire très vite. Avant que les rôdeurs ou les War Boys ne vous trouvent. Sa collaboration est nécessaire pour un résultat concluant. Et si tu commences par la ceinture, c'est parce que tu devines à quel point elle ne doit plus la supporter. A quel point cela doit être humiliant et dégradant pour elle. Mais sans son autorisation, tu n'approcheras pas plus. En vérité, tu ne laisseras plus personne l'approcher. C'est à ça que tu viens de t'engager.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyJeu 20 Juil - 21:31

dark paradise
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Un... Deux... Trois... « NON ! Enfoiré ! » Pourquoi l'empêche-t-il de tirer ? Pourquoi ?! Qu'est-ce que ça peut bien lui faire, qu'elle se tire une plante en pleine tête au milieu du désert ? Si elle avait été sur ses jambes, elle l'aurait giflée, elle aurait peut-être même tenté de lui arracher les yeux pour faire bonne mesure. « Qu'est-ce que tu... Non, ne me touche pas ! NE ME TOUCHE PAS ! » Elle se débat quand il la soulève dans ses bras. Du moins, elle essaie, mais ce n'est pas très concluant. Elle est furieuse, horrifiée par ce contact forcé avec lui, mais son corps est trop faible pour qu'elle réussisse à lui échapper. Il ne lui fera pas de mal ? Elle serait bien idiote de le croire, après tout ce qu'elle a vu et vécu. Ce serait bien la première fois qu'un homme ne lui mentirait pas. Elle peste, l'insulte, parce que c'est tout ce qu'elle est encore en état de faire. Avec la délicatesse d'une brute, il l'assoit sur le capot de sa voiture et instinctivement elle ramène ses jambes contre sa poitrine, malgré l'inconfort provoqué par la présence de la ceinture de métal. Quand il s'éloigne pour aller récupérer elle ne sait quoi dans la voiture, elle envisage un instant de déguerpir, avant de se résoudre à l'évidence : elle ne tient plus debout. S'écrouler une troisième fois, ce serait humiliant. Elle fronce les sourcils quand elle voit ce qu'il pose à côté d'elle. Il veut la soigner, vraiment ?  Elle hausse les épaules, avec une désinvolture trop naturelle pour être feinte. « Partout. » Ce n'est pas un mensonge, même s'il lui demande certainement d'où vient le sang qui dégouline abondamment sur ses jambes. « J'ai glissé dans les rochers et je me suis entaillé la cuisse. » Début et fin de l'histoire. Elle remarque finalement la pince qu'il tient, et son premier réflexe l'incite à paniquer, elle recule brusquement sur le capot. « Tu peux quoi ?! » Trop habituée à être malmenée, elle ne réalise pas où il veut en venir, pas tout de suite. Non, il ne peut pas. Mais cette ceinture est dégradante, douloureuse à porter. À force de frotter contre sa peau, le métal a commencé à l'écorcher. Sans compter qu'elle rêve de s'en débarrasser depuis qu'Immortan la lui a imposée. Le symbole est ignoble, il fait d'elle une esclave, un ventre à la disposition du tyran de la Citadelle. Et quand il la lui retire... C'est pire que lorsqu'elle doit la porter. « Très bien, mais tu ne me touches pas. » Elle se rapproche, méfiante, nerveuse. À chaque fois qu'un homme pose les mains sur elle, cela se termine avec du sang, des larmes, un dégoût profond d'elle-même et de la honte. Les dents serrées, elle ne le quitte pas des yeux, prête à bondir au moindre mouvement suspect. La pince fait son œuvre, le métal est coupé, et elle se débarrasse rapidement de la ceinture, qu'elle jette au loin avec dégoût – bon débarras, au revoir, et à jamais. Il ne lui reste plus qu'à espérer qu'il ne la lui a pas retirée pour essayer de la posséder à son tour. En fin de compte, peut-être était-ce stupide de le laisser la lui retirer. Elle blêmit, sachant que dans son état elle serait incapable de se débattre efficacement si... « Qu'est-ce que tu veux ? » Il veut forcément quelque chose. Personne n'aiderait l'une des épouses d'Immortan de bonté de cœur, c'est de la folie. En revanche, elle vaut cher, très cher. La ramener à la Citadelle, c'est s'assurer une place de choix auprès du tyran qui la gouverne. Les War Boys eux-mêmes se disputent toujours lorsqu'il s'agit d'obtenir ses faveurs. Pour elle, deux options sont envisageables. Soit il veut la lui ramener lui-même, soit il veut en profiter. Elle sait très bien qu'elle a de la valeur. Elle est bien portante, fertile, et plutôt jolie si elle en croit tous les pervers qui ont croisé sa route. Pas une personne, une marchandise qui rapporte gros.  

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyJeu 20 Juil - 22:37


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Cette façon qu'elle a de te regarder est déstabilisante. Comme si tu étais un prédateur sur le point de bondir sur sa proie. Elle a l'impression d'avoir une guillotine au-dessus de la tête, prête à lui trancher la nuque. Et cette guillotine c'est toi. Il va t'être impossible d’instaurer une confiance. Pas tout de suite, en tout cas. As-tu fais une erreur, en l'empêchant de mettre fin à ses jours ? Pourquoi l'as-tu fait d'ailleurs ? Probablement parce que tu n'es pas comme eux, en refusant de te laisser dominer par tes plus bas instincts. Tu ne prétends pas être irréprochable, loin de là, toi aussi tu as commis des atrocités. Mais c'était un mécanisme de défense, de la survie. Eux ou toi. Le choix était vite fait. Jamais tu n'abuserais d'une femme par plaisir personnel, ou lui ferait consciemment du mal. Elle est terrorisée, méfiante. Elle se recroqueville comme un animal apeuré et blessé. Et ça te fend ce qu'il te reste de cœur. Depuis que ta sœur est partie, tu n'avais pas ressenti une émotion aussi forte. Mais tu dois faire abstraction de tout ça. Dans ce monde, les sentiments sont une faiblesse. La pince que tu tiens dans la main la fait paniquer, et par réflexe, tu recules de quelques pas pour ne pas qu'elle prenne encore plus peur. « Tu ne risques rien. » Ce sont des mots qu'elle va entendre mais pas écouter. Tu es un homme, ce qui fait de toi une menace concrète et très réelle. Tu n'oses imaginer ce qu'ils lui ont fait subir, ce qu'elle a traversé par leur faute. Cette femme est détruite. Peut-être même plus que toi. Tu te rapproches, calmement, sans geste brusque. Tu sais qu'elle est sur le point de s'enfuir. Elle préfère risquer l'évanouissement que de sentir un autre homme la toucher. La ceinture est là, dessous, sa peau est rougie et écorchée. C'est un instrument de torture, ni plus ni moins. Tu as énormément de questions qui te viennent en tête, mais tu n'en poses aucune. Par peur de raviver de douloureux souvenirs. Tu te contentes de pincer le métal et de le couper d'un geste sec et puissant. Rapide, aussi. Pour éviter de lui faire subir un rapprochement qu'elle n'a pas désiré. Crac. La voilà délivrée. A nouveau, tu recules. Une distance de sécurité que tu imposes. Plus pour elle que pour toi. « Rien. » Difficile à croire dans ce monde, n'est-ce pas ? Tout le monde dans ce wasteland veut quelque chose. Pourquoi ferais-tu exception à la règle. « Je ne te toucherais plus sans ton autorisation. » Tout à l'heure, tu n'as pas eu le choix, elle était à deux doigts de se foutre en l'air. Elle ne t'aurait pas écouté. Tu as fait ce qu'il te semblait juste, qu'importe les insultes. « Crois-le ou non, mais je veux juste t'aider. » Clébard aboie, comme pour approuver. Ce chien a parfois l'air plus humain que n'importe lequel des enculés que t'as croisé sur ta route. Du doigt, tu pointes la bouteille d'alcool que tu as laissé sur le capot à côté d'elle. « Prends la bouteille et déverse l'alcool sur ta plaie. Ça va piquer, mais c'est normal. Il faut désinfecter avant que tu choppes une merde. » C'est un peu frustrant, de superviser quelque chose que tu pourrais faire toi-même en quelques minutes. Mais tu lui a bien dit que tu ne la toucherais plus sans son consentement. Tu respectes ta promesse. C'est par là qu'il faut commencer si tu veux qu'elle finisse par avoir un peu plus confiance en toi. « Est-ce que selon toi, ta plaie nécessite des points de suture ? S'il le faut, j'en ai dans le coffre. Sinon, tu peux entourer ta cuisse avec le tissu que j'ai ramené. Ni trop serré, ni pas assez. Tu dois empêcher le sang de couler sans couper complètement sa circulation. » Au loin, tu entends des bruits de moteur se rapprocher. Ils sont encore trop loin pour estimer une distance, mais tu sais qu'ils sont là, qu'ils pourraient retrouver sa piste. Mais pour le moment tu préfères ne rien lui dire. Vous avez encore un peu de temps. Assez pour qu'elle se soigne correctement. Ce serait une grosse connerie que de la faire bêtement paniquer. Bras croisés, tu l'observes, espérant secrètement qu'elle t'autorise à jeter un œil. D'ici, difficile d'évaluer la plaie.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 21 Juil - 0:19

dark paradise
JASON & DIANA
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Rien ? Il ne veut rien ? Elle trouve cela difficile à croire. Tout le monde veut quelque chose. Encore plus ceux qui vivent dans le désert, pour lesquels la survie est un défi de tous les instants. De la nourriture, des armes, de l'essence... Toutes ces choses devenues essentielles à chacun. Elle sait que ce qu'il pourrait tirer d'elle en la ramenant à Immortan, alors elle a un peu de mal à croire qu'il ne saisira pas l'opportunité qu'elle représente. Difficile de croire qu'il existe encore de bonnes personnes sur cette Terre quand la vaste majorité est faite de lâches ou de tyrans. Quand ces mêmes lâches et tyrans ont massacré les siens et tenté de la condamner à une vie de servitude. La méfiance est devenue une arme comme les autres, nécessaire à la survie. C'est plus fort qu'elle, elle ricane. Nerveusement. « Ce sera bien la première fois qu'un homme me demandera mon autorisation avant de me toucher. » Elle rit, parce que cela paraît ridicule, trop beau pour être vrai. Le contraste entre Immortan et ses multiples tentatives de viol serait saisissant. Mais elle refuse d'y croire, de laisser la naïveté l'emporter. « Ne m'en veux pas, mais je vais m'abstenir de te croire dans l'immédiat. » Elle lance un regard presque désolé au chien, qui aboie comme pour soutenir son maître. Mais tout aussi adorable qu'il soit, il en faudra bien davantage pour la convaincre de sa bonne foi. Elle attrape toutefois la bouteille d'alcool qu'il lui désigne, mais n'écoute ses instructions que d'une oreille. Elle sait très bien ce qu'elle doit faire, ce n'est pas sa première plaie. Elle note toutefois que son ton n'est ni agacé, ni condescendant, alors elle fait mine de l'écouter. « Je ne pense pas que ce soit très profond. C'est moins laid que ça en a l'air. Mais... Merci. » C'est tout juste si elle ne s'étrangle pas avec le mot. La blessure nettoyée, elle noue le tissu autour de sa cuisse, en espérant que la plaie ne s'infecte pas dans les prochains jours. Elle essuie ses mains plaines de sang sur ses simulacres de vêtements, consciente qu'ils ne couvrent que le strict minimum. En pleine nuit, passe encore, mais en plein jour, c'est tout juste si elle ne sera pas nue. Ce n'est cependant pas sa priorité. Elle entend les moteurs vrombir, se rapprocher rapidement et dangereusement. « Je n'ai strictement rien à t'offrir en échange de ton aide. » Sa reconnaissance éternelle ? C'est bien beau, mais ça n'aide malheureusement pas à survivre. Et elle n'a rien, rien du tout, et il est plutôt claire qu'elle ne lui offrira pas son corps pour le remercier. Elle n'a jamais jugé les femmes qui se résolvent à faire ce genre de chose, elles sont peut-être plus fortes qu'elle, incapable de s'y résoudre. C'est au delà de ses forces, elle préfère encore mourir. Fierté mal placée ? C'est fort possible, mais elle préfère conserver sa dignité, être capable de vivre avec ses choix plutôt que d'avoir honte de ce qu'elle est. En grimaçant, elle descend du capot, et presque timidement, lui tend la main. « Diana. Je m'appelle Diana. » Depuis quand n'a-t-elle pas prononcé son prénom ? Elle a refusé de le donner à Immortan et à ses War Boys. Ils ont été obligé de lui trouver un surnom, comme pour ses autres épouses. Une énième façon de les chosifier, de leur arracher leur identité. À la Citadelle, elle était l'Amazone. Et force est de constater que ça ne lui va pas si mal.  

