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 (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael

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MessageSujet: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyLun 29 Jan - 19:05

Lie with me and forget the world

Passer la saint valentin à Gotham. En voilà une bien mauvaise nouvelle. Je suis du genre à aimer l’adrénaline, c’est vrai, mais cette ville me fait un peu peur. Il y a une ambiance étrange qui s’en dégage, et je sais bien que toute la ville n’est pas pourrie par le crime, mais elle est quand même inquiétante. Encore plus à cause de cette nuit perpétuelle. Les rues sont plongées dans l’obscurité, les ombres paraissent soudainement menaçantes, les ruelles semblent prêtes à vous avaler. Pourtant j’y viens régulièrement depuis quelque temps. Toujours pour le même type. Un peu mystérieux, brun, plutôt grand. Je l’ai rencontré dans un bar, après une affaire. A ce moment-là c’était bien la seule chose qui pouvait m’amener dans cette ville. Mais visiblement, les choses ont un peu évolué. Oui, il a quelque chose, même si pour le moment je n’arrive pas bien à savoir ce qu’il pourrait y avoir et ce que je recherche exactement. Alors je me contente de venir. Toujours dans le même bar, pas très loin du palais de justice. Plusieurs fois de suite, avec l’envie de revenir, de faire connaissance. À défaut d’aller plus loin, j’aurais au moins gagné un ami. Enfin je crois. Je l’espère.

Je n’aurais peut-être pas fait le déplacement spécialement ce soir, mais j’avais une affaire ici alors je suis venue. Je n’apprécie pas spécialement cette fête, mais puisque je suis là, autant en profiter. J’ai donc passé ma journée dans le tribunal, puis j’ai un peu squatté les toilettes des femmes pour me changer, sous le regard parfois perplexe ou critique de certaines autres femmes. Exit le tailleur noir et bonjour la robe rouge. J’ai mis du temps à la trouver et à la choisir mais assez peu de temps à l’enfiler. Le plus long a été de me battre avec mes cheveux avant de finalement décider de les laisser détachés n’arrivant à rien de satisfaisant. N’est plus resté que le maquillage. Vernis rouge et mascara. J’aurais pu aller faire ça à l’hôtel, mais comme d’habitude j’ai largement traîné sur les bancs de bois du palais de justice et j’ai fini par me dire qu’il était trop tard, j’ai tergiversé avant de finalement me décider à me préparer. Jusqu’à ce que je me sente satisfaite du résultat. J’ai rangé une partie de mes affaires dans ma voiture, j’ai enfilé ma veste de tailleur et mon écharpe puis j’ai pris la direction du bar. Ce n’est pas un rendez-vous c’est plutôt un espoir d’une énième coïncidence. Et juste avant d’entrer, je me murmure, à moi-même, un peu ironiquement : « Haut les cœurs ! Allons-nous gaver d’amour jusqu’à en crever » en repensant à toutes ces comédies romantiques qu’on a regardées avec mes amies quand nous étions à la fac. Même si dans les faits, je ne suis pas sûre que c’est réellement ce que je veux. En fait, je crois que la seule chose que je veux avec certitude c’est le soleil. Il me manque vraiment.

Que Michael soit là ou pas, je vais boire une bière puis je rentrerais. Une fois à l’intérieur, je regarde autour de moi. Je détaille les visages, particulièrement ceux des bruns un peu ténébreux, avant de constater qu’il n’a pas l’air là. Je m’avance jusqu’au bar, mais avant même d’avoir réussi à l’atteindre, je suis bousculée par un plateau couvert de pintes et je me retrouve littéralement recouverte de boisson ambrée. Le serveur se répand en excuses avant de me faire une blague graveleuse. Je roule des yeux et je ressors finalement excédée râlant pour moi-même : « C’est n’importe quoi. J’aurais vraiment dû rentrer… ». Je soupire et j’écarte un peu les bras pour constater les dégâts. Une belle robe foutue en l’air en même pas cinq minutes. Je roule des yeux, me passe une main sur le visage. Je peux toujours retourner à ma voiture et remettre mon tailleur, c’est déjà mieux que rien. « C’est vraiment super… ». Et pile au moment où je me tourne pour reprendre la direction du palais de justice devant lequel je suis garée, je tombe nez à nez avec lui. Et moi qui pensais que la soirée ne pouvait pas être pire.
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMar 30 Jan - 18:22










Cela faisait quinze minutes que Michael faisait des tours dans sa chambre, allant de son lit à son armoire, de son armoire au miroir et du miroir au lit mais sans jamais rien enfiler. Il avait mis un jean noir et ses yeux passaient de la penderie aux étagères hésitant entre un Tee-shirt et une chemise pour accompagner son jean. Les premier faisait décontracté mais peut-être un peu trop. Mais il avait peur que la seconde soit trop formelle. "A quoi bon! Elle ne sera peut-être même pas là. Bah, je prendrai quand même une bière et j’irai faire un tour la haut." Depuis que le soleil n’apparaissait plus, Michael avait une énergie inépuisable et se sentait très bien. En plus de ça, il voyait depuis quelques temps une jeune femme qu’il avait rencontrée et revue à plusieurs reprises dans ce même bar où il retournait souvent pour forcer la coïncidence. Elle vivait à Washington DC et n’avait, à ce qu’il avait compris, pas de compagnon. Mais il y avait peu de chance qu’elle veuille passer la soirée en sa compagnie. Il finit par opter pour une chemise blanche et sa veste en cuir marron-clair. Il passa par la salle de bain pour se coiffer, et se mis du parfum. Il prit son écharpe, attrapa les clés de son appartement dans le petit panier sur le meuble de l’entrée et sortit. Une fois sa porte verrouillée, il ne prit pas les escaliers pour descendre mais ceux pour monter sur le toit. Une fois en haut, il resta face à la lune pendant quelque minute, profitant de l’obscurité même s’il y voyait comme un plein jour. Il ferma les yeux quelques instants et lorsqu’il les rouvrit ils étaient rouges sang, il avait grandi, il se tenait maintenant sur quatre pâtes et ses bras formaient maintenant deux grandes ailes. Il les agita et se retrouva bientôt à une centaine de mètres, surplombant la ville. Il vola quelques minutes, passant au-dessus des parcs de Gotham, regardant les gens circuler. La vie dans les rues de la ville était devenue moins intense mais plus régulière, avec la nuit perpétuelle les gens sortaient à n’importe quelle heure, éclairés par les lampadaires qui n’avaient plus une seconde de répit. Enfin, il prit la direction du bar. Il se posa quelques rues plus loin à l’abri des regards et entrepris de faire le reste du voyage à pied.

Malgré la nuit perpétuelle et la vie souvent triste à Gotham, il croisa plusieurs couples souriants et heureux d’être ensemble. Il était content que la ville où il avait toujours vécu puisse à peu près normal le temps d’une soirée, même en ces temps troublés. A peine arriva-t-il en vue du bar qu’il s’arrêta net. "Elle est là…" Il ne pouvait pas voir l’intérieur du bar mais il percevait sont parfum, un mince filet parmi une multitude d’autres odeurs. C’était enivrant et en même temps effrayant. Les capacités de Michael de développaient de jours en jours et avec cette nuit perpétuelle, il passait de plus en plus de temps en chauve-souris. Il resta planté la quelques secondes et cela lui parut une éternité. Il mourait d’envie de la rejoindre mais ne savait quoi lui dire une fois devant elle. Pourtant, il se sentait bien en sa compagnie, il pouvait se sentir lui-même. Il n’éprouvait pas une envie sanglante, celles où il ne voyait que le sang pulser dans son cou et où il ne pensait qu’à y planter ses dents. Il n’avait pas grand-chose à Gotham à part l’appartement de ses parents qui était maintenant le sien. Mais elle, lui donnait envie de rester et d’aller dans ce bar, aussi souvent que possible pour pousser la coïncidence une énième fois. Il prit enfin son courage à deux mains et s’avança en se faisant la morale :  "Tu as le cœur qui bat à cent à l’heure, t’as peur de quoi Michael ? Tu peux te transformer en chauve-souris de deux mètres de haut, tu peux porter un homme sans effort. ALORS CALMES TOI MERDE !". Au moment où il finit sa phrase, il arriva devant le bar. Elle se tenait dos à lui, à à peine un mètre de lui. Elle avait détaché ses cheveux blonds presque blancs sur une robe rouge très élégante. Par-dessus elle avait une veste de tailleur et une fine écharpe. Lorsqu’elle se retourna, il plongea ses yeux dans ceux bleu de la jeune femme et s’y perdit quelques secondes. Son regard descendit ensuite sur sa robe et il se rendit compte qu’elle était trempée. Il fusilla du regard le serveur à l'intérieur et retira sa veste et la tendit à Tracy. Il lui demanda: "Tu veux aller prendre une douche chez moi ?". Il se rendit compte des sous-entendus de sa phrase et se reprit : "Euh au moins te changer… Enfin, comme tu veux."




Dernière édition par Michael Toos le Mer 31 Jan - 19:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMar 30 Jan - 22:47

Lie with me and forget the world

Il est là, en face de moi et c'est plutôt étrange parce que c'est bien lui que je venais voir, mais subitement je ne sais plus trop quoi dire. La rue est calme, c’est étonnant pour cette ville, comme si tout était fait pour qu’on se croise, que les choses se passent comme ça et que personne ne nous dérange. Et lorsqu'il prend la parole après avoir remarqué ma robe trempée, je le regarde en clignant des yeux avant d'éclater de rire. Parce que cette proposition est vraiment étrange et facilement mal interprétable. Et même si on s'est vus plusieurs fois déjà, il ne reste qu'un homme que j'ai rencontré dans un bar de Gotham. Et je ne sais pas vraiment si je dois lui faire confiance ou non. J'entends déjà mon frère me déconseiller de le faire, me recommander de rentrer chez moi. Mais en même temps, il est là devant moi, et j'ai bien envie d'en apprendre plus sur lui. Quoi de mieux que me retrouver chez lui pour ça ? Découvrir son intérieur, sa déco, son organisation. Un appartement ou une maison est le reflet assez instructif de la personnalité de son occupant. Mon appartement est rangé la plupart du temps, sauf quand je suis overbookée par le boulot. Mais il y a toutes les choses que j'aime chez moi, des indices de ma personnalité. Alors je souris amusée et je lui dis : « Tu n'as pas froid aux yeux pour me faire de telles propositions ! ». Je ris à nouveau avant de me calmer. Je roule un peu les yeux avant de sourire à nouveau. Parce que je suis comme ça, je ne suis pas du genre à rester en colère pour ce genre de broutilles. Je rajoute : « Mais je crois que c'est une bonne idée… Merci ». Je m’approche de lui pour l’embrasser sur la joue, parce que c’est sympa de proposer ça.

Je plonge ensuite mes mains dans mes poches et je sors mes clés de voiture avant de dire : « J'ai des vêtements de rechange dans ma voiture ». Et j’aimerais bien les récupérer, parce que je ne vais pas me balader nue. Je pourrais lui emprunter des vêtements bien sûr, mais ça serait moins élégant et moins agréable à voir. Et il est plus grand et plus carré que moi, autant dire que je flotterais probablement dans tout ce qu’il pourrait me prêter. Je prends donc la direction du parking du palais de justice en l’invitant à me suivre d’un signe de tête. Tout en marchant en direction de ma voiture, je regarde autour de nous. Je n’aime pas vraiment Gotham, mais maintenant que je ne suis plus seule, je m’y sens plus en sécurité, suffisamment pour prêter une réelle attention à ce qui m’entoure : les maisons, l’architecture, les boutiques. Puis je me tourne vers lui et je demande : « Tu vas bien ? ». Je souris toujours, d’excellente humeur finalement. Même si je n’aime pas tellement cette journée, finalement la soirée promet d’être agréable alors c’est déjà bien. Mon sourire se fait plus malicieux et je demande : « Alors comme ça, tu écumes les bars le soir de la Saint valentin ? ». Je le charrie un peu, mais je suis toujours comme ça de toute façon. Au bout de quelques minutes, on arrive sur le parking et je vais jusqu’à ma voiture. J’ouvre le coffre et je sors un sac à bandoulière dans lequel j’ai rangé mes vêtements de boulot et mes affaires de toilettes diverses puis je referme et je demande : « Tu habites loin ? ».
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMer 31 Jan - 19:46










La blonde le regarda, rigola et sourit d’un air malicieux : « Tu n'as pas froid aux yeux pour me faire de telles propositions ! ». "Aïe !". Michael allait lever les mains et argumenter, pour défendre sa cause et sa maladresse quand elle se remit à rire et enchaîna : « Mais je crois que c'est une bonne idée… » . Alors là, Michael resta comme une souche, son cerveau s’arrêta quelques secondes et les bras lui en tombèrent. Puis il revint à lui quand elle l’embrassa sur la joue en le remerciant. Il était déjà rouge de sa bêtise mais là il était carrément pivoine. Tracy ne le vit surement pas car elle baissa le regard pour chercher ses clés de voiture dans ses poches. La tête de Michael était en ébullition. Il avait à la fois envie de partir en courant et en même temps il voulait que ce moment dure toujours. Comment la chauve-souris sanguinaire pouvait devenir fleur bleue à ce point ? Mais quand il baissa la tête, c’est justement elle qui prit le dessus, les cheveux blonds presque blancs de la jeune femme tombaient sur l’une de ses épaules laissant malgré son écharpe, un morceau de sa nuque et de son cou complètement nu. Il vit l’espace d’un instant le sang pulser à travers la peau parfaite et sentit ses canines s’effiler. Il secoua la tête pour chasser l’image qui s’y était greffée et remis sa veste. Tracy sorti les clés de sa poche et s’adressa de nouveau à lui : « J'ai des vêtements de rechange dans ma voiture » . Super, marcher lui ferait du bien alors il acquiesça : "Ok, allons-y.". Tracy commença à partir et Michael se plaça à côté d’elle. Et ne savait pas trop quoi dire, ayant peur de refaire une bourde. Il voyait la jeune femme poser ses yeux un peu partout, faisant attention aux bâtiments, aux rares personnes qu’ils croisaient. L’architecte avait tellement l’habitude de survoler tous ces bâtiments depuis maintenant plusieurs années qu’il n’y faisait même plus attention. Et malgré ça il n’aurait sûrement pas pu dire quel bâtiment avait quelle forme. Il imita donc la jeune femme jusqu’à ce qu’elle décide de briser le silence. "Ca va bien, j’ai une sacré pêche en ce moment, j’ai même du mal à trouver le sommeil. Faut dire que cette nuit permanente n’arrange pas les choses." Il allait lui demander également comment elle allait quand elle lui posa une nouvelle question un grand sourire aux lèvres : « Alors comme ça, tu écumes les bars le soir de la Saint valentin ? ». Michael commença à répondre sans réfléchir : "Oui il parait qu’ils font une bière spéciale pour la Saint Valentin dans ce bar et aussi j’espérais te… Euh attends, toi aussi tu faisais la tournée des bars et ma fois fort bien habillée bien que trempée maintenant.". Michael la regarda les yeux plissés, elle avait l’air très heureuse et arborait un grand sourire. Il était sûr qu’elle se moquait de lui. Il sourit aussi, il l’aimait vraiment bien, sa joie de vivre débordait sur lui. Ils arrivèrent bientôt en vue du palais de justice où elle avait dû garer sa voiture, elle lui avait dit à une de leur rencontre qu’elle était avocate. Il ne fallut pas longtemps pour lui donner raison quand elle se dirigea vers une petite voiture de sport et sortit un sac du coffre avant de le questionner de nouveau. Il réfléchit une seconde, en se remémorant la ville vue du ciel et répondit : "Alors à vol d’oiseau il n’y en a pas pour longtemps mais à pied, il faut faire un détour pour prendre un pont et traverser le fleuve ce qui rallonge pas mal." Maintenant qu’il pouvait se déplacer partout beaucoup plus rapidement, il ne se rendait plus trop compte des distances. Il fit part de sa pensée à la jeune femme, il n’y avait pas trop de circulation, ils ne devraient pas mettre longtemps s’ils y allaient avec sa voiture.


