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 grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)

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MessageSujet: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyVen 15 Déc - 23:27

grief is the price we pay for love
diana & bruce & jason & alfred


Il y a comme un étrange pressentiment qui lui serre la gorge et l'empêche de trouver le sommeil. D'ordinaire, elle se serait levée, aurait trouvé quelque chose à faire pour s'occuper l'esprit. Mais elle ne bouge pas, elle n'ose même pas soupirer trop fort, de peur de troubler le sommeil de Jason. Comme à son habitude, il s'est endormi en la serrant contre lui comme s'il craignait qu'elle ne disparaisse. Une fois de plus il est rentré tardivement, épuisé, alors elle n'esquisse pas le moindre mouvement. Mais la frustration est grande, alors elle essaie de se concentrer sur autre chose, n'importe quoi. D'abord, elle tente de caler le rythme de sa respiration sur celle de Jason dans l'espoir de s'apaiser, sans succès. Puis elle se concentre sur les mouvements du bébé, qui s'agite doucement dans son ventre malgré l'heure tardive – probablement parce qu'elle sent la nervosité de sa mère. Elle glisse une main sur son ventre en expirant longuement. Peine perdue, rien ne semble pouvoir faire disparaître sa nervosité inexplicable. Cette drôle d'impression qui la tenaille, elle ne sait pas d'où elle vient, et les émotions qu'elle ressent sont à la foi positives et négatives, incompréhensibles, incohérentes, incompatibles. Elle n'est plus capable de se défaire de sa nervosité depuis la visite d'Owlman, les images qu'il est parvenu à faire naître dans son esprit son toujours là, limpides, et elle n'est pas certaine de parvenir à un jour s'en débarrasser. Son sommeil s'en est trouvé perturbé, elle est constamment sur ses gardes, terrifiée à l'idée de voir Ultraman surgir brusquement – alors qu'elle sait pourtant que cela n'arrivera pas, parce que le Syndicat n'est pas aussi puissant qu'il ne semble l'être. Mais Owlman a réussi son coup, même en ayant conscience de ses viles manipulations, Diana est folle d'inquiétude à l'idée de voir sa famille lui être arrachée. Si la mort de Bruce fut déjà difficile à supporter, mais perdre Jason, leur fille... Ce serait parfaitement insurmontable. Et les tuer, le Syndicat l'a déjà fait. Peut-être n'était-ce pas réellement eux, peut-être était-ce une différente réalité... Mais la douleur, Diana n'a aucune peine à l'imaginer.

Diana finit par échapper à l'étreinte de Jason pour s'asseoir au bord du lit, les doigts s'enfonçant profondément dans le matelas. Elle a l'impression d'avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête, l'impression que tout son monde pourrait s'effondrer du jour au lendemain comme un château de cartes soufflé par un courant d'air. Elle se mord la lèvre, secoue doucement la tête pour remettre de l'ordre dans ses pensées. Diana sait, qu'elle n'a pas le droit de laisser le doute et la peur la submerger. Que ce n'est pas le moment de présager le pire, pas le moment de remettre en questions leurs capacités à l'emporter sur leurs ennemis. Pas le moment de se laisser abattre, pas le moment de s'écrouler sous le poids des menaces et des responsabilités. Diana prend une profonde inspiration, les paupières closes. Rien n'est comme elle l'aurait voulu, à commencer par le déroulement de sa grossesse. Merveilleuse nouvelle, mauvais moment. Parfois, elle songe que si elle si elle n'avait pas été divine, elle n'aurait jamais pu continuer à porter son enfant – elle l'aurait perdu, elle ne peut en douter, et cette pensée, qui n'est pourtant rien de plus que la manifestation de ses peurs les plus profondes, lui serre le cœur. Combien de femmes ont-elles perdu leurs enfants à travers le monde, à cause du Syndicat ? À cause de la famine, des catastrophes, de toutes ces choses que la Ligue ne peut hélas pas empêcher, incapable d'être partout à la fois ? D'une certaine façon, Diana a honte de ses privilèges, honte d'avoir accès à tout ce dont elle a besoin tandis que d'autres meurent de faim, de froid, de peur. Plus honte encore d'être soulagée, égoïstement, d'avoir pu préserver son bébé du besoin quand trop d'autres n'ont pas eu cette chance.

Un soupir lui échappe lorsqu'elle sent Jason se réveiller malgré ses efforts de ne pas le déranger. Rien d'étonnant toutefois, elle sait à quel point son sommeil est léger. Alors, elle se penche pour déposer un baiser sur sa joue avant qu'il n'ait complètement repris ses esprits. « Tout va bien, ne t'en fais pas. Je reviens dans un instant, rendors-toi. » Elle sait qu'il ne le fera probablement pas avant qu'elle ne soit revenue, elle le connaît trop bien, mais il fait au moins semblant. Diana attrape son long cardigan en laine laissé sur le dos d'une chaise, et quitte la pièce. Elle traverse l'interminable couloir pour rejoindre la cuisine, toujours impeccable malgré les nombreuses personnes vivant au manoir. Plus par réflexe que par envie, Diana remplit une théière d'eau qu'elle pose ensuite sur le feu, et attrape dans l'un des placards l'infusion conseillée par Alfred quand ses nausées persistaient – à croire qu'il n'y a aucun problème que le majordome ne sache régler. Plantée devant la cuisinière, elle attend que l'eau se mette à bouillir, absente. Elle reprend ses esprits lorsqu'elle entend des bruits de pas dans le couloir, et soupire. Se passant une main dans les cheveux, elle quitte la cuisine, prête à renvoyer Jason se coucher. « Je t'ai dit que je n'en avais que pour une minute, ce n'était pas la peine de... » La fin de sa phrase reste en suspend, les mots meurent sur ses lèvres en même temps que le train de ses pensées s'arrête. Un arrêt brutal, comme s'il venait de dérailler, parce que ce qu'elle a sous les yeux ne fait aucun sens.

Pas Jason. Ce n'est pas Jason, songe-t-elle les yeux écarquillés, une expression de pur choc sur le visage, devenu subitement pâle. Pas Dick non plus. Diana est physionomiste. Elle reconnaît les corps, les démarches, même des morceaux de visage dissimulés sous des masques. Elle a eu cinq millénaires pour apprendre, et elle s'est rarement trompée. Pourtant, elle ne parvient pas à faire sens de ce qu'elle a sous les yeux, elle ne parvient pas à rassembler les faits pour en faire la vérité. L'homme qui se trouve devant elle est mort. Mort il y a des mois, assassiné par le Syndicat du Crime. Batman est mort, et Bruce Wayne avec lui. C'est ce dont ils se sont vantés, ils leur ont fourni des morceaux de costume sanglants en guise de preuve, et une Gotham laissée à feu et à sang en héritage. Et puis, Dick a pris la relève, Jason est redevenu Red Hood, tous ont pris des risques inconsidérés pour qu'il ne soit pas mort en vain. Tant de sang versé, d'os brisés... Et la Ligue de Justice, jetée plus bas que terre... Diana secoue la tête et recule d'un pas, une main posé sur son ventre proéminent, l'autre tendue vers... « Bruce ? » Elle se demande depuis quand elle n'a pas prononcé son prénom à haute voix. Comme s'il était devenu une sorte de tabou, un mot à ne pas dire pour éviter de blesser qui que ce soit, parce qu'entre les missions, les obligations et les angoisses, personne n'a encore eu le temps de faire son deuil. Jason est bloqué en plein déni, et elle ne parvient pas à se défaire de la colère qui lui serre le cœur à chaque fois qu'elle songe à lui. Tout cela... Pour rien ? « C'est toi ? C'est vraiment toi ? » La question est stupide. Elle le sait, elle le sent. Mais elle ne comprend pas. « Qu'est-ce que... Que t'est-il arrivé ? » Sans doute aura-t-il des questions, lui aussi. Mais Diana, elle, n'a pas été déclarée morte pour ensuite réapparaître des mois plus tard.

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ordre de passage:


Dernière édition par Diana Prince-Todd le Jeu 11 Jan - 21:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyDim 17 Déc - 21:11

grief is the price we pay for love
diana & bruce & jason & alfred


Remontant de la Bat-cave en silence, Batman envisage dans un coin de sa tête le confort d’un lit qu’il n’a pas eu depuis des mois, le confort du manoir chauffé, le réconfort du vieux bois qui grince, le parfum doux des antiques tissus, et de cette madeleine de Proust qu’était cette maison, qu’il avait conservé pour les souvenirs doux amers qu’elle éveillait en lui. Il envisage de dormir, une nuit entière, luxe qu’il ne s’est accordé depuis des années, et puis il songe à la cité à feu et à sang, il songe au monde au bord de l’explosion, il songe au Syndicat qui continue de prospérer sur la peur et la haine qu’il suscite. Cette nuit encore, il veillerait, cette nuit encore, il chercherait à défaire les ennemis de la terre, et demain peut-être, aux premières lueurs, il aurait l’esquisse d’un plan qu’il amènerait à la Justice League. Il ne pourrait se reposer avant que la Lune ne soit rétabli à sa place, que Gotham soit défaite des mains de Owlman, et qu’un peu de paix soit ramenée dans le monde même si, ce dernier ne serait jamais en paix, et ses nuits jamais complètes.

Il remonte les étages, sentant les années et l’épuisement, sentant le poids de ce corps vieillissant, sentant le poids de ses responsabilités osciller sur ses épaules massives, sentant la pression et l’angoisse se nichant au creux de ses reins, et la nausée qui l’accompagne toujours, sentant le crépitement de ses pensées devenues des flammes incandescentes qu’il devra arroser, toujours et encore. Bruce se sent devenir vieux, pourtant, il lui suffit de regarder Gotham, de regarder le monde, pour comprendre que sa mission n’est pas achevée, qu’elle ne le sera jamais, et c’est sur cette pensée rassurante qu’il enfile son costume, qu’il épouse sa légende. Il a encore son masque sur son visage, dont il ne se défait plus, par habitude, de ces mois de captivité. Owlman le lui a laissé, par pitié, par jeu sadique. Pour lui montrer qu’il le connaissait mieux que lui-même. Il l’a conservé parce qu’il ignore ce qui l’attend en haut. Owlman a-t-il laissé Alfred en paix ? Il n’entend personne, puis le frémissement de l’eau qui bout lui parvient. Il reste sur ses gardes, un batrang dans la main. Le parfum lui parvient avant l’image, avant la voix qui résonne, avant ces grands yeux étonnés posés sur lui. Diana.