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Jason Todd


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Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : dark paradise (jason) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 21 Juil - 3:01


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

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Tu n'es pas offensé par ses rires. Tu ne t'en offusques pas. Elle n'a aucune raison de te croire, tu ne lui en as pas encore donné. Peut-être verra t-elle un jour que tu ne mens pas. Un jour. Que vas-tu faire d'elle à présent. Tu t'es engagé, t'as emprunté un chemin que tu dois désormais suivre. Tu ne peux plus la laisser livrée à elle-même, abandonnée à une mort certaine. Ou pire, un retour à la case départ, tout droit chez Immortan. « Peut-être parce que je ne suis pas comme eux. » Tu croises son regard, t'y perds un instant. Cette inconnue qui fait presque fondre la glace. Tu t'étais juré de ne plus jamais vouloir sauver le monde. De ne plus prendre qui que ce soit sous ta protection. Parce que quand tu finis par échouer, c'est horriblement douloureux. T'es terrorisé par cet échec. Tu parcoures le désert, seul, n'est-ce pas la preuve que tu devrais arrêter de t'obstiner ? Pourtant, tu ne peux te résoudre à partir sans elle. Trop tard pour faire marche arrière. Tu acquiesces, la regarde faire sans dire un mot de plus. L'exercice lui semble familier. Malheureusement. Ce merci est sincère, tu le vois à sa difficulté à le faire sortir d'entre ses lèvres. Alors c'est déjà une petite victoire. « Je t'ai dit que je m'en fichais. » Tu sais ce qu'elle sous entend, qu'elle ne t'offrira pas son corps en guise de récompense. Ce n'est pas du tout ce que tu cherches. Tu n'es pas intéressé par un quelconque payement, tu ne le fais pas pour l'argent ou la luxure. Tu le fais parce que tu te dois de rester un homme respectable, bon. C'est ton combat personnel, tu refuses de basculer dans la folie, dans les atrocités, d'une facilité écoeurante. Un bandage enserre désormais sa cuisse, elle semble même un peu plus rassurée. Une fois qu'elle se lève, tu constates à quel point le tissu manque sur sa peau. Difficile, de détourner le regard, mais tu t'y efforces. Sa main se tend vers toi. C'est une invitation que tu ne vas pas manquer. Tu t'approches, doucement. Diana. C'est joli, Diana. Trop pour ce monde. Le contraste est saisissant. Diana. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres, presque imperceptible. « Jason. » Tes doigts enserrent les siens dans une présentation timide et formelle. Voilà bien longtemps que tu n'avais pas franchit cette étape avec quelqu'un. Echanger des prénoms, c'est banal, mais aujourd'hui c'est un luxe. « Et mon chien n'a pas de nom. C'est juste Clébard. » Tu n'as pas voulu lui en donner un. Tu ignorais combien de temps il allait survivre à tes côté, alors pour minimiser une douleur hypothétique, tu lui as refusé une identité propre. « On ne peut pas rester là, ils arrivent, ils vont nous trouver. » Vous trouver. Elle n'est plus seule. « Je connais une planque, pas très loin d'ici, je peux t'y emmener. Après le choix t'appartiendra. Tu pourras partir, ou rester avec moi, le temps que les choses se tassent. » Tu ne l'obligeras à rien. Si elle veut continuer sa route sans toi, tu ne la retiendras pas. Tu auras fait tout ce que tu pouvais pour elle. Comme pour l'inciter à te suivre, tu ouvres la portière du côté passager. Clébard comprend que vous êtes sur le départ et reprend sa place attitrée, dans le coffre ouvert à l'arrière. « Si tu as faim, il me reste des gâteaux secs. » Les derniers. Après il faudra repartir en quête de nourriture. « J'ai aussi de l'eau. Et dans les vieilles fringues à l'arrière je dois avoir un sweat rouge qui devrait te recouvrir jusqu'en haut des genoux. » Tu n'as pas grand choses à lui proposer, mais c'est mieux que rien. Tu jettes ton fusil à pompe sur la banquette, range la pince, et prends place face à au volant. Le moteur vrombit, le pied déjà sur l'accélérateur, tu attends que Diana te rejoigne. Du moins, t'espères qu'elle va le faire.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 21 Juil - 12:48

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Diana. Un prénom qui se perd dans l'étendue désertique, les restes d'une identité écorchée. Elle tend la main pour la première fois depuis longtemps, au lieu de chercher à mordre celles qui se tendent généralement vers elle. Jason. C'est simple, c'est doux, ça contraste avec son attitude et avec la noirceur du monde. Il fallait avoir des parents aimants pour hériter de prénoms comme les leurs. Sa gorge se serre lorsqu'elle songe à sa famille. Elles lui manquent tellement... Elle hausse un sourcil, presque amusée. Clébard le chien ? « Drôle de nom. » Elle meurt d'envie de d'abaisser à sa hauteur pour le caresser, mais elle ne se le permet pas. Pas encore, du moins. Et puis, le temps presse, ils ne peuvent pas vraiment s'attarder à faire les présentations. Il a raison, les War Boys se rapprochent, plus vite qu'elle ne l'aurait cru. L'idée d'être accompagnés au Valhalla par Immortan personnellement les a certainement motivés à se frayer un passage à travers les rochers. « S'ils te trouvent avec moi, ils te tueront. » Adieu donneur de sang potentiel, il est devenu l'ennemi d'Immortan au moment où il a coupé sa ceinture et accepté de l'aider. C'est du suicide, le comprend-il vraiment ? Diana acquiesce doucement, sans réellement savoir à quoi. Ils ont besoin de se cacher, c'est certain, mais ensuite ? Rester avec lui ? Dans ce monde, on ne peut pas rester avec des gens que l'on ne connaît pas, la survie est une question de confiance, mieux vaut être seul que mal accompagné. Jason lui ouvre la porte de la voiture et elle hésite, suit du regard le chien monter à bord. Un animal ferait-il confiance à une mauvaise personne ? Elle aime à croire que non, sans pour autant en avoir la certitude. Mais elle n'a pas vraiment le choix, alors elle prend une profonde inspiration comme pour se donner du courage et imite l'animal en prenant place côté passager. Gênée, elle tire nerveusement sur le tissu qui la recouvre à peine, comme pour tenter de mieux cacher les parties exposées de son corps – autrement dit, presque tout. « Non, je ne vais pas te voler ta nourriture. » Elle secoue la tête. C'est bien trop difficile d'en trouver, c'est devenu plus précieux que l'or et la seule chose ayant plus de valeur, c'est l'eau. Qu'il lui propose d'ailleurs aussi, mais qu'elle refuse également de prendre. C'est ridicule, elle devra bien s'alimenter et boire à un moment, mais elle n'aime pas prendre sans rien pouvoir donner ensuite. Et comme elle le lui a dit, elle ne possède rien qu'elle puisse lui offrir. En revanche, trop honteuse de sa tenue, elle attrape le pull dont il lui parle et l'enfile rapidement, soulagée de pouvoir se couvrir un peu. Elle se sent mieux, moins vulnérable, moins démunie. Plus humaine aussi, elle n'est plus la chose d'Immortan, elle retrouve un semblant de dignité. « Merci... » Elle s'enfonce dans le siège, les bras enroulés autour de son ventre, elle a la même attitude qu'un animal battu. Ce qu'elle a été, finalement. « Je n'ai pas vraiment pris le temps de compter, mais il me semble qu'Immortan a lancé une dizaine de véhicules à ma poursuite. » Elle ricane, mais la situation est tout sauf drôle. « Il faut croire que je suis un bien très précieux pour lui. Enfin, mon ventre l'est, surtout. » Diana fait la grimace, dégoûtée. Mais aussi soulagée d'avoir échappé au sort qui lui était réservé. Quoi qu'il arrive, elle n'y retournera pas. Et si elle doit revoir Immortan, ce sera pour lui coller une balle dans la tête. Y songer la fait sourire. Bon débarras.

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 21 Juil - 14:14


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Elle a pris place à tes côtés. Elle semble un peu moins te redouter. Ce n'est pas évident pour toi, brute et sans tact de nature, de t'essayer à la douceur et à la prévenance. Tu dois faire un effort considérable pour que le son de ta voix reste doux, pour que tes gestes ne soient pas trop vifs. Tu n'as plus l'habitude de veiller sur quelqu'un, de t'en occuper, et de risquer ta vie pour assurer sa sécurité. Cette fille, tu ne la connais même pas. Tu as fait sa rencontre il y a une demi-heure, et déjà te voilà prêt à te mettre Immortan et ses War Boys à dos. C'est insensé. Fou. Tout autant qu'eux. Tu sais qui il est, sa réputation s'est étendue à des milliers de kilomètres, et plusieurs fois tu as croisé sa route, sans pour autant te mêler de ses affaires – jusqu'à maintenant. Sa Citadelle a des airs de havre de paix pour certains, pour d'autres, c'est l'enfer sur terre. Toi, tu connais la vérité. Tu la vois telle qu'elle est, sans artifice, dans sa laideur la plus réelle. Il ne manque ni de nourriture ni d'eau, sa vie se résume à gouverner et procréer en forçant des femmes à féconder ses enfants. Enfants difformes pour la plupart, à l'image du père et de sa nature. Mais pour ceux sous son joug, c'est une tyrannie, une vie de servitude et de misère. Les faibles n'ont malheureusement pas le choix, et se contentent de ce qui leur est proposé. Ils n'ont pas la force et la volonté nécessaires pour survivre seuls dans le désert, alors ils confient leur vie à quelqu'un qui peut subvenir à leurs besoins. Qu'importe les souffrances. Qu'importe les violences. Ils sont vivants, et c'est tout ce qui leur importe. Diana n'est pas comme eux. Elle a dignement refusé de porter des chaines. Et c'est une décision très noble. « Ce  n'est pas du vol puisque je te la donne. » Tu tends ton bras vers la banquette arrière, et déterre de ta pile de vêtements un paquet de gâteaux secs et périmés que tu lui jettes sur les genoux. Tu fais de même avec ton avant-dernière bouteille d'eau. Toutes les autres sont vides. En attente de trouver une source d'eau potable ou qu'il se mette enfin à pleuvoir. Moteur en marche, tu recules, et la carcasse de la voiture tremble quand tu roules sur le cadavre d'un des rôdeurs. Petit plaisir personnel. Dix véhicules à sa poursuite, c'est beaucoup. Plus que tu n'en as jamais semé. Quand il s'agit de deux ou trois, tu peux encore espérer t'en sortir, par ta maitrise absolue de la conduite, mais dix, peu probable. Voir même impossible. Votre seul issue de secours, c'est vous cacher ce soir, et fuir demain. Une main sur le volant, l'autre sur la commande de vitesse, tu jettes de temps en temps des regards à Diana. Tu observes son comportement. Ce réflexe d'auto-protection. « Je suis désolé. » Pour tout ça. Pour tout ce qu'elle a vécu. Que peux-tu dire d'autres ? Rien ne saurait effacer ses traumatismes. Et si un enfant est en train de naitre en son ventre, il est trop tard pour empêcher sa naissance. C'est une question qui te tracasse, évidemment, mais tu n'as pas encore le droit de la poser. « Immortan se prend pour un dieu, mais il oublie qu'il n'est qu'un homme. » Le pouvoir lui est monté à la tête. Et si vraiment il renonçait à la pourchasser, tu n'oublies pas qu'il est toujours possible de lui loger une balle entre les deux yeux pour mettre un terme à sa folie et son obsession. C'est en tout cas ce que tu te dis pour tenter de te rassurer sur cette décision un peu prématurée. T'es presque certain qu'il ne laissera pas filer une femme aussi belle qu'elle. « Il y a une arme dans l'intérieur de la portière. » Tu ne lui donnes pas cette information par hasard, ce n'est pas anodin. Tu le fais pour qu'elle sache qu'en cas de problème elle pourra se protéger. Mais surtout pour qu'elle se sente un peu plus en sécurité. Et pour lui prouver, une fois de plus, que tu n'es pas une menace. Il ne vous faut pas plus d'un quart d'heure pour atteindre une de tes planques. Un trou entre deux immenses roches, où ta voiture peut entrer avec un peu de forcing et d'agilité. Après un long couloir étroit et sombre, un grand espace se dévoile, à l'abris des regards. Tu n'iras pas jusqu'à dire que c'est chez toi, mais presque. Tu te gares, et sors du véhicule. Comme toujours, Clébard te suit.  Il reste des cendres de ton précédent feu, et de quoi en faire un autre. La journée le désert est brulant, la nuit, il est terriblement froid. « Je vais faire un feu. Et si tu veux te reposer, n'hésite pas. Je vais monter la garde. » Et le chien est un bon système d'alarme. Tandis que tu déposes le restant de bois au centre du creux entouré de pierres, tu lui jettes un regard qui se veut rassurant. « T'es en sécurité. » Depuis combien de temps ne l'a t-elle pas été ?
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 21 Juil - 18:02

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C'est troublant, de rencontrer quelqu'un qui ne cherche pas à vous faire du mal à peine les yeux posés sur vous. Trop beau pour être vrai, c'est une attitude à présent anormale qui appelle à la méfiance. Diana aurait aimé connaître le monde dont lui parlait sa mère, celui où la bonté était courante et non pas aussi rare et précieuse que l'eau. Ce n'est plus normal d'être quelqu'un de bien. Elle fait la grimace quand il lui jette la nourriture sur les genoux, pas parce qu'elle n'en a pas envie, mais parce qu'elle ne peut se résoudre à y toucher malgré la faim qui lui tord l'estomac. Il s'est certainement battu pur l'obtenir, et il en a déjà fait plus pour qu'elle que n'importe qui depuis qu'elle a été réduite à l'esclavage par Immortan. Alors, elle ment. « Merci, mais je n'ai pas faim. » N'importe qui de sensé devinerait le mensonge. En théorie, les épouses du tyran sont bien nourries, elle ne manque de rien. Sauf que Diana a refusé de s'alimenter correctement à la seconde où il a fait d'elle l'une de ses épouses, refusé de se plier à ses règles, en faisant fi des conséquences. L'eau, après cette course folle, est tout aussi tentante. Mais elle se contente d'une gorgée, plus pour redonner vie à sa gorge sèche que pour réellement se désaltérer. Il est désolé ? Elle lui lance un regard étrange, elle ne sait pas si elle est censée s'offusquer ou le remercier. « Moi aussi. » La compassion... C'est trop peu commun, cela aussi. Mais elle n'est pas encore tout à fait persuadée qu'il ne lui joue pas un brillant petit numéro pour ensuite pouvoir se jouer d'elle. Ce ne serait pas la première fois, mais on ne l'y reprendra plus. « Quiconque a de l'eau, de la nourriture et de l'essence peut prétendre être un dieu aujourd'hui. À la Citadelle, beaucoup le vénèrent et sont heureux de ramasser les miettes qu'il veut bien leur laisser. Le pire dans l'histoire, c'est qu'il est lui-même persuadé d'être un modèle de générosité. » Elle est passée pour une ingrate en refusant de se plier à sa volonté. Une ingrate et une idiote. Des dizaines de femmes rêvent d'être à ta place, lui a-t-on dit. Je la leur laisse volontiers, a-t-elle répondu. Un peu étonnée par l'information qu'il lui donne, elle attrape l'arme dans la portière et vérifie le chargeur. Plein. Elle lance un nouveau regard, étonné cette fois ci. Elle ne sait vraiment pas à quoi il joue. Comment être certaine que ce n'est pas elle qui va le tuer pour tout lui voler ? C'est un acte de foi qui la laisse bouche-bée. Alors elle remet l'arme à sa place, et croise de nouveau les bras. Elle reste silencieuse jusqu'à ce qu'ils arrivent à sa fameuse cachette, dissimulée entre les rochers et impossible à repérer pour quiconque ne la connaît pas. Qui qu'il soit, Jason sait comment survivre. Son chien le talonne de près, et Diana après eux. Elle commence lentement à mesurer l'ampleur de la fatigue, mais refuse encore de la laisser gagner. « En sécurité... ? Personne n'est en sécurité... Je pensais l'être, jusqu'à ce que les War Boys débarquent et... » Et rien. Elle n'a pas envie de s'étendre sur ce qui lui est arrivé. Pas ce soir, alors qu'elle vient d'échapper à ses bourreaux. Après quelques minutes, les  flammes commencent à crépiter, et elle va s'asseoir auprès du feu. Elle ramène ses jambes contre sa poitrine et pose la tête entre ses genoux. Son regard se perd dans les flammes, si bien qu'elle sursaute quand le chien s'approche et lui donne un petit coup de tête. « Oui, tu es mignon. » Doucement, elle le caresse, en souriant faiblement. « La dernière fois que j'ai vu un chien, c'était il y a au moins quinze ans, je crois. Et il était loin d'être aussi en forme que celui là. Et à la Citadelle, les animaux n'ont qu'une seule utilité... » Elle n'a pas besoin de s'étendre sur le sujet. C'est évident. Elle soupire, longuement, et finit par s'allonger, un bras sous sa tête en guise d'oreiller, toujours recroquevillée. Habituée à se faire toute petite, comme pour disparaître. Elle ne sait pas vraiment pourquoi le chien vient poser la tête contre ses jambes. Mais c'est rassurant. Plus rassurant que n'importe quoi d'autre depuis des mois.

