Vendredi soir. Malgré l'humeur morose de ces derniers mois, les gens prennent toujours plaisir à aller boire des verres entre amis pour fêter le week-end. Et c'est exactement ce que sont en train de faire Elijaah Twist et Oliver Queen. Ils pensaient passer une soirée tranquille, une choppe de bière à la main, mais c'était sans compter sur le Comte Vertigo. Il fait une entrée remarquée dans le bar, et annonce à toute la foule qu'ils ont été désignés comme cobayes pour une nouvelle drogue. Drogue qui se trouvait dans leurs verres et que tous, sans exception, ont bu. Les premiers commencent à s'effondrer. Les symptômes vont de l'évanouissement à la suffocation, en passant par la paralysie des membres. Le temps des deux amis est compté. Il va falloir se guérir du poison, faire de même sur toutes les victimes, tout en empêchant le Comte de fuir. Et tout ça sous leurs identités civiles. Voilà un vendredi soir bien chargé à Star City. rappel : chaque post doit faire entre 500 et 800 mots, et rapporte 10 points, n'oubliez pas de les recenser à la fin ici
Vendredi soir. Les semaines du jeune homme devenaient de plus en plus chargé, au grand damne de son repos. Il avait beau être en avance sur tous les programmes dans sa faculté de médecine, rester le major de promo restait tout de même assez difficile alors qu’il devait combiner sa vie universitaire avec son autre vie, celle de justicier. Aucun humain lambda ne pouvait en supporter autant et il s’inquiétait pour Ollie. Comment dire, si un pauvre étudiant en médecin avait déjà du mal à suivre ce rythme, alors que devait ressentir le PDG de Queen industries, qui en plus de chasser les criminels, devait en plus l’entraîner ? Elijaah, c’était le genre de garçon adorable et toujours inquiet pour son prochain, mais qui n’hésitait pas à parfois imposer ses idées, sa vision des choses. Pour cette raison, pour ce soir, rien que cette soirée, il avait proposé –ou plutôt ordonné– à Ollie d’aller boire un coup dans un bar, loin des armes, loin du champ de bataille. Et ils s’amusaient. Ils s’amusaient comme des fous, leurs pensées loin des problèmes quotidiens, loin du passé. Dans ce bar ils avaient rencontrés des personnes formidables, ils riaient tous ensemble. Cela lui fit un bien fou. Il était heureux. Il écoutait Kalyah, la serveuse qui racontait des histoires à toutes ces personnes. Il tourna finalement son regard à Ollie, souriant à pleine dent.
« Ce n’était pas une mauvaise idée ce soir, n’est-ce pas ? »
Et là, comme si le destin voulut s’acharner sur lui pour prouver que le guérisseur avait tort, elle tomba à terre. Kalyah était tombé et une tête qu’il ne connaissait maintenant que trop bien fit son apparition. Un personnage qu’il aurait préféré ne jamais voir en ces circonstances. Le compte. Il commença à parler, intimant à tous de se taire et levant ses mains en l’air.
« Mes chers camarades, je vois que la drogue que j’ai injecté dans vos verres commence à faire effet. Eh bien, vous avez été désigné comme mes nouveaux cobayes ! N’est-ce pas merveilleux ?! »
Deux autres personnes tombèrent. Le compte pointa son doigt en direction de l’une d’elle
« Aouch. Je crains que le réveil risque d’être difficile pour lui. Encore faudrait-il que vous puissiez vous réveiller ! »
Peu à peu, tous chutaient, succombant à la drogue qui leur avait administré. Face à lui, Ollie tomba également de sa chaise, comme tous les autres. Il se releva vite pour le retenir, l’empêchant ainsi qu’il se fasse mal, le tirant en même temps rapidement sous une table pour se cacher du comte, dans un angle mort : il ne manquerait plus qu’il comprenne qu’Elijaah n’avait pas été affecté de la même manière que les autres et qu’il fasse usage de ses pouvoirs. Il positionna sa tête sur ses genoux, une position qui lui serait plus confortable que le sol. Pourquoi cela arrivait-il maintenant ? Pourquoi n’avait-il encore rien eu ? Il sentait son corps résister à une substance étrangère, mais pour combien de temps encore, c’était là la véritable question. Cela faisait un bon moment qu’il n’avait pas eu aussi peur, peut-être depuis cet évènement. Ce sentiment d’impuissance qu’il avait ressenti ce jour-là. Effectivement, son corps luttait grâce à ses pouvoirs de guérisons : en d’autre terme, ce dernier ne savait comment réagir face à la menace.
