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 the joke is on us (quinnshot)

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MessageSujet: the joke is on us (quinnshot)   the joke is on us (quinnshot) EmptyDim 5 Fév - 17:27




Un entrepôt, une cible, une embuscade. Dissimulé sur une poutre du plafond, c'est le meilleur endroit pour éliminer le marchand d'armes dont il a reçu le contrat de tuer. Il attend, bien installé sur le bloc de bois dans l'obscurité du grand hangar. L'homme sait probablement qu'il est en danger car l'assassin a eu bien du mal à trouver un moyen de l'éliminer. Il aurait préféré s'installer sur un toit, à des kilomètres de là et tirer. Sa cible n'est pas idiote finalement, il a décidé de faire son rendez-vous dans un endroit fermé et sécuritaire comme cet entrepôt. Ce n'est pas cela qui va empêcher Deadshot de l'envoyer six pieds sous terre. Il attend, l'envie du cigarette le dérange mais ce serait dévoiler sa position, alors il reste immobile comme une statut. Patient, il analyse tout ce qui l'entoure lors que la grande porte de l'entrepôt s'ouvre. Le fracas attire son attention et il tourne la tête dans cette direction, son masque lui recouvrant la tête. Ajustant sa visière, il voit sa cible accompagné de deux gardes du corps qui s'arrête à la porte et tienne la garde. L'homme qu'il pourchasse depuis quelques semaines déjà est accompagné également d'un personnage bien coloré qu'il reconnaît tout de suite. Harley, Reine de Gotham, déesse de la nuit. Faut avouer qu'il ne pensait pas la revoir de si tôt, le Suicide Squad derrière lui -- pour l'instant. Son poignet armé tendu dans la direction de la cible, Deadshot s'apprête à tirer, indifférent de la présence de la jeune femme à ses côtés lorsque soudain, elle se met entre lui et l'homme. Que ce soit volontaire ou non, il descend aussitôt de son perchoir. Peut-être qu'elle a senti sa présence, ou bien c'est le hasard qui l'a placé entre eux mais il ne compte pas partir d'ici sans avoir effectué son travail. Il atterrit à quelques mètres du duo et le marchand d'armes sursaute en le voyant et appelle les gardes. Aussitôt, les deux grands types vêtus de noir sortent leurs armes et courent vers eux mais dès qu'ils se retrouvent plus près, Deadshot lève les deux poings et les tuent d'une balle dans la tête chacun. Tout se passe si vite, Deadshot reste tout aussi indifférent qu'au départ, comme s'il ne venait pas d'arracher la vie à deux hommes.

- Harley. Tasse-toi de mon chemin.

Sa voix fait echo dans le hangar. Une voix posée, ni en colère, ni douce. Il est encore dans l'esprit du prédateur, celui qui est là pour terminer son travail. Il se doute que si elle accompagne le marchand, c'est qu'elle doit faire des affaires avec lui. Et par extension, le Joker. Il ne peut donc pas prévoir ce qu'elle compte faire. Ça fait longtemps qu'il a compris que ça ne sert à rien d'essayer de prévoir le couple du crime. Ce ne sont pas les beaux yeux de la jeune femme qui vont l'arrêter de tuer son contrat non plus. Peu importe ce qui s'est passé entre eux dans le passé, quand il a un contrat, il s'assure toujours de le terminer. Ce n'est pas pour rien qu'on le considère comme un des plus dangereux assassins du monde. Il lève un de ses poignets vers la tête d'Harley, sachant que sa cible se cache juste derrière. N'importe quel autre assassin aurait probablement déjà tiré mais pas lui. Non seulement il s'assure de ne pas faire plus de victimes que nécessaire lors de ses missions mais il faut avouer qu'il affectionne beaucoup Harley. Leur temps au Suicide Squad ensemble en a fait des partenaires, des amis puis des amants. Ce serait dommage que gâcher leur complicité pour ce mec qui tremble de tous ses membres derrière elle. Quel lâche. Elle ne peut pas le voir mais une expression de dégoût voile son visage quelques secondes. Jamais il ne laisserait quelqu'un d'autre prendre une balle pour lui. Bon, la différence c'est que Floyd n'a pas peur de la mort mais ce n'est qu'un détail.