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 21 Juil - 19:47


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Son pessimisme est justifié. L'espoir n'a plus réellement sa place dans cette anarchie. Les instincts primaires ont pris le dessus sur les sentiments humains. Ce que tu représentes pour elle, c'est une illusion. Une illusion tentante, à laquelle on aimerait croire et céder, mais qui n'a rien de réelle. Elle craint que tu ne l'emportes vers d'autres cauchemars, et plutôt que de subir une trahison, elle ne t'accorde que sa méfiance. Elle a raison. C'est ainsi qu'il faut agir avec les étrangers. Trop sont malveillants. Trop lui voudraient du mal. Avec le briquet dans ta poche, tu allumes le feu, et les flammes s'élèvent, leur chaleur se répand tout autour de vous. Tu l'écoutes, même quand tu prétends ne le faire qu'à moitié. Tu donnes souvent l'impression d'être désinvolte, mais ce n'est pas le cas. Pas là. Son histoire t'intéresse, t'aimerais en apprendre plus sur elle. Pas que les horreurs, les bonnes choses aussi. Il y en a forcément. On en a tous, avant que la vie ne revienne nous briser. Tu souris, quand Clébard s'approche d'elle, désireux de son attention et de son affection. « Il t'aime bien. » Et c'est assez rare pour le souligner. C'est un chien que tu as apprivoisé et éduqué, mais il reste très agressif envers les inconnus. L'habitude. Il connait les risques lui aussi, il sait parfaitement que rare sont ceux qui lui veulent du bien. Les animaux ne sont plus une compagnie rassurante, mais un repas de plus. Tu aurais pu le faire toi aussi, le tuer puis le rôtir sur une broche le soir même pour te nourrir. Mais où trouver la force de tuer cette pauvre bête, qui comme toi ne cherchait qu'à survivre ? Impossible. Malgré tous les efforts que tu fais pour l'anesthésier, ton cœur reste le moteur de tes actions. « Il était un peu comme toi quand je l'ai trouvé. » Blessé, apeuré, écoeuré de la race humaine et de leur sadisme. T'as soigné ses plaies, tu l'as nourri, et aujourd'hui il ne te quitte plus. Il a confiance en toi. Et il semble également avoir confiance en elle. « Si demain tu fais le choix de partir, tu pourras le prendre avec toi. » Tu lui adresses un fin sourire, avant de te relever et détourner ton regard. Elle va probablement refuser, mais tu insisteras aussi longtemps qu'il le faudra. Elle a plus besoin de lui que toi. Il pourra la protéger, l'alerter du danger, et lui offrir une présence. C'est ce qu'il a fait pour toi. Peut-être est-il temps de laisser quelqu'un d'autres profiter de ce privilège. Même si secrètement, et malgré ton obstination à vouloir le nier, t'espères qu'elle restera. Tu retournes à la voiture, pour récupérer les gâteaux qu'elle n'a pas mangé et l'eau qu'elle a très peu bu. Ainsi qu'une couverture, que tu plies en quatre pour qu'elle devienne épaisse. Quand tu reviens auprès de Diana, tu t'accroupis, et hésitant, parce que ne voulant pas manquer à ta parole de la toucher sans son consentement, tu glisses la couvertures de laine sous sa tête, en guise d'oreiller. C'est ce que tu utilises toi aussi quand tu dois dormir par terre. C'est plus confortable que le sol. Et t'aimerais qu'elle puisse bien dormir ce soir. Au moins une nuit de repos. La tienne va se résumer à monter la garde pour t'en assurer. Tu déposes juste à côté la bouteille et les gâteaux, ce qui ne manque pas d'attirer l'attention du chien. « Tu peux partager avec lui. » Voilà qui lui donnera peut-être l'envie de manger. Tu mises sur ce stratagème, en espérant qu'il fonctionne, et qu'enfin elle se nourrisse un peu. Avec sa blessure à la cuisse, elle a perdu beaucoup de sang, et reprendre des forces est fondamental pour continuer de survivre. Armé de ton fusil à pompe, tu prends place près du feu, face à elle, les genoux pliés. Tu la regardes, sans rien dire. Parce que tu ne sais plus entamer de discussions avec les gens. Parler de tout et de rien avec quelqu'un, tu ne te souviens même plus de la dernière fois où tu as eu cette occasion. Sans que cela ne finisse dans un bain de sang.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptySam 22 Juil - 1:03

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Dans ce monde, un étranger est rarement un allié. Chacun fait ce qu'il peut pour survivre, le plus souvent en se salissant les mains. Tendre la main à une personne dans le besoin, c'est prendre des risques, et avoir trop peu à y gagner. Diana refuse d'être un poids, un boulet qu'il faut traîner. Elle ne l'a jamais été, et ne le sera jamais. Ce n'est pas dans son caractère d'être ainsi, d'apparaître comme une pauvre petite chose fragile qu'il faut protéger. C'est une battante, avec la rage de vivre et la rage de vaincre. Immortan n'a pas parié là dessus en la forçant à devenir l'une de ses épouses. Elle n'a accepté d'être ni docile, ni soumise, ni sage et délicate. Elle a refusé d'être une poupée... Et en a payé le prix fort. « Quoi ? » Réellement surprise, elle écarquille les yeux. Partir... Et prendre le chien avec elle ? Son regard fait l'aller-retour entre Jason et l'animal. Bien, très bien, cet homme a définitivement perdu l'esprit. Encore une minute et il lui offrira sa voiture et les vêtements sur son dos. Diana ne répond rien, ne sachant toujours pas si elle doit être touchée, choquée, ou quoi que ce soit d'autre. Une telle bienveillance... Elle secoue la tête. C'est trop beau pour être vrai, cela cache forcément quelque chose. Et si ce n'est pas le cas, alors elle est littéralement tombée sur un miracle sur pattes. Elle le regarde d'un drôle d'air quand il lui ramène une couverture en guise d'oreiller. En moins d'une heure, il a fait preuve de plus d'humanité à son égard que toute la Citadelle réunie en plusieurs semaines. C'est déroutant, presque gênant. Tellement qu'elle n'ose même pas le remercier de vive voix. Et elle a honte de l'admettre, mais elle se sent rassurée. Alors qu'il pourrait littéralement être un démon au visage d'ange. Mais elle peine à le croire, quand il dépose une bouteille d'eau et les fameux gâteaux à côté d'elle. Diana soupire et se redresse, vaincue. Plus par le regard envieux que lui lance le chien que par les paroles de son propriétaire. « Comment résister à un regard pareil... » Elle ne se contente pas de donner quelques miettes au chien, elle partage équitablement avec lui ce qu'elle accepte d'avaler, de même qu'elle verse un peu d'eau dans l'une de ses mains pour qu'il puisse boire lui aussi. L'animal s'installe ensuite entre son maître et elle, la tête entre ses pattes et les oreilles légèrement rabattues. Diana soupire, et passe une main dans son cou et sur sa nuque endolorie par cette journée éreintante. Elle se fige et fait la grimace quand elle sent quelque chose sous ses doigts. Elle se relève d'un bond, et regarde partout autour d'elle dans grotte, jusqu'à trouver un morceau de métal qui traîne dans le sable, elle le ramasse et en plonge une extrémité dans le feu, les sourcils froncés par la détermination. Elle attend, silencieuse, que le métal rougisse. Et puis elle se redresse, tend la tige métallique à Jason – elle est tellement sûre d'elle qu'elle ne fait pas attention à la sensation de brûlure au bout de ses doigts – et lui tourne le dos. Elle écarte ses cheveux de sa nuque, et dévoile le symbole d'Immortan, marqué sur sa peau au fer rouge. « Brûle-le. » Elle se rappelle très clairement ce moment où il a décidé de la marquer de sa propre main, fièrement. « Je ne suis pas du bétail. Je ne lui appartiens pas. » La douleur est préférable à cette humiliation. Une cicatrice laide à ce sceau immonde. « S'il te plaît. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : dark paradise (jason) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptySam 22 Juil - 12:49


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

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Du bout du canon tu remues un peu les cendres pour maintenir les flammes. Avec un peu d'acharnement, tu devrais pouvoir le faire tenir toute la nuit. Quand elle se redresse, tu caches ton soulagement de la voir enfin se nourrir et s'abreuver. Tout à l'heure elle était sur le point de se tirer une balle dans la tête, de mettre fin à sa triste vie, et voilà que désormais elle sympathise avec ton chien. L'image est déroutante, mais elle fait du bien. C'était la bonne décision. Qu'importe ce qui t'attends par la suite, qu'importe les conséquences, elle en vaut la peine. Il n'y en a plus beaucoup des gens comme elle, empathique, soucieuse du bien être d'un animal, quand d'autres ne songeraient qu'à le dévorer. Elle ne mérite pas ce qui lui est arrivé. Aucune ne le mérite, ce n'est pas ce que cela signifie. Juste qu'elle, en particulier, t'as encore plus de mal à l'accepter. A imaginer des hommes la toucher, la souiller, la détruire peu à peu. « J'ignorais qu'il avait ce pouvoir sur les femmes. » Alors que tu t'attends à ce qu'elle s'allonge pour essayer de trouver le sommeil, quelque chose semble la perturber. Tu l'observes, sans rien dire, curieux de voir où elle veut en venir avec son bout de métal chauffé. Tu l'attrapes quand elle te le tend, et devine finalement ce qu'elle attend de toi quand elle te dévoile la marque d'Immortan encore vif sur sa peau. Est-ce l'enfer ou l'abattoir qu'elle a quitté ? Tu pousses un long soupire, d'exaspération face à cette nouvelle horreur de l'humanité, et par anticipation de la douleur que tu vas être contraint de lui faire subir. Inutile de lui dire qu'elle va souffrir. Du bout des doigts, un peu timide, tu touches le symbole, pour déterminer sa profondeur dans l'épiderme. « Je vais faire ça le plus rapidement possible. Mais il va falloir que je te maintienne, sinon la douleur va t'obliger à plier. » Tu la préviens, pour ne pas qu'elle soit affolée par le contact que tu vas devoir instaurer. Comment faire pour que la torture ne paraisse pas interminable ? Il n'y a qu'une solution, plaquer le métal sur la peau et appuyer. Fort. La douleur va être fulgurante, il est peut-être même possible qu'elle perde pieds. Tu admires sa détermination, mais il se peut que pendant un bref instant, elle regrette sa décision. Tu retournes chauffer le métal près du feu, pour qu'il soit à blanc. Quelques secondes suffiront à brûler la parcelle de sa nuque marquée par le symbole. Mais ces quelques secondes vont être terriblement longues. « Bien. »  Tu passes ton bras autour de sa taille, fermement, pour la maintenir contre toi, et lui offrir de quoi s'accrocher. Une dernière profonde inspiration, et tu plaques le métal brûlant sur sa peau. Instantanément, elle hurle. Clébard, inquiet, se rapproche et aboie. Il doit s'imaginer que tu lui fais du mal. Si tu n'étais pas son maitre, il t'aurait déjà sauté à la gorge. L'odeur de chair carbonisée t'agresse les narines. Elle s'agite, incapable de rester statique sous l'assaut de la douleur, alors tu t'efforces de renforcer ton étreinte. Si elle bouge de trop, ça prendra plus longtemps que prévu. Sept secondes. Sept secondes de torture. Et tu retires le métal, que t'envoies voler au loin. Tu la relâches et recules, pour ne pas lui imposer ce contact plus longtemps, pour ne pas qu'elle étouffe. Tu n'as pas eu le temps de jeter un œil à la blessure, il faut d'abord qu'elle reprenne ses esprits et qu'elle s'habitue à cette nouvelle douleur. Qu'est-ce que tu possèdes qui pourrait lui être utile ? Qu'est-ce qui pourrait apaiser sa brûlure ? A un tel degré, probablement rien. « Diana, est-ce que ça va ? » Tu crains qu'elle ne tombe, alors tu te rapproches à nouveau au cas où. Ta question est stupide. Tu sais très bien qu'elle va mal. Mais ce que tu veux savoir, c'est à quel point la douleur est insupportable. « Il faut que je m'occupe de la plaie. Sinon elle va s'infecter. » La chair est à vif, à la merci de toutes les merdes qui trainent dans l'air et tout autour de vous. Tes premiers soins seront basiques, mais ils minimiseront les risques.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyLun 24 Juil - 0:42

