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 Une dette à rembourser [Oswald Cobblepot & Holly Robinson]

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Une dette à rembourser [Oswald Cobblepot & Holly Robinson] Empty
MessageSujet: Une dette à rembourser [Oswald Cobblepot & Holly Robinson]   Une dette à rembourser [Oswald Cobblepot & Holly Robinson] EmptyVen 24 Nov - 11:06

19 novembre 2017 (12:00)
Encore un nouveau jour.

Les fenêtres de la chambre d'Holly filtrent les rayons d'un Soleil abondant, il est dans les alentours de dix heures et demi et elle commence à ouvrir les yeux avec difficulté. Elle a le crane endormit, les yeux rougis, le corps dans le coltare, les pensées en vrac. Elle cherche à se rappeler ce qu'elle doit faire aujourd'hui en plongeant son regard dans son téléphone et elle constate alors qu'il est précisément dix heures quarante trois.

Elle passe une main sur ses yeux, amère quant à l'idée de devoir se lever. Il est trop tôt et elle a passé la nuit à occuper ses pensées avec toutes sortes d'histoires. Mais elle doit s'y résoudre : il se fait tard et elle a des choses à faire en ce jour. Le Pingouin est l'une de ces choses.

Alors elle commence à se lever mais un brin trop rapidement : elle a le visage qui tourne, tourné face à sa fenêtre, et le râle d'une femme à demi-endormi fait se mêler images et bruits dans la tête d'Holly. Indéniablement, elle demeure toujours un peu stone.
Elle se souvient qu'hier elle a fumée pendant une durée tout à fait longue : ce n'est pas la pire des drogues mais elle et Emilia sont restées à veiller jusqu'à tard et elle n'a pas encore totalement attéri.

Emilia, c'est la femme qui a poussé ce râle. Elle se lève péniblement et vient embrasser votre junky préférée. Au sens propre, j'entends : elle passe ses bras autour de sa taille et chuchote à la rizière de sa nuque un
« Pourquoi tu te lèves, mon cœur ? ».

- J'ai des trucs à faire, Emilia. Faut que je me bouge si je veux pas être en retard.

Elle a la voix poussive du réveil et  embrasse celle qui a partagé sa weed et son lit cette nuit. C'est un baiser, cette fois, rapide et sur la commissure des lèvres de celle qui l'a appelée « Mon coeur ». Drôle de surnom pour celle qu'Holly considère comme un comble l'amour, une personne a appelé quand elle se sent seule et qu'elle veut s'étendre sur des bras aimants et gorgés de sensuelles tendresses.

- Reste avec moi, au moins la prochaine heure, s'il te plaît. Je suis à peu près sûr qu'il y a moyen de faire quelque chose de plus intéressant que ce que tu as prévu..., susurre-t-elle à l'oreille de son amante qui répond d'un râle approbatif. Alors cette dernière commence à l'amener avec elle entre les draps avant qu'Holly ne s'en ravise de façon abrupte.

- Non, non non chérie, t'es pas assez douée pour que ce soit plus intéressant, j'dois des thunes à quelqu'un et il va me tuer si je vais pas le voir.

----

Midi, à l'Iceberg Lounge : apporte les 2000 balles que tu dois à Oswald Cobblepot.
N'oublies pas.

Dans quel genre de merdier je me suis encore fourrée ? Je suis en train d'arpenter l'un des quartiers riches de Gotham City avec la trouille de ne pas trouver de quoi rembourser le Pingouin avant midi et la seule chose à laquelle je pense, c'est de détrousser quelqu'un. L'avantage avec le Iceberg Lounge, c'est qu'il est situé dans un de ces fameux quartiers huppés de la ville mais le désavantage, c'est qu'il entre dans la juridiction de Cobblepot. Si je vole de l'argent à l'un de ses habitants, comment puis-je savoir qu'il ne le prendrais pas comme une provocation ?

Alors je marche, la tête enfumée par la pression que ce sms vient de m'apporter. Maudit dealer...
Parce que oui, vous vous doutez bien que lorsque je me met dans la merde, c'est forcément une histoire de drogues. J'en avais besoin, c'était il y a deux semaines et j'avais plus rien – de telle sorte que mes pensées s'étaient mues en maux et que mon humeur en était devenue d'une irascibilité rare. Alors je m'étais ruée vers mon dealer habituel qui avait accepté de me faire crédit. Un crédit assez conséquent que je m'étais empressée d'accepter en lui promettant de lui filer la somme avant la fin du mois. Mais ce moment approchait et je n'avais toujours pas recouvert l'intégralité de la dette malgré les quelques centaines de balles qu'avait accepté de me passer Selina.