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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyJeu 1 Fév - 19:58

Lie with me and forget the world

Je ne dis rien, mais je remarque bien qu'il rougit assez fort quand je l'embrasse sur la joue. Cela peut vouloir dire plusieurs choses bien sûr. Pas seulement que ça lui plaît bien au contraire. Alors j'essaie de ne pas m'emballer, parce que dans le fond ça n'est pas forcément en ma faveur. Et puis je ne suis même pas sure de vouloir aller plus loin. Parce que cela pourrait vouloir dire que l’un de nous devrait changer de ville, ou je ne sais pas quoi. Je suis nulle pour ça. J’enchaîne les échecs, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai fini par renoncer. Et quand je vois ce que ça a donné pour Steve… j’en arrive à me dire que les Trevor ne sont pas destinés à perpétuer leur lignée. Mais je dois dire que ça ne m'a pas déplût de m'approcher autant de lui.

Assez vite, tandis que nous marchons, il répond à ma question. Il va bien, malgré quelques petits problèmes de sommeil. Il n'a pas tort, la nuit perpétuelle empêche d'avoir des cycles réguliers. C'est un peu comme un décalage horaire en dix mille fois pire. Alors oui, parfois c'est un peu difficile de dormir, de déjeuner ou d'aller travailler quand on a du mal à savoir si on est encore le jour ou la nuit. Je fais la moue à ses paroles acquiesçant simplement. C’est plutôt positif malgré cela et il a l’air plutôt en forme, c’est vrai. Alors je ne tarde pas à sourire à nouveau. Il répond ensuite à ma question en me parlant d'une bière spéciale pour la Saint-Valentin. Une excuse comme une autre pour aller écumer les bars même si beaucoup n'en ont pas besoin. La suite de sa phrase est intéressante et alors que j'espérais l'entendre dire « te voir », il s'arrête et remarque que moi aussi je faisais la tournée des bars et bien habillée qui plus est. Mon sourire s’élargit parce que je ne peux m’empêcher de remarquer qu’il a relevé ce détail : la robe que j'ai mis tant de temps à choisir dans ces fichues boutiques dès que j'ai su que je serais à Gotham aujourd'hui. Je souris un peu, à la fois malicieuse et mystérieuse en me contentant de hausser les épaules : « Il y a une certaine magie qui plane dans cette ville ». Et je ris à nouveau parce que finalement, même s'il peut se montrer parfois un peu méfiant et parfois avare de parole, il est de bonne compagnie et plus observateurs que la plupart des hommes que je côtoie dans ce genre de rendez-vous.

Une fois à ma voiture, je lui demande si nous sommes loin. Sa réponse est pour le moins étrange. À vol d'oiseau ? Qui donc utilise cette unité de nos jours ? Je serais bien infoutue d'estimer le temps mis par un pigeon entre mon immeuble et mon bureau. Je souris un peu amusée et comme marcher prendrait du temps, je propose : « Alors grimpe, ça sera plus rapide comme ça ». J'ouvre ma propre portière, déposant mon sac derrière le siège et je m'installe. Une fois qu'il est monté, je lui dis : « Tu vas devoir me guider, je connais assez mal la ville en dehors des itinéraires que je prends pour venir jusqu'ici ». J'ai beau être du genre à foncer tête baissée dans toutes les batailles, Gotham est une ville qui m'effraie assez pour m'inciter au calme et à la raison. Alors je ne connais pas grand-chose hormis les routes qui mènent jusqu’au palais de justice et qui en repartent pour aller vers Washington. Je démarre et je me laisse guider, conduisant plutôt prudemment, malgré le modèle de la voiture, jusqu'à chez lui. Je ne sais pas bien ce qui m'a pris d'acheter cette voiture. Je crois que c'était une façon de me fondre dans le décor des avocats. Même si dans cette ville, il vaudrait peut-être mieux que je vienne avec une voiture de location.

Une fois garée, je sors de ma voiture. L'avantage d'être petite et svelte c'est que je me glisse partout, y compris dans les petits espaces comme ce foutu petit habitacle qui est pourtant très confortable. Je me penche pour ramasser mon sac, le sort et referme ma portière. Je contourne ensuite à la hauteur de Michael. Je lui souris à nouveau et en remontant mon sac sur mon épaule, je laisse tomber mes clés, juste devant lui. Je m'accroupis donc pour les ramasser et je redresse le visage pour rendre compte que face à lui dans cette position, il se trouve pile à hauteur de son bassin. Et bien sûr, pour couronner le tout, je suis relativement près de ses jambes, ce qui m'aurait probablement fait rire si deux personnes ne passaient pas juste à ce moment-là. Un raclement de gorge se fait entendre et alors qu'ils s'éloignent j'entends une voix protester contre le manque de pudeur des gens. Être dans cette position face à lui et les entendre faire ce genre de remarque me font rougir, très vivement, jusqu'aux oreilles, fait dont je suis peu coutumière. J'inspire un peu et je relève le regard sur son visage tout en me relevant clés en main, soufflant : « J'espère que ce n'étaient pas tes voisins... ». Et cette fois, je rigole, plus nerveuse qu'amusée.
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyVen 2 Fév - 21:36










Lorsqu’il fit remarqué l’élégance de sa robe, elle eut un petit sourire puis dit : « Il y a une certaine magie qui plane dans cette ville » et se mit à rire. Michael sourit aussi en pensant que ce n’était pas la seule chose qui planait dans cette ville. Il était content que son compliment discrètement placé ait fait mouche. Elle se mit à rire toute seule, elle était vraiment très belle quand elle riait. Une telle joie de vivre faisait plaisir à voir et réchauffait le cœur de Michael qui avait tendance à perdre le moral depuis quelques temps. Une fois à la voiture et après avoir répondu à sa question, elle sourit de nouveau. Qu’avait-il encore pu dire de drôle ou d’étrange ? Il réfléchit quelques secondes jusqu’à ce que la jeune femme l’invitât à monter. Une fois installés et ceintures attachées, elle lui demanda de la guider et démarra. Le voyage ne fut pas long, l’affluence n’était pas énorme et ils purent circuler tranquillement. Michael regardait défiler les bâtiments pour éviter de la fixer, donnant de temps en temps des indications sur la direction à prendre. Il ne sait pas trop quoi faire, pas trop quoi dire. Les autres fois où ils s’étaient vu c’était facile, ils buvaient un verre en parlant de la pluie et du beau temps et là au bout de même pas trente secondes il l’invitait chez lui. Il allait un peu vite en besogne et bien que ce ne soit pas la première fois qu’une femme venait chez lui, il était un peu perdu avec Tracy. Ils se garèrent à quelques mètres de l’immeuble. La voiture était très jolie mais un peu petite et Michael mis à peu de temps à sortir ce qui laissa le temps à la jeune femme de récupérer son sac et de le rejoindre de l’autre côté de la voiture. Il ferma la porte et répondit au sourire de Tracy avant qu’elle ne laisse tomber ses clés en réajustant son sac sur son épaule. Il allait se baisser pour les ramasser mais elle le devança et s’accroupie. Au moment où elle releva la tête après avoir saisi les clés, ils se rendirent compte qu’ils étaient dans une position très compromettante. Ce qu’un couple de passant de se priva pas de faire remarquer par un raclement de gorge et un : "Décidément, le manque de pudeur est vraiment quelque chose de récurent maintenant.". A cette remarque, ils rougirent dans un bel ensemble ce qui donna une jolie paire de tomates. Michael lança un : "Bon !" pendant que Tracy se relevait et rangeant ses clés. Avant de lui répondre qu’il ne les avait jamais vus et que cela valait mieux. Il se dirigea ensuite vers la porte d’entrée de l’immeuble et invita la jeune femme à le suivre. Il arriva à la porte et lui ouvrit galamment, elle entra, Michael à sa suite. Une fois à l’intérieur, il annonça : "Je suis désolé, il n’y a pas d’ascenseur, il faut prendre les marches.". Il passa de nouveau devant pour l’ascension et s’arrêta au troisième étage. Il eut un instant de frayeur quand il mit sa main dans sa poche et qu’il n’y trouva pas ses clés. Il fit un tour sur lui-même avant de tester l’autre poche et d’y trouver ce qu’il cherchait. Il ouvrit la porte et invita de nouveau Tracy à rentrer. Il lui prit sa veste ainsi que son écharpe et les posa sur le porte-manteau avant de faire de même avec les siens. Il lui indiqua ensuite la salle de bain et lui expliqua où trouver tout ce dont elle avait besoin avant d’aller s’installer au piano.


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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptySam 3 Fév - 0:40

Lie with me and forget the world

Le moment de gêne est intense pour nous deux. Ce qui me rassure un peu, je n'ai pas totalement l'air d'une idiote un peu prude. Parce que je ne le suis pas. Ni idiote, ni prude. Bon, je ne suis pas libérée non plus, il y a un juste milieu, c'est tout. Je regarde les deux passants s'éloigner en grimaçant et il me répond qu'il ne les connait pas. Je suis définitivement rassurée. Au moins, je n'ai pas ruiné sa réputation ou un truc du genre. Les rumeurs vont tellement vite. Lorsqu'il se dirige vers l'immeuble, je le suis en regardant les lieux avec une certaine curiosité. Il me tient la porte et je le remercie avant d'entrer puis, il m'annonce qu'il faut prendre les escaliers, alors je réponds : « Aucun problème ». Moi qui passe ma vie à faire du sport, ça ne me gêne absolument pas. Je monte en silence, sans être gênée par mes chaussures que je suis habituée à porter. Je profite de ce moment pour le détailler, puisqu'il est devant moi. Mon regard est rapide, histoire de ne pas attirer son attention, mais ça suffit pour capter ses épaules carrées. Une fois devant sa porte, au troisième étage, il cherche ses clés. Je regarde le couloir, un peu curieuse, ne remarquant donc pas son moment de panique. Quand il ouvre la porte, je me tourne à nouveau vers lui pour le voir m'inviter à entrer, ce que je fais.

Une fois à l'intérieur, je regarde autour de moi, toujours aussi curieuse. On ne me refera pas, c'est dans ma nature. Même si c'est envahissant et indiscret, je ne peux pas m'en empêcher. Je lui donne ma veste et mon écharpe, qu'il accroche. De là où je suis, je vois le canapé et la télé, ainsi que le balcon dans le prolongement. Sur le côté, deux portes sont visibles, et vu la disposition que je peux apercevoir, je devine que l'appartement se prolonge en une espèce de L et qu'il y a des pièces que je ne peux pas encore voir. Puis je me laisse guider jusqu'à la salle de bain, l’une des deux portes que j’avais remarquées, et écoute les explications qu'il me donne. Je le remercie et entre dans la salle de bain, tirant le verrou qui s'enclenche mal sans que je ne m'en rende compte. Je pose mon sac et défait la fermeture de ma robe, habilement, avant de l'enlever pour regarder les dégâts. De l'autre côté de la porte, les premières notes de piano s'élèvent. J'écoute un instant, charmée par la mélodie. J'aime beaucoup la musique, même si je n'en joue pas moi-même. Je grimace un peu et soupire avant de sortir mon chemisier, ma jupe de tailleur et les quelques produits que j'ai avec moi. J'ouvre le robinet et je profite de cette aubaine pour nettoyer ma peau, rendue collante par la bière et me débarrasser de l'odeur de houblon qui me suit depuis que nous avons quitté le bar. En me tournant pour attraper une crème, je donne un coup de coude dans mes produits qui commencent à tomber sous une exclamation surprise : « Non ! ». D'un geste vif, je tends les mains pour les rattraper et tous les flacons se figent, suspendus dans les airs. Je les regarde hébétée, à la fois très fière et très en colère. En colère parce que ces fichus pouvoirs se déclenchent toujours quand je n'en ai pas réellement besoin. Et bien sûr, j'ai beau agiter les mains, ça ne se débloque pas. Alors, une bouffée de panique s'insinue en moi et je murmure pour moi-même un : « Non, non, non, non, pas maintenant... » complètement paniqué. Toujours en sous-vêtements, je me contente de regarder bêtement mes produits sans savoir quoi faire, bien consciente que j’ai intérêt à changer ça rapidement parce que je ne pourrais pas rester indéfiniment dans cette pièce.

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptySam 3 Fév - 17:21











Michael commença à jouer un de ses morceaux préférés : le thème d’un film qu’il n’avait pas vu depuis une paire d’année mais dont la mélodie restait encrée dans sa tête. Pas comme ces musiques qui vous prennent comme ça et que vous avez dans la tête toute la journée, celle-là l’apaisait, le faisait partir ailleurs, loin de tous les malheurs de cette ville lugubre et du monde. Les notes s’enchainaient comme si ses doigts couraient tous seuls sur le piano. Il jouait les accords sans aucune hésitation et fini par fermer les yeux tout en continuant à jouer. Il partait doucement, se déconnectant du monde quand un cri lui parvint de la salle de bain. Peu de personne l’aurai entendu à travers les notes, d’une intensité plus haute que le cri mais depuis qu’il était revenu de Central City il y avait déjà cinq ans, son ouïe s’était développée au-delà de l’humainement possible en même temps que ses autres capacités. Il se leva sans réfléchir et fonça vers la porte qu’il ouvrit à la volée. Il se rendit compte de ce qu’il était en train de faire lorsqu’il se retrouva face à la jeune femme en sous-vêtements, un air gêné et très embarrassé. "Oh pu… !". Le mot se perdit dans le claquement de la porte. Ca n’avait duré qu’une seconde et il n’avait eu que le temps de la voir avant de faire un demi-tour sur lui-même et de refermer la porte. Pour être sûr de ne plus faire de bêtise, il s’était collé dos au mur, à côté de la porte, la poignée toujours dans la main qu’il tenait de façon à ce qu’elle ne puisse plus se baisser. Et rebelote, il était rouge comme une pivoine, décidément, trois fois en une soirée, il allait falloir qu’il apprenne à se contrôler et qu’il réfléchisse un peu avant de parler et d’agir. La jeune femme avait eu de la chance, il avait fait demi-tour tellement rapidement qu’il n’avait même pas vu les différents tubes et flacons en suspension dans les airs au niveau de ses genoux. Il s’adressa à Tracy à travers le mur, un peu hésitant : "Je… je suis désolé ! Je ne voulais pas ! J’ai… je t’ai entendu crier alors je suis venu ! Tout va bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?". Ca faisait peut-être un peu beaucoup de questions à la fois mais il ne savait pas trop quoi faire ni quoi dire pour s’excuser. En plus de cela, son côté chauve-souris commençait à prendre le dessus. "C’est pas possible, les chauves-souris ont la dalle quand elle font des trucs érotiques ou quoi ?" pesta-t-il en lui-même. "C’est pas le moment !". La courte vision qu’il avait eu de la jeune femme quelques secondes avant ne voulait pas quitter son esprit et restait accrochée à son cerveau comme une moule à son rocher. Elle était vraiment très belle, encore plus en sous-vêtement. Contre sa volonté initiale de l’oubliée fissa, une autre partie de lui essayait de se rappeler chaque détail : se bras fins mais athlétique, son ventre plat, ses jambes effilées, ses petits… "STOP !". Il s’était retenu de peu de le crier dans l’appartement. Il avait collé ses deux mains sur ses tempes après avoir lâché la poignée et n’osait plus bouger, attendant la réponse de Tracy. Ca allait mal finir cette histoire, il avait découvert que plus il passait de temps transformé, plus la soif le prenait rapidement et en ce moment il en abusait un peu trop.