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Cette marque sur sa peau est une insulte à ce qu'elle est. Une insulte à la liberté, au libre arbitre, aux droits le plus élémentaire de disposer de sa personne. Immortan marque ses femmes comme un éleveur autrefois son bétail. Une totale humiliation pour Diana, un souvenir de sa captivité qu'elle veut voir disparaître au plus vite, et tant pis pour la douleur. Elle sera passagère, supportable ou insupportable, et n'importe quoi vaudra mieux que le symbole de son bourreau gravé sur sa peau. Ce n'est pas de la fierté mal placée, c'est le besoin de se réapproprier son corps et son identité. Ces deux choses dont elle a été dépouillée par Immortan et son régime totalitaire. « Fais ce qu'il faut. » Elle lui donne ainsi l'autorisation de la toucher, pour l'empêcher de se débattre involontairement quand le fer chauffé à blanc brûlera sa peau. Elle serre les dents quand il passe son bras autour de sa taille, son rythme cardiaque s'accélère, de même que sa respiration. Le métal entre en contact avec sa peau et Diana hurle immédiatement, se raccroche au bras de Jason, enfonce ses ongles dans sa peau, se débat bien malgré elle. Les secondes semblent durer une éternité, c'est une véritable torture, similaire à celle ressentie quand elle a été marquée. Mais cette fois c'est différent, il s'agit d'effacer la honte, de reprendre le contrôle. La cicatrice sera laide, mais peu importe. Quand il termine, elle est au bord de l'évanouissement, elle lutte pour garder ses esprits et ne pas glisser au sol. La question que Jason lui pose est stupide, mais bien intentionnée, alors elle fait l'effort de lui répondre. « Ça... Ça va aller. » Inspire. Expire. Recommence. « J'ai connu pire. » Elle ne sait pas vraiment à quoi sert cette précision. À se rassurer, ou à tenter de le convaincre qu'elle est plus forte qu'elle n'en donne l'air, qu'elle peut supporter cette douleur pourtant à la limite de l'intolérable. Elle acquiesce d'un signe de tête quand il lui rappelle qu'il faut désinfecter la plaie pour lui éviter de s'infecter. Ses jambes tremblent, alors avec son aide elle retourne s'asseoir auprès du feu, et le chien vient poser sa tête contre sa cuisse en couinant. Sans dire un mot, elle laisse Jason s'occuper de la brûlure, grimaçant et crispant les mâchoires, mais sans se plaindre. Son attitude est celle d'une femme qui a l'habitude d'encaisser sans rien dire, elle trahit un quotidien ultraviolent et une capacité à endurer plus élevée que la moyenne. « Merci », finit-elle par lâcher entre ses dents serrées. « Je ne supportais pas de savoir que je portais sa marque... C'est tellement... Dégradant. Marquer les femmes qu'il kidnappe, c'est la première chose qu'il leur fait. Histoire de bien nous faire comprendre que nous devenons ses possessions. » Diana grimace. Et elle aurait dû le remercier ? Se sentir honorée d'avoir été choisie ? Pitié... Elle soupire doucement, et se tourne vers Jason, un mélange de curiosité et de méfiance dans le regard. « Je ne comprends pas. Pourquoi est-ce que tu veux m'aider ? Qu'est-ce que je pourrais bien t'apporter, sinon des problèmes ? » Immortan n'arrêtera pas de la chercher parce que ses War Boys ont momentanément perdu sa trace dans le désert. Il n'y a pas un millier d'endroits où aller, seulement des lieux stratégiques aux alentours de la Citadelle, la plupart sous son contrôle également. À un moment où à un autre, ils devront leur faire face. Avoir de la chance une fois, c'est une chose... Plusieurs fois ? C'est beaucoup plus compliqué.

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyLun 24 Juil - 18:54


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Elle a connu pire ? Pire qu'un bout de métal brûlant collé à la peau ? Pire que la sensation d'une brûlure au troisième degré ? Qu'à donc traversé cette femme pour encaisser pareil douleur sans se plaindre. Pour pouvoir articuler un ça va malgré la torture subite. Que lui est-il arrivé ? Quelle est son histoire ? Et pourquoi te sens-tu proche d'elle sans même la connaître ? Après l'avoir aidé à se mettre assise près du feu, tu retournes dans la voiture récupérer tout ce qui te pourra être utile pour la désinfecter. Le problème, c'est que tu ne possèdes pas grand chose. De l'alcool, des bandages, un morceau de tissu, impossible de trouver mieux, mais dans ce chaos, c'est déjà un luxe que peu peuvent s'offrir. Tu te mets accroupis, derrière elle, et dégage ses cheveux pour pouvoir accéder à la plaie. La brûlure est propre, elle n'a pas trop mangée la chair aux alentours. Tu déverses un peu d'alcool sur un chiffon, et nettoie doucement les contours de la blessure. Tu tapotes, frottes pour détacher les lambeaux de peau morte, avec une prévenance qui ne t'est pas naturelle. Une fois ceci fait, tu enroules sa nuque d'un bandage propre, non sans l'avoir parsemé d'alcool lui aussi. Voilà qui devrait faire l'affaire. Elle n'est plus la propriété d'Immortan. Bien qu'elle ne l'ait jamais été. Même si tu rêverais de le voir crever, tu ne seras pas celui qui engagera une guerre contre lui. Qui es-tu ? Personne. Tu n'as aucun allié, personne sur qui compter. Si tu venais à mourir, tu mourrais seul. Bien sûr que ces horreurs te sont insupportables, mais tu ne peux rien faire pour y mettre fin. Un seul homme ne peut lutter contre une tyrannie et espérer la renverser. Sauver Diana, c'est ta part du job pour essayer d'améliorer un peu les choses. La question qu'elle te pose est légitime. Toi-même tu te l'ai posé juste avant de l'empêcher de se suicider. Pourquoi l'aider ? Quoi en tirer ? Pourquoi risquer ta vie pour une inconnue ? Tu ne réfléchis pas longtemps, avant de poser ton regard sur elle et lui répondre. « Un peu d'humanité. » Ce qui fait cruellement défaut à ce monde violent et hostile. Tu veux rester un homme, un homme, pas un animal enragé. Ni un monstre, comme Immortan. Tes actions sont minimes, mais elles t'aident à ne pas sombrer dans la folie totale. « Et j'ai fait une promesse. » Tu te relèves, ne souhaitant pas plus t'étaler sur le sujet. Cette promesse que tu t'efforces de tenir. Ne pas devenir comme eux. De ne jamais oublier qui tu es. Et de toujours te battre du bon côté. Peut-être que Diana ne peut le comprendre. Mais tu t'en fiche. Y a t-il seulement quelque chose qui puisse la convaincre ? Le temps fera son affaire. Pas les mots que tu prononceras. Et encore faut-il que vos chemins ne se séparent pas dès demain matin. « Je peux gérer les problèmes. » Ce ne seront pas les premiers. Tu as déjà vendu tes services pour exterminer le leader d'un gang. Et bien d'autres choses encore. Tes talents en échange de bidons d'essence. Ou simplement des élans d'humanité, en prêtant ta gourde à des assoiffés du désert. Tu ne crains rien, mais t'es pas stupide pour autant. Tu connais tes limites. Et même si les War Boys ne sont pas des ennemis à sous-estimer, ils ne sont pas redoutables. Pas à tes yeux, en tout cas. « Tu devrais essayer de dormir. Reprends un peu de forces. » Elle en a besoin, et c'est grandement mérité. Demain sera tout aussi compliqué qu'aujourd'hui. Quoi qu'il advienne, il te faudra repartir en quête de nourriture et d'eau. Les réserves s'amenuisent. Et tes minutions vont elle aussi commencer à manquer, si tu dois exécuter les War Boys qui croiseront ta route. Qu'elle soit ou non à tes côtés, tu ne laisseras aucun d'entre eux avoir une chance de l'atteindre. Tu t'assois près du feu, non loin d'elle, l'arme posé à côté de toi. Tu laisses le silence et le calme s'installer, avant de reprendre une dernière fois la parole. « Il ne te touchera plus. » Ça sonne comme une promesse. Et peut-être que s'en est réellement une. Une de plus.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMar 25 Juil - 18:12

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Un peu d'humanité. Diana fronce les sourcils. Un peu d'humanité... Elle n'est pas certaine d'avoir un jour su ce que c'était que l'humanité. Avant la guerre, avant que la survie ne prenne le pas sur les émotions et les comportements les plus élémentaires. Avant que les inconnus ne deviennent soit des esclaves, soit des ennemis. Avant que l'autre ne devienne une menace par défaut. Avant... Avant. Elle ne sait pas de quelle promesse Jason lui parle, et le moment semble mal choisi pour lui demander de s'étendre sur sa vie, son passé et ses anciennes relations humaines. S'il est seul aujourd'hui, c'est forcément qu'il a lui aussi perdu ses proches. C'est un monde où le deuil fait partie du quotidien, où s'attacher à quelqu'un est aussi dangereux que de errer dans le désert. « Tu peux gérer les problèmes, hein... » Un petit rire la secoue. Il a beau être plein d'ironie, c'est la première fois depuis des semaines qu'elle rit, elle a presque oublié la sensation que cela éveille en elle. « C'est étrange, mais je n'en doute pas. Je savais aussi, avant... » Elle soupire, longuement. Elle meurt d'envie de passer ses doigts sur sa nuque, pour s'assurer que la marque a bien disparu, mais elle sait que cela ne ferait que raviver la douleur. Elle persistera un moment, autant ne pas l'alimenter. Dormir, l'idée est tentante, le besoin indéniable, mais la perspective de s'abandonner au sommeil en compagnie d'un inconnu n'est pas rassurante. C'est pourtant la chose la moins risquée qu'elle fera de la soirée. Alors elle acquiesce doucement et s'étend auprès du feu, la tête sur la couverture repliée. Elle se recroqueville légèrement, ses paupières se font vite très lourdes. « Ne fais pas de promesses que tu ne pourras tenir. » Cela part d'un bon sentiment, Diana le sait bien. Mais aucun bon sentiment ne l'a jamais sauvée. Dans un monde où c'est tuer ou être tué, la compassion peut être une faiblesse plutôt qu'une force. Une leçon qu'elle a apprise de façon remarquablement douloureuse, aussi bien sur le plan physique que psychologique. Des cicatrices, visibles et invisibles. « Mais merci. J'apprécie l'intention. » De bonnes intentions... Disons que c'est mieux que rien. Plus vite qu'elle ne l'aurait voulu, elle s'endort. Et son sommeil n'est fait que de violents cauchemars.

✸✸✸

Le soleil cogne. Ses rayons sont plus agressifs que jamais à cette heure de la journée, chaque parcelle de peau exposée est sujette aux brûlures. Pourtant habituée, Diana grimace lorsqu'elle sort de la voiture, la chaleur du sable irradie à travers ses bottes. Elle a de la chance d'avoir trouvé d'autres vêtements. Plus couvrants pour le jour, plus chauds pour la nuit. Elle est restée. Avec Jason, elle est restée. Partir – en emportant le chien avec elle, rien que ça – aurait été facile, mais lâche. Et particulièrement stupide. Survivre, c'est plus facile à plusieurs. Il suffit de se faire confiance... Et étrangement, elle fait confiance à cet homme qu'elle ne connaît ni d'Eve, ni d'Adam, mais qui a décidé sur un coup de tête de la sauver et de la protéger. Sans compter son chien qui est un atout charme non négligeable. Les sourcils froncés, Diana abaisse ses lunettes de soleil lorsqu'elle aperçoit un nuage de poussière à l'horizon. Ou du moins, ce qui y ressemble. « Tu veux bien me passer les jumelles, s'il te plaît ? » Il les lui tend et elle s'empresse d'observer la masse sableuse... Qui semble se rapprocher rapidement d'eux, et ce n'est pas une tempête. « Oh non, non, non... ! » Son rythme cardiaque s'accélère instantanément, la peur lui serre la gorge. « Des War Boys. Ils m'ont trouvée. Ils nous ont trouvés. » Il n'y a pas une seconde à perdre, n'est-ce pas. Et pourtant, elle est pétrifiée. « Je suis désolée. Je suis tellement désolée. » Ils sont nombreux. Il va probablement mourir par sa faute. La sienne aura été de faire preuve d'humanité.

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMar 25 Juil - 20:02


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L'eau coule dans ta gorge, apaisante et jouissive, après avoir frôlé la déshydratation dans ce désert brûlant. Par chance, vous avez trouvé une source d'eau, suffisante pour remplir vos gourdes et bouteilles. Maintenant que vous êtes trois, les portions diminuent, pour que chacun puisse en profiter. Mais malgré les difficultés qu'ont engendré l'arrivée de Diana, tu ne regrettes pas une seconde ta décision. Elle a sa place parmi vous, recherche activement des vivres elle aussi, pour que vous puissiez subvenir à vos besoin. Elle n'a pas peur de s’aventurer sur des territoires un peu dangereux. Elle n'a pas peur, tant que ça ne concerne pas Immortan. Chaque jour tu jettes un coup d'oeil sur sa brûlure à la nuque, et constate avec soulagement qu'elle cicatrise plutôt bien. Le risque d'infection est désormais presque inexistant. Le plus difficile est passé. Appuyé contre la voiture, le regard tourné vers l'horizon, toi aussi tu le vois, le nuage de poussière. Tu lui tends les jumelles, et attends un verdict que tu connais déjà. Les War Boys. Ils n'ont donc pas lâché l'affaire. Immortan semble désespérément vouloir la récupérer. Comme un objet. Comme une possession qu'il aurait perdu, et rechercherait ardemment. Mais c'est terminé. Même si elle ne croit pas en la promesse que tu lui as faites, tu comptes bien t'y tenir. Toi vivant, il ne posera plus ses horribles mains sur elle. Un regard serait même déjà beaucoup trop. « Monte dans la voiture. » Tu ressens sa panique. Ce qu'elle redoutait est là, ils se rapprochent, et bientôt ils vous rattraperont. Tu ignores volontairement ses excuses. C'est ton choix, tu l'assumes entièrement. Tu connaissais les risques encourus, et tu les as pris quand même. Les War Boys sont des soldats, kamikazes et prêts à tout pour impressionner leur tyran, mais ils n'ont pas doués comme tu l'es – sans vouloir être arrogant. C'est loin d'être ta première course poursuite, mais celle-ci, l'enjeu est différemment, il ne s'agit pas que de toi. Rapidement, tu t'installes au volant et démarre en trombe. Les pneus glissent péniblement sur le sable, patinent un peu, avant de vous porter à pleine vitesse. Un œil dans le rétroviseur, tu les vois qui se rapprochent. Vous les avez repéré bien trop tard, il va être difficile de les semer. « Il faut que tu reprennes tes esprits, Diana. Je vais avoir besoin de toi. » La peur ne peut pas prendre le dessus. Tu la comprends, tu la mesures, mais elle ne doit pas s'y adonner. Sciemment, tu ralentis pour les laisser arriver à votre niveau. De toute évidence, ce n'était qu'une question de temps, autant en finir le plus rapidement possible. « L'arme dans la portière, prends la. » Un premier véhicule arrive au niveau de sa fenêtre, tu vois le sourire chromé du War Boy qui le conduit. Une petite voiture, très rapide, mais instable. C'est son point faible. Chaque voiture en a une, il suffit de la connaître et de l'exploiter. D'une main, tu appuies sur la tête de Diana pour qu'elle se baisse, et éviter ainsi la balle qui traverse l'habitacle. « Raté, enculé. » D'un violent coup de volant, tu percutes leur buggy, la tôle se froisse dans un fracas assourdissant. Quand la tienne se soulève que de quelques centimètres, la leur se renverse complètement. Un de moins. « Prends le volant. Si y en a un qui s'approche, tire. » Mais ton but va être d'éviter ce cas de figure. Tu quittes le siège passager et te laisse glisser jusqu'à l'arrière, ou la fenêtre cassée va te permettre de les shooter comme des lapins. Ton sniper sur l'épaule, un œil dans le viseur, tu vises les conducteurs, ou les pneus, quand ils sont trop mobiles ou protégés par des pointes acérées dans le capot. Clébard aboie, prêt à en découdre lui aussi. Malheureusement, la brave bête ne va pas pouvoir grand chose pour vous sur ce coup. Tu tires. Encore et encore. Parviens à en éliminer quelques uns, mais pas tous. Les derniers sont les plus difficiles à atteindre, car voitures ultra renforcées. Les big boss du jeu. Tu te retournes, pour vérifier que Diana va bien. Une seule seconde d'inattention, et les balles fusent. Une te frôle la joue, laissant une vilaine entaille sur ta peau, une autre transperce ton épaule. Tu cries, de surprise, de rage, et de douleur, avant de te laisser tomber sur la banquette arrière. Ce n'est pas le moment de faiblir, mais tu crains que la balle ne soit pas ressortie.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMar 25 Juil - 21:59