Rassuré d’abord, il esquisse un pas vers elle puis il se fige alors que les traits de l’amazone se charge d’une émotion qui ne peut que signaler un désastre. Quelqu’un est mort. C’est évident, rien qu’à voir son regard. Et que ferait-elle ici si la tragédie ne l’y avait amené… Etait-ce Jason ? Etait-ce Alfred ? Il redoutait à présent de savoir, il avait besoin de garder la tête froide, il ne pourrait pas supporter… perdre à nouveau quelqu’un. Plus jamais. Plus jamais avait-il envie de hurler. A chaque fois que la faucheuse s’approchait, il avait envie de lui hurler dessus, de la ligoter, de l’obliger à lui rendre ceux qu’il aimait, Jason, ses parents, et toutes les victimes qu’avaient emportés les criminels qu’il n’avait arrêté à temps. Pourquoi eux ne cessait-il de demander depuis cette fameuse nuit d’angoisse et de tragédie. Pourquoi eux et pas moi ? C’était peut-être pour ça, en définitive, plus que tout autre raison, pourquoi il continuait alors que Dick savait parfaitement remplir le rôle, que les rangs de la ligue ne cessaient de se compléter par des êtres divins et mieux dotés que lui. Parce qu’il ne pouvait supporter qu’eux soient plus là. Parce qu’il pensait pouvoir empêcher la tragédie de se répétée. Parce qu’il leur devait bien ça.

Diana s’approche de lui, et par ses mots, et l’émotion dans sa voix, il comprend. C’est lui qui est mort. Aux yeux de tous. Par la volonté de Owlman. Ce connard a prit un sadique plaisir à théâtraliser sa mort. Sans doute pensait-il officialiser la chose par son meurtre, mais il en doutait. Owlman l’avait gardé en vie. Batman sentait pourquoi. Il avait cru comprendre. Owlman avait besoin que Bruce le voit prendre possession de tout ce qu’il avait, de Gotham, de cette famille, il en avait un besoin compulsif. Parce que dans le monde d’où il venait, Bruce était mort, et lui avait survécu. Thomas. Le frère qu’il n’avait jamais eu dans ce monde ci. Il n’avait pas le souvenir que sa mère ai fait une fausse couche mais ce genre de chose est souvent taboue. L’obscurité naissait souvent des non dits, et des secrets. Il s’avança à son tour vers elle. « C’est moi. C’est bien moi. » Il était à présent suffisamment proche pour qu’elle puisse voir dans ses prunelles que c’était bien lui, pour qu’elle puisse voir ses lèvres, et les rides qui les cernaient. Il enleva son masque. Dévoilant ses traits, et les bleus, les cicatrices récentes qui le parcourait. La détention n’avait pas été sans heurt mais Owlman avait voulu le garder vivant et Batman voulait récupérer un maximum d’informations, de sorte que, il n’y a jamais eu de réel affrontement. « Owlman a menti. Ils ne m’ont pas tué, simplement gardé en détention. Ce qui nous sera utile pour les défaire. » ajouta-t-il avec un sourire. Un petit sourire presque machiavélique car il ne pouvait s’empêcher de réfléchir à comment les défaire. Il en rêvait jour et nuit, il ne songeait plus qu’à cela. Parce que c’était tout ce qui avait importé durant ces mois de détention. « Je craignais qu’il n’eut détruit le manoir… » murmura-t-il.


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Jason Todd


Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyVen 22 Déc - 18:53


Diana, Bruce, Alfred & Jason

Grief is the price we pay for love.


Le contact est rompu. Et il n'en faut pas plus pour que ton sommeil s'en retrouve perturbé. Tu t'agites dans les draps, ta main glisse sur le satin pour tenter de la retrouver. En vain. Tu n'as pas besoin de regarder l'heure, tu sais que tu t'es couché il y a peu. Tu te sens épuisé, les muscles encore endormis qui refusent de suivre ta reprise de conscience, mais tu t'efforces malgré tout de te tirer des bras de Morphée. Tu entends sa voix, et ses lèvres se posent sur ta joue dans un baiser rassurant. Tu sais qu'elle fait l'effort, qu'elle cherche à ne pas t’inquiéter, mais c'est une cause perdue. Tu la connais assez pour deviner ses états d'âme, pour lire dans ses pensées ce qui la tracasse. Quand elle est apaisée, elle ne se réveille pas en pleine nuit. C'est compliqué en ce moment, vous avez perdu beaucoup, elle particulièrement. Elle ne s'est pas encore remise de perte de ses amis dans la Watchtower, et tu ne t'attends pas à ce qu'elle y parvienne avant un bon bout de temps. Sans parler des autres civils. De son appartement. Bruce. De la grossesse, de l’inquiétude qui découle de mettre au monde votre enfant dans un monde aussi chaotique. Et peut-être une centaine d'autres choses encore, conséquences d'une empathie touchante mais exacerbée qui lui joue parfois des tours. Tas parfaitement conscience de tout ce qui pèse sur son morale, mais tu ne veux pas l'obliger à parler, forcer les confessions. Alors en attendant qu'elle parvienne à mettre des mots sur ses tourments, tu fais tout ce que tu peux pour lui changer les idées, pour apaiser son esprit. Cette nuit encore, elle ne parvient pas à trouver le sommeil. Et par conséquent, tu n'y parviendras pas non plus. Vous êtes comme liés, ce qu'elle ressent répercute sur toi, et vice versa. C'est pourquoi tu te te lèves aussi, avec l'espoir de faire taire ses inquiétudes. Au moins pour cette nuit.

C'est torse nu, simplement vêtu d'un boxer, que tu déambules dans les couloirs du manoir en direction de la cuisine, où t'es persuadé de la trouver. Mais à mesure que tu avances au cœur des longs corridors, ce n'est pas une voix que tu distingues, mais deux. Celle de Diana, et celle d'un homme. Instinctivement, ton allure accélère, prêt à bondir sur l'inconnu. Après l'irruption d'Owlman, tu t'attends à trouver n'importe qui ici. Du plus dangereux des truands au plus précieux des amis – du moins, ce qu'il en reste. Mais si son visage s'apparente à celui du grand criminel de Gotham, ce n'est pas lui qui se dessine peu à peu dans la pénombre, sous tes yeux cette fois bien éveillés. Tes sourcils se froncent, et c'est désormais à petits pas que tu avances vers Diana et son interlocuteur, comme si tu venais de te prendre une décharge électrique assez forte pour te freiner. Elle le dit avant toi, Bruce. Tu n'es pas encore à leur niveau, mais tu aperçois assez distinctement son visage pour toi aussi parvenir à mettre un nom bien précis sur sa silhouette. Elle a des questions. Certainement une centaine de questions. Mais toi, aucune ne parvient à se frayer un chemin à travers ton esprit perturbé, paralysé par le choc et la colère. Cet homme, ce père que tu as pleuré en silence pendant des mois, est là, présent, et bien vivant. Et tu sais qu'il ne s'agit pas là d'un miracle, mais d'un choix. Un choix qui a été pris et exécuté dans l’égoïsme le plus absolu. Tu ne veux pas connaître le pourquoi du comment, tu veux juste lui sauter à la gorge. Si tu ne le fais pas, c'est uniquement pour que Diana obtienne ses réponses. Désormais à ses côtés, ton regard se rempli de rage et d'incompréhension. Sans dire un mot, tu ne le quittes pas des yeux. Tu le connais assez bien pour déjà savoir qu'aucune réponse ne sera assez convaincantes. Que rien ne pourra justifier l'abandon de sa famille. Car c'est de ça qu'il s'agit, une fois de plus, d'un abandon.

Il te regarde. Il te reconnaît. Peut-être qu'il s’interroge sur ta présence ici. Peut-être en est-il soulagé ? Tu semblais avoir tant de choses à lui dire après sa disparation, mais désormais, il n'y a que la colère que tu parviens à exprimer. « Ton manoir va bien, tu peux te rassurer ! En revanche ta famille et tes amis, on ne peut pas en dire autant. Bien que tu ne sembles guère t'en préoccuper. » Ta remarque est acerbe, pleine d'animosité. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu lui en veux d'être parti, et tu t'en veux d'avoir éprouvé un manque. Damian, même si tu détestes ce sale gosse, avait besoin d'un père. Il n'est encore qu'un enfant, déséquilibré et perdu qui a dû faire avec la perte de son unique repère. Dick, sans même s'en rendre compte, commence doucement à devenir comme Bruce, influencé par le costume de Batman qu'il endosse désormais. Un poids énorme à porter, trop pour quelqu'un comme lui. Il en a les épaules, mais pas le cœur. Sans parler de Clark, de la perte de ses amis, de la souffrance de cette ville et des autres. Rien, absolument rien, ne pourra le dédouaner de ses fautes. Il y a eu un autre changement, qu'il ne semble pas encore avoir remarqué mais qui va bientôt lui sauter aux yeux. C'est plein d'amertume et d'animosité qui tu désignes le ventre arrondi de ta femme. « Oh, et Diana n'est pas devenue grosse en ton absence. Bienvenue à la maison, papy. » Un rôle dans lequel il ne manquera sûrement pas d'échouer. Comme tous les autres.
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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyMer 3 Jan - 20:40

ft. Diana Prince-Todd
Jason Todd
& Bruce Wayne
Grief is the price we pay
for love



Les heures s'écoulaient presque paisiblement. Peut-être parce que la nuit, tout semble plus tranquille. Mais ce n'était bien qu'une impression. Surtout à Gotham. Pourtant, Alfred a lâché les écrans, les moteurs à décrasser, les costumes à ranger, les accessoires à réparer. A lui aussi, il lui fallait parfois un peu de repos.

