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Tag metoo sur gods among us Xf9xSujet: Tracy Trevor rencontre Flynn Lügnermann [PV]
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Rechercher dans: les rps terminés   Tag metoo sur gods among us EmptySujet: Tracy Trevor rencontre Flynn Lügnermann [PV]    Tag metoo sur gods among us EmptyJeu 11 Jan - 19:25
Introduction sous fond de papier à musique


- Monsieur Adg, votre rendez-vous va débuter.

Je lâche le journal que je tenais en main depuis quelques courtes minutes et dépose le papier dont la lecture me prennait en horreur sur la banquette présente ma droite. Quand mon chauffeur me prévient, je lève le regard vers l'heure sans prendre la peine de poser un œil sur les siens. Je sais malgré tout qu'il s'est retourné pour regarder dans ma direction. Je n'ai guère besoin d'une information supplémentaire sur la teneur de son regard. De plus ma vision périphérique me permettait de remarquer la présence de lunettes de Soleils surmontant son nez.

- Il est onze heure cinquante-sept, Trévice. Il n'est pas l'heure. Et je connais mon emploi du temps.

Le chauffeur se retourne pour faire face à la route, la voiture est arrêtée alors il ne pose pas de mains sur son volant. Au contraire, je remarque que son visage s'abaisse et dans le jour noir provoqué par des supers, que ce dernier s'illumine d'une lumière artificielle. Il tient en main son portable et je profite de son inattention pour reprendre mon journal. Mon regard s'attarde sur le visage de la personne en couverture.

{#}METOO{/#} – QUI EST CELLE QUI VEUT FAIRE TOMBER LE JUGE ?


Les boucles brunes, le visage rond, les yeux en amandes, le sourire timide, le rictus de celles peu en confiances. Lucy Gadar, une inconnue au bataillon prit dans un feu croisé entre hommes d'influences et femmes de convictions. A l'occasion de l'élan de prise de paroles provoqué il y a quelques mois, Lucy faisait parti de ces femmes à avoir prit les armes pour faire entendre sa voix.

Mais aujourd'hui elle se trouvait seule et victime de papiers rances narrant l'histoire d'une femme ayant décidé d'utiliser le phénomène pour lancer des accusations jugées impropres sur un Juge respecté de l'Etat du Kansas. Et si certains journaux en avaient parlé autrement, celui-ci demeurait insultant pour Madame Gadar. Et c'est précisément pour cette raison que j'avais décidé d'en commander plusieurs dizaines d'exemplaires pour les distribuer aux personnes en difficultés se nourrissant dans les locaux d'une association que j'avais moi-même fondé.

Je vous en narrais les raisons dans quelques minutes. A cet instant, mon portable vient d'émettre un bruit discret afin de me prévenir que le dit rendez-vous arrive à grand pas. Je passa un regard rapide sur l'heure affiché à l'avant de la voiture et sans un mot, j'ouvre la portière puis me réfugie dans le froid glacial à deux cent mètres des locaux. Les mains dans les poches d'un manteau en sale état bleu, un pantalon sali par endroit par des tâches de cafés et autres condiments, sauces et boissons, qui ne sont jamais parvenues à partir au lavage, j'avance d'un pas hâtif, la tête baissé et couronnée d'une capuche.

Je fini par parvenir jusqu'à l'entrée du bâtiment et j'ouvre la porte précipitamment : une fois à l'intérieur, je remarque qu'il y a déjà plusieurs dizaines de personnes qui s’attellent, soit à se nourrir, soit à aider. Je ferme la porte avec rapidité en m'exclamant, de façon sonore afin que l'on m'entende :


-Putain ça caille dehors, si j'avais su j'aurais pas enfilé un jean à moitié rapiécé ! Rire gras, pour montrer que je savais à l'avance qu'il ferait froid, comme tout le monde. Vous pensez que quelqu'un nous en veut ? Encore un coup des Rouges, ça !

J'approche du centre de la salle près des tables et je pose ma veste sur une chaise, isolé, dans un coin encore inoccupé. Ma blague n'a pas fait rire, alors je continu.

- Me dîtes pas qu'on est passé à autre chose ? Ca fait des années que je continue de pester contre les communistes, je peux pas changer de registres comme ça, faut rigoler bon Dieu !

Personne ne rigole. Alors je le fais tout seul, discrètement, timidement, prétendument gêné et seul. Et je m'approche de là où le repas est distribué et j'adresse un sourire de bonjour à Tracy Trevor.

- Vous avez quelque chose pour moi ? Je mange pas de viande, donc si c'est possible... Sinon, je me contenterais de quelque chose pour au moins me nourrir aujourd'hui, y'aura pas de souci !

Codage par Libella sur Graphiorum
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