When Hope and Will ally themself - Ft Dutch

When Hope and Will ally themself
Dutch & Hal

Je volais dans l’espace, en quête de soucis, d’une quelconque anomalie. Je surveillais, mon regard vert brillant transperçant le vide dans lequel je me trouvais. Ma bague à l’affût d’une transmission, un contact, un problème. Mais rien pour le moment. Quelque part, c’était bon signe, ne rien trouver certes faisait que je n’avais rien à faire, mais cela voulait tout aussi dire que tout se passait bien autour. Du moins qu’aucune alerte n’était émise. Je me déplaçais à une vitesse fulgurante, comme une étoile filante teintée de vert dans le ciel sombre qu’on pouvait observer sur Terre. Quand soudain, quelque chose affolait ma bague. Ce n’était pas un signal venant d’Oa, mais plutôt quelque chose de plus discret, de plus étrange. Sans perdre un instant, je me dirigeais donc vers cette fameuse source. Ce qui me menait droit vers une planète de mon secteur. Une planète qui n’a rien de spécial a priori. Torama de nom. C’était une planète semblable à la Terre, dans le sens où la vie se trouvait dessus, qu’une espèce humanoïde s’y trouvait et qu’il y avait des climats et une faune et flore plutôt similaire. Le signal m’amenait droit dans ce qui semblait être une forêt, c’était une zone touffue remplie de ce qui semblait aussi être de la végétation. Toujours sur mes gardes, l’anneau brillant d’une intensité à vous rendre presque aveugle, j’avançais. Avant de rentrer dans une grotte. ‘C’est toujours comme ça que les problèmes commencent, un endroit sombre paumé au milieu de nulle part’ me disais-je. Avant de doubler d’intensité pour mieux discerner ce qui se trouvait autour de moi.

Après quelques pas, je reconnaissais quelques silhouettes, des personnes entourées de capes pour ne pas être reconnu. Je pointais mon bras vers eux, prêt à faire feu si besoin. Puis, je me m’exclamais. « Qui êtes-vous ? » en passant mon regard d’une silhouette à une autre. Puis, l’un d’eux prenait la parole. « Les divinités soient louées, notre appel à été entendu, vous devez nous sauver de notre tyran ! » Quoi ? Comment ça, cash direct ? En l’espace d’une seconde, l’anneau me transmettait quelques informations. Pourtant, cette planète n’était pas censée avoir de tyran. Je les regardais, perplexe. « Votre… tyran ? ». Mais c’était alors qu’une lumière bleue venait recouvrir la caverne dans laquelle je me trouvais, se mêlant parfaitement avec ma couleur. Je me retournais et reconnaissais aisément le sceau des lanternes bleues. La dernière fois que j’en avais vu un, c’était le Pèlerin, d’ailleurs je lui en devais bien une après le sauvetage in extremis lors de la capture des Red. Enfin, je m’égarais, je ne bougeais pas, cherchant à identifier qui était le fameux lantern. Je ne le connaissais définitivement pas. « A qui ai-je l’honneur ? » disais-je avant de l’écouter, puis de lui faire un signe de main. « Tu tombes à pic l’ami, ces charmants messieurs étaient sur le point de me raconter une histoire passionnante, à propos de tyran et tout. Le genre d’histoire que j’aime, y’a toujours de la baston dans ces histoires. » Je lâchais un petit sourire avant de me retourner une nouvelle fois vers les quelques hommes et femmes. « Dites m’en plus sur ce fameux tyran. »  

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Dutch & Hal

Le lanterne bleue rentre avec du mal dans la grotte, visiblement trop petite pour lui, tout en citant un passage de la Bible. Il était donc terrien. Sa gaffe sur le début de son identité venait me confirmer l’idée. Un nouvel humain au sein d’un corps de lanterne ? Cela commençait à faire un paquet, mais fort heureusement, celui-là était du bon côté. Lorsqu’il disait qu’il se faisait appeler frère Porter, je faisais un mouvement de tête comme pour le saluer. Suite, à sa question, j’ajoutais. « Jordan suffira » le rapport avec l’identité secrète était bien différent dans l’espace que sur Terre, c’était pour cette raison que je lui donnais mon nom, et puis ce n’était pas comme-ci le pèlerin le savait déjà, tout comme Gaunthet et Said. Nulle crainte de ce côté envers frère Porter. Lorsqu’il ajoutait ultimement qu’on allait s’occuper de cette situation, je croisais les bras et déportais mon regard sur l’homme qui avait tantôt prit la parole. « Qui est donc ce tyran ? Et comment la situation en est-il arrivé là ? » l’homme s’avançait et retirait sa capuche de sa tête, laissant apparaître son visage à la faible lueur qui parvenait à passer la porte et Porter.