Pourtant, trouver le sommeil semblait tout aussi compliqué pour lui que pour Diana, sans le savoir bien sûr. Installé dans ses quartiers, il était installé à son bureau, un jeu d'échec posé devant lui, jouant face à un adversaire invisible, face à lui-même en fait, tout en fumant sa pipe. Une image que peu de gens pouvaient se targuer d'avoir vu une fois. Et oui, les insomnies semblaient être le lot de cette famille. De plus, malgré son âge, il n'avait jamais eu guère besoin de longue période de sommeil. Les échecs avaient pour habitude de le détendre, car toute sa concentration était portée sur le plateau et plus rien d'autre. Une manière comme une autre de décrocher des problèmes présents, tout en gardant un esprit affuté.

Et surtout, il restait ainsi à l'affut de ce qu'il se passait dans le manoir, si Diana se lève pour aller se faire du thé, une petite vibration sur son téléphone lui indique que quelqu'un remonte de la batcave... Dick serait-il rentré de ses rondes? Le jeune Grayson l'inquiétait et pas qu'un peu... à force de porter le masque de la chauve-souris, ce dernier commençait à devenir de plus en plus comme Bruce... et ça... ce n'était bon pour personne. Alfred connaissait suffisamment Bruce, cet orphelin qu'il avait élevé, il l'avait vu plongé dans les ténèbres et maintenant... il n'était plus. Un soupire passa ses lèvres, avant qu'il ne se lève.

Mieux valait savoir ce que le Batman avait vu cette nuit. Et qu'elle ne serait pas sa surprise, en voyant le porteur du costume. Il se dirigea donc en direction des bruits, mais son pas se mit légèrement à ralentir, alors que même si ce n'était que des murmures, il aurait reconnu cette voix entre milles. Bruce. Son coeur manqua sans doute un battement, il se demanda un instant s'il n'était pas en train de faire une sorte de rêve éveillé. Ses pas prirent un peu de vitesse, pour atteindre plus rapidement la cuisine, pour s'assurer que tout ceci n'en était justement pas un, de rêve, voir même un cauchemar, car comment appelé autrement le fait de revoir quelqu'un que l'on avait perdu et se réveiller ensuite les larmes au bord des yeux tout en sachant que ce n'était rien d'autre que son imagination?

A entendre le ton de Jason, qui semblait avoir rejoint la petite équipe présente, il doutait de plus en plus d'être dans un rêve. La dernière remarque du fougueux Red Hood fit hausser un sourcil au majordome. La rage était une façon de se défendre de la peine ressentie, surtout si finalement, tout ceci s'était avéré n'être qu'un mensonge et pour le coup, Pennyworth pouvait - lui aussi - risquer de perdre son flegme anglais.

Arrêté dans le cadre de la porte, il observait la scène, silencieux certes, mais ce n'était qu'en apparence, dans sa tête se bousculaient un certains nombres de pensées, d'émotions, qu'il fallait d'abord appréhender. Mais une question persistait. Pourquoi? Comment?

- Nous pensions en effet, ne plus jamais vous revoir... maître Bruce. Finit-il par lâcher de sa place, sans faire un pas de plus, la gorge toutefois quelque peu nouée par l'émotion.

Comme sans doute les autres, il attendait des explications, sans avoir à les demander, il attendait peut-être aussi des excuses et surtout, de voir sa réaction aux propos du jeune Todd. Que Wayne ne se trompe pas, même si Alfred semblait avoir un poids en moins sur les épaules, voir sur le coeur en le sachant en vie, ce n'était pas pour autant qu'il était prêt à lui sauter dans les bras.

La douleur de sa perte avait été tellement violente... s'il l'avait fait exprès, Pennyworth n'était pas certains de pouvoir lui pardonner aussi facilement. Parce que connaissant l'animal, ce serait sans doute un plan tordu qu'il aurait parfaitement pu avoir...


Dernière édition par Alfred Pennyworth le Mer 14 Fév - 19:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyVen 12 Jan - 21:04

grief is the price we pay for love
diana & bruce & jason & alfred


Diana a l'impression d'avoir une pierre à la place du cœur. Jamais il ne lui a semblé peser aussi lourd dans sa poitrine, jamais chacun battement n'a été si douloureux. Non, elle ne rêve pas. Non, elle ne se fait pas d'illusions. C'est bien Bruce qui se tient devant elle, vivant. Il le lui confirme de vive voix, et entendre sa voix la secoue bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Elle reste pétrifiée tandis qu'il s'approche d'elle, et lorsqu'il retire son masque pour révéler son visage, elle porte une main à sa poitrine comme si elle craignait que son palpitant ne cherche à s'en échapper. Elle est incapable de dire le moindre mot, la stupéfaction l'en empêche. Des mois. Pendant des mois, elle l'a cru mort. Elle, et tous les autres. La Ligue de Justice, ses enfants, Alfred... Tous ont dû faire le deuil de cet homme qui leur était si cher, dans des conditions particulièrement difficiles, se faire à l'idée que le Batman n'était plus... Mais il est. Le choc est colossal, même pour l'Amazone habituée aux résurrections. Les mots qu'il prononce, elle les comprend à moitié seulement. Un mensonge, une détention... Et cela leur sera utile ? Diana n'est pas réellement en état de voir où il veut en venir, et peut-être qu'avant tout elle refuse de comprendre ce que cela sous-entend. Bruce imagine-t-il seulement à quel point il a été pleuré ? En plus d'avoir été folle de chagrin, Diana a vu à quel point sa disparition a blessé les siens. Elle a vu Alfred tenter de dissimuler son chagrin derrière son flegme anglais. Elle a vu Dick devenir Batman pour que le travail de sa vie ne soit pas vain, pour lui rendre hommage. Elle a vu Jason se forcer à enfiler son costume de Red Hood pour maintenir un semblant d'ordre à Gotham, et surtout pour se défouler, mais elle a vu les larmes qu'il tentait de lui cacher. Elle a vu Damian devenir plus colérique qu'il ne l'était déjà. Et Tim, Stephanie, Cassandra... Imagine-t-il, à quel point l'ambiance au Manoir a été morbide ? Elle a peur de connaître la réponse.

Elle sursaute quand la voix de Jason claque sèchement dans son dos ; trop focalisée sur Bruce, Diana ne l'a pas entendu arriver. Mais elle reconnaît immédiatement le ton de sa voix – il est furieux. Furieux que Bruce évoque le sort du Manoir avant de se soucier du leur. Elle, est si habituée à le voir éviter les effusions publiques de sentiments qu'elle ne réalise l'absurdité de la chose qu'au moment où Jason la lui fait remarquer. La seconde pique qu'il adresse à son paternel lui fait ouvrir de grand yeux étonnés et par réflexe, elle pose les deux mains sur son ventre arrondi. Non, certes, elle n'a pas eu à endurer une excessive prise de poids en l'absence de Bruce, du moins pas au sens conventionnel du terme... Mais cela, il l'a bien remarqué, n'est-ce pas ? Quelques minutes à peine se sont écoulées, tous les sujets ne peuvent pas être abordés en même temps... Diana essaie de s'en persuader, vraiment, alors qu'elle a la désagréable impression que ses jambes sont sur le point de céder sous son propre poids. Elle remarque tout juste l'arrivée d'Alfred, qui lui non plus ne réserve pas un accueil des plus chaleureux à Bruce. Miracle ou mise en scène ? Le connaissant, les deux hypothèses sont tout aussi plausibles l'une que l'autre. Et c'est bien là le cœur du problème, cette même incertitude qui semble les avoir tous frappés en même temps. Diana prend une profonde inspiration, et attrape Jason par le bras. « J'ai besoin de m'asseoir... » Elle n'est pas du genre à faire dans la grande théâtralité, mais trop c'est trop. Sans lâcher Jason, qu'elle entraîne par conséquent avec elle, elle retourne dans la cuisine encore allumée et s'assoit sur la première chaise à portée de main.

Il lui faut quelques instants pour reprendre ses esprits et remettre de l'ordre dans ses pensées. Pour redevenir maîtresse d'elle-même et être capable de mettre les choses au clair. Il ne s'agit pas simplement de Bruce Wayne, il s'agit aussi de la Ligue de Justice. Il n'est pas simplement son ami, il est aussi son coéquipier. Ils sont censés – censés – pouvoir se faire entièrement confiance. Sans unité, la Ligue est aussi faible que ses ennemis. L'unité, c'est ce qui fait sa force et cela depuis le début. « Nous... Nous t'avons tous pleuré. Quand le Syndicat nous a annoncé ta mort, nous ne parvenions pas à y croire... » Diana secoue doucement la tête. Ils auraient dû écouter leur instinct. Mais les semaines, les mois, avaient passé et il n'était pas revenu. Ils s'étaient donc rendus à l'évidence ; une évidence trompeuse. « J'ai toujours eu beaucoup de respect pour toi, Bruce. Pour cela, je t'accorde le bénéfice du doute... J'ai une question à te poser, et je ne vais te la poser qu'une seule fois. Tu as toujours été honnête avec moi, alors je vais te demander de le rester... » Elle ne parvient pas à le regarder en face. Elle fixe un point invisible derrière lui, les doigts nerveusement serrés autour du bras de Jason et son autre main fermée en un poing posée sur la table. Après de longues et interminables secondes d'hésitation, elle parvient à articuler les mots, mais à voix basse seulement. « Était-ce ton idée ? Les as-tu sciemment laissés te capturer pour pouvoir les espionner ? »

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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyMar 6 Fév - 21:47

grief is the price we pay for love
diana & bruce & jason & alfred


Le regard de Jason est plein de colère, plein de rage. Est-il différent du regard qu’il lui avait adressé sur les toits de Gotham lorsqu’ils se sont retrouvés pour la première fois depuis sa mort ? Il comprend sa rage, il comprend sa frustration, et au fond il sait, que rien ne pourra l’apaiser. Rien venant de lui. Celle qui détient les réponses à ses questions se tient à ses côtés, s’effondre sous le poids des émotions. Bruce est plus étonné des réactions de Diana soudainement trop émotive à ses yeux. Ils n’ont jamais été aussi proche. Il réalise qu’elle fait désormais parti de la famille. Une famille qu’Alfred a construite plus que lui-même. Son regard se pose sur le majordome, l’homme qui l’a élevé, l’homme qui est resté patiemment à ses côtés nuits après nuits, suivant chacun de ses caprices, supportant sa quête folle et impossible, encore aujourd’hui, toujours fidèle et loyal il est là. La retenue d’Alfred est d’autant plus forte qu’ils ne sont pas seuls. Bruce aurait aimé qu’ils le soient. Ils se seraient un peu plus lâchés sans doute.