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MessageSujet: Re: the joke is on us (quinnshot)   the joke is on us (quinnshot) EmptyDim 12 Fév - 21:44



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L'air frais des nuits à Gotham m'avait manqué, mais ce soir je n'avais pas vraiment l'occasion d'en profiter. Je n'étais sortie d'Arkham que depuis quelques heures à peine et avais déjà des devoirs à rattraper. En l'occurrence, il s'agissait d'un type à protéger. J. savait que je n'appréciais pas tellement ce genre de missions, mais après quelques semaines d'absence je n'avais beaucoup d'arguments pour le faire changer d'avis. Si ça pouvait lui faire plaisir et lui faire gagner un peu de temps pour régler d'autres affaires, j'étais prête à sacrifier quelques heures de ma soirée auprès de ce type. Panda m'avait rapidement briefée sur lui mais les détails me passaient au dessus de la tête. Pour être là et faire mon boulot, je n'avais besoin que de sa description et une vague idée de ce qu'il venait faire dans le coin, mais il avait insisté sur le fait que je doive m'adresser à lui par son nom de famille. Mr Malone donc était le (gros) bébé que je gardais ce soir, ou plutôt accompagnait. Un échange devait avoir lieu dans un entrepôt un peu à l'écart des docks et ma présence était requise pour assurer à tous les partenaires que le business avec le Roi de Gotham était solide. Une soirée tristement gâchée que j'aurais préféré passer au club.

Pour une raison obscure, Malone avait demandé à ce que nous fassions un détour par une de ses planques avant de nous rendre au lieu de rendez-vous et je me contentais d’acquiescer sa demande d'un mouvement de la tête. Je m'occupais plus à faire claquer la gomme à la fraise contre mes lèvres que des agissements du type et ses sbires, lorsque je sentis mon portable vibrer contre ma poitrine. « Yop Panda, on a fait un petit détour mais le vieux est tellement à cran qu'on sera en avance quand même ... Un quoi ? … Non rien à signaler pour le moment … Ok, merci du tuyau. Je te rappelle. » Je rangeais le cellulaire à sa place tout en portant la main sur l'étui de mon arme et m'avançais d'un pas décidé vers l'homme d'affaire. Les choses allaient peut-être se pimenter un peu finalement. « Il faut qu'on ... » Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que plusieurs balles se mirent à voler au dessus de nos têtes. Par réflexe, je me tournais à la recherche d'un abris mais deux bras vinrent se poser sur mes épaules pour me tirer vers le sol. Je pestais contre Malone et sa réaction immature (même moi j'évitais ce genre d’idiotie), mais le type me prenait apparemment pour un bouclier humain.

Lorsque je me redressais pour évaluer la situation, je fus accueillie par le canon d'une arme et un masque que je connaissais bien. Un sourire illumina mon visage, la rumeur était donc vraie. « Hey Hotshot ! Ça fait un bail, qu'est-ce que tu deviens ? Non attends, en fait je sais pourquoi t'es là et ça va pas être possible ... » Je laissais le chewing-gum claquer contre mes dents et celui-ci résonna dans le silence de mort du hangar. A cette occasion, mon regard vagabonda un bref instant aux alentours. Il ne trouva que des cadavres. Lawton et moi étions les seuls encore debout, sans oublier Malone qui se planquait toujours dans mon dos et suait à grosses gouttes. Pour les retrouvailles chaleureuses, on pouvait repasser. Heureusement, l'appel de mon collègue était arrivé juste à temps pour empêcher notre protégé de ce faire descendre, mais la présence de ce tueur à gage en particulier n'augurait rien de bon.

« Harley. Tasse-toi de mon chemin. » Devant l'air peu accommodant de mon interlocuteur (que je devinais sans mal derrière son masque à force de l'avoir fréquenté, ainsi qu'au timbre de sa voix) et puisqu'il ne fit aucun geste pour éloigner son arme de mon visage, je décidais de lui donner une petite explication. « J'peux pas t'laisser le buter. Ce gusse est sous la protection de Mister J., et donc la mienne. J't'aurais bien aidé, mais les affaires sont les affaires, tu sais ce que c'est. » Je haussais les épaules pour lui faire comprendre que je n'avais pas vraiment le choix, bien qu'il était présomptueux de dire que je sois désolée de la situation. C'était vraiment dommage qu'on se retrouve dans cette position, surtout qu'on en connaissait tous les deux des drôlement plus sympathiques, mais c'était comme ça et si Lawton insistait je n'aurais d'autre choix que de défendre mon territoire. Pendant ce temps, il y en avait un qui avait l'air de s'impatienter. Malone ne semblait pas avoir saisit la situation dans laquelle il se trouvait et se permit de m'apostropher de sa voix grinçante. « Bitch ! Ferme-la et tue cet enfoiré ! » Je me retournais dans un mouvement ample et venais lancer mon poing au milieu de sa figure, le faisant tituber sur quelques mètres « Pousse pas ta chance vieillard. J. a pas précisé l'état dans lequel je devais te ramener. » La petite minute de violence qui avait précédé l'arrivée de Deadshot avait eu pour effet de réveiller en moi quelques sombres instincts qui n'avaient pas été rassasiés depuis ces derniers jours passés à Arkham et je me sentais tout à coup bel et bien réveillée, prête à en découdre s'il le fallait ou en tous cas peu encline à me laisser marcher sur les pieds.