« Cela ne date pas d’aujourd’hui, tout commença il y quelques années, lorsque le roi en charge perdait la vie, une bien triste nouvelle pour la nation, c’était un grand roi au grand cœur. N’ayant pas eu de descendance pour lui succéder, c’est le fils de son frère qui fit couronner comme roi. Le début de son règne se passait bien mieux que quiconque paysans l’aurait souhaité, mais au fur et à mesure du temps, son règne devenait de plus en plus dur, il le menait avec une main de fer. Au début, ce n’était que quelques incidents insolés, mais depuis quelques mois, c’est tout le peuple qui est terrifié. Nous ne sommes pas assez de combattants pour pouvoir l’arrêter, et beaucoup trop de personnes de la communauté ne savent pas se servir d’une arme. S’il vous plaît, vous êtes notre seul espoir disait-il en se tournant vers frère Porter, avec une flamme ravivée dans les yeux que notre peuple puisse avoir un avenir radieux, de nouveau libre, et que les femmes et enfants ne craignent plus demain. » finissait l’homme. Je passais ma main au niveau de ma mâchoire avant de regarder le bleu, et de lui dire. « Classique, le pouvoir lui a fait tourner la tête. » Alors que la bague me confirmait ses dires, à l’aide d’analyse, je commençais à faire marcher mes méninges. L’équipement et l’avancée de ce peuple semblaient grandement ressembler au Moyen-Age de la terre. Une situation qui continuait de nous donner avantagé. Je me tournais une dernière fois vers le groupe d’hommes. « Restez caché, ne vous montrez pas le temps qu’on règle cette situation. » finissais-je avec un doigt autoritaire pointé vers eux. D’habitude, c’était Diana ou Clark qui jouait ce rôle, et non moi. Mais j’y prenais un petit plaisir, il fallait le dire. Je sortais de la petite grotte avant de faire quelques pas à l’extérieur pour m’éloigner de l’entrée. Histoire qu’ils n’entendent pas notre petite discussion. Une fois que Porter était à mon niveau. Je tapotais ma bague, tout en ajoutant. « La bague ma confirmé leurs dires. Elle ressent de la peur tout autour de nous. On va devoir régler vite la situation, sinon, en plus d’être une batterie géante pour le Corps de Sinestro, elle va aussi les attirer. ». L’idée d’un plan me venait en tête. « Même si ce n’est pas l’approche que je préfère, je pense que l’approche diplomatique est préférable. En tout cas, jusqu’au moment où comme tout bon tyran, il sort la fameuse phrase tuez les ! En hurlant. » finissais-je avec quelques gestes d’humour et un sourire. « Qu’en penses-tu, frère Porter ? »

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Je regardais et détaillais le blue lantern, ses gestes, sa façon de parler et de s’exprimer. Il n’y avait clairement pas de doute, il venait bien de terre. C’était une certitude. Je lâchais un petit sourire presque forcé, mais pas trop non plus suite à la mention des Yellows de son côté. Je connaissais bien les effets des bleus contre les jaunes, j’avais pu témoigner de ça de mes propres yeux. Mais aussi de la sensation de soutien lorsque mon anneau avait été boosté par Saint Walker. J’y frissonnais presque rien qu’a l’idée que tout cela pouvait ce reproduire. La sensation d’avoir un pouvoir décuplé, comme si les horizons déjà bien lointains de mon pouvoir étaient encore reportés plus loin. Je fus sortis de mes pensées lorsque frère Porter me pointait du doigt ce qui semblait être un château fort au loin, se dessinant et se détachant du ciel bleuté derrière lui. Lorsqu’il proposait d’y aller, que c’était ce que les contes de fées racontaient. Je n’aimais pas tellement l’idée de tout miser sur une chose aussi rudimentaire, mais soit. Il fallait agir et rejoindre la ville ou ce qui s’apparentait le plus rapidement. Et c’était clairement la seule option que nous avions sous la main à ce moment précis.

