Emiko ne vivait pas dans le même luxe qu'Oliver Queen. C'était la première chose qu'elle s'était dite lorsqu'elle avait vue l'endroit où vivait le grand blond. En fait, en le voyant évoluer dans son environnement, Emiko avait du mal à croire qu'il était revenu vivant d'une île déserte. Après tout, tout lui tombait dans la main ici et elle avait du mal à le voir plein de boue en train de chasser pour survivre. Pourtant, il y avait quelque chose chez lui qui montrait qu'il avait vécu des choses difficiles là-bas. Il y avait quelque chose dans son regard, bien sûr, il ne le montrait pas, mais elle, elle pouvait le voir. Peut-être parce qu'elle aussi, elle avait survécu. Emiko a de plus en plus de mal à suivre les ordres de son père, elle a envie d'avoir une vie normale et surtout, elle en a marre d'être une tueuse. Non pas que ça la dérange. Le fait de tuer ne lui fait rien, pour elle, c'est limite comme manger, mais elle a l'impression de tuer pour les mauvaises raisons et elle a envie d'être une fille de son âge. En fait, elle aurait aimé être comme les filles de l'entreprise, à n'avoir qu'à se préoccuper de la prochaine boite dans laquelle elle allait aller. Emiko n'avait pas envie de retourner sur l'île austère et elle avait envie d'avoir une véritable vie. Une vie avec un chien qui s'amuse à gratter les murs et à gâcher son papier-peint. Emiko poussa un énorme soupir à cette pensée. Elle allait devoir tout enlever et remettre et ça allait lui coûter un bras. Comment une si petite boule de poil pouvait être aussi destructrice ? Elle rajusta sa casquette et regarda aux alentours, comme d'habitude à cette heure du soir, il n'y avait personne. Elle prit une grande inspiration et commença à escalader le mur, son sac à dos sur les épaules. Comme chaque soir, elle s'était habillée de noire et s'était équipée de son arc et de ses flèches. Elle avait toujours une paire de jumelles et observait Oliver Queen. Bizarrement, il y avait plus de soirs où il n'était pas là que des soirs où il est là. Dans tous les cas, ce soir, elle passera à l'action, elle inspectera l'intérieur pour trouver quelque chose, n'importe quoi. Et s'il se trouvait sur son chemin, elle l'enlèverait et le torturerait pour ensuite le tuer et tous ça dans cet ordre bien sûr. Emiko atterrit de l'autre côté de la barrière et se trouva face au manoir des Queen, tant de splendeur pour des meurtriers. Un véritable gâchis. Elle se monta sur l'arbre dans lequel elle avait pris ses habitudes et accrocha son holster et chargea plusieurs pistolets. Elle les mit à leur place et elle pris ses jumelles pour regarder s'il y avait de la vie à l'intérieur. Il n'y avait aucune lampe allumée et elle ne pouvait distinguer aucune ombre d'ici. Elle remit les jumelles dans le sac et cacha ce sac dans les branchages de l'arbre. Elle rajusta sa veste en cuir et banda son arc pour vérifier que tout allait bien de son côté. C'est bizarre, mais pour elle, son arc, c'est comme un être vivant, un meilleur ami qui l'accompagne pour le meilleur et pour le pire. Elle mit ses gants noirs et descendit de l'arbre dans un grand saut. Elle atterrit silencieusement dans l'herbe tondue et commença à avancer. Elle passa de buisson en buisson et s'arrêta derrière un buisson se trouvant devant l'entrée. Elle observa l'enceinte et jugea de la meilleure manière d'entrer dans cette forteresse. Après tout, il avait sûrement mis des alarmes un peu partout dans ce mini château et elle devait aussi faire face à cette difficulté.
Une longue journée, une longue soirée. Les deux peut-être mais deux parts de moi-même. Je me voyais sans cesse jongler entre deux personnalités. L’homme. L’héros. Est-ce facile ? Sûrement pas. J’étais à l’Arrowcave quand je recevais cet appel de ma femme de ménage qui m’avertissait d’avoir oubliée d’éteindre le four. Qu’importe. Rien d’important. J’étais assez occupé en ce moment. Je connaissais la présence d’une tueuse à gage. Je m’occupais d’un dossier assez important à l’entreprise et j’avais aussi les teens Titans qui attendaient beaucoup de moi. J’étais un homme actuellement débordé mais pouvais-je stopper pour un four ? Sûrement. Je rentrais alors. En Arrow. Hey oh, le four a aussi besoin d’être sauvé. Sur la moto, c’était sûrement le bon moment pour que l’alarme se mette à sonner. Une alarme silencieuse qui m’envoyait juste un signal quand on entrait dans le bâtiment ou s’en approchait dans les jardins. Cette fois, elle fut déclenchée dans le jardin d’après l’alerte. Un individu approchait d’une propriété privée. Il me fallait donc assurer le coup. Mais comment expliquer que Green Arrow se retrouve dans mon foutu jardin ? Oh et puis merde, ils sont stupides de ne pas me reconnaitre. Ils ne vont pas s’en rendre compte. J’étais équipé. Il y avait deux systèmes d’alarme. Celui-ci et le système classique. Je n’avais pas d’animaux de compagnies. Encore moins un chat pour faire sonner l’alarme. Cela aidait à ne pas avoir de fausses urgences. Je me contentais donc d’accélérer un peu. La moto frappait de son moteur. Vroum. Vroum. (Ahah !) Et je me rendais sur les lieux en passant par derrière. J’entrais alors discrètement dans ce manoir beaucoup trop grand. Tellement trop grand. Je me faufilais dans les lieux, n’allumant