Jimmy Olsen - Everything is cool when you're part of a team

Mon nom est James Bartholomew Olsen. Et on peut clairement dire vu mon deuxième prénom que mes parents ne m’aimaient pas. Non. Je déconne. Pas de vieux cliché. Mes parents m’adoraient. Je suis né en 1989 et à l’époque, le monde était bien différent d’aujourd’hui. Il était… calme. Ou plus calme. À vous de voir. Mon père était un militaire, ma mère était marchande de journaux. Je ne me souviens pas de mon père. Il est mort alors que je n’avais que deux ans. Il était engagé dans la Guerre du Golfe et ça ne lui a visiblement pas réussi. Mon père était comme moi – plus loin dans l’histoire – un casse-cou prêt à tout pour faire son travail. Il aimait beaucoup la photographie aussi. C’est d’ailleurs la seule chose que ma mère a pu récupérer de l’armée américaine. Un appareil photo. Ainsi que l’habituel drapeau aux étoiles. Apparemment, il ne restait pas suffisamment de mon père pour que le rapatriement vaille le coup. Bref, c’est un cercueil vide que nous avons enterré. Et moi, je me retrouvais avec un appareil photo comme seul souvenir d’un père que je n’avais jamais connu. À la suite de la mort de mon père, ma mère a prit les rennes à la maison et m’a protégé comme le seul membre de sa famille qu’il lui restait : avec énormément de crainte et beaucoup d’amour. Sur ce plan, je n’aurais jamais à me plaindre. J’ai eu une mère aimante. J’aidais ma mère. J’allais livrer certains journaux pour elle. C’est à cette époque que j’ai découvert la beauté de Métropolis. Arpentant ses rues à la recherche d’aventures et d’informations.

L’école, en revanche, ce n’était pas pareil. Je m’ennuyais profondément. D’après ma mère, j’avais des années d’avance sur les autres. Pour moi, c’était juste que les sujets n’étaient pas suffisamment intéressant pour attirer mon attention. Dès le lycée, je commençais de sécher les cours et j’allais me rendre dans l’université locale pour assister à des lectures. Les cours de l’université étaient mieux. Mais pas fabuleux non plus. Bien évidemment, je ne lâchais mon appareil photo. Il me suivait partout. À 17 ans, j’avais déjà pris tout Métropolis en photo, en connaissant chaque recoin. Et c’est probablement cela qui m’a permis d’avoir ce stage au Daily Planet. Tous les jours, après les cours, je me rendais au journal. Bien évidemment, mon appareil restait au placard bien souvent, j’étais plutôt de corvée de photocopies ou de café. Mais tant pis, pour côtoyer mes légendes, je pouvais bien faire cela. Car oui, je travaillais à l’étage de Perry White. La légende Perry White. Il y avait également la fabuleuse Lois Lane et un tout nouveau que je ne connaissais pas à l’époque. Mais malgré tout, j’aimais cela. Progressivement, après avoir travaillé dur et insisté – et être devenu particulièrement agaçant – on m’accorda une chance en tant que photographe. Je commençais en bas de l’échelle mais je comptais bien la monter, rapidement. Et c’est ainsi que très tôt, je commençais le travail aux côtés de la magnifique Lois Lane. Sa manière de faire son travail me fascinait. Elle donnait tout. Elle allait au fond de son affaire. Quitte à mettre sa vie en jeu. Quitte à y passer.

Le monde changea lorsqu’il apparu, survolant Métropolis dans son costume rouge et bleu : Superman. Il était un super-héros et pas n’importe lequel, celui qui protégerait Métropolis coute que coute. Celui qui nous sauverait tous de nombreuses attaques, mésaventures et autre. Avec lui, Métropolis était une ville plus sûre. Bien plus sûre. Et bien évidemment, au Daily Planet, on s’agitait dans tous les sens. Qui réussirait à avoir la première interview de l’Homme d’Acier ? C’était un enjeu économique de taille. Et quiconque s’approcherait suffisamment de lui pour prendre une photo nette serait vu comme une légende. À force d’acharnement, Lois réussit à faire l’interview du héros. Il n’était pas humain comme nous, il venait d’une autre planète. Il était le meilleur. J’étais celui qui avait pris cette photo qui valait à l’article les louanges de tout le monde. Lois s’était fait un grand nom dans le monde du journalisme et je n’étais pas bien derrière. Enfin. C’est ainsi qu’une nouvelle équipe de choc se créa : Lois Lane, Clark Kent et Jimmy Olsen, à la recherche de l’information. Suite à de nombreuses mises en danger, Superman m’a offert une montre qui me permettait de le joindre partout. Un signal que lui seul pouvait entendre, où qu’il soit. Il s’avérait plutôt utile.

Mais les choses ne pouvaient être aussi simple. Deux évènements successifs changèrent de nouveau la face du monde. Le premier, plutôt d’une bonne manière. Un titan nous attaqua. Un être si puissant que même Superman ne pouvait le vaincre. Un homme à la force et à la puissance telle qu’il fallait que tous les héros de la Terre se réunissent pour l’abattre. C’est ainsi qu’apparu la Justice League. Une équipe des plus puissants héros. Qu’il s’agisse de l’Homme d’Acier, de la Chauve-Souris de Gotham, de la Guerrière Amazone, du Roi Atlante, de l’Homme le plus rapide du monde ou encore du Guerrier d’Emeraude, ils avaient tous fait équipe pour se battre contre la menace. Et j’en passe et des meilleurs. Cette équipe avait promis de nous protéger pour toujours et je suis persuadé qu’elle le fera. J’ai confiance en la Justice League. J’ai confiance. Je crois en eux.
Le deuxième évènement, lui, est toujours en cours. Une nouvelle invasion. Plus dangereuse, plus féroce que jamais. Une équipe entière s’attaquant à notre monde. Le Syndicat du Crime. Il s’agissait des exacts inverses de nos héros à nous. Des versions maléfiques visant le contrôle de tout. Il nous fallait les combattre mais ils étaient forts. C’est ainsi que leur leader, Ultraman, fit disparaître notre Soleil derrière la Lune, causant un raz-de-marée tel qu’il engloutit Métropolis, le Daily Planet avec. Mais ce n’est pas grave. Ma soif de vérité ne s’éteindra pas sous la peur de monstres tels que le syndicat du crime. Je suis sûr que Superman et la Justice League trouveront un moyen de les vaincre, de les envoyer dans une autre dimension, de les éradiquer. Le monde n’a pas besoin du Syndicat du Crime, il a besoin de la Justice League.

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