Les mots doux attendront sans doute. Il perçoit leur attente, leurs questions, et leur colère. Chacun d’eux, à sa manière, la manifeste. Il ne s’y attendait pas. Il ne s’attendait pas à ce que Jason et Diana l’attendent, il ne s’attendait pas à tomber sur eux et encore moins, il s’attendait à une telle réaction. Alfred l’a vu des centaines de fois disparaître et revenir, il sait que Bruce reviendra, mort ou vif. Jason réagit comme il peut, après tout ce qu’il a vécu, c’est normal. Diana ? Il ignorait comment elle réagirait. Il comprend sa question, et sent que sa réponse devra rendre les choses plus faciles. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Il n’a aucune envie de les blesser, aucun d’eux. Il ne s’attendait pas, à vrai dire, à ce que le syndicat le déclare mort, encore moins à ce que le monde entier le croit. « Je suis désolé, je ne pensais pas qu’Owlman me ferait passer pour mort, encore moins qu’il serait suffisamment convainquant… » Ses yeux se posèrent sur Alfred. Y avait-il cru ? N’avait-il pas maintenu l’espoir ? Comme il continuait à espérer que Batman disparaisse et que Bruce mène enfin une vie normale ? Un espoir autrement plus dingue que d’espérer qu’il sorte vivant des griffes du syndicat. « Mais j’aurais dû m’en douter. » ajoute-t-il en regardant Jason puis Diana. « Je n’ai pas planifié qu’ils me capturent, mais une fois coincé, j’ai mis à profit une situation délicate, oui. Olwman m’a beaucoup parlé, je savais ce qu’il faisait. Il s’en vantait. Je crois qu’il souffre d’un complexe d’infériorité vis à vis de Ultraman. » confie-t-il avant de regarder chacun d’eux.

Il sait qu’ils attendent plus de lui que de simples informations sur leurs ennemis, mais il n’est pas capable d’exprimer les émotions dont ils ont besoin, de dire les mots de réconforts qu’ils espèrent, il ne sait pas faire ces choses là parce qu’il s’est fermé aux émotions, aux siennes comme aux leurs, parce qu’il ne pourrait pas faire face à ses regrets et à sa culpabilité s’il le faisait. Il y a trop de fantômes enfermés dans ses placards mentaux. « Diana, il va falloir appeler la Justice League, organiser une réunion, ailleurs qu’ici. » fait-il à la princesse guerrière s’adressant plus à sa collègue qu’à son amie. Il ne pouvait pas céder à l’émotion, ni maintenant ni plus tard. Il espérait qu’elle comprendrait. « Alfred, comment avez-vous réussi protéger le manoir de Olwman ? » Il craignait de lui demander qui était encore fidèle à la chauve souris. « Jason, je suis désolé mais tu vas devoir encore me supporter quelques temps. Je ne compte pas mourir. Surtout pas maintenant que je vais devenir grand père. » En disant cela, il adressa un clin d’œil à Diana. Parce qu’il avait compris, les paroles de Jason, la présence de Diana ici, son inquiétude, et son émotivité. Il comprenait qu’elle ai eu besoin de s’asseoir. Comme il comprenait que tout le monde paraisse aussi tendu. Ils avaient quelque chose de plus précieux que leur vie à protéger.


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Jason Todd


Jason Todd

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Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyMer 7 Fév - 22:46


Diana, Bruce, Alfred & Jason

Grief is the price we pay for love.


Quand Alfred fait son apparition, attiré par vos cris dans le couloirs, tu peux voir l'émotion le frapper et déformer son visage. Comme vous, il a essayé de faire son deuil. Il a souffert de cette absence. Bruce était un ami, un père, un être indispensable à beaucoup d'entre vous. Oui, même toi, malgré tous les durs propos que tu as eu à son égard lors de vos retrouvailles sur ce toit. Tu te souviens encore de la profonde tristesse que tu as éprouvé lorsqu'Olwman a fait son apparition au manoir. C'est là que tu as réalisé combien il te manquait. Mais tout ça, tout ce manque, il n'existe déjà plus. Le regret a laissé à nouveau place à la colère. Tu le fixes, intensément, sans même t'en rendre compte, jusqu'à ce que Diana t'attrape le bras, prise d'un soudain vertige. Tes traits crispés se relâchent aussitôt, inquiet pour celle que tu aimes, et qui est tout aussi affectée qu'Alfred et toi par ce retour inattendu. « Viens par là. » Tu la guides jusqu'à une chaise dans la cuisine, et t'accroupis à ses côtés. Ta main caresse le long de sa cuisse, geste affectif pour tenter de l'apaiser un peu. Attention vaine, puisque rien ne pourrait atténuer le choc de voir ce fantôme se tenir droit devant vous, presque le sourire aux lèvres. Tu pourrais supporter beaucoup, tu l'as déjà prouvé, mais si Diana ou le bébé venait à pâtir des conneries de Bruce, tu ne répondras plus de rien. Et rien ni personne ne pourrait t'empêcher de céder à cette terrible envie de lui coller ton poing en plein visage. Si elle parvient à reprendre ses esprits et trouver les mots pour s'exprimer, toi, tu essayes encore de lutter contre la colère qui t'anime. Même si tu détestes ce gosse, Damian, tu ne peux t'empêcher de penser à lui, à ce qu'il ressentira quand il apprendra la vérité. Comment pourrait-il bien le vivre ? Comment pourrait-il simplement accepter que son père n'a pas tout fait pour le retrouver au plus vite ? C'est ce que tu aurais fait à sa place, tu aurais cherché tous les moyens pour revenir auprès de ceux que tu aimes. Qu'importe le Syndicat, qu'importe l’infiltration, tout ça n'est rien comparé à sa propre famille. Mais il semblerait que Bruce ne soit pas de cet avis. Et il serait mentir de prétendre en être surpris.

Il ne pensait pas qu'Olwman serait suffisamment convainquant ? Tu laisses échapper un rire cinglant. Il n'était pas là lors de l'attaque de Métropolis, il n'a pas la moindre idée de ce que vous avez vu, de ce que vous avez vécu. Une ville a été détruite, beaucoup de gens sont morts, et même les plus grands héros de la Terre n'ont rien pu y faire. Et pourtant, il aurait voulu que vous ne tombiez pas dans le panneau ? Après voir vu Superman lui-même tomber au combat ? Tu te relèves, rompant le contact avec Diana. Tu sais qu'elle va anticiper la suite des événements, ils sont inévitables. Elle te connait, elle doit deviner ta colère furibonde, voir tes poings se serrer et tes ongles mordre ta chair. Ta poitrine encore dénudée se soulève dangereusement, il y a des choses que tu n'as pas envie d'entendre ce soir, et le Syndicat et la Ligue de Justice en font partie. Vous n'avez pas attendu le retour du Messie pour tenter une contre-attaque. Avec Superman hors jeu et Bruce disparu, c'est Diana qui a dû porter la Ligue et le monde sur ses épaules. Enceinte, elle a été contrainte de donner, encore et encore donner pour cette foutue planète, pendant que lui écoutait sagement les confessions d'Owlman. Tu te fiche de ce qu'il a entendu. Tu te fiche de ce qu'il appris sur vos ennemis. Là, tout ce que tu demandes, c'est un peu d'humanité. Est-ce donc tant demander ? Et puis, il y a cette phrase de trop, ce mot de trop, ce geste de trop. Et tu ne peux plus t'en empêcher, tu te jettes sur lui, t’agrippant à la naissance de sa cape pour le plaquer contre le mur. « Tu ne l’emmèneras pas au front avec toi. » Ton regard est froid, glacial, plus la moindre chaleur ne s'en dégage. Comment ose t-il lui demander de partir au combat ? Il a vu qu'elle attendait un enfant, ton enfant. Sa place n'est pas dans une guerre contre des êtres aussi puissants que le Syndicat du crime. Maintenant qu'il est de retour, il sera amplement qualifié pour gérer la crise, sans que Diana ne soit amenée à prendre les armes. Tu ne le permettras pas. Tu serres les dents, lutte contre toi-même pour ne pas franchir une nouvelle étape dans cette violence contre lui. « Sois un père pour Damian, avant d'envisager devenir un grand-père pour ma fille. » Tu ne parles de toi, pas de vous, parce qu'il est déjà trop tard, pas vrai ? Votre lien s'est déchiré il y a bien longtemps, et tu crains que rien ne puisse le réparer un jour. Vous êtes allés trop loin. Trop de rancoeur, trop de colère. T'aurais tellement aimé que les choses se passent autrement, qu'il soit un grand-père présent pour votre fille, mais tu ne peux plus te permettre de te laisser bercer par les illusions. La déception qui suit fait trop mal. Tu ne veux plus rien attendre de lui. Plus rien. Tu le relâches, sans l'avoir repousser avec force contre le mur. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans cette maudite famille ?
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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyMer 14 Fév - 15:51

ft. Diana Prince-Todd
Jason Todd
& Bruce Wayne
Grief is the price we pay
for love

Tout le monde est choqué de ce retour et il y a de quoi. La mise en scène d'Owlman était plus que criante de vérité. Si le hibou semblait avoir beaucoup parlé à Bruce, il ne s'était donc pas permis de se vanter de cette nouvelle de sa mise à mort. Ce qui était presque surprenant. Oui, Alfred avait déjà vécu souvent les disparitions de Batman, pendant plusieurs semaines, mais là, ça avait été différent... il y avait eu quelque chose de tellement vrai. Mettez cela sur ce que le Syndicat du Crime avait été capable de faire, sur la nuit perpétuelle dans laquelle la Terre était plongée et qui mangeait petit à petit, jour après jour, l'espoir, l'optimisme de tout un chacun. Il n'y avait rien qui permettait de garder un peu d'espoir, car rien n'avait filtré, rien que le majordome avait pu capter qui laissait une petite lueur d'espoir. Ensuite, ils n'avaient tout simplement plus eu le temps d'y songer, trop de choses à faire.