« Ne me laisses pas tomber. Restes éveillé, restes avec moi ! »
Elijaah chercha une fiole dans son sac, la faisant boire à Oliver. Il en avait toujours une avec lui dans son sac d’étudiant, jamais il ne sortait sans l’une d’elle. Au cas où, se disait-il à chaque fois. Pour une fois, celle-ci allait servir. Ses pouvoirs de guérisons luttant contre le vertigo, il ne pouvait se permettre de gaspiller son énergie, le temps était compté. Lorsqu’il avait fini de lui faire boire le contenu de toute la fiole, il posa celle-ci à terre et se mit à caresser doucement les cheveux de l’archer. Ce signe protecteur avait tout autant pour effet de se calmer lui-même, lui qui avait peur que cela ne fonctionne pas. Les effets n’étaient pas toujours immédiats, parfois cela mettait quelques secondes, quelques minutes. Ses fioles avaient pour effet premier de guérir, non pas de résister. Alors il attendait, continuant à caresser ses cheveux. C’est la seule chose qu’il pouvait faire, ne pouvant penser à un quelconque plan alors que son ami était en danger.
« Ssssh, tout va bien se passer. Le liquide résistera au vertigo pour toi…»
Si cela ne fonctionnait vraiment pas, il restait un dernier moyen qui lui venait en tête, mais cela risquait de ne vraiment pas être pratique pour eux…
Sortir ? Je n’avais pas le temps pour ça. Je n’étais pas humain ? Parfois, on me le disait. Parfois je me demandais vraiment comment je faisais pour gérer autant de choses. D’autres fois seul, parfois accompagné. Etre un homme comme les autres ? Parfois je vous mentirais si je disais que cela ne me tentait pas. Foutaise. Cela me tente. Pourtant j’aime trop ma vie, mes vies. C’est difficile de s’en détacher. Comme une drogue dure. On en consomme et on ne peut plus s’arrêter. Là, j’étais en pause. Le pouvais-je ? Et en doutais-je ? Etais une question à laquelle je n’avais pas de réponses. Je n’en savais simplement rien. Je me contentais de m’amuser même si une part de moi culpabilisait. Je savais que le danger courrait encore plus les rues en l’absence de soleil. Les malfrats pensaient sûrement que les ruelles sombres à toutes heures de la journée étaient aussi appétissantes que le cou d’une donzelle l’est pour un vampire. Je tournais mon regard vers mon ami, cet étudiant que j’entrainais. Elijaah. Il était mon Oliver Twist. Celui que je voyais presque pour un frère sans lui donner la joie de lui dire. Il m’avait forcé à venir le trouver. Me sortant de mon bureau. Me sortant aussi ma sœur de l’esprit. Rechercher cette jeune femme qui se pourrait être une Queen était difficile, plus difficile qu’on y penserait. J’en ressentais pourtant le besoin. Me sortir la perte du soleil de l’esprit était aussi peu évitant car j’avais envie d’une brochette bien plus qu’une bronzette. Comment avait-il fait ? Je n’en avais aucunes idées. Peut-être aurais-je la réponse à cette question, un jour. Je tournais mon regard vers lui, nous nous amusions et il me demandait si ce n’était pas une mauvaise idée finalement. Mon fort intérieur me disait que si, ma conscience parlait au nom de ces innocents. Je ne voulais pas penser à ce que je pourrais faire de productif. Mais je n’avais pas le temps de répondre que le destin voulait me prouver que ma conscience avait raison. Il entrait. Un de ses connards que je combattais. Moi. Green Arrow. Mais je n’étais qu’Oliver Queen en ce moment-même. « Ils étaient invités ? », demandais-je alors en murmurant à mon ami. La serveuse tombait au sol tandis qu’une vive douleur me prenait à la main. Je n’arrivais plus à bouger mes doigts. Mes membres se figeant petit à petit. J’avais