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 oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches

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MessageSujet: oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches    oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches  EmptyJeu 4 Jan - 1:05

assult on arkham
MISSION II

Ô double vie. Éreintante et compliquée. Parfois on veut juste rester dans notre lit avec un chocolat chaud, un petit film et le journal. Mais non. Oliver Queen ne peut pas faire une pause. Il a une entreprise à gérer, vous voyez ? Et Green Arrow ? Encore moins. Après ma blessure aux côtes, je devais simplement me reposer. Je devais arrêter de bosser également. Autant Oliver que Green Arrow. Mais non. Pourquoi arrêter ? Personne ne pouvait se permettre d’arrêter en ce moment. Le syndicat et le soleil étant encore un problème. Tout ce qui m’inquiétait était de pouvoir faire mon barbecue annuel au début du printemps. Mais là ? Je me trouvais à Gotham City dans un hôtel 5 étoiles. Pourquoi ? Encore une œuvre de charité. Une soirée comme une autre pour moi mais aussi un moyen de trouver des hommes d’affaires et marchander pour des alliances. Par exemple. Green Arrow prenait une pause même si j’étais à la merci de Batman si jamais il avait besoin d’une flèche dans les fesses. Un peu d’humour n’a jamais tué de chauve-souris. Enfin, je crois. Je m’étais tout de même levé. J’avais été à une réunion avec des acheteurs pour l’entreprise. J’étais ensuite allé faire un petit jogging au parc sans vraiment me soucier du monde autour. Comme tous les hommes de mon âge. Je crois. Bruce Wayne fait du jogging ? Aucunes idées. On ne parle pas vraiment des kilomètres à faire quand on se voit. Mais il a un petit peu de bidou à perdre tout de même.

Enfin soit. Tout beau. Tout propre. Je sentais bon la lavande dans mon costume d’Armani. Une cravate ou un nœud papillon ? Voici cette question que je me posais. Elle peut sembler ridicule en cette période d’hiver mais elle me semblait tellement essentielle. Vraiment. Je voulais toujours être présentable. Mon père semblait tellement sérieux à chaque fois qu’il allait au travail ou à des soirées que je m’étais toujours dis que je ferais comme lui. Bien entendu, je tenais surtout également à tenir l’apparence d’un homme d’affaire. Cela me semblait bien plus important que d’être à l’aise dans des vêtements. Je mettais un peu de parfum pour cacher la lavande de mon gel douche. Mais aussi pour être un peu plus virile. Non mais quand même, hein. Une fois prêt, je me dirigeais vers la sortie de la chambre et ensuite de l’hôtel. Je grimpais dans la voiture noire qui m’attendait à la sortie. Mon regard se perdant sur le rétroviseur. Je regardais si personne ne nous suivait. L’on ne peut jamais savoir. Gotham est à mes yeux, bien pire que Star city. Au niveau criminalité, bien entendu. Une fois sur les lieux, je descendais de la voiture. On ne me déroulait pas le tapis rouge mais qu’importe, les journalistes criaient soudainement mon nom et je refusais simplement de leur parler. Je n’étais pas là pour présenter le dernier prototype de la compagnie mais encore pour parler de Star City. Non. J’étais là pour la charité. Simplement. Homme bon et sage. Oui, oui. Mon oncle en penserait quoi ? Je n’en sais trop rien. Je me rendais vers l’entrée, l’air fier sur le visage. Je contemplais l’assemblée et je me dirigeais alors vers une serveuse. Je prenais galamment une flute de champagne sur son plateau en la saluant d’un signe poli de la tête. Je descendais alors les quelques marches qui me séparait d’une sorte de piste de danse. Non loin d’avoir l’envie d’une valse, je me mettais simplement sur le côté. Venant alors me mêler à la foule. J’entrais dans plusieurs conversations avec mes relations mais aussi avec des inconnus que l’on me présentait. Par contre ? Je ne me souvenais pas vraiment de tout le monde. Le bruit. On pourrait penser que pour un ancien fêtard, je devrais connaitre l’idée de tout entendre et comprendre dans un brouhaha dimensionnel. Mais non. C’était pire que le cri du canari. Après une conversation intéressante à propos de l’économie de Central City, je me retournais… Bousculant alors soudainement une jeune blonde d’apparence élégante. Je lui offris donc un sourire, cachant la douleur que cela réveillait à mes côtes. Il faut dire Luthor Corps… c’était lourd pour le dos surtout si l’on ne prend pas le temps de bien guérir. La douleur réapparait parfois… pouf.  « Je suis désolé, vous ne vous êtes pas faite mal ? », lui soufflais-je alors simplement d’un ton calme bien que je ne parlais pas trop bas… allait-elle entendre avec tout ce bruit ? Des riches qui pavoisent en riant comme des hyènes ? Hummm… probablement pas. Je me redressais, lui faisant alors face. Je cherchais à savoir si on me l’avait déjà présentée ou même si elle était une employée ou bien une invitée. Je n’en avais aucunes idées. « Queen, Oliver Queen. PDG de Queen Industries. Et vous ? », me présentais-je en cherchant un retour à cette acte humain si facile.