Je faisais un petit signe de tête, comme pour lui dire que j’allais le suivre, j’attendais qu’il décollait pour partir moi aussi dans les airs à l’aide de mon anneau d’énergie puisant dans ma volonté. Lorsque nous arrivions devant la porte du fameux château, je me posais sans prendre de pincette, point au sol. Oups, il me semblait avoir cassé une dalle. Tampis, je me redressais et relevais la tête, fixant la porte semblable à du bois. Je me tournais alors vers Porter. Il parlait des rudiments de la Bible, avant de se prendre un petit cigare au coin du bec. Atypique ce mec en tout cas. Je lui sortais un petit « Je suis sur que tu leur fera un bon résumé. » Avant d’emboîter le pas dans l’édifice. Ma couleur rayonnait, reflétant sur les colonnes marbrées au fur et à mesure que nous avancions dans le château. Je marchais d’une cadence plutôt lente, ma tenue ressemblant presque à une armure. Une fois devant les personnes qui devaient être la cour, je cherchais du doigt celui qui devait être le tyran. Il me suffisait d’une seconde pour l’identifier. Plutôt facile quand il sur le trône. Il nous avait regardé avancer dans la pièce, surpris de notre entrée. Connaissait-il notre existence ? Fort à parier que non. Rien que les paysans rencontrés plus tôt avaient l’air de nous découvrir pour la première fois. Quoi qu’il en était, et comme convenu, je laissais la parole à Porter, il était probablement bien meilleur que moi pour la diplomatie. Il fallait dire aussi que ma diplomatie était plutôt du genre à cogner la tête du gars d’en face, puis ensuite lui demander de se rendre. Je regardais et écoutais donc la scène, à l’affût. Le chevalier émeraude prêt à intervenir en cas de grabuge.

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Toujours aux côtés de Porter, j’observais la scène, mais lorsque le nombre de gardes tout autour de nous triplait, je serrais ma main droite, ma lumière se faisait encore plus menaçante, présente dans la pièce. Je serrais les dents, prêt à en découdre. Mais je voyais le bleu s’avancer et me demander de faire de tels. Je n’aimais clairement pas ça, mais je lui laissais sa chance. Je m’avançais donc, et en me retenant de ne pas lui sauter au cou et le rouer de coups, je m’inclinais, avant de le fixer droit dans les yeux, sans le lâcher du regard. J’étais droit, le torse bombé qui faisait rayonner le logo du corps. La discussion entre les deux s’était donc lancée. L’un rétorquait à l’autre. Mais suite à la dernière réflexion du colosse, il se tournait vers moi, un petit clin d’œil me laissait penser qu’il savait ce qu’il faisait. Je lui répondait par un haussant de sourcil qui signifiait ‘pourquoi pas!’ avant de tourner mon regard, inspectant un garde. Puis, je profitais du fait que tout le monde avait le regard rivé sur mon collègue pour enregistrer grâce à la bague l’emplacement de tout les gardes de la pièce. Si tout devait partir en cacahuète, connaître leurs emplacements allait être un avantage plus qu’acceptable.

Quand le tyran nous insultais d’insectes, mon regard lâchait le garde pour venir se resituer sur lui. Je lui en lançais un qui voulait clairement dire ‘Tu es sûr de ça ? Viens donc le redire en face.’  Un rictus apparaissait sur mes lèvres. J’en étais certain, ils allaient avoir mon poing dans leurs figures. Il continuait de s’énerver jusqu’à ce qu’un garde commence à approcher de Porter. J’allais l’envoyer voler mais la sérénité de ce dernier me faisait me raviser. Il le frappait dans l’abdomen avant de le finir tout en hurlant. Puis, finalement, il venait me toucher l’épaule, ce à quoi mon anneau ne cessait de répéter le pourcentage.

Anneau à  100 %… Anneau à 126 %… Anneau à 167 %… Anneau à 200 % !

