Carmine Falcone, the Godfather

An zéro.
Je nais, ils meurent. Autour de moi, les balles pleuvent, je grandis au cœur des douilles et des allégeances. Les genoux se ploient, les dos se courbent, leur échine acquiesce.
L'argent, la luxure, la gloire, le pouvoir, le contrôle, la peur. Gotham et sa corruption, le GCPD infesté, un pantin que l'on fait se mouvoir, la mafia tient les cordes du jouet, mon père a en ses mains le Maire, les juges, les flics, tout le monde. Tout passe par lui.

Vincent Falcone. Il est grand, très grand, trop grand. Il me parle, mon regard part et foule le plancher : j'ai peur. J'ai peur de mon père. M'aime-t-il ? Est-ce de l'amour ? Est-ce mes erreurs ? Ses mains viennent les corriger... me corriger. Je pleurs, je ferme les yeux, je grandis.

J'apprends à voir, je me mets à comprendre : les maux de la ville, ses suppliques, ses besoins, ses envies ; sa grandeur, sa puissance, sa prospérité, tout. Elle brille comme nulle part ailleurs. Les lumières pleuvent et défilent devant mes yeux de gamins, puis d'adolescent, puis d'adultes. Elles me bercent et j'apprends à les aimer. Gotham est sa ville, elle deviendra un jour la mienne. Et ses méthodes deviendront également miennes.

Il ne frappe pas, il instruit, il éduque. Devant lui, les regards se détournent et ses pas laissent derrière-lui une traînée que j'apprends à respecter. Nous la respectons tous. Il est le chef, l'homme qui approuve, qui contrôle, le parrain, le Godfather, comme ils disent. Il est grand, très grand. Mais pas trop grand, en fin de compte.

Il m'apprend ce qu'il sait, comment faire, pourquoi faire. Il me dit que je deviendrais un jour comme lui. Peut-être plus grand, qui sait, me dit-il ; Carmine Falcone, le Godfather. Il me dit où l'argent doit aller, quelle poche remplir, quel billet donner ; qu'une liasse ouvre des portes et qu'une autre en referme. Il ne faut pas se tromper, ne pas dire oui à tout, ne pas dire non à tout. Il m'apprend à parler, à marcher, à tirer, à choisir entre un camp et un autre.

Bientôt, j'apprendrais à tuer, je le sais. Je m'y prépare. En ai-je envie ? Non. Mais tuer n'est qu'une énième terminaison servant à conjuguer le verbe « triompher ». Je ne peux pas m'y soustraire.

Bang, bang. Une balle dans la tête, mes mains qui tremblent, une autre qui part et atteint un genou. Accident. Le cadavre se voit hériter d'un autre trou. « Carmine Two-try Falcone » , qu'un homme marmonne.
Je suis grand. Pas assez grand ? Il sifflote, il pense que je ne le vois pas, il s'en va. « Le boulot est fini », qu'il conclu. J'ajoute une parenthèse à sa phrase.

(« Il reste une chose à faire. »)

Bang, bang. Une balle au niveau du poumon droit, une autre dans la tête. Two try, dans le doute où le premier avait échoué. Fin.


Mon père meurt, j'ai trente-cinq ans. Je deviens Don Falcone. Ai-je assez grandi ou non ? Suis-je de la trempe de mon père ou de celle de ceux qui courbent l'échine ? Seul le temps nous le dira.

Les années passent, inexorablement : il me faut venger sa mort, agrandir notre territoire, se nationaliser et non rester à Gotham. Je prends des choix, trahis d'anciennes décisions prises par Vincent Falcone, me crée un nom. Mon empire prospère et s'étend, les Falcone ne sont plus Gothamite, ils sont bien plus. Vite, bien vite, on en vient à m'appeler le Romain.

Je n'apprends plus à devenir un Falcone, je suis un Falcone. Carmine Falcone, le Godfather, celui avec qui on en vient à respecter l'ombre qu'il laisse dans son sillage.

Quarante ans, à peu près. Le zoo débarque en ville, le cirque fait son apparition, les freaks sont de sortis. Les règles changent, je m'y habitue et j'apprends à jouer à ce nouveau jeu. On me trahis, certaines familles deviennent des clowns, des monstres, des pauvres et minables petits rats. Je les combats.