Silencieux, laissant les héros parler, Pennyworth avait remarqué l'état de Diana, et avant même qu'elle ne demande à s'asseoir, il était allé terminer de chauffer l'eau et lui tendant doucement une tasse d'un breuvage qui la remettrait un peu sur pied. Les émotions étaient fortes et plutôt déconseillées pour une femme enceinte comme elle, toute immortelle et déesse qu'elle soit.

Les questions qu'elle posait étaient justifiées, tout le monde allaient se les poser et vouloir une explication convaincante, il écoutait donc les réponses de ce maître et ami avec intérêt, sans pour autant se montrer hostile. Il avait envie de le croire, quand ce dernier disait que ça n'avait pas été prévu, à la base. Mais puisqu'à être entre les griffes de l'ennemi, autant en profiter... du Bruce tout craché, pensa-t-il.

Bien entendu, les effusions de sentiments, les moments plus intimes n'existaient que peu dans cette famille. Déjà le travail prenait le pas sur le reste, Batman ne pouvait pas rester sans rien faire, la situation était sans doute beaucoup trop gênante pour lui. Du coin de l'oeil, le majordome observait le jeune Todd, pas besoin d'avoir fait des études pour voir que toutes ces retrouvailles ne lui plaisaient pas, ne se passaient clairement pas comme il aurait fallu que cela se déroule. Parce que son père adoptif, ne faisait jamais rien comme les autres.

L'attention de l'anglais se porta un instant sur la chauve-souris quand ce dernier s'adressa à lui.

- Nous avons de bons moyens de protections, encore. Ainsi qu'une équipe de héros qui y veillent. Marquant un temps. Maître Richard pourra enfin enlever ce costume qui ne lui sied guère... lâcha-t-il à la volée, comme pour faire comprendre à l'ancien disparu, que quelqu'un s'était occupé entretenir la légende, qu'importe le porteur du costume.

Une petite moue traversa le visage du majordome, car il se doutait que la pseudo petite plaisanterie du revenant n'allait clairement pas trouver son public. Encore  moins auprès du Red Hood dont le sang ne fit qu'un tour.

- Jason! Alors que ce dernier empoignait l'homme, pour le coller au mur.

Il était rare qu'Alfred appelle les gens par leurs prénoms, mais c'était dans ces moments qu'ils prenaient toute leur importance. Il n'était pas temps qu'ils se battent tous les deux. Bruce semblait blessé, épuisé, il n'avait pas besoin de cela, même si ça pourrait lui remettre les idées en place.

Pennyworth était prêt à venir les séparer, mais finalement Todd relâcha son protecteur, après lui avoir dit ses quatre vérités. Il n'avait clairement pas tort, mais était-ce vraiment le moment pour tout cela?

- Nous devrions prendre le temps de digérer... les émotions. La Ligue peut être mise au courant tout à l'heure de ces... nouvelles informations. Regardant alors Diana, qui était sans doute la plus censée de cette équipe. Si vous rameniez Jason au lit? Je m'occupe de Bruce. Avant que ce dernier ne dise quoi que ce soit. Et ce n'est pas une proposition... sur un ton plus sévère sans doute.

Parce que oui, il fallait se débarrasser des ennemis, mais pas dans cet état, fatigue, colère, ne faisaient pas bon ménage et le fils prodige revenant à la maison, n'avait guère le choix, pour cette fois.


Dernière édition par Alfred Pennyworth le Ven 23 Fév - 11:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyJeu 22 Fév - 17:17

grief is the price we pay for love
diana & bruce & jason & alfred


Diana connaît la réponse à sa question mais elle la pose tout de même, dans le vain espoir d'obtenir une réponse différente et contraire à celle qu'elle sait pourtant être la vérité. Il ne peut pas avoir agi en connaissance de cause, en sachant qu'il les abandonnait tous... Sauf que c'est exactement ce qu'il a fait. C'est exactement ce qu'il a fait. Diana secoue la tête, encore et encore. Elle se moque bien de ce qu'il a pu apprendre auprès du Syndicat. Dans l'immédiat, cela n'a pas la moindre importance. Tout ce qu'elle est capable de voir, c'est qu'il les a trahis. Tous autant qu'ils sont. La Ligue de Justice, sa famille, ses amis, le monde. Diana prend machinalement la tasse qu'Alfred lui tend, alors qu'elle a pourtant la gorge bien trop serrée pour pouvoir avaler la moindre gorgée de thé. Elle ne regarde même plus Bruce, elle fixe le mur derrière lui, incapable de croiser son regard directement. Elle le sait capable de beaucoup de choses, mais cela... Cela dépasse tout ce qu'elle aurait cru possible et acceptable. Comment a-t-il pu agir ainsi et croire que c'était tolérable ? Elle fronce les sourcils. La Ligue de Justice ? Il réclame... La Ligue de Justice ? Ces paroles là sont les paroles de trop, elle sait que Jason va perdre le contrôle de ses nerfs mais elle ne fait rien pour le retenir, trop occupée à essayer de maîtriser les émotions qu'elle sent bouillonner en elle. Cette fois, elle ne jouera pas le médiateur. Jason a tous les droits d'être furieux, de lui en vouloir. Elle s'étonne même qu'il fasse preuve d'une telle retenue à l'égard du revenant, elle devine qu'il le fait par égard pour Alfred et elle. Quand le majordome s'adresse à elle, Diana relève les yeux vers lui. La tasse de thé éclate entre ses doigts, elle broie la porcelaine entre son poing. « Dans un instant, Alfred. » Ils n'en ont pas terminé. Elle n'en a pas terminé. Ce serait bien trop facile de laisser Bruce s'en tirer de cette façon. Elle comprend bien qu'Alfred cherche à jouer le rôle qu'il a toujours joué dans cette famille, celui de pacificateur, et si en d'autres circonstances elle se serait pliée à son autorité par respect pour lui, cette fois elle en est incapable. Elle a trop de choses sur le cœur.

Doucement, Diana se relève, le regard noir. « Tu crois que si j'appelle la Ligue, ils vont tous rappliquer ici comme une meute de chiens bien obéissants, parce que leur maître est de retour ? » Elle pose sa main sur l'épaule de Jason. Mais par pour le calmer, pour qu'il s'écarte de son chemin. « Maintenant que tu as terminé ta petite mission solitaire, tu as besoin de la Ligue. Tu as besoin de nous... Mais toi... Où étais-tu, quand nous avions besoin de toi ?! » Le ton commence à monter. Diana en a assez d'être celle qui est toujours calme, celle qui apaise les conflits, celle qui se mord la langue pour éviter d'empirer les choses. Ce soir, Bruce ne mérite pas ses égards. « Est-ce que tu as la moindre idée de ce que nous avons enduré... ? Par les dieux... Si tu t'étais échappé, si tu nous avais prévenus... Nous aurions pu anticiper l'attaque de Metropolis. Nous aurions pu protéger la Tour de Garde. Nous aurions pu faire évacuer la population et notre personnel... Sais-tu combien de victimes et de disparus sont à déplorer ?! » Des larmes brouillent sa vision. Elle se souvient des cadavres par dizaines, des hurlements des survivants, des pleurs et de la terreur des enfants. « Deux millions. Metropolis a perdu deux millions d'habitants. C'est un nombre si élevé que je ne peux même pas... Je ne peux même pas en saisir l'ampleur. Deux millions plus trois-cent. » Les trois-cent qui s'occupaient de leur Tour de Garde. Les trois-cent qui leur faisaient aveuglément confiance. Diana s'était donné pour mission d'apprendre tous leurs noms, d'apprendre à les connaître au mieux. Trois-cent âmes perdues. Trois-cent âmes qui auraient peut-être pu être sauvées. Diana essuie ses larmes d'un geste plein de colère. « A partir de quand considères-tu qu'un sacrifice est trop grand ? » Tous ces morts... Bruce n'a rien vu de tout cela. Il est passé à côté du carnage, il ne sera pas hanté par la vision horrifiante des corps sans vie flottant dans l'eau à travers les avenues de Metropolis.