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MessageSujet: Re: oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches    oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches  EmptyVen 5 Jan - 19:16

Salope
- Le problème avec eux, c'est qu'ils veulent pas s'en sortir. Je veux dire on est quand même à Gotham, cet endroit regorge d'opportunité, il suffit d'en saisir une et si elle ne marche pas, de tenter la suivante. Ceux qui se retrouvent sans le sou et à la rue, c'est rarement uniquement de la faute des autres.

Elle avait les yeux qui volaient au-dessus du trottoir et qui ne menaient sur rien, les lèvres blanches et les doigts d'ivoires, les phalanges rougissantes, un morceau de carton où il était inscrit Intel. Elle ne savait même pas ce que c'était, qu'Intel. Une marque de surgelé, sans doute. Assurément avait-il servi à nourrir une famille puis on l'avait jeté contre une poubelle parce que cette dernière était pleine.

Elle l'avait prise pour se couvrir un peu plus mais le carton était trop petit et déjà, avant qu'elle ne le récupère, il avait été déchiré en de nombreux morceaux. Alors elle l'avait mit sur ses genoux, couvrant deux troues dessinaient par l'usure et dévoilant sa peau. Elle n'avait même pas de verres pour demander de l'argent, pas un chapeau, pas une main sorti d'une poche pour préserver ses membres du froid. Elle avait aussi récupéré, au sol, quand elle marchait, un vieux sachet qui avait accueillit quelques heures plus tôt deux donuts d'un flic quelconque.

Elle m'avait regardée et elle m'avait sourit.
Ça sent le citron, m'avait-elle dit. Elle parlait du sachet. Je me suis penché et j'ai déposé près d'elle, sur le sachet, un billet de vingt dollars. Elle m'avait pas remercié, elle m'avait sourit et je m'étais alors éloigné, ça ne m'avait pas dérangé. Elle est morte hier, ou peut-être avant-hier. Le carton n'avait pas suffit, l'argent ne l'avait pas aidé, ceux des autres, s'il y en avait eu, non plus.

Le Soleil n'était plus, l'air était glacial, la pluie se transformait en neige, la neige en calvaire, en arme mortelle. Il devait faire près de vingt degré à ce moment de l'année. Le temps l'avait achevé. Le temps et le mépris, sans doute, des gens qui, un jour, avaient refusé de l'aider parce qu'elle n'avait qu'à commencer par s'aider elle-même, se disaient-ils.


- J'ai essayé d'en aider un, une fois. On ne m'y reprendra plus ! ai-je commencé. Il était à la rue, sans le sou comme vous dîtes, je me suis baissé pour lui apporter cinq dollars.

Je m'arrête. Une femme vient de lâcher un rire dans notre conversation. Nous sommes cinq, trois hommes, deux femmes. Je lui souris et partage avec elle un rire de riche salope.

- Et il m'a demandé ce qu'il allait foutre de cet argent. Alors je lui ai dit qu'il allait pouvoir s'acheter quelque chose à manger – j'étais un peu candide, à cette époque. Et il m'a dit qu'il n'y avait que de l'alcool de mauvaises qualités pour cinq dollars. Vous le croyez, vous ? Les pauvres ont des goûts de riches, c'est la meilleure. Puis il m'a traité de salope.