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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptySam 3 Fév - 20:47

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Je ne crois pas connaître cette chanson, pour autant, j'ai l'impression de l'avoir déjà entendue quelque part. Mais je n'arrive pas à savoir ou. Je me dis que c'est peut-être à la télé, après tout ce n'est pas rare que je laisse la télé allumée pour avoir un bruit de fond quand je travaille sur une affaire. Ou peut-être est-ce la musique de la voisine. Je ne sais pas exactement où j'ai pu l'entendre, mais elle laisse une étrange sensation. Une agréable sensation. Bien vite balayée par ma maladresse puis par mon nouveau pouvoir. Je regarde les flacons, un peu exaspérée quand la porte s'ouvre soudainement. Oubliant où je me trouve et que je suis à moitié nue, je me tourne et je le vois. Le verrou n'a visiblement pas fait son œuvre. Il ne reste face à moi qu'un infime moment et se retourne pour sortir précipitamment, refermant la porte. Je cligne un peu les yeux surprise, ne sachant pas vraiment comment réagir. Je devrais être gênée, mais je crois que je suis trop sous le choc pour réagir. Je suis dans la salle de bain de Michael, que je ne connais pas énormément finalement, et il vient de me voir, à moitié nue. Mon cœur bat furieusement dans ma poitrine alors que le rouge remonte à mes joues aussi vivement que tout à l'heure dans la rue. Je me regarde dans le miroir pour constater les dégâts. Je ne peux pas sortir comme ça, impossible. Il faut que je me calme. Mais d'abord, il faut que je débloque ces fichus flacons. Je me tourne et je lève les mains aussi nerveuse qu'agacée ce qui fonctionne puisqu'ils tombent tous. Une angoisse qui s'envole. J'expire longuement et je souris un peu apaisée. Je pose ma main sur mon front pour essayer de me calmer et Michael commence à parler derrière la porte. Je l'écoute. Il semble tout aussi gêné que moi, encore une fois. Alors je ris un peu et je réponds : « Ce n'est rien, je t'assure, ça va aller » et je le crois. Après tout, c'est comme s'il m'avait vu à la piscine non ? Comme si je portais un maillot deux pièces. Et puis si ça doit aller plus loin, il finira par me voir comme ça, n'est-ce pas ? Et sinon et bien cela aura été un bonus et puis voilà.

Et comme il m'a demandé pourquoi j'ai crié, je dois répondre. Heureusement, je suis une avocate, je sais réagir dans l'instant alors je dis : « C'est juste que j'ai failli laisser tomber un flacon et là, juste à l'instant, je viens de tous les faire tomber ». Ah oui, et il se trouve que je sais mentir aussi. Et pas trop mal. Mon cœur s'apaise et ma nervosité redescend. Ce n'est pas si grave. Je ramasse mes flacons et les repose sur le meuble, puis j'enfile mon chemisier que je boutonne, avant de passer ma jupe. Je rentre mon chemisier dedans par habitude et je retrousse mes manches jusqu'aux coudes. Je me tourne pour vérifier mon état. Bon, ce n'est pas aussi sexy que je ne l'aurais voulu, mais bon. Je passe rapidement un coup de brosse dans mes cheveux pour les remettre un peu en ordre, puis je range mes affaires dans mon sac, terminant par ma robe que j'ai plié de façon à ne pas contaminer tout le reste avec de la bière. Puis, je me lave les mains et je range le reste de la salle de bain avant de m'approcher de la porte, rassemblant mes esprits et toute ma personnalité avant d'appuyer sur la poignée pour ouvrir la porte. Effectivement, le verrou était mal enclenché. Je roule des yeux et je tourne le verrou dans l'autre sens. « Je suis réellement une catastrophe... ». En sortant, je le vois là, adossé au mur près de la porte et je le regarde un peu inquiète subitement : « Est-ce que tout va bien ? Je... Je peux partir si tu veux enfin... ». Je ne sais pas si c'est une bonne idée de rester, mais s'il ne va pas bien, peut-être qu'il a besoin de quelque chose. Alors je demande : « Tu as besoin de quelque chose ? ».
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyDim 4 Fév - 0:20










Michael attendait adossé au mur en attendant qu’elle réponde. Il entendit des choses tomber sur le sol de la salle de bain et elle ne tarda pas à lui dire que tout allait bien et qu’elle avait juste faillit faire puis fait tomber des flacons. Il resta appuyé contre le mur, luttant intérieurement pour garder son intégrité physique. Ca ne lui était encore jamais arrivé en sa compagnie mais les choses ne s’arrangeaient pas avec le temps. Elle ne tarda pas à sortir de la salle de bain et le regarda d’un air inquiet avant de le questionner. "Non, non, reste, j’ai juste eu un vertige mais ça va ne t’inquiètes pas, je vais aller me mettre de l’eau sur le visage. Fais comme chez toi en attendant", il montra la pièce principale. Il passa ensuite à côté d’elle pour rentrer dans la salle de bain. Il repoussa la porte doucement avec son pied sans la fermer complètement et se mis devant la glace les mains posées sur le lavabo. Il se regarda quelque secondes quelques secondes et se rendit compte que ses yeux avaient pris une teinte rougeâtre au lieu du marron/vert habituel. Il ouvrit le robinet, récupéra de l’eau dans ses mains et y mit son visage avant de relever la tête vers le miroir. Son regard était redevenu le même qu’à l’accoutumé alors il se retourna et prit une serviette dans le placard pour s’essuyer avant de la poser sur le lavabo. Après quoi il se remit face à la glace pour remettre de l’ordre dans ses cheveux et essayer de défroisser au mieux sa chemise. Une fois son physique arrangé, il prit une grande inspiration et sortit enfin de la salle de bain. Tracy se tenait debout au milieu du salon et balayait la pièce du regard semblant détailler chaque objet et en particulier une sculpture en bois près du canapé. Il demanda avec un sourire : "Alors tu le trouve comment mon appart ? ". Elle se retourna vers lui un regard encore inquiet alors il entreprit de la rassurer en souriant : "Je vais très bien, je t’assure. C’est sûrement cette nuit perpétuelle qui est en train de me jouer des tours.". Il ferma la porte, avança vers elle et détailla sa nouvelle tenue. La jeune femme portait à présent un chemisier blanc et une jupe noire qui lui donnaient un air plus sérieux et moins enfantin mais pas moins attirant. Arrivé à côté d’elle, il demanda : "Tu ne m’en veux pas ? Je suis vraiment désolé je n’ai pas réfléchit.". Il se dirigea ensuite vers le réfrigérateur dont il sortit deux bières qu’il alla poser sur le plan de travail et invita Tracy à s’asseoir. Il tira ensuite le tiroir devant lui pour en sortir un décapsuleur avant d’ouvrir les bières et de s’asseoir lui aussi sur un tabouret. "Santé !".


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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyDim 4 Fév - 16:07

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Cette soirée est définitivement étrange, je dois bien l'avouer. Je ne m'attendais pas du tout à ça en prenant la direction du bar. Mais finalement, la surprise est plutôt bonne et l'imprévu nous permettra peut-être de voir comment les choses peuvent se dérouler. En sortant de la salle de bain, je le trouve contre le mur et il a l'air plutôt malade. Je me demande ce qui a bien pu le rendre comme ça. Peut-être l'était-il déjà ? Ou peut-être est-ce juste la gêne de me surprendre comme ça dans la salle de bain. Il me répond que je peux rester et qu'il a juste besoin de se mettre un peu d'eau sur le visage. Alors je réponds : « Ok ! Prends ton temps » en lui souriant un peu et je le laisse entrer dans la salle de bain. De mon côté, j'en profite pour faire un petit tour de son salon, curieuse, regardant ici et là. Je ne sais pas tellement dans quelle histoire je m’embarque. C’est vraiment compliqué tout ça. Je ne suis pas sure d’être prête à ça, à essayer encore une fois si c’est pour essuyer un nouvel échec. Alors que je continue à faire le tour, j’aperçois quelque chose qui sort de l’ordinaire. Alors je me dirige vers la sculpture. Je la regarde, faisant le tour de celle-ci avec curiosité.

Lorsqu'il ressort de la salle de bain, je suis toujours devant l'œuvre à me demander ce qu'elle peut bien représenter et à essayer de comprendre ce qu'elle suscite en moi. Car c'est un peu le but de l'art non : saisir les âmes, susciter les émotions. Et je n'arrive pas tellement à comprendre ce qu'elle provoque chez moi. Il s'approche et me demande comment je trouve son appartement. Je me tourne vers lui, le détaillant d'un regard encore un peu inquiet ce qui le pousse à me rassurer avant même que je n'ai eu le temps de lui poser des questions. Je souris un peu rassurée, parce qu'effectivement, il a l'air d'aller mieux. J'acquiesce un peu et je lui réponds : « C'est insupportable... Difficile de réussir à se réguler quand il fait toujours nuit... ». Il s'approche de moi. Je regarde à nouveau la sculpture pour essayer de faire taire la nervosité avant de l'écoute s'excuser à nouveau. Je penche un peu la tête sur le côté avant de lui dire : « Non, non, ne t'inquiète pas. Et puis c'est ma faute, je devrais être capable de fermer une porte à clé ». Je ris un peu, à nouveau. Après tout, je suis une catastrophe, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. D’autant plus qu’il s’inquiétait simplement de moi, alors bon, je ne peux pas le tenir responsable de tout. Et puis il s’est tourné rapidement, alors. Je le regarde ensuite se diriger vers son réfrigérateur et sortir deux bières. Je m'approche du bar et je m’installe. Puis, je souris un peu avant de dire : « Santé à toi aussi ! ». Je continue de sourire ayant retrouvé ma joie naturelle. Tout est plus calme à présent, et mon esprit est apaisé lui aussi. J’attrape ma bière et je me tourne vers la sculpture et je lui demande : « C'est toi qui l'a réalisée ? ». Oui, je suis curieuse, mais il n’y a rien de nouveau sous le soleil n’est-ce pas ? Je souris un peu avant de me tourner à nouveau vers lui et de demander : « Oh et… Ton appartement est très sympa. Tu vis ici depuis longtemps ? ».

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyDim 4 Fév - 20:49










Après qu’il se soit excusé, elle lui dit que ce n’était pas grave et que c’était de sa faute si elle n’avait pas bien fermé le verrou. Il ne s’étendit pas plus en excuse, ne précisant pas ce n’était pas elle qui avait été maladroite mais que dans tous les cas le verrou n’avait jamais bien rempli sa fonction et il n’avait jamais songé à le réparer. Il n’avait pas eu beaucoup de relations depuis qu’il avait reçu ses nouvelles capacités cinq années plus tôt. A chaque fois il avait préféré y mettre un terme avant de faire une bêtise. Même s’il savait pertinemment qu’il n’avait jamais vidé quelqu’un de son sang, il n’avait aucune idée de ce dont il était capable et ça l’effrayait quelque peu. Elle riait et il ne voulait pas gâcher ça, ça lui plaisait de la voir rire. Il alla donc chercher deux bières dans le frigo et ils trinquèrent.

Après quelques secondes elle se tourne vers la sculpture à côté du canapé qu’elle observait déjà quand il était sorti de la salle de bain et lui demanda si c’était lui qui l’avait réalisé. Il réfléchit un instant, ce n’était peut-être pas une pas une bonne idée qu’il se lance dans une explication que c’était lui qui l’avait réalisé lors d’un projet lorsqu’il était encore en école d’architecture sur le thème de "L’affrontement entre la nature et la destruction de celle-ci". Il avait alors réalisé une sculpture en bois pour symboliser la nature et tout ceci en une sorte de flamme harmonieuse pour imager la destruction. Il l’avait réalisé quand il avait à peu près vingt ans, quelques mois avant la perte de ses parents. Il se rappelait que le jour où il l’avait ramené de l’école ses parents n’avaient pas voulu la laisser dans le salon alors elle avait trainé un bout de temps dans son ancienne chambre. Maintenant elle était là, et ça lui rappelait de bons souvenirs. Il s’extirpa de ses souvenirs et comme la jeune femme attendait toujours une réponse il répondit simplement en souriant : "Non, non, je l’ai acheté dans une boutique de déco il y a quelques années, je la trouvais jolie.". Il savait qu’il ne mentait pas très bien alors il détourna le regard de celui de Tracy et but une gorgée de sa bière. Elle dut remarquer son mensonge à dix kilomètres car elle sourit mais ne releva pas. Elle se contenta de complimenter son appartement et de lui demander s’il y vivait depuis longtemps. "A vrai dire je vis là depuis toujours. Avant c’était à mes parent et quand ils sont mort j’en ai hérité. Ils avaient été prévoyant et avaient mis une assurance vie dessus et je n’ai donc rien eu à payer quand je l’ai récupéré.". Il faut dire qu’à Gotham il vaut mieux être prévoyant de ce côté-là parce la ville bouge beaucoup et pas que dans le bon sens. "Bref, je n’ai jamais quitté l’appartement depuis parce qu’il me convient très bien. Il est assez bien situé et je n’ai jamais eu de raison de déménager ailleurs.". Serait-il prêt à bouger si les choses se concrétisaient entre eux ? Pourquoi pas. Il ne savait pas trop jusqu’où il avait envie d’aller et surtout jusqu’où il pourrait aller en se contrôlant. Il ne préférait pas trop y penser et préféra changer de sujet en lui demandant : "Et toi ? Tu as toujours vécu à Washington DC ?". Il reprit une gorgé et regarda dehors en écoutant la réponse de Tracy et son air s’assombrit malgré lui. Il faisait toujours aussi noir. Du moins pour les autres, il ne savait même pas s’il pourrait refaire la différence si le soleil revenait ou s’il serait capable de ressortir le jour. Cela faisait un moment que son chapeau n’avait pas quitté le placard mais cette nuit éternelle prendrait forcément fin un jour.