pas de lumières mais cherchant alors cet individu. Je me demandais simplement comment le piéger. Aucunes idées. Devais simplement agir normalement ? J’allumais alors la lumière de la cuisine. Pas trop, juste un peu. Je dosais la luminosité. Je me contentais d’éteindre le four. Je suis riche mais vive l’électricité. Je serais un peu mon arc dans la main. Mon précieux. Une part de moi. Pas de paniques par contre, normal… J’ouvrais le frigo. Bah voyons. Ma capuche bien en place, je me stoppais alors devant la pile de morceaux de pastèque. J’en prenais une en main. Je fermais le frigo et je dégustais ma pastèque en allant regarder par la fenêtre. L’alerte de la maison avait enfin retentie mais seulement dans mon oreille. Je me dirigeais vers l’endroit dicté par la personne dans mon oreillette. Bah voui, vous croyez que je n’étais pas seul ? Bien sûr que non. Diggle me guidait sagement et me disait où aller. Je suis dans ma maison alors c’est quand même plutôt facile mais bon. J’approchais alors doucement. L’observant de loin. Cet intrus savait-elle que j’étais là ? Elle semblait correspondre à la description de cette femme. Une description donnée par beaucoup de petits voyous actuellement. Je m’approchais, activant ma voix masquée. « Vous avez été difficile à pister… », disais-je alors pour masquer ma couverture. Cela fonctionne toujours et ce n’était pas un mensonge. « Que faites-vous à Star City ? Que faites-vous au manoir Queen ? », demandais-je de cette voix grave et rauque. Cette voix travaillée par la technologie qui donne l’impression que le monde va s’écrouler si tu l’énerves. Un peu comme celle de Batman, quoi.
Oliver & Emiko + Quand le rouge et le vert s'entremêlent
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Emiko ne vivait pas dans le même luxe qu'Oliver Queen. C'était la première chose qu'elle s'était dite lorsqu'elle avait vue l'endroit où vivait le grand blond. En fait, en le voyant évoluer dans son environnement, Emiko avait du mal à croire qu'il était revenu vivant d'une île déserte. Après tout, tout lui tombait dans la main ici et elle avait du mal à le voir plein de boue en train de chasser pour survivre. Pourtant, il y avait quelque chose chez lui qui montrait qu'il avait vécu des choses difficiles là-bas. Il y avait quelque chose dans son regard, bien sûr, il ne le montrait pas, mais elle, elle pouvait le voir. Peut-être parce qu'elle aussi, elle avait survécu. Emiko a de plus en plus de mal à suivre les ordres de son père, elle a envie d'avoir une vie normale et surtout, elle en a marre d'être une tueuse. Non pas que ça la dérange. Le fait de tuer ne lui fait rien, pour elle, c'est limite comme manger, mais elle a l'impression de tuer pour les mauvaises raisons et elle a envie d'être une fille de son âge. En fait, elle aurait aimé être comme les filles de l'entreprise, à n'avoir qu'à se préoccuper de la prochaine boite dans laquelle elle allait aller. Emiko n'avait pas envie de retourner sur l'île austère et elle avait envie d'avoir une véritable vie. Une vie avec un chien qui s'amuse à gratter les murs et à gâcher son papier-peint. Emiko poussa un énorme soupir à cette pensée. Elle allait devoir tout enlever et remettre et ça allait lui coûter un bras. Comment une si petite boule de poil pouvait être aussi destructrice ? Elle rajusta sa casquette et regarda aux alentours, comme d'habitude à cette heure du soir, il n'y avait personne. Elle prit une grande inspiration et commença à escalader le mur, son sac à dos sur les épaules. Comme chaque soir, elle s'était habillée de noire et s'était équipée de son arc et de ses flèches. Elle avait toujours une paire de jumelles et observait Oliver Queen. Bizarrement, il y avait plus de soirs où il n'était pas là que des soirs où il est là. Dans tous les cas, ce soir, elle passera à l'action, elle inspectera l'intérieur pour trouver quelque chose, n'importe quoi. Et s'il se trouvait sur son chemin, elle l'enlèverait et le torturerait pour ensuite le tuer et tous ça dans cet ordre bien sûr. Emiko atterrit de l'autre côté de la barrière et se trouva face au manoir des Queen, tant de splendeur pour des meurtriers. Un véritable gâchis. Elle se monta sur l'arbre dans lequel elle avait pris ses habitudes et accrocha son holster et chargea plusieurs pistolets. Elle les mit à leur place et elle pris ses jumelles pour regarder s'il y avait de la vie à l'intérieur. Il n'y avait aucune lampe allumée et elle ne pouvait distinguer aucune ombre d'ici. Elle remit les jumelles dans le sac et cacha ce sac dans les branchages de l'arbre. Elle rajusta sa veste en cuir et banda son arc pour vérifier que tout allait bien de son côté. C'est bizarre, mais pour elle, son arc, c'est comme un être vivant, un meilleur ami qui l'accompagne pour le meilleur et pour le pire. Elle mit ses gants noirs et descendit de l'arbre dans un grand saut. Elle atterrit silencieusement dans l'herbe tondue et commença à avancer. Elle passa de buisson en buisson et s'arrêta derrière un buisson se trouvant devant l'entrée. Elle observa l'enceinte et jugea de la meilleure manière d'entrer dans cette forteresse. Après tout, il avait sûrement mis des alarmes un peu partout dans ce mini château et elle devait aussi faire face à cette difficulté.