En finissant ma phrase, je me plu à adresser un message subtile à cette femme, qui ne le comprit pas, en lui adressant un regard.

- Tu veux que je te dise, Barbara ? Cinq dollars c'est même trop pour eux ! Je donne jamais, ils le ficheraient en l'air, mais si jamais j'avais à le faire je n'excéderais jamais un dollar ! Rajoute-t-elle en posant une main sur mon bras en signe amical.
- Vous permettez que je vous laisse ? Je dois aller voir quelqu'un. Je reviens tout à l'heure, faites-moi confiance !

Je les quitte et pendant ce temps, j'entends derrière-moi parler celui à qui ma poitrine semblait plaire. Je te garderais une place au chaud à côté de moi ! Et s'ensuit un autre homme le coupant : Arrête, Emmanuel, j'ai cru comprendre qu'elle était féministe, un truc comme ça... Elle va prendre ça pour du harcèlement !

Puis ils rirent. Je ne reviendrais sûrement pas les voir. De toute façon j'avais déjà prit sa montre. Sur ma route, mes pas croisent ceux d'un autre, se tournant en trombe pour s'éloigner un peu plus, assurément, de la cacophonie ambiante. Un maladroit, mais un maladroit fortuné : Oliver Queen, un jeune milliardaire coureur de jupons et de soirées alcoolisé. Je m'étais renseigné quelques jours plus tôt sur qui venaient, alors je ne pouvais que savoir de qui il s'agissait avant qu'il ne se présente.

- Oh, on en est déjà au moment où l'on mentionne son statu professionnel dans la conversation ? Si je donne le mien, aurais-je une chance que vous finissiez par me proposer un poste à Queen Industry ? Sinon je garderais cela pour moi : j'aime le mystère, vous comprenez ? Je me fends d'un rire léger, d'un sourire timide et d'une moue amusée. Et vous ne m'avez pas faites mal, je suis robuste !

En réalité, il avait cogné quelques centimètres en-dessous d'un bleu que j'avais à l'épaule. A peu de choses près, j'aurais poussé un cri de douleurs.

- Et vous ? Vous sembliez avoir mal. Une femme comme moi, ça n'abîme pas si facilement un homme comme vous. Je pose une main sur son flanc droit, là où je l'avais percuté. Vous vous êtes fait quelque chose ? Oh, et je m'appelle Barbara ! Barbara Rosmond... C'est français, oui !

Pas du tout.
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MessageSujet: Re: oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches    oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches  EmptyMar 9 Jan - 2:13