« La Ligue de Justice... Je vais te dire ce qui est arrivé à la Ligue de Justice, Bruce, puisque tu ne prends pas la peine de le demander. » Est-ce une question si difficile que cela à poser ? Elle a beau savoir qu'il doit certainement s'en soucier, le simple fait qu'il ne le demande pas suffit à la rendre furieuse. « Clark est presque mort. Il s'est battu comme un fou pour sauver des vies, mais Ultraman a été plus fort que lui. Tu aurais pu l'aider. Tu aurais pu le sauver. Mais tu n'étais pas là. J'ai dû remettre sa vie... la vie de mon ami, la vie de mon frère... entre les mains de Lex Luthor. J'ai dû faire confiance à cet homme là, son pire ennemi, notre ennemi... Alors que tu aurais pu le sauver ! » Les poings serrés, Diana s'écarte de quelques pas. À présent, Clark est hors de danger, parce que le milliardaire a été – étonnement – capable de mettre ses différends de côté pour sauver Superman et peut-être le monde, par la même occasion. « Sea King a failli massacrer Arthur. Alors je l'ai tué, pour lui sauver la vie. » Diana sait très bien ce que Bruce pense des exécutions. Jamais Diana ne tue si un autre choix se présente à elle. Cette fois, il n'y en avait pas. Et quand bien même, elle ne regrette absolument pas son geste. « J'ai dû envoyer nos Lanterns dans l'espace pour récupérer des dizaines et des dizaines de corps, pour pouvoir rendre les victimes de la Tour de Garde à leurs familles. Flash a tellement couru à Metropolis pour évacuer les gens que j'ai bien cru que son cœur allait lâcher. Green Arrow, Shazam, Black Canary, Atom, Hawkgirl, le Limier... Nous avons tous failli mourir. Certains se remettent encore de leurs blessures. Certains ne dormiront plus jamais paisiblement. Je ne te parle même pas des Teen Titans et de la Young Justice. C'est terminé, leur innocence est perdue à jamais. » Ce sont des armes de rage qui roulent sur ses joues. Des larmes d'incompréhension. « J'étais déjà enceinte quand nous avons perdu Metropolis. J'ai dû me battre. Ultraman m'a fracassée contre le bitume après s'être occupé de Superman. J'ai failli... J'ai failli perdre mon bébé, notre bébé. Tu ne peux pas imaginer ce que j'ai ressenti... »

Elle s'appuie contre la table, sa poitrine se soulève rapidement. Son rythme cardiaque s'accélère à mesure que les souvenirs de cette journée refont surface. « Tu es égoïste, Bruce. Égoïste de croire que nous pouvons balayer des semaines, des mois de douleurs et d'angoisses. Que nous pouvons faire comme si de rien n'était... Sais-tu seulement ce que je fais ici ?! Après ta prétendue mort, je me sentais tellement coupable que j'ai voulu faire de mon mieux pour m'occuper de ta famille, pour les soutenir... Damian avait besoin de son père. Nulle d'entre nous ne l'est, et je ne suis pas sa mère. Bon sang... Ce n'est encore qu'un enfant !! » Elle frappe du poing sur la table. Le bois se fend. « Tu nous as tous abandonnés. Tu n'as été ni un ami, ni un leader, ni un père. Encore une fois, tu as donné la priorité à ta sacro-sainte quête de justice... Mais la Justice, Bruce, ce n'est pas ça. La justice, ce n'est pas mettre de côté ses obligations d'ami, de père... Nous avions besoin de toi, Bruce. Peu importe ce que tu as pu apprendre... Je suis sûre qu'il ne t'aurait pas fallu des mois pour obtenir des informations importantes. Qu'espérais-tu donc accomplir ? À quoi t'attendais-tu ? » Diana prend une profonde inspiration avant de se redresser complètement. « La Ligue de Justice ne viendra pas. Ni ce soir, ni demain. Elle ne viendra pas avant que je ne décide de la réunir. » Elle pointe un doigt accusateur vers Bruce. « Jusqu'au retour de Superman, la Ligue de Justice restera sous mon contrôle. » Comme elle l'a été les cinq derniers mois.

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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyLun 26 Fév - 23:28

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Rien ne surprend au fond Bruce, ni la colère de Jason, ni le calme tempéré de Alfred ni l’émotivité de Diana. Il a soudainement conscience des implications de sa disparition, de ce que Owlman leur a fait vivre, mais la colère ne le dévore pas. Depuis cette nuit dans cette ruelle, il n’avait cessé de refouler ses sentiments. Il pouvait observer n’importe quelle situation avec froideur, réfléchir aux meilleurs moyens de lutter contre un ennemi paraissant tout puissant, jamais il ne se laissait dépasser par ses émotions, jamais elles ne jaillissaient au moment où il ne fallait pas, mais cela avait un prix. Il en avait eu conscience la première fois que Dick lui avait expliqué qu’il ne deviendrait pas Batman, qu’il ne serait jamais comme lui. Et il détestait que Richard doivent porter son costume quand il devait disparaître, pourtant, sa froide logique reconnaissait que c’était la meilleure solution, Jason avait trop de colère en lui, Tim était encore trop jeune, quand à Damian… c’était encore un autre problème. Bruce savait qu’il avait beaucoup de travail à faire Damian, sans doute le plus dur. Parce qu’il était sa chair, son fils, parce qu’il avait besoin de lui, Bruce se sentait démuni. Il n’avait jamais été un père, jamais voulu l’être. Richard, Jason ou même Tim, ils avaient croisé sa route, ils n’avaient personnes d’autres, et au fond, Bruce n’aurait pu faire pire… il savait qu’Alfred les aimerait quand lui ne le pourrait, les comblerait d’amour quand lui en était incapable, c’était pas ce qu’il y avait de mieux, mais c’était tout ce qu’il pouvait faire. Damian lui avait besoin de plus, parce qu’il avait été élevé par la ligue des assassins. Pourtant, Bruce se pensait incapable d’être le père qu’il devait être. Il ne pouvait cependant renoncer. Parce qu’il refusait de laisser Talia et surtout Raz reprendre leur terrible éducation. Collé au mur par Jason, Bruce pensait à tout cela. Il pouvait sentir le flux des émotions effleurer ses pensées pourtant, aucune ne noyautait ses trippes, aucunes d’elles ne prenaient le contrôle de ses gestes ou pensées.

Mais s’il retenait ses émotions, il n’avait aucun contrôle sur celles des autres, il n’avait pas la moindre idée de ce que c’était, de ressentir ces vagues s’écrasant sur sa psyché, de sentir la colère embrasser son âme et son cœur, enflammer ses pensées, il ne savait plus ce que c’était, que la déchirure de perdre quelqu’un, parce qu’il comptait chaque vie perdue, à chaque nuit, et que la seule manière de continuer, de ne pas perdre la raison, c’était de continuer à tenir la barre, à observer la destination sans sourciller. Il percevait la colère et le désespoir de Diana, il écoutait ce qu’elle disait, mais elle se trompait lourdement en pensant qu’il ignorait ce qu’il s’était passé. Il ignorait seulement ce que chacun d’eux avaient ressenti, il ignorait ce qu’ils avaient fait, parce que Owlman n’avait pas montré leurs faits glorieux, victorieux, uniquement leurs défaites, il ne lui avait pas montré lorsque les héros avaient tenus bon, uniquement lorsqu’ils avaient faiblis, lorsque le syndicat prenait des vies. Chaque seconde passée là bas dans leur tanière, il avait dû voir toutes les victimes du syndicat succomber, et c’était justement ça qui l’avait fait tenir, fait rester plus longtemps jusqu’à ce qu’il ai les armes pour les contrer et pas avant, parce qu’il ne pouvait pas se laissait guider par ses émotions, sinon il aurait succomber depuis longtemps. Il fallait que quelqu’un garde la tête froide, il fallait que quelqu’un prenne les décisions difficiles, et il était cette personne. Il ne laisserait personne d’autre faire son job, parce qu’il en connaissait le prix. Alors, il encaissait les coups. Au fond, que Diana le considère comme égoïste, que Jason le déteste, cela importait peu. Ce qui importait c’est que le soleil revienne car sans lui, beaucoup d’autres mourront, que le syndicat disparaisse car sans cela, c’est la Terre entière qui était condamnée. Et tant qu’ils n’en seront délivrés, il ne pourrait se reposer, ni même songer à ce qu’il avait perdu, ce qu’ils avaient perdus.

« Ne crois pas que j’ignores nos pertes, Diana. Ne crois pas que j’ai été en vacances pendant ce temps là. Je n’ai pas à me justifier auprès de vous de ce que j’ai fait, ni de pourquoi je l’ai fait. Mais si nous n’agissons pas, maintenant, beaucoup d’autres mourront et tu le sais. Je n’ai pas besoin de te faire un cours de science naturelle pour que tu comprennes les conséquences de que va provoquer l’absence du soleil. Nous n’avons pas encore vu le quart des conséquences de son absence. Clark n’est pas le seul que cela va toucher, toi, moi, tous finiront par en mourir. » lâche-t-il, furieux de devoir s’expliquer et perdre du temps avec ces émotions, avec ces justifications. Comment Diana pouvait-elle se laisser corrompre par la colère elle qui savait ce que c’était, le combat, qui savait ce qu’était le sacrifice ? Pensait-elle vraiment qu’il ignorait ce qu’il s’était passé, que Owlman l’avait conservé dans l’ignorance des pertes humaines ? Croyait-elle qu’il avait été en vacances ? Peu importait. Qu’elle le déteste s’il le faut. Il n’était pas question de lui ici. Il n’en serait jamais question. Parce que Bruce Wayne était mort dans une ruelle. Il laissait Alfred faire vivre ce fantôme, mais tout ce qu’il subsistait depuis, c’était les rêves d’un gamin, et sa promesse faite sur la tombe de ses parents. Batman n’était rien de plus, rien de moins, qu’une promesse. « Je suis désolé que vous ayez à subir cela. Si je pouvais faire disparaître le syndicat tout seul, croyez-moi je l’aurais fait. Vous voulez connaître la vérité ? La vérité c’est que nous sommes vaincu. A la minute où Owlman m’a montré son plan, parce qu’il a tenu à ce que je sois témoin de tout ce qu’il faisait, des vies qu’il prenait, des esprits qu’il esquintait, des héros qu’il brisait, j’ai su que nous allions perdre. La seule manière de le vaincre, c’était d’agir comme je l’ai fait. Et si pour cela je dois vous perdre, alors qu’il en soit ainsi. Je ne suis pas celui qui dirige cette ligue de justice Diana, c'est toi. Ça a toujours été toi et Clark. Je ne suis pas Owlman, je ne dirige pas la ligue. Jamais. Jason, je n'ai été un bon père pour qui que ce soit, ça a toujours été Alfred qui veillait sur toi, qui veillait sur Richard, et maintenant sur Damian. » fit-il en les regardant tour à tour. « Si vous voulez qu’on change les règles de cette maison, soit, on le fera. Mais à cet instant précis, nous avons plus important à faire. Je sais que vous avez besoin d’exprimer ce que vous ressentez, je sais que vous avez besoin d’un père, d’un guide, de quelqu’un pour répondre à vos doutes, mais je ne suis pas cette personne. En revanche, je suis celui qui a confronté Owlman, et je sais comment le vaincre. Alors s’il vous plait, aidez-moi à le vaincre, parce que seul, je n’y arriverais pas. » Batman n’aimait pas s’avouer seul et vaincu, mais c’est ce qu’il était sans eux. Il n’avait pas besoin d’eux pour ressentir, parce qu’il ne voulait pas ressentir, il ne voulait pas être confronté à la colère de Jason, à la déception perpétuelle de Alfred ni à l’incompréhension de Diana, le petit garçon avait voulu ne plus jamais ressentir, et il continuait à fuir autant qu’il le pouvait, les sentiments qui le ramenaient encore et encore face à tout ce qu’il avait perdu, à tous ceux qui étaient morts, à tous ceux qu’il avait perdu en dépit de ses efforts. « Je vous en supplie, aidez moi à sauver la terre. »


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Jason Todd


Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
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Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyMer 7 Mar - 20:39


Diana, Bruce, Alfred & Jason

Grief is the price we pay for love.