l’impression de tourner de l’œil. Je m’écroulais mais aidée tant bien que mal par Elijaah. Au moins, je ne ressentais plus ma douleur aux côtes suite à la chute du bâtiment de Lex Luthor. Je commençais alors à suffoquer. Doucement. Sûrement. Je relevais mon regard vers mon ami. Ne pas le laisser tomber. Je faisais mon possible. Vraiment. Je résistais et relevant mon regard vers lui. « C’est plus facile à dire qu’à faire… », lâchais-je alors en posant mon regard sur les alentours. Tout me semblait paisiblement flouté. Il me calmait. Un homme était en train de me chouchouter après m’avoir fait boire une boisson. Je me sentais presque effrayé à finir impliqué dans un mariage à Las Vegas avec mon ami. Mais non. Ce n’était pas la peur que je ressentais en même temps. J’avais peur de laisser Star City sans justicier. J’avais peur de tellement de choses qu’une part de moi avait peur d’avoir peur. Green Arrow n’a pas peur. Mais si. Green Arrow est un putain d’être humain. Bien sûr qu’il a peur. Et je finissais par sombrer. Même s’il disait que le vertigo allait s’en charger. Est-ce que cela fonctionnait ? Je n’en savais rien mais j’étais ailleurs et sans faire des cauchemars féroces. Je ne savais pas combien de temps. 3 minutes ? 3 heures ? 3 jours ? Soyons fous. Mais je me reprenais soudainement, mes yeux s’ouvrant et ma respiration reprenant d’un souffle presque étouffé par la surprise. Je respirais assez fortement, retrouvant un souffle. Je me redressais en tournant un regard vers Elijah. Mon regard restant sur lui. J’étais encore loin d’être rétabli. J’avais encore la sensation d’avoir certains membres coincés dans un autre abysse. « Je dois le rattraper… », disais-je en m’agrippant aussitôt à un tabouret. Je tentais de me relever. Le souffle encore difficile. J’inspirais profondément. « Comment on les aide ? », demandais-je alors. « Tu as encore… », disais-je avant de montrer la fiole car c’était bien plus simple en geste qu’en parole. J’allais devenir mime. Voila. « Punaise… je le savais qu’on aurait dû aller faire une manucure. », lâchais-je soudainement.
Une minute. Une minute et 25 secondes. C’est le temps qu’avait mis Ollie à reprendre conscience. Ce dernier se redressa, enlevant sa tête des genoux de son ami et se tournant vers lui, à la grande joie de celui-ci. Cela avait fonctionner, il l'avait sauvé, bien que cela soit pour une durée indéterminé. L'autre solution aurait été qu'ils se tiennent la main, sans devoir rompre le contact. Elijaah aurait alors pu contrôler directement l'arrêt de la propagation du vertigo dans son corps en temps réel, sans avoir à abuser de son pouvoir. Alors qu’il lui disait devoir le rattraper, Elijaah posa ses mains sur ses épaules, pour l’empêcher d’y aller à l’aveuglette, alors qu’il venait de se rattraper à un tabouret et tenter de se relever.
« Tu vas aller nulle part. Pas sans plans et pas avant que tu ailles un peu mieux. »
Il ne rigolait pas. Il déplaça l’une de ses mains jusqu’au front d’Ollie, une lumière y émanant, créant une proximité entre eux. On lui disait généralement que son pouvoir provoquait une sensation agréable unique à chacun. Il avait dit ne pas vouloir le faire, mais l’archer voulait réellement le rattraper, il allait avoir besoin d’un peu d’aide pour récupérer plus rapidement, grâce aux pouvoir d’Elijaah. Le processus provoquait des picotements dans tout son corps. Il s’écarta une vingtaine de seconde plus tard, cela devait suffire. Elijaah tiqua en l’entendant évoquer les autres personnes et la manucure. Il sourit de cette dernière remarque. « Du calme princesse. » Et son sourire disparu. Sa