© TITANIA


Dernière édition par Harley Quinn le Mer 26 Avr - 15:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: the joke is on us (quinnshot)   the joke is on us (quinnshot) EmptyVen 21 Avr - 5:49




À Gotham, la vie n'est jamais ennuyante. Les criminels qui empoisonnent la ville s'assurent de garder les habitants sur leurs gardes. C'est un environnement impitoyable et ce sale marchand doit bien être heureux d'avoir le roi du crime là pour le protéger. Si c'était le Joker devant lui, toute cette histoire serait déjà réglée mais il a envoyé sa dame de coeur, sa plus fidèle soldat faire le sale boulot. Et cette dernière, le Lawton peut dire qu'il la considère comme une de ses rares alliées. Se retrouver face à face n'a rien de plaisant et tout ça pour la peau d'un porc comme ce Malone. Comme il s'en attendait, Harley est là pour le protéger, ce qui en fait des ennemis d'un soir. Il ignore ses formalités ; ce n'est vraiment pas le moment de discuter de ce qu'ils deviennent. Puis de toute façon, il n'a pas grand chose à dire. Il passe ses journées à prévoir et effectuer des contrats. Ce n'est rien de palpitant et pour être honnête, sa vie était bien plus excitante quand ils étaient dans le Suicide Squad. C'est ironique de dire que ces missions lui manquent. L'époque où il risquait vraiment sa vie. Et même s'il accueille la belle de son canon, il est heureux de la revoir. Mais bon, ça ne paraît pas vraiment vu la situation dans laquelle ils sont. Quand elle confirme la raison de sa présence ici et qu'elle ne pourra pas le laisser conclure son contrat sans résistance, il ne peut cacher son agacement, lâchant même un soupir derrière son masque.

- On a un problème alors.

Il préfère de loin avoir Harley à ses côtés plutôt que cible de ses canons. Cette dernière fait alors savoir à son protégé qu'elle n'est pas une poupée de porcelaine qu'on peut insulter sans répliquer. Floyd reste immobile quand elle lui envoie son poing au visage. Il aurait pu se servir de cet instant de diversion pour terminer le travail mais il connaît la Reine. Imprévisible, il ne veut pas la blesser mortellement si elle décide de faire un mouvement contre lui. Et c'est justement parce qu'il la connaît trop bien qu'il baisse plutôt son arme et retire son masque. Il plante son regard dans le sien pour qu'elle comprenne qu'il est sérieux. Ce ne sont pas des menaces qui quittent ses lèvres mais des questions qui l’agacent depuis qu'il s'est rapproché d'elle au Suicide Squad.

- J'peux savoir pourquoi tu continues d'obéir aveuglément au Clown ? T'as pas besoin de lui. Tu pourrais avoir le monde à tes pieds. J'comprends pas pourquoi tu acceptes de faire le sale boulot à sa place.

Elle est une Reine qui n'a pas besoin d'un Roi. La force de caractère de la jeune femme, sa brillante folie, c'est vraiment une femme que Floyd respecte mais elle se rabaisse à jouer au chien de garde pour un fou. S'il lui demande une telle chose, c'est en partie car il veut qu'elle le laisse tuer sa cible sans plus s'interposer mais c'est aussi de véritables questions qu'il se pose. Pour avoir à l'occasion croisé la route du Joker, et avoir eu un petit aperçu de leur relation destructrice, il n'aime pas du tout la façon que le Fou traite sa seconde. La jalousie du Clown lui a valu deux bonnes cicatrices dans le dos et une sur l'abdomen, après ce soir, il souhaitera probablement terminer le travail.

- Si ce porc est si important, pourquoi Mister J n'vient pas l'escorter en personne ? Je serais ravi de le revoir bien que j'ai l'impression qu'il ne m'aime pas trop.

Ce n'est qu'une demie vérité, car si le mercenaire veut revoir le fou, c'est uniquement pour reprendre les hostilités et l'achever. Chose qu'Harley n'aimerait certainement pas si elle pouvait lire ses pensées. Il n'est pas certain comment il a pu savoir pour Harley et lui mais quelque chose lui dit que c'est probablement la jeune femme devant lui qui a glissé un mot pour le rendre jaloux. Et ça a bien marché. Il l'interroge du regard, la lueur qui s'y loge pleine de non-dits. L'accusation silencieuse n'a rien d'hostile, au contraire, il en est presque amusé.