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Elle ne réfléchit pas, elle monte dans la voiture comme Jason le lui ordonne, ses doigts s'enfoncent dans le fauteuil quand elle s'y assoit. Il faut qu'elle respire, qu'elle reprenne ses esprits, elle ne peut pas se permettre de paniquer ainsi. Ce n'est pas le moment de laisser son traumatisme s'exprimer, pour avoir une chance d'échapper aux War Boys elle doit être en pleine possession de ses moyens. Alors elle prend de profondes inspirations, en songeant à tout ce qu'Immortan lui a fait, à tout ce qu'il lui a arraché. Elle y pense volontairement, pour laisser la colère prendre le pas sur la peur, et devenir une motivation nécessaire à leur survie. « Je suis là. C'est bon, je suis . » Elle serre les poings. Elle a appris à bien connaître les War Boys, elle a étudié leurs approches, leurs pseudo-stratégies, leurs comportements. Elle sait à quel point ils veulent impressionner Immortan, dans l'espoir de s'attirer ses faveurs, ou d'être accompagnés personnellement jusqu'au Valhalla. Elle récupère l'arme dans la portière, retire la sécurité... Et laisse échapper un cri de surprise quand Jason lui baisse brusquement la tête pour lui éviter de finir avec une balle dedans. Une balle lui étant probablement destinée, puisque son geôlier va la vouloir en vie. Raté, en effet, et Jason les débarrasse d'un premier véhicule d'un habile coup de volant. Diana acquiesce quand il lui dit de prendre le contrôle du véhicule, elle se glisse habilement à sa place tandis qu'il passe à l'arrière. Elle conduit, il tire. On pourrait presque croire qu'ils ont fait ça des dizaines de fois. Ce n'est pas le cas, mais Diana choisit de placer une confiance aveugle en lui, parce qu'elle ne va pas pouvoir conduire et faire attention à lui. Les coups de feu s'enchaînent, elle jure en entendant les éclats de rire presque hystériques de certains War Boys, littéralement prêts à mourir pour satisfaire un tyran. Quand elle entend Jason hurler à son tour, elle a un réflexe idiot. Pour ne pas dire carrément con. Elle freine, la voiture glisse sur la route sablonneuse sur plusieurs mètres. La manœuvre surprend leurs poursuivants, une voiture fait une embardée, sans doute rien de mortel, dommage. « Jason, est-ce que tu... » Va bien ? Question stupide à poser à quelqu'un qui vient de prendre une balle dans l'épaule. Réfléchis, Diana, réfléchis... « Je vais faire quelque chose de totalement stupide. Et probablement insensé. Sois prêt à tirer... Et sinon... Désolée. Et merci d'avoir bien voulu m'aider. Sincèrement. » Elle serre le frein à main. Arrête le moteur. Prend une profonde inspiration et sort de la voiture, une expression horrifiée sur le visage. « Vous l'avez tué ! » Le ton de sa voix est volontairement aigu, très exagéré, faussement hystérique. « Vous l'avez tué, vous l'avez tué, vous l'avez tué ! » Elle hurle, jusqu'à ce que les War Boys descendent de leurs véhicules. « Et vous m'avez tiré dessus, vous m'avez tiré dessus !! Je croyais qu'Immortan me voulait intacte ! Vous m'avez fait du mal, il va vous tuer ! » Elle continue son petit cinéma, jusqu'à ce qu'ils soient tous rassemblés autour d'elle, naïfs au point de croire à son petit numéro sans se poser de questions, trop apeurés à l'idée de subir le courroux de leur leader pour la toucher immédiatement. Le chien aboie furieusement, et Diana prie pour que Jason parvienne à le retenir. Rien qu'une minute de plus. Elle fait mine de se mettre à pleurer, recule jusqu'à ce que son dos heurte doucement le capot de la voiture. Et là elle se jette à terre, et glisse sous la voiture. « Jason, maintenant !! » Les War Boys sont presque alignés comme des idiots, là, juste devant le véhicule. Il ne lui reste qu'à espérer que Jason soit encore en état de se servir de son arme. Sinon, elle aura au moins essayé.

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : dark paradise (jason) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMar 25 Juil - 23:48


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

Where must we go, we who wander this wasteland, in search for our better selves.


De ta main valide, tu fouilles dans ta caisse à outils. Il faut réfléchir vite, agir vite. Tu attrapes une petite pince, et la plonge dans ton épaule, pour en extraire la balle. Tu hurles. La douleur est vive. Mais tu persistes, cherche dans ta propre chair. Le sang coule le long de ton bras, tu enfonces toujours plus profondément. Quand tu finis par sentir le métal, après d'interminable secondes à t'auto-mutiler, tu pinces la balles, et la tire hors de ton épaule. Soulagement. Tu souffres, mais au moins, t'as minimisé les dégâts. « Diana, attends ... » Trop tard. Elle freine, t'es un peu secoué, t'accroches à l'appuie-tête. Tu tentes de la retenir en attrapant sa main, mais tu n'y parviens pas. Tu n'as pas d'autres choix que de la regarder sortir risquer sa vie. A quoi joue t-elle ? Qu'est-ce qu'elle espère faire seule contre un groupe de War Boys bien décidé à la ramener à Immortan ? « Putain ! » Pas le temps pour la rage. Tu retires ta ceinture et l'enroule au niveau de la blessure, la serre avec tes dents, étouffant en même temps ton grognement de douleur. Ça fera l'affaire. D'un œil discret, tu observes quelle folie vient de la toucher. Même si tu dois admettre que son plan peut fonctionner. Très bien. Qu'avez-vous à perdre après tout ? Tu feins la mort, tout en chargeant tes armes, prêt pour l'action à venir. Impossible de faire abstraction de ton cœur qui bat anormalement fort. Tu t'inquiètes. Plus que tu ne l'aurais cru. Maintenant que la possibilité de la perdre est très réelle, elle te terrorise. Tu essayes de prendre de grandes inspirations, de calmer tes émotions. Tu avais oublié ce qu'on pouvait ressentir, à voir quelqu'un à qui on tient se mettre en danger. Et réaliser qu'on tient à quelqu'un, quand il se met en danger. Une seule erreur, et tout s'écroule, il va falloir reprendre le contrôle. Clébard jappe, si tu ne le retenais pas, il serait sorti pour les dévorer, lui aussi inquiet du sort réservé à Diana. Tu écoutes attentivement son jeu, convaincant. Cette femme t'impressionne. Peut-être lui diras-tu si vous vous sortez de cette galère. C'est étrange, mais tu y crois, fermement. Ensemble, vous semblez capable de plus que tu ne l'aurais imaginé. Maintenant. C'est son signal. Armes en mains, et ce malgré la douleur de ton épaule abîmée, tu te redresses et vides ton chargeur sur les Wars Boys plantés devant ta voiture. Des proies qui attendent d'être abattues. La vitre explose, les balles fusent, transpercent leur peau, leur crane. Un déferlement de fureur. Un à un, ils s'écroulent. Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucun. C'est un massacre. Ni plus ni moins. Mais tu n'éprouves pas une once de remord, au contraire, c'est un soulagement. Immortan ne l'aura pas aujourd'hui. Ni jamais. Quand le calme revient, tu sors en trombe. « Diana ! » Où est-elle ? Est-ce qu'elle va bien ? Tu te baisses, cherche sous la voiture, et lui tends la main pour l'aider à sortir quand tu la trouves. « Oui, c'était stupide ! » Tu lui cries presque dessus. Ce n'est pas la colère qui parle, c'est cette terrible inquiétude. Nouvelle. Perturbante. Tu sais que tu lui avais promis que tu ne la toucherais pas sans son consentement, mais tu brises cette promesse. Tes mains viennent se poser délicatement sur son visage, que tu inspectes avec attention. « Stupide. Mais bougrement intelligent. » Tu laisses des traces de sang sur sa peau, ton sang, c'est presque ridicule à quel point tu l'auscultes. Elle leur a dit qu'elle était blessée, est-ce vrai ? « Est-ce que tu vas bien ? » Tu prends du recul, la relâche – un peu à regret – pour t'assurer qu'aucune balle perdue ne l'a touché. Clébard fait de même à sa façon, il lui saute dessus, veut lui aussi être rassuré. « Et c'était quoi ces adieux ? Me fais plus jamais ça. Jamais. Ou alors fais en sorte qu'ils soient un peu plus intenses. T'as compris ? » Ton ton est sec, il contraste avec l’inquiétude qui dessine tes traits. Et ce sourire qui apparaît peu à peu, illumine ton visage. Heureux d'être en vie. Heureux qu'elle le soit aussi. Que vous ayez encore un peu de temps à partager ensemble.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMer 26 Juil - 1:32

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C'est de la folie, purement et simplement. Mais user de folie dans un monde de déments, c'est parfois la seule véritable solution. Quelques secondes, qui paraissent durer une éternité, s'écoulent avant que les balles ne fusent. Tout se passe très vite, les War Boys s'écroulent les uns après les autres, leurs corps s'entassent les uns sur les autres comme un château de cartes qui s'effondre. Autrefois, Diana aurait pu avoir pitié d'eux. Elle aurait pu, avant de les voir massacrer sa famille, avant qu'ils ne la traînent de force à Immortan, avant... Elle sursaute quand Jason s'abaisse pour la trouver une fois leurs ennemis morts, et attrape la main qu'il lui tend pour l'aider à sortir de sous la voiture. Elle ne sait pas s'il est simplement en colère, ou si c'est cette soudaine montée d'adrénaline qui le fait s'exprimer si vivement mais elle le laisse faire, et à sa plus grande surprise elle n'a pas le moindre mouvement de recul quand il prend son visage entre ses mains pour s'assurer qu'elle n'a rien. « Je vais bien, je n'ai rien... Je leur ai menti pour leur faire peur, quiconque abîme les épouses d'Immortan risque d'y laisser sa peau... » Elle a retourné les lois de leur tyran contre eux, ils n'ont pas eu le temps de comprendre le subterfuge. Le chien vient lui sauter dessus et elle le caresse entre les oreille pour le rassurer, lui aussi a dû avoir une belle frayeur. « Je... Désolée, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de songer à une meilleure façon de... Dire au revoir. » Sa grimace contraste avec le sourire de Jason. Non, elle n'a pas songé à une façon correcte de lui faire ses adieux, parce qu'elle n'a jamais envisagé de le faire. C'est drôle, comme on peut vite s'attacher à quelqu'un malgré le danger que cela représente dans leur monde. Un attachement risqué, mais peut-être nécessaire pour rester humain, ne pas devenir comme eux. « Je te dirais bien que je ferai mieux la prochaine fois, mais j'espère qu'il n'y aura pas de prochaine fois. » Elle hésite, et finalement se rapproche pour e prendre dans ses bras. Son étreinte est d'abord un peu raide, incertaine, puis elle se détend petit à petit et le serre un peu plus naturellement contre elle. Elle n'est même pas capable de se souvenir de la dernière fois où elle a eu un contact de réelle importance avec un autre être humain. Un contact rassurant, et consenti. Quand elle finit par s'écarter, elle essuie son visage avec la manche de sa veste en cuir. « Tu es blessé. Il faut qu'on s'occupe de ton épaule avant que tu ne perdes trop de sang. Mais pas ici, on ne sait jamais... Ils ont forcément des choses intéressantes dans leurs véhicules. » Et comme si de rien n'était, presque gênée par l'intimité initiée entre eux, elle s'éloigne et va fouiller la première voiture, sans prêter la moindre attention aux cadavres qui imprègnent lentement le sable de leur sang. Elle récupère plusieurs bouteilles d'eau, des armes, siphonne l'essence et met le tout dans le coffre, avant de recommencer. Encore de l'eau, des minutions, un peu de nourriture... Tout ce qui est susceptible de leur être utile, ils l'emportent. Et quand vient enfin le moment de déguerpir, Diana reprend le volant pour éviter à Jason de faire trop de mouvements inutiles. La douleur, la perte de sang et la chaleur pourraient causer un malaise, et même au milieu d'une étendue désertique où les risques d'accidents sont minimes, mieux vaut éviter. Elle lui lance quelques rapides regards inquiets, jusqu'à ce qu'ils arrivent à leur nouvelle destination. Un étendue rocheuse qui devait autrefois être une montagne, ou quelque chose de réellement impressionnant. Diana gare la voiture là où on ne la repérera pas de loin, et le plus à l'ombre possible. Elle sort de la voiture, ouvre la portière du côté de Jason et s'abaisse à sa hauteur pour observer la plaie de son épaule. Doucement, elle défait la ceinture qui empêche le sang de trop couler, et observe la blessure avec attention, elle l'étudie attentivement avec des gestes experts. « Quelques points de suture devraient faire l'affaire. C'est propre. Enfin, relativement... Tu aurais pu avoir une très jolie cicatrice, si tu n'avais pas extrait la balle avec une pince comme un sauvage. » Elle relève les yeux. « Je plaisante. C'était vraiment très courageux de ta part. Je vais chercher de quoi arranger ça... » Les ressources sont minimes. Une flasque d'alcool pour nettoyer la plaie et stériliser l'aiguille et le fil. Quelques antibiotiques presque périmés pour éviter les infections. « Je, hm... Il faudrait que tu enlèves ton t-shirt, s'il te plaît. »