main se porta vers son menton, se mettant à tourner en rond face à Oliver. Un plan, il devait trouver un plan. Il profita du fait que son ami était encore en train reprendre conscience pour y réfléchir. Il énumérait mentalement toutes les possibilités, murmurant des choses incompréhensibles. Il n’oubliait pas non plus de penser aux problèmes et avantages de chacun d’entre eux. Il devait réfléchir vite. A un moment, il se dirigea vers la fenêtre, puis se remit devant Oliver. Il se tourna finalement vers lui, mettant fin à son numéro. « Bien. Nous avons plusieurs possibilités. » Il croisa les bras et ancra son regard dans ceux de son ami. Son regard signifiait à Oliver de ne pas l’interrompre sauf question utiles.« Toi et moi, nous ne sommes pas guéris et je ne peux nous soigner. Si on veut sauver ces gens, j’ai besoin d’au moins l’une de ces choses : Une cargaison de vertigo, la composition de cette drogue ou une cargaison de remède.» Il commença à parler très rapidement, n’oubliant pas que le temps était compté. Chacune de ses paroles étaient accompagnées de gestes.« Parmi toutes nos solutions, j’en compte trois principalement. La première : Je reste ici et je verse ces magnifiques bières sur eux. Je pourrais alors tenter de stopper temporairement l’avancé du vertigo et ses effets dans leurs corps. Pendant ce temps, tu vas trouver le remède. »
Il s’arrête à nouveau, puis reprit sérieusement.« Mais… ce plan présente quelques problèmes. Problème numéro 1 : je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir. Problème numéro 2 : Si le comte te trouve, tu vas devoir te battre seul et vu ton état, son pouvoir et le fait que tu n’auras pas d’arc, ce ne sera pas du gâteau, tu vas peut-être te casser un ongle. Problème numéro 3 : je vais puiser toute mon énergie à les soigner, s’il n’existe pas de remède il me sera impossible d’en créer un. L’avantage de ce plan, c’est que nous allons gagner du temps supplémentaire… » Elijaah soupira. C’est celui qu’il aimait le moins, c’est pour ça qu’il le présentait en premier.Il préférait largement le second.
« Deuxième solution : On emprunte le camion de livraison derrière le bar et on déplace rapidement toutes les victimes à l’intérieur et on les emmène avec nous, jusqu’au repère du comte qu’on va suivre discrètement lorsqu’il partira : Si tu tournes la tête, tu verras qu’il est encore dehors et qu’il ne nous a pas vu, il est au téléphone. Ah, et avant que tu ne te mettes à courir vers lui pour lui casser la gueule et l’interroger, il ne nous donnera probablement ni son repère ni sa recette : il n’aura qu’à attendre que mon pouvoir ne fasse plus effet. Encore une fois, nous allons donc devoir être discret et nous infiltrer pour trouver ce dont on a besoin : Il présente plus de risque vis-à-vis des civiles, nous aurons moins de temps pour agir mais tu ne seras pas seul nous aurons plus de chance de trouver ou faire un remède. Dans le cas où nous ne trouvons que la recette, nous emmènerons le camion jusqu’à mon petit labo, d’ici là je créerais un remède. Il y a également mes affaires là-bas et il doit peut-être y avoir un arc au fin fond de mes affaires, celui que tu m’as passé quand tu as insisté pour que j’apprenne un jour le tir à l’arc. »
Il sourit à oliver, arrêtant en même temps de gesticuler dans tous les sens.« J’ai fini. Une préférence ou une autre proposition ? Des questions ? » Maintenant qu’Elijaah avait posé les premières bases d’un plan, d’idée et de ce dont il avait besoin, peut-être qu’Ollie pouvait maintenant y réfléchir lui aussi ou valider l’une des propositions, si son esprit le lui permettait.