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MessageSujet: Re: the joke is on us (quinnshot)   the joke is on us (quinnshot) EmptyVen 28 Avr - 14:56



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Le choix de Deadshot quant au devenir de son masque me surprit, et par réflexe je resserrai mes doigts contre le manche de ma batte. Un rapide coup d’œil en arrière me permit de constater que mon protégé était tombé dans les pommes quelques mètres plus loin, ce que je prenais pour une explication à son geste. Parfois, je ne maîtrisais vraiment pas ma force, ou c’était peut-être juste que le mafieux était plus fragile que ce qu’il laissait paraître. Quoi qu’il en soit, je me retrouvais à présent nez-à-nez avec mon vieux copain Floyd et apparemment celui-ci avait des choses à me dire. « J'peux savoir pourquoi tu continues d'obéir aveuglément au Clown ? T'as pas besoin de lui. Tu pourrais avoir le monde à tes pieds. J'comprends pas pourquoi tu acceptes de faire le sale boulot à sa place. » Pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Je pensais plutôt qu’il m’aurait tapé dessus, mais ça tenait plus du mauvais réflexe acquis auprès de certaines de mes fréquentations que de la véritable nature de l’assassin. Au fond, je savais que Floyd n’aurait jamais levé la main sur moi, ou en tous cas pas sans une véritable raison. On s’était déjà chamaillé bien sûr, au temps du Squad c’était le genre de chose qui arrivait, surtout lorsque l’un de nous avait fait une grosse bêtise. Mais ce soir les choses étaient différentes. Il n’y avait plus de Suicide Squad, plus de boss, juste deux vieilles connaissances qui se disputaient un bout de territoire. T’es sûre de ça ?

 « Si ce porc est si important, pourquoi Mister J n'vient pas l'escorter en personne ? Je serais ravi de le revoir bien que j'ai l'impression qu'il ne m'aime pas trop. » J’affichais une moue approbatrice face à ce doux euphémisme. Le Joker aurait donné cher pour étrangler Floyd de ses propres mains, et c’était totalement de ma faute. J’avais d’abord succombé au charme de l’assassin pour ses capacités de leader ; j’aimais les hommes qui savaient ce qu’ils voulaient et n’avaient pas peur de faire le nécessaire pour l’obtenir. Ses facultés étaient également impressionnantes, mais il fallait avouer que c’était son corps d’Apollon qui avait fini par me convaincre. Au temps du Squad, ma relation avec J n’était pas au beau fixe et j’avais trouvé en cet homme une échappatoire plus que bienvenue au milieu de tout ce bazar, de toute cette solitude. Et puis, l’occasion de rendre le Joker jaloux était trop belle. Petit à petit, j’appris à connaître Floyd, l’homme derrière le masque, et il me fut de plus en plus difficile de ne voir en lui qu’une simple passade, un simple outli visant à attirer la convoitise de celui qui me possédait. J’en connaissais très peu à son sujet, mais ses réactions parlaient pour lui et par le temps où je fus au courant de l’existence de Zoe, j’étais déjà engagée sur une pente très glissante. Notre séjour à l’ARGUS ne dura pas et les rues de Gotham aussitôt retrouvées, ainsi que leur Roi bien aimé, les vieilles habitudes reprirent bien vite leurs marques.

C’était là tout le pouvoir qu’exerçait le Joker sur moi, j’étais totalement incapable de lui refuser quoi que ce soit et dès que je le retrouvais il redevenait le centre de mon univers. Floyd ne comprenait pas, il ne pouvait pas, je le sentais dans son discours. Il semblait vouloir des réponses, à des questions auxquelles moi-même je ne pouvais répondre. Entre le Joker et moi c’était électrique, viscéral. Une attirance comme je n’en avais jamais connue. Un amour que beaucoup qualifiaient de particulier, pour ne pas dire malsain. Mais c’était plus fort que moi, comme si chacune des cellules de mon corps ne pouvait se passer de cet homme, de sa peau si blanche, de son odeur si chimique, de sa voix si envoûtante. Il n’y avait pas d’Harley Quinn sans le Joker, point final. Agacée par les remarques de Floyd, je décidais finalement de lui adresser le fond de ma pensée, mais les mots qui sortirent de ma bouche me surprirent moi-même. « Bien sûr que si j’ai besoin de lui. »

Je n’abordais jamais ce sujet, n’y pensais jamais, ne répondais jamais aux remarques pourtant nombreuses d’Ivy ou Selina. Alors pourquoi est-ce que je lui parlais à lui ? Dans cet entrepôt minable, en plein milieu d’un contrat ? Il avait peut-être su trouver les mots justes pour me faire réagir, ou peut-être qu’après les récentes péripéties partagées avec mon bien-aimé j’étais enfin capable d’entrouvrir cette fenêtre sur mon esprit, elle qui était habituellement si jalousement gardée. « Sans lui, je n’étais personne. Une jeune fille pathétique avec une vie pathétique. J’ai toujours fais ce que tout le monde me demandait. Faire du sport, avoir de bonnes notes, un bon boulot, quelques amis. Mais au fond j’ai toujours été seule. La fille aux idées bizarres qui a étudié la psychiatrie pour essayer de comprendre ce qu’il pouvait bien se passer dans sa propre tête. Qui a été diagnostiquée de plusieurs pathologies toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Qui prenait ses petites pilules pour se sentir normale, pour quelques heures, avoir l’impression d’appartenir à un monde qu’elle ne comprenait pas. Tout ça n’était qu’une vaste farce, et c’est lui qui m’a fait enfin ouvrir les yeux. J’ai renoncé à cette vie de faux-semblants et accepté qui j’étais réellement. Je ne me cache plus, je fais ce dont j’ai envie et vis ma vie comme je l’entends. Il est le seul à me voir pour qui je suis vraiment. » Tant de choses que je n’avais jamais dites à voix haute, déballées dans un monologue qui avait fini par m’écorcher la gorge. J’aurais pu avoir les larmes aux yeux, mais en réalité j’étais furieuse. Furieuse que ce type se permette de me juger alors qu’il ne connaissait rien de moi. Pour qui se prenait-il ?