La ville que j'ai aimé se perd peu à peu dans un océan lugubre et dangereux. Les citoyens meurent, ceux là même que les anciennes règles maintenaient en sécurité ne sont aujourd'hui plus rien d'autres que des cibles potentielles. Mon influence s'amenuise à mesure que les psycho' se reproduisent et il y a ces hommes, ces prétendus sauveurs, qui frappent Gotham de la pire des manières. Le GCPD ne répond désormais plus à mes ordres, il est sous la garde de Gordon et sa bande de flics irresponsables : ils font affaire avec la Chauve-souris, criminel récemment arrivé, pour "combattre" le crime.

Et donc, les gens se meurent davantage.

Je frappe, ils ripostent : encore et encore, cela ne s'arrête pas. J'attire les criminels les plus tordus, ils voient en moi une cible à abattre pour contrôler Gotham et la faire brûler. Un pingouin, un chat, une chauve-souri. Tous en ont après moi.

Alors je cède, de nombreuses années, à ces fous et leurs complices, et laisse Gotham s'éprendre de leurs flammes. L'empire Falcone ne disparaît que dans cette ville, ailleurs ce dernier prolifère, mon pouvoir demeure important et ma réputation – quoi qu'entacher par cette fuite –, n'en est pas mauvaise pour autant. Mon empire était à Gotham, il est devenu national et désormais, il est mondial. Les Etats-Unis, la Sicile, Hong-Kong... Mon pouvoir s'accrois et mes connaissances également en des Terres où aucun Enfer tel que celui qui se jouait à Gotham ne s'abat.

Mais il faut revenir. Il faut toujours revenir, ne pas être oublié, ne pas voir sa réputation entaché par un âcre acte de lâcheté. Alors Gotham m'appelle. Il est bien évident que depuis presque dix ans que la Terre subit les pires sévices et de sombres invasions, mon Empire s'en est vu fragilisé, alors je ne pouvais revenir. Il opère en Gotham un jeu bien trop étrange et risqué que prendre cours à ce dernier en des temps si particuliers ne serait que courir à sa perte.

Mais le Syndicat du crime a été là un problème comme il a été une solution : il a fragilisé la Terre et ses criminels, il a abattu des murs et fragilisé des remparts nécessaire à rendre quelques organisations criminelles sûres. Elles ne le sont alors plus et il me faut donc en profiter.

✸ La première étape a été accomplie avec succès! Te voilà maintenant validé et cela te donnera un accès complet au reste du forum! S'ti pas beau tout ça hein?    

✸ Si jamais ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons vivement à lire le règlement, ainsi qu'à prendre connaissance du contexte (mais nous savons que tu l'as déjà fait), tout comme à lire les différentes annexes que nous avons concocté minutieusement et avec amour!

✸ Présentation terminée, il te reste une fiche générale à présenter: celle des liens et des rps! Cela reste facile, car en plus tu disposes d'un modèle tout beau et tout propre! Et si cela s'allie à ton personnage, tu auras même le privilège de le faire entrer dans le vaste monde des réseaux sociaux! Tout comme il pourra avoir son répertoire téléphonique! Ah, on te facilite tellement la vie, jeune padawan...

✸ Qui n'aime pas les profils tout beau et tout propre? Personne! C'est pour ça que nous t'invitons vivement à remplir les champs de ton profil pour que chaque membre puisse en connaître plus sur toi en un rien de temps!

✸ Les Etats-Unis sont tellement vastes et la population si variée... C'est pour cela que si tu envisages de créer un scénarios pour ton personnage, n'hésite pas à le faire et à engager le maximum d'informations pour que nous en sachions davantage sur lui!

✸ Tu vas sans doute penser que c'est pire qu'à l'école (tu ne peux pas savoir à quel point  ), mais il est nécessaire que tu passes par nos registresafin que nous puissions les tenir à jour!

✸ Nous te souhaitons de bien t'amuser parmi nous! N'hésite surtout pas à participer à nos jeux et à la partie  flood pour encore plus de folie!