Tu crains que cette discussion n'aboutisse à rien, aucun de vous ne semble prêt à lâcher le morceau. Vous avez tous vos rancoeurs que vous exprimez sans retenue, que vous crachez même au visage de Bruce, à juste titre selon toi. Il ne peut pas disparaître et revenir nonchalant dans la vie des gens. Il ne peut pas vous abandonner et ensuite vous demander de vous battre. Mais tu l'as bien compris, tu n'obtiendras rien de lui. Parce qu'il est... Bruce. Il ne s'autorise pas à ressentir parce qu'il a trop peur que ses propres sentiments se retournent contre lui. Derrière ce costume terrifiant de chauve-souris, c'est un homme apeuré. Apeuré de souffrir à nouveau. De perdre des gens qu'il aime. De se sentir impuissant. Et les dommages collatéraux, et bien, c'est vous. Tu as manqué de franchir un autre pas sur l'échelle de votre relation nocive et bancale. Tu aurais pu le frapper, déverser ta rage. Mais tu ne l'as pas fait, parce qu'après tout, à quoi bon ? Tu n'as plus d'énergie à lui consacrer. Sa perte t'a laissé un énorme trou dans la poitrine, qu'aujourd'hui tu vas combler de colère. C'est sa faute. Il se détruit, il vous détruit. Mais ce que tu as manqué de faire avec tes poings, Diana n'y manquera peut-être pas avec ses mots. Tu te recules, oubliant sciemment Alfred qui t'a conseillé d'aller te coucher. D'abord, tu veux voir ce qu'elle a à lui dire, parce que tu sais qu'elle a tout autant sur le cœur que toi. Tu sais ce qu'elle a traversé durant ces derniers mois, la douleur qu'elle a ressenti quand la Ligue a perdu ses proches. Aucune information, aussi précieuse soit-elle, n’effacera le mal causé. A l'écoute de ce cri de désespoir, tu baisses la tête, comme si c'était toi le responsable, comme si c'est toi qui venait de commettre une erreur. Parce que même si tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir pour minimiser les dégâts, chaque âme perdue est un échec personnel.

Perdre votre bébé. Tes sourcils se froncent, tu fixes un point sur le sol, pour tenter de reprendre une maitrise de toi-même, à nouveau submergé par une vague de colère. Elle peut lui dire ce qu'elle veut, tenter de lui ouvrir les yeux, Bruce campera sur ses positions. Tu le connais assez pour anticiper ses réactions. Il va vous entendre, il va prendre note, mais il reviendra sur ce qu'il juge être le plus important. Il refuse que le personnel interfère dans le sort du monde. Et dans un sens, tu peux le comprendre. Mais ce que lui ne comprend pas, c'est que vous avez besoin d'autre chose. Vous n'avez plus besoin de Batman, vous avez besoin de Bruce. Au moins ce soir. Juste le temps de quelques heures. Mais même ça il vous le refuse. Catégoriquement. Il n'est pas ton père, il ne sera jamais. Ce ne sont pas tes mots, ce sont les siens. Ceux qu'il vient de balancer, avec une méprisante désinvolture. Tu relèves la tête, fixe cet homme qui est devenu un inconnu. Tu ne devrais pas être étonné, pourtant, la douleur est vive. Tu as eu toujours un espoir. Tu t'es dit qu'un jour peut-être vous parviendrez à vous réconcilier, qu'il endosserait le rôle que tu lui as donné quand il t'a fait entrer dans sa vie. Mais il faut te faire une raison, ni hier ni demain il ne sera ce père que tu cherches désespérément. Voilà qui a de quoi boucler la boucle. Mettre un point final à l'histoire imaginaire d'un fils et d'un père. Il y a tant de choses que tu aimerais lui répondre. Tu voudrais lui faire mal, le mettre plus bas que terre. Mais il ne mérite plus aucune de tes rancoeurs. « Je tiendrai mon rôle. » Tes mots sont froids, dépourvu de toute compassion, quand bien même il se serait mis à genoux. C'est la dernière chose que tu lui cèdes. La dernière fois que vous vous battrez côte à côte.

Les autres ne paieront pas pour ses erreurs. Il a besoin de vous pour sauver le monde ? Tu vois mal comment lui refuser. Mais ce n'est évidemment pas pour lui que tu le fais. « Quand vous aurez besoin de moi, je serai là. » Tu n'as plus rien à rajouter. Tu as bien compris que cette conversation ne t'apportera rien de bon. Et maintenant qu'il vient d'obtenir satisfaction à tes propres dépends, tu ne veux plus rester une seconde de plus dans cette pièce. « Si vous voulez bien m'excuser. » Tu déposes un baiser sur le front de Diana, puis tu salues Alfred d'un signe de tête, avant de retourner dans ta chambre. Quand tu t'allonges dans le lit, un long soupire s'échappe d'entre tes lèvres. Pourquoi est-ce que tout doit être aussi éprouvant avec Bruce ? Pourquoi tu y laisse chaque fois un morceau de toi-même ? Tu ne t'es jamais senti aussi peu à ta place au manoir. Tu devrais être soulagé, quelque part, d'avoir enfin des réponses à tes questions. Mais le problème, justement, c'est qu'elles ne sont pas celles que tu espérais.  
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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyMar 27 Mar - 23:19

ft. Diana Prince-Todd
Jason Todd
& Bruce Wayne
Grief is the price we pay
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Oh, si Alfred proposait que tout le monde partent de son côté, c'était pour éviter quelques effusions de sang, qui n'auraient pas apportées grand-chose à toute cette histoire. Mais la tasse broyée entre les mains de la demi-déesse le fit se reculer d'un pas. Il savait parfaitement qu'il ne risquait pas grand-chose, Diana n'était clairement pas du genre à faire des dommages collatéraux, surtout pas en face à face, mais même s'il aurait voulu aider Bruce, face à une femme comme elle en colère, il préférait faire profil bas.

Elle avait besoin de dire ce qu'elle avait sur le cœur, qu'elle le fasse. Pourtant, le majordome, connaissant bien l'homme qu'il avait élevé, se demandait si vraiment, ces paroles pourraient le toucher d'une quelconque façon. Enfin... il serait touché, le montrerait-il? Sans doute jamais. C'était ainsi qu'agissait Bruce Wayne. Garder une carapace, coûte que coûte, même au détriment de ses plus proches parents. Même au détriment de ceux qui l’aimaient, malgré tout. Il y avait de quoi ressentir de la frustration, de la colère. Comment pardonner quand il ne leur offrait rien?

Lui était sans doute trop faible pour lui en vouloir longtemps, il avait cru avoir perdu son fils, voilà qu'il était debout devant lui. La paix, c'était ce qu'il souhaitait. Mais ni Diana, encore moins Jason, ne pourraient la lui offrir, leur rancœur était beaucoup plus profonde et ancrée, les relations n'étaient pas les mêmes.

L'anglais écoutait d'une oreille attentive tout ce que Wonder Woman crachait au visage d'un Batman on ne peut plus stoïque, comme il savait si bien l'être. Les souvenirs des pertes étaient tout aussi douloureux, l'Humanité avait souffert et souffrait encore sous le joug du Syndicat, est-ce que cette disparition avait-elle été vraiment nécessaire? Bruce semblait en être persuadé à l'entendre répliquer. Il n'avait pas changé, malgré tout, il restait éternellement, le même.

Si un fin soupire passa les lèvres d'Alfred, il passa sans doute inaperçu, sans doute un peu moins que son petit mouvement de tête qui montrait son désaccord, pour une fois, cet homme aurait pu faire un effort, au moins pour le couple qu'il avait en face de lui et qui en attendait beaucoup plus. Mais à quoi bon espérer... Le plus jeune décida alors de quitter la cuisine, après avoir accepté d'aider son... quoi? Père? Mentor? L'était-il encore à ses yeux? Au ton que notre protagoniste jugea plutôt glacial, il craignait que le Red Hood ne veuille plus entendre parler de cet homme qui n'était qu'une ombre pour lui.

Pennyworth salua alors d'un même mouvement de la tête ce dernier, avant de reporter son attention sur les deux membres de la Ligue de Justice. Est-ce que Diana allait suivre son mari, comprenant qu'elle n'aurait rien d'autre de la part d'une telle tête de mule, ou tenterait-elle encore quelque chose?

- Un autre thé peut-être?