« Des ordres ? Ce ne sont pas de simples ordres que je suis aveuglement ! Je fais partie d’un tout. Lui et moi on est un tout, un idéal. Mais ça tu le comprendra jamais. Ta définition de la vie comprend les mots « femme » et « enfant », mais comment tu intègres le meurtre dans tout ça, hein, dis-moi ? En enlevant de l’équation les précédentes affirmations peut-être ? Et alors, t’es heureux maintenant, l'assassin solitaire ? » Pas question que je sois la seule à souffrir. Floyd n’était pas du genre bavard, mais j’avais compris suffisamment de choses sur lui pour savoir où appuyer. Il ne m’avait peut-être pas attaquée en tant que tel, mais ses mots avaient tordus mes entrailles et je comptais bien ne pas me laisser faire, quitte à avoir un goût amer au coin des lèvres.  Pourtant, dans ma colère, je ne me rendais pas compte que les réponses que je lui donnaient étaient bien plus dévastatrices et accablantes que ses questions.

© TITANIA
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MessageSujet: Re: the joke is on us (quinnshot)   the joke is on us (quinnshot) EmptyVen 28 Avr - 19:14




La cible est maintenant inconsciente, il ne reste qu'Harley sur son chemin. Ce serait trop facile de simplement engager le combat, faire couler le sang. Probablement que n'importe qui d'autre que lui l'aurait fait. Cependant, Floyd n'aime pas faire plus de victimes que nécessaire. Il lui a déjà fallu éliminer les gardes, ajouter Harley à la liste ne fait pas partie de ses plans. Il espère pouvoir la raisonner, ou du moins la faire changer d'idée une fraction de seconde. Aborder le sujet du Joker semble avoir l'effet escompter. Elle s'emporte alors, sans pour autant ouvrir les hostilités. S'il peut la détourner de sa mission pour pouvoir accomplir la sienne, il aura réussi. Elle lui explique alors pourquoi elle a tellement besoin de son Puddin. Si elle pense gagner sa sympathie ainsi, elle se trompe. Elle a échangé une vie pathétique pour une vie de violence et d'abus. Il ne sait pas laquelle vaut le mieux. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il continue de penser qu'Harley serait mieux sans son Clown.

- Alors parce qu'il t'a ouvert les yeux, ça lui donne le droit de te traiter comme il le fait ?

Elle sait très bien de quoi il parle. Les abus, les remarques, les humiliations. Même quand il n'avait jamais croisé Harley et son roi, il avait entendu parler du duo par d'autres contacts. Même avant le Suicide Squad, on lui avait parlé de leur étranger couple. Être informé, c'est une de ses règles et ça lui avait permis de plus ou moins pouvoir apprivoiser Harley dans le Squad. Ayant naturellement pris en charge l'équipe, il s'était assuré de les connaître. Particulièrement une jeune femme aussi imprévisible qu'Harley. Cependant, il est bien difficile de comprendre une femme comme elle. Lorsqu'il se dit qu'il l'a cerné, elle vient le surprendre aussitôt. À ses yeux, elle sera toujours un mystère... et c'est ce qui la rend si... attirante. D'ordinaire, il n'aime pas perdre le contrôle. Il n'aime pas les imprévus pourtant, Harley avait apporté avec elle un souffle de vie dans sa pitoyable existence. Voilà ce qui rendait leur face-à-face si désagréable.

Les mots et les accusations d'Harley le heurtent de plein fouet mais il reste impassible. Il n'y a que sa mâchoire qui se crispe, ses poings qu'il sert. Il sait très bien ce qu'elle est en train de faire. Il a abordé un sujet épineux dans sa vie alors, elle lui rend l'appareil. Comme s'ils s'engageaient dans une bataille, sauf que plutôt d'utiliser les poings, ce sont les mots qui blessent.

- Tu ne connais rien de ma vie. Je n'ai pas de justifications à te donner.