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MISSION II

Je n’étais pas adepte de tout ce luxe. Ou peut-être que si ? Peut-être l’avais-je été ? Ou pas vraiment. Je n’avais jamais le temps d’aller à ce genre de soirée dans le passé. Enfin c’était il y a plus de 10 années. L’époque où j’étais jeune et fêtard. Ce n’était plus le cas mais ils voyaient toujours le gamin insouciant que j’étais avant Starfish Island. Une étiquette colle à la peau tout comme un code barre. Mais les gens ne voyaient plus toujours ce type irresponsable. Ils commençaient à s’habituer à l’homme d’affaire bien plus rangé. L’homme sérieux qui s’adapte aux champagnes et aux conversations de vieux rasoirs. Je ne me sentais donc pas terriblement à l’aise. Sûrement par ce que je suis aussi Green Arrow ? Je ne me sens jamais totalement moi-même comme… une moitié de moi, un secret qui se planquait dans mes poches. Un superhéros qui ne s’en vante pas. Surprenant de ma part. Garder mon identité secrète était plus important. Protéger mes proches… enfin personne. Je n’ai pas de familles après tout. Donc bon… Mais soit. Maladroit ? Moi ? Comment en étais-je arrivé d’une façon ou d’une autre à bousculer cette jeune femme ? Regardait-elle devant elle aussi ? C’est toujours de ma faute avec les femmes. Je sais que je suis nul dans ce domaine par moment mais quand même. Je veux bien mais 5 secondes tout de même pour apprécier le fait qu’on soit tous les deux coupables de ce crash humain. C’est comme pour l’aspirateur… faut pas croire, il n’y a pas que les femmes qui l’utilisent même les hommes alors il n’y a pas que moi qui soit maladroit, elle aussi. Je m’excusais tout de même, inquiet. Je me présentais aussi, prétentieux. Mon titre était-il important ? Tout de même. Tu ne sais jamais qui se trouve face à tes yeux bleus quand tu t’adresses. Alors je me présentais. Lui souriant alors. Séducteur ? Pas vraiment. Poli. Elle avait de l’humour cette blondinette. Sa tenue était simple. Sans prétention. C’était frais à mes yeux. Pourquoi ? Ces grands couturiers qui me rendent dingue. Je fronçais les sourcils à son aplomb. Je l’écoutais. Grand gentleman que je peux être. On sauve qui dans un feu ? Les enfants puis les femmes… ensuite le chien et les crétins. La logique du superhéros. J’y tenais. Et ensuite, elle posait la main sur moi. Je grimaçais en retenant tout de même cette grimace au point ou cela donne une tête assez étrange. Je n’étais pas vraiment effrayé par le ridicule mais je voyais déjà Barry, Hal et Elijaah se moquer de ma poire. L’accent français ? Tentait-elle de me prendre pour un con aussi ? Même la douleur ne me suffisait pas. Je riais doucement. « Votre accent est très américain pour une française… », lâchais-je aussitôt comme du tic au tac. Sans même lui laisser le temps de dire ouf. J’inspirais doucement en éloignant sa main de mon flan. « Sans vouloir être… offensant, veuillez éviter les côtes… elles sont un peu douloureuses mais je vous rassure… vous n’êtes point coupable… un peu trop de sport… en chambre ! », c’était tout ? Pas vraiment. Cela allait suffire ? Sûrement. Cela suffisait toujours. « Alors Barbara… que faites-vous à cette soirée ? Je suis surpris… vous ne portez sans nul doute pas de robes guccis… », tu te rapproches alors d’elle…  « Je ne vous juge pas, c’est rafraichissant de voir une femme qui ne parade pas ! », lui soufflais-je intimement d’un chuchotement qui se voulait inaudible. Tel un secret à l’oreille d’un cheval… enfin ça c’est le titre d’un film mais passons. Elle n’est point une jument. Tu lui souris en reculant, retrouvant une distance de sécurité pour toi comme pour elle. « Cette soirée n’est pas vraiment terrible. J’ai vu mieux tout de même. Ils semblent tous si ennuyeux. Ils ont le même sujet de conversations… Quels étaient les vôtres ? », demandais-je, curieux mais sociable. J’étais là pour faire la conversation à tout le monde afin d’occuper mon temps libre. Puis j’irais empêcher quelques vols de sac à main avec ma capuche. Peut-être.




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MessageSujet: Re: oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches    oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches  EmptyMar 9 Jan - 23:46

Confession nocturne
- Je n'ai pas dit que j'étais française ! Mon nom l'est mais moi, je n'ai jamais quitté Gotham ! Enfin, du moins je n'ai jamais vécu ailleurs bien longtemps...

Contrairement à lui. Je me retins malgré tout d'oser cette légère bravade, ce trait d'humour gratuit et méchant qui consistait à évoquer avec lui son naufrage, quelques années plus tôt, sur une île que mes recherches avaient nommé « Starfish ». En compensation, je ne lui servi rien d'autre qu'un air ravi surmontant un léger sourire charmeur en levant la tête vers lui, le milliardaire me dépassant de bien vingt centimètres.

- Oh, pardon, je m'en veux. J'avais en plus remarqué plus tôt que vous aviez mal, je vous l'avais dit, mais... J'aurais dû me dire que vous toucher à ce niveau là risquerait de vous blesser davantage... Vous voudriez peut-être vous asseoir pour calmer cette douleur ? Je suis d'une extrême bonne compagnie !

Et en concluant ma phrase, je posa à nouveau une main sur son torse, l'approchant faussement négligemment de ses côtes afin de l'habituer à ce genre de proximité dans notre rapport entre lui est moi. Aussi, pour l'habituer à que je fasse ressortir cette douleur de façon ponctuelle. Oliver Queen, sans le savoir, m'avait donné une diversion parfaite pour le moment où je chercherai à le voler : une pression sur sa blessure attirera son attention vers l'origine de la douleur, me permettant de lui subtiliser quelque chose, ailleurs, sans guère de problème.