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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMar 6 Fév - 22:01

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Quand je lui demande si c'est lui qui a fait la statue, il me répond par la négative. Il l'aurait acheté dans une boutique de déco, pourtant il détourne les yeux. C'est étrange. Et en même temps ce n'est qu'une statue, non ? Quel intérêt à mentir ? Pourquoi le ferait-il ? Je ne sais pas. Peut-être a-t-il juste l'impression qu'il va passer pour un idiot à acheter des œuvres d'arts. Je ne sais pas trop. Les hommes sont parfois étranges quand il s'agit de virilité. La déco, l'art, c'est un truc de bonne femme, après tout. Je me contente de sourire et de changer de sujet, s'il ne veut pas en parler, alors tant pis. Mais je trouve ça dommage, c'est une superbe statue. Et même si je ne le comprends pas toujours - je dois être un peu trop survoltée pour ça - j'aime beaucoup l'art. Je m'intéresse donc à son appartement. Et bien sûr, comme d'habitude, je mets les deux pieds dans le plat. J'apprends en effet que l'appartement était à ses parents, jusqu'à ce qu'ils ne meurent. Et vu la ville dans laquelle ils vivaient, je crains que leur mort n'ait pas été des plus douces. Mais je ne me vois pas poser la question. Je baisse les yeux sur le bar, un peu gênée d'avoir été aussi indiscrète et maladroite et par habitude, je prends la capsule de ma bière pour la tourner entre mes doigts. Une habitude, une manie, une façon de s'occuper, de passer ma gêne ou mon excitation dans autre chose. Je relève les yeux sur lui quand il reprend la parole pour dire qu'il n'a jamais quitté l'appartement. Il est plutôt sympa, c'est le moins qu'on puisse dire. Je souris un peu, acquiesçant. Il poursuit finalement en me retournant la question.

Je commence par lui dire : « Je suis désolée, je ne voulais pas être indiscrète... ». Je grimace un peu, me sentant vraiment idiote à toujours vouloir tout connaître. Enfin bon, c'est aussi une façon de faire connaissance, et le sujet serait probablement arrivé un jour où l'autre, mais j'aurais préféré que ça ne soit pas moi qui le déclenche, et surtout pas de cette façon. Je lui dis ensuite : « Et je suis désolée pour eux ». Et pour lui bien entendu. Parce que c'est toujours plus dur pour ceux qui restent. Je glisse la capsule entre mes doigts avant de boire une nouvelle gorgée de ma boisson. Je m'y noierais bien dans cette bière. Moi et mes catastrophes en série. Je suis vraiment une calamité. Il n'y a rien à rattraper. Finalement, je retrouve le sourire et reprend d'un ton un peu plus joyeux : « Non. Je suis née dans l’Oklahoma. Et parfois, ça me manque. Les lacs, les plaines, le grand air et assez peu d'habitants... ». Ce n'est pas un état désertique, mais je n'ai jamais eu la sensation d'étouffer comme ça m'arrive parfois à Washington. Ou peut-être est-ce juste parce qu'aujourd'hui j'ai des responsabilités. Je ne saurais le dire. Je reprends la parole pour dire : « Mais quand j'ai dû choisir quoi faire de ma vie, j'ai préféré rejoindre une université plutôt que l'armée. Georgetown était le meilleur choix pour étudier le droit ». Et je souris à nouveau. Peut-être était-ce le mauvais choix. Je me demande souvent si mes parents seraient en accord avec ça, s'ils ne sont pas fâchés que j'ai finalement choisi une autre voie que celles qu'ils avaient tracée pour moi.

Et alors que je parle et que je réfléchis en même temps, je remarque bien son air s'assombrir. Je fronce les sourcils, un peu intriguée mais je suis quasiment sûre que ce ne sont pas mes explications de ma pauvre petite vie ennuyeuse et pathétique qui le font réagir de la sorte. Alors je penche un peu la tête et je demande un peu malicieuse : « Comment ça, tu crois que c'était le mauvais choix ? Il y a une meilleure fac pour le droit ? ». Je ris un peu avant de demander : « A quoi penses-tu de si grave ? ». Je le regarde simplement, amusée mais aussi un peu inquiète. Après l'avoir surpris contre le mur tout à l'heure, je me demande ce qui peut le préoccuper à ce point.

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMer 7 Fév - 14:34




Alors que Michael finissait ses explications à propos de son appartement, il s’aperçu que Tracy avait changé d’expression. Au lieu de son sourire malicieux habituel, elle affichait un visage désolé et elle ne tarda pas à s’excuser pour son indiscrétion et pour la mort de ses parents. Michael secoua doucement la tête de gauche à droite : "Non, ce n’est rien, tu ne pouvais pas savoir et puis on aurait forcément fini par aborder le sujet un jour. Tu sais, ça fait déjà quinze ans, on finit par s’en remettre. Et puis ce n’est pas comme si ils étaient partis en laissant un petit garçon, j’avais vingt ans et je pouvais être autonome.".

La jeune femme fit voyager la capsule de sa bière entre ses doigts, prit un gorgée avant de retrouver le sourire et de répondre à la question de Michael. Elle était née dans l’Oklahoma, ce n’était pas tout près de Washington, et les paysages lui manquaient. Ca n’étonnait pas du tout Michael qui aimait beaucoup la nature et passait beaucoup de temps à arpenter les chemins des différents parcs de Gotham. Cependant, elle était partie pour faire ses études de droit, préférant ça à l’armée. "L’armée ?!" c’était bien la dernière chose dans laquelle Michael l’aurait vu étant donné son gabarit. Alors qu’elle s’arrêtait quelques secondes, elle le regarda et remarqua son air sombre et lui demanda si pour lui c’est un mauvais choix et qu’elle aurait dû aller dans une autre école. Michael la regarda d’un air perdu : "Une meilleure école de droit ? Euh… je ne sais pas, le droit ne m’a jamais beaucoup attiré. A vrai dire, je ne savais même pas qu’il y avait une école de droit à Georgetown.". Il se rappela qu’elle était avocat et essaya de se rattraper : "Mais, mais, ça doit sûrement être super intéressant le droit, tous ces bouquins de loi et ces trucs à apprendre par cœur...", il se mit à rire. "Ok, je m’arrête là, je m’enfonce.". Il prit une gorgée et reposa sa bière pour lui aussi se mettre à faire tourner la capsule entre ses doigts avant que Tracy lui demande ce qui n’allait pas et à quoi il pensait. Même s’il n’en paru rien à l’extérieur, tous les voyants rouges dans sa tête s’allumèrent. Il ne pouvait décemment pas lui dire que depuis quelques années il n’y avait plus qu’une chauve-souris en ville mais deux et que la nouvelle c’était lui, qu’il pouvait se transformer en mammifère volant de cinq mètres d’envergure buveur de sang et que là il avait très envie de la bouffer. Dans le meilleur des cas elle se serait moquée de lui et dans le pire des cas l’aurait pris pour un fou et serait partie. C’était la dernière chose dont il avait envie. Elle lui plaisait, indéniablement, mais ça non plus il n’avait pas envie de lui dire, du moins pas tout de suite. Ils ne s’étaient vus que quelques fois et il ne voulait pas qu’elle le prenne pour un obsédé d’autant plus qu’il l’avait surpris en sous-vêtements quelques minutes avant. "Et puis merde !" Le cœur de Michael se mit à battre la chamade aussi bien dans sa poitrine que dans sa tête, le coupant de tout le reste et il se pencha en avant pour embrasser Tracy.

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMer 7 Fév - 22:42

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Il n'est pas en colère contre moi pour ce que j'ai dit. Malgré les souvenirs probablement très désagréables qui ont dû remonter dans son esprit. Et rien que de penser à ses parents, je dois dire que mes propres souvenirs un peu à l'esprit. C'est douloureux, ça l'a toujours été. Et malgré tout ce qu'on peut dire sur le deuil, je crois que cela le sera toujours. Parce qu'ils ont laissé un vide. Ceci dit, même si c'était très maladroit de ma part, je n'ai rien fait de mal. Alors je réponds : « Peut-être bien, mais c'est toujours douloureux... ». Je lui souris un peu, bienveillance et douce. Compatissante. Parce que je sais ce que c'est. Face à cet air plutôt sombre, je me moque un peu de lui. Et avec un air perdu, il essaie de me répondre, mais c'est plus drôle qu'autre chose. Il essaie vraiment de se rattraper en me disant qu'il ne s'est jamais vraiment intéressé au droit et qu'il ne savait pas qu'il y avait une école de droit à Georgetown. Il va même plus loin et plus il parle pire c'est. Il rit, mais finalement s'arrête et ça me fait sourire : « Je crois que c'est mieux oui... ». Je lui fais un clin d'œil. Je ne lui en veux pas, le droit c'est vraiment un truc de passionné. Passer des heures et des heures à apprendre les lois, à potasser les différents procès déjà existants et tout, c'est quelque chose de vraiment horrible. Sauf quand on est passionné. Alors je comprends. Et je comprends aussi qu’il ne soit pas totalement attentif. On a tous des moments où on est absent, où on n’écoute plus. Parfois, les préoccupations sont vraiment trop importantes et reviennent à la surface, parasitent tout le reste. Alors je ne lui en veux pas.

Je vais même jusqu’à lui demander à quoi il pensait. Il attrape l'autre capsule et la tourne entre ses doigts à son tour. Il ne répond pas. Il reste là, silencieux. Et je ne sais pas s'il m'en parlera où s'il finira par changer de sujet. Mais il continue à rester silencieux et là, je commence à me dire que ça craint. Il pourrait faire n'importe quoi, mais s'il choisit de garder le silence, la soirée va vraiment être longue. Je grimace un peu. Peut-être qu'il faudrait que je fasse autre chose, que je lance moi-même un autre sujet de conversation pour relancer quelque chose. Mais là, je crois que je panique, genre vraiment. Parce que je suis nulle pour ça. Et pendant que je panique, il finit par prendre une décision, mais au lieu de parler, il se penche en avant. Je n’ai pas besoin d’un dessin pour comprendre. Et là tout se passe comme au ralenti. Je le vois se pencher. Et l’espace d’un instant, je panique encore plus. Et c’est inconscient, je lève les mains comme quand je panique toujours et là il se passe un truc improbable. Réellement improbable : Michael est figé. Il est immobilisé comme ça. Il ne bouge plus. Il s’est passé des choses graves dans ma vie ces derniers temps comme dans l’épicerie et rien n’a marché. Mais là, pour la première fois ça marche. La vague de panique se stoppe instantanément pour laisser place au le vide intégral avant que mon cerveau ne reparte. Tout se passe tellement vite dans ma tête : il m'embrasse. Il m'embrasse. Et moi je ne sais pas ce que je dois faire. Est-ce que je veux aller plus loin ? Est-ce que je ne veux pas ? Et si ça se passe mal ? Parce que ça se passe toujours mal. Toujours. Est-ce que j’envoie un message à Cassandra ? Pour lui dire que j’ai réussi ? Parce que oui ! OUI ! J’ai réussi. Enfin ! Mais est-ce que c’est la soirée ? Elle a sûrement des projets. Et ce n’est pas le moment. Ce n’est pas le moment parce qu’il m’embrasse. Et comme dirait certaines, un baiser ça ne signifie plus rien dans le fond aujourd’hui. Je pourrais toujours partir si ça ne marche pas, non ? Je le regarde, je me passe sur le visage parce que je ne sais toujours pas comment ça marche en fait. Comment je le débloque ? Et là, c’est à nouveau le vide. Et s’il restait comme ça à jamais ? Bon sang, mais est-ce que je pourrais juste avoir une relation normale un jour ? Il pourrait mourir comme ça ? Non ! Non. Je ne saurais jamais comment il embrasse. Je ne saurais jamais si cela aurait pu donner quelque chose entre nous. Si on aurait pu construire quelque chose. Je passe une main dans mes cheveux, inspire un peu, et me remets comme j’étais. Puis, je lève les mains pour essayer de le débloquer, mais discrètement. J’essaie plusieurs fois. « ALLER LÀ ! BORDEL ! ». Ça y est, je suis énervée. Je grimace et finalement dans un coup de colère, je lève encore les mains et ça fonctionne enfin. Il recommence à bouger. Et finalement, tout se calme dans ma tête quand ses lèvres rencontrent les miennes. J’arrête de me poser des questions et je me contente de profiter du moment présent en répondant au baiser. Plutôt timidement d’abord, puis plus assuré posant même ma main sur sa joue pour prolonger un peu le baiser. Finalement, je recule un peu mon visage, gardant ma main sur sa joue et je le regarde silencieuse. Ça n’arrive jamais ce genre de choses, personne n’arrive jamais à me clouer le bec. Mais lui, il l’a fait.

Mais je ne sais toujours pas quoi lui dire. Je suis toujours là, muette, un peu démunie. Définitivement, je suis une catastrophe. Je souris un peu et je lui dis : « Il n’y a pas à dire, on ne s’ennuie jamais avec toi, hein ? ». Je suis un peu amusée. Moi qui déteste la saint valentin, je me surprends à apprécier cette soirée, malgré tout ce qui se passe depuis qu’elle a commencé. « Et dis-moi, est-ce que tu as drogué ma bière et que tu comptes me violer et me tuer après ? ». Non parce que j’avoue qu’entre me ramener chez lui, entrer dans la salle de bain et m’embrasser alors qu’on ne se connaît pas depuis si longtemps, je me demande si je ne devrais pas m’enfuir en courant. D’autant plus qu’il a quand même eu des attitudes bizarres depuis qu’on est arrivés dans l’appartement. « Fais attention quand même, je ne suis pas une gentille fille et mes amis pourraient te faire du mal ». Je souris un peu amusée et finalement, je me redresse et retire ma main de sa joue. Mais j’ai eu raison de juste vouloir profiter de l’instant et ça se voit : je suis vraiment souriante et heureuse.
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyJeu 8 Fév - 11:50