Pourtant, elle a vu juste. Il a, en effet, abandonné Susan et Eddie pour continuer sa vie d'assassin. Et il n'est pas heureux, il ne l'a jamais été. Selon la psychologue en prison, c'est ce qui explique ses tendances suicidaires, bien qu'il est trop orgueilleux pour crever. Cependant, il ne se lance pas dans ce débat avec Harley car bien qu'elle a raison, c'est une chose qu'il assume. Sa vie, elle est le fruit des choix qu'il a fait. Des mauvais choix et maintenant, il doit vivre avec. Il ne peut pas revenir en arrière. Mais elle, elle a toujours le choix de se sortir de son cercle vicieux. Il serait bien sûr trop tard pour revenir vers cette vie pathétique qu'elle a connu selon elle. Ce n'est pas sa place de lui faire la morale, il veut simplement la convaincre de le laisser assassiner Malone sans s'interposer. Il s'approche, dangereusement. Bientôt, il se retrouve à quelques millimètres de son corps minuscule à côté du sien. Il baisse les yeux sur elle et passe sa large main sous sa mâchoire pour lui relever la tête vers lui.

- Si tu fais tant partie d'un tout, tu devrais me laisser tuer ce type et on verra comment réagit ton copain. Si tu es tant son égale, ça ne devrait pas poser de problèmes. Laisse-moi remplir mon contrat et je disparais, tu pourras retourner vers ton petit ami sans égratignures.

Sa menace n'a rien de cachée. Bien qu'il ne veut pas en arriver là, il n'hésitera pas. Maintenant, elle n'a plus que faire son choix. D'une façon ou d'une autre, elle est coincée. Continuer à s'interposer entre lui et sa cible, ce serait montrer qu'elle a peur de son Roi et des conséquences et donc, qu'elle ne fait pas partie d'un tout comme elle dit. Et si elle lui laisse remplir sa mission, elle le laisse gagner, lui. Il sait qu'acculer un animal au mur n'est pas une bonne idée et peut voir qu'Harley serait prête à mordre mais il ne la quitte pas des yeux, la fixant intensément. Il approche alors doucement son visage, et dépose ses lèvres sur les siennes dans l'espoir de l'amadouer. Comme dans le bon vieux temps, qu'il pense alors. Sauf que maintenant, ils sont de camps opposés. Il espère qu'elle baissera sa garde, qu'elle entendra raison et lui laissera le champ libre. Et si d'ordinaire il n'est pas du genre à poser des gestes passionnés comme ça, il ne peut nier l'attraction animale que fait naître la criminelle au fond de ses tripes. C'est plus fort que lui, c'est insoutenable. Sans briser leur proximité, il se détache un peu d'elle.

- Tu sais très bien que je pars pas d'ici sans que Malone soit mort.

Leur situation est extrêmement compliquée. Il ne veut pas avoir à engager une violente confrontation avec Harley mais Floyd est un professionnel. Il ne laisse pas ses sentiments se poser sur sa route. Du moins en général. Harley est tellement différente de tout ce qu'il a connu, il ne sait pas trop comment réagir à ses côtés. Il sait cependant une chose ; elle n'ira jamais à l'encontre des ordres de son amoureux, alors il ne va certainement pas mettre de côté son contrat lui non plus. Il a beau être un assassin, il n'est pas un menteur ou un manipulateur. Quand il s'apprête à tuer, sa victime est parfaitement au courant de ses intentions. Les plans diaboliques... très peu pour lui. Et ça, Harley le sait. Elle peut se vanter de le connaître mieux que bien des gens et quand il prend un contrat, il ne recule jamais tant que la cible n'est pas éliminée. Qu'Harley soit sur sa route est un désagrément mais ça ne l'arrêtera pas.



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MessageSujet: Re: the joke is on us (quinnshot)   the joke is on us (quinnshot) EmptySam 29 Avr - 22:23



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La petite provocation a bien atteint sa cible et c’est avec un plaisir non dissimulé que je vis les traits de mon interlocuteur se durcir. J’ai bien envie de lui répondre que lui non plus ne connais rien de ma vie, que ce qu’on a bien pu lui raconter à ce sujet ne veut rien dire. J’ai essayé de lui expliquer, brièvement et sous le coup de la colère, mais il s’en fiche. Ça ne l’intéresse pas, pas vraiment en tout cas. Tout ce qu’il veut c’est sa cible, il est obsédé par son contrat et je ne suis qu’une variable de plus au milieu de son chemin. J’ai pourtant bien failli tomber dans le panneau, mais lorsqu’il s’est approché de moi je n’ai vu que l’homme en mission et pas l’amant que je pensais avoir aperçu un peu plus tôt. La voix moqueuse de ma conscience retentit. T’a cru qu’il allait t’emmener loin sur son cheval blanc ? Il me saisit par la mâchoire et je me contente de lui sourire, de lâcher un petit rire sarcastique comme je sais si bien le faire. Il ne me fera pas flancher, pas ce soir. S’il y a bien une chose que ses mots ont accompli, c’est de me mettre en colère. Et Floyd ne m’a jamais vu en colère, du moins pas contre lui. Oh il me connaît plutôt bien, sait de quoi je suis capable, mais s’il croit avoir gagné l’avantage en essayant de m’amadouer de la sorte, de me prendre par les sentiments, alors il a fait une grosse erreur.