Ce flegme anglais, une vraie marque de fabrique.
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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptySam 21 Avr - 21:56

grief is the price we pay for love
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Parfois, Diana ne peut s'empêcher de se demander si Bruce est véritablement capable de sentiments ou s'il ne fait que le feindre de temps à autre pour avoir l'air humain. La justice, l'avenir du monde... C'est très noble de vouloir lutter pour protéger la veuve et l'orphelin, mais par tous les dieux, ne voit-il pas que le moment est terriblement mal choisi pour leur parler de ses idéaux et de l'urgence de la situation... ? Ils le savent parfaitement, peut-être même mieux que lui. Elle pointe un doigt accusateur vers lui « Oh si, Bruce, tu as à te justifier auprès de nous ! Que tu le veuilles ou non, tes actions ont des conséquences sur les vies autour de toi, il est grand temps que tu cesses d'être aussi égoïste ! » Et puis, par Zeus, pour qui se prend-il pour lui faire la morale quant aux conséquences des actions du Syndicat ? Qu'il ne se méprenne pas, elle les connaît bien mieux que lui, ce n'est pas lui qui a eu à se battre contre eux, ce n'est pas lui a eu à confier la vie de Kal-El entre les mains de Luthor, ce n'est pas lui qui a eu à envoyer des centaines de lettre de condoléances ! Que l'Olympe lui vienne en aide, s'il continue à vomir de telles paroles elle ne sait pas si elle sera capable de ne pas le clouer au mur ! Diana secoue la tête, furieuse d'avoir l'impression de parler dans le vide, tant Bruce sait être borné. Borné ou véritablement handicapé lorsqu'il s'agit de ressentir des émotions et exprimer ses sentiments. N'étant pas cruelle, elle se mord la langue, pour éviter d'avoir à lui dire que ce n'est guère étonnant que Dick soit parti, que Jason le déteste, et que Damian soit aussi agressif. Mais peut-être devrait-elle ? Après tout, la vérité blesse, n'est-ce pas ? Et s'il y a bien un être sur cette Terre qui a besoin d'entendre ses quatre vérités, c'est Bruce Wayne. Mais encore faudrait-il qu'il cesse de faire la sourde oreille.

Quand enfin il semble exprimer un début d'excuses, Diana ose croire qu'il n'est finalement pas impossible de lui mettre un peu de plomb dans la tête... Jusqu'à ce qu'il gâche tout en avouant à demi-mots ne pas être capable d'être un père pour quiconque. Elle bat des cils, bêtement, et pendant une seconde elle espère avoir mal entendu. Puis elle voit l'expression à la fois chagrinée et résignée de Jason, et comprend qu'elle ne se trompe pas. Ce n'est pas seulement un dialogue de sourds, c'est l'incapacité des membres d'une même famille à se comprendre. Elle soupire quand Jason abdique et quitte la pièce avoir l'avoir embrassée ; elle sait déjà que c'est un homme en morceaux qu'elle ira retrouver. « Pour l'amour du ciel, Bruce. Sauras-tu un jour faire autre chose que le blesser ? » Mieux vaut qu'il ne réponde pas, son quota de patience est épuisé, elle est épuisée. « Nous sauverons la Terre. Comme toujours. Mais ce soir, Bruce, tu vas devoir te contenter de réparer les dégâts que tu as causé dans ta famille. Damian a fugué, est-ce que cela t'intéresse ? » Elle finit par se relever ; un soupir franchit ses lèvres. Mieux vaut qu'ils en restent là, faute de quoi elle risque elle aussi de dire des choses qu'elle ne pense pas, ou alors d'énoncer certaines vérités un peu trop violemment. « Je vous remercie pour le thé, Alfred, mais je le prendra demain matin. » Dans de telles conditions, même Diana ne parvient pas à être la voix de la raison. « Fais soigner tes blessures, Bruce. Il serait ridicule que tu meurs d'une plaie mal soignée, à présent. » C'est une remarque acerbe qui témoigne malgré tout de son inquiétude à son égard. Cette obsession pour la protection de la Terre serait bien capable de lui coûter bêtement la vie, un jour.

Diana quitte la pièce, le cœur encore plus lourd qu'en y rentrant. Comment le retour d'entre les morts d'un ami peut-il être aussi douloureux ? Elle rejoint Jason dans leur chambre, sachant très bien qu'il n'est pas nécessaire de chercher à relativiser ou à atténuer l'impact des paroles de Bruce et de sa résurrection, il va avoir besoin de temps pour les digérer. Tout le monde en aura besoin, même Alfred l'inébranlable. « Je suis là. » Elle s'allonge à ses côtés et le prend dans ses bras, puisqu'il n'y a rien d'autre qu'elle puisse faire pour le moment. Les prochains jours seront longs et éprouvants.

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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptySam 5 Mai - 18:31

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Bruce regarda Jason partir, furieux. Il connaissait trop bien le jeune homme pour ne pas savoir qu’un tel départ, précipité, était pire que les coups remplis de rage. Jason avait toujours éprouvé de la colère, mais par le passé, il lui arrivait de se fendre d’un sourire, d’éclater soudainement de rire lorsque Bruce ne comprenait pas l’une de ses nombreuses expressions de jeune garçon des rues. Bruce espérait qu’il riait encore, que Diana parvenait à le faire rire, car lui ne pouvait plus le faire. Il le savait. Pire que cela, à chaque fois qu’il croisait le regard plein de fureur de Jason, il se demandait s’il n’avait pas raison, dans ses reproches, et s’il n’avait pas tout bonnement échoué, s’il avait encore le droit de se comporter comme s’il était son père. Plus il était confronté à la colère de Jason, à la défiance de Damian, plus il se laissait submerger par les doutes. Il savait qu’il prenait de plus en plus de risque, qu’il reproduisait cette période sombre qu’il avait eu avant que Tim ne le sauve de lui-même. Le doute était sans doute la kryptonite de Batman.

Les paroles de Diana n’apaisait pas les doutes, au contraire, elles ne faisaient que les renforcer. Qui était-il pour diriger l’équipe ? Il était celui qui espionnait ses co-équipiers, qui gardait un morceau de kryptonite et même un plan pour si chacun d’entre eux se retournait contre le bien. Il était aussi paranoïaque que l’avait été Staline, en moins dangereux toutefois. Sa morale le retenait évidemment. Et au fond, il était persuadé de faire tout cela pour leur bien à tous. Mais le retour de Jason, sa colère, l’handicap de Barbara, la fugue de Damian qu’il venait d’apprendre de la bouche de Diana, tout cela prouvait qu’il n’était pas capable de les aider. Pas comme il le voulait, pas comme il l’espérait, et qu’il ferait mieux de renoncer à tout cela. Cette ridicule idée d’avoir une famille. Les paroles du Joker raisonnaient en lui comme l’écho d’une vérité qu’il avait mis sous le tapis toutes ces anénes et qui revenait en plein fouet au moment où il se sentait au fond du trou, sachant qu’il pouvait sombrer encore plus bas. Il ne supporterait pas de les perdre. Il ne supporterait pas qu’ils subissent encore une menace, une blessure.

Quand ils eurent disparus, Diana et Jason, les épaules de Bruce se voûtèrent. Il avait tenu bon face à eux, mais maintenant qu’il n’y avait plus que lui et Alfred, ce dernier le connaissant si bien, il s’effondra. Il s’accrocha aux meubles de la cuisine pour ne pas s’affaler par terre. Certes, il était encore faible et blessé, physiquement, mais c’était surtout le mental qui était au plus bas. Il ne ressentait pas ce doute quand il luttait contre le syndicat, ou contre n’importe quel vilain, parce qu’il n’avait qu’à suivre son entrainement, son plan, il lui fallait juste agir. C’était tellement plus simple. Il regarda Alfred. « Damian a disparu ? » demanda-t-il avec tellement de dépit dans sa voix. Ce n’était pas surprenant au fond. Mais inquiétant, ça l’était assurément. Etait-ce vraiment une fugue ?



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MessageSujet: Re: grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED)   grief is the price we pay for love (BRUCE, JASON, ALFRED) EmptyVen 11 Mai - 9:27

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& Bruce Wayne
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Diana perdait patience, mais comment ne pas faire autrement face à un homme comme Bruce, avec tout ce qu'ils avaient vécus? Difficile de ne pas être de son côté, de ne pas la soutenir. Même s'il restait encore et toujours silencieux, Alfred n'était pas là pour protéger celui pour qui il travaillait. Parfois, Wayne avait besoin d'entendre les choses, même si elles pouvaient entrer dans une oreille et ressortir par l'autre. Si ces paroles venaient de lui il doutait parfois qu'il l'écoute vraiment. Mais que Wonder Woman lui dise ses quatre vérités, il ne pourrait pas faire autrement que de se dire qu'elle avait raison.

Mais il ne pouvait pas s'empêcher non plus, d'avoir de la compassion pour cet homme, qu'il avait lui-même élevé. C'était ainsi. Finalement, il était rassuré et heureux de le savoir en vie, malgré les douleurs qu'il leur avait fait vivre, il était là. Et c'était bien ça le plus important.

Un petit mouvement de la tête marquait la réponse de la dame. Le thé demain matin, très bien, elle aurait droit à sa tasse fumante à son réveil.

- Bien. Reposez-vous.

C'était encore plus important quand cela concernait une femme enceinte. Vraiment, ce n'était pas le moment de lui faire vivre des émotions aussi intense. Même s'il ne le disait pas, Pennyworth craignait parfois qu'un autre drame n'arrive. Ce qui était le cas à chaque fois qu'ils sortaient combattre le Syndicat. D'ailleurs, le pire avait failli arriver, d'ailleurs. Il soupira un peu, alors qu'ils se retrouvaient tous les deux.

Quand Bruce vacilla et manqua de tomber, l'anglais était déjà à ses côtés, pour le maintenir debout, une force tranquille, malgré les cent kilos de son interlocuteur. Il le fit s'asseoir lentement sur une chaise. Il ressentait parfaitement les émotions qui traversaient maintenant Bruce Wayne et n'était clairement pas là pour lui faire une énième remontrance. Il soignerait ses plaies, le ferait dormir, ils discuteraient plus tard. Finalement, une tasse fumante tomba devant le maître des lieux, qu'il le veuille ou non, il la boirait.

- Oui, peu après votre disparition. Il n'a pas supporter l'annonce du décès. Ce n'était pas pour enfoncer le couteau plus profondément, mais il fallait bien qu'il apprenne les choses. Le majordome posa une main sur son épaule. Nous le retrouverons. Je vais d'abord m'occuper de vous. Lui offrant alors un vrai sourire, chaleureux, peut-être pour atténuer sa peine. Je suis content de vous voir, Bruce.

Au moins serait-ce les seules paroles chaleureuses que le protecteur de Gotham entendrait ce soir. Mais on ne pouvait pas non plus l'accabler de tous les maux du monde.


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