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMer 26 Juil - 11:10


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

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Diana est futée, très futée. Pas comme toutes celles que tu croises, malignes mais souvent aveuglées par le pouvoir. Elle, elle a toutes ses chances de s'en sortir dans ce monde chaotique. Elle possède toutes les qualités qu'une survivante se doit d'avoir, sans pour autant chercher à dominer les autres. Ça ne l’intéresse pas, d'entasser une centaine de corps pour arriver jusqu'au sommet. Son but n'est pas de diriger une communauté, d'asservir des sujets, simplement de vivre librement. Tu l'as vu, dans la voiture, reprendre rapidement ses esprits. Laisser quelques secondes à la peur, pas une de plus, et se lancer dans un combat qu'elle n'était pas sûre de gagner. Elle a pris des initiatives, et c'est grâce à elle que vous êtes encore vivants. Un travail d'équipe qui a porté ses fruits. Une confiance qui s'installe peu à peu. Comme pour appuyer encore plus ce nouveau rapprochement, Diana fait quelques pas vers toi, incertaine mais paradoxalement déterminée, et te serre dans ses bras. Le contact te surprend. T'as d'abord le réflexe d'arrêter de respirer, perturbé par la sensation d'un autre être humain contre toi. Mieux, une femme. Voilà bien longtemps que tu n'avais pas sentie l'odeur d'une autre, passer tes bras autour d'une taille. Mais peu à peu, tu prends goût à tout ça – un peu trop – et fais abstraction de la douleur et de ton épaule invalide pour renforcer l'étreinte. T'as eu peur pour elle, et tu comprends qu'elle a eu peur pour toi. Quand elle se recule, tu ressens presque un manque. Comme si une partie de toi s'éloignait. Etrange sensation. Inexplicable. « On fouille un peu et on y va. » Tu plonges ta main dans les poches des War Boys, récupères leurs armes et leurs vivres. Leurs cadavres commencent déjà à sentir sous ce soleil de plomb. L'odeur de la charogne. Sans nul doute que les vautours se feront un plaisir de faire disparaître les corps. Diana en fait de même de son côté. Tu n'as pas besoin de lui dire quoi faire, elle sait parfaitement s'y prendre, et rapidement, vous ramassez de quoi tenir plusieurs jours sans se priver de quoi que ce soit. Votre quête terminée, tu remontes dans la voiture, côté passager cette fois-ci. La tête contre la vitre, ton épaule est engourdie, et la fièvre commence à monter. Rien de bien méchant, mais tu te sens faible. Malgré tes précautions, ça n'a pas été suffisant. A moins que te mutiler n'ait pas été l'idée du siècle ? De tout le trajet, tu ne prononces pas un mot, préférant garder tes forces pour ce qui va suivre. Tu sais que tu vas avoir besoin de points de sutures, et que ce ne sera pas une partie de plaisir. Pour t'être auto-soigné une bonne dizaine de fois, t'as appris à reconnaître les blessures et les soins à prodiguer. La tienne n'est pas mortelle, mais elle va nécessiter une attention particulière. Attention que Diana semble vouloir te donner. Quand une fois garé, elle sort de la voiture pour venir t'ausculter, tu ne peux t'empêcher de sourire, malgré les circonstances. C'est agréable, d'avoir quelqu'un qui s'occupe de toi. Qui s'inquiète, qui se préoccupe de ton sort. « Courageux mais stupide. Ça nous fait un point commun. » Tu marques un silence quand elle te demande de retirer ton tshirt. Oui, effectivement, ce serait plus pratique. Tu te racles la gorge, presque gêné. « Très bien. » Tu quittes le siège passager, et claque la portière. Debout, tu retires finalement ton haut – avec la difficulté d'un homme qui vient de se faire tirer dans l'épaule – et le dépose sur le toit en attendant. A moitié dénudé, t'oses à peine croiser son regard. Que pense t-elle des cicatrices qui abîment ta peau ? Des blessures que tu accumules depuis des années, et qui racontent toutes une histoire. Entailles de couteau, balles, même des traces d'éclats de grenade. « Désolé, c'est pas super beau à regarder. » Pourquoi est-ce que tu t'en inquiète ? Pourquoi son avis sur ton corps – dont tu n'as en soit pas à rougir – compte pour toi ? Appuyé contre la voiture, tu laisses Diana faire son travail. Tu serres les dents, quand l'aiguille rentre et sort de ta peau, mais rien que tu n'as pas déjà ressenti auparavant. Jamais, vous n'avez entretenu une proximité aussi longue. Et tu ne sais plus si tu dois chercher son regard ou l'éviter.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyMer 26 Juil - 18:54

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C'est dangereux de s'inquiéter pour quelqu'un. Cela implique des sentiments, de la compassion, une forme de faiblesse. Mais c'est aussi terriblement rassurant, retrouver toutes ces émotions enfouies si profondément en elle qu'elle les avait presque oubliées. Comment ne pas se soucier de l'homme qui a risqué sa vie pour elle, sans se poser de questions, ni lui demander quoi que ce soit en retour. Il n'a pas menti, il ne veut rien. Rien qu'un peu de compagnie et d'humanité, comment les lui refuser après tout cela ? Tout n'est pas perdu, le monde n'est pas aussi laid qu'il en l'air. Il reste un peu d'espoir, il reste des personnes qui vaillent la peine que l'on se batte pour elles. Un peu nerveuse, Diana attend que Jason retire son vêtement, son matériel de soin rudimentaire entre les mains. Il n'ose plus la regarder, et elle comprend vite pourquoi. Il est couvert de cicatrices, laissées par des balles, des lames, et certainement d'autres choses encore. Pas beau à regarder ? Elle bat des paupières, et fronce les sourcils. Peut-être qu'il y a de nombreuses cicatrices sur son corps, mais il n'en reste pas moins... Séduisant. Plus qu'aucun homme qu'il ne lui ait jamais été donné de voir, le contraste avec l'apparence cauchemardesque d'Immortan est saisissant. « Tu n'as pas à avoir honte. Tu es un survivant. Toutes ces marques... Des épreuves que tu as traversées et vaincues. Tu n'as pas à avoir honte. » Diana lui adresse un sourire, un peu gêné mais encourageant, puis elle se rapproche de lui et commence par désinfecter la plaie. L'alcool doit le brûler mais il ne dit rien, et serre les dents quand l'aiguille perce sa peau, encore et encore et encore, jusqu'à ce qu'elle en ait terminé. Elle récupère ensuite un morceau de tissu propre sur lequel elle verse un peu d'alcool et l'enroule autour de son épaule, et en utilise un autre pour nettoyer l'entaille sur son visage. Elle grimace – cette balle là n'est vraiment pas passée loin de le tuer. Une fois qu'elle en a terminé, elle fouille dans la trousse de soins et en ressort quelques cachets d'antibiotiques qu'elle lui tend avec une bouteille d'eau, et d'un simple regard lui conseille de ne pas discuter. « Il faudra continuer à nettoyer la plaie dans les prochains jour, mais ça devrait aller. » Elle s'en assurera, comme il s'est assuré que sa brûlure ne s'infecte pas. « La nuit va bientôt tomber, il risque de faire froid par ici. Mais je pense que faire un peu ce soir serait risqué, on ne sait jamais... Immortan est du genre acharné, tant que nous n'aurons pas mis une véritable distance entre lui et nous, il risque d'envoyer davantage de War Boys à notre recherche. Il est à ce point obsédé par l'idée d'obtenir des enfants bien portant... » Elle grimace. Pendant un moment, Jason a cru qu'elle était enceinte. Rien que l'idée lui donne envie de vomir. « Tu as tout de même perdu beaucoup de sang, il faut que tu reprennes des forces. » Elle le regarde un instant, avant d'aller chercher de quoi manger, et une paire de couvertures. Elle lui en tend une avant de s'enrouler dans la seconde, verse un peu d'eau dans un bol pour le chien et s'assoit par terre, contre la voiture. Quand le soleil se couche et que ses derniers rayons frappent le paysage, ce dernier devient presque... Beau. Moins rouge, moins agressif pour le regard. Poétique, d'une certaine façon. « Longue journée, pas vrai ? » Diana rit doucement, amusée par l'euphémisme de ses paroles. Longue et dure journée, mais ils s'en sont sortis en vie. Ils ont même gagné des vivres et plusieurs litres d'essence, si Jason n'avait pas été touché ils auraient pu dire s'en être bien tirés. Diana soupire doucement, et tourne le regard vers lui. « Si... Si j'accepte de bien vouloir te raconter mon histoire, finalement... Tu me raconteras la tienne ? »

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyJeu 27 Juil - 0:55


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Dans quel monde vivez-vous, pour que tu te sentes à ce point gêné d'être dénudé devant elle ? Comme si tes cicatrices allaient suffire à provoquer son dégoût. Un monde où les relations humaines ne tiennent plus à grand chose. Où trouver du réconfort est devenu aussi difficile que de trouver de la nourriture, et la peur de le perdre terriblement palpable. Mais Diana parvient à apaiser tes craintes infondées. Elle se fiche de tout ça. Ce n'est pas ce qu'elle voit. Oui, ta peau est abîmée, écorchée, mais à ses yeux, ce sont de multiples preuves que tu es parvenu à rester en vie, à survivre. T'es touché, souris timidement, et te sens presque bête d'avoir eu honte de ton corps. Tu t'es soucié de son opinion plus que tu ne l'aurais dû. Et cette étrange sentiment, celui d'inconsciemment chercher à lui plaire, est perturbant. Rapidement, Diana parvient à désinfecter, recoudre et bander ta blessure, comme si elle avait fait ça toute sa vie. « Merci. » Ce n'est pas assez, mais que dire de plus ? Tu avales les cachets qu'elle te tend, et remets aussitôt ton tshirt. Plus par crainte du froid une fois la nuit tombée, que de lui laisser la vue de tes cicatrices. Tu n'as plus rien à lui cacher. Une fois rhabillé et ta veste sur le dos, tu observes le paysage, et acquiesce à toutes ses craintes. On n'est jamais seul très longtemps par ici. Et faire un feu attirerait ces ordures comme des papillon vers les flammes. « Ne prenons pas de risques. On va camper sur place. » Tu n'es plus en état de te battre, il te faut ménager ton épaule. Votre position doit rester secrète, coûte que coûte. Qu'importe si la nuit est froide. La détermination d'Immortan ne faiblit malheureusement pas. Et ce que vous avez traversé aujourd'hui n'est que le commencement. Vous allez croiser d'autres War Boys, et à nouveau, il vous faudra être stratégique pour les exterminer un à un avant qu'ils n'atteignent leur but. Ramener Diana à son bourreau. Toi en vie, ça n'arrivera pas. Tu la regardes, sans rien dire. C'est suffisant. La voir ainsi prendre ses aises, ça te réchauffe le cœur. C'est comme une routine, une douce sensation de vie presque normale. Où l'on parle, l'on rit, mange ensemble, partage chaque moment avec l'autre. Il est beau ce coucher de soleil. Rarement tu prends le temps de le contempler. Mais avec Diana, tout semble prendre un autre sens. Tu fais de même, et t'enroules dans la couverture avant de t'assoir à ses côtés. Qui pourrait croire que vous étiez à deux doigts de mourir une heure auparavant. Ou pire, à deux doigts d'être livré à Immortan. « Longue journée. » Elles le sont toutes. Et incertaines. « Mais qu'elle se termine ainsi la rend moins difficile. » Tu tournes ta tête et lui sourit. Vous êtes pas si mal, pas vrai ? Ce rapprochement favorise les confidences. Et c'est exactement ce qu'elle est sur le point de faire. Durant toute cette semaine, tu n'as pas posé une seule question sur son passé. Parce que tu n'en avais pas le droit. Ce n'était pas à toi de demander, c'était à elle de te le proposer. Et il semblerait qu'elle soit enfin prête. Sans aucune hésitation, tu hoches de la tête en guise de réponse. « Mais attends, si on fait ça, il va nous falloir un ptit remontant. » Tu te relèves, le temps d'aller chercher une bouteille de rhum dans le coffre de la voiture, et te rassois auprès d'elle. Tu sais déjà qu'elle ne va pas être facile à entendre. Ni à raconter. L'alcool va rendre les choses plus supportables, pour vous deux, et vous réchauffer un peu par la même occasion. Tu retires le bouchon, et en bois les premières gorgées. Ça te brûle la gorge, mais la sensation n'est pas désagréable. Au contraire. Tu lui tends à son tour la bouteille, pour qu'elle puisse trouver la force de se lancer. « Avant que tu commences, il faut que tu saches une chose. » Tu te mords la lèvres inférieure, ne sachant comment lui dire sans passer pour un monstre sans cœur. « Je n'arriverais pas à justement m'attrister de tout ce que tu as traversé. Parce que sans ça, je ne t'aurais pas rencontré. »  Et c'est bien l'une des meilleures choses qui te soit arrivée dans cette putain de vie. La soirée confidences vient officiellement de débuter.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyJeu 27 Juil - 23:17