J’étais tellement boosté que de la lumière de volonté pur sortait de mes yeux. Alors que quelques gardes restaient face au bleu, je matérialisais un bus, que je faisais partir à toute vitesse percutant le reste des gardes, j’enfonçais une porte plus loin, ce qui me faisait prendre une aile du château. Le bus continuait de se frayer un chemin, percutant tout sur son passage. Jusqu’à ce que j’arrive à l’extrémité. Le bus faisait rompre le mur et laissait juste un trou béant derrière lui. Je passais par cette ouverture avant de m’envoler au-dessus de l’édifice. Je créais donc un marteau géant, et je venais le faire fracasser toutes les entrées possibles pour accéder à l’enceinte du fort. Je ne laissais que l’entrée par laquelle Porter et moi-même avions utilisé. Une fois fais, je faisais disparaître le marteau pour passer telle une flèche perçant sa une cotte de mailles le toit du bâtiment. Je venais atterrir dans le dos du bleu. Avant de voir que les quelques gardes qui lui faisaient face plus tôt étaient tous au sol. Je fabriquais un dôme qui empêchait quiconque de rentrer dedans. Je venais attraper par le coup le tyran, avant de lui dire avec un ton sarcastique dans ma voix. « Insecte que tu disais ? » Je le lâchais, puis pointais mon anneau droit vers lui. « Abdique. ». Le tyran commençait à trembler, voyant qu’il n’avait plus personne pour lui venir en aide, et que sa garde royal avait été terrasser aussi facilement. « T’as deux choix maintenant. Soit tu vas gentillement à la porte pour retirer ta couronne, soit tu prends mon poing, et c’est moi qui le fais. Alors, tu préfères quoi ? » Le voyant balbutier, je comprenais qu’il ne voulait pas la seconde version. Alors, je venais me mettre derrière lui pour que nous l’escortions vers l’entrée, où le vacarme avait réuni du peuple, et où ce dernier allait annoncer sa retraite.

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J’accompagnais donc Ducth aux portes du château, qui par la même occasion commençait à ne plus trop ressembler à rien. Une bonne chose s’il était devenu un synonyme de la terreur sur ce monde. L’homme, toujours traîné derrière le mastodonte essayait de se débattre, de fuir les responsabilités qu’il allait devoir faire face. Mais la poigne du bleu était bien trop féroce pour lui, il avait plus l’air d’être un poisson qui tentait de s’enfuir en se débattant plus qu’autre chose. Arrivé de nouveau aux portes, je faisais quelques pas avant lui, et avec une projection, je venais ouvrir à la volée les portes. Une foule commençait à s’être attroupé devant. Je m’arrêtais quelques secondes, me retournant et fixant quelques secondes Dutch. Avant de lui faire un signe de tête et de m’avancer sur les marches. Je n’étais pas le meilleur en discours, loin de là, mais j’allais essayer d’improviser. l’improvisation, ça je connaissais, et je maîtrisais.

« Votre tyran n’est plus. Il nous a gentiment annoncé qu’il renonçait au trône. » Quelques applaudissements se lever dans la foule, comme une population enfin libérée. Mais je reprenais d’une voix ferme. « Mais ce n’est pas fini. Loin de là. Ce n’est que le début pour vous. Tout ne va pas être facile, loin de là. Mais avec de la persévérance, vous allez y arriver. » Je faisais briller ma lumière encore plus qu’elle n’émettait déjà. « Tant que vous ayez l’espoir de voir un jour nouveau, et le courage d’y aller, tout se passera bien. Notre intervention s’arrête ici, nous en avons déjà trop fait. » Le corps interdit interférerait dans les civilisations sans cas critique. Hors là, je pensais que s’en était un. Souvent, ma vision des choses et celle des gardiens n’était pas sur la même longueur d’onde, mais je ne pourrais en être sûr que lorsque je rentrerais sur Oa. Je regardais une dernière fois la foule avant de partir droit dans le ciel, imbibant la couleur de la volonté dans le ciel. J’attendais dans l’espace la venue de Dutch.

Une fois à ma hauteur, je lui glissais quelques mots avec un sourire. « Bon, au final ça c’est pas trop mal passé. Je ferais un rapport sur tout ça, histoire d’avoir encore un œil dessus. Mais c’est bien de temps en temps d’avoir des alliés. » Je commençais à m’éloigner, avant de rajouter. « Alors comme ça, toi aussi tu viens de la terre. » J’avais profité des quelques secondes pour finir de collecter des informations sur lui, et ma bague venait de me l’annoncer. Et avant de m’éloigner pour rejoindre la planète mère, j’ajoutais finalement « On se reverra, Dutch de l’espoir ! » Avant de partir à toute vitesse. C’était une histoire qui finissait bien, mais toute n’ont pas cette chance, et même si par les semaines qui suivaient je n’avais pas de nouvelle de cette planète, je savais que c’était parce que tout se passait bien mieux, sinon Salaak aurait déjà pris des mesures.  C’était toujours un endroit plus sûr dans l’univers.