Elle n'était pas au courant de mes problèmes d'argents, je n'avais fait que lui dire que j'en avais besoin pour payer le loyer de mon appart', que j'avais un mois de retard déjà et que je devais régler ça le plus rapidement possible, refusant de lui parler de mes soucis avec l'un des plus importants parrains de la pègre de Gotham. Parce qu'évidemment, mon dealer bosse pour le Pingouin.

Il est onze heure et demi, la rue est pratiquement déserte et n'y marche que deux trois personnes en costume, prêt à aller à un déjeuner de travail quelconque. Je dois prendre une décision rapidement : soit je me débrouille pour voler l'argent dont j'ai besoin, soit j'accepte d'aller voir le Pingouin sans une thune. Et j'avais beau être sous la protection de Catwoman, parfois cet argument n'était pas suffisant pour me laisser hors d'atteinte, alors il me fallait trouver quelque chose.

J'ai quitté Emilia dans cette optique, me disant qu'il allait être fort probable que je doive faire les poches d'un gars croisé dans la rue pour me sortir de ce pétrin. J'ai un sac à main où j'ai rangé une paire de bas, des talons mi-longs et un blaser pour faire bien lors de mon rendez-vous à l'Iceberg Lounge, mais en attendant de les enfiler je porte une paire de basket, un short noir assez court et un haut légèrement décolleté faisant entrevoir... rien, en faites, je n'ai pas de seins, mais ça n'empêchait pas les hommes de me reluquer, en général.

Alors je m'approche de l'un des rares mecs à traverser la rue avec précipitation, l'important étant de ne pas être aussi importante que le rendez-vous qui l'attend. Selon la fréquence entre ses pas, je peux comprendre l'attention qu'il apporte à y arriver à l'heure, si ce n'est à l'avance. Je pose mes mains sur son torse et fais glisser avec sensualité la droite vers sa jambe.


- T'as du temps pour moi, le milliardaire ? Que je lui annonce avec un regard avide de sa chaire.

On est dans un quartier riche, la plupart des gens sont friqués ici : pas de là à être milliardaire bien entendu, c'était pour l’esbroufe que lui ai dit ça : de toute façon il n'irait pas à un rendez-vous à pied, s'il avait les moyens de payer un chauffeur. Quand une femme s'y ballade, elle y est en tailleur et pour des raisons professionnelles, alors quand une femme habillée de façon légère se comporte comme je l'ai fait, généralement on vous regarde interloqué d'une part, décontenancé et troublé puis on vous rejette, parce que vous n'avez soit pas le temps, soit pas la volonté de ne pas voir votre réputation entachée par ce qui semble être une prostitué.

Ce qu'il fait donc, il ne semble visiblement pas prêt à déroger à la règle.


- Je, désolé... Pas le temps, au revoir, dit-il avec confusion et gêne.

Alors je me tire, de toute manière quand on gêne un homme à l'extrême, il ne porte d'attention qu'à son image et à très peu de choses d'autres. Pendant qu'il s'en va, je regarde l'objet de ma rapine : un porte-feuille noir et très sobre, à l'intérieur une carte bancaire, une de fidélité et une autre d'adhésion à un club de Mahjong. Intéressant. Je fouille un peu plus loin et ne constate que la présence de deux billets de vingts et un de dix. Je n'irais pas loin avec cinquante balles, alors je jette le porte-feuille dans la poubelle la plus proche et j'engouffre le peu d'argent que j'ai pu lui prendre dans ma poche droite, n'ayant guère le temps de lui rendre son bien.

Vu la situation, je ne peux pas me réjouir du succès de mon vol à la tire. Je regarde l'heure qu'affiche mon portable : 11:47. Le temps est passé bien trop rapidement, j'ai trop longuement hésité à voler quelqu'un et me voilà avec une somme ridicule en poche que je n'oserais même pas proposer au Pingouin si ce n'est par moquerie. Alors je me précipite vers le premier café venu, je commande un café et me précipite aux toilettes. J'enfile mes bas, mon blaser, je change de chaussures pour des talons et je me retrouve à sortir de là avec la tête d'une femme d'affaire de second plan. Je paie ma consommation et me rend à l'Iceberg Lounge.

Codage par Libella sur Graphiorum
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