Je profitais de son baiser volé pour venir chercher sa langue avec la mienne, la faire rouler avec un plaisir non dissimulé, et finit par la mordiller lorsqu’il s’éloigne. « Tu sais très bien que je pars pas d'ici sans que Malone soit mort. » Ses mots viennent confirmer ce qu’Harleen me hurle depuis le début et que je me refusais d’entendre. Mais à présent j’ai bien compris le message et suis folle de rage. S’il y avait bien une chose que j’avais appris et vérifié de chaque côté de la barrière, c’était que la folie était un instrument puissant. J’étais loin d’être saine d’esprit, mais je savais comment me servir de mes démons pour insuffler une certaine crainte à mon égard. Il n’y avait rien de pire que de se retrouver face à une personne instable et totalement imprévisible, et j’excellais dans l’air de ne pas me contrôler. Je n’hésitais pas à assouvir la moindre envie, la moindre pulsion, au mépris des conséquences. Et là tout de suite je n’avais qu’une envie, faire avaler ses dents à cet homme pour avoir voulu me piéger de la sorte.

Puisqu’il était toujours contre moi, je ne perdis pas une seconde et vint encercler le cou de Floyd de mes bras. Je sentis un léger mouvement de recul, un réflexe sans doute pour l’assassin qui ne devait pas s’attendre à une telle réaction de ma part. Lorsque je rapprochais ma bouche de son oreille comme pour aller lui avouer un secret, une main se plaça sur ma hanche. Que pouvait-il bien penser ? Que j’allais me soumettre à sa volonté et lui livrer mon client ? Demander un second round de ses lèvres délicieuses ? Je me collais à lui de manière suggestive pour ne laisser aucun doute sur mes intentions, avant de venir lui asséner un violent coup de genou dans le torse, espérant faire voler en éclats la moindre parcelle d'espoir qu’il pouvait encore avoir, tout comme il l’avait fait avec moi. Pas besoin d’élan, à cette distance il me suffit de tirer sur mes bras pour que l’homme qui avait deux bonnes têtes de plus que moi se penche suffisamment et que mon coup atteigne sa cible. Je ne pris pas le temps d’observer le résultat, sachant pertinemment que l’assassin se remettrait bien vite de ce coup en traitre qui avait clairement sonné le début des hostilités. Récupérant promptement ma batte, je me plaçais grâce à quelques pas rapides devant la figure endormie de Malone, prenant soin de me placer au beau milieu de la ligne de mire que pouvait avoir Deadshot sur lui depuis sa position.

« Si tu veux me buter, hésite surtout pas, je t’en prie. Mais il y en a un que tu ne tueras pas ce soir. » Qu’il me tue, je n’en avais plus rien à foutre, mais je ne lui laisserai pas le plaisir de réclamer ce contrat. J’envoyais ma batte en plein sur le visage de Malone, provoquant un sursaut dans tout son corps, ce qui ne le réveilla qu’un bref instant avant de le renvoyer aussitôt au pays des rêves, voir plus loin. Je laissais enfin ma rage exploser, concentrée sur ma tâche, et ne me retournais même pas pour voir le visage de Floyd qui devait pourtant être un spectacle très réjouissant. Au lieu de ça, je me contentais d’asséner de nouveaux coups sur ma victime, ponctuant ainsi chacun de mes mots. « J va surement me flinguer pour ça .. Mais tu sais quoi … Je m’en fiche … Vas-y … va réclamer cette prime maintenant … Pour un gars que tu n’auras pas tué … Je serais curieuse de voir ... la tronche de ton commanditaire. » Je ne m’arrêtais que lorsque le visage de l’homme devant moi n’était plus qu’un tas de chair sanguinolente. Difficilement identifiable, et clairement pas amené là par une balle du célèbre tueur à gages. Quelques gouttes de sang sur le visage, je me redressais pour venir soutenir le regard de la seule personne encore en vie dans ce hangar. Le message était clair : si je ne pouvais pas l’avoir, personne ne l’aurait.