Je ne prit pas soin de me confronter à un cas de morale quelconque : on avait beau être dans une soirée de charité, les gens n'y étaient guère exemplaire. Il arrivait souvent à Selina d'en organiser et, les rares fois où j'y étais allée, les sommes données n'étaient en rien respectable : on aimait s'y afficher, peindre à l'encre noire les unes des journaux du lendemain, se montrer soucieux de l'écologie, de l'éducation, des misères sociales, mais il était rare que cela dépasse le cadre des jeux d'apparences. Ils donnaient peu et se contentaient de dire que ces soirées étaient davantage une question de visibilité que d'argent.

Alors si l'argent n'était pas le problème, je n'en avais aucun quant au fait de le leur prendre. A Oliver Queen aussi, et ce malgré qu'il plaît aux magasines qui le titrent comme un milliardaire généreux. S'il était généreux, il le serait également avec moi.


- Vous pouvez donc faire la différence entre de la haute-couture et une robe de seconde main, de basse qualité, achetée dans une friperie ? Et en plus de ça, vous êtes féroce quand vous couchez ? A moins de laisser des marques, également, sur vos partenaires, les femmes doivent vous aimer, Monsieur Queen.

Je conclue ma phrase d'un rire discret et, selon une proche, de charmant. Je passe ensuite mon regard sur l'ensemble de la salle en faisant mine de rechercher quelqu'un. Je lève mon doigt, comme si j'allais désigner spécifiquement une personne. Puis je me ravise et me retourne vers le milliardaire.

- Il n'est pas là ! Je cherchais mon père, Renan Rosmond. Il fréquente généralement ces endroits et je reçois depuis assez jeune, déjà, des invitations pour ces endroits. C'est l'héritier d'un empire immobilier assez important dans le Névada mais il ne dépasse pas cet Etat, si vous voulez tout savoir... Je commente la vie fictive de mon père fictif. Il fait parti de ces petites familles d'anciens riches que personne ne remarque, donc je ne vous en voudrais pas si ce nom vous est inconnu. Il m'a donné une certaine somme il y a quelques années pour que je vive ma vie de mon côté et il ne l'a jamais augmenté : donc j'évite aujourd'hui, le plus souvent, de dépenser une fortune pour une soirée comme celle-ci... Entre-nous ? Ici guère de monde vaut la peine que l'on se sacrifie économiquement pour eux. Et je ne les aime pas non plus. Mais peut-être que vous si, qui sait ?

Je baisse le regard, le plonge vers la gauche, ma bouche a un rictus de tristesse puis j'affiche une moue chagrine mais qui tente, un brin mollement, de se montrer joyeuse.

- J'ai donné que cinq cent dollars ici, c'est nul non ? Je milite pour cette association, je sais ce qu'ils font, ce qu'ils attendent de cette soirée mais je ne pouvais pas vraiment donner plus. Cinq cent dollars, c'est plus que ce que la plupart des gens vraiment riches ici donnent, en général, mais malgré tout je m'en voudrais presque un peu... Vous comprenez ?

Est-ce que je jouais la carte de la pitié ? Non, implicitement je cherchais à se culpabiliser, simplement. Oliver Queen était de ceux qui pourraient faire une donation considérable ici, il faisait parti des « vraiment riches », et si je pouvais lui faire donner plus de cinq dollars pour cette association qui venait en aide aux femmes touchées par les violences sexistes, autant le faire. J'avais des plans concernant son chéquier.

- Enfin, bon. Avec eux – j'indiquais du regard le groupe d'hommes et de femmes que je venais de quitter quelques minutes plus tôt –, on parlait de pas grand chose. De mondanité, de richesses, d'affaires... de rien d'intéressant, en somme. Ils ont une vision de la pauvreté assez... luxueuse. Je n'aimais pas forcément leur conversation, à vrai dire. Cela va changer avec vous, n'est-ce pas ? Quelles sont les soirées et les conversations qui vous plaisent ? Peut-être a-t-on les même, qui sait ?
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MessageSujet: Re: oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches    oliver&holly - c'est le moment ou il faut surveiller ses poches  Empty

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