Alors qu’il se penchait pour l’embrasser, il eut l’impression que le temps s’arrêtait un millième de seconde mais il n’eut pas à attendre longtemps pour que la jeune femme ne réponde à son baiser. Elle se fit d’abord hésitante mais devint vite plus sûre d’elle et posa même une main sur la joue de Michael pour le faire durer un peu plus longtemps ce qui ne lui déplut pas. Elle recula tout doucement, pour ne pas briser trop brusquement ce moment de douceur, gardant sa main sur la joue de Michael. Celui-ci pencha la tête pour y reposer sa joue au cas où elle l’aurait écartée. Mais elle n'en fit rien et la laissa là, posée délicatement sur sa joue et ils se regardèrent sans rien dire, profitant du moment. Michael réfléchissait à quoi dire, s’il devait s’excuser d’avoir fait ça sans prévenir, ou au contraire en redemander. Il n’osait même pas bouger les lèves pour garder le plus longtemps possible la sensation de ce baiser. Mais ce fut Tracy qui brisa le silence en disant à Michael qu’on ne s’ennuyait jamais avec lui. Il leva un sourcil avant de lui répondre : "Je te rappelle que c’était toi qui était trempée de bière quand je suis arrivé au bar. C’est aussi toi qui as criée dans la salle de bain. Alors je pourrai te retourner le compliment.". Décidément cette soirée qu’il pensait passer en solo devant sa bière spéciale Saint Valentin, il la passait devant une bière tout à fait lambda mais avec une jeune femme ravissante, intelligente et pleine d’entrain. Les femmes comme ça, ça ne courrait pas les rues. Il arbora un grand sourire qui disparut quasi instantanément quand Tracy lui demanda s’il avait drogué sa bière et s’il comptait la violer puis la tuer. Michael eu un moment d’hésitation, devait-il le prendre sur le ton de la rigolade ou était-elle sérieuse. Il essaya de déchiffrer son regard mais n’avait le temps de faire une analyse approfondie, il ne voulait pas laisser de blanc gênant, surtout après la question qu’elle venait de poser. Il décida de répondre pour dissiper tout malentendu : "Quoi ? Non, pas du tout. Si je me suis mal comporté, j’en suis vraiment désolé. Je ne suis pas un tordu je t’assure. Je sais que cette ville n’est pas réputée pour son calme et sa sérénité mais je ne ferais jamais un truc pareil. Si ça va trop vite pour toi ou si tu n’as pas envie tout simplement, je comprendrai. Si je dois attendre ou même renoncer alors soit, mais je ne veux pas que tu me prennes pour quelqu’un que je ne suis pas." . Elle ne répondit pas, se contentant de le regarder. Michael en conclut qu’elle disait ça pour rire et qu’il avait sûrement paru ridicule avec sa tirade. Finalement, elle recula et lui dit de faire attention à lui, qu’elle n’était pas une gentille fille et que ses amis pourraient lui faire du mal puis retira sa main du visage de Michael. Celui-ci sourit. Il ne savait pas qui étaient les amis dont elle parlait mais depuis qu’il pouvait se transformer en chauve-souris géante, il pouvait se déplacer plus vite et était devenu plus fort que la plupart des hommes. Sans compter qu’il pouvait voler et qu’accessoirement il buvait du sang humain, mais ça c’était beaucoup moins classe à dire. Il secoua la tête de gauche à droite : "To me, you’re perfect.".  Puis il repensa à la phrase de la jeune femme, c’était à son tour de la taquiner alors il se pencha un peu vers elle et lui dit doucement : "Mais dis-moi, vous aussi vous êtes plusieurs là-haut." . Il tapota sa tempe de son doigt et devant la tête que fit Tracy il ne put s’empêcher de rire. Elle sourit aussi, elle avait l’air heureuse et ça lui faisait plaisir. Michael allait rajouter quelque chose quand quelqu’un frappa à la porte. "Je reviens." Il se leva et alla ouvrir la porte. Une grande brune attendait de l’autre côté. Elle portait une robe noire à décolleté plus que plongeant et du rouge à lèvre beaucoup trop rouge qui tranchait sur sa peau blanche et sa robe noire. "Salut Michael, tu fais quelque chose ce soir ?" Alors là c’était le pompon, ne manquait plus que la voisine nympho beaucoup trop entreprenante.



Dernière édition par Michael Toos le Jeu 8 Fév - 18:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyJeu 8 Fév - 17:45

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Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à ça. Je ne m'attendais pas à toute cette agitation, à cette suite de catastrophes en série, ou à ce baiser. Cela fait plusieurs fois qu'on se voit, c'est sûr, mais je ne savais pas vraiment où cela nous mènerait. Je crois que c'est un peu plus clair maintenant. Bien que ce ne soit qu'un baiser et qu'il peut encore se passer pas mal de choses. D'autant plus qu'on ne se connaît pas encore très bien. Mais parfois, il faut juste arrêter de se poser des questions et avancer pas à pas. Je ne suis plus une enfant, je suis grande et capable de me protéger. Et si mon cœur se brise, je finirais dans le canapé de Steve avec une bouteille de vin et de la glace, comme toujours. C'est notre façon de fonctionner, notre façon d'avancer et de nous soigner. Après avoir reculé mon visage, je laisse ma main sur sa joue et il s'y appuie, l'espace d'un instant. Il n'a pas l'air contre, bien au contraire. Et je trouve ça rassurant. Ça me laisse penser qu'on semble sur la même longueur d'onde. Même s'il faudra bien qu'on en parle à un moment où à un autre. Mais je crois que je ne suis pas encore prête à parler de tout ça. Je ne suis pas encore sûre d'y voir clair dans tout ça. Mais il n'a pas repoussé ma main, c'est une bonne chose, j'imagine.

Je fais un peu l'autruche en reprenant la parole pour essayer de détendre l'atmosphère et de faire taire ma propre nervosité. Je le provoque un peu et il a du répondant me rappelant que jusqu'à présent, c'est plutôt moi qui ai mis l'ambiance. Je ris un peu et je réponds : « Ce n'est pas faux. Remarque, maintenant tu es prévenu : c'est toujours comme ça avec moi ! ». Comme ça et parfois même pire. Entre mon impulsivité qui me fait parfois prendre des décisions un peu idiotes au risque de me mettre en danger, et mes diverses mésaventures, autant dire que je ne m'ennuie jamais. Mais je suis toujours en vie malgré tout cela. Je continue de le provoquer, mais je dois être un peu trop sérieuse parce qu'il commence à me rassurer. Je l'écoute bien sûr, tout en portant ma bière à mes lèvres pour en boire une gorgée. Et je pourrais bien dire beaucoup de choses, mais je dois dire que je trouve ça plutôt bien de l'entendre dire. Et jusqu'à présent, il ne m'a pas donné de raison de croire le contraire. Je ne réponds rien, me contentant de sourire un peu amusée, mais touchée par ses paroles. Quant à ma pseudo-menace moqueuse, il se contente de me répondre que pour lui, je suis parfaite. Je rougis un peu en l'entendant me dire ça et avant que je n'ai eu le temps de le remercier, il se moque de moi à son tour. Je le regarde incrédule, ce qui le fait rire et je ris également, amusée. Il n'y a pas à dire, il a de la répartie. Heureusement d'ailleurs, parce que s'il n'en avait pas le pauvre serait sûrement secoué.

Soudainement, quelqu'un interrompt cette conversation des plus moqueuse en frappant à la porte. Il se lève pour aller ouvrir. Je le suis du regard puis, je me lève avançant sur la pointe des pieds pour écouter un peu. C'est une voix de femme qui s'élève pour demander s'il fait quelque chose ce soir. Je fronce les sourcils. Il me semblait pourtant avoir compris qu'il ne voyait personne pour le moment. Mais la jeune femme ne semblait pas savoir s'il était disponible. Et lui aurait probablement passé la saint valentin avec sa petite amie s'il en avait une non ? Ou il lui aurait envoyé une excuse bidon pour lui dire qu'il n'était pas dispo s'il comptait la tromper non ? Alors j'avoue que je me demande un peu qui peut bien être cette femme. S'il m'a menti, je crois bien que c'est le moment de me venger. Et cela permettra à cette femme de prendre conscience elle aussi que Michael n'est pas un homme bien. Mais je penche pour l'imprévu, parce que je veux croire qu'il ne m'a pas menti, qu'il a été honnête avec moi. Alors disons juste qu'on pourra en rire pendant plusieurs années. Rapidement, je déboutonne mon chemisier que je laisse tomber sur le sol, je secoue un peu mes cheveux histoire d'avoir l'air un peu échevelée, je pince mes joues pour les rosir, puis j'avance jusqu'à être visible depuis la porte : « Michael ? Un problème ? ». J'avance un peu jusqu'à être dans son dos, largement caché par sa carrure plus large que la mienne et je me décale juste un peu pour apercevoir la femme. Grande, brune, portant une robe noire au décolleté plus que profond, et au rouge à lèvres rouge vif. Tout l'inverse de moi, c'est le moins qu'on puisse dire. Je pose ma main sur le bras de Michael tout en adressant un sourire à la jeune femme disant : « Oh bonsoir ». Si elle peut deviner le tissu de ma jupe et qu'elle a entendu le bruit de mes talons, il est plus qu'évident que je ne porte plus de haut hormis mon soutien-gorge. Définitivement, on ne s'ennuie jamais avoir moi. Même si j'avoue que c'était plus qu'osé et plus qu'abusé, et qu'il pourrait très bien être en colère contre moi. Mais j'avoue, je suis un peu... exclusive. Un peu trop peut-être. Mais je n'aime pas tellement partager. Sauf avec mon frère, mais on ne partage pas ce genre de choses lui et moi.
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyJeu 8 Fév - 20:21



Lorsqu’il lui dit que c’est plutôt sa faute si il y avait de l’animation pendant cette soirée de Saint Valentin, elle acquiesça et en profita pour lui dire qu’avec elle c’était toujours le cas. Il se demanda si en disant cela, elle sous entendait vouloir pousser leur relation plus loin ou s’il extrapolait. Ce dont il était certain c’était que lui, le voulait. Même s’ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps et ne s’étaient vus que quelques fois, il se sentait bien en sa présence et c’était pour lui l’essentiel dans une relation. Rien ne servait de courir après quelqu’un si sa compagnie nous était désagréable. Malgré ça, il faudrait qu’il soit très prudent, il ne voulait pas la blesser et ne savait pas jusqu’à quel point il pourrait garder le contrôle. Et en même temps il ne voulait pas qu’elle le prenne pour un tir au flanc au moment où les choses se concrétiseraient, si elles se concrétisaient. Dans tous les cas, ils auraient le temps d’en reparler et il faudrait bien qu’il lui fasse part un jour de sa condition de méta-humain buveur de sang. D’abord de méta-humain et plus tard de buveur de sang, rien ne pressait. Pour se changer les idées, il se moqua d’elle à son tour. Il ne voyait pas pourquoi il n’y aurait qu’elle qui aurait le droit de le taquiner. Ils rirent ensemble jusqu’à ce que la sonnette de la porte ne les interrompe. Michael alla ouvrir et découvrit sa voisine du dessus en robe très décolletée qui essayait de le retenir à chaque fois qu’il passait devant sa porte pour monter sur le toit. Et voilà qu’elle venait lui demander s’il faisait quelque chose le soir de la Saint Valentin. Ils en avaient parlé pendant une demi-seconde, quelques mois plus tôt, lorsqu’elle l’avait accrochée un soir avant qu’il n’aille faire sa balade nocturne. Elle lui avait posé la même question et il avait répondu pour se débarrasser d’elle, qu’il ne faisait rien de spécial. Alors elle revenait à la charge le jour j. Michael savait qu’elle en pinçait pour lui depuis la première fois qu’ils s’étaient vus, mais il avait du mal à la supporter.

Lorsque Tracy demanda s’il avait un problème, Lucy la vit arrivée dans le dos de Michael et demanda d’un air pincé : "C’est qui elle ?". Michael qui se doutait que la jeune femme l’avait suivi pour voir qui venait les déranger alors il lui répondit que c’était une amie. A ce moment-là, Tracy posa une main sur son bras et il se tourna pour la regarder. Il eut un moment d’arrêt qu’il essaya tant bien que mal de cacher. Elle avait retiré son chemisier, les cheveux complètement ébouriffées et les joues légèrement rosées. On aurait cru en la voyant, qu’elle venait de faire des galipettes sur le canapé. Elle était pas croyable ! Il sentit son pouls s’accélérer ainsi que celui de Tracy à travers sa peau, elle ne devait pas être trop sûre de ce qu’elle faisait ou alors elle était complètement excitée. Michael lui murmura entre ses dents : "Qu’est-ce que tu fais ?" de manière à ce que Lucy qui lui lançait un regard noir ne puisse pas l’entendre. Pour seule réponse, elle souhaita le bonsoir à l’importune qui ne lui décrocha pas un mot et questionna de nouveau Michael : "Ca m’a l’air d’être un peu plus qu’une amie. Tu ne m’avais pas dit que tu voyais quelqu’un.". Elle marqua un temps d’arrêt, pencha un peu la tête sur le côté et rajouta : "Et qu’est-ce qu’ils ont tes yeux ? Ils sont tous rouges.". L’intéressé se frotta les paupières par réflexe et leva les yeux au ciel avant de répondre : "Ce n’était pas «prévu»." Imitant des guillemets en prononçant le dernier mot, "Je l’ai croisée et elle était trempée al…". Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle l’interrompit : "Attends! Depuis des mois tu m’envoies balader soit disant parce que tu es à droite, à gauche et là tu couches avec le première trainée que tu croise ?!" Michael baissa la tête et ferma les yeux en se pinçant le haut du nez. Il avait une très bonne idée de comment allait réagir Tracy. "Grosse, grosse erreur !"

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyJeu 8 Fév - 22:49

Lie with me and forget the world

Je remonte le couloir et j'entends la femme demander qui je suis. Michael répond que je suis une amie. Oui, bien sûr. Parce qu'il me tourne le dos et qu'il ne m'a pas encore vue. Et je dois avouer que maintenant que je suis là, j'ai des doutes sur ma brillante idée. Il faudra vraiment qu'on m'explique pourquoi il faut toujours que j'ai des idées qui paraissent aussi brillantes sur le moment et toujours terriblement moins bonnes une fois lancée dans le feu de l'action. Mais comme je suis une guerrière - enfin, j'en ai le tempérament du moins - j'assume mes choix, même s'ils ne sont pas les meilleurs. Parce que définitivement, ils ne sont pas les meilleurs. Peut-être qu'il faudrait que j'aille suivre une thérapie pour ça. Quand j'aurais le temps, donc quand je serais morte. Et puis dans le fond, j'adore ça. L'adrénaline de ce genre de moments. C'est sans doute pour ça que je prends toujours de mauvaises décisions et que je me trouve dans des situations totalement délirantes. Je pose une main sur son bras, ce qui le fait se tourner. Il me demande entre ses dents ce que je fais et je ne peux que lui sourire à la fois angélique et innocente tout en haussant les épaules. Et peut-être un peu provocatrice aussi. On ne me changera pas je crois.

La femme reprend la parole s'adressant à Michael sans me répondre. Quel cruel manque de politesse. Certes, je n'ai aucune pudeur, mais tout de même. Moi au moins, je suis polie. Je l'écoute d'une oreille distraite, la main toujours posée sur le bras de Michael. Plus qu'une amie. Eh bien, jusqu'au baiser d'il y a quelques instants, je n'aurais pas dit ça, mais maintenant. Les choses sont différentes n'est-ce pas ? La question sur ses yeux attire mon attention. Rouges ? Rouges de colère ? Rouges de honte ? Ou est-elle simplement folle ? Surement un peu des trois. Et je crois que ça m'amuse encore plus. Parce que je ne suis pas en danger pour une fois. Lui par contre devra sans doute faire avec mon absence de pudeur. Finalement, les gens dans la rue avaient probablement raison. Michael tente de se justifier, mais il n'essaie pas de rattraper réellement les choses. Pas comme si c'était sa petite amie. D'ailleurs, ce que j'entends de la part de la brune semble le confirmer : il l'envoie balader. Je souris un peu plus, presque heureuse de l'entendre en fait. Enfin, heureusement qu'il le fait, cette femme est vulgaire. Ce n'est même pas sexy, c'est juste obscène. Il mérite bien mieux. Je dirais bien qu'il me mérite moi, mais je suis à moitié nue devant une inconnue. Alors, je ne suis pas sûre d’être la mieux placée pour critiquer finalement.