Une minute et 25 secondes. Bien assez de temps pour désamorcer une bombe. Bien assez de temps pour ramener le soleil. Enfin c’est encore une chose qu’on pourrait discuter. Mais rien que 25 secondes peuvent être fatale. Ce fut presque le temps pour un lion d’ouvrir sa mâchoire. Presque mais il n’était pas connecter a une montre. Et le temps de convalescence n’était pas plus utile. Je perdais mon temps en restant sur place. Je laissais échapper cette putain de pourriture. Merde. Je haïssais être un être humain. Des faiblesses. Et pourquoi je n’ai pas un Alfred aussi ? Le mien me dirait d’aller me battre en bougeant mon cul mou. Au lieu de ca, j’avais une jolie nounou Elijaah Poppins qui me couvait. Non pas que je m’en plaigne. Je l’adore mais je me sentais de plus en plus frustré au fil des secondes s’écoulant. J’inspirais, posant mon regard sur ma nounou qui posait sa main sur mon front… je me sentais encore plus faible soudainement et j’avais l’impression parano qu’il prenait ma température. Je savais que non, loin d’être stupide. Mais si en plus… j’étais fiévreux… ou irait le monde. Enfin comme pour Green Arrow… le monde allait… Aller nulle part. Mais la lumière du thermomètre me rendait un brin aveugle tout de même. « On les laisse s’en aller ? Juste comme ça ? Ils prennent une bière et s’en vont ? », m’étais-je contenté de dire sur un ton calme mais plaintif. Ce n’était pas de sa faute. Pas du tout. Il avait raison en plus. Je n’étais pas stupide au point de lui en vouloir. Il n’était pas coupable et faisait tout pour m’aider. Mais la princesse ne pouvait pas se calmer. Sa nounou semblait bien trop calme à ses yeux tandis que je voulais montrer au méchant qu’il ne faut pas s’attaquer à Star City. Non. On peut s’en prendre a Gotham… cela occupe Batman mais pas ici. Pas ma ville. Je ne pouvais cependant pas rester au sol. Je le contemplais donc réfléchir. Mary Poppins allait surement me sortir un lapin de paques de cette fresque au sol qui allait nous sauver. Peut-être que non. Alors qu’il contemplait le paysage par la fenêtre, je me redressais tant bien que mal. Hésitant même à partir en cachette pendant qu’il semble en train d’utiliser ses neurones. Les miens fonctionnent sur le terrain. Stratégie rapide, simple et efficace. Et il se lançait dans un discours en cherchant des idées. Perplexe. Je l’écoutais. Une part de moi se demandait si l’alcool ne lui montait pas à la tête. J’arquais un sourcil pour mon ongle. Je me casse peut-être les cotes sous la tour de Lex Luthor mais jamais les ongles. Non mais c’est vexant qu’il me pense capable de perturber mes cuticules. Vilaine chose. Je ne le coupais pas même si je me disais que le paysage a la fenêtre devait être très inspirant. Bon dieu, j’étais plus épuisé à chercher et devoir réfléchir qu’à directement aller me battre. C’est logique. Peut-être. La stratégie pour moi était comme sur un champ de bataille. Pas le temps pour la meilleure décision mais la plus efficace. « Bon dieu, tu te prends trop les méninges, poto. Je t’aime bien mais tu vas avoir des cheveux blancs avant moi… », murmurais-je après qu’il ne me demande mon avis. « Poppins, tu oublies un petit détail… comment on va déplacer tous les corps en moins de cinq heure ? », disais-je en montrant le gros tas allongé à trois mètres de mon cadavre. « Ce n’est peut-être pas le bon moment pour te dire que j’ai eu les côtes salement amochées a la chute de Luthor Corp. Ne comptes pas sur moi pour jouer à monsieur muscle… des flèches et du corps à corps, je peux… Il y a de la drogue dans l’eau aussi… Je n’ai bu aucunes bières, je faisais semblant pour te faire plaisir. J’ai payé le barman. Il te suffit de prendre l’eau et chercher la composition sera plus simple qu’avec la brune ou la blonde. », lui disais-je simplement avant de retomber sur mes pieds. Je me rapprochais, mettant une main sur son épaule. Non pas pour m’y accrocher mais simplement comme un geste tactile entre amis. Rien de plus. Je tenais actuellement assez bien sur mes deux pieds. Ou presque. « J’ai toujours une arc dans ma voiture, mon chauffeur attend dehors mais… il est passé chercher une bière … il doit surement faire la sieste au volant. », lui disais-je tandis que oui, le chauffeur ne devait pas être dupe avec Oliver Queen et son arc dans le coffre. Il avait cependant un bon salaire pour ne rien dire. « On va sceller le bâtiment pour les empêcher de faire plus de dégâts sur ces brave alcooliques… prends l’eau et toutes les boissons que tu désires et tu feras joujou dans ton laboratoire. Tu en penses quoi ? J’ai une oreillette ou deux dans mon sac. Nous pourrons communiquer. Le must serait que tu sois équipé d’un laboratoire portable mais j’y penserais pour ton anniversaire. », lui disais-je sans avoir trop réfléchi pour ma part. Question d’habitude.
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