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Les dernières personnes avec lesquelles Diana a eu une relation significative sont mortes. Les autres ont tenté d'abuser d'elle d'une manière ou d'une autre, et il y a bien sûr eu la perversité d'Immortan. Jason est différent. Sous sa carapace et son apparente dureté, il est plus humain que toutes les personnes qu'elle a pu croiser au cours des derniers mois. Elle peut très bien se débrouiller seule, mais il fait attention à elle, il la protège, sans rien demander un retour, pas même un merci. Comment ne pas s'attacher à un homme qui est la preuve vivante que l'humanité n'a pas été réduite à la sauvagerie la plus primaire ? Elle aura beau faire et dire n'importe quoi, Diana est comme le reste des êtres humains, une créature sociable, elle a besoin de contacts positifs pour ne pas perdre l'esprit et l'envie de vivre. « Un remontant ? » De l'alcool. Elle le laisse aller chercher une bouteille dans le coffre de la voiture, et quand il lui la lui tend elle grimace avant d'avaler une gorgée. Le rhum lui brûle la gorge, elle fronce les narines, peu habituée à cette sensation qu'elle apprécie d'ailleurs peu. Mais elle oublie vite le rhum quand Jason lui confie qu'il ne sera peut-être pas capable de s'apitoyer sur son histoire – ce qu'elle ne lui demande d'ailleurs pas – parce que tous les drames de sa vie l'ont conduite jusqu'à lui. Pendant une poignée de secondes, Diana l'observe sans trop savoir quoi penser de cette confidence. S'offusquer, être flattée ? Elle passe d'une émotion à l'autre, incertaine. Puis finalement elle soupire, et tente un sourire. « Appelons cela un mal pour un bien. » Beaucoup de mal, pour un petit peu de bien. Elle lui rend la bouteille et resserre la couverture autour d'elle avant de ramener ses jambes contre sa poitrine. « Je ne sais pas vraiment par où commencer... Par le début, je suppose ? » Un petit rire lui échappe ; l'exercice est plus compliqué qu'elle ne l'aurait cru. Avant Jason, elle n'a jamais eu à raconter son histoire à quiconque. « Bon... J'ai vingt-huit ans. Et il y a encore moins de six mois, j'aurais pu te dire que ma vie n'était pas si terrible que cela. J'étais même... Chanceuse, je crois. » Oui, c'est le mot. Et c'est ce qui rend le présent si difficile. Les souvenirs heureux d'une vie révolue. « Après la grande guerre, ma mère et ma tante ont formé une petite communauté, où il n'y avait que des femmes. C'est très cliché, mais elles avaient vite compris que les hommes qui avaient survécu étaient probablement les pires, ceux prêts à n'importe quoi pour survivre. Tu en a peut-être entendu parler, nous tenions un simulacre de ville, à une centaine de kilomètres de la Citadelle. » Son chez elle avait eu la réputation d'un Eldorado pour beaucoup. Un paradis pour d'autres. De l'eau, de la verdure... Et des femmes. « Ma mère avait passé un marché avec Immortan. La moitié de nos récoltes annuelles en échange de la paix. Nous avons cru que l'accord tiendrait, vraiment... » Diana secoue doucement la tête, elle se sent presque stupide. Ont-elles été naïves ? Non, elles savaient bien qu'Immortan finirait par trahir leur confiance. Ce qu'elles ignoraient, en revanche, c'était qu'il serait prêt à presque toutes les massacrer. « Quand il est venu, avec son armée de War Boys, et toutes ses armes... Nous ne pouvions rien faire. Celles qui ont refusé de se rendre ont été tuées, les autres réduites en esclavage et moi... Moi, j'étais le trophée. Il a juré à ma mère et à ma tante qu'il me ferait porter ses enfants, de gré ou de force, avant de les... Avant de les... » Furieusement, elle essuie les larmes qui roulent sur ses joues. « J'ai décidé qu'il n'en était pas question, pas une seule seconde. J'ai refusé d'adresser la parole à quiconque, hormis pour leur cracher des insanités au visage. Tu sais, il donne des petits noms à ses épouses... Comme si nous étions ses animaux de compagnie. Il y en avait trois autres avec moi. Brynja la Fragile, une gamine de seize ans, complètement brisée, et deux autres un peu plus âgées que moi, Sorcha la Curieuse, et June la... la... Je ne sais plus. Peu importe. Ignoble, pas vrai ? » Il y a tellement de détails qu'elle lui épargne. Le marquage au fer rouge. Les humiliations. La fausse générosité. L'enfermement. « J'étais son Amazone. Je peux te dire que j'ai fait honneur au sobriquet. Je n'ai pas... Je ne l'ai pas laissé... Je ne l'ai pas laissé arriver à ses fins. Je me suis toujours débattue comme une furie, j'ai cogné, griffé, mordu... Une fois, je lui ai même arraché l'appareil qui l'aide à respirer. Il était furieux, il me l'a fait payer, mais ça valait le coup. » Elle affiche un petit sourire victorieux, fière de l'avoir mis hors de lui au point qu'il renonce à la violer pour mieux la frapper. Une victoire pour elle. « Je n'avais pas vraiment prévu de m'échapper. J'étais partie pour me jeter du haut de la falaise, ça l'aurait mis hors de lui. Et puis j'ai entrevu une porte de sortie... Et la suite, tu la connais. Fin de l'histoire. » Oh oui, elle aimerait que ce soit la fin de l'histoire. Qu'elle puisse mettre tout cela de côté, oublier ces semaines cauchemardesques, la violence, la perversion, le massacre des siens. Elle aimerait, mais à chaque fois qu'elle ferme les yeux, le film se rejoue sur sur ses paupières. Impossible d'y échapper. Même à des dizaines de kilomètres de lui, elle sent encore la présence d'Immortan, ses mains sur son corps, son souffle chaud sur sa peau. Il n'est pas arrivé à ses fins, mais il en a assez fait. Diana hésite, puis elle pose sa tête contre l'épaule intacte de Jason et s'accroche à son bras. Un contact humain. Un contact rassurant.

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Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : dark paradise (jason) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 28 Juil - 17:21


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

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Ta confession provoque un léger malaise. Elle ignore comment réagir, et tu regrettes presque instantanément de lui avoir fait part de ton ressenti. Pour oublier ce que tu apparentes à un échec, tu portes à nouveau la bouteille à tes lèvres, et en bois plusieurs gorgées. Rapidement, dès lors qu'elle commence à te conter son histoire, tu comprends qu'elle faisait partie de cette fameuse cité de femmes. Tu en as beaucoup entendu parlé, comme du seul paradis de ce désert anarchique. Une société matriarcale, avec de la ressource et des vivres continuels. Mais surtout une humanité préservée. Ce que tu ignorais en revanche, c'est que cette communauté a été décimée par Immortan. Le dégoût qui s'empare de toi, à l'évocation de ce monstre, te provoque plusieurs frissons, malgré la chaleur de la couverture autour de tes épaules. Elle a perdu sa famille. Sa maison. Ses amis. Sa liberté. Tout. Au nom de quoi ? De la cruauté et de la perversion d'un seul homme. Tu t'étais juré de ne pas interférer dans les affaires d'Immortan, mais avec ce qu'elle te raconte, t'es si proche de changer d'avis. Mission suicide ou non, le monde se porterait bien mieux sans ce démon qui ose marcher parmi vous, prétendant être des votes. Peut-être est-ce cela, le rôle que tu dois accomplir sur cette foutue terre. Venger ceux qui ne le peuvent plus. Pour avoir assisté à plusieurs scènes de massacre, celle que te décrit Diana se dessine aisément dans ton esprit. Tu entends les cris, les coups de feu. Le chaos. Le désespoir. Mais il t'est plus difficile d'imaginer l'enfer qu'elle a ensuite traversé. Être l'esclave d'un tyran, qui force son passage jusqu'à elle, pour pouvoir la féconder, comme si elle ne représentait rien de plus qu'un objet. La sensation de n'être qu'un bout de chair. De perdre son identité. Des femmes qui deviennent des adjectifs. Des surnoms immondes, auxquels elle n'a pas échappé. Que peux-tu dire ? Il n'y a aucun mot qui pourrait exprimer l'horreur que tu ressens à l'écoute de cette histoire. De ce cauchemar éveillé. Ce n'est pas humain. Ce fou dangereux n'est pas un homme. C'est une bête enragée qu'il faut abattre. Non sans l'avoir fait souffrir auparavant. Car certains ne méritent pas de mort douce. Tu vois ses larmes, mais tu fais mine du contraire, pour ne pas qu'elle se sente mal à l'aise. Ici, se montrer vulnérable est une preuve de faiblesse. Pas à tes yeux. Pour toi, Diana est la femme la plus courageuse qu'il t'ait été donné de rencontrer. Elle n'a jamais renoncé à son honneur et à sa dignité. Elle s'est battue pour survivre, pour ne pas devenir ce qu'il voulait faire d'elle. Et c'est une victoire. Malgré les tortures, c'est une victoire dont elle peut être fière. Quand elle pose sa tête contre ton épaule, tu sursautes presque, pris de court par cette marque d'affection inattendue. Mais c'est très naturellement, et sans hésiter, que tu soulèves ton bras pour le passer autour d'elle. Doucement, tu la serres contre toi. Parfois, un geste n'est-il pas plus éloquent qu'un mot ? « Je ne sais pas trop quoi te dire, si ce n'est qu'elles seraient toutes fières de la survivante que tu es devenue. Ne cesse jamais de te battre. Jamais. » Triste histoire. Horrible histoire. Elles le sont malheureusement toutes. « J'ignore qui est mon père. Comme beaucoup. » La femme est un morceau de viande dont le consentement est obsolète. Ta mère n'a jamais eu de relation. Mais elle a rencontré beaucoup d'hommes malintentionnés. Lequel est ton père ? Impossible à dire. « J'ai vingt-cinq ans aujourd'hui. J'en avais douze quand ma mère a été kidnappée par un gang. Elle était partie nous chercher de l'eau, à ma sœur et moi, et je ne l'ai jamais revu depuis. » Immortan n'est pas le seul danger de ce désert. Ils sont nombreux à vouloir le pouvoir, et imposer leur domination. Tu doutes beaucoup qu'elle soit encore en vie. Et tu préférerais même qu'elle ne le soit pas. Morte, plutôt que de subir mille et un calvaires. « J'ai survécu toutes ces années avec ma sœur. On s'en sortait bien. Jusqu'à ce qu'on s'attaque aux mauvaises personnes. Ici, c'est tuer ou être tué. On a commis cette erreur, et on en a payé le prix. Elle, de sa vie. Non sans avoir été humiliée avant. Sous mes yeux. Sans que je ne puisse rien faire. Quand ils me l'ont rendu, elle était à l'agonie, à deux doigts de partir. Ses derniers mots ont été cette promesse qu'elle m'a faite tenir, de ne jamais oublier qui je suis. Et de me battre pour le rester. » Elle te manque. Horriblement.  C'était il y a deux ans, la blessure est encore fraiche. « J'ai échoué à sauver les gens que j'aime. Je n'ai pas pu les protéger. » Peut-être est-ce pour cette raison, que tu t'obstines à protéger Diana. Pour réparer tes erreurs. Racheter tes fautes. Et enfin réussir là où tu as sans cesse échoué. « Leur chef s'appelle Humungus. Et il va mourir. Tout comme Immortan. » Le règne de la terreur va prendre fin. Tu vas t'en assurer.
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 28 Juil - 19:57

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JASON & DIANA
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Personne ne peut plus se vanter d'avoir eu une vie sans heurts. Le monde ne fonctionne plus ainsi, la loi de la jungle prédomine. Tuer ou être tué, manger ou être mangé, conquérir ou courber l'échine, s'incliner ou mourir. Les gens comme eux, prêts à lutter pour leur liberté et pour ne pas sombrer dans la sauvagerie sont de plus en plus rares. Diana a eu un terrible aperçu des restants de l'humanité en passant des semaines dans la Citadelle d'Immortan. Des centaines de personnes réduites à l'état de déchets humains, des enfants exploités, des femmes traitées comme des esclaves ou des mères porteuses... Une hiérarchie soigneusement étudiée, la tyrannie d'Immortan ne laisse pas de place au hasard. Mais ce n'était pas comme ça chez elle... C'était différent. La bonté de cœur prédominait, et malgré l'absence d'hommes dans leur société, jamais sa mère n'avait refusé un peu d'eau ou de nourriture à un voyageur passager. Elle était bonne, trop pour pouvoir lutter contre la menace qu'était Immortan. Mais elle est morte dignement, en n'oubliant pas de lui cracher au visage en lui assurant que jamais il ne parviendrait à venir à bout de l'esprit guerrier de sa fille. Elle a eu raison, Diana ne s'est pas laissée faire. Elle a lutté, de toutes ses forces, pour préserver sa dignité. Être vivante et libre, loin de lui, avec un homme avec lequel elle a choisi de rester, c'est la pire des insultes qu'elle pourrait lui faire. Elle presse doucement le bras de Jason, comme pour le rassurer, lorsqu'il entame à son tour son récit. Contrairement à elle, il n'a jamais eu la chance d'avoir un toit sur la tête, un abri ou vivre. Et très jeune, trop jeune, il s'est retrouvé seul à devoir s'occuper de sa sœur. Une sœur absente, morte, elle lui a été arrachée de la pire des façons. Diana fronce les sourcils et grimace, horrifiée par son histoire, furieuse de constater une fois de plus que les hommes peuvent être à ce point mauvais. Elle ne comparera pas ces individus à des animaux, parce qu'aucun animal n'est animé de mauvaises intentions. Ils ne torturent pas leurs semblables, ne les massacrent pas, ne cherchent pas à imposer une société tyrannique. Les hommes ne sont pas des animaux, parce que les animaux ne sont pas fondamentalement mauvais. « Jason, ce n'est pas... Ce n'est pas de ta faute. Tu n'as pas échoué... Tu n'as pas échoué. » Elle se redresse pour le regarder. Face à une horde de tueurs, un seul homme ne peut rien. « Tu as fait de ton mieux pour la sauver, comme tu fais de ton mieux pour me protéger. Je n'en doute pas. Tu as failli mourir pour me protéger, aujourd'hui. Je n'ai pas rencontré beaucoup de personnes prêtes à se sacrifier sans réfléchir pour quelqu'un d'autre. Ça fait de toi quelqu'un d'exceptionnel, Jason. » Immortan, Humungus, deux tyrans qui sont arrivés au sommet en piétinant les autres. « Tu veux les tuer ? » L'inquiétude prend place sur son visage. C'est une entreprise risquée, pour ne pas dire suicidaire. De la folie, purement et simplement. « Moi aussi, je veux voir ces pourritures mortes, plus que n'importe quoi d'autre... Mais j'ai vu de quoi Immortan est capable, de très près. Il a une armée de War Boys prêts à mourir pour lui, des véhicules qui ressemblent à des machines de guerre et tellement d'armes... Je ne dis pas que ce n'est pas faisable, juste... Terriblement dangereux et... Je ne suis pas prête à y retourner. Pas déjà. S'il te plaît. » Elle a besoin de réapprendre à vivre. Besoin de se réhabituer à la liberté. Oublier les contacts forcés, la violence, les humiliations. Avec Jason, cela semble presque facile. Elle se sent bien avec lui, rassurée. « Merci, Jason. Merci pour tout. » Elle se rapproche, et dépose un simple baiser sur sa joue. Ce n'est pas grand chose, mais c'est tout ce qu'elle a à lui offrir.