Je réprime l'hilarité qui monte parce qu'elle vient de me traiter de traînée. Je la regarde un instant avant de dire : « Eh bien ça alors, je crois bien que c'est la première fois qu'on utilise ce qualificatif à mon propos ». Je ne suis pas une nonne, mais je ne suis pas non plus une traînée, j’ai quand même une certaine classe, enfin je crois. Je reste songeuse un instant avant de sourire amusée : « Mais en réalité, ce n'est pas notre première rencontre, ni même notre premier rendez-vous donc j'imagine que ça me met hors concours pour la compétition de la "première traînée qu'il croise" ». Bon, ce n'est pas tout à fait vrai n'est-ce pas ? Mais elle n'a pas à le savoir. Dans d'autres circonstances, je crois que j'aurais pu la frapper. C'est vrai, j'aurais pu. Mais je ne veux pas qu'elle porte plainte, elle en serait bien capable. Et puis, je passe réellement une bonne soirée. Même maintenant à vrai dire. Alors, je me contente de la regarder de haut en bas puis j’indique l’endroit du décolleté sur ma propre poitrine, bien plus petite que la sienne d'ailleurs, d’un geste de gauche à droite avec mon index avant de dire : « Par contre cette robe vous en fera sans doute remporter la médaille d'or. Elle ne vous rend pas justice. Mais je suis sure qu'elle sera au goût de ces messieurs qui traînent dans les bars déçus de n'avoir personne à leur bras ce soir. Pas tous en même temps par contre, il ne faudrait pas abîmer votre si beau maquillage ». Je souris en coin, presque mauvaise. J'avoue, je jubile et ce n'est pas très héroïque de ma part. Mais définitivement, je n'aime pas partager et j'adore gagner.  
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyVen 9 Fév - 18:48


Quand Lucy insulta Tracy, Michael se dit que c’était la fin. Il avait pu, depuis leur premier rendez-vous, déchiffré la méthode de fonctionnement et de réaction de la jeune femme. Elle aimait l’action et avait tendance à réagir au quart de tour, plus ou moins bien. Pendant quelques secondes il avait cru que Tracy allait lui sauter dessus et lui refaire le portrait mais elle ne bougea pas, se contentant de remarquer que c’était la première fois qu’on la traitait de trainée. Michael en profita pour poser la main de son bras libre sur celle de la jeune fille, sans trop forcer mais pour l’inciter silencieusement à s’en tenir à des mots. Une agression physique n’était vraiment pas ce dont ils avaient besoin en cette belle soirée de Saint Valentin, qui s’annonçait de plus en plus intéressante. Mais la jeune femme n’avait pas l’intention de bouger et démontra à Lucy qu’elle ne pouvait dans tous les cas pas être la première trainée du coin car ce n’était ni leur première rencontre ni leur premier rendez-vous. Lucy qui n’en revenait pas chercha le regard de Michael, espérant qu’il ne démente. Celui-ci se contenta de pencher un peu la tête sur le côté et d’acquiescer l’air grave. Ce n’était pas tout à fait vrai, ils étaient à chaque fois tombé l’un sur l’autre par "Coïncidence" même si chacun espérait intérieurement tomber sur l’autre en franchissant la porte du bar près du palais de justice. Mais Michael voulait jouer un peu aussi et surtout se débarrasser d’elle le plus vite possible et de préférence de façon à ce qu’elle n’ait plus envie de revenir. La brunette bégaya un instant mais Tracy ne lui laissa aucune chance et enchaina en lui disant que son décolleté plairait très certainement aux messieurs qui trainaient dans les bars le soir de la Saint Valentin et n’ayant rien d’autre que leur bière ou autre boisson pour finir la soirée. Et elle agrémenta d’une mise en garde sur le fait de les satisfaire tous en même temps au risque de ruiner son beau maquillage. Michael se pinçait l’intérieur des joues pour ne pas rire, la tête de Lucy était passé par toute les couleurs et par toutes les expressions. Là c’était un mélange de haine et de frustration, haine envers celle qui lui avait piqué sa place pour sa soirée de Saint Valentin et de frustration envers Michael qu’elle ne pourrait même pas avoir pour elle pour ne serait-ce qu’une soirée. Elle regarda rageusement la main de Michael posée sur celle de Tracy, fit demi-tour et partit sans dire un mot. Ils entendirent ses talons montés les escaliers puis la porte de l’appartement du dessus claquer. Michael referma la sienne doucement et se mit à rire. Il avait les larmes qui lui montaient, il s’était retenu pendant plusieurs minutes qui lui avaient paru une éternité et relâchait enfin la pression. I regarda Tracy et dit : "Je pense que ce n’est pas demain qu’elle reviendra sonner chez moi ou qu’elle m’accrochera dans le couloir.". Ils repartirent tous les deux toujours accrochés l’un à l’autre en direction du salon. En chemin, Michael ramassa le chemisier de la jeune fille qui était resté par terre et le jeta sur son épaule en murmurant : "Ca, c’est pour moi.". Il s’arrêta au milieu du salon, passa son bras dans le dos de Tracy qui s’était arrêtée à côté de lui et affichait un air interrogateur et l’attira doucement vers lui pour lui voler un autre baiser.  

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyVen 9 Fév - 20:09

Lie with me and forget the world

Cette fois, la décision de ne pas la frapper est la bonne. D'ailleurs, elle cherche une confirmation en se tournant vers Michael. Il acquiesce, suivant mes paroles, même si je sais qu'il sait que les choses ne se sont pas réellement passées comme ça. Ce qui prouve encore une fois qu'il ne cherche pas à rattraper les choses. En voilà une bonne nouvelle. J'avais raison de lui faire confiance de toute évidence. Je souris satisfaite. L'affronte se poursuit et je la vois passer par toutes les couleurs et par toutes les expressions, ce qui me convient fort bien. Elle y repensera à deux fois avant d'insulter quelqu'un la prochaine fois. Quand elle s'en va, je l'entends monter et claquer la porte de l'appartement de toute évidence juste au-dessus de celui de Michael. Une voisine donc. Entreprenante de toute évidence. Michael referme la porte puis, se met à rire. Je ne tarde pas à rire à mon tour, hilare. Ce n'était pas une si mauvaise idée que cela de toute évidence. Quand il reprend la parole après s'être calmé, je souris de plus belle et réponds : « Je ne crois pas non. Tu viens de gagner la paix pour plusieurs semaines. Mais elle reviendra peut-être à la charge, on ne sait jamais avec ce genre de fille... ». Cela pourrait représenter un défi. Une espèce de petite guerre pour essayer de m'évincer : me voler mon mec ou un truc du genre. Les hommes en couple sont plus séduisants, il paraît et elle a déjà l'air de beaucoup l'apprécier. Alors je ne sais pas trop s'il aura réellement la paix.

Sans lâcher son bras, je le suis pour retourner dans la pièce principale de l'appartement et il se penche pour ramasser mon chemisier tout en le jetant sur son épaule en me disant que c'est pour lui. Je m'arrête surprise et le laisse passer son bras dans mon dos pour m'attirer vers lui dans le but de m'embrasser. Je frémis un peu, le regardant faire. Les choses semblent bien plus naturelles et bien moins soudaines aussi. Quelque part, à me promener comme ça dans son appartement, cela semble plutôt normale non ? Mon sourire s'élargit et cette fois, je réponds au baiser sans me poser de questions. J’apprécie cet échange et ce contact peut-être bien plus que quelques minutes auparavant et je glisse mes bras autour de son cou glissant mes doigts à l’arrière de sa nuque pour les glisser sur sa peau. Je recule finalement le visage et le regarde à nouveau puis avise mon chemisier avant de le regarder à nouveau demandant : « Ah oui ? Et que comptes-tu faire avec ça ? Je crois qu'il va être beaucoup trop petit pour toi... ». Je souris un peu plus, mais pour le moment, je ne bouge pas, je reste contre lui, sentant son étreinte que je trouve plutôt agréable. « Tu sais, je risque d’attraper froid à rester à moitié nue dans ton appartement… ». Je souris malicieuse et dévie l’une de mes mains de son cou à son épaule pour agripper le tissu et reculer en lui volant ainsi mon vêtement. Je recule encore de quelques pas enfilant mon chemisier, mais je le laisse ouvert en demandant : « Alors comme ça, on refuse les avances éhontées de la voisine plantureuse du quatrième ? ». Je le regarde toujours amusée, puis je retourne jusqu’au bar pour attraper ma bière et je me tourne, m’y adossant, le regardant sans aucune envie ostensible de refermer mon chemisier. Cette soirée est définitivement excellente.

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyVen 9 Fév - 21:42

Quand la brunette s’en alla, Tracy et Michael rirent de bon cœur et ce dernier dit qu’ils n’étaient pas de là de la revoir. La jeune femme acquiesça ma rajouta qu’elle reviendrait peut-être à la charge. Après quoi, ils repartirent tous deux dans le salon, Michael ramassant le chemisier de Tracy sur la route. Michael s’arrête et donne un baiser à la jeune femme auquel elle répond sans hésiter en passant ses bras autour du coup du grand brun et faisant glisser ses mains sur sa peau. Il frémit au contact des doigts de la jeune fille et il se disputa intérieurement : "Quelle idée d’être chatouilleux dans le cou.". Leur baiser fut plus long et plus intense que le premier. Il faut dire que le premier était plus soudain et qu’il n’avait pas trop laissé le temps à la jeune fille de réfléchir. Ils finirent par s’écarter et quand Michael rouvrit elle le regarda et le demanda ce qu’il comptait faire du chemisier étant donné qu’il serait trop petit pour lui. Et réfléchit un instant et répondit un sourire aux lèvres, les bras toujours dans son dos, la gardant près de lui : "Je ne sais, je suis un peu fétichiste sur les bords, je pourrai le mettre dans une vitrine au milieu de mon salon ou tout simplement le garder pour que tu viennes le récupérer." . Elle le regarde en souriant et lui dit qu’elle risquait d’attraper froid dans cette tenue. Il baissa les yeux sur son soutient gorge et pencha la tête avec une moue approbatrice : "Oui, ce n’est pas faux, mais il y a bien des moyens de se réchauffer.". Il sourit d’avantage tandis que Tracy déplaçait sa main de son coup vers son épaule pour récupérer son chemisier avant de se repousser vers l’arrière de quelques pas. Elle le renfila mais le laissant intentionnellement ouvert et demandant à Michael : « Alors comme ça, on refuse les avances éhontées de la voisine plantureuse du quatrième ? ». Ce dernier la regarde reculer jusqu’au bar pour prendre sa bière et se retourner vers lui. Il se retourna aussi, dos à elle faisant mine de réfléchir. "Oui, en effet. Mais vois-tu il y a plusieurs choses avec elle qui me chagrinent.", il se retourna de nouveau, face à Tracy, à un bon mètre de lui. "Certes elle est très bien faite mais ce n’est surement pas ce qui m’attire chez une femme." il s’approcha d’un pas, "Ensuite, elle m’insupporte, sa voix, dans son attitude." , il avança d’un nouveau pas. Il n’était plus qu’à quelques centimètres de la jeune femme. "Et enfin, ce serait trop facile, je préfère quand il y du challenge, de l’action !" . Il attrapa Tracy par la taille et la déposa assise sur le bar, sa tête arrivant maintenant à la hauteur de celle de Michael. Il glissa les mais dans son dos, à l’intérieur de son chemisier resté ouvert et les descendit au bas de ses reins. Il plongea ses yeux dans ceux de la jeune fille, ils étaient d’un bleu si intense qu’il aurait pu s’y noyé. Il repensa d’ailleurs à ce qu’avait dit Lucy à propos des siens et espérait profondément qu’ils soient revenus à la normale. Il ne savait pas encore dans quelles circonstances ils variaient de couleur et Tracy ne manquerai pas de lui faire la remarque s’ils avaient changés. Il déposa un nouveau baiser rapide sur ses lèvres avant de lui demander un sourire mal camouflé : "Ca va, tu n’as pas trop froid ? Tu ne veux pas ma chemise en plus ?"

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptySam 10 Fév - 16:20

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C'est une agréable surprise finalement : cette soirée est vraiment cool contrairement à tout ce que j'aurais pu imaginer. Moi qui ne suis pas une grande adoratrice de la saint valentin, je profite quand même de la soirée. Et bien au-delà de mes espérances. J'essaie de ne pas trop me poser de questions pour le moment, de juste profiter de l'instant présent. Je paniquerais plus tard. Toujours contre lui, je lui demande ce qu'il compte faire de mon chemisier. Après tout, il n'en aura probablement pas l'utilité. Il sourit et me répond qu'il pourrait le mettre dans une vitrine. Je souris amusée et réponds : « Fétichiste, ah oui ? Je devrais peut-être te le laisser alors... Et m'enfuir rapidement... ». Je souris un peu moqueuse puis je lui signale que je vais attraper froid, ce à quoi il répond qu'il existe des moyens de se réchauffer. Mon sourire s'élargit face à cette répartie et à cette proposition voilée. Malgré cela, je récupère quand même mon chemisier en reculant. Cela serait trop facile de céder toute de suite. Non, je crois que je préfère continuer à m'amuser. Jusqu'à présent, cela a été plutôt positif, pourquoi m'arrêter ?