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MessageSujet: Re: the joke is on us (quinnshot)   the joke is on us (quinnshot) EmptyDim 30 Avr - 18:34




Elle semble trouver la situation très amusante alors que le mercenaire lui ne rit pas du tout. Un baiser furtif pour gagner sa coopération. Elle se laisse faire et vient même le titiller avec sa langue. Il y a bien qu'avec Harley qu'il peut se permettre un tel geste. Les contacts physiques n'ont jamais été son fort. Alors quand elle passe ensuite ses bras autour de son cou, il se crispe un instant et a un mouvement de recul. Elle glisse ses lèvres jusqu'à son oreille, le souffle chaud de la jeune femme dans son cou qui lui tire des frissons. Elle se presse contre son corps, tentatrice et pendant une seconde, Floyd croit avoir gagné. Il presse sa main contre la hanche de la blonde, incertain s'il doit la repousser ou voir ce qu'elle compte faire par la suite. Le coup qu'elle lui assène alors dans l'abdomen le surprend et lui coupe le souffle. Ce n'est pas assez pour le mettre hors d'état de nuire. Il se plie en deux et plaque ses bras contre son torse pour essayer de soulager la douleur. Il aurait dû se douter que c'était trop facile. Pendant une seconde pourtant, il avait espéré qu'elle comprenne pourquoi il faisait ça. Pourquoi il ne lâcherait pas le contrat. Si elle refuse de se mettre hors de sa route pour obéir à son petit ami, pourquoi devrait-il ternir sa réputation et son professionnalisme pour elle ? Si dans le Suicide Squad ils se serraient les coudes, maintenant qu'ils ont été relâchés, le duo a pris des chemins différents. Ils ont retrouvés leurs habitudes et le bon temps passé à deux lors des missions est dans le passé. Il ne deviendra pas un jouet pour elle, se jetant à ses pieds juste pour lui plaire. Tout comme il n'attend pas qu'elle fasse de même avec lui. Mais il avait espéré qu'en honneur de leur complicité au Squad, elle lui laisserait achever son contrat.

Il se trompe énormément...

Il reprend vite ses esprits mais ne s'attend pas à poser les yeux sur une telle scène. Harley est en train de réduire en bouilli le cerveau de Malone. Le visage de la victime n'est bientôt plus reconnaissable et il rend son dernier souffle. Il serait évident pour n'importe qui que Deadshot n'est pas l'auteur de ce meurtre. Et c'est bien ça le problème. Maintenant, il ne pourra pas réclamer les millions qu'il y avait sur sa tête. Deadshot laisse tomber un grognement tout en ignorant la douleur. Dès qu'elle termine son petit moment de violence, Floyd réduit la distance entre eux et l'attrape brusquement par le bras pour la séparer du corps maintenant sans vie à leurs pieds.

- Fuck, Harley ! C'est quoi ton problème ? Je... Tu...

Elle lui enlève carrément les mots de la bouche. Il s'attendait à ce qu'elle soit imprévisible mais pas de cette manière. Il la tire plus loin et la plaque contre le mur, lui tenant fermement les poignets pour ne pas qu'elle lui envoie sa batte à la figure. Et cette fois, il fait attention à ce qu'elle ne lui donne pas un coup de genou à nouveau. Ce n'est pas vraiment à cause de l'argent qu'il est furieux. Il s'en fout d'avoir perdu les millions, il ne veut simplement pas que les gens pensent qu'il ne remplit pas ses contrats. Malone est mort, c'est l'important. Mais c'est lui qui aurait dû lui ficher une balle entre les deux yeux.

- Tu es fière maintenant ?! Tu viens de le dire toi-même, Joker va te flinguer. Juste pour me faire chier ? Ça en vaut vraiment la peine ? ... Si ça continue, j'vais devenir aussi cinglé que toi.

Il la relâche sèchement mais ne la quitte pas des yeux. Il se tient prêt si elle a l'intention de l'attaquer de nouveau. Floyd essaie de retrouver son calme, inspirant à fond. Quand il est frustré, il crispe la mâchoire et il ne peut s'empêcher d'être extrêmement tendu en ce moment. Il voudrait comprendre ce qui a pu se passer par la tête de la Quinn. Chose impossible, il le sait que trop bien. Qu'a-t-il fait pour mériter cela ? Il aurait été probablement plus simple de simplement tirer Harley, la mettre hors d'état de nuire puis d'achever Malone ensuite. Son code qui l'empêche de faire plus de dommages collatéraux que nécessaire aura sa perte. Harley sera sa perte. Elle est bien la seule qui réussit à compliquer sa vie de la sorte. Déchiré entre l'envie de la bousculer ou l'envie de simplement tourner le dos et de laisser tomber. Ça ne sert à rien. Malone est mort, c'est l'important. Il tentera d'avoir ses millions.

- Fuck ! Qu'est-ce que tu veux de moi au juste ?

Quelque chose me dit que l'instant où elle est apparue, ce contrat était perdu. Peu importe ce que j'aurais dit ou fait, elle aurait gagné. Il la fixe, exaspéré, en colère. Il ne sait pas comment il doit se sentir véritablement. Il l'accule toujours au mur, il n'a que faire s'il la met mal à l'aise. Floyd n'est pas comme le Joker. Il n'a pas l'intention de lui faire mal pour ce qu'elle vient de faire. Ça ne veut pas dire qu'il va simplement tourner le dos et avaler son affront sans rien dire. C'est fou comme elle le met hors de lui !



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