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptyVen 28 Juil - 22:23


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Pas ta faute ? A qui alors ? Ton rôle était de les protéger, toutes les deux. Vous deviez vous soutenir, et ensemble être plus fort. Mais ça n'a pas suffit. Tu n'as pas suffit. L'une, tu ne la reverras jamais, et l'autre est morte dans tes bras. Les deux seules personnes qui comptaient pour toi ne sont plus de ce monde. Tu refuses que la même chose arrive à Diana, tu ne le permettras pas. Si sa route a croisé la tienne, c'est pour une raison bien précise. C'est ta chance. La seule que tu auras. Comme une seconde vie. Tu tournes la tête vers elle, apprécie le réconfort qu'elle veut t'offrir, mais sans vraiment y croire. Peut-être que tu es excusable pour ta mère, trop jeune, pas assez dégourdi, qu'importe les raisons, tu n'aurais jamais fait le poids face à eux et tu serais mort toi aussi. Mais ta sœur … Ta sœur tu la vois encore dans tes cauchemars. Tu étais déjà un homme, imposant, combattif. Ils étaient nombreux, oui, mais tu aurais dû essayer plus. Faire plus. Quitte à en mourir toi aussi. Ils l'ont violé et torturé, sans que tu ne puisses la sauver. S'il venait arriver la même chose à Diana, tu ne te le pardonnerais jamais. C'est bien pour cette raison, que désormais, tu risqueras tout ce que tu possèdes pour qu'elle reste sauve. « Je n'ai rien d'exceptionnel, Diana. » Contrairement à elle. A ce courage dont elle a su faire preuve pour se sortir des griffes d'Immortan. Pour s'être battue, malgré les coups, malgré toute cette douleur, malgré l’humiliation. Peut-être le seras-tu, quand tu l'auras complètement libérée de ses entraves. De ces chaines invisibles qu'elle traine à ses chevilles. Elle n'a pas oublié son bourreau, il a toujours de l'influence sur elle, et il en aura tant qu'il sera toujours en vie. C'est drôle, parce que cet acte en sauverait des milliers. Des milliers libérés, mais si tu t'y engages, c'est pour une seule personne. Une seule et unique personne. Celle qui se trouve à tes côtés. Tu te doutais qu'elle n'approuverait pas. Et tu as parfaitement conscience de la folie de l'acte. Toute cette armée, contre un seul homme. Quelles sont tes chances de t'en sortir ? Ridiculement mince. Tu ressens son inquiétude, et un sourire triste nait à la commissures de tes lèvres. Elle n'est pas prête à y retourner. Evidemment. Mais il n'a jamais été question qu'elle y retourne. « Je ne te demanderais jamais de m'accompagner, Diana. Tu ne remettras pas les pieds dans cet endroit. Ni demain, ni dans dix ans. » Si tu fais ce choix, celui de la folie, elle ne viendra  pas avec toi. C'est seul que tu te rendras à la Citadelle, seul que tu affronteras Immortan et son armée. Son s'il te plait t'arrache le cœur. Parce qu'il signifie beaucoup de choses. Des choses terriblement humaines. Elle ne veut pas que tu partes. Elle ne veut pas te laisser non plus. Elle ne veut tout simplement pas te perdre. Quand elle t'embrasse sur la joue, c'est comme une piqure de bonheur. Une affection spontanée, sincère. Tu te tournes vers elle, de façon à bien pouvoir la regarder, détailler la couleur de ses yeux, malgré l'obscurité qui s'étend. « Sais-tu pourquoi je veux le tuer ? » Tes doigts viennent caresser sa joue, ils frôlent sa peau d'une douceur exacerbée. Pour qu'elle s'habitue à ce contact. Pour qu'elle y prenne même goût. Lui prouver que se toucher peut aussi être agréable, et pas que synonyme de dégoût ou de torture. « Je veux le tuer pour que tu n'aies plus à vivre dans la peur. » Celle qui l'a envahie quand elle a vu les War Boys s'approcher. Et qui refera surface à la prochaine menace d'Immortan. Sans lui, elle n'aurait plus à craindre qui que ce soit. C'est dangereux ce que tu fais, rapprocher ton visage du sien pour mieux détailler ses iris. Te perdre ainsi dans son regard, incapable d'avancer ou de reculer. Tu ne veux pas la faire fuir, alors c'est contre toi-même que tu luttes. Pour ne pas commettre une erreur que tu pourrais regretter. « Est-ce que t'as peur ? » Pas d'Immortan. Là. Maintenant. Avec toi. Si proche. Est-ce qu'elle te fait confiance ?
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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptySam 29 Juil - 0:34

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Toute petite, Diana a appris à avoir peur des hommes. À se méfier d'eux, à douter de leur parole, à lire leurs intentions dans leur comportement. En faire des sujets d'étude, pour ne pas devenir leurs victimes. Triste réalité, triste habitude, mais qui lui a sauvé la vie plus d'une fois. Son tempérament l'a aidée à lutter, parce que les femmes qui l'ont élevée se sont assurées qu'elle aurait toutes les armes en mains pour se défendre. Sans leurs enseignements, elle n'aurait pas été capable de résister à Immortan, elle n'aurait pas su comment lutter. Elle n'aurait pas su non plus que Jason est sincère avec elle. Et c'est perturbant, parce qu'il est le premier homme qu'elle rencontre qui n'attend rien d'elle, qui ne veut que la protéger et la préserver de la laideur du monde. Comme ça, gratuitement, alors qu'ils se connaissent à peine. Il a déjà manqué de mourir deux fois pour elle, et aujourd'hui a failli être celle de trop, comme en témoigne l'écorchure sur sa joue et le tissu rougi de son t-shirt. Il aurait pu mourir pour elle, et il ne semble même pas accorder de l'importance à ce fait. Comme si c'était la chose la plus naturelle à faire. « Quoi ? Tu veux t'introduire dans la Citadelle, te faufiler entre tous les gardes armés d'Immortan et aller le tuer... Seul ? » Diana ne sait pas si elle doit être impressionnée par son courage, ou s'inquiéter de son inconscience. Leurs regards se croisent, s'accrochent. Une drôle de sensation, jusque là encore inconnue, la fait frissonner. Elle secoue doucement la tête et réprime un mouvement de recul purement instinctif lorsqu'il caresse sa joue. Non, elle ne sait pas pourquoi l'envie de tuer Immortan l'obsède tout à coup. Sa réponse l'étonne finalement à peine. Après ce qu'ils viennent de traverser, c'est presque logique. Tuer Immortan pour qu'elle ne vive plus dans la peur d'un jour retomber entre ses griffes. Pour la protéger, encore. « Jason, je ne suis pas ta responsabilité. Ce n'est pas... Tu n'est pas obligé de me protéger. Tu n'est pas obligé. » Elle est touchée par sa volonté de la protéger. Mais elle ne veut pas être un fardeau, et veiller sur elle ne devrait être une sorte de mission divine parce qu'elle a croisé sa route par hasard. C'était le hasard, n'est-ce pas ? La vérité, c'est qu'elle refuse de le voir se mettre en danger inutilement pour elle. Ils peuvent aller loin, très loin de la Citadelle, et ne plus jamais avoir à songer à Immortan et à ses semblables. Rien qu'elle et lui, rien qu'eux. Elle pose sa main contre la sienne pour le retenir, prolonger ce contact si doux qui lui est pratiquement inconnu. Il l'est, même. Aucun homme ne l'a jamais touchée de cette façon. Tendrement, sans violence ni volonté de la soumettre à son autorité. « J'ai peur de beaucoup de choses. Mais je n'ai pas peur de toi. » C'est ce qu'il lui demande, n'est-ce pas ? Si elle a peur de lui, de ce qu'il est et représente. Si elle a confiance en lui. Si ce n'était pas le cas, elle ne serait pas aussi proche de lui, elle ne le laisserait pas la toucher ainsi. C'est déroutant, ce contraste avec ce qu'elle a connu jusque là. Cela éveille son intérêt, sa curiosité. « Je n'ai pas peur de toi. » Elle se répète, pour se rassurer, pour le rassurer. Et elle se rapproche un peu plus, très peu sûre d'elle. Elle n'a jamais fait ce genre de chose, pas volontairement en tout cas, son consentement ayant toujours été bafoué. Du bout des doigts elle effleure sa joue, ses lèvres. Elle n'a pas peur de lui. Mais un millier d'autres choses l'effraient, à commencer par les battements affolés de son cœur.

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MessageSujet: Re: dark paradise (jason)   dark paradise (jason) EmptySam 29 Juil - 12:47


Diana & Jason (Mad Max alternative universe)

Where must we go, we who wander this wasteland, in search for our better selves.


Oui, c'est de la folie que de vouloir se faufiler dans la Citadelle pour tuer Immortan. Mais il suffit de le faire tomber lui pour que le reste s'écroule. Un seul homme. Si tu parviens à duper tout le monde et à pénétrer son camp, finalement, il ne s'agira que d'un face à face. Et que peut-il contre toi ? Rien. Il n'a aucune chance de l'emporter. Pas dans son état. Pas quand tu es à ce point déterminé à le voir mort. Un domino à faire tomber pour que les autres suivent. Un château de cartes balayé par le vent.  Tu crois fermement en tes chances de réussir, mais tu n'en veux pas à Diana d'en douter. Tu sais qu'elle se sentirait responsable si quelque chose venait à t'arriver. Puisque c'est uniquement pour elle que tu veux le faire. La libérer de sa prison. Massacrer celui qui a détruit sa vie. Ce n'est pas du suicide. Tu comptes bien revenir, auprès d'elle. C'est d'ailleurs probablement la seule chose qui te donnera la force d'avancer et d'atteindre ton objectif. Te dire qu'ensuite, vous pourriez avoir une vie plus sereine. Ensemble. C'est insensé, mais t'en as envie. T'aimerais qu'elle reste avec toi, aussi longtemps que possible. Ça ne fait qu'une semaine que vous roulez côte à côte, mais tu t'es déjà habitué à sa présence. A ses petits sourires que tu vois de temps en temps. Rares, mais d'autant plus précieux. Au réconfort que vous vous apportez mutuellement. A votre prévenance quand l'autre est blessé. Toutes ces choses que tu avez oublié. Et d'autres que tu n'avais encore jamais ressenti. C'est terrifiant. Ton cœur qui s'emballe n'est pas dû à l'adrénaline, c'est elle. « Je ne te vois pas comme ma responsabilité. Je ne te vois pas comme ça. » Alors que représente t-elle pour toi ? Plus que tu ne veux bien te l'admettre à toi-même. Plus que tu ne peux te l'autoriser dans ce monde. Où aimer revient à se condamner à souffrir. Pourtant, c'est dans une toute autre direction que vous vous dirigez. La plus dangereuse, la plus casse-gueule. Mais la plus séduisante. Sa main se pose sur la tienne, pour t'empêcher de cesser tes caresses. T'aimerais pouvoir lui donner plus, t'en crève d'envie. Tu crains seulement que ce ne soit trop. Trop tôt. Et qu'après ça, faire marche arrière soit impossible. Il y a tellement de raisons qui t'incitent à en rester là, mais t'en es incapable. Ses doigts frôlent tes lèvres, elle se rapproche un peu plus. Comme une approbation. Ne t'en voudra t-elle pas, si tu tentes quoi que ce soit après t'avoir raconté son histoire ? T'es parfaitement conscient de ses traumatismes, de son rapport aux hommes, du dégoût qu'ils font naitre chez elle. Elle ne leur fait pas confiance. « Diana ... » Tu murmures son prénom. C'est à la fois un avertissement, pour la prévenir que là où vous vous engagez il sera difficile de reculer, et aussi une incitation à céder. Un paradoxe. Elle n'a pas peur de toi. Elle ne craint rien. Vos lèvres sont désormais si proches qu'elles pourraient presque se toucher. « Ferme les yeux. Laisse-moi te guider. » Et de ta main qui glisse sur son cou, en prenant soin d'éviter sa brûlure, tu brises les derniers centimètres qui vous sépare. Tu l'embrasses, d'abord tendrement, presque chastement. Un baiser pour la mettre en confiance, pour lui montrer que tu ne lui veux aucun mal, et qu'elle a toujours la possibilité de se reculer si ça ne lui plait pas. La pression que tu exerces est minime. Tu ne veux surtout pas qu'elle se sente emprisonné. Quand tu te recules, en maintenant cette proximité, tu t'assures qu'elle ne se sente pas mal à l'aise. « Lâche prise, tu ne risques rien avec moi. » Tu retentes l'expérience. Avec cette même douceur, mais en lui laissant cette fois le temps de se laisser aller contre toi elle aussi. De mener la danse si elle s'y sent prête. Toi, tu crains d'être déjà accro à cette sensation de vos lèvres qui se cherchent. Quand tu l'embrasses, il y a un millier d'émotion qui éclatent. Le baiser a duré un peu plus longtemps quand tu recules à nouveau. Est-ce assez ? Est-ce trop ? Ou va t-elle t'accorder de plus en plus de liberté ? C'est à elle de choisir. T'aimerais qu'elle se sente aussi bien que toi. Aussi bien que tu l'es quand t'es aussi proche d'elle.
AVENGEDINCHAINS
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