Je profite de cette rupture de contact physique pour me renseigner un peu sur la voisine du dessus. Après tout, elle s'est quand même invitée en le draguant outrageusement. J'aimerais bien savoir à quoi m'en tenir, histoire de ne pas m'engager dans quelque chose qui sera douloureux au final. Je penche un peu la tête pour l'écouter. Il me parle de ce qui le chagrine chez elle : sa plastique qui n'est visiblement pas ce qu'il recherche chez une femme, sa voix et son attitude insupportables. Sur ce point, je le comprends totalement. Cela me fait même sourire amusée. A sa place, je l'aurais aussi congédiée juste pour cela. A mesure qu'il me parle, il s'est approché et je n'ai pas cherché à bouger, le laissant me rejoindre. Ainsi, c'est à peine à quelques centimètres de moi qu'il précise qu'il préfère le challenge et l'action. Et bien de ce côté, je réponds parfaitement aux critères et je pense qu'il s'en est rendu compte. Subitement, il m'attrape par la taille et me dépose assise sur le bar comme si j'étais une légère plume. Même si je ne suis pas épaisse et peu lourde, j'avoue être surprise. Ses mains glissent de mes hanches jusqu'à mon dos pour descendre jusqu'à mes reins ce qui me tire un frisson. « Du challenge et de l'action, hein ? Et bien sache que tu es bien tombé avec moi... Je suis imprévisible… Et totalement incontrôlable… ! ». Je souris en coin, puis il se penche pour déposer un baiser rapide sur mes lèvres et me demande si je ne veux pas sa chemise en plus. Lorsqu’il plonge son regard dans le mien, je le soutiens. Contrairement au regard qu’il a dû poser sur cette voisine envahissante, celui qu’il pose sur moi est calme et doux. Apaisant. Il reprend la parole et je souris un peu en coin avant de poser ma bière pour poser mes mains sur son torse en disant : « Eh bien... Maintenant que tu le dis... ». Je pianote sur son torse distraitement, avant de sourire un peu amusée. Je remonte mes doigts jusqu'au premier bouton pour le déboutonner. Puis je descends au suivant. Un par un, j'ouvre chaque bouton, jusqu'à ce que le dernier soit ouvert. Je remonte ensuite mes mains sur son ventre puis sur son torse pour les poser à plat sur ses épaules, sous sa chemise : « Voilà... Comme ça nous sommes à égalité... ». Je souris en coin, puis je me redresse un peu pour les passer de l'autre côté de son torse faisant ainsi glisser sa chemise que je rattrape juste avant qu'elle ne tombe puis je dis : « Oups... » appuyé d'un sourire innocent.
Je récupère la chemise pour la mettre sur mon épaule, comme il l’a fait il y a quelques instants avec la mienne. Puis, je pose à nouveau mes mains sur ses épaules en le regardant avec ce regard malicieux que j’ai presque en permanence. Je remonte mes mains sur son cou et je m’avance un peu pour l’embrasser à mon tour. Et comme à chaque fois que je renonce à mes prérogatives concernant les hommes, je me dis que je ne pourrais pas m’en passer. Du contact, de l’étrange sensation de bien-être et de bonheur que je ressens. Et je suis obligée de faire taire la petite part pessimiste de moi pour me concentrer sur le contact de ses lèvres sur les miennes pour approfondir le baiser comme il se doit. Je romps finalement le baiser pour en déposer un rapide sur sa joue puis dans son cou avant de me redresser un peu souriant en coin avant de l’enlacer à nouveau, passant mes bras autour de son cou pour demander : « Et maintenant ? Dis-moi, est-ce que tu sais cuisiner ? ». Après tout, une soirée de saint valentin sans un dîner, ce n’est pas une vraie soirée non ? « Il doit y avoir des tas de restaurants à Gotham, mais ça serait dommage de sortir puisque tu n’as plus de chemise… ». Je souris en coin, malicieuse. Je dois avouer que je n’ai pas tellement envie de quitter l’appartement.
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptySam 10 Fév - 23:42

Quand Tracy lui demanda ce qu’il compte faire de son chemisier qui serait bien trop petit pour lui, Michael répondit qu’il était un peu fétichiste sur les bords et qu’il pourrait l’exposé dans une vitrine. La jeune femme sourit moqueuse et lui dit qu’elle ferait donc mieux de lui laisser et de partir en courant. Cependant, elle n’en fait rien, restant adossée au bar, se renseignant sur sa relation avec la voisine. Michael fait un point sur tous les éléments qui lui déplaisent chez elle tout en se rapprochant de la jeune femme qu’il attrape par les hanches avant de la déposer à sa hauteur sur le bar. Elle l’informe qu’avec elle il était bien tombé car au niveau du challenge il allait être servi. Selon elle, elle était imprévisible, et totalement incontrôlable. "Incontrôlable hein ? Eh bien voilà qui annonce des choses intéressantes." Il déposa ensuite un baiser sur le lèvres de Tracy avant de lui proposer sa chemise en plus si elle avait froid. Il n’en fallu pas plus pour que la jeune femme pose sa bière pour aller pianoter du bout de ses doigts sur le torse de Michael avant de défaire les boutons de sa chemise un à un, jusqu’en bas. Après quoi, elle posa ses main sur le ventre du grand brun avant de les remonter sur son torse jusqu’à ses épaules. Il en eut des frisons, la peau de ses mains lui paraissait si douce, comme un courant d’air mais en beaucoup sensuel et agréable. Une fois la chemise déboutonnée entièrement et ses mains remontées à ses épaules, la jeune femme annonça qu’ils étaient maintenant à égalité, juste avant de repousser la chemise vers l’arrière, accompagnant son mouvement d’un petit "oups", pour qu’elle tombe des épaules de Michael. Celui-ci se laissa faire, se prenant au jeu, n’essayant pas de retenir le vêtement que Tracy récupéra au moment où il allait tomber. Il avait eu pour habitude de vivre assez couvert chez lui et sans énormément de chauffage mais il ne ressentait en rien la fraicheur de l’appartement. Elle jeta ensuite la chemise sur son épaule de la même façon que Michael l’avait fait quelques minutes plus tôt. Elle le regardât d’un air malicieux tout en faisant cela avant de se pencher vers lui pour l’embrasser. C’était la première fois que c’était elle qui le lançait et elle y mit les formes, le rendant toujours plus intense et agréable que les précédents. Elle rompit le contact au bout d’un moment, Michael, lui n’aurait pas été contre le fait que cela dure une éternité. Mais elle le consola un peu en lui déposant un baiser sur la joue puis dans le cou. Michael pencha la tête en arrière et la ramena pour tomber face au cou de la jeune femme complètement nu. Pendant un instant il ne vit que la peau lisse, puis jugulaire apparu, d’abord floue puis de plus en plus précise, bientôt accompagnée de tous les autres vaisseaux. Il se pencha puis ouvrit la bouche, ses yeux étaient rouges sang et ses canines anormalement longues et lorsqu’il fut à quelques millimètres de la peau de la jeune femme, celle-ci se pencha en avant pour l’enlacer, le coupant net dans son élan. Il se retrouva avec la cuisine pour seul vision et il reprit ses esprits. Inconsciente de ce qu’il venait de se passer, Tracy lui demanda ce qu’il savait cuisiner, qu’il devait y avoir des tas de restos à Gotham mais qu’il ne pouvait décemment pas sortir sans chemise. Il réfléchit une seconde, passant dans sa tête la liste de ce qu’il savait préparer et fut frappé d’une idée, comme une intervention divine. Il eut un grand sourire que la jeune femme ne put voir et se retira l’étreinte qui le retenait en disant : "J’ai exactement de quoi assouvir ta faim." . Il se dirigea vers le réfrigérateur et en sorti une bonbonne de chantilly qu’il cacha dans son dos. "Ferme les yeux, penche la tête en arrière et ouvre la bouche. Promis, je ne fais pas de bêtise." La jeune femme s’exécuta, un peu hésitante devant la demande un peu étrange de Michael. Ce dernier secoua la bonbonne avant d’en mettre dans la bouche de Tracy et intentionnellement un peu su sa joue, qu’il récupéra précautionneusement avec sa langue avant de lui déposer un baiser sur la joue.

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyDim 11 Fév - 16:00

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Subitement, tout prend un tour très étrange, très chaud. Il faut bien dire que j’ai initié les choses comme d’habitude en me promenant à moitié nue devant sa voisine et en le provoquant de la sorte. Je suis un peu surprise et peut-être un peu inquiète quand il commence à parler et je souris amusée en répondant : « Tant de cachoteries... ». Mais je dois avouer que c'est plutôt excitant. Un frisson remonte le long de mon échine. Alors quand il m'ordonne de fermer les yeux, je souris un peu et je ferme les yeux me prêtant au jeu. Je bascule aussi la tête en arrière et ouvre la bouche. Il y a une certaine anxiété, une légère tension qui rendent les choses encore plus délicieuses, encore plus excitantes. Et quand il s'approche, je reconnais le bruit avant même de ressentir le goût et la texture. C'est une bombe de chantilly. J'en connais le bruit pour en utiliser plusieurs dizaines sur l'année. La chantilly se marie très bien avec la crème glacée. Autant dire que je consomme les deux sans retenue. Je referme la bouche et quand il en dépose sur ma joue je pouffe de rire tout en essayant d'avaler. Il lèche la chantilly sur ma joue ce qui me fait rire de plus belle mais frémir aussi. Je rouvre les yeux et je le regarde : « Tu lis dans mes pensées ? » je souris de plus belle et je rajoute : « J'adore la chantilly, encore plus avec de la crème glacée ». Je souris en coin et je me redresse un peu pour prendre la bombe de chantilly.

C'est donc mon tour maintenant de jouer avec la bombe. Je dois dire qu'on brûle probablement des dizaines d'étapes. C'est plutôt dingue. Mais autant se faire plaisir. Alors je pose mon doigt sur le bouton et j'approche la chantilly de sa bouche : « Ouvre grand ». Je me redresse un peu et je lève le bras pour en déposer un peu dans sa bouche avant de baisser un peu le bras et de déposer un peu de chantilly sur son épaule avant de venir la happer, nettoyant ainsi sa peau avant de déposer un baiser à l'endroit où il y encore une seconde il y avait une noisette de chantilly. Je redresse le visage et je souris un peu amusée : « Et si on finissait notre repas dans une pièce plus adaptée ?  ». Je pose le pieds gauche sur l’un des tabourets de bar et je m’allonge en partie sur le bar posant un de chantilly dans le creux de la gorge en disant : « A moins que tu ne préfères terminer ici ? ». Je souris un peu malicieuse et sensuelle. Enfin, j’essaie de l’être parce que je ne suis pas toujours très douée pour ça. J’ai parfois la grâce d’un troupeau d’éléphant. Autant dire que c’est un exercice pour moi. Mais j’essaie vraiment parce que dans le fond, je crois bien que j’ai envie que ça marche pour une fois.  
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyLun 12 Fév - 14:18

Lorsqu’il commença à verser la chantilly dans la bouche de Tracy, elle se mit à rire, peinant à ne pas recracher. Et quand il dévia sur sa joue, elle rit de plus belle. Elle finit par réussir à avaler après qu’il ait récupéré ce qu’il avait intentionnellement mis à côté. Elle lui dit qu’il lisait dans ses pensées, apparemment elle aimait la crème chantilly. Elle ne tarda pas à le confirmer et dit que c’était encore meilleur avec de la crème glacée. Malheureusement il n’avait pas et de toute façon la chantilly suffirait alors il dit avec un sourire: "Dommage, pour la crème glacée c’est raté. Et puis de toute façon avec la chaleur ambiante elle aurait fondu trop vite." . Tracy se redressa et pris la bombe de chantilly avec un sourire malicieux. C’était son tour. Décidément cette soirée était très loin de celle qu’imaginait Michael. Et ça allait peut-être même un peu vite. Quelques heures plus tôt il allait dans un bar où il espérait juste la voir pour discuter un peu. Et il se retrouvait torse-nu avec Tracy en face de lui, son chemisier ouvert et ils étaient en train de de mettre de la chantilly partout. Elle lui dit d’ailleurs d’ouvrir grand et déposa la mousse sucrée dans sa bouche avant d’en mettre un peu sur son épaule. Après quoi elle vint happer la noisette avant de déposer un baiser au même endroit. Tracy le regarda d’un sourire amusé avant de lui proposer de finir leur repas dans une pièce plus appropriée. Etant donné la situation, les sous-entendus n’en étaient même plus et Michael comprit très bien ce qu’elle avait derrière la tête. Elle proposa dans le cas contraire de finir là où ils étaient. Elle s’allongea à moitié sur le bar avant de déposer un peu de chantilly dans le creux de sa gorge. Michael se demanda si elle le faisait exprès, il avait déjà du mal à se contrôler avant mais là, ça devenait impossible. Il s’approcha d’elle et ferma les yeux, il ne fallait absolument pas qu’il regarde son coup. Il se pencha, se concentrant sur l’image de la jeune femme et lécha doucement la crème sucrée. Cette fois-ci, il ne déposa pas un baiser à l’endroit où se trouvait la chantilly quelques secondes plus tôt mais sur les lèvres de la jeune femme. Il glissa ensuite un bras en dessous de ses épaules et l’autre en dessous de ses genoux : "Je préfère ailleurs à bien y réfléchir. Il ne doit pas être très confortable le bar." et il la souleva sans effort. Il fit le tour du bar et arriva rapidement jusqu’à la porte entre le couloir et le réfrigérateur et se colla dos à elle. Il plia un peu les genoux pour enclencher la poignée avec son coude avant de la pousser et rentrer dans la pièce. Un rayon de lumière provenant du salon entra par l’ouverture, éclairant une petite partie du lit. Michael y déposa Tracy avant de refermer la porte sana allumer la lumière. Ils se retrouvèrent tous les deux dans le noir mais Michael contrairement à la jeune fille y voyait très bien. "On va pouvoir jouer un peu.". Il se glissa sur le lit, derrière la jeune femme qui s’était redressée et lui retira son chemisier avant de lui déposer un baiser dans le coup.

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyLun 12 Fév - 20:23

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Tout ce qui se passe ce soir est à mi-chemin entre la normalité et la folie. Parce qu'en général, il y a quelques rendez-vous hors du bar avant de commencer ce genre de choses. Alors oui, c'est à la fois de la raison et de la folie. Nous sommes adultes, peut-être que finalement, nous n'avons pas besoin de toutes les étapes des relations amoureuses naissantes version adolescents. Mais peut-être que si. Et dans ce cas-là, il est fort probablement que nous allions trop vite. En fait, cela dépend de ce que nous cherchons tous les deux : un moment d'amusement ou quelque chose de plus sérieux. Mais je ne suis pas sûre que cette soirée nous condamne à l'un plutôt que l'autre. Je ne suis sûre de rien concernant l'amour et les relations de ce genre. Alors je me laisse aller et je continue sur notre lancée. La bombe de chantilly à la main, tout en lui proposant de continuer ce petit jeu ailleurs, je m'allonge en partie sur le bar pour continuer à le provoquer et il se penche pour récupérer la crème de sa langue ce qui me tire un nouveau frisson, plus violent que les précédents. Il dépose ensuite un baiser sur mes lèvres, puis glisse un bras sous mes genoux et sous mes épaules tout en répondant qu'il préfère ailleurs. Je souris en coin en pouffant de rire quand il me soulève comme si je ne pesais rien. Il se dirige ensuite vers une porte et l'ouvre en activant la poignée du coude avec dextérité.

Dans le rayon de lumière qui éclaire le lit et offre une luminosité partielle à la pièce, je détaille la chambre avec curiosité. Je distingue une ombre massive qui doit être une armoire et le lit. Il me dépose sur le lit pour aller fermer la porte. Le matelas est confortable, ni trop ferme, ni trop mou et lorsqu'il referme la porte, je suis surprise de voir qu'il n'allume pas la lumière. Je plisse un peu les yeux pour m'habituer à l'obscurité, mais elle est vraiment profonde. Cependant, je l'entends s'approcher quand il reprend la parole pour dire qu'on va s'amuser. Je souris un peu amusée et dit : « Tu veux être le monstre qui dévore les gens dans le noir ? ». Il se glisse derrière moi et me débarrasse de mon chemisier déjà ouvert. Je tourne un peu mon poignet pour faire passer la bombe de chantilly. Il dépose ensuite un baiser dans mon cou et je frissonne à nouveau. Je pose la bombe sur le lit pour attacher mes cheveux à l'aide de l'élastique à mon poignet puis je reprends la bombe et je me tourne, pour me mettre à califourchon sur lui. Je le pousse pour le faire tomber, l'allongeant sur le lit. Quelques secondes, je pose la bombe contre lui et je glisse mes mains sur son torse pour me créer des repères car je ne vois pas dans le noir. Je retrouve sa peau avec plaisir. Elle est douce et agréablement chaude. Je parcours son torse de ses épaules à ses flancs en passant par son ventre. Je souris en coin et je reprends la bombe puis me guidant d'un doigt, je trace une ligne de chantilly sur son torse. J'abandonne à nouveau la bombe et je me penche pour récupérer la crème de la langue, remontant ainsi le long de la ligne jusqu'à venir l'embrasser posant mes mains de chaque côté de son visage sur le lit. Peut-être que c’est moi qui vais le dévorer finalement. Je joue longuement de ses lèvres avant d’approfondir le baiser gourmande. Après un long moment, je romps le baiser et déposer une série de baiser le long de sa mâchoire descendant jusqu’à son cou pour finalement suivre le tracé de son épaule.
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMar 13 Fév - 20:45

Lorsqu’il ferma la porte, la jeune femme lui demanda s’il voulait être le monstre qui dévorait dans la nuit. Devant ses yeux passèrent le souvenir de quelques personnes qu’il avait mordu et il sourit dans le noir. "Si seulement tu savais." murmura-t-il pour lui. Puis il se glissa derrière elle pour lui retirer son chemisier. Elle s’attache ensuite les cheveux avant de récupérer la bombe de chantilly qu’elle avait posée sur les draps et le fit tomber dos sur le lit pour se placer à califourchon sur lui. Elle déposa de nouveau la bombe sur le lit pour prendre ses repères dans le noir avec ses mains. Michael croisa ses mains derrière sa tête, observant Tracy à l’œuvre. Elle récupéra ensuite la chantilly pour en déposer une ligne du haut de son torse jusqu’au-dessus de son nombril. Elle déposa de nouveau la bombe sur les draps et récupéra la ligne de sa langue pour aller déposer un baiser sur ses lèvres qu’elle approfondie longuement. Elle descendit ensuite en un enchainement de petits baisers  de sa mâchoire à son épaule. Il frissonna, tous ses sens étaient en essors et pourtant il ne pensait à rien, se contentant d’agir comme son corps le lui dicter mais sans jamais plus avoir envie d’étancher sa soif. Il avait peut-être passé un cap où son corps avait d’autres priorités. Michael se redressa un peu et passa ses bras de chaque côté du corps de Tracy pour lui décrocher le soutien-gorge avant de se retourner d’un mouvement fluide pour se retrouver dans la même position mais avec cette fois Michael au-dessus de la jeune femme. "A moi." Dit-il avant de prendre la bombe de chantilly et de déposer des noisettes du cou de Tracy au-dessous de son nombril. Contrairement à Tracy, il commença par le haut, récupérant chaque noisette avant de déposer un baiser. Arrivé en bas, il déposa un baiser sur chaque jambe de la jeune femme puis se redressa pour en déposer un sur ses lèves qu’il approfondit autant que le précédent. Il recula ensuite un petit peu en faisant descendre ses doigts le long du corps de la jeune femme. La suite se perdit dans son esprit et dans la nuit, envouté par l’amour.

Lorsqu’il se réveilla le lendemain matin, la jolie blonde était encore endormie, tournée vers lui. Il détailla son visage de longues minutes. Elle était vraiment magnifique, elle avait l’air si insouciante quand elle dormait. Et vu les temps qui courait, ce n’était pas quelque chose que les gens se permettaient beaucoup. Michael l’avait vécu et savait très bien que le malheur pouvait frapper n’importe où et n’importe quand. Il sortit du lit le plus doucement possible et s’habilla avec ses vêtements qu’il récupéra sur le sol de la chambre. Il sortit de la chambre sans un bruit. Il sourit, il ne se rappelait pas avoir passé une aussi bonne nuit. Il se dirigea dans le couloir et pris sa veste avant de sortir. C’était le moment d’être le parfait gentleman. Rien de tel qu’un petit déjeuné au lit après une telle nuit, d’autant plus qu’ils n’avaient pas mangé autre chose que de la crème chantilly la veille au soir. Il descendit les escaliers le cœur léger, pour une fois qu’il ne les montait pas. Il se surprit d’ailleurs en ouvrant la porte du bas de l’immeuble. Il se dirigea vers la boulangerie la plus proche priant pour qu’elle soit ouverte, avec la nuit sans fin, il était dur de garder un rythme régulier, même pour le commerçant. Heureusement pour lui, il n’aurait pas à s’envoler pour le quartier d’à côté car il aperçut de la lumière. Il entra, commanda et ressortit, le sachet de viennoiseries sous le bras. Il passa par un fleuriste sur le chemin du retour, ce serait plus romantique. Il rentra dans l’appartement avec appréhension, la surprise serait gâchée si Tracy s’était levée entre temps. Heureusement pour lui, quand il arriva dans le salon, il était désert et aucun son ne provenait de la salle de bain. Elle était donc encore couchée. Il disposa sortit un plateau où les disposa les viennoiseries encore tièdes et prépara deux cafés qu’il plaça également sur le plateau. Une fois tout bien installé, il disposa la rose qu’il avait acheté sur le haut du plateau avant d’emporter le tout dans la chambre.

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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyMar 13 Fév - 23:55

Lie with me and forget the world

Dans l'obscurité, les choses sont plus étranges. Les sens sont plus sensibles, pas surnaturels. Mais avec une concentration suffisante, les caresses semblent plus intenses, les baisers sont bien meilleurs. Je joue sur sa peau, survolant celle-ci pour récupérer la chantilly, avant d'y déposer de multiples baisers sucrés. C'est ensuite à son tour de prendre le contrôle. Dans un battement de cœur, je me retrouve sur le dos, allongée sur le lit, Michael me surplombant. Il n'est qu'une ombre dans la nuit noire que je ne vois même pas parce que j'ai fermé les yeux. L'espace d'un instant, je retiens mon souffle, alors qu'il dépose de la chantilly dans mon cou. Chacun des contacts et un délice et très vite, les frissons sont accompagnés de gémissements brûlants. Plutôt du genre tactile, chaque contact est un délice meilleur que le précédent jusqu'à ce qu'il atteigne mon nombril qui se creuse. Et le jeu devient plus torride à mesure que les minutes passent, seulement entrecoupées de nos soupirs ardents confiés à l'obscurité de la pièce.

Ce sont les mouvements de Michael qui me réveillent alors qu'il se lève et quitte la pièce. Mais je garde les yeux clos à mesure que la soirée me revient à l'esprit. Assez vite, de nombreuses questions émergent à la surface de la brume douce dans laquelle m'ont plongée les souvenirs divins de la nuit de laquelle nous sortons tous les deux. Mais la plus importante d'entre elle me fait ouvrir les yeux subitement : quelle heure est-il ? Alors je me redresse subitement en murmurant une suite d'injures et je sors de la chambre courant jusqu'à ma veste pour vérifier l'heure sur mon portable. Je suis en retard. Pire : je suis toujours à Gotham. Merde. Je contacte mon bureau en retournant dans la chambre pour retrouver mes vêtements. Téléphone à l'oreille, je parlemente avec mon assistante pour qu'elle décale plusieurs rendez-vous. Une chance, j'en avais déjà décalé plusieurs pour ne rien avoir d'important le matin, dans le cas hypothétique où je ne serais pas rentrée à Washington. J'enfile mes sous-vêtements et je m'assois sur le lit continuant à parler avec elle jusqu'à ce que nous parvenions à tout régler puis je raccroche. Un long soupir s'échappe de mes lèvres alors que le premier poids s'envole. Je me laisse tomber à la renverse m'allongeant sur le lit, portable posé sur mon ventre.

Si le problème du travail est réglé, il n'en reste pas moins un de taille : qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Tout c'est passé si vite et j'avoue que j'ai très largement provoqué les choses. Je ne suis pas comme ça normalement. Comme disent certains, chat échaudé craint l'eau froide. Et j'ai plongé plusieurs fois mon cœur dans l'eau bouillante, sans apprendre la leçon de la première fois. Alors, maintenant, je me méfie. Mais là, toutes mes barrières sont tombées et je me rends bien compte que je n'aurais pas dû faire ça. C'était... idiot. Mais délicieux. Mais une question s'impose dans mon esprit : « Et maintenant ? ». Malheureusement, je n'ai pas la réponse à cette question. Mon cœur bat rapidement dans ma poitrine, à cause du stress que je viens de ressentir. Mais aussi d'une certaine inquiétude. Et quand la porte s'ouvre un peu plus loin dans l'appartement, il loupe plusieurs battements. J'aurais peut-être dû m'en aller comme une voleuse. En plus, je suis toujours à moitié nue et étalée en travers du lit. Je me redresse sur un coude et cherche à tirer le drap sur moi. Quand la porte s'ouvre je ne suis que partiellement couverte.

L'odeur des viennoiseries fraîches envahie la pièce et mon estomac semble subitement se rappeler qu'il n'a pas mangé depuis la veille au petit-déjeuner. Je le regarde et je souris un peu : « Bonjour... ». Je me redresse complètement récupérant mon téléphone avant qu'il ne tombe puis je dis : « Je me demande bien quels horribles défauts tu caches sous toutes ces qualités... ». Je souris amusée et quand il pose le plateau sur le lit, je regarde celui-ci. Café, viennoiseries et une rose. Une rose. Cela fait bien longtemps qu'on ne m'en a pas offert. Le romantisme n'est donc pas mort ? Je glisse mes doigts sur un pétale avant de finalement me redresser un peu plus pour l'embrasser longuement en posant ma main sur sa joue. Je recule mon visage, attendant ma main sur sa peau puis je me penche pour me servir en disant : « Merci ! » avant de croquer dedans. C'est un peu comme un miracle. Mon estomac est déjà rassuré de voir que je n'ai pas oublié son existence. Je relève les yeux sur lui et je dis : « Écoute je… Je suis vraiment vraiment super en retard pour le boulot... Alors il faut vraiment que j’y aille. Mais je ne veux pas que tu penses que je m’enfuie parce que ce n’est pas du tout ce que je fais. Je veux dire que j'ai vraiment passé une bonne soirée. Excellente même. Ça faisait vraiment longtemps que ce ne m’était pas arrivé et je ne regrette vraiment rien. Rien du tout. S’il fallait le refaire, je le referais sans hésiter ! Enfin… peut-être que j’éviterais certaines choses parce que tu dois penser que je suis totalement tarée et je te jure que ce n’est pas le cas enfin… pas totalement. Mais je suis contente qu'on se soit croisés devant le bar, en fait, j’espérais que ça serait le cas parce qu’on s’entend vraiment bien tous les deux enfin, je crois. Alors j’espère qu’on n’en restera pas là, vraiment. Parce que je crois que j’ai envie d’aller plus loin enfin… Je veux voir ce que ça pourrait donner entre nous… ». Tracy, ferme là. Tu t’enfonces. Et même si je le pense vraiment, je sens bien que c’est confus. Parce que ça l’est un peu dans ma tête, mais que j’ai vraiment envie. Comme quoi, je n’apprendrais jamais la leçon… Mais malgré cela, je vais quand même devoir me lever, m'habiller et sauter dans ma voiture pour rentrer à Washington, car le monde continue de tourner. Je baisse les yeux un peu nerveuse parce que je n'aurais surement pas dû dire tout ça. Je regarde la rose posée sur le plateau en me disant qu'il n'a pas l'air de regretter non plus bien au contraire. J'esquisse un léger sourire. Même si ça m'inquiète un peu de me relancer sur cette voie, je suis heureuse, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien. De toute façon le stress fait partie de mon mode de fonctionnement...
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MessageSujet: Re: (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael   (stval) Lie with me and forget the world ✽ Michael EmptyDim 18 Fév - 21:05

En entrant dans la chambre, il la trouva allongée sur le lit, à moitié nue et qui essayait de cacher son corps tant bien que mal avec les draps. Il sourit en la voyant, c’était certain, il était tombé amoureux. Elle se redressa et lui souhaita le bonjour avec un petit sourire auquel il répondit. Il la vit attraper son téléphone qui devait être posé sur elle et il se demanda ce qu’elle avait bien pu faire avec. Elle regarda le plateau qu’il avait amené et lui demanda ensuite quels horribles défauts il pouvait bien cacher derrière toutes ses qualités. Il fit mine de réfléchir quelques secondes. Un « Je mange les gens. » n’aurai sûrement pas été très diplomatique alors il répondit mystérieux : "Qui sait…". Il posa ensuite le plateau sur le lit avant de dire : "Je n’étais pas sûr de ce que tu aimais alors j’ai pris un peu de tout." . Elle fit glisser ses doigts sur la rose avant de se tourner vers lui et de l’embrasser longuement. Apparemment ça lui plaisait et au vue du baiser, la nuit aussi. Il y répondit avec plaisir posant sa propre mains sur celle de la jeune femme qu’elle avait posé sur sa joue. Elle le remercie avant de se servir. A voir sa tête, il en déduit qu’elle avait faim alors il s’assit à côté d’elle après s’être servit également. Il la regarde sans rien dire, profitant du moment et du fait de l’avoir à ses côtés. Il l’aimait énormément et espérait vraiment que c’était réciproque et que ça durerai. Elle releva enfin les yeux pour lui dire qu’elle était en retard. Encore une qui s’en allait après une soirée. Il avait dû faire quelque chose de travers. Il ne comprendrait sûrement jamais les femmes. Mais elle continua démentant ce qu’il venait de penser. Elle avait passé une super soirée et ne voulait pas qu’il pense qu’elle s’enfuyait et que si c’était à refaire, elle le referait. Ca ne prouvait pas grand-chose mais il était un peu rassuré et son cœur se calma un peu. Il continua d’écouter sans rien dire, le regardant droit dans les yeux, toujours fasciné par cette couleur aussi intense. Il sourit quand elle dit qu’il devait la prendre pour une tarée après ce qu’elle avait fait. Elle dit ensuite qu’elle était contente qu’ils se soient croisés au bar car c’était ce qu’elle attendait. Le cœur de Michael s’emballa de nouveau. Elle ne se trouvait donc pas là par hasard et était venue pour lui. Il était content, il n’était donc pas le seul à attendre quelque chose de cette soirée. Du moins un peu plus qu’un tête à tête avec une bière spéciale Saint Valentin. Elle finit en lui disant qu’elle espérait qu’ils n’en resteraient pas là et qu’elle voudrait voir ce que cela pourrait donner entre eux. Les idées semblaient un peu confuses dans sa tête et elle parlait de plus en plus vite. Elle s’arrêta quelque secondes, Michael ne savait pas si elle avait autre chose à dire mais il l’interrompit par en posant sa main sur la joue de Tracy avant de l’embrasser.  Il se recula doucement avant de dire : "Je sais qu’on est allé un peu vite et comme je te l’ai dit hier, je respecterai ta décision. Si tu veux aller plus loin ça ne me dérange pas parce que j’en ai très envie aussi et si tu veux attendre un peu, alors j’attendrai. Je ne suis pas très doué pour les discours de lendemain de soirée torrides… C’est peut-être ça qui fait fuir les femmes. Bref, tout ça pour dire que si tu veux y aller maintenant vas-y, et si tu veux d’abord prendre une douche, fais comme chez toi et promis, cette fois je frapperai avant d’entrer. A moins que tu m’y invites." . Il lui fit un grand sourire avant de prendre une des tasses de café et de prendre une gorgée avant d’ajouter : "Et si tu n’es vraiment pas pressée, on pourrait aller manger un bout quelque part ce midi avant que